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- Support de Cours (Version PDF) - Hygiène individuelle et collective Comité éditorial pédagogique de l'UVMaF Date de création du document 01/07/11 - © Université Médicale Virtuelle Francophone -

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    Hygine individuelle et collective

    Comit ditorial pdagogique de l'UVMaF

    Date de cration du document 01/07/11

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    Table des matires

    I Historique .........................................................................................................................................4

    I.1 La prhistoire.............................................................................................................................4

    I.2 LAntiquit................................................................................................................................. 4

    I.3 Le Moyen-Age............................................................................................................................ 4

    I.4 De la Renaissance la fin du XVIIIe sicle............................................................................. 5

    I.5 Le XIXe sicle.............................................................................................................................6

    I.6 Le XXe sicle.............................................................................................................................. 6

    I.7 Leau........................................................................................................................................... 7

    I.8 Les odeurs...................................................................................................................................8

    II Principes ......................................................................................................................................... 9

    II.1 Prvention des facteurs de risques......................................................................................... 9

    II.2 Prvention des maladies transmissibles et lutte contre les pidmies................................. 9

    II.2.1 Les vaccinations................................................................................................................9

    II.2.2 L'isolement des sujets contagieux................................................................................... 9

    II.2.3 La dsinfection et la strilisation...................................................................................10

    II.2.4 Prvention des maladies sexuellement transmissibles................................................ 10

    II.3 L'hygine alimentaire............................................................................................................ 10

    II.3.1 La prvention contre les infections alimentaires......................................................... 10

    II.3.2 Le choix des aliments..................................................................................................... 11

    II.3.3 Hygine de l'eau..............................................................................................................11

    III L'hygiene de vie........................................................................................................................... 11

    III.1 Environnement .................................................................................................................... 11

    III.2 Mode de vie .......................................................................................................................... 11

    IV Annexes.........................................................................................................................................13

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    INTRODUCTIONLhygine est la discipline mdicale qui tudie les moyens propres maintenir l'tre humain en bonne sant en le protgeant contre les maladies.

    A un sens plus large, cette discipline cherche matriser les facteurs environnementaux qui peuvent altrer la sant : polluants, perturbateurs hormonaux, allergnes, facteurs de modifications socitales et climatiques

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    I HISTORIQUE

    I.1 LA PRHISTOIRE

    Il est difficile de faire le point sur la notion d'hygine en ces temps reculs mais nous pouvons penser que seule l'exprience comptait. Les survivants faisaient les dductions utiles leur sauvegarde : le prcepte "ne pas manger tout ce qui tombe sous la main" devait tre appliqu la lettre, donnant naissance aux prmisses de l'hygine alimentaire. Quant aux autres types d'hygine, ils apparatront bien plus tard.

    I.2 LANTIQUIT

    Bains temprature variable, massages, crmes parfumes et rince-doigts : l'hygine des grecs et des romains avait un sens purificateur mais voquait aussi la volupt. Attentifs aux soins corporels, les romains passaient beaucoup de temps se baigner dans les thermes collectifs. Cela sous les bons auspices de la Desse Hygie, protectrice de la sant, et qui nous devons le mot actuel "hygine". Ces coutumes s'tendaient jusqu'en Orient avec les bains turcs ou les hammams qui aujourd'hui encore mlent rite de purification religieux, plaisir et hygine. Les tablissements de bains grecs taient des lieux o l'on pouvait se retrouver pour s'adonner l'exercice physique, se restaurer, voire entamer des discussions philosophiques. La renomme des fameux thermes romains a, pour sa part, travers les sicles. S'ils furent l'origine un peuple peu soucieux de luxe et de confort, les Romains, une fois leur splendeur acquise, btirent des thermes raffins et souvent colossaux, qui s'installrent au coeur de leur mode de vie. L'existence de ces thermes fut d'ailleurs facilite par le fait que les ingnieurs romains matrisaient dj bon nombre des principes de l'hydraulique et de la distribution d'eau. Il est possible encore aujourd'hui admirer Rome les ruines des thermes de Diocltien et, celles, monumentales, des thermes de Caracalla. Les thermes romains, gratuits, mlaient toutes les couches de la population et constituaient, avec les jeux du cirque, l'une des principales sources de loisirs offertes aux citoyens de Rome. Le passage aux thermes tait un moment privilgi de la journe du citoyen romain, qui s'y rendait frquemment l'aprs-midi, aprs son travail. Chiffre difiant : la consommation quotidienne d'eau par habitant s'levait environ 1 000 litres dans la Rome antique... contre environ 200 litres en France, de nos jours.

    I.3 LE MOYEN-AGE

    Le Moyen-Age a mauvaise rputation, du point de vue de l'hygine. Pourtant, hritier de l'poque romaine, ils connaissaient galement le bain, les latrines et parfois mme le tout--l'gout. Se laver, se baigner, tait une habitude dans les villes du Moyen-Age. Ils allaient alors "aux tuves". Si, pour l'essentiel de la population, il s'agissait avant tout de se

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    nettoyer, certains y recherchaient galement la volupt qui caractrisait les thermes antiques. 25 bains publics pour 250 000 habitants taient dnombrs, Paris en 1292. Mais petit petit, les bains publics deviennent des lieux mal frquents. Dans la rue, l'hygine est moins flagrante : c'est l'poque du "tout--la rue" ! Excrments et eaux uses s'y mlent et nagent dans les rigoles se trouvant au centre des rues. En ville, les personnes se parfument, se coiffent, et il existe des blanchisseurs. A cette poque, le pot de chambre, qui est apparu sous les romains, est encore de rigueur et ils faisaient leurs besoins parfois devant tout le monde.

    I.4 DE LA RENAISSANCE LA FIN DU XVIIIE SICLE

    C'est en fait la Renaissance, priode faste pour le raffinement des arts, que l'hygine corporelle et le recours aux bains commence dcliner. D'une part, les tuves sont dsormais mal vues, tant en termes de morale (elles sont de plus en plus considres comme des lieux de dbauche) que de sant (elles sont accuses de favoriser la transmission des maladies).

    La mode des parfums, poudres et autres pommades, venue d'Italie, s'installe durablement. Plutt que d'liminer la salet, l'odeur est camoufle sous les parfums. Cet abandon progressif de l'hygine corporelle perdurera jusqu' la fin du XVIIe sicle et, dans les annes 1770, Paris ne comptait plus que 9 tablissements de bains.

    L'hygine marque une pause en particulier cause d'une perception diffrente du corps - il est tabou - et de l'apparition de maladies trs graves telles que la syphilis qui se propagent sans qu'aucun scientifique ne puisse rellement expliquer pourquoi. La croyance taitt que l'eau pntre dans le corps par les pores de la peau et transmet la maladie. La peste fait aussi beaucoup de ravage en Occident. Aussi pensait-on qu'une couche de crasse assurerait une protection contre les maladies. La toilette corporelle devient donc sche. La population utilise uniquement un linge propre pour frotter les parties visibles du corps ! L'hygine vestimentaire se dveloppe : plus les personnes sont riches, plus elles changent de vtements. Un habit blanc qui tait devenu noir tait bien peru : il avait capt la salet... Donc, plus besoin de se laver...! Cette volution semble s'appliquer l'Occident en gnral. Paradoxalement, l'eau est utilise des fins thrapeutiques : associe des plantes pour le bain ou en dcoction. Le XVIIIme sicle voit rapparatre les latrines collectives dans les maisons et l'interdiction de jeter ses excrments par la fentre, chose qui tait devenue pratique courante ! De mme, les habitants des villes sont incits jeter leurs ordures dans les tombereaux affects cet effet. Paralllement, la chimie avance : en 1774, le chimiste sudois Carl Wilhem Scheele dcouvre le chlore. Les scientifiques dcouvriront plus tard que mlang l'eau, il blanchit les objets (Claude Berthollet) et mlang une solution de soude, il dsinfecte (Antoine Labarraque). L'eau de Javel vient de faire son apparition !

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    I.5 LE XIXE SICLE

    C'est le sicle du renouveau de l'hygine :

    Les travaux d'urbanisme se dveloppent. Ils intgrent la cration de fosses sceptiques et prvoient un mcanisme d'vacuation des eaux uses jusqu' l'gout pour toute nouvelle construction. C'est le dbut du tout--l'gout.

    Les eaux uses, riches en azote sont utilises pour faire fructifier la terre tout en se purifiant (principe de nitrification). C'est l'apparition des premiers champs d'pandage

    Les "water-closet" anglais fleurissent dans toute l'Europe, alors que les premires expositions sur l'hygine ouvrent leurs portes.

    Ce n'est qu'au cours du XIXe sicle, et surtout durant son dernier quart, que l'hygine commena rellement reprendre ses droits et l'ampleur de la tche tait consquente : en 1850, un Franais prenait en moyenne un bain tous les deux ans !

    Du ct des sciences, les progrs sont considrables et relguent au placard les vieilles croyances, en premier lieu celle de la "gnration spontane" grce aux expriences de Louis Pasteur. A mesure que l'on dcouvre de nombreuses bactries et leur rle cl dans les infections connues, on comprend qu'il est possible de s'en protger.

    En filigrane se dessinent les premires mesures d'hygine : le lavage des mains et la toilette quotidienne l'eau et au savon. Elles seront relayes l'chelle internationale par les mdecins et les politiciens de l'poque, qui se retrouvent lors de congrs. Un but essentiel : vaincre les maladies contagieuses, peste, cholra, typhode, typhus, fivre jaune. C'est l'poque des quarantaines. Ce sont aussi les mdecins, personnages influents, qui observent les comportements, les infrastructures (march, abattoir, caniveaux...) et qui proposent d'en amliorer l'hygine. En 1847, Ignace Semmelweis constate que des mesures d'hygine limitent la mortalit par fivre puerprale (post accouchement) et l'cossais Joseph Lister inspir par les travaux de Pasteur, utilise l'antisepsie en chirurgie. L'hygine synonyme de prvention est lance. Toilette et vaccination en seront les matres mots.

    I.6 LE XXE SICLE

    Les confrences internationales de la fin du XIXe aboutissent la mise en place d'un office international d'hygine publique, qui s'installe Paris en 1907, et qui deviendra l'OMS (Organisation mondiale de la sant) en 1946. Une lutte et une coopration s'engagent contre les maladies infectieuses.

    Doucement, la notion d'hygine s'ancre dans les esprits grce notamment son introduction dans les coles. Cela permet que cette notion s'tende toutes les couches de

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    la socit. Le changement est lent car il faut lutter encore et toujours contre les croyances et les habitudes, l'ide du propre et du sale. Les progrs en biologie vont permettre de dmonter les mcanismes de contaminations, d'infection. Selon les pays, les habitudes varient mais l'hygine s'imposera partout. Il semble encore aujourd'hui que des progrs restent faire : le lavage des mains au sortir des toilettes ne semble pas toujours aller de soi ! En outre, si les mesures d'hygine ont permis de circonscrire de terribles maladies comme la syphilis, la peste, le cholra ou la tuberculose, l'poque moderne voit resurgir d'anciens flaux (la tuberculose) ou en apparatre de nouveaux (le SIDA (syndrome d'immunodficience acquise)). Une hygine nouvelle ou renouvele reste donc inventer pour le XXIme sicle.

    Les flaux d'antan ont t radiqus ; ils resurgissent a et l principalement dans les rgions sous dveloppes. La place est libre pour les flaux modernes : SIDA, ESB (encphalite spongiforme bovine (vache folle), bactries rsistantes. Ils sont la une de tous les mdias. Les traitements et vaccins se font attendre, et de nouvelles voies thrapeutiques apparaissent avec le 3me millnaire : nouvelles molcules de synthse, d'origine vgtale ou animale, thrapies gniques, technologies d'exploration fonctionnelle. Les progrs de la science laissent esprer de grandes dcouvertes pour traiter les grandes pathologies de l'humanit dans un futur proche. La recherche et le temps permettent l'homme de trouver les rponses ces problmes d'hygine. L'hygine ne fait pas tout, les microorganismes ont leurs lois, mais elle contribue lutter contre l'expansion des maladies infectieuses et prserver la sant dans sa globalit. Il est donc essentiel de l'intgrer nos comportements de tous les jours.

    I.7 LEAU

    Selon les poques, la notion de propret est perue tour tour comme un vice ou une vertu. Au cur du dbat, nous retrouvons un lment essentiel : l'eau.

    Durant l'Antiquit, elle est sacralise, et dans l'glise primitive, se laver entirement est signe de purification de l'me. Puis sous l'Ancien Rgime, l'eau suscite la mfiance. C'est en effet, cette poque que se dveloppe la thorie des humeurs selon laquelle l'immersion du corps dans l'eau est perue comme un facteur de dsquilibre physiologique. La dilatation des pores de la peau affaiblirait le corps et permettrait l'infiltration des maladies. Par consquent, l'usage des tuves, sorte de bains publics, est considr comme propagateur d'pidmies et comme source de dsordres moraux en raison de la promiscuit des corps. La crasse devient un facteur de conservation, elle protge. Se dveloppe alors la " toilette sche", qui est plus symbolique qu'autre chose. L'apparence prime sur la propret relle des corps. Ce royaume de l'apparat mne galement d'autres pratiques, notamment l'usage du maillot de corps, qui contrairement la peau et aux vtements, est lav rgulirement. Les seules parties du corps nettoyes rgulirement, du Moyen-ge jusqu'au XVIIIe, sont les mains et le visage, surtout pour

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    rpondre aux codes de bonne conduite. Sous Louis XVI, les gestes de l'hygine corporelle commencent s'effectuer dans des pices spcifiques, l'abri des regards. Lieux d'aisance et bidets font leur apparition. L'eau commence lentement tre accepte. Les salles de bain deviennent alors la mode, mais dans une optique de dtente : on y cause, on fait salon. Ce n'est qu'au XIXe sicle que le bain devient une pratique hyginique.En 1962, 29% des foyers avaient une douche.

    I.8 LES ODEURS

    Un point important de l'histoire de l'hygine est celui des odeurs. Elles sont acceptes, tolres jusqu'au XVIIe sicle, puis de nombreuses mesures sont prises, que ce soit l'chelle de la ville ou des individus. On ne cherche pas supprimer les odeurs corporelles, mais on les couvre avec des parfums trs forts. Le parfum est pourtant apparu au Moyen-ge, mais son essor ne se fait qu'au XVIIe sicle. Visages, mains, bouches sont nettoys l'eau parfume.

    En ce qui concerne l'hygine l'chelle urbaine, la notion de propret se situe la croise d'un besoin priv et d'une politique publique. Jusqu'au XVIIIe, la rue sert de latrines publiques. La population urine et jette ses ordures dehors, contribuant la prolifration des pidmies. Les premires mesures prophylactiques datent de la fin du Moyen ge, et consistent essentiellement ne plus jeter le sang des saignes dans la Seine.

    Paris, par exemple, la ville est traverse par deux gouts ciel ouvert, provoquant inondations et coules de boue trs rgulirement. La construction de trottoirs et la modernisation des gouts ne sont effectives qu' partir du XVIIIe sicle avec la fondation du Conseil d'Hygine et de Salubrit, contrlant la voirie, les marchs et logements. La politique sanitaire vise purifier l'air et dbarrasser les villes de leurs miasmes pathognes. L'eau est de plus en plus utilise pour nettoyer les rues. Le XXe sicle finalise le rseau d'gouts ainsi que la mise en place du tout--l'gout et voit galement la construction de 8000 stations d'puration.

    Notre conception de l'hygine est en constante volution. Ces dernires annes sont par exemple marques par l'explosion des produits cosmtiques en tout genre et l'arrive sur le march de toute une gamme de produits pour les hommes, alors que le XIXe soulignait un retour au naturel. L'homme ne cesse de modifier son rapport au corps, les codes changent, et par consquent, le rapport l'hygine. Se baigner, se laver, se nettoyer, se scher, se maquiller, autant d'actes dont le sens change selon les priodes.

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    II PRINCIPES

    II.1 PRVENTION DES FACTEURS DE RISQUES

    Ltat de sant de ltre humain peut tre affect par des facteurs naturels ou sociaux (climat, microbes ; pollution, nuisances, promiscuit). Ces facteurs peuvent tre dtermins prcisment grce lpidmiologie qui tudie le lieu, le moment, et les raisons dapparition dune maladie.

    Il est ainsi parfois plus facile dagir sur les contextes dapparition des maladies que sur les causes directes. Il faudra donc agir sur les comportements individuels et collectifs, mme si cela peut tre rendu difficile de par la nature humaine et ses facteurs de rsistance dordre psychologique (exemple du port du prservatif dans le cadre de la prvention des infection sexuellement transmissible), culturel (exemple du mode de cuisson des aliments) ou physiologique (exemple du tabagisme qui est connu pour ses ravages, mais qui reste malgr tout trs rpandu de par laddiction quil cre).

    II.2 PRVENTION DES MALADIES TRANSMISSIBLES ET LUTTE CONTRE LES PIDMIES

    II.2.1 Les vaccinations

    Elles permettent de donner des moyens de dfense lorganisme contre la contamination ou le dveloppement de la maladie. Lusage des vaccins est rglement en France par le code de la Sant Publique. Ainsi certaines vaccinations sont obligatoires pour lensemble de la population, dautres pour une certaine catgorie de population expose ; dautres ne sont que recommandes.

    Enfin, certaines peuvent tre rendues obligatoires par le Rglement sanitaire international dans le cadre de lautorisation de voyages destination de pays o des pidmies sont en cours.

    II.2.2 L'isolement des sujets contagieux

    Lisolement de la population ne se pratique plus depuis lavnement de la mdecine moderne et lutilisation des traitements antibiotiques ayant considrablement raccourci les dures de contagiosit des maladies. Mais un isolement en milieu hospitalier, de courte dure, peut tre utile dans certains cas (tuberculose en phase aigue, typhode, cholra).

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    II.2.3 La dsinfection et la strilisation

    En savoir plus : L'Hygine hospitalire : http://www.uvmaf.org/UE-sante-publique/hygiene_hospitaliere/site/html/

    La dsinfection consiste dtruire les agents infectieux au moyen de produits chimiques ou de procds physiques. Elle peut sappliquer lhomme ou son environnement.

    La strilisation permet une disparition totale et dfinitive des germes infectieux. Elle est particulirement utilise en chirurgie, ou lors de soins mdicaux spcifiques.

    II.2.4 Prvention des maladies sexuellement transmissibles

    Les infections sexuellement transmissibles (ou IST) sont nombreuses : virus de l'immunodficience humaine, syphilis, herps, chlamydia, hpatites, etc. Les mesures de prvention sont de limiter le nombre de partenaires sexuels, dviter les partenaires risques et dutiliser des prservatifs masculins ou fminins.

    Selon les maladies, les traitements sont plus ou moins applicables. Leur dpistage reste aussi difficile mettre en place dans certains cas.

    La dcouverte dune IST implique des mesures individuelles rigoureuses pour celui qui est infect (respect de la dose et de la dure du traitement prescrit, utilisation de prservatif) mais galement de prvenir son ou ses partenaires afin quils puissent bnficier dun dpistage et si ncessaire dun traitement.

    II.3 L'HYGINE ALIMENTAIRE

    II.3.1 La prvention contre les infections alimentaires

    Lensemble de la chane alimentaire doit bnficier de mesures dhygine : production, stockage, transport, distribution, mode de prparation, consommation. Plusieurs commissions dpendant des ministres de lAgriculture et de la Sant sont responsables de la surveillance et des contrles. Par exemple, en restauration collective, les aliments doivent tre transports en liaison chaude (+ 65) ou froide (- 18) jusquau consommateur.

    Lors de toxi-infections alimentaires, une dclaration obligatoire doit tre ralise auprs de lAgence Rgionale de la Sant qui met alors en uvre des enqutes afin de connatre la source de celle-ci.

    Individuellement, les citoyens doivent prendre des mesures dhygine individuelles (lavage des mains, des aliments, mode de cuisson, dlai de consommation, etc.).

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    http://www.uvmaf.org/UE-sante-publique/hygiene_hospitaliere/site/html/http://www.uvmaf.org/UE-sante-publique/hygiene_hospitaliere/site/html/

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    II.3.2 Le choix des aliments

    Lhygine alimentaire doit aussi tre la garantie dune alimentation qui rpond aux besoins de lorganisme (protines, glucides, lipides, vitamines, oligolments) : cest une alimentation quilibre qui doit tre apporte.

    La tendance alimentaire des pays industrialiss est marque par une sur consommation de viande et de sucres rapides. Il faut donc privilgier les sucres lents et les graisses vgtales.

    II.3.3 Hygine de l'eau

    La mesure de prvention la plus importante au niveau de lhygine de leau est le contrle du rejet des eaux uses sous le contrle des municipalits en France. En effet, la contamination de leau est en majeure partie due la pollution fcale et la pollution industrielle. Cette mesure de prvention a un cot important, ce qui explique le problme des contaminations par leau dans les pays en voie de dveloppement.

    III L'HYGIENE DE VIE

    Lhygine de vie est le meilleur quilibre physique et psychologique de lhomme dans son milieu naturel et social.

    III.1 ENVIRONNEMENT

    Un environnement pollu est un dterminant majeur de la sant. On parle de sant environnementale. En effet, quelle soit biologique, chimique, due aux radiations ionisantes, sonores ou lumineuses, la pollution est une source de maladies.

    Des stratgies europennes de recherche autour des maladies dites environnementales et des systmes de veille sanitaire ont t mises en place au dbut des annes 2000. Elles permettent de mesurer limpact de certaines actions communautaires sur la sant (organisme gntiquement modifi, nanotechnologies, modifications climatiques).

    III.2 MODE DE VIE

    Le mode de vie est un vecteur important des facteurs de risques de nombreuses maladies comme les cancers, les accidents et les affections cardio-vasculaires. Ainsi lquilibre physique et psychologique de lhomme passe par la propret du corps, lexercice physique quotidien et une bonne alimentation.

    Certains comportements sont nfastes pour la sant : lalcoolisme et le tabagisme sont frquents et souvent combins. Ainsi certaines mesures collectives ont t prises afin de

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    protger le plus grand nombre et les plus fragiles, comme linterdiction en partie de la publicit pour lalcool et le tabac et la loi Evin de 1991 et 2006.

    Dautres facteurs de risques peuvent tre dvoils par les conditions de travail, la sdentarit et le dveloppement des nouvelles technologies.

    Une tude anglaise ralise entre 1993 et 2007 a permis de dterminer un mode de vie idal pour la sant humaine :

    absence de tabac,

    consommation dalcool gale ou infrieure un demi-verre par jour,

    consommation de 5 fruits et lgumes par jour,

    et exercice physique dune dure de 30 minutes par jour.

    Cette tude peut tre complte par quelques comportements limitant les facteurs de risques :

    prparer soi mme ses repas avec des produits frais,

    viter les expositions excessives au soleil.

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    IV ANNEXES

    EN SAVOIR PLUS L'Hygine Hospitalire : http://www.uvmaf.org/UE-sante-

    publique/hygiene_hospitaliere/site/html/

    ABRVIATIONS ESB : encphalite spongiforme bovine (vache folle)

    IST : infection sexuellement transmissible

    OGM : organisme gntiquement modifi

    SIDA : syndrome d'immunodficience acquise

    VIH : virus de l'immunodficience humaine

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    http://www.uvmaf.org/UE-sante-publique/hygiene_hospitaliere/site/html/http://www.uvmaf.org/UE-sante-publique/hygiene_hospitaliere/site/html/

    I Historique I.1 La prhistoireI.2 LAntiquitI.3 Le Moyen-AgeI.4 De la Renaissance la fin du XVIIIe sicleI.5 Le XIXe sicleI.6 Le XXe sicleI.7 LeauI.8 Les odeurs

    II Principes II.1 Prvention des facteurs de risquesII.2 Prvention des maladies transmissibles et lutte contre les pidmiesII.2.1 Les vaccinationsII.2.2 L'isolement des sujets contagieuxII.2.3 La dsinfection et la strilisationII.2.4 Prvention des maladies sexuellement transmissibles

    II.3 L'hygine alimentaireII.3.1 La prvention contre les infections alimentairesII.3.2 Le choix des alimentsII.3.3 Hygine de l'eau

    III L'hygiene de vieIII.1 Environnement III.2 Mode de vie

    IV Annexes