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Cultural Studies “Culture est un moyen de restructurer les relations sociales, mais aussi de l’expérimenter, comprendre et interpréter… Et ces pratiques se réalisent dans le contexte des possibilités et de délimitations données”

Cultural Studies

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Cultural Studies. “ Culture est un moyen de restructurer les relations sociales, mais aussi de l’expérimenter, comprendre et interpréter… Et ces pratiques se réalisent dans le contexte des possibilités et de délimitations données ”. Cultural studies. - PowerPoint PPT Presentation

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Cultural Studies

•  “Culture est un moyen de restructurer les relations sociales, mais aussi de l’expérimenter, comprendre et interpréter… Et ces pratiques se réalisent dans le contexte des possibilités et de délimitations données”

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Cultural studies

 Les travaux fondateurs de Richard Hoggarts sur le style de vie des classes laborieuses s’intéressant aux effets de la distance sociale entre l’école et la culture des « classes populaires » (Hoggart 1957), l’histoire matérielle de la culture de Raymond Williams et Edward Thompson (1924-1993), les théorisations de Stuart Hall, auteur de The Popular Arts (1964)

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Question central• Comprendre en quoi la

culture d’un groupe et d’abord celle des classes populaires, fonctionne comme contestation de l’ordre social ou à l’inverse comme mode d’adhésion aux rapports de pouvoir.

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Cultural studiesEn 1957 Richard Hoggart a écrit The use of

literacy: Aspects of Working-Class Life with Special References to Publications and Entertainments (traduit La culture du pauvre).

• Il a étudié l’influence de la culture diffusée dans la classe ouvrière par les moyens modernes de communication.

• L’attention aux récepteurs… mais défiance à l’égard de l’industrialisation de la culture.

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Cultural studies• Raymond Williams, Edward P. Thompson

une histoire centrée sur la vie et les pratiques de résistance des classes populaires. Son ouvrage : The Making of the English Working Class [1963], classique de l’histoire sociale et réflexion sur la sociohistoire d’un groupe social.

• Effort de dépassement, l’époque est alors encore dominée, chez les intellectuels de gauche par le débat sur l’antinomie sommaire qui oppose la “base matérielle” de l’économie à la culture, faisant de cette dernière un simple reflet de la première.

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Les années Birmingham

• Les Années Birmingham 1964-1980 

• Centre for Contemporary Cultural Studies (CCCS), en 1964 à l’Université de Birmingham.

• Une ethnographie compréhensive de la culture des classes populaires…

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Consommation nonchalante

• Hoggart questionne les effets de l’influence de l’équipement en téléviseurs, l’allongement de la scolarisation. Il théorise les capacités de résistances aux messages de médias, “consommation nonchalante”.

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Cultural studies – les textes

• force vient de la capacité de ces textes à restituer de véritables tranches de vie, nourries par l’observation

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Stuart HallDans codage/décodage [1977] Stuart Hall

développe un cadre théorique qui souligne que le fonctionnement d’un média ne peut être limité à une transmission mécanique (émission/réception) mais une mise en forme du matériau discursif (discours, image, récit) ou pèsent données techniques, contraintes de production et modèles cognitifs.

La Notion de décodage invite à prendre au sérieux le fait que les récepteurs ont des statuts sociaux, des cultures et que voir ou entendre un même programme n’implique pas d’en tirer un sens ou un souvenir similaires.

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Circulation de la théorie

• la thématique de l’hégémonie.

• L’hégémonie est fondamentale. Selon Gramsci « les idées dominantes sont les idées de la classe dominante ».

• Résistance : la spécificité du pouvoir culturel que peuvent exercer les classes populaires. C’est un espace de débat.

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subculture• Hebdige expliquait les sous-cultures :

« ni simple affirmation ni refus, ni ‘exploitation commerciale’ ni ‘révolte authentique’… Une déclaration d’indépendance, d’altérité, d’intention de changement, d’un refus de l’anonymat et d’un statut subordonné. Une insubordination. Et il s’agit aussi d’une confirmation du fait même de la privation de pouvoir, d’une célébration de l’impuissance ».

•  

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identité

• Problématique de l’identité, superposer aux classes sociales des variables comme génération, genre, l’ethnicité, sexualité….

• Une attention croissante à la manière dont les individus structurent subjectivement leur identité, qui vient occuper une place stratégique.

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culture• Un processus et le résultat

de ce processus.

Un mode de vie spécifique exprimant une série de valeurs et de significations déterminées non seulement dans la le domaine de l’art et de l’éducation, mais dans celui des institutions et des pratiques quotidiennes.

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Hégémonie

Une situation dans laquelle une alliance provisioire entre certains secteurs sociaux est à meme d’exercer une “autorité sociale totale” sur des groupes subalternes.

Le pouvoir hégémonique, précisement parce qu’il recquiert le consentement de la majorité dominée ne peut jamais etre exercé de façon continue par le meme alliance de “fraction de classe”.

L’hégémonie est un “équilibre instable” qui implique des rapports de forces favorables ou défavorables à telle ou telle tendance”.

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Culture populaire et culture de masse

• La spécificité de la culture populaire il suffit de songer à ces milliers de détails qui typent un style de vie, par exemple aux modèles de comportement qui régissent les moeurs vestimentaires.

• Si les classes populaires ont changé sous l’influence des moyens modernes de communication, c’est dans des directions et sous des formes dont les valeurs de la culture traditionnelle fournissent déjà le principe.

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Formes de culture

• Culture dominante : Celle qui réussit à imposer ses normes, ses valeurs et ses idées aux pratiques culturelles d’une société autant sur le plan des activités de la vie quotidienne que sur celui de la création artistique. La caractéristique de la culture dominante est d’être classique. C’est la culture des classes dominantes.

• une subculture de la culture populaire. Une culture localisée, un sous catégorie….

•  

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Formes de culture• Culture populaire: C’est celle qui est

comprise par la majorité de personnes à l’intérieur d’une société, d’un groupe social et qui représente leurs formes d’expressions. Elle constitue une occasion pour ces groupes d’incorporer et d’affirmer leurs expériences. Elle a donc une tendance libératrice.

• La culture populaire est donc importante parce qu’elle constitue une forme de contestation et d’appropriation de la culture dominante.

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Formes de culture• Elle est constituée en même temps par sa dépendance et sa

réaction à la culture dominante d’hier et de demain.

• La culture populaire se construise dans une situation de domination ainsi devient selon certains sociologues une résistance des classes populaires à la domination culturelle. Mais peut-être il serait plus exact de considérer la culture populaire comme un ensemble de « manières de faire avec » cette domination, plutôt que comme un mode de résistance systématique à la domination.

• C’est une culture d’acceptation et culture de dénégation qui s’est formée du bricolage. Le bricolage réintroduit un espace d’autonomie dans un univers de contrainte. Roger Bastide (anthropologue) donne l’exemple des cultures afro-américaines comme un bricolage entrain de se faire.

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Formes de culture• Culture de masse : La culture de masse repose sur des

moyens techniques qui permettent la diffusion massive de produits culturels. Ça peut être considérer comme une forme de culture populaire communiqué par voie de médias. Le milieu urbain industrialisé a crée des conditions favorables à la culture de masse en rompant les liens traditionnels de dépendance qui existaient dans une communauté, pour les remplacer par un nouveau système d’uniformisation et de dépendance fondée sur la production massive de marchandises.

• Sous culture : (issu du terme anglais subculture) est employé pour définir l'ensemble des valeurs, des pratiques et des normes particulières à un groupe social à l'intérieur d'une culture plus globale tout en s'y différenciant par des éléments secondaires.

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Dick Hebdige• Dick Hedbige est sociologue et chercheur en communication. Il est surtout

connu pour ses études sur les sous-cultures (subcultures), leurs résistances et leurs récupération par la société mainstream. Il fit sa maîtrise au Centre for Contemporary Cultural Studies (CCCS), de Birmingham, dit également École de Birmingham.

• Sous-cultures: le Sens du Style (1979)

• Dans Subculture: The Meaning of Style, paru pour la première fois en 1979, et traduit en français par Sous-culture: le Sens du Style, il constitue le premier travail sur les sous-cultures juvéniles sous l'angle des Cultural Studies. Bien qu'une grande part de cette recherche porte sur la relation entre sous-cultures et classes sociales, Hedbige emprunte une nouvelle voie en les interprétant en termes de dialogue interculturel entre jeunesse indigène britannique et jeunesse immigrée. Il soutient que le punk émergea, dans les années 70, comme principal style pour les Blancs au même moment que la jeunesse noire affirme son identité, en réponse aux discriminations de la société britannique. En décrivant d'abord l'homologie, la correspondance entre les différents aspects de ces sous-cultures (vêtements, coiffures, musiques, drogues), Hebdige avance que ce punk londonien de 1976-1977 emprunte à toutes les sous-cultures précédentes (...)

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Style comme communication intentionelle

• “Je parle à travers mes vetements” (Eco,1973)

• Aucun sous-culture n’échappe au cycle qui mène de l’opposition à la banalisation, de la résistance à la récupération. (role du marché et des médias dans ce cycle).

• Les configurations, leur ostensiblement fabriqué. Les sous-cultures exhibent leurs propres codes.

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style

• La principale caractéristique de la culture dominante est la tendance à adopter la masque de la nature, à transposer la réalité du monde en une image du monde qui prétend obéir aux “lois évidentes d’un ordre naturel”.

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style

• Les sous-cultures transgressent les lois de la seconde nature de l’homme”. En recontextualisant les marchandises, en détournant leurs usages conventionnels.

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Style-communication

• C’est avant tout de communiquer une différence et d’exprimer une identité collective. Les sous-cultures spectaculaires sont des formes de communication intentionnelle.

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Le style comme bricolage “j’appelle monstre toute originale

inépuisable beauté”.

Sous-cultures sont aussi des cultures de consommation ostentatoire meme quand certains types de consommations sont aussi refusé de façon ostentatoire (skinheads, punks).

C’est à travers des rituels de consommation, que les sous-cultures relevent leur identité secrète.

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Mouvement punk• Le punk est un mouvement culturel contestataire apparu au

milieu des années 1970. Le mouvement punk exprime une révolte contre les valeurs établies, qui privilégie l'expression brute et spontanée. Le punk est porteur d'une volonté de « tabula rasa » mais aussi d'un renouveau culturel, l'émergence d'une nouvelle énergie, synonyme d'une liberté de création maximum (labels indépendants, Do it yourself, fanzines, mode, graphisme).

• Ce mot vient de punk, mot anglais signifiant sans valeur, il est accepté avec ironie par les punks puisqu'ils rejettent les « valeurs établies ». Dans les années 1950, a punk, représentait la petite amie masculine qui attendait le prisonnier à sa sortie. Le « mouvement punk » est associé au nihilisme, au mouvement Dada, au mouvement anarchiste et au mouvement alternatif (squat, labels indépendants, antimilitarisme, mouvement autonome).

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bricolage • Nous pouvons servir de bricolage lemode de construction des sous-cultures.

• L’objet et le sens constitue un signe dans chaque cultures. Les signes sont organisés sous formes de discours spécifiques. Par bricoleur un nouveau discours qui émerge, un nouveau message qui est transmis.

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Teddy boys• Le mouvement des Teddy Boys est une

sous-culture du rock'n'roll britannique des années 1950 incarnée par de jeunes hommes (les Teddy Boys) portant des vêtements d'inspiration édouardienne (Edouard VII, 1901-1910) et souvent considérés comme violents et durs.

• Le groupe tira son nom du gros titre d'un journal de 1953 qui utilisait le diminutif Teddy pour Edward, auquel fut adjoint le terme boy (garçon en anglais).

• La ville de Londres fut l'épicentre du mouvement des Teddy Boys. La mode se répandit très vite à travers le Royaume-Uni et fut dès ses débuts associée avec le rock'n'roll américain de l'époque. Les Teddy Boy constituaient le premier groupe de jeunes à faire réellement émerger l'idée d'une culture de consommation destinée et réservée aux jeunes.

• Beaucoup de Teddy Boys se réunissaient en groupes. Certains gangs s'affrontant farouchement les uns contre les autres, les Teddy Boys obtinrent une mauvaise réputation, avec la presse qui gonfla les événements. Cela contribua à la diabolisation de la sous-culture.].

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modsLe mod est une sous-culture née à Londres à la fin des

années 1950, et qui connut son apogée au Royaume-Uni au milieu de la décennie suivante.

• Au Royaume-Uni, à la fin des années 1950, apparaissent les premiers « mods » (abréviation de « modernists » pour qualifier à l'origine les amateurs d'un style de jazz éponyme, par opposition aux « trads »). Les mods, qui sont de jeunes urbains prolétaires, se caractérisent dès leur genèse par un mode de vie festif et hédoniste. Ils développent une certaine obsession notamment pour leur apparence physique et vestimentaire, ainsi que la musique et la danse.

les conflits divers, conjointement à une volonté d'atteindre l'excellence, se règlent le plus fréquemment sur la piste de danse ou tout simplement en « exhibant » leurs dernières acquisitions vestimentaires. L’objectif recherché, souvent inavoué, est d’être identifié et reconnu par ses pairs comme un « Face », meneur charismatique reconnu pour son excellence qui, de par ses propositions vestimentaires, musicales, etc. lance des modes et influe donc directement sur les aspects visibles de la scène.

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mods• Les mods sont le plus souvent vêtus de chemises (Ben Sherman au col boutonné, ou sur

mesure), de polos (Fred Perry notamment), de costumes sur mesure (Bespoke) de deux pièces, avec des vestes à trois boutons, des revers fins, et une double fente postérieure, des pantalons (pantalons droits, « cigarette ») de préférence taillés sur mesure, hipsters (taille basse) ou flat fronted, cavalier cut ou straight bottom ou encore Levi's 501 (qui pouvaient être endossés - la première fois - par leur propriétaire dans son bain afin qu'ils soient portés près du corps).

• Enfin, leur chaussures sont le plus souvent italiennes de créateurs, avec des modèles tels que les Desert Boots (Clarks), Bowling shoes, Hush Puppies, Brogues, Loafers, Doc Martens... ; Parkas US M 51 Fishtail (ou M 65) de l'armée Américaine , à queue de pie, portés lors des déplacements à scooter (et exclusivement pour les plus hype d'entre eux), protégeant ainsi leur costume des intempéries.

• On peut remarquer que le style est un signe distinctif qui se compose de vêtements précis issus de plusieurs cultures : américaine avec le jazz et la soul, française avec les films de la Nouvelle Vague, italienne pour les créateurs et la fameuse dolce vita mais aussi anglaise avec une attirance toute particulière pour l'esthétique de l'Angleterre victorienne (les cols à jabot des Kinks notamment). Les vêtements sont la parfaite illustration de l'éclectisme mods qui vise à créer une symbiose de goûts divers qui se retrouvent dans la musique (ska, soul, freakbeat, northern soul, british beat), et une très nette influence européenne s'agissant des vêtements et du mode de vie. Le look est primordial et fort en signification puisqu'il illustre magistralement cette culture.

• .

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modsPlus qu'une activité purement récréative, la danse est un des piliers fondateurs de ce

mouvement. Les mods la pratiquent fréquemment, ils sont souvent d'excellents danseurs et inventent régulièrement de nouveaux pas ou reprennent et adaptent des chorégraphies des chanteurs ou danseurs de Soul noirs Américains. La danse reste d'expression libre chez les mods, elle est parfois le fruit de rivalités et de concurrence acharnées. Elle est souvent pratiquée en solo aussi bien pour les garçons que pour les filles.

• Si on parle de danse, il est alors important de souligner l'importance des clubs, salles de concerts et ballrooms où se réunissaient, et se réunissent toujours, les mods à Londres comme partout ailleurs. Les clubs les plus connus à Londres sont évidemment le Scene, le Flamingo (deux clubs qui furent l'essence de la culture mods d'avant 65) ou le Marquee (connu pour ses concerts notamment des Small Faces mais aussi de groupes hors de ce mouvement tels que les Rolling Stones). D'autres clubs et surtout ceux situés au nord de l'Angleterre sont à distinguer, tel le Twisted Wheel Club à Manchester (par ailleurs, ces clubs sont aussi connus pour avoir donné naissance à un style musical à la fin des sixties : la Northern Soul). En France, il est impossible d'affirmer que des clubs ou discothèques aient organisé des soirées exclusivement mod dans les 60's.

• Outre une passion dévorante pour le style vestimentaire si particulier et recherché (inspiré, entre autres, par la mode Européenne contemporaine - France, Italie,...), les mods trouvent leur quintessence dans leurs goûts musicaux prononcés mais très éclectiques. Collectionneurs avides de vinyles de Blues, de Soul et de R'n'B, qu'ils distillent dans des clubs ou des ballrooms, ils ne négligent pas pour autant la musique live.

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mods• Plus qu'une activité purement récréative, la danse est un des piliers fondateurs de ce mouvement. Les mods la

pratiquent fréquemment, ils sont souvent d'excellents danseurs et inventent régulièrement de nouveaux pas ou reprennent et adaptent des chorégraphies des chanteurs ou danseurs de Soul noirs Américains. La danse reste d'expression libre chez les mods, elle est parfois le fruit de rivalités et de concurrence acharnées. Elle est souvent pratiquée en solo aussi bien pour les garçons que pour les filles.

• Si on parle de danse, il est alors important de souligner l'importance des clubs, salles de concerts et ballrooms où se réunissaient, et se réunissent toujours, les mods à Londres comme partout ailleurs. Les clubs les plus connus à Londres sont évidemment le Scene, le Flamingo (deux clubs qui furent l'essence de la culture mods d'avant 65) ou le Marquee (connu pour ses concerts notamment des Small Faces mais aussi de groupes hors de ce mouvement tels que les Rolling Stones). D'autres clubs et surtout ceux situés au nord de l'Angleterre sont à distinguer, tel le Twisted Wheel Club à Manchester (par ailleurs, ces clubs sont aussi connus pour avoir donné naissance à un style musical à la fin des sixties : la Northern Soul). En France, il est impossible d'affirmer que des clubs ou discothèques aient organisé des soirées exclusivement mod dans les 60's.

• Outre une passion dévorante pour le style vestimentaire si particulier et recherché (inspiré, entre autres, par la mode Européenne contemporaine - France, Italie,...), les mods trouvent leur quintessence dans leurs goûts musicaux prononcés mais très éclectiques. Collectionneurs avides de vinyles de Blues, de Soul et de R'n'B, qu'ils distillent dans des clubs ou des ballrooms, ils ne négligent pas pour autant la musique live.

• Leurs groupes cultes sont The Who, The Small Faces, The Kinks, The Creation,The Jam, The Action, The Artwoods, Hipster Image, Georgie Fame and the Blue Flames, The Birds, The Eyes, Fleur de Lys, etc. Ils aiment aussi la Southern Soul, la Tamla Motown, Stax, le Jazz, le R'n'B, le British Beat et la musique jamaïquaine (Jamaican Jazz, Ska, Reggae, Rocksteady). De nombreux mods attachaient une importance prépondérante à la musique noire et écoutaient, à l'aube de ce mouvement, relativement peu d'artistes blancs. De même, certains groupes mods ou apparentés reprenaient quasiment exclusivement le répertoire d'artistes afro-américains.

• Il s'agit du premier mouvement de jeunesse multiculturel, avec notamment des mods noirs, originaires pour la plupart de la Jamaïque

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bricolage

• Qui dit collage dit irrationnel

• Subvertir, reorganiser

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Style en révolte et style révoltante• “rien ne nous est sacré… le

notre est complétement nihiliste. Nous crachions sur tout y compris sur nous memes.

• Les objets empruntés aux contextes… deschaines de WC ornaient des torses vetues des sacs poubelles en plastique. Des motifs vulgaires aux motifs de mauvais gout.

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Antidanse, antimusique?• La danse était transformé

par les punks en patomime abstraite de marionnettes robotisées. Ex: le pogo qui est une caricature de danse.

• Musique basique et directe quifait tout son atrait. “nous voulons etre des amateurs”. “notre truc, c’est le chaos, pas la musique”.

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Antidanse, antimusique?

• Les noms des groupes et des chansons reflètent la tendance au blasphème… (sex pistols, unwanted, rejects… si tu veux baiser avec moi, va te faire foutre… ) et le public qui arrachent les sièges… le langage prolétarien des publications.