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Culture Pour les articles homonymes, voir Culture (homonymie) . Cet article ou cette section doit être recyclé . Une réorganisation et une clarification du contenu sont nécessaires. Discutez des points à améliorer en page de discussion . Cet article ou cette section adopte un point de vue régional ou culturel particulier et doit être internationalisé . Merci de l'améliorer ou d'en discuter sur sa page de discussion ! Cet article ne cite pas suffisamment ses sources (décembre 2007). Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références » . (Modifier l'article ) En philosophie , le mot culture désigne ce qui est différent de la nature , c'est-à-dire ce qui est de l'ordre de l'acquis et non de l'inné. La culture a longtemps été considérée comme un trait caractéristique de l'humanité , qui la distinguait des animaux. Mais des travaux récents en éthologie et en primatologie ont montré l'existence de cultures animales . En sociologie , la culture est définie comme "ce qui est commun à un groupe d'individus" et comme "ce qui le soude". Ainsi, pour une institution internationale comme l'UNESCO : « Dans son sens le plus large, la culture peut aujourd'hui être considérée comme l'ensemble des traits distinctifs, spirituels et matériels , intellectuels et affectifs , qui caractérisent une société ou un groupe social . Elle englobe, outre les arts et les lettres , les modes de vie , les droits fondamentaux de l'être humain , les systèmes de valeurs , les traditions et les croyances . » 1 Ce "réservoir commun" évolue dans le temps par et dans les formes des échanges. Il se constitue en manières distinctes d'être, de penser, d'agir et de communiquer. Par abus de langage , on utilise souvent le mot "culture" pour désigner presque exclusivement l'offre de pratiques et de services culturels dans les sociétés modernes, et en particulier dans le domaine des arts et des lettres. Pétroglyphes de la réserve de Gobustan , Azerbaïdjan datant de 10 000 ans av. J.-C. indiquant une culture florissante. Ce site classé 1

Culture Annie Ndombol

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En philosophie, le mot culture dsigne ce qui est diffrent de la nature, c'est--dire ce qui est de l'ordre de l'acquis et non de l'inn. La culture a longtemps t considre comme un trait caractristique de l'humanit, qui la distinguait des animaux. Mais des travaux rcents en thologie et en primatologie ont montr l'existence de cultures animales.En sociologie, la culture est dfinie comme "ce qui est commun un groupe d'individus" et comme "ce qui le soude". Ainsi, pour une institution internationale comme l'UNESCO: Dans son sens le plus large, la culture peut aujourd'hui tre considre comme l'ensemble des traits distinctifs, spirituels et matriels, intellectuels et affectifs, qui caractrisent une socit ou un groupe social. Elle englobe, outre les arts et les lettres, les modes de vie, les droits fondamentaux de l'tre humain, les systmes de valeurs, les traditions et les croyances.1 Ce "rservoir commun" volue dans le temps par et dans les formes des changes. Il se constitue en manires distinctes d'tre, de penser, d'agir et de communiquer.Par abus de langage, on utilise souvent le mot "culture" pour dsigner presque exclusivement l'offre de pratiques et de services culturels dans les socits modernes, et en particulier dans le domaine des arts et des lettres.

Ptroglyphes de la rserve de Gobustan, Azerbadjan datant de 10000ans av. J.-C. indiquant une culture florissante. Ce site class au patrimoine mondial de l'UNESCO est considr comme tant de valeur universelle exceptionnelle. DfinitionsLa culture est, selon le sociologue qubcois Guy Rocher, "un ensemble li de manires de penser, de sentir et d'agir plus ou moins formalises qui, tant apprises et partages par une pluralit de personnes, servent, d'une manire la fois objective et symbolique, constituer ces personnes en une collectivit particulire et distincte." (Guy Rocher, 1969, 88). Ensemble des productions matrielles ou immatrielles acquises en socit.tymologieLtymologie du mot culture, du mot latin colere (habiter, cultiver, ou honorer) suggre que la culture se rfre, en gnral, lactivit humaine. Ce mot prend des significations notablement diffrentes, voire contradictoires, selon ses utilisations2.Le terme (latin cultura) dfinit laction de cultiver la terre au sens premier puis celle de cultiver l'esprit, l'me au sens figur (Dictionnaire Gaffiot).Cicron fut le premier appliquer le mot cultura l'tre humain: Un champ si fertile soit-il ne peut tre productif sans culture, et c'est la mme chose pour l'humain sans enseignement. (Tusculanes, II, 13).Dans lHistoire, lemploi du mot sest progressivement largi aux tres humains. Le terme culte, d'tymologie voisine (latin cultus), est employ pour dsigner lhommage rendu une divinit mais rfre galement l'action de cultiver, de soigner, de pratiquer un art.Voir les mots avec le suffixe -culture sur Wiktionnaire.Pluralit de dfinitionsDiffrentes dfinitions du mot culture refltent les thories diverses pour comprendre ou valuer lactivit humaine. En 1952, Alfred Kroeber et Clyde Kluckhohn ont rdig une liste de plus de 150 dfinitions diffrentes du mot culture dans leur livre Culture: a critical review of concepts and definitions3.La dfinition que peuvent en faire les gouvernements lorsquils fixent sa mission au Ministre de la Culture diffre de celle que lon en donne dans les sciences humaines ou de celle qui correspond la culture gnrale de chacun dentre nous.Il existe de puissants enjeux politiques et conomiques pour dfinir et encadrer la culture. Lorsque les entrepreneurs tentent de faire valider la notion de "culture d'entreprise" ou les ingnieurs celle de "culture technique", ils contribuent tendre l'amplitude des significations mais au prix d'en diluer certaines caractristiques spcifiques, comme l'opposition plus traditionnelle entre des styles plus spontans, artistiques, religieux, fonds, comme le disait Hegel, sur le "sentiment" et des types d'actions davantage fonds sur le calcul, la cognition, la rgle. Bien que frquemment les deux mondes s'entrecroisent, doit-on pour autant les confondre, contribuant alors privilgier une conception totalisante de la culture?Le mot culture est parfois employ dans un sens restreint pour dsigner l'industrie des "biens culturels", c'est--dire les entreprises et activits de production, de distribution et de gestion de droits d'exploitation de spectacles et de contenus audio-visuels reproductibles. Ce secteur, sous l'effet du dveloppement des technologies de l'information et de la communication, est en pleine transformation et son avenir fait l'objet de controverses politiques tendues.Selon Geert Hofstede: la culture est une programmation mentale collective propre un groupe dindividus.De manire plus spcifique, en thologie, la culture animale dsigne tout comportement, habitude, savoir, systme de sens (en anthropologie) appris par un individu biologique, transmis socialement et non par hritage gntique de lespce laquelle appartient cet individu. La culture se dfinit en ce sens comme un ensemble de connaissances transmis par des systmes de croyance, par le raisonnement ou lexprimentation, qui la dveloppent au sein du comportement humain en relation avec la nature et le monde environnant. Elle comprend ainsi tout ce qui est considr comme acquisition de lespce, indpendamment de son hritage instinctif, considr comme naturel et inn. Ce mot reoit alors des dfinitions diffrentes selon le contexte auquel on se rfre.Mais la culture n'est pas rductible son acception scientifique, car, comme l'indique la dfinition de l'UNESCO, elle concerne les valeurs travers lesquelles nous choisissons aussi notre rapport la science. En ce sens, elle relve davantage de la communaut politique des tres humains que de "l'espce" comme objet de science.Culture individuelle et culture collectiveEn langue franaise, le mot culture dsigne tout dabord lensemble des connaissances gnrales dun individu. Cest la seule dfinition quen donne en 1862 le Dictionnaire national de Bescherelle. Les connaissances scientifiques y sont prsentes comme lment de premier plan. Cest ce que nous appelons aujourdhui la "culture gnrale".Aprs le milieu du XXesicle, le terme prend une seconde signification. Par exemple, le Petit Larousse de 1980 donne, en plus de la conception individuelle, une conception collective: ensemble des structures sociales, religieuses, etc., des manifestations intellectuelles, artistiques, etc., qui caractrisent une socit. Le terme peut alors revtir lun ou lautre sens, mais la proximit des domaines dutilisation de chacun en fait une source dambigut.Il se trouve quen langue allemande, la dfinition de la culture individuelle ou culture gnrale correspond au mot Bildung4, et quil existe un autre mot, Kultur5, qui correspond un patrimoine social, artistique, thique appartenant un ensemble dindividus disposant dune identit. Ainsi, ce terme homophone, qui correspond plutt en franais lune des acceptions de civilisation, et par les changes dides entre la France et lAllemagne, sest petit petit amalgam avec le sens initial du mot culture en franais. Cette seconde dfinition est en train de supplanter lancienne, correspondant la culture individuelle. Nanmoins, les dictionnaires actuels citent les deux dfinitions, en plaant le plus souvent la culture individuelle en premier.Il y a donc actuellement en franais deux acceptions diffrentes pour le mot culture: la culture individuelle de chacun, construction personnelle de ses connaissances donnant la culture gnrale; la culture d'un peuple, l'identit culturelle de ce peuple, la culture collective laquelle on appartient.Ces deux acceptions diffrent en premier lieu par leur composante dynamique: la culture individuelle comporte une dimension dlaboration, de construction (le terme Bildung est gnralement traduit en ducation), et donc par dfinition volutive et individuelle; la culture collective correspond une unit fixatrice didentits, un repre de valeurs reli une histoire, un art parfaitement insr dans la collectivit; la culture collective nvolue que trs lentement, sa valeur est au contraire la stabilit fige dans le pass, le rappel lHistoire.Cest dans cette dichotomie que ces deux significations peuvent sopposer:La culture collective comporte une composante de rigidit pouvant sopposer au dveloppement des cultures individuelles, ou pouvant conduire des contrecultures, concept qui est inimaginable avec le sens individuel, la connaissance ne pouvant tre que positive.La science, toujours en volution, nest de ce fait pas raccroche au concept de culture individuelle, dans les acceptions populaires, alors quelle en est une des composantes principales dans la teneur initiale du terme.Mais cest par lart et lhistoire que les deux concepts se rejoignent. La culture individuelle inclut la connaissance des arts et des cultures, celle des diffrentes cultures humaines, mais bien videmment celle affilie la culture (collective) laquelle lindividu s'apparente.Cest l le point damalgame entre les deux acceptions: la culture (individuelle) est comprise comme connaissance de la culture (collective) dont on dpend. Fusionnant ainsi deux acceptions diffrentes, le terme culture tend actuellement, en France, vers un compromis dans son acception courante, o il dsignerait essentiellement des connaissances lies aux arts et lHistoire, plus ou moins lies une identit ethnique.Les deux sens doivent cependant tre analyss distinctement: la culture collective et la culture individuelle se recoupent en ralit, non seulement par leur homonymie, mais aussi par la filiation de l'espce et de lindividu une entit culturelle.Langage courantLutilisation populaire du mot culture dans beaucoup de socits occidentales, permet de raliser un classement de son caractre en fonction de croyance, de la consommation de biens ou de lexercice dactivits considres comme litistes: la cuisine, lart, et la musique par exemple.En ethno-archologieEn ethno-archologie et en anthropologie sociale et culturelle , par sa culture on entend distinguer chaque groupe humain occupant un certain espace gographique pendant une priode donne6. On s'appuie, pour ce faire, sur la rpartition homogne dans cet espace gographique d'un certain nombre de types d'objets (formes de poteries, outils de silex, art mobilier, architecture, pratiques funraires,...) et ainsi dfinir la culture matrielle de chaque culture entendue de ce point de vue ethno-archologique. Le Chassen tire son nom du site de Chassey-le-Camp en Sane-et-Loire, la culture de Yangshao tire le sien d'un site prs du village de Yangshao, au Nord du Henan, etc... ce sont autant de cultures sur une aire gographique bien plus tendue que ces sites mais en constante redfinition en fonction de l'tat des recherches.Types de composantsUne reprsentation de la culture consiste la regarder comme forme de quatre lments qui sont transmis de gnration en gnration en apprenant 7: les valeurs; les normes; les institutions; les artefacts.Julian Huxley donne une division lgrement diffrente, en mentifacts, socifacts et artifacts, pour des sous-systmes idologiques, sociologiques, et technologiques respectivement. La socialisation, du point de Huxley, dpend du sous-systme de croyance. Le sous-systme sociologique oriente linteraction entre les gens. Les objets matriels et leur utilisation forment le sous-systme technologique8.En gnral, les archologues se focalisent sur la culture matrielle, alors que lanthropologie culturelle se focalise sur la culture symbolique, encore qu'in fine les deux groupes sintressent aux relations entre ces deux dimensions. De plus, les anthropologues conoivent le mot "culture" pour se rfrer non seulement la consommation de biens, mais au processus gnral qui produit de tels biens et leur donne une signification, et aux relations et pratiques sociales dans lesquelles de tels objets et processus sont imbriqus.Les valeursLes systmes de valeurs comprennent des ides et des matriaux qui semblent importants dans la vie. Elles guident les croyances qui composent la culture en partie.Il est possible de reconnatre des systmes de valeur associs de prfrence des civilisations. Ainsi, dans ce qu'on appelle encore l'Occident, il semble que la conversation culturelle se proccupe beaucoup de la question de la rgle, de la mesure, de la loi physique ou sociale, alors qu'en Extrme-Orient, l'affaire la plus importante concerne l'identit dans le monde. Les valeurs des socits villageoises (comme en Afrique ou en Amrique latine) portent davantage sur l'quilibre entre l'homme et la nature, garanti par l'intercession des hommes-mdecine. Les valeurs des socits nomades sont plutt attaches rsoudre les problmes des antagonismes invitables entre groupes sur le territoire commun. l'intrieur de la sphre occidentale, le point de vue anglo-saxon insiste encore davantage sur la loi (culture de la common law, et de la rule of law). Ceci correspond une religiosit inspire des protestantismes proccups de l'usage rationnel du temps personnel (comme le montrait Max Weber), ce qui permet l'autodiscipline, libre un certain libralisme et fait l'conomie d'un contrle par l'autorit collective.En France, le plus lac des pays occidentaux - tradition que lon pourrait faire remonter au gallicanisme de Philippe le Bel, la Pragmatique Sanction de Bourges, ou aux positions de Bossuet - on a plutt affaire une reprise administrative nationale de l'ancienne autorit catholique, o se trouve prserv un principe d'arbitrage divin et royal, dsormais dpos dans l'tat laque. La Rvolution franaise introduit un statut civil quivalent pour tous les citoyens, indpendamment des croyances ou appartenances religieuses, mais ne renie pas longtemps -avec Napolon - le principe du pouvoir transcendant et paternaliste. Celui-ci subsiste aujourd'hui dans la trame culturelle de ce pays qui demeure de ce point de vue de tradition catholique. Nanmoins, comme partout ailleurs en Europe, on y rencontre le dbat avec les deux religions et cultures du "Livre" (la Bible), qui forment les deux autres variantes de la culture occidentale au sens large: la tradition judaque, qui insiste sur l'alliance entre Dieu et son peuple, au travers d'une loi interprtable; et la tradition musulmane, qui veut rtablir le principe de la libert absolue de Dieu. On constate ici combien le monde des valeurs ne se dveloppe pas au hasard, mais bien comme systme logique de diffrences assumes. On observe aussi que ce caractre de conversation entre les valeurs demeure le plus souvent inconscient, cach par l'intransigeance de leurs partisans respectifs.Les normesLes normes sont constitues par les attentes sur la faon dont les personnes doivent se comporter dans diverses situations. Chaque culture a des mthodes, appeles sanctions, pour imposer ses normes. Les sanctions varient avec limportance de la norme; les normes quune socit impose formellement ont le statut de lois.On notera quen France, la langue franaise a le statut de langue officielle, et qu ce titre, elle est la langue de ladministration et du droit civil.Aux tats-Unis, il existe une tradition normative trs importante en matire industrielle et financire. Les normes comptables en Europe sont actuellement assez largement inspires des normes amricaines.Les institutionsLes institutions sont les structures de la socit dans et par lesquelles les valeurs et les normes sont transmises.On a vu que, dans le cas de la France, la dfense de la langue fut prise trs tt en charge par le souverain, Franois Ier pour le statut de langue officielle du franais par l'Ordonnance de Villers-Cotterts (1539)9, Richelieu pour lAcadmie franaise. De l est ne, en France et dans la plus grande partie de lEurope, une tradition qui lie la culture avec les institutions publiques.Aux tats-Unis, il nexiste pas une emprise aussi importante de la puissance publique sur la culture proprement dite. Ainsi, de nombreuses grandes entreprises ont des collections duvres d'art telles quelles ouvrent des muses privs. Des hommes d'affaires et milliardaires n'hsitent pas raliser du mcnat et par leur philanthropie alimentent de grandes fondations (qui portent d'ailleurs souvent leur nom) et qui ont dvelopp des actions dans le secteur de la culture, des arts et de l'enseignement artistique (des grands muses comme le Metropolitan ou Guggenheim New-York, les Fondations comme Ford, Carnegie, etc.)). Les industries culturelles, mettant en uvre les bases d'un vritable management culturel, se sont ds le dpart dveloppes sur un modle d'entreprises prives avec au fil des dcennies un mouvement de forte concentration financire faisant des grands groupes amricains du secteur les principaux protagonistes d'un oligopole mondial des industries de l'entertainment et des mdias (Time Warner, Disney, Fox). Ainsi, depuis les annes 1950, lindustrie amricaine du cinma, concentre Hollywood, domine non seulement conomiquement mais aussi symboliquement, la distribution des films grand succs et la conscration des grandes vedettes.En France, la majorit des institutions culturelles sont des organisations en gestion publique ou des organisations de type associatif mais avec une forte dpendance des collectivits publiques: acadmies, muses, bibliothques, mdiathques, conservatoires, salles de concert et de thtre, orchestres, opras, Maisons des jeunes et de la culture. La France a t l'une des premires dmocraties modernes se doter dun ministre de la Culture en 195910. Elle fut suivie par de nombreux autres pays en Europe mais selon des formules adaptes leur contextes respectifs. Les "petits pays" (petits par leur taille) comme les Pays-Bas, la Finlande, lAutriche ou le Portugal, ont dans leurs organisations gouvernementales respectives un ministre plus large (ducation par exemple) auquel est rattach un secrtariat dtat charg de la Culture. Les pays structure fdrale ont des quivalents dans leurs rgions (en ralit des tats fdrs) qui exercent la comptence culturelle. Ainsi, en Allemagne, dans chaque Land on trouve dans le gouvernement une direction de la Culture et des Arts, le plus souvent rattache lEnseignement, la Recherche et la Formation professionnelle (ce qui sexplique notamment par limportance des institutions denseignement artistique). LEspagne sest quant elle dote dun ministre de la Culture en 1978, ds que la page du franquisme fut tourne. Le Royaume Uni constitue un exemple des plus intressants dans la prise en compte de laction tatique en faveur de la culture. Car il sagissait dabord pour le gouvernement dintervenir et de soutenir les institutions artistiques et en particulier celles du spectacle vivant (thtre, danse, musique) telles que la Royal Shakespeare Company, le Royal Opera House Covent Garden, les grands orchestres londoniens, etc.On trouve donc un schma assez voisin dans les pays europens. Dans le cas de la musique classique par exemple, onobserve que toutes les institutions musicales (hormis quelques notables exceptions) bnficient du soutien de collectivits publiques (tat, rgions, villes). Le Royaume-Uni toutefois se distingue du reste de l'Europe car les institutions musicales y sont plus autonomes, assez rarement des tablissements publics. En revanche dans le domaine des muses, une forte proportion des institutions sont publiques. De ce point de vue, le Royaume-Uni se distingue des tats-Unis, les traditions culturelles des deux pays tant assez distinctes.Que ce soit en France ou en Europe, certains lieux privs peuvent tre considres comme des institutions: des chteaux privs comme Chenonceau, des abbayes comme Fontfroide Narbonne, l'comuse d'Alsace ou encore de grandes manifestations d'animation existant depuis longtemps comme le Puy du Fou) issus duune initiative locale, mme si le rayonnement est national. Depuis une trentaine dannes les collectivits locales (communes, dpartements et rgions) se sont dotes de leur propre politique culturelle et jouent un rle essentiel dans lanimation et la rgulation de la vie culturelle locale. Ces politiques, souvent menes en partenariat avec les services de ltat, participent de plusieurs logiques: faciliter laccs la culture du plus grand nombre, soutenir la cration et les artistes, contribuer au dveloppement conomique et renforcer limage des collectivits locales.Depuis le Trait de Maastricht certains aspects de la culture font maintenant partie des responsabilits de lUnion europenne, dans le cadre des principes de subsidiarit. En particulier, lUnion europenne doit veiller lapplication de la politique linguistique europenne, qui pose certaines difficults de mise en uvre.On a ainsi deux modles assez distincts: le modle amricain, caractris par une alliance forte entre public et priv (o le priv joue un rle prpondrant en matire purement culturelle), et le modle europen, essentiellement public.Les artefactsLes artefacts choses ou aspects de la culture matrielle dcrivent des valeurs et des normes dune culture.

Les grandes manifestations de la culture collectiveCulture et art

La Grande Mosque de Kairouan est l'une des uvres architecturales majeures de la civilisation arabo-musulmane ayant servi de modle de nombreuses mosques de l'Occident musulman. L'difice est le principal monument de Kairouan classe au patrimoine mondial de l'UNESCO en 1988, Tunisie.La culture est aussi indissociable du patrimoine artistique, au sens o elle est un rattachement des valeurs traditionnelles. Cet aspect de la culture est beaucoup plus marqu en Europe et en Asie, quen Amrique et surtout aux tats-Unis, pour des raisons historiques videntes.Nanmoins, les tats-Unis admirent le patrimoine culturel europen, car il sagit de leurs racines culturelles: on le constate dans les acquisitions des uvres d'art, dans leur prsence dans les lieux artistiques (Paris, Bruges, Venise, gypte), dans les mcnats amricains pour la restauration de quelques lments symboliques du patrimoine europen (chteau de Versailles), dans les changes musicaux (chefs d'orchestre), etc. Le respect des Amricains pour lhistoire monarchique de la France parat surprenant au premier abord, mais il rvle cet attachement un patrimoine historique quils nont pas, et une reconnaissance au rle jou par la France dans lHistoire et dans la dfense des liberts aux tats-Unis.Lorsquon parle de patrimoine, on pense le plus souvent au patrimoine bti et larchitecture, mais cest aussi la sculpture, la peinture, le vitrail, la musique, la littrature, le folklore, la langue. Depuis plusieurs annes, l'UNESCO a dvelopp un programme en direction du patrimoine immatriel (convention de 2003 pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatriel avec 3 actions cls: 1) la liste du patrimoine immatriel ncessitant une sauvegarde urgente; 2) la Liste reprsentative du patrimoine culturel immatriel de lhumanit (Gants et dragons processionnels de France et de Belgique ou en Italie, le Canto a tenore qui est un chant pastoral sarde); 3) le Registre de bonnes pratiques de sauvegarde.En Asie et en Afrique du Nord, on trouve un patrimoine extraordinairement riche, dans les civilisations chinoise, indienne, arabe et berbre par exemple. Le patrimoine de lAfrique noire est aussi redcouvert (arts premiers).Culture et langageVoir aussi: Catgorie langue et cultureLa langue est probablement, dans les socits humaines, ce qui permet le mieux de vhiculer une culture, tant orale qucrite. Cest ainsi que la culture franaise sest dveloppe dans lEurope des Lumires, en fait essentiellement parce quelle tait parle dans plusieurs cours princires. Cette prminence du franais tait due au rayonnement culturel de la France au XVIIIesicle, et ladmiration que des souverains trangers (en Prusse, en Russie) portaient, tort ou raison, aux souverains franais.Cette prminence avait en ralit t prpare par ldit de Villers-Cotterts, sign par Franois Ier en 1539, qui tablissait le franais comme langue officielle, cest--dire comme langue de ladministration et du droit (crit). Puis, au XVIIesicle, de grands crivains donnrent au franais classique ses lettres de noblesse. La France est probablement[rf.souhaite] lun des seuls pays au monde o la langue parle (et officielle) est soutenue par un systme dacadmies, qui en contrlent le bon usage. LAcadmie franaise fut fonde dans ce sens par Richelieu en 1635.Aujourdhui, la langue anglaise est devenue une langue vhiculaire, porteuse dun grand nombre dinformations dans des domaines comme le militaire, la finance, la science, et aussi et surtout linformatique, la plupart des langages informatiques tant historiquement forms sur des mots de la langue anglaise. Les normes, en particulier comptables (linformatique tant issue lorigine de la comptabilit gnrale), tendent imposer un certain modle culturel.En France, aprs la Seconde Guerre mondiale, on tendit ragir contre cette forme dimprialisme linguistique en tablissant des liens culturels avec les pays de langue franaise dans le monde: la francophonie. La protection de la langue franaise est aujourd'hui intgre dans le droit franais: article 2 de la Constitution de 1958, loi Toubon, etc.On voit galement stablir des liens culturels autour de lespagnol, entre lEspagne et lAmrique du Sud par exemple.Larabe est galement un bon exemple des liens culturels tablis autour de cette langue parle le plus souvent dans le monde musulman, et qui vhicula une brillante civilisation entre le VIIIe et le XVesicle.Le multilinguisme est, au moins officiellement, reconnu dans la politique linguistique de l'Union europenne, comme portant une valeur de diversit culturelle11.Le langage tant lun des modes de communication les plus importants (mais pas le seul), on voit apparatre des modles linguistiques de communication fonds sur les fonctions du langage. Dans le schma de Jakobson, par exemple, on voit ces concepts culturels lis au message lui-mme, contenus notamment dans le code de communication.Culture et techniqueSciences et techniques sont en interaction permanente, puisque les techniques sont les applications des sciences dans la socit. Parler des manifestations techniques de la culture revient donc aborder ses relations avec les sciences.On constate, depuis plus de trois sicles, une incomprhension entre les sciences (plus prcisment les sciences "exactes") et la culture, voire des conflits.Jacques Ellul a notamment dvelopp la thse selon laquelle la technique s'auto-accrot, imposant ses valeurs d'efficacit et de progrs technique, niant l'homme, ses besoins, et notamment sa culture.Claude Allgre note, dans Un peu de science pour tout le monde:Dans un monde que la rationalit faonne, lirrationalit tend prendre le pouvoir, comme le montre lessor sans prcdent des astrologues, cartomanciens, et sectes de tout poil. La raison principale de cette drive est quau nom dune spcialisation ncessaire et toujours exigeante, les scientifiques se sont isols et ont laiss la science sabstraire de la culture gnrale. Or, il ny a pas davenir pour un savoir humain, quel quil soit, en dehors de la culture, et il ne saurait tre de culture dans le monde daujourdhui qui tienne la science distance.Le philosophe Hans Jonas montre en effet, dans le Principe responsabilit (1979), que lhomme tend adopter, vis--vis de la science et surtout de ses applications technologiques, un comportement promthen. Il prne le principe de prcaution et se trouve lorigine des principes philosophiques du dveloppement durable.Lastrophysicien Jean Audouze, ancien directeur de lInstitut dastrophysique de Paris, dresse le mme constat, et appelle de ses vux une rconciliation entre la science et la culture.Importance et place de la culture collectiveLa diversit culturelle dans les communauts humainesOn distingue travers le monde, les cultures crites et les cultures orales.La langue, crite ou orale, joue ainsi un rle essentiel dans llaboration dune forme de connaissance sociale, qui est la pense du sens commun, socialement labore et partage par les membres dun mme ensemble social ou culturel. On appelle quelquefois cette connaissance commune une reprsentation sociale.Dans le domaine de larchologie et de lanthropologie, la culture se dfinit comme tant lensemble des connaissances et des comportements qui caractrisent une socit humaine, ou plus gnralement un groupe humain lintrieur dune socit.Seulement quelques cultures sont parvenues ltat de civilisation dans lHistoire de lhumanit.Mme sil existe une culture dominante dans une socit, gnralement forme autour de la culture de llite, il se forme toujours des groupes sociaux dont les intrts, les pratiques, sont particuliers par rapport la culture dominante. On trouve ainsi diverses formes de cultures, comme la culture populaire, la culture de masse, la culture de jeunesse, ou ce que lon appelle la subculture (ou culture intime).Dans la dfinition que donne l'UNESCO du patrimoine culturel immatriel, la diversit culturelle apparat comme un lment dterminant:Ce patrimoine culturel immatriel, transmis de gnration en gnration, est recr en permanence par les communauts et groupes en fonction de leur milieu, de leur interaction avec la nature et de leur histoire, et leur procure un sentiment d'identit et de continuit, contribuant ainsi promouvoir le respect de la diversit culturelle et la crativit humaine12.La culture enfantine se distingue de celle des adultes, car les systmes de reprsentation dun enfant et dun adulte sont ncessairement diffrents.Faire dialoguer des personnes de cultures diffrentes peut ncessiter une mdiation interculturelle. Des personnes se sont spcialises dans la mdiation culturelle.La culture par rapport la natureBeaucoup de personnes aujourdhui identifient souvent la culture ou la civilisation un tat volu de lhumanit, qui sopposerait, selon eux, ltat sauvage, la nature tant un tat sauvage selon eux. Beaucoup de projets raliss du XVIIIesicle au dbut du XXesicle, qui eurent lieu dans le cadre de la rvolution industrielle, s'orientrent dans le sens prcdent.Tel ntait pourtant pas le cas de beaucoup de philosophes des Lumires, comme John Locke qui fonda la philosophie politique sur la loi de la nature (law of nature), Robert Boyle, auteur douvrages sur la mthode exprimentale (voir philosophie de la nature), Jean-Jacques Rousseau (rveries dun promeneur solitaire), Samuel von Pufendorf (qui inspira la constitution des tats-Unis), ou de nombreux courants de peinture au XIXesicle (cole de Barbizon, impressionnisme).Dans les dernires dcennies, de nombreux philosophes se sont inquits des rapports avec la nature (Ren Dubos, Hans Jonas).Selon la philosophie moderne, et en particulier dans le sillage de Claude Lvi-Strauss, on considre que la culture est naturelle l'homme, en tant que tous les hommes en ont une et qu'un quelconque "tat de nature" (tat pr-culturel) ne serait que pure fiction. Pour ce thme, voir l'article Jean-Jacques Rousseau.Des dcouvertes rcentes tendent dmontrer que la nature, le biologique, influence la culture. Par leurs recherches, Robert Stoller et ses collaborateurs ont montr que, dans des cas d'erreur sur la dtermination du sexe la naissance rsultant d'une anomalie biologique non apparente, des forces de la nature agissent sur les attitudes et comportements d'un enfant travers ses jeux, son habillement, ses choix de pertenaires de jeu, etc., autrement dit, que l'inn peut influencer l'acquis.13Voir aussi: tat de nature, Philosophie de la nature, dveloppement durableMme si la culture physique tait lorigine cantonne aux gymnases, le dveloppement des activits sportives modernes tend se rapprocher de la nature: alpinisme, ski (notamment le ski de fond), cyclisme, kayak, canyoningLe facteur culturel dans la mondialisationSans doute la mondialisation fait intervenir des enjeux culturels considrables. Aprs la fin de la guerre froide, on assiste ainsi parfois ce que lon appelle un choc des civilisations.Depuis la chute du mur de Berlin (1989), on tend ainsi voir apparatre un modle prdominant, le modle anglo-saxon rput "libral", mais o, en fait, on trouve un engagement trs fort de la puissance publique amricaine dans lindustrie de larmement et lindustrie informatique. Lemprise amricaine est particulirement forte sur les aspects culturels, et joue sur les interactions multiples (entreprises, partenariats avec des ONG) partir des composants fondamentaux de la culture (valeurs, normes, institutions, artefacts). L'influence socioculturelle s'exerce par l'intermdiaire du social learning, et de ses composantes que sont l'enseignement, la langue, et le cinma14.Ce modle anglo-saxon, appuy sur langlais comme langue vhiculaire, tend imposer certains modes de fonctionnement dans les institutions mondiales, notamment commerciales, qui, selon certains observateurs, peuvent traduire une forme dimprialisme culturel et linguistique.Le dveloppement de la culture de masse depuis les annes 1930, dans le sillage de lamricanisation, a favoris des modes de consommation et de production qui ne sont plus forcment aujourdhui compatibles avec les contraintes socitales contemporaines.Face cette forme de domination, certains pays ragissent en prnant la diversit culturelle, et sorganisent en consquence.En France, lexpression exception culturelle tend prendre un sens pjoratif, dans la mesure o les solutions adoptes pour dfendre la diversit culturelle passent par des formes daction concentres autour de ltat (aides publiques et subventions aux diffrentes formes de mdias), qui ne vont pas ncessairement dans le sens de la qualit de la cration culturelle.La culture par rapport au patrimoineArticle dtaill: Patrimoine (culture).Spontanment, l'expression patrimoine culturel fait penser un patrimoine matriel (sites, monuments historiques, uvres d'art). L'UNESCO a tabli en 1972 une liste du patrimoine mondial, compose de plusieurs centaines de sites dans le monde.Cette conception du patrimoine a volu depuis une quinzaine d'annes. On lui a d'abord adjoint une liste Mmoire du monde (1992), qui recense les collections documentaires d'intrt universel (dclaration des droits de l'homme et du citoyen, instauration du systme mtrique, mmoire du canal de Suez).En 1997, la notion de patrimoine oral et immatriel de l'humanit a t dfinie par l'UNESCO.On s'oriente donc progressivement vers une conception du patrimoine qui inclut la fois un patrimoine matriel, mais aussi un patrimoine culturel immatriel (PCI).Ce changement de conception du patrimoine n'est pas sans avoir de consquence sur les reprsentations sociales et la psychologie sociale des communauts, puisque les traditions vivantes (carnaval de Binche par exemple) et documentaires sont reconnues au mme titre que les monuments et uvres d'art du pass.Lorsque des effets similaires se produisent sur un ensemble dindividus appartenant une mme communaut, on parlera plutt de biais culturel.Les relations entre culture et entreprises privesArticle dtaill: Culture d'entreprise.Lobjectif des entreprises nest pas le plus souvent de produire de la culture. Nanmoins, et mme dans les secteurs autres que la culture, dune part, on trouve de plus en plus de liens avec les activits culturelles, et dautre part la notion de culture d'entreprise se dveloppe, avec lapparition de chartes dfinissant les valeurs partages des personnes travaillant dans une mme entreprise.Historiquement, ce fut la cration des comits d'entreprise qui permit dabord aux employs de bnficier dactivits culturelles proches de leur lieu de travail (prt de livres, de disques).Plus rcemment, les activits de mcnat se sont multiplies, afin de renforcer limage des entreprises: par exemple le sport (voile, tennis, football, cyclisme), pour donner une image desprit d'quipe.Le mcnat tend souvrir aujourdhui des activits plus artistiques. On peut voir par exemple des entreprises prives participer lorganisation dexpositions. Ainsi une entreprise du secteur ptrolier peut trouver des intrts participer des expositions en relation avec la culture arabo-musulmane par exemple.Dans le cadre de stratgies de dveloppement durable et de responsabilit socitale, on trouve aujourdhui une multiplication des messages des entreprises autour de chartes dentreprise, et de mcnats culturels ou sociaux. Ces diffrents aspects ont pour objectif de renforcer limage de lentreprise.Ce type dactivit est trs naturel aux tats-Unis, o les relations entre entreprises et ONG stablissent facilement. Ce mode de fonctionnement dcentralis et priv nest pas encore totalement pass dans les murs dans beaucoup de pays europens, particulirement en France, o la puissance publique, on la vu, joue traditionnellement un rle important. Les ONG culturelles peuvent pourtant favoriser lducation dans les pays en dveloppement (en Afrique par exemple), et renforcer les liens.Nanmoins, si lentreprise considre le mcnat comme de la communication pure dans ses rapports dactivit annuels (voir responsabilit socitale), cela peut cacher dans certains cas des insuffisances dans les stratgies.La culture d'entreprise, impulse par les dcideurs, et explique aux employs et aux parties prenantes de lentreprise, devrait ainsi participer, dune manire gnrale, la construction dune culture stratgique dentreprise.volution, diffusion et slection culturellesPrincipes gnraux de lvolution culturelleLes cultures concernant la seule espce humaine, et que l'on peut reprer dans le vivant au lien troit qu'elles entretiennent avec le langage symbolique et avec les formes spcifiques d'organisation, les techniques et technologies qui en dcoulent, se modifient sans cesse depuis leur mergence, il y a plusieurs centaines de milliers d'annes. Elles se situent dans le prolongement des cultures des primates qui furent nos anctres, et qui ressemblaient plausiblement en partie celles qui sont encore celles de "nos cousins" les grands singes. Toutefois, entre l'utilisation de la voix (dans l'aria des gibbons) ou le recours l'instrumentation simple, voire l'existence de relations sociales trs complexes (chez les chimpanzs), et le fonctionnement dcoulant d'une interposition d'une grille de signifiants commune entre les individus d'une mme socit et le monde, il existe une rupture. Celle-ci est difficilement niable, quels que soient les efforts -mritoires et fort utiles - pour abolir la notion de "propre de l'homme", qui reste expliquer, notamment pour ce qu'il a entran une divergence assez extraordinaire entre le destin de notre espce et ceux des autres, les plus proches.Il se manifeste deux lignes d'analyse antagoniques sur ce problme: l'une met en avant lgitimement l'appartenance de l'humanit la nature, et se dfie des prjugs religieux (prfrant situer l'origine de l'homme dans une dcision divine), ou de la rticence largement partage accepter que nous sommes aussi une espce animale. La seconde, fondant les sciences humaines et sociales, tente de rsister un "naturalisme" rducteur en dfendant leur domaine propre, irrductible d'autres niveaux de ralit: le domaine d'une anthropologie qui trouve prcisment son territoire dans l'tude de ce que l'homme ne partage pas avec les autres animaux. Il faut sans doute dpasser les formes dogmatiques de cet antagonisme invitable pour dfinir plus finement le rapport entre "continuit naturelle" entre cultures des primates et cultures humaines, et l'apparition d'une divergence spcifique. Pour ce faire, on peut recourir jusqu' un certain point l'analogie entre la "longue volution" (du vivant) et la "trs courte" (de la culture humaine): des biologistes (comme Jean Claude Ameisen) ont tudi l'histoire des bactries, afin de comprendre l'incroyable complexit des mcanismes assurant vie et mort des cellules dans les organismes multicellulaires. Ils concluent la ncessit de reconstituer des "poques disparues", pour interprter la situation prsente, et comprendre des phnomnes comme le cancer. D'autres biologistes se sont intresss davantage l'histoire des espces elles-mmes: dans tous les cas, l'analogie avec les histoires humaines se rvle heuristique, quitte payer le prix de l'anthropomorphisme en dotant les gnes ou les cellules de traits humains intentionnels comme des "intrts", ou des "stratgies". En revanche, les spcialistes des sciences humaines utilisent peu le recours aux savoirs biologiques. Ils ont sans doute tort en partie, mais leurs arguments n'ont rien voir avec une variante du "Crationnisme": ils tentent seulement de mettre au point des outils d'analyse qui ne soient pas d'abord imports d'autres disciplines, alors que dans leur propre domaine (notamment pour la priode de moins de 30000 ans pour laquelle ils disposent de traces incontestables de la culture symbolique: rites funraires, reprsentations, systmes de signes), la diversit et la confluence, bref le mouvement des cultures, semble obir en priorit des lois spciales.Analogies avec l'volution biologiqueTout comme il y a une volution biologique, certains thologues, ainsi que plusieurs gnticiens, estiment quil y a une volution culturelle, et que cette volution se fait par mutation, puis est transmise par des "gnes" de la culture, appels mmes, qui subissent une pression sociale et environnementale, aboutissant leur disparition ou au contraire leur expansion (propagation).La spcificit durable des cultures humaines est quelles fonctionnent comme des "conversations politiques" entre positions diffrentes, des processus de propositions-objections, rorganisant constamment les collectifs sociaux. La disparition dune culture nest donc pas ncessairement la "mort" dun organisme, mais le passage une autre configuration conversationnelle; labandon de certaines mtaphores collectives pour dautres. L'analogie avec l'volution des formes vivantes demeure intressante et fructueuse car, comme les cultures langagires humaines, les espces biologiques sont les produits d'une histoire: elles ne "meurent" pas comme les organismes, mais se transforment. Comme la montr l'anthropologue britannique Mary Douglas, aucune culture humaine nest "homogne": elle rsulte toujours dune diffrenciation interne entre partisans (ou adeptes) de valeurs plus individualistes, de valeurs plus collectives, de solutions organisationnelles hirarchiques et enfin de formes de rsistance passive ou active toutes les valeurs en vigueur. Mme dans les socits dites tort "primitives" et supposes "sans histoire", il nexiste pas de stabilit culturelle, de consensus sans rsistance, dunicit sans variations individuelles ou collectives. De la mme faon, il n'existe pas d'espces "homognes" constitues d'individus tous identiques, toute espce se caractrise en effet par un rpertoire de gnes communs mais aussi une diversit gntique entre les individus qui la composent. Dans une espce donne, l'apparition et la diffusion de nouveaux allles rsultera d'une comptition au sein du pool gntique, elle aussi marque par une "rsistance" au changement quantifiable en termes de drive et d'antidrive gntique.L'analogie entr volution biologique et volution culturelle doit toutefois tre mesure: il ne s'agit pas des mmes espaces de temps, l'volution du vivant courant sur des centaines de millions d'annes, alors que les cultures humaines se distinguent des cultures des autres primates par le fait qu'elles se dveloppent probablement seulement depuis quelques centaines de milliers d'annes, certains linguistes datant mme l'mergence du langage symbolique moins de 60000 ans.Une autre diffrence substantielle, entre volution des vivants et volution des cultures humaines, est leur tendance s'organiser sur certains plans en une "culture mondiale" unitaire: or si la vie ne se reproduit et n'volue que par la mise en comptition d'une multitude d'espces et d'organismes, elle ne connat pas l'organisation unique. L'ide mme d'une unique espce ou d'un unique organisme serait absurde. On peut d'ailleurs s'interroger sur le sens que peut prendre la tendance une socit "plantaire".Covolution gne-cultureD'autres liens plus directs ont t proposs entre l'volution des cultures humaines et l'volution biologique de l'espce humaine sous le concept de covolution gne-culture. Selon cette thorie dveloppe par les sociobiologistes Charles J. Lumsden et Edward O. Wilson au dbut des annes 1980, les traditions culturelles peuvent tre dcomposes en culturgnes c'est--dire en petites "units" de culture. La transmission culturelle est donc fortement influence par la nature de l'esprit humain qui est le produit d'une volution biologique. Mais rciproquement, un comportement culturel peut aussi favoriser volution gntique via la stabilisation de certains gnes qui donnent un avantage adaptatif dans le groupe o ce comportement culturel est observ.Histoire et devenir des cultures humainesDepuis que les primates humains ont adopt le langage symbolique pour reprsenter leurs relations, celui-ci les a entrans dans un mouvement rapide qui les distingue des cultures des autres primates (telles que les dcrit par exemple lthologue Frans de Waal, lorsquil parle de politique du Chimpanz): les mots fixs par les systmes de signifiants ne sont en effet jamais assez prcis et englobants pour empcher la controverse. Ainsi lhistoire des cultures ( commencer par celle des mythes tudis par Claude Lvi-Strauss) est-elle celle dune sorte de "course-poursuite" entre diffrentes faons de "prendre la vie".Il est possible que la culture mondiale en formation rduise la richesse des possibilits des milliers de cultures encore existantes, mais elle pourra difficilement absorber dans un modle unique les diffrentes "passions fondamentales" dont elle est le lieu dexpression, non seulement dans lart ou la religion, mais aussi dans lactivit pratique et dans le dbat politique.Culture et transmission, la ToileConscients de limportance des mdias (journaux, radio, tlphone, tlvision), dans la diffusion de la culture, les gouvernements ont souvent eu la tentation de contrler la diffusion des informations par la prise de contrle des mdias. Cela prit parfois des formes de propagande, soit via lart, ou la nationalisation des moyens de diffusion par ltat. lpoque du web, lapproche moderne pour apprhender la diffusion de la culture par les mdias, mais aussi par la langue, est sans doute celle de la mdiologie. Ce qui caractrise aujourdhui la diffusion par les mdias, spcifiquement internet, cest que lindividu nest plus seulement destinataire de linformation (radio, tlvision) ou metteur dans une relation un un (tlphone). Il peut aussi mettre un grand nombre dindividus, par le biais de forums, messageries, blogsCette forme de communication fait penser lapparition de limprimerie au XVesicle. On sait comment cette forme de diffusion bouleversa la socit europenne, pour finalement assurer un fort dveloppement lors de la Renaissance, travers les grandes dcouvertes. notre poque, nous vivons un passage de la culture de lcrit une culture de linformation code numriquement sur support lectronique: disque, CD-ROM, diffusion par internet Cette transformation radicale nest pas sans poser des problmes de proprit intellectuelle pour les artistes. Par exemple, lindustrie du disque peut tre gravement menace par la multiplication des actes de piratage.Un autre aspect significatif de cette mutation est le fait que les bibliothques sont maintenant amenes souvrir aux mdias numriques. On appelle de plus en plus les bibliothques des mdiathques, puisque le support du mdia nest plus seulement le papier, mais un support numrique. Il sagit alors de bibliothques numriques. La slection sur critres des ouvrages sur des crans informatiques permet de trouver plus facilement louvrage dans les rayonnages, et linformation recherche.Lorsque la mdiathque renferme des jeux, il sagit alors dune ludothque.Le nombre de sites web dans chaque pays, et notamment le nombre de sites web par habitant, est un indicateur de la diffusion contemporaine de la culture, autour de la langue.Rgis Debray pense que la transmission de la culture comporte une forte composante de croyance et de sacr. Selon lui, aprs deux premires rvolutions, celle du codex (la Bible), et celle de l'imprimerie, l'humanit vit aujourd'hui une nouvelle rvolution qui s'appuie sur les technologies de l'information et notamment sur la Toile 15Culture et zones de contact entre civilisationsLHistoire montre que les zones de contact entre civilisations peuvent tre sources de conflits, ou extrmement fructueuses sur le plan des changes culturels.On peut citer par exemple les changes maritimes dans la Grce antique entre les cits et leurs colonies (le, Phoce), dans la Rome antique, Venise, les zones de contact en Espagne entre musulmans et chrtiens (Califat de Cordoue), la Syrie aprs les conflits des Croisades, la route de la soie, le royaume de Roger II de Sicile (qui apporta une connaissance cartographique prcieuse loccident partir du savoir arabo-musulman, Palerme; les contributions de Al Idrissi en sont emblmatiques.), les voyages de missionnaires et dexplorateurs, le commerce partir de Bruges (villes hansatiques et relations maritimes avec le sud de lEurope), le protectorat franais au MarocCest par ce type dchanges que de nombreux traits scientifiques et philosophiques sont parvenus en occident, depuis la Grce antique, lAsie, la Msopotamie, lInde, ainsi que des techniques trs utiles: boussole, sextant, informations cartographiques, papier, imprimerie, chiffres arabesCulture gnrale dun individuLa culture dun individu, aussi appele culture gnrale, correspond lensemble des connaissances quil a sur le monde.Elle est en partie construite par lducation et lenseignement, mais comprend de surcrot une part de construction active de la part de lindividu. Elle comprend aussi une dimension de structuration de lesprit, vis--vis de lensemble des connaissances: La culture est ce qui reste lorsque lon a tout oubli (attribu en gnral douard Herriot). Cette structuration donne au sujet cultiv la capacit de rattacher facilement un quelconque domaine dtude ses connaissances. Cest la culture gnrale.Ainsi, la culture gnrale peut inclure des connaissances aussi diverses que lHistoire, la musique, lart, la littrature, les sciences, lastronomie, la gographie, la philosophie, le cinma, le sportOn voit cependant que cette conception de la culture, qui peut paratre litiste, correspond en fait la dfinition de la culture individuelle. Les cultures de diffrents groupes sociaux (culture populaire par exemple) peuvent comporter des formes de connaissances plus varies ou plus particulires.Par rapport ces formes de culture, la culture gnrale est le fond de culture minimal que devrait possder un individu pour pouvoir sintgrer dans la socit.Notes et rfrences1. dfinition de l'UNESCO de la culture, Dclaration de Mexico sur les politiques culturelles. Confrence mondiale sur les politiques culturelles, Mexico City, 26 juillet - 6 aot 1982.+.2. (fr) E. Bertrand Feumetio et Anicet Bongo Ondimba, Un Certain chemin de vie, d. ditions Publibook, 2009, p.25-26[archive][archive]3. (en) Cary Nelson et Dilip Parameshwar Gaonkar, Disciplinarity and dissent in cultural studies, d. Routledge, 1996, p.45[archive][archive]4. Le terme allemand Weltanschauung ou vision du monde est aussi utilis en psychologie allemande, avec Erich Fromm, par exemple. Il correspond la construction de lintrieur ou instruction du Bildung.5. (voir aussi Kultur (Begriffsklrung)(de))6. La notion de culture in: La rvolution nolithique en France, sous la direction de Jean-Paul Demoule, 2007, page 227. Source: Wikipedia anglophone et Hoult, T. F, ed. 1969. Dictionary of Modern Sociology, p.938. Source: Wikipedia anglophone et Forsberg, A. Definitions of Culture[archive][archive]9. (fr) Lucien Bly, Histoire de France, d. ditions Jean-paul Gisserot, 1997, p.42[archive][archive]10. (fr) Jean Maze, La frnsie culturelle, d. L'AGE D'HOMME, 1999, p.38[archive][archive]11. Voir le site de l'observatoire europen du plurilinguisme[archive][archive] et la dclaration de Montral.12. Pour plus de dtails, voir Dfinition du patrimoine culturel immatriel selon l'UNESCO13. La ncessaire comprhension entre les sexes, Paul-Edmond Lalancette, p.144, Qubec, 2008.14. ric Denc et Claude Revel, lautre guerre des tats-Unis, conomie: les secrets d'une machine de conqute, 2005], pages 159 17215. Rgis Debray, Transmettre, Odile Jacob, 1997, traduit en anglais en 2000 sous le titre de Transmitting culture.Voir aussiSur les autres projets Wikimedia: Culture, sur Wikimedia Commons culture, sur le Wiktionnaire Culture, sur Wikibooks Culture, sur WikiquoteBibliographie Mario d'Angelo, Isabelle Goubie, Diversit culturelle et dialogue des civilisations, l'volution des concepts de 1990 2001, coll. Innovations & Dveloppement, Ide Europe, Paris, 2002 Jrme Clment, La Culture explique ma fille, Paris, Plon, 2000 (ISBN2020395886) Jacques Demorgon, Complexit des cultures et de l'interculturel. Contre les penses uniques, Economica, 2010. Jacques Demorgon, L'histoire interculturelle des socits. Pour une information monde, Economica, 2002. Jacques Demorgon, Critique de l'interculturel. L'horizon de la sociologie. Economica, 2005. Jacques Demorgon, Les sports dans le devenir des socits, L'Harmattan, 2005. 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Chaque numro est un ouvrage collectif et thmatique traitant d'une question sous la direction dun scientifique spcialiste choisi par le comit de rdaction.Organisations, administrations, agencesOrganisations intergouvernementales charges notamment de la culture:(OIF)Administrations ou agences charges de la culture: Ministre de la Culture et Direction rgionale des Affaires culturelles Pro Helvetia pour la Suisse Department for Culture, Media and Sport (Angleterre / Royaume Uni) National Endowment for the Arts (gouvernement fdral)Technique Catgorie:Culture informatique Culture stratgiqueAutres Artisanat - Commerce - Politique - Artificiel - ReligionFaune et flore thologie et psychologie compare: Culture animale chez les grands singes, les dauphins Agriculture - Culture vivrire - culture cellulaire Le suffixe "-culture" sur WiktionnaireLiens externes Droit de la culture, Management et Mtiers de lart Culture libre[masquer][masquer] v d mCulture

Types de cultureCulture lgitime Culture de masse Culture populaire Contre-culture Sous-culture Capital culturel Tradition Culture orale Civilisation Culture (thologie)

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