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Janvier Avril 2014 Cycle Cinéma Documentaire allée des arts - AUCH www.cine32.com ANIMATIONS Mercr 29 janvier A CIEL OUVERT En présence de la réalisatrice Mariana Otero Vend 31 janvier SE BATTRE Suivi d’un débat avec Le Secours Populaire Mardi 4 février SADHU Suivie d’un Tchaï offert par l’école de yoga GAYATRI Lundi 17 février TOUT VA BIEN En présence des réalisateurs. Avec CIRCA Mar 18 février LA DETTE Suivi d’un débat avec Julien Milanesi Jeu 20 mars FIFI hurle de joie A l’occasion du Nouvel an iranien Avril LA COUR DE BABEL Suivie d’une rencontre (en cours) Jeu 17 avril GEORGES BRASSENS Suivie d’une scène ouverte. Venez chanter Brassens !

Cycle Cinéma Documentaire - cine32.com · allée des arts - AUCH ... peut-elle, au sein de la petite minorité qui a choisi d’y consacrer sa vie, susciter un engouement si absolu,

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Janvier Avril 2014

Cycle Cinéma Documentaire

allée des arts - AUCHwww.cine32.com

ANIMATIONSMercr 29 janvier A CIEL OUVERT En présence de la réalisatrice Mariana Otero

Vend 31 janvier SE BATTRE Suivi d’un débat avec Le Secours Populaire

Mardi 4 février SADHU Suivie d’un Tchaï offert par l’école de yoga GAYATRI

Lundi 17 février TOUT VA BIEN En présence des réalisateurs. Avec CIRCA

Mar 18 février LA DETTE Suivi d’un débat avec Julien Milanesi

Jeu 20 mars FIFI hurle de joie A l’occasion du Nouvel an iranien

Avril LA COUR DE BABEL Suivie d’une rencontre (en cours) Jeu 17 avril GEORGES BRASSENS Suivie d’une scène ouverte. Venez chanter Brassens !

COMMENT J’AI DETESTE LES MATHSD’ Olivier Peyon. France/2013/1h43

Comment j’ai détesté les maths est un film surprenant, généreux, qui vous transporte dans un univers merveilleux aux charmes insoupçonnés : le monde des mathématiques. Le documentariste Olivier Peyon relève un bien beau défi en s’attaquant ainsi, dans un film haletant, parfois très drôle et tellement riche de questions passionnantes, à la discipline reine des sciences modernes. Partant des lieux communs – la phobie des maths, la terreur qui fait retour à chaque nouvelle interro, les notes au-dessous de 7 qui deviennent une habitude, quand ce n’est pas une fierté… –, le réalisateur, dont on imagine sans mal qu’il a longtemps été lui-même traumatisé par la chose, a fait ce film pour penser contre lui-même. Comment cette discipline qui a fait cauchemarder des générations d’élèves, qui continue, dans la société, d’avoir une connotation si exigeante, peut-elle, au sein de la petite minorité qui a choisi d’y consacrer sa vie, susciter un engouement si absolu, si passionnel ?

Semaine du 22 janvier

A CIEL OUVERTDe Mariana Otero. France/2013/1h50

Après le très beau Histoire d’un secret et le très fort Entre nos mains, Mariana Ote-ro s’intéresse ici au territoire de ce que l’on nomme «la folie». Au cours de longs repérages, elle a découvert à la frontière franco-belge, un Institut Médico-Péda-gogique pour enfants quasi unique en son genre en Europe, le Courtil, qui prend en charge des enfants psychiquement et socialement en difficulté. Jour après jour, les adultes essaient de comprendre l’énigme que représente chacun d’eux et inventent, au cas par cas, sans jamais rien leur imposer, des solutions qui les aideront à vivre apaisés. Au fil de leurs histoires, A ciel ouvert nous ouvre à leur vision singulière du monde. C’est avec beaucoup de pudeur et de délicatesse que nous entrons dans un monde que nous ne connaissons pas mais qui aux côtés de soignants patients et en perpétuelle recherche s’ouvre à notre compréhension.

Rencontre avec Mariana OteroMercredi 29 janvier à 20h30

SE BATTRE Présenté au festival Indépendance(s) et Création.De Jean Pierre Duret et Andrea Santana. France/2013/1h35

« Jean-Pierre Duret et Andrea Santana ont réalisé un film particulièrement émouvant qui est consacré aux nombreux français qui connaissent aujourd’hui des fins de mois difficiles. La caméra suit des personnes modestes, pauvres, très pauvres, dignes, très dignes. Parfois, on les voit seulement évoluer dans leur quotidien, parfois ils expriment ce qu’ils ressentent. Et les mots, les phrases qu’ils prononcent ne peuvent laisser insensibles. La projection terminée, on éprouve de la colère. Contre un système qui jette sur le pavé tant de gens qui se taisent, et aussi contre ceux qui déversent à longueur de journée, leur mépris à l’encontre de ces misères et de ces parias qui, pourtant, se battent pour survivre. Car ils se battent au quotidien, à leur manière, pas de façon tonitruante, pas un combat public, mais une bataille de tous les instants, cachée, isolée. » Yves Faucoup MEDIAPART

Avant Première Vendredi 31 janvier à 19hSuivi d’un débat avec Julien Lauprêtre, Président du Secours Populaire France

SÂDHUDe Gael Metroz. Suisse/2013/1h33.

Suraj Baba est un sage hindou qui s’est retiré depuis 8 ans à 3200 m d’altitude dans une grotte à la source du Gange. Il chante (en anglais) en s’accompagnant à la guitare, entretient un feu de bois, fait son pain, prie et fait ses ablutions. Mais la vie n’a rien d’idyllique car, il passe par des moments d’ennui, de solitude, de doute, de frustration.Il décide de prendre la route. A travers l’Inde, le Népal, le Tibet, ce film est une quête intérieure pleine d’interrogations et de doutes dans des paysages superbes. Quelque part entre un carnet de voyage et un manuel de spiritualité, à l’usage des Occidentaux en quête de sens.

Ciné-YogaMardi 4 février à 20h30Séance suivie d’un temps convivial autour d’un Tchaï offert par l’école de yoga GAYATRI.

AU BORD DU MONDEDe Claus Drexel. France/2013/1h38.

Paris, la nuit. C’est ici que vivent Jeni, Wenceslas, Christine, Pascal et les autres. Sans-abri, ils hantent trottoirs, ponts et couloirs du métro, au bord d’un monde où la société ne protège plus. Ils nous font face, ils nous parlent.C’est un film étonnant qui transcende par sa beauté plastique les abris de fortunes des clochards de Paris et qui redonne dignité et voix à ceux qui sont relégués à la périphérie du regard : ce simple recadrage fait toute la valeur du film, dont les protagonistes semblent des spectres dans la nuit parisienne.Le cinéaste joue du contraste entre une ville fastueuse, un Paris de carte postale, et des vies «miséreuses» remisées «au bord du monde».

Semaine du 5 février

LA DETTEDe Nicolas Ubelmann, Sophie Mitrani. France/2013/1h10.

En 2010, la crise de la dette est allumée en Grèce, dans l’un des berceaux de la démocratie. Elle se répand dans toute l’Europe jusqu’à ce jour, menaçant les fondements mêmes de l’Union Européenne. Mais d’où vient la dette ? Quelles logiques et quels intérêts se cachent derrière ce mot ? Qui de la puissance publique ou des banques aura le privilège d’émettre de la monnaie ? La monnaie ne pourrait-elle pas faire partie des biens communs ?Très didactique, le film tente de répondre à toute ces questions. Un éclairage important pour comprendre et construire une alternative au discours dominant.

Mardi 18 février 20h30 Suivi d’un débat avec Julien Milanesi. Maitre de conférences en économie à l’université Toulouse 3 Paul Sabatier, chercheur au Laboratoire d’Études et de Recherches Appliquées en Sciences Sociales (LERASS).

TOUT VA BIENDe Emilie Desjardins et Pablo Rosenblatt. France/2014/1h34.

Deux ans dans une école de clown (école Samovar de Bagnolet). Dix filles et quatre garçons prennent un tournant dans leur vie et se lancent dans une quête : «Chercher son clown». A contre-courant d’une société de la performance, une aventure pour apprendre à faire rire de la condition humaine. En suivant leur évolution, leurs prises de conscience, leurs doutes, leurs moments de grâce, on découvre peu à peu les contours de cet art populaire, vivant et plus que jamais nécessaire. Un film d’apprentissage et d’art dramatique, un film drôle et burlesque, un film qui nous apprend que la liberté, c’est un muscle !

Lundi 17 février 20h30 En présence des réalisateurs En partenariat avec CIRCA. A l’occasion de la venue à Auch d’Alain Gautré pour son spectacle Le gai savoir du clown MAR 18 FEV / 21h

A WORLD NOT OURSDe Mahdi Fleifel. Liban/2013/1h33.

Le Palestinien Mahdi Fleifel retrace l’histoire des siens – grand-père, grand-oncle, cousins et amis – chassés de leurs terres en 1948 à la création de l’Etat d’Israël et exilés dans le camp d’Ain-el-Helweh, au Sud-Liban, où lui-même a vécu une partie de son enfance et passé la plupart de ses vacances. Un territoire d’un kilomètre carré seulement que ses yeux de petit garçon ont longtemps appréhendé comme une sorte de Disneyland avant d’en mesurer toute l’horreur, une fois devenu adulte. Fleifel raconte le quotidien de ces 70 000 réfugiés à travers des saynètes aussi cocasses que poignantes qui résument formidablement le désespoir de tout un peuple. Nourri de films amateurs et d’archives, son premier long-métrage montre le désenchantement à l’œuvre avec un humour ravageur.

Semaine du 19 février

LE CINEMA FRANCAIS SE PORTE BIENDe Stéphane Arnoux, Jean-Baptiste Germain, Chiara Malta. France/2012/1h20.

Vingt ans après la signature du manifeste « Résister » où 180 cinéastes témoignaient de leur insoumission au seul critère du « ciné-chiffres », qu’en est-il du cinéma français indépendant aujourd’hui ?

Tout en suivant un distributeur et son réalisateur un jour de sortie d’un film en salles, ce documentaire donne la parole à des cinéastes, (Serge Le Péron, JEAN-HENRI ROGER, Lucas Belvaux, Gérard Mordillat, Mariana Otero, Luc Moullet, Pierre Carles ), inquiets de la part toujours plus étroite offerte au cinéma indépendant. Pourquoi ce cinéma est-il indispensable à la création ainsi qu’à l’industrie ? Pourquoi est-il aujourd’hui primordial de continuer à le défendre ?

Semaine du 26 février

FIFI HURLE DE JOIEDe Mitra Farahani. 1h36.

Mitra Farahani rêvait depuis longtemps de faire le portrait de Bahman Mohassess, peintre et sculpteur iranien majeur disparu à la fin des années 60, après avoir été en butte à la censure du régime du chah et de la République islamique. Elle l’a cherché trois ans et a fini par le trouver dans une chambre d’hotel à Rome. C’est là que Fifi hurle de joie devient un objet très particulier. Le peintre se montre d’abord rétif et pourtant, son corps dit le contraire, capte l’image, fascine par ses gestes gainsbourien, cette façon de fumer en aspirant l’interlocuteur du regard, cette voix caverneuse et un rire asthmatique, sardonique. Malgré ses injonctions, le vieux peintre s’amadoue, s’abandonne comme la réalisatrice qu’il rudoie avec une tendresse moqueuse. Il raconte son travail, son rapport à l’art, aux monstruosités d’un siècle. Le peintre a retiré ses œuvres du monde avant de s’en retirer lui-même. Et voilà qu’une réalisatrice le réinstalle en sujet et en quasi-coréalisateur.

Jeudi 20 mars à 18h30Soirée Nouvel an Iranien et AfghanSuivi de la projection de WAJMA, une fiancée afghane en présence de son réalisateur Barmak Akram.

L’HOMME AUX SERPENTSDe Eric Flandin. Colombie/2012/1h28

Portrait plein de poésie et d’humour de Franz Florez, conservateur des espèces, et amoureux des serpents. Alors qu’il a décidé de rouvrir le Serpentarium abandonné de Colombie, il arpente le pays à la recherche de serpents quasiment disparus au volant d’un camion brinquebalant. Héros de l’ombre, il traverse la Colombie jusqu’au coeur de la jungle, et du conflit armé pour sensibiliser guérilleros, militaires, paramilitaires, cultivateurs et trafiquants de coca à la préservation des forêts primaires. On y découvre un homme étonnant, doué d’une détermination hors norme dans un pays complexe mais non moins attachant.

Semaine du 26 marsDans le cadre de notre programmation CinéLatino en écho du festival toulousain de l’ARCALT.

Mardi 18 mars 19h Vernissage de l’exposion AUX COULEURS DES FANTÔMES d’Agnes DuroyaumePhotographe et vidéaste, traces de voyages au Mexique EXPOSIION du 18 mars au 22 avril

LA COUR DE BABELDeJulie Bertuccelli. France/2012/1h29

Ils viennent d’arriver en France. Ils sont Irlandais, Serbes, Brésiliens, Tunisiens, Chinois ou Sénégalais... Pendant un an, Julie Bertuccelli a filmé les échanges, les conflits et les joies de ce groupe de collégiens âgés de 11 à 15 ans, réunis dans une même “classe d’accueil” pour apprendre le français. Dans ce petit théâtre du monde s’expriment l’innocence, l’énergie et les contradictions de ces adolescents qui, animés par le même désir de changer de vie, remettent en cause beaucoup d’idées reçues sur la jeunesse et l’intégration et nous font espérer en l’avenir..

Film présenté au festival Indépendance(s) et Création.

CinéDébat prévu en avril. (date à confirmer)

LE REGARD DE GEORGES BRASSENSDe Sandrine Dumarais . France/2011/1h15.

C’est un film qui enchante la mémoire. Un film de retrouvailles. Brassens le poète, Brassens le magnifique. Pendant près de dix années, à partir de 1952, avec la petite caméra qu’il s’était achetée, il avait filmé ceux qu’il aimait : ses parents, ses amis, ses femmes, ses chats. Et voici que, par la grâce d’un documentaire, il semble ressusciter sous nos yeux. Juliete Greco et François Morel, commentent les images de celui qui a tant compté pour eux. Le film souligne de manière extraordinaire, les liens entre sa vie et son œuvre. Les archives personnelles, conservées par sa famille, témoignent d’un entre deux dans la vie de Brassens : entre un début de reconnaissance et un succès qui va vite le dépasser.Un beau voyage au coeur de la vie du poète anar et pudique.

Ciné-musique : Jeudi 17 avril. Séance Suivie d’une scène ouverte. Venez chanter Brassens !!!Renseignements / Inscription : 05 62 60 61 18, [email protected]

A nouveau cette année, de nom-breux documentaires viennent nous parler du monde, des hommes et du cinéma. Voici un programme éclec-tique, qui en rassemble certains, espérant ainsi attirer votre attention sur ces films singuliers.De nombreuses animations / ren-contres / débats viendront agrémen-ter ces séances, nous vous y atten-dons !!A bientôt dans nos salles pour de belles aventures humaines et ciné-matographique.

Jours et horaires des séances à vérifier sur les programmes bi-mensuels. Certains films viendront certainement agrémenter cette sélection.