D2. PROGRAMME, CONCOURS D¶ARCHITECTURE · PROGRAMME, CONCOURS D¶ARCHITECTURE Extension du bâtiment Unithèque à Dorigny, Une nouvelle bibliothèque pour l’Université de Lausanne

D2. PROGRAMME, CONCOURS D’ARCHITECTURE

Extension du bâtiment Unithèque à Dorigny,

Une nouvelle bibliothèque pour l’Université de Lausanne UNIL Quartier Centre / Ecublens

12 juin 2015

COPIL DES CONSTRUCTIONS UNIVERSITAIRES DIRECTION GÉNÉRALE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

SERVICE IMMEUBLES, PATRIMOINE ET LOGISTIQUE UNIVERSITÉ DE LAUSANNE

COPIL DES CONSTRUCTIONS UNIVERSITAIRES page 2/45 DIRECTION GÉNÉRALE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR SERVICE IMMEUBLES, PATRIMOINE ET LOGISTIQUE UNIVERSITÉ DE LAUSANNE

Extension du bâtiment Unithèque à Dorigny – Une nouvelle bibliothèque pour l’Université de Lausanne D2. Programme – 12 juin 2015

Service Immeubles, Patrimoine et Logistique - Département des finances et des relations extérieures Division Stratégie et Développement www.vd.ch – T 41 21 316 73 00 [email protected]

CONTENU :

2.1 Préambule 4

2.2 Objet du concours et objectifs du maître de l’ouvrage 5

2.2.1 Objet du concours 5

2.2.2 Objectifs du maitre d’ouvrage 5

2.3 Le contexte des Hautes Ecoles 6

2.4 Présentation des utilisateurs du bâtiment 7

2.4.1 La Bibliothèque Cantonale Universitaire (BCU) 7

2.4.2 Le restaurant universitaire et la brasserie 7

2.4.3 Le restaurant Dorigny 8

2.4.4 Les autres entités intégrées à l’Unithèque 8

2.5 Présentation du bâtiment existant 9

2.5.1 Histoire du bâtiment 9

2.5.2 Vision de l’extension par M. Guido Cocchi, architecte du bâtiment 10

2.5.3 Bibliothèque Cantonale Universitaire 11

2.5.4 Restaurant Universitaire et brasserie 11

2.5.5 Restaurant Dorigny 11

2.5.6 Autres entités de l’UNIL 12

2.5.7 Plans du bâtiment existant 12

2.5.8 Tableau d’affectation des surfaces existantes 15

2.6 Présentation du site 16

2.6.1 Situation générale 16

2.6.2 Nature et paysage 19

2.6.3 Surfaces arborisées 20

2.6.4 Mobilité 21

2.6.5 Données topographiques 21

2.6.6 Données géotechniques 21

2.6.6 Eaux souterraines 21

2.6.7 Dangers naturels 21

2.6.8 Archéologie 21

2.7 Périmètre du concours 22

2.8 Planification directrice 23

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2.9 Programme du projet 24

2.9.1 Maintien en activité du bâtiment 24

2.9.2 Limite d’intervention des concurrents 24

2.9.3 Programme sur le périmètre de réflexion 24

2.9.4 Bibliothèque Cantonale Universitaire 25

2.9.5 Synthèse des surfaces du programme du concours 29

2.9.6 Surfaces du programme du concours 29

2.9.7 Détail du programme 32

2.9.8 Rationalité constructive 37

2.9.9 Modularité du projet 37

2.10 Prescriptions techniques 38

2.10.1 Objectifs 38

2.10.2 Exigences 38

2.10.3 Suivi de projet 39

2.10.4 Energie 39

2.10.5 Ecologie du bâtiment 39

2.10.6 Climat 39

2.10.7 Lumière 40

2.10.8 Bruit 40

2.11 Enveloppe financière 41

2.12 Planning intentionnel du projet 42

2.13 Approbation 43

2.14 Signature 45

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2.1 __ Préambule

Si l’architecture peut contribuer à affirmer l’identité d’une institution et d’un territoire de manière

clairement reconnaissable tout en restant subtile, alors la bibliothèque de l’UNIL est un excellent

exemple. Alors que le « branding » par le bâti se fait fréquemment par le biais d’objets

spectaculaires et héroïques, Guido Cocchi a intégré la bibliothèque dans une proposition

paysagère. Le volume bâti fait partie d’un ensemble: la topographie des surfaces agricoles et

infrastructures sportives, la géométrie précise de la végétation et des routes, la forêt au nord et le

plan d’eau du lac au sud - autant d’éléments qui participent à la qualité du programme de la

bibliothèque. Ainsi, la géométrie artificielle de l’arc de cercle est assise sereinement dans ce lieu,

laissant reconnaître l’édifice représentatif sans devoir forcer le geste. Un juste équilibre entre

l’affirmation d'une forme géométrique et la suggestion d’un temple du savoir.

Si la maîtrise extérieure de cette architecture est évidente, elle se retrouve aussi à l’intérieur. La

forme courbe pourrait laisser supposer de grandes difficultés fonctionnelles et spatiales pour la

gestion d’une bibliothèque. Au contraire, l’architecte a su y intégrer des espaces de travail et de

rangement qui convainquent par leur évidence et la fluidité de leur organisation. L’arc de cercle

offre au plus grand nombre des usagers une tribune vers l’extérieur et une vue dégagée sur

l’environnement caractéristique de Lausanne: la pente, le lac et les Alpes en arrière-plan.

Au-delà des aspects fonctionnels, techniques et économiques, le projet devra apporter une

réponse convaincante sur l’intégration au site. La nouvelle bibliothèque devra rester un édifice

emblématique pour tout le campus et sa région, tout en prouvant qu’une architecture

représentative peut très bien allier complexité et discrétion.

Toute une région s'est attaché à cette "banane" (le surnom historique du bâtiment) et la question

du potentiel d'évolution d'un symbole architectural se pose. Plutôt que de mettre sous cloche le

patrimoine bâti, l'UNIL assume sans crainte que son édifice le plus reconnaissable puisse

être amené à évoluer dans le temps. Un message fort à une époque où de nombreux bâtiments

contemporains issus de la seule logique du "marketing" sont protégés comme chefs-

d'œuvre intouchables dès le premier jour de leur mise en service. La nouvelle bibliothèque sera

ainsi une réponse aussi bien fonctionnelle que symbolique à l'évolution de l'Université de

Lausanne et à sa gestion du patrimoine bâti.

Patrick Heiz,

Architecte, membre du Jury

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2.2 __ Objet du concours et objectifs du maître de l’ouvrage

2.2.1 Objet du concours

Le présent concours porte sur l’extension du bâtiment Unithèque situé sur le Campus de

l’Université de Lausanne (UNIL) à Dorigny.

Ce bâtiment, qui accueille principalement la Bibliothèque Cantonale Universitaire (BCU) et le

restaurant universitaire, a été mis en service en 1983. Compte-tenu de la forte augmentation du

nombre d’étudiants à l’UNIL et de la modification des pratiques d’apprentissage (travail en groupe,

etc.), l’Etat de Vaud et l’UNIL projettent de construire une importante extension du bâtiment afin de

répondre aux besoins des utilisateurs.

L’extension de l’Unithèque doit permettre à la BCU d’accueillir 2'000 étudiants par jour contre

environ 900 aujourd’hui et de conserver un nombre croissant d’ouvrages en doublant la surface

des espaces dédiés au stockage, de 47'500 mètres linéaires de rayonnages à 95’000 mètres

linéaires. En sus, le projet doit intégrer environ 430m2 de surface dédiée à des services de l’UNIL

ou à des entités tierses (service des Affaires socio-culturelles, commerces, agence bancaire).

L’agrandissement de 300 m2 du réfectoire du restaurant universitaire est prévu en mezzanine du

réfectoire actuel et n’est donc pas inclus dans le présent programme de l’extension.

2.2.2 Objectifs du maitre d’ouvrage

En premier lieu, le maître d’ouvrage attend du projet qu’il satisfasse les besoins de surface et de

fonctionnalité de la bibliothèque cantonale universitaire (BCU).

Les activités regroupées dans le bâtiment Unithèque ne peuvent être ni suspendues, ni

transférées pendant la durée des travaux. Le maître de l’ouvrage exige du projet qu’il intègre dès

les premières étapes de la conception les contraintes inhérentes au maintien en fonctionnement

des activités de la BCU et du restaurant universitaire tout au long du projet.

Enfin compte tenu du caractère emblématique du bâtiment Unithèque et de son insertion dans un

site paysager de grande qualité, le maître de l’ouvrage porte une attention particulière à

l’intégration architecturale du projet dans le site.

Le maître de l’ouvrage rappelle que l’ensemble de ces objectifs ne pourront être concrétisés que

par le développement et la réalisation d’un projet qui satisfait les exigences budgétaires définies

par l’Etat.

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2.3 __ Le contexte des Hautes Ecoles

Le campus des Hautes Ecoles a été conçu à la fin des années soixante comme une zone

monofonctionnelle destinée à la recherche et à l’enseignement.

Depuis l’ouverture du campus, les deux institutions que sont l’Université de Lausanne (UNIL) et

l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) ont considérablement grandi. L’UNIL compte

plus de 14'000 étudiants et étudiantes et environ 4'500 enseignants et collaborateurs. L’EPFL

totalise presque 10'000 étudiants pour plus de 5'000 collaborateurs. Ce sont donc aujourd’hui plus

de 30'000 personnes qui fréquentent chaque jour les Hautes Ecoles lausannoises.

Cette petite ville vit au rythme du calendrier académique : de la mi-septembre à Noël, l’activité est

très dense du lundi au vendredi, de 8h à 18h. Le week-end, surtout à l’approche des fêtes de fin

d’années, les étudiants qui préparent des examens fréquentent assidument les bibliothèques du

campus. Les mois de janvier et février sont plus calmes, le temps des examens et de quelques

congrès. Puis l’activité reprend du 15 février à la fin mai. Le mois de juin et le début juillet voient se

succéder les grands congrès : les chercheurs accueillent leurs collègues du monde entier ou

partent les rejoindre outre-mer. Puis le calme revient pour un petit mois d’été, avant le retour, mi-

août, des préparations de cours pour les uns et d’examens pour les autres.

La recherche, qui nourrit quotidiennement l’enseignement, se déroule presque 24h sur 24h dans

les nombreux bureaux et laboratoires de l’Université. Petit à petit, ce campus prévu pour ne vivre

que le jour devient une ville comme les autres. Les bibliothèques sont désormais ouvertes tous les

jours au-delà de 22h. Certains restaurants et les bars étudiants restent animés après la fin des

cours.

B. Frund / Vice-Recteur de l’Université de Lausanne

Vue aérienne des campus de l’EPFL et de l’UNIL

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2.4 __ Présentation des utilisateurs du bâtiment

2.4.1 La Bibliothèque Cantonale Universitaire (BCU)

Mandatée par le Canton de Vaud, la BCU est dépositaire du dépôt légal vaudois, c’est-à-dire

qu’elle doit veiller à ce que la production d’information vaudoise soit conservée de manière

pérenne, inventoriée et mise à disposition de la meilleure manière possible.

Basées sur un riche fond (monographies et périodiques) constituant une composante essentielle

de l’offre documentaire, les collections de la bibliothèque s’enrichissent progressivement de

contenus sur des supports papiers mais aussi numériques qui permettent une consultation à

distance d’un nombre croissant de contenus documentaires. Cette évolution des contenus va de

cours en ligne ou d’articles scientifiques des revues les plus prestigieuses aux annales de congrès

hautement spécialisés ou autres numérisations d’ouvrages ou de manuscrits rares. On parle

aujourd’hui de collections hybrides et thématiques, demandant une adaptation des modes de

présentation de ses contenus documentaires aux usagers.

Les usagers, quant à eux, travaillent toujours en bibliothèque, mais ils y travaillent autrement.

D’une part, la nécessité de pouvoir consulter les ressources numériques mises à disposition, a

mené à l’introduction massive par les usagers d’équipements électroniques (laptops, smartphones,

etc.) dans les espaces de travail, induisant un besoin très accru en infrastructures (alimentation

électrique, connectivité réseau). D’autre part, le travail en groupe a pris une importance

considérable ainsi que, nouvellement, le travail collaboratif à distance. Cela implique également un

renforcement significatif des places de travail de groupe et de l’infrastructure propre au travail

collaboratif (salles équipées de connectivité réseau, de beamers, points de rencontre, etc.).

Si la bibliothèque reste le lieu de la mise à disposition du contenu documentaire nécessaire aux

études et à la recherche à l’Université de Lausanne, tant les modalités de cette mise à disposition

que les usages au sein de la bibliothèque sont en mutation.

L’extension des heures d’ouvertures de la bibliothèque (8h-23h, 7 jours sur 7), répondant à un

besoin de la communauté universitaire fait également émerger des besoins infrastructurels

nouveaux tels que possibilités de restauration en soirée (hors bibliothèque) ou mise en évidence

par exemple de l’importance d’un éclairage adapté des places de travail.

2.4.2 Le restaurant universitaire et la brasserie

Le restaurant universitaire de l’Unithèque est un réfectoire self-service, très fréquenté par les

étudiants et les collaborateurs de l’UNIL. Il est complété d’un espace « brasserie » qui propose

une restauration de type snack. Le restaurant et la brasserie sont ouverts le midi et jusqu’à 18h, du

lundi au vendredi, et servent en période de cours environ 2'000 repas par jour.

La restauration à l'UNIL a été conçue de manière centralisée. Le restaurant universitaire et la

brasserie sont pourvus d'une vaste cuisine de production, de locaux de services communs

(chambres froides, légumerie, boulangerie, etc.) et d'un quai de chargement pour les livraisons.

Ces installations permettent de fabriquer, puis de livrer les repas et snack de la plupart des autres

cafétérias du campus de l'UNIL.

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2.4.3 Le restaurant Dorigny

Le restaurant de Dorigny est un lieu public, fréquenté principalement par le personnel des Hautes-

Ecoles et par des visiteurs. Il est agrémenté d’un bar et d’un carnotzet.

Le restaurant est équipé d’une cuisine de production, ainsi que de chambres froides et dépôts

distincts de ceux du restaurant universitaire.

2.4.4 Les autres entités intégrées à l’Unithèque

Les autres entités de l’UNIL intégrées à l’Unithèque, et prenant une faible part des surfaces totales

du bâtiment, sont listées ci-dessous.

La section de cinéma de l’UNIL,

Le centre de recherche sur les lettres romandes,

L’Institut Benjamin Constant,

L’Institut Romand des Sciences Bibliques,

Le service des Affaires Socio-Culturelles (salles de musique),

L’infirmerie,

Le service logistique et le service technique d’UNIBAT,

Le service financier de l’UNIL.

Nota : les concurrents peuvent se référer au document EP2 « Synthèse des besoins utilisateurs »

afin d’obtenir plus de précisions sur l’ensemble des utilisateurs du site.

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2.5 ___ Présentation du bâtiment existant

2.5.1 Histoire du bâtiment

Le bâtiment a été conçu par l’architecte Guido Cocchi et mis en service en 1983.

Bâtiment de cinq étages rythmé par l’alternance en façade des dalles béton et des menuiseries en bois, l’Unithèque est devenu le symbole de l’Université de Lausanne.

Le plan inédit en segment de cercle dérive de la topographie et la coupe révèle la succession des plateaux établis en terrasses, suivant les courbes de niveaux. C'est sans doute à cause de sa forme originale que les usagers du campus surnomment affectueusement ce bâtiment "la Banane".

Les choix constructifs résultent directement de l’affectation de l’ouvrage, avec un système de précontrainte qui libère les portées nécessaires aux supports et aux techniques de traitement de la documentation qui se développent dans les années 80 (généralisation du libre accès, automatisation du catalogage, etc…).

G. Cocchi disait de son bâtiment : « ce sont 600 plans dessinés à la main, certains au 1 : 5 qui sont comme l’échographie de la construction. Une bibliothèque est comme un organisme vivant, comme un têtard, il y a une tuyauterie intérieure qui doit être remplie à une extrémité et se vider à l’autre, une bouche et un anus. »

Voir et savoir : dans l’enceinte d’une haute école, cette dyade semble évidente. Le rôle pédagogique, comme aussi d’évasion, est particulièrement perceptible à l’Unithèque où le rapport à l’horizon d’un côté, aux livres de l’autre, est finement réglé. Les places de travail sont disposées contre les fenêtres de telle sorte qu’au sud, compte tenu de l’espace de dégagement de la terrasse où la filière du garde-corps assoit la vue, l’angle de vision vers l’extérieur est calculé pour d’abord balayer l’amphithéâtre du pré à 180°, puis pour passer par-dessus la route cantonale et se perdre dans les lointains du lac, des Alpes et du ciel.

Le bâtiment n’est pas recensé mais présente un intérêt architectural important.

Exclusivement dédiée à la bibliothèque et au restaurant universitaire lors de son ouverture, puis progressivement parsemé de nouvelles entités (cf. ch 2.4.4), l’Unithèque a désormais besoin d’une extension.

Nadja Maillard

Historienne de l’architecture, spécialiste – conseil du Jury

Calque du projet d’intention de la bibliothèque, Guido Cocchi, 1976 © SAUL Illustration extraite du livre de Nadja Maillard, L’UNIVERSITE. De Lausanne à Dorigny, Gollion : Infolio, 2013.

Unicentre

Unithèque

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2.5.2 Vision de l’extension par M. Guido Cocchi, architecte du bâtiment

M. Cocchi avait déjà imaginé une extension du bâtiment existant.

Croquis du plan de l’extension par M. Guido Cocchi

Croquis de la coupe de l’extension par M. Guido Cocchi

Il est par ailleurs précisé que la structure actuelle du bâtiment ne permet pas de supporter les charges inhérentes à une surélévation (cf. document EP.5)

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2.5.3 Bibliothèque Cantonale Universitaire

La BCU se compose d’espaces accessibles au public et d’espaces réservés aux professionnels.

Chaque espace regroupe les fonctions essentielles suivantes.

Espaces publics

Espaces d’accueil et de renseignements

Salles de conférence

Zone de prêt

Places de travail

Collections en libre accès

Espace de consultation surveillé.

La configuration actuelle du bâtiment est telle que l’ensemble des espaces publics est « sous

douane », c’est-à-dire accessible depuis un point d’entrée unique équipé de portillons antivol.

Ceci est directement lié à l’exiguïté des espaces qui ne permet pas de distinguer l’espace d’accueil

principal (qui pourrait être « hors douane »), et la zone de consultation et de prêt des documents

qui doit rester « sous douane ».

Accès réservés

Espaces de stockage des collections

Espaces professionnels des bibliothécaires

Espaces professionnels pour la direction et les services centraux de la BCU

Espaces logistiques

Les espaces publics ainsi que les espaces professionnels occupent la quasi-totalité des niveaux

04 et 05 du bâtiment actuel, ainsi que la partie Nord du niveau 03.

Les espaces de stockage occupent la partie Nord des niveaux 01 et 02.

Les espaces logistiques sont situés au niveau 01 (sous-sol), en partie Est du bâtiment.

2.5.4 Restaurant Universitaire et brasserie

Le réfectoire du restaurant universitaire et de la brasserie totalise environ 1’250 places assises,

situées dans la partie sud du bâtiment au niveau 02 (salle en double hauteur, occupant donc aussi

le niveau 03). Environ 300 places sont également disposées en terrasse devant la façade Sud du

bâtiment.

La cuisine et le self occupent l’espace central du niveau 02, et sont reliés par un monte-charge aux

locaux de services situés au niveau 01 (sous-sol) : boulangerie, légumerie, lingerie, plonge,

chambres froides et dépôts.

2.5.5 Restaurant Dorigny

Le restaurant de Dorigny se situe en partie Est du bâtiment. Il est composé d’une grande salle en

double hauteur au niveau 02 qui communique avec la terrasse, ainsi que d’une plus petite au

niveau 03. Le restaurant bénéficie d’un accès direct depuis l’extérieur et présente une capacité

d’accueil de 170 places avec 120 places supplémentaires en terrasse.

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La cuisine se situe au niveau 02 du bâtiment, elle est reliée aux chambres froides et dépôts qui

sont au niveau 01.

2.5.6 Autres entités de l’UNIL

Section de cinéma

Située à l’extrémité ouest du bâtiment, principalement au niveau 03, la section Cinéma de l’UNIL

dispose de salles de cours et de projection, ainsi que d’un espace de dépôt au niveau 01.

Centre de recherche sur les lettres romandes et Institut Benjamin Constant

Le centre de recherche sur les lettres romandes et l’Institut Benjamin Constant occupent six

bureaux au niveau 05 de la partie nord-ouest du bâtiment. L’ascenseur Nord-Ouest permet un

accès direct aux deux locaux d’archives situés aux niveaux 02 et 03, à proximité du magasin des

manuscrits et de la réserve précieuse.

Institut Romand des Sciences Bibliques

Les locaux de l’Institut se situent au niveau 04 de la bibliothèque et communiquent directement

avec le libre-accès.

Service des Affaires Socio-Culturelles

Le service des affaires socio-culturelles dispose de deux grandes salles, de 67m2 et 221m2, au

niveau 01 du bâtiment de l’Unithèque. Ces dernières sont utilisées toute la journée durant les

périodes de cours par les étudiants de l’UNIL et de l’EPFL comme salle de répétition de musique

et de théâtre. La proximité de ces salles avec des installations techniques ne permet pas un usage

optimal.

Infirmerie

L’infirmerie du service UNISEP est installée au niveau 03 du bâtiment. Située dans la zone

administrative de la bibliothèque avec accès réservé, sa situation ne permet pas un accès et une

évacuation aisée.

UNIBAT

Le service des bâtiments et travaux de l'UNIL (Unibat) est chargé de l'entretien et de l'exploitation

des bâtiments. Le service est basé à la Ferme de la Mouline, mais dispose de locaux dans chaque

bâtiment pour réaliser sa mission. Au niveau 01 de l'Unithèque, on trouve des locaux de stockage,

des espaces de stationnement des véhicules de service, des bureaux, vestiaires, sanitaires, ainsi

qu'un petit réfectoire pour le personnel de nettoyage.

Service financier de l’UNIL

Le service financier de l’UNIL occupe l’extrémité Ouest du bâtiment au niveau 02 et regroupe

environ 10 bureaux et salles de séance.

2.5.7 Plans du bâtiment existant

Les couleurs symbolisent les affectations du bâtiment.

Les parties en gris clair correspondent aux parties enterrées.

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Plan du niveau 01

Plan du niveau 02

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Plan du niveau 03

Plan du niveau 04

Plan du niveau 05

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2.5.8 Tableau d’affectation des surfaces existantes

Le tableau ci-après présente la répartition des surfaces utiles (SIA 416) dans le bâtiment existant.

L’affectation détaillée des locaux et leur fonctionnement figurent dans le document D4 « Plans du

bâtiment existant », et dans le document EP2 « Synthèse des besoins utilisateurs » au chapitre 3.

6 790 m2 SU existant


1 090 m2 Su existant


710 m2 SU existant

170 m2 SU xistant


Espaces professionnels 990 m2 SU existant

Espaces publics 1 760 m2 SU existant

Espaces professionnels 260 m2 SU existant

Espaces publics 340 m2 SU existant

3 350 m2 existant

180 m2 SU existant

200 m2 SU existant

80 m2 SU existant

290 m2 SU existant

10 m2 SU existant

630 m2 SU existant

320 m2 SU existant



Sous-total

RESTAURANT DORIGNY

RE

ST

AU

RA

NT

S

TOTAL

RESTAURANT

UNIVERSITAIRE

ET BRASSERIE

AU

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EN

TIT

ES

IN

TE

GR

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NIT

HE

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Section Cinéma

Institut de Recherche sur les Sciences Bibliques

Service des Affaires Socio-Culturelles

Infirmerie

Service financier

UNIBAT

Sous-total

Sous-total

Centre de Recherche sur les lettres romandes

et Institut Benjamin Constant

BIB

LIO

TH

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UE

CA

NT

ON

AL

E

UN

IVE

RS

ITA

IRE

Espaces professionnels bibliothécaires

Espaces professionnels pour la direction et les

services centraux

Espaces logistique

Espaces communs à la zone accès réservé

AC

CE

S R

ES

ER

VE

ESPACES PUBLICS (sous douane)

Espaces de stockage des collections en magasins

BÂTIMENT EXISTANT - ETAT ACTUEL

Tableau des surfaces utiles (SU en m2)

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2.6 __ Présentation du site

2.6.1 Situation générale

Le Campus Universitaire est situé à L’Ouest de Lausanne.

Plan de situation des Hautes Ecoles

Le bâtiment de l’Unithèque et son extension future se trouve sur la commune d’Ecublens, sur des

parcelles propriété de l'Etat de Vaud. Il est bordé par le bâtiment de l’Unicentre à l’Est.

Ce secteur est au centre de l’UNIL, et constitue un axe de liaison important entre les secteurs

UNIL-Dorigny et UNIL-Sorge.

Plan du campus de l’UNIL – source : www.unil.ch

Unithèque Unicentre

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Le site présente une forte déclivité le long de la bande boisée au Nord, et s’ouvre sur un vaste

espace vert qui conduit en pente douce vers le lac Léman au Sud.

Comme spécifié dans lʼEMPD soumis en automne 1977 au Grand Conseil, l’implantation des bâtiments du Rectorat (Unicentre) et de la bibliothèque (Unithèque) devait respecter « l’harmonie du terrain par l’utilisation des courbes de niveau et le recours à des constructions basses, en terrasses, reliées par un portique ou passage couvert courant tout le long de leurs façades sud ». LʼUnithèque et lʼUnicentre, désormais unis par un préfixe commun et une matérialisation assez semblable, occupent le compartiment prévu, dès les premiers travaux, pour recevoir les « locaux communs », nommé ensuite Quartier Centre. Unithèque s’arrondit contre la colline, lʼUnicentre amorce lʼarc de cercle puis se redresse pour sʼaligner sur la droite de lʼallée de platanes qui conduit au lac.

Vue aérienne - DR

Photographie de l’Unithèque – source : www.bcu-lausanne.ch

Photographie de l’Unithèque – source : www.panoramio.com

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Vue extérieure de l’Unithèque, © Laurent Cocchi.

Illustration extraite du livre de Nadja Maillard, L’UNIVERSITE. De Lausanne à Dorigny, Gollion : Infolio, 2013.

Vue aérienne du chantier Archives © UNIL, fonds Germond

Illustration extraite du livre de Nadja Maillard, L’UNIVERSITE. De Lausanne à Dorigny, Gollion : Infolio, 2013.

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2.6.2 Nature et paysage

Le site est bordé au Nord par un cordon boisé. La règlementation y relative, notamment en matière

de recul des constructions par rapport à la lisière de forêt, est présentée au ch. 2.7 du présent

document.

L’ouverture visuelle vers le lac situé au Sud est une caractéristique forte de ce site. Aucune

construction n’est prévue dans cette direction, comme en témoigne le plan ci-dessous, extrait des

lignes directrices pour l’aménagement du site de l’UNIL à Dorigny.

Les qualités paysagères de cet environnement doivent être préservées.

Extrait du document « D9. Lignes directrices pour l’aménagement du site de l’UNIL à Dorigny ».

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2.6.3 Surfaces arborisées

Les espaces verts de l’Université de Lausanne, qui s’étendent sur près de 70 hectares, présentent un aspect paysager très diversifié, qui s’est développé au fil des décennies.

Le relief du terrain et la richesse végétale offrent une lecture du paysage non monotone. L’alternance de buttes, du massif forestier, d’arbres d’avenue, de surfaces agricoles, de vergers vient contraster avec la zone sportive afin d’offrir un paysage propre à chaque quartier.

L’environnement paysager de l’Unithèque est bien caractéristique. Les arbres majeurs entourent le bâtiment sur trois côtés avec des zones intermédiaires composées de prairies fleuries, de zone de détente extensive ainsi que des massifs de vivaces. La surface située au sud du bâtiment se veut dégagée et libre de tout obstacle, permettant ainsi une vue sur les surfaces agricoles, la zone sportive et le lac Léman.

A l’est, ce sont les platanes historiques et majestueux qui délimitent ce secteur. Ces arbres, classés au niveau cantonal, relient le Château à la plage. Au nord et à l’ouest, s’épanouit la forêt de Dorigny, qui s’étend sur une surface d’environ 12 hectares et qui est gérée selon le plan de gestion validé par les autorités forestières. Au cœur de la forêt, une réserve naturelle a été créée afin de proscrire toute intervention sylvicole et développer ainsi la biodiversité existante. Insectes, oiseaux, chauves-souris et micro-mammifères s’y développent en toute quiétude.

Une zone de protection sépare l’îlot de vieux bois du nouveau sentier qui permet de parcourir un kilomètre en forêt urbaine. Des contrôles sécuritaires y sont effectués régulièrement. Les essences nobles et durables sont choisies en plantation complémentaire et le choix d’une lisière arbustive étagée avec essences indigènes a été retenu afin de faire le lien avec la prairie fleurie entourant l’Unithèque.

Le point culminant du parcours forestier, appelé l’Esplanade, domine l’Unithèque et permet d’apprécier les qualités paysagères du campus avec le plus beau panorama de l ‘Université.

L’activité agricole, même si moins développée que par le passé, est toujours présente à Dorigny. C’est un élément essentiel du paysage campagnard du campus, et qui assure le lien avec l’origine du domaine qui fût également le terrain d’expériences agronomiques conduites par la famille de Loys au début du XIX ème siècle.

Aux abords immédiats de l’Unithèque, quelques arbres majeurs isolés se distinguent. Parmi eux, deux chênes. Le premier, appelé « chêne Napoléon » est emblématique et se trouve à l’ouest du bâtiment. Planté en 1800, en hommage à Napoléon ayant passé ses troupes en revue avant de partir pour la campagne d’Italie, il fait l’objet de toutes les attentions sanitaires et sécuritaires. Il présente une vitalité réjouissante.

Le second, plus jeune, est situé entre la forêt et l’Unithèque. Il s’agit du « chêne Cocchi », planté à l’automne 2011 en hommage à l’architecte.

L’ensemble des surfaces vertes est géré dans un souci respectueux de l’environnement. Exempt de tout traitement chimique, les prairies fleuries, haies indigènes, massifs de vivaces, zones de pâture, vigne, vergers haute-tige présentent une forte valeur écologique dans un milieu péri-urbain.

Une telle gestion écologique , complétée par la pâture de 80 moutons, une lutte active des plantes envahissantes, le compostage in-situ de tous les déchets verts, ainsi qu’une fumure 100 % organique, a permis d’obtenir la certification écologique « Nature & Economie » depuis 2008. Les entretiens effectués par le service Unibat en collaboration avec des partenaires externes, permettent de répondre aux critères stricts en matière écologique, dictés par la Fondation Nature & Economie.

Patrick Arnold, chef parcs et jardins, UNIL-UNIBAT

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Moutons de l'UNIL au pied du chêne Napoléon... sous l'oeil envieux du loup de Zaric… photo de Fabrice Ducrest © UNIL

2.6.4 Mobilité

Le site est desservi par le métro M1 (arrêt UNIL-Mouline au Nord du site), et par deux lignes de

bus : ligne 701 au Sud, et ligne 31 au Nord.

Le site est connecté au réseau routier via la route Cantonale, au Sud.

L’accès aux véhicules de livraison se fait par le chemin au nord-est du site.

Depuis les arrêts de transport public ou les aires de stationnement, les flux piétons sont

principalement orientés vers les allées piétonnes au Sud et à l’Est du bâtiment Unithèque.

2.6.5 Données topographiques

Le site présente une pente principale orientée Nord-Sud, avec une forte déclivité en lisière de

forêt. Le plan topographique est joint au présent programme (document D3)

2.6.6 Données géotechniques

En périphérie du bâtiment existant, une couche de remblais occupe le volume des anciennes parafouilles. L’excavation nécessaire de ces remblais nécessitera un blindage d’une hauteur d’environ 10m et la mise en œuvre d’un dispositif de rabattement des eaux.

Sous les remblais, le sol est constitué d’une couche composée principalement de limon et sables fins d’une épaisseur variable de 5 à 10m puis de matériaux d’origine morainique (mélange de limons, sables et graviers).

En l’absence de charges ponctuelles importantes, le projet d’extension pourrait être fondé sur « un radier ou faux radier (avec surprofondeurs) pour assurer un bon comportement des structures en lien avec l’hétérogénéité constatée des zones d’assise » (extrait du rapport géotechnique joint au présent programme – document EP4).

Le drainage et les liaisons avec le bâtiment existant sont des points à étudier.

2.6.6 Eaux souterraines

Le site se trouve partiellement dans un secteur Au de protection des eaux, au sens de

l’ordonnance OEaux, ce qui implique de protéger les eaux souterraines exploitables.

2.6.7 Dangers naturels

Le site n’est pas concerné par une exposition significative aux dangers naturels.

2.6.8 Archéologie

Aucun site archéologique n'est répertorié à cet emplacement.

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2.7 ___ Périmètre du concours

Le projet d’extension de l’Unithèque doit impérativement s’inscrire dans les limites du

périmètre de construction définies ci-dessous. Le Jury exclura des prix un projet qui

dérogerait à cette règle.

Le périmètre de réflexion est défini afin d’obtenir de la part des concurrents une proposition

concernant l’extension à long terme du bâtiment Unicentre.

Le périmètre du concours est repris dans le document D3.

Périmètre du concours

Coupe transversale du périmètre du concours

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2.8 ___ Planification directrice

Le secteur retenu pour le concours est actuellement régi par le Plan d'Aménagement Cantonal (PAC) n°229 (cf. document D8).

Les règles suivantes devront être respectées par les concurrents pour l'élaboration des projets:

Les dimensions des bâtiments en plan ne sont pas limitées, à condition de respecter les limites

du périmètre du concours (cf. ch 2.7 du présent document).

La hauteur des bâtiments à la corniche ou à l'acrotère ne dépassera pas la cote d'altitude de

428m, plafond défini dans le PAC n°229.

Les constructions et installations sont interdites à moins de 15m de la lisière de la forêt, en

application de la loi forestière (LVLFO – art.27) et des recommandations complémentaires du

réseau écologique cantonal. Les limites du périmètre du concours (cf. ch. 2.7) tiennent compte

de ce recul obligatoire de 15m à la lisière de forêt.

Le Maître de l'ouvrage exclura des prix un projet qui dérogerait à au moins l’une de ces trois règles.

Extrait du PAC 229

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2.9 ___ Programme du projet

2.9.1 Maintien en activité du bâtiment

Les concurrents doivent intégrer à la conception de leur projet le maintien en fonctionnement du bâtiment existant pendant toute la durée de la construction de l’extension. En ce sens, les contraintes suivantes sont à prendre en compte :

Limitation des nuisances sonores, liées aux activités studieuses dans la BCU,

Absence de travaux dans le bâtiment existant.

A la mise en service du projet d’extension, des travaux de mise en conformité du bâtiment existant seront effectués (assainissement énergétique, mise aux normes parasismiques, travaux de protection incendie et de modifications des installations techniques). De manière transitoire, l’extension pourra ainsi être utilisée comme « réserve de surfaces » pour accueillir les fonctions initialement situées dans la partie du bâtiment existant en cours de rénovation. Le projet global est planifié en plusieurs phases successives, sous forme « d’opérations tiroirs », garantissant en permanence l’exploitation de 19'700 m2 SU.

2.9.2 Limite d’intervention des concurrents

L’entrée des marchandises doit être maintenue en place.

Sans l’interdire, le programme ne prévoit pas de modifier l’emplacement du restaurant universitaire

ni du restaurant Dorigny.

Compte tenu de leur positionnement actuellement peu convaincant, le service financier, le service

des affaires socio-culturelles et l’infirmerie peuvent notamment être déplacés.

De manière générale, les transformations du bâtiment existant et les permutations avec le

programme de l’extension doivent être minimisées pour des raisons de coût et de maintien en

fonctionnement des activités.

2.9.3 Programme sur le périmètre de réflexion

Les concurrents qui le souhaitent peuvent envisager la suppression du parking actuel et faire une

proposition d’implantation et de volumétrie pour une extension d’environ 1’500m2 du bâtiment

Unicentre dans le périmètre de réflexion.

L’objectif de ce périmètre est notamment d’apporter une réflexion globale à l’aménagement du

quartier centre de l’UNIL à Dorigny.

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2.9.4 Bibliothèque Cantonale Universitaire

2.9.4.1 Schéma fonctionnel

Une bibliothèque est intrinsèquement composée des zones suivantes :

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2.9.4.2 Description des flux :

La bibliothèque peut se comparer en termes de flux à une usine de production avec sa zone d’arrivage (zone logistique), sa zone de stockage (les magasins), une zone de production (les espaces bibliothécaires), une surface d’exposition-vente (le libre-accès) contenant une zone de caisses (le prêt).

Deux flux principaux conditionnent de manière forte les interdépendances entre type d’espaces et la localisation de fonctions critiques telle que le prêt ou la salle de consultation.

Le flux des marchandises est caractérisé par un déplacement permanent de marchandises par transpalettes ou chariots de bibliothèques impliquant des circulations verticales et horizontales exemptes d’obstacles. Ce flux de marchandises est organisé en deux circuits principaux :

Le « circuit du document » est le circuit de production : commande-réception-traitement bibliothéconomique-équipement (étiquetage, antivol et reliure)-mise en place (en magasin ou au libre-accès). Les marchandises entrent donc par l’entrée marchandise, sont acheminées pour les différentes étapes de traitement dans les espaces bibliothécaires et les ateliers, puis acheminées vers les libre-accès ou les magasins.

Le « circuit de mise à disposition » est le circuit permettant à l’usager d’emprunter ou de consulter sur place un document issu du libre-accès, des magasins ou d’une autre bibliothèque : commande-préparation-acheminement au prêt ou en salle de consultation-remise à l’usager et retour par les mêmes étapes. Les marchandises sont donc acheminées depuis les différentes sources (libre-accès, magasins ou entrée des marchandises) vers la zone d’utilisation (prêt ou salle de consultation).

Le flux de personnes est caractérisé principalement par les déplacements des usagers au sein des espaces publics de la bibliothèque (le libre-accès avec ses collections et places de travail, le prêt, les salles spécialisées pour conférences, formations, …) et de manière subsidiaire par les déplacements des collaborateurs sur l’ensemble des locaux de la bibliothèque. Les aménagements usuels pour personnes à mobilité réduites sont à prévoir.

2.9.4.3 Contraintes de conservation des documents :

Il s'agit de protéger des collections, dont la valeur représente plusieurs fois celle du bâtiment, contre le vol, contre le feu et contre les dégradations diverses auxquelles peuvent être soumis les différents supports physiques présents dont principalement le papier.

Cela entraîne des contraintes lourdes en termes de gestion des accès, de la température, de l'hygrométrie et de la lumière, avec des conséquences pouvant aller jusqu'à la perte des collections en cas de non-respect de ces contraintes.

Les espaces dédiés, les magasins (stocks spécifiques non accessibles au public), qui sont en principe planifiés de manière prioritaire dans le programme en raison de ces contraintes, ont une charge au sol importante et un mobilier spécifique.

Les principales contraintes techniques concernent : l’absence de lumière, la régulation thermique et hygrométrique.

En particulier, les espaces de magasin ne devront pas être situés sous le niveau de la nappe phréatique.

Par ailleurs, aucune circulation de fluide ne peut être prévue à la verticale de ces locaux.

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2.9.4.4 Mise à disposition du contenu documentaire :

Il existe trois modes de mise à disposition pour les contenus documentaires sur support physique :

Le libre-accès avec 350'0000 ouvrages et 2000 places de travail (pour la globalité de

l’extension et du bâtiment existant),

Le prêt de documents issus du libre-accès et des magasins (près d'un million par an)

La salle de consultation sous surveillance des ouvrages précieux

Les flux envisagés d’usagers sont de l’ordre de 1.8 million d'entrées/an.

Les objectifs de conservation et de mise à disposition répondent à des contraintes opposées

(lumière, sécurité, température et hygrométrie).

2.9.4.5 Contraintes liées au circuit

Le circuit du document

Le circuit du document (celui qu’empruntent les nouveaux contenus documentaires avant d'être mis à disposition du public) est le circuit de "production".

Il relie la logistique, les ateliers, les espaces professionnels pour bibliothécaires, les magasins et la zone de libre accès. En raison des différentes étapes de ce circuit et des stockages intermédiaires, le besoin de circulation sans entraves y compris pour des transpalettes est essentiel (absence de seuils, largeur des circulations horizontales et verticales).

Le circuit du prêt (ou de mise à disposition)

Le circuit du prêt est le circuit de "vente".

Il relie les magasins et le libre-accès à la zone de prêt, mais surtout délimite la zone dans laquelle les documents sont sous protection antivol (dite zone sous douane) => point d'entrée/sortie unique pour les usagers, pas d'ouverture des fenêtres, espace pour une automatisation du prêt (bornes de prêt, automate de retour avec fonction de tri).

2.9.4.6 Contrainte liée à la hauteur des espaces publics de la BCU

Afin de respecter les directives techniques du Secrétariat d’Etat à la Formation, à la recherche et à l’innovation (SEFRI), l’ensemble des espaces publics de la BCU doivent respecter une hauteur minimale libre de 3m00.

2.9.4.7 Expression des besoins fonctionnels de la nouvelle bibliothèque

Les légendes et les numérotations ci-après correspondent à celles du tableau de synthèse des surfaces figurant au point 2.9.6.

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2.9.5 Synthèse des surfaces du programme du concours

Surface Utile (SU)

BCU 10'760 m2

Autres entités de l’UNIL 430 m2

Total 11'190 m2

2.9.6 Surfaces du programme du concours

Le tableau contenu dans les deux pages suivantes présente la synthèse du programme au stade du concours.

Résumé des surfaces du programme d’extension :

Codes RVB :

Zone d'accueil et de services : + 630 m2 SU

Libre-accès : + 4'970 m2 SU

Magasins : + 4'570 m2 SU

Espaces professionnels et logistiques : + 590 m2 SU

Service des Affaires Socio-Culturelles : + 50 m2 SU

Commerces et services : + 380 m2 SU

Restaurant Universitaire et Dorigny : /

Autres : /

R V B

Zone d'accueil et de services 240 160 80

Libre-accès 255 245 140

Magasins 255 210 190

Espaces professionnels et logistiques 220 150 140

Service des Affaires Socio-Culturelles 180 200 230

Commerces et services 180 160 200

Restaurant Universitaire et Dorigny 160 220 100

Autres 200 200 200

Légende :

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2.9.7 Détail du programme

Les légendes et les numérotations ci-après correspondent à celles du tableau de synthèse des surfaces figurant au point 2.9.6.

Les éléments marqués d’un * sont dans le bâtiment existant.

ESPACES PUBLICS LIBRES

1.1 Espaces d’accueil et de renseignements de l’extension 480 m2

Pour information, le bâtiment existant présente 230 m2 pour cette affectation.

1.1.1 Hall d’entrée, casiers de rangement *

1.1.2 Sas d’entrée, portes automatiques *

1.1.3 Hall intérieur (y compris affichage) – (50 m2)

Le hall intérieur devrait revêtir la fonction de zone d’entrée, d’accueil, d’orientation et de présentation d’exposition, en se distinguant clairement du service du prêt et de l’espace renseignements pour les utilisateurs souhaitant effectuer une recherche documentaire. Ce hall intérieur est la zone de distribution permettant un accès direct aux différents services offerts par la bibliothèque (accès au libre accès et ses places de travail, accès au prêt, accès aux salles de conférences et de formation, etc.). Une zone d’affichage officielle et de promotion est à prévoir.

1.1.4 Zone d’accueil des groupes – (50 m2)

Cet espace d’attente devrait se situer à proximité du hall intérieur ou l’étendre sans perturber les flux de circulation des autres utilisateurs.

1.1.5 Espace d’exposition – (60 m2)

La zone d’exposition doit être prévue à proximité immédiate du hall intérieur afin d’en garantir une bonne visibilité. C’est grand espace d’exposition divisible grâce à des panneaux. Il pourrait être séparé du hall intérieur par une paroi composée de vitrines d’exposition.

1.1.6 Points rencontre, distributeurs – (150 m2)

La création de points rencontre est essentielle dans bibliothèque publique où les usagers travaillent seuls mais aussi de plus en plus en groupe. Ces espaces seront séparés de la zone de silence de libre-accès. Ils seront aménagés en zone de lecture informelle / zone de repos où les discussions et donc les rencontres sont possibles. Ces espaces seront équipés d’automates à café et de mobilier.

1.1.7 Espace presse – (80 m2)

Cet espace de pause devrait revêtir une position plus exposé à l’intérieur de la bibliothèque. Cet espace accueillera une offre étendue (papier et numérique) de la presse internationale et de magazines de l’année en cours. Une zone reproduction avec scanner-photocopieuse-imprimante est à prévoir à proximité. La contiguïté de l’espace presse et du point rencontre est souhaitable.

1.1.8 Bureau d’accueil/guichet d’information *

1.1.9 Espaces PC et impression *

1.1.10 Boutique – espace de vente – (10 m2)

Une boutique à la place des actuels points de vente permettra de répondre aux besoins des utilisateurs et de disposer d’un point de vente de matériel de papeterie et des publications de la bibliothèque. Ce local devra nécessairement se positionner proche de l’entrée.

1.1.11 Sanitaires – (80 m2)

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Le nombre de sanitaires à usage public est basé sur le ratio actuel du bâtiment existant et prévoit : 8 cabines WC femmes, 5 cabines hommes, 5 urinoirs supplémentaires et deux cabines WC handicapé.

1.2 Salles de conférence 150 m2


1.2.1 Salles de conférence 1 (100 m2)

En complément des salles de séance présentes dans le bâtiment existant (qui pourraient être déplacées pour plus de cohérence), une salle de 100 m2 devra être réalisée. Elle possèdera un équipement de projection. L’accès à ces salles de conférences devra être indépendant du libre-accès ; les portes seront munies de lecteurs de badges.

1.2.2 Salles de conférence 1 (100 m2) *

1.2.3 Salle de formation informatique – (50 m2)

Une salle de formation informatique d’une capacité d’accueil de 18 personnes (50 m2) est prévue pour satisfaire la demande croissante de formation documentaire au sein de la BCU.

1.2.4 Salle Cinespace *

ESPACES PUBLICS SOUS DOUANES

1.3 Zone de prêt *


1.4 Places de travail 3'460 m2

Pour information, le bâtiment existant présente 2’550 m2 pour cette affectation.

1.4.1 Place de travail standard – (3’000 m2)

La fréquentation de la bibliothèque et le nombre d’étudiants ayant doublé depuis la création du bâtiment, il est prévu d’augmenter le nombre de places de travail individuelles de la bibliothèque de 863 à 2'000 avec un ratio de 2,7 m2/place. Trois types d'espace seront proposés dans le libre-accès, différenciés par les ambiances et le niveau sonore autorisé : les zones de « discussion » pour environ un quart des places de travail, la zone de « calme » pour la moitié des places et les zones « d’études » pour le quart des places de travail.

La zone de discussion est localisée à proximité de la zone d'accueil permettant la transition entre l'accueil et les zones dédiées au travail dans le silence. Les échanges verbaux y sont autorisés. Les places de travail dans cette zone sont composées de places de travail à plusieurs (tables à 4 principalement) mais aussi de fauteuils et de canapés. Une partie du mobilier est déplaçable.

Les zones de calme sont localisées dans le prolongement de la zone de discussion, les collections y sont positionnées. Les échanges y sont permis de façon plus feutrée (chuchotements). Les places de travail sont réparties au sein de l’espace et peuvent être isolées ou regroupées en îlots. Les places de travail sans vis-à-vis sont privilégiées, mais d’autres configurations sont possibles. L’équipement des places de travail est important (prises électriques et éclairage individuel).

Les zones d'études sont éloignées des zones bruyantes, dans le prolongement des collections de façon à permettre l'accès rapide à la documentation. Cloisonnées, ou disposant d’aménagement permettant le maintien d’un silence profond, ces zones proposeront des places de travail fortement individualisées, équipées de cloisons de séparation à mi-hauteur ainsi que prises électriques et éclairage individuel réglable.

Toutes les places de travail bénéficient de connections wifi au réseau, permettant l’accès aux ressources documentaires numériques de la bibliothèque.

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1.4.2 Carrels individuels – (150 m2)

Un carrel est une petite pièce d'étude à usage individuel dans les bibliothèques universitaires.

Elle est la plupart du temps de forme carrée et peut ne pas avoir de plafond quand elle se trouve dans une salle de lecture.

Elle dispose d'une porte munie de lecteurs de badges, ce qui permet à l'usager de la réserver. Les carrels contiennent un bureau, généralement intégré à la cloison, un éclairage individuel et une chaise. Ils sont pourvus d'une prise réseau et d'une prise de courant afin d'y brancher un ordinateur portable.

Parfois, le carrel se limite un simple meuble de bureau cloisonné sur le devant et les côtés, permettant ainsi au lecteur d'être isolé de ses voisins.

1.4.3 Carrels à deux – (150 m2)

Voir pour 1.4.2

1.4.4 Espaces de travail en groupe (4 places) – (100 m2)

Afin de répondre aux besoins des étudiants de travailler en groupe et dans l’optique de diversifier les méthodes de travail à l’Unithèque, la création de 8 salles pouvant accueillir des petits groupes de 4 à 8 personnes est prévue. Ces espaces seront chacun équipés d’un nombre suffisant de prises électriques, de l’accès Wifi, d’un beamer ainsi que d’un tableau. Equipées d’une porte avec lecteur de badges et d’une paroi transparente, ces salles seront positionnées dans la zone de discussion. La transition entre le travail collaboratif, supposant de la discussion, et les espaces ouverts aura ainsi un impact limité.

1.4.5 Espaces de travail en groupe (8 places) *

1.4.6 Espaces de travail professeur/enseignants – (60 m2)

Ces nouveaux espaces accueilleront les professeurs et enseignants pour leurs travaux de recherche. Les deux salles recevront un équipement similaire aux espaces de travail en groupe.

1.4.7 Salles de visionnement *

1.4.8 Salles de projection *

1.5 Collections en libre accès 1'500 m2


1.5.1 – 1.5.2 – 1.5.3 Périodiques, Monographies, Documents audio-visuels – (1’500 m2)

La bibliothèque souhaite conserver le principe du libre-accès et son organisation par collection.

A ce titre, il est prévu une présentation hybride des collections (livres, périodiques, supports audiovisuels et numériques) organisée sous forme thématique et supprimant par là-même la distinction spatiale existante entre les trois entités actuelles : monographies, périodiques et documents audio-visuels.

L’amélioration de la visibilité de certains documents, envisagée avec une exposition horizontale nécessitant plus d’espace, et l’accroissement prévu des collections à l’horizon 2035 impliquent, une augmentation de 1'200 mètres linéaires pour l’ensemble des documents du libre-accès.

Une organisation des flux de circulation à l’intérieur du libre-accès devra être étudiée de manière à protéger les places de travail des nuisances des zones de circulation.

1.5.4. Espace impression (libre –accès) *

1.5.5 PC recherche documentaire (libre-accès) *

1.5.6. Zone téléphone – (10 m2)

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Ce nouvel espace dans le libre-accès permettra aux usagers l’utilisation de téléphones portables. Afin de réduire les nuisances sonores des communications et des déplacements liés aux appels, trois zones dédiées à cet usage seront prévues à chaque niveau du libre-accès. Les possibilités du type d’aménagement restent ouvertes (cabine insonorisée ou solutions plus souples).

1.6 Espaces de consultation surveillée *

Pour information, le bâtiment existant présente 130 m2 pour cette affectation

ACCES RESERVE

2.1 Espaces de stockage des collections en magasin 4'570 m2


2.1.1 à 2.1.5 Collections générales – (3’740 m2)

L’accroissement des espaces de conservation des collections générales prévu dans l’extension tient compte notamment de l’extension des collections à l’horizon 2035, ainsi que de la réintégration de la Collection des Cèdres actuellement conservée sur un site hors campus représentant 4’500ml soit environ 400m2. Le stockage est prévu par l’intermédiaire de compactus manuels pour l’ensemble. Les conditions particulières de conservation et de stockage devront être respectées et une attention particulière sera portée aux facteurs de risques pour les collections (vol, incendie, eau, variations climatiques) et les solutions constructives pour les minimiser.

2.1.6 Documents audio-visuels *

2.1.7 Thèses *

2.1.8 Dons en attente (70 m2)

2.1.9 Réserve précieuse (230 m2)

2.1.10 Manuscrits (380 m2)

2.1.11 Zone de quarantaine (75 m2)

2.1.12 Zone de tri des dons (75 m2)

2.2 Espaces professionnels bibliothécaires*


2.3 Espaces professionnels direction et services centraux 190 m2


Un espace de bureaux pour le service Network and Data Center doit être prévu.

2.4 Espaces logistiques 400 m2


2.4.1 Place de déchargement, rampe *

2.4.2 Zone d’arrivage *

2.4.3 Local tri sélectif *

2.4.4 Stock tampon (attente de livraison, réception) – (100 m2)

Espace de stockage équipé de mobilier de stockage de palettes en hauteur, permettant la réalisation de tâches de la bibliothèque (préparation de lots pour la numérisation de masse par exemple) dans de bonnes conditions. Espace à situer à proximité de la zone d’arrivage.

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2.4.5 Réception, expédition poste

2.4.6 Atelier – (70 m2)

Atelier polyvalent permettant la réalisation, modification ou réparation de mobilier ou équipements de bibliothèques pour les divers sites de la BCUL ainsi que pour les expositions hors sites.

2.4.7 Stock mobilier, consommables et matériel logistique – (230 m2)

Des espaces de stockage sont nécessaires pour les étagères, vitrines d’exposition, matériel logistique, papier, économat.

2.4.8 Garage *

2.4.9 Déchets, papier *

2.4.10 Local containers et déchets *

2.5 Espaces communs à la zone réservée *


AUTRES ENTITES

3 Service des affaires socio-culturelles


3.1 Grande salle de musique/théâtre *

La salle actuelle ne répond pas aux exigences acoustiques, et n’est pas pourvue d’une zone vestiaires et casier. Son déplacement serait un atout.

3.2 Salle de musique/théâtre *

La salle actuelle ne répond pas aux exigences acoustiques, et n’est pas pourvue d’une zone vestiaires et casier. Son déplacement serait un atout

3.3 Salle de musique/théâtre – 50 m2

Une salle de répétition supplémentaire de 50m2 doit être prévue

4 Commerces et services

Pour information, le bâtiment existant ne présente actuellement pas de surface dédiée à cette affectation.

4.1 Banque Cantonale Vaudoise – (80 m2)

Le programme souhaité par la BCV pour la future agence comporte :

- Une zone 24h/24h pour le retrait et le versement de liquidités. Idéalement visible par les usagers, cette zone accueille un équipement encastré qui doit pouvoir être accessible par une société externe via une porte de service à l’arrière du distributeur. La surface à prévoir est d’environ 25 m2.

- Une zone intermédiaire correspondant à un espace self-service qui permettra de recevoir des conseils extérieurs (utilisation de visio-conférence par exemple). Le local sera équipé du WIFI avec accès internet et mobile aux services on-line de la BCV, la visibilité par les usagers est elle aussi souhaitable. La surface à prévoir est d’environ 25 m2.

- Un bureau de conseil destiné à la prise en charge de clients sur rendez-vous d’une surface d’environ 15 m2 et disposant d’un apport de lumière naturelle.

- Une zone impressions / stockage documents d’environ 5m2 et en lien avec le bureau de

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conseil.

- Une zone technique regroupant le système de sécurité et le serveur d’une surface d’environ 10 m2. Ce local doit nécessairement être ventilé.

4.2 Librairie- papèterie (100 m2)

Fortement sollicité, le site de l’Unithèque fait l’objet récurrent de demande d’intégration de locaux commerciaux.

- Librairie; la surface nécessitée est d’environ 65 m2

- Papeterie ; la surface nécessitée est d’environ 35 m2

4.3 Autres commerces (200 m2)

Il pourrait notamment s’agir d’une épicerie, d’un salon de coiffure, d’une agence de voyage, etc.

5 Restaurant universitaire et restaurant Dorigny*

Pour information, le bâtiment existant présentera avec l’agrandissement prévu du réfectoire une surface de 3’690 m2 pour cette affectation.

6 Autres*


Le service financier (320m2 SU existant + 20m2 SU pour un bureau supplémentaire) n’est actuellement pas relié aux espaces professionnels de l’Unithèque. Il pourra être déplacé afin d’en améliorer la position.

L’infirmerie (service UNISEP) est actuellement située dans les espaces professionnels. Un nouvel emplacement afin de la rendre accessible au public serait souhaitable.

2.9.8 Rationalité constructive

Les concurrents devront tenir compte de l’objectif de rationalité constructive et économique du programme, en respectant le ratio : Surface de Plancher 2 / Surface Utile 2 de 1,25 environ (la surface de plancher inclut notamment 300 m2 prévus pour la surface des installations SI)

Dans le cadre de l’extension, la rationalité de la distribution des fonctions doit être de mise. Il n’est en effet pas souhaitable de dupliquer les fonctions de service (prêt, accueil, entrées) en raison de l’impossibilité d’avoir du personnel supplémentaire pour cela.

2.9.9 Modularité du projet

Afin de répondre aux évolutions futures des pratiques et des besoins en matière d’espace et de technologies, le projet de bibliothèque doit présenter de la flexibilité et de la modularité.

2

Au sens de la norme SIA 416

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2.10 __ Prescriptions techniques

Les mandataires spécialisés s’engagent à travers leurs projets à respecter les points ci-dessous.

2.10.1 Objectifs

Pour le Canton de Vaud, la durabilité au sens large, la pertinence environnementale et tout particulièrement la performance énergétique des nouvelles constructions sont des critères déterminants. La durabilité (aspects énergétiques, environnementaux et d’écologie du bâtiment) des projets proposés par les concurrents est évaluée.

Pour mener à bien l’évaluation, le spécialiste-conseil effectue une analyse globale des rendus. Cette dernière vise à déterminer le potentiel et la qualité des projets en intégrant à la fois :

- Les besoins climatiques découlant du concept architectural ;

- Les besoins énergétiques globaux ;

- Impacts énergétiques et environnementaux liés aux mouvements de terre ;

- Taux de surfaces vertes et de surfaces perméables ;

- Infrastructures dédiées à la mobilité douce ;

- Qualité des aménagements extérieurs (minéraux et végétaux) et traitement de l’éclairage extérieur ;

- Compacité des bâtiments et des sous-sols ;

- Rationalité statique ;

- Durabilité de la façade et de la structure porteuse ;

- Flexibilité d’affectation offerte par la structure porteuse et par la façade ;

- Mode constructif et énergie grise liée à la matérialisation ;

- Confort thermique passif (hivernal et estival) offert par la structure ;

- Confort visuel (éclairage naturel et éblouissement).

En intégrant ces différents points, les projets sont analysés selon un bilan en énergie primaire et en émissions de gaz à effet de serre.

2.10.2 Exigences

Le futur projet devra satisfaire aux objectifs du développement durable, qui concernent à la fois l’efficacité énergétique, et l’écologie de la construction, en particulier pour :

- la mise en œuvre et l'exploitation, avec un souci constant de minimisation de l'impact environnemental et de réduction des consommations d'énergie et d'eau, de telle sorte que les objectifs de la société à 2000 Watts soient atteints ;

- des performances énergétiques équivalentes au standard MINERGIE-P-ECO sont imposées. La certification n'est toutefois pas requise ;

- dans le cas de contextes spécifiques présentant d'éventuels risques de pollution (eau, atmosphère, etc.), toutes les mesures pour en réduire l'impact doivent être prises en considération ;

- la maîtrise des coûts d'investissements : la cible financière pour la construction du bâtiment doit être respectée ;

- la maîtrise des coûts de maintenance, d'exploitation et d'entretien dans une perspective à long terme.

Actuellement, le site de l’Université est entièrement alimenté par une production de chaleur fossile centralisée et la distribution est assurée par un chauffage à distance (chauffage statique et ventilation des bâtiments). En sus, une conduite d’eau brute du lac sera à disposition sur le bâtiment Unithèque existant : un débit de 120 m3/h à une température comprise entre 5 et 7 °C (côté primaire) selon la saison pourra être valorisé pour l’approvisionnement thermique de

http://www.vaud.ch/




l’extension. La loi sur l’énergie impose d’autre part le recours aux énergies renouvelables produites localement pour couvrir partiellement les besoins en électricité. Cette production se fera avec des panneaux solaires photovoltaïques. La volonté politique est d’aller au-delà du minimum prescrit par la loi et de produire le plus possible d’électricité d’origine renouvelable localement. Le projet devra de ce