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LITTÉRATURE Elles dessinent par la bande Parmi vous, les bédéphiles en feront des bulles: toute une quinzaine, début juin, Montréal sera le haut lieu de la bande dessinée. D'abord avec le Salon international de la BD dans le Vieux-Port du 29 mai au 2 juin. Ensuite avec le Colloque de bande dessinée, à l'Université du Québec, du 7 au 9 juin *. Sylvie Laplante avait prévu le coup. Elle a cherché, trouvé et cuisiné (presque) toutes les dessinatrices québécoises de BD: peu en vivent, hélas, sinon par la bande. par Sylvie Laplante « I 1 faut être héroïque pour faire de I la BD au Québec.» Marie Cinq- I Mars rappelle cette observation I de Fred, le célèbre bédéiste fran- ^ çais. entendue lors d'un festival de bandes dessinées à l'Univer- sité de Montréal, il y a déjà huit ans. «C'est tellement vrai, me dit-elle, que j'ai lâché le dessin _| d'humour pour la peinture.» Manque de support et marché restreint, les bédéistes d'ici vivent toujours la même angoisse : où publier ? Doublée, pour les femmes, d'une autre question : comment se tailler une place dans l'univers des «p'tits bonshommes» québécois ~> D'abord, sont-elles nombreuses à vouloir le faire 9 «Bonjour, j'écris un article sur les bé- déistes québécoises...»- «Mmmm.. Il n'y en a pas beaucoup, qui as-tu trouvé ?», me répondent spontanément la majorité des dessinatrices rejointes au téléphone. Comme si on jouait à la cachette ! Un marché vite fait Bon, il y a Croc. Heureusement. Mais on y retrouve peu de bandes dessinées si- gnées par des femmes. «On ne peut se donner pour objectif une représentation égale des deux sexes. On ne trouvera jamais assez de filles, rétorque Jacques Hurtubise, l'un des fondateurs du maga- zine qu'on rit. Dans Croc, il y a beaucoup plus d'illustratrices que de dessinatrices de BD'.» Vous rappelez-vous, dans Châtelaine. ces mini-BD en bas de page du courrier des lectrices ? Pendant environ quatre ans, de 1976 à 1980, Mira Falardeau, Marie Cinq-Mars et Andrée Brochu se sont LA VIE EN ROSE Mira Falardeau partagé cette petite place au soleil. Pour- quoi Châtelaine a-t-elle cessé depuis de pu- blier des dessins d'humour ? «Je ne sais vrai- ment pas, répond Andrée Brochu. C'était pourtant une formule intéressante qui favorisait les dessins de femmes.» À la rédaction de 1* revue, la réponse est plutôt évasive : changement de politique éditoriale, manque de bons scénarios. Ghyslaine Fallu (dessins) et Francine Fer- rand (scénarios) ont été les dernières à signer des BD dans Châtelaine, avec une série de six bandes publiées sporadique- ment dans les années 80, 81 Après la parution éclair de quelques revues de BD, comme Cocktail Recueil BD. L'Eldorado et Iceberg, il y eut en 1983 la sortie de Titanic, consacré exclusivement à la BD. Pourtant tiré à 15 000 exemplaires, Titanic disparaissait à son tour en novem- bre 1984. «C'est vraiment dommage que la revue ait fait naufrage», dit Caroline Mérola, une bédéiste de 22 ans qui y avait publié une vingtaine de planches. «Je suis quand même chanceuse : depuis le mois d'avril, je collabore à la revue Filles Andrée Brochu MAUVAISE cwipnicws ÏREZ CHU. LÉ6 (OBSTACU. 44 juin 1985

D'abord avec le Salon international de la BD dessinent …bv.cdeacf.ca/CF_PDF/LVR/1985/27juin/92110.pdf · caricature, je me rends compte que, ... d'un gars, mais aux rôles inversés

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LITTÉRATURE

Ellesdessinentpar la bande

Parmi vous, les bédéphiles en feront des bulles:toute une quinzaine, début juin, Montréal serale haut lieu de la bande dessinée.D'abord avec le Salon international de la BDdans le Vieux-Port du 29 mai au 2 juin.Ensuite avec le Colloque de bande dessinée,à l'Université du Québec, du 7 au 9 juin *.Sylvie Laplante avait prévu le coup.Elle a cherché, trouvé et cuisiné (presque)toutes les dessinatrices québécoises de BD:peu en vivent, hélas, sinon par la bande.

par Sylvie Laplante

« I 1 faut être héroïque pour faire deI la BD au Québec.» Marie Cinq-I Mars rappelle cette observationI de Fred, le célèbre bédéiste fran-^ çais. entendue lors d'un festival

de bandes dessinées à l'Univer-sité de Montréal, il y a déjà huitans. «C'est tellement vrai, medit-elle, que j'ai lâché le dessin

_| d'humour pour la peinture.»Manque de support et marché restreint, lesbédéistes d'ici vivent toujours la mêmeangoisse : où publier ? Doublée, pour lesfemmes, d'une autre question : commentse tailler une place dans l'univers des«p'tits bonshommes» québécois ~> D'abord,sont-elles nombreuses à vouloir le faire 9

«Bonjour, j'écris un article sur les bé-déistes québécoises...»- «Mmmm.. Il n'yen a pas beaucoup, qui as-tu trouvé ?»,me répondent spontanément la majoritédes dessinatrices rejointes au téléphone.Comme si on jouait à la cachette !

Un marché vite faitBon, il y a Croc. Heureusement. Mais on

y retrouve peu de bandes dessinées si-gnées par des femmes. «On ne peut sedonner pour objectif une représentationégale des deux sexes. On ne trouverajamais assez de filles, rétorque JacquesHurtubise, l'un des fondateurs du maga-zine qu'on rit. Dans Croc, il y a beaucoupplus d'illustratrices que de dessinatricesde BD'.»

Vous rappelez-vous, dans Châtelaine.ces mini-BD en bas de page du courrierdes lectrices ? Pendant environ quatreans, de 1976 à 1980, Mira Falardeau,Marie Cinq-Mars et Andrée Brochu se sont

LA VIE EN ROSE

Mira Falardeau

partagé cette petite place au soleil. Pour-quoi Châtelaine a-t-elle cessé depuis de pu-blier des dessins d'humour ? «Je ne sais vrai-ment pas, répond Andrée Brochu. C'étaitpourtant une formule intéressante quifavorisait les dessins de femmes.» À larédaction de 1* revue, la réponse estplutôt évasive : changement de politiqueéditoriale, manque de bons scénarios.Ghyslaine Fallu (dessins) et Francine Fer-rand (scénarios) ont été les dernières àsigner des BD dans Châtelaine, avec unesérie de six bandes publiées sporadique-

ment dans les années 80, 81Après la parution éclair de quelques

revues de BD, comme Cocktail Recueil BD.L'Eldorado et Iceberg, il y eut en 1983 lasortie de Titanic, consacré exclusivement àla BD. Pourtant tiré à 15 000 exemplaires,Titanic disparaissait à son tour en novem-bre 1984. «C'est vraiment dommage que larevue ait fait naufrage», dit CarolineMérola, une bédéiste de 22 ans qui y avaitpublié une vingtaine de planches. «Jesuis quand même chanceuse : depuis lemois d'avril, je collabore à la revue Filles

AndréeBrochu

MAUVAISE cwipnicwsÏREZ CHU. LÉ6

(OBSTACU.

4 4 juin 1985

d'aujourd'hui ; une page par numéro, c'estau moins ça.»

«Patience et passion... ce n'est facilepour personne !», poursuit Caroline. Sur-tout que les places sont limitées : premierarrivé, premier servi ? Cette impressiond'arriver en retard, plusieurs bédéistesm'ont dit la ressentir. Comme si la «cli-que» des heureux élus était déjà formée et

Caroline Mérola

De toute façon. Croc ne peut suffire à lademande. Un petit espoir : By Jove, unenouvelle revue créée par Jean-Pieire Le-blanc, propriétaire de la librairie Fantasio(à paraître en juin). «Sans avoir les mêmesmoyens que Croc, By Jove constituequand même un support, une chance depublier, explique Diane O'Bomsawin. Onn'est pas payé-e-s mais on n'a pas nonplus à répondre aux exigences du marchéet on s'amuse.»

BD ou bénévolat ?Marie Cinq-Mars n'a plus le temps de

«jouer» : «J'ai 33 ans, je vais avoir montroisième enfant alors j'ai besoin d'unmoyen d'expression qui me permetteaussi de gagner ma vie. Depuis 1981, j'aimon atelier de peinture et ça va très bien. »Marie a gagné, cette année, le cinquièmeprix de la compagnie McDonald du Cana-da : «La peinture est un art complet etreconnu.»

«C'est important, la reconnaissance»,poursuit Mira Falardeau, une pionnièredans le domaine. «Depuis que je fais de lacaricature, je me rends compte que, con-trairement à la BD. il y a une tradition decaricature au Québec. Les caricaturistessont pris-es beaucoup plus au sérieux etsont rémunéré-e-s en conséquence.»

Pour les bédéistes, on ne peut pasparler de métier. «Heureusement que j'aidroit au chômage!, s'exclame MarylèneCompère-Lesage, alias Woolie. J'ai crééune série de bandes dessinées : Julie.histoires en quatre cases, sans texte. J'airéussi à la vendre, en partie seulement, à

une agence de presse régionale. A LaPresse, on m'a répondu que ça coûte tropcher d'acheter des bandes dessinées d'ici.Et Croc ? «Je n'ai pas encore essayé parceque je ne suis pas sûre que mon style cor-responde à la revue. Et j'ai connu Titanictrop tard...» Marylène a aussi tâté lemilieu publicitaire en proposant à unecompagnie de nourriture pour chats uneBD : Mia et Mal histoires de chats Toujourspas de réponse.

«Moi, pour vivre, explique Lucie Faniel,j'ai fait toutes sortes de choses comme,par exemple, des jeux pour enfants dansLa Presse Là. je reviens du Festival debande dessinée d'Angoûlème et j'ai déjàenvie de retourner en France. Il y atellement plus de possibilités !»

Les trois d'AngoûlèmeSeulement quatre femmes avaient posé

leur candidature à l'Office franco-québé-cois de la jeunesse pour participer à la finde janvier dernier au célèbre Festivald'Angoûlème. «Finalement, on n'était quetrois filles sur les 28 représentants québé-cois, explique Johanne Cullen. Il fallaitsoumettre une bande dessinée ou undessin d'humour sur le thème : Être jeuneen 1985. C'était super et ça permettait devoyager pour pas cher.»

Johanne. 25 ans, est la dessinatrice(Type) de la série Stéréotypes publiée dansCroc, sur un scénario de Pierre Claveau(Stéréo). «J'ai de la chance de travailleravec un scénariste. C'est rare au Québec,de pouvoir fonctionner à deux » En fait, ily a un autre duo. aussi formé d'une fille etd'un gars, mais aux rôles inversés : SylviePilon écrit le scénario et Jules Prud'hommedessine Xavier, le cégépien dont les aven-tures étaient publiées dans Titanic et leseront bientôt dans Croc

«Le secret, de dire Sylvie, c'est de biense connaître et de vouloir dire les mêmeschoses. S'il n'y a pas plus de scénaristes deBD au Québec, c'est que le marché estbien trop restreint pour qu'on puisse sespécialiser. Il faut écrire pour le plaisir.»

Marylène Compère-Lesage, alias Woolie

Marie Cinq-Mars

Johanne Cullen, elle, mise sur le réalismede Stéréotypes : «Nous voulons que lesgens s'identifient à l'histoire, aux dessins,aux propos. L'important, c'est ça et évi-demment l'humour.»Même sexiste ?

La recherche de gags est-elle une exi-gence de la BD ? Même si l'humour à toutprix implique souvent des aspects sexis-

C%OLÔA

Ê. PAR CE. FUMET, ii_ RETROUVA

SON CHEM'IM.. . L<ME. L'ATTEMDAIT A V E C

UN DE.uC.IEUX FLAT DE PAKPERl

Lucie Faniel

tes ? La question provoque soupirs, hési-tations et agacement des dix dessinatricesinterrogées. Caroline Mérola, qui étaitaussi du voyage à Angoûlème, se risque :«II faut faire attention au sexisme, c'estvrai, mais il ne faut pas non plus se collerune étiquette de «femme à ne pas tou-cher». Par exemple, mes personnagesféminins sont souvent, comment dire, unpeu naïfs. Mais ce n'est pas du sexisme : lanaïveté est un prétexte à gags. D'ailleurs, ily a beaucoup d'action dans mes BD : jeveux qu'elles soient fortes et quellest'embarquent dans l'histoire.»

Lucie Faniel, 33 ans, la troisième parti-cipante à Angoûlème, est aussi réticenteface aux BD à tendance féministe : «Jepense à Olga, un personnage que jesignais dans les débuts de Croc. Olga et les

juin 1985 4 5 LA VIE EN ROSE

O.UAA'D SE feAlSB QueGRÂce ~A tvi,

L£ Mért£8ve

''VAA/seuse'A/UE

Guylaine Desrochers

bêtes était jugé féministe par certains etcertaines. En fait, la bande était plutôtbête, puisque les personnages masculinsétaient représentés avec des têtes d'ani-maux. Finalement. Olga n'était pas vrai-ment plus dégourdie que les autres per-sonnages féminins de bandes dessinées.Je lui reproche après coup d'avoir été unpeu trop passive et assez mignonne.» Sanouvelle série, Flip lip, publiée dans Croc.est plus légère. «Plus fantaisiste, préciseLucie. Et cette fois, tous les personnagessont des animaux !»

Du journalisme visuelSans vouloir créer un moule «BD de

femmes», on constate que les dessinatri-ces accordent, en général, plus d'impor-tance au contenu et à la réflexion qu'auxgadgets graphiques, et que leurs histoiressont plus proches du quotidien que desaventures tout à fait farfelues, genre péri-péties policières ou aventures extra-ter-restres.

Pour Mira Falardeau, la bande dessinéeou le dessin d'humour ne doivent pas êtreque de l'humour pour de l'humour. «C'estdu journalisme visuel. Du moins, c'estcomme ça que j'aimerais le pratiquer.Dans Châtelaine, je me prononçais en tantque femme, je parlais du vécu des femmeset de leurs préoccupations, puisque c'é-taient aussi les miennes.» La caricaturerépond donc très bien aux aspirations deMira : elle en publiait une première dansLe Soleil de Québec, fin mars, ce qui faitd'elle la seule caricaturiste d'un grandjournal québécois.

Andrée Brochu, comme dessinatriced'humour, travaille aussi dans un do-maine sérieux. «J'aime illustrer, avec des

LA VIE EN ROSE

LITTÉRATURE

dessins uniques ou à cases, avec ou sansbulles, les documents réalisés par diversorganismes : le comité de condition fémi-nine de la CSN. la Centrale des enseignan-tes et enseignants du Québec, l'Institut derecherche appliquée sur le travail... Toutle côté graphique m'attire : illustrations etpages couvertures, par exemple, commeje l'ai souvent fait pour La Vie en rose.»

Comme Mira Falardeau, Andrée a parti-cipé à l'exposition Art et Féminisme en1982. Dans le catalogue réalisé à l'occa-sion, les organisatrices disaient d'elle :«L'humour accentue ici aussi bien lavanité que la gravité du conflit féminin.»Un humour critique à tout prix plutôt qued'abord militant9 «Comme l'a déjà ditClémence Desrochers : "Je suis une fem-me, j'écris et je vis en femme mais c'estdifficile de censurer le rire3..." Ce que jerecherche avant tout, c'est développermon sens de l'humour, comme un sixièmesens.»

Biscuits au chocolat et BDC'est un moment par excellence pour

Diane OBomsawin : être au lit avec unverre de lait et une pile d'albums de BDDiane est tombée dans cette passionmagique quand elle était petite, comme

Obélix dans la potion. À 25 ans, elle enveut toujours plus. «J'en lis tellement quej'ai l'impression de ne pas être assezbonne pour en faire ! Tellement que jepréfère lire des bandes dessinées et fairede la peinture. Mais je ne pourrais pas mepasser non plus de dessiner. J'ai envie defaire une BD qui risque, moins conven-tionnelle, comme on en faisait à Iceberg4.»

Diane est attirée par l'humour noir, ladérision, l'absurde. «Mais je n'ai pas debui précis quand je commence une BD,dit-elle, contrairement à ma copineJudith, qui est plus... structurée.» EtJudith de répondre : «C'est que je ne suispas une maniaque de BD comme DianeSouvent, je décide de dessiner parce quej'ai lu ou vu quelque chose à quoi j'aienvie de répliquer. Ce sont les sujets fémi-nistes qui m'intéressent.» Judith Gruber-Stitzer est aussi musicienne dans legroupe Wondeur Brass : «C'est justement

Diane OBomsawin

juin 1985

wmmmmmmmmmDiane qui a conçu la pochette de notrepremier long-jeu.» Diane fait aussi de laBD en peinture et elle a participé à l'évé-nement J x4 de BD en direct aux Foufounesélectriques l'année dernière.

L'aventure des albumsJusqu'à présent, une seule bédéiste

québécoise a produit un album. «Presquedeux...» Christine Laniel sourit : «Le tomeII de Carcajou devrait sortir avant la fin del'année.» Le glouton continue donc deraconter ses légendes indiennes. Fruitd'une longue recherche en collaborationavec des anthropologues, la productionde Carcajou a été rendue possible grâce auConseil Attikamek-Montagnais et à lamaison d'édition Appartenance.

Guylaine Desrochers, elle, pourrait pu-blier bientôt son premier album, si elleobtient - ô suspense ! - la subventionmiracle nécessaire à sa production. Entre-temps, elle met au point les enquêtes poli-cières que Julie, une sergente-détectivehors pair, aura à mener si le projet seconcrétise. «Pour l'instant, chuchote-t-elle, c'est top secret!» Guylaine a déjàpublié dans Titanic et dans Croc, et dessinéune série de chroniques sur des gens deLanaudière.

Le monde de la bande dessinée n'estpas toujours aussi drôle que ses artisaneset artisans le souhaiteraient : il n'en de-meure pas moins fascinant. Et si j'avais àrésumer mon impression générale face àces femmes qui font de la BD. je dirais :folie et passion.

Une passion qui m'a conquise et unefolie contagieuse qui, je l'espère, conta-minera les directeurs et directrices dejournaux et revues d'ici. Vite, qu'on leurfasse une place et qu'on leur donne unechance de nous faire rire, enfin ! V*

Sylvie Laplante. son bac en communicationterminé, fait de la pige.' Au Salon : 1 50 exposant-e-s, une vingtained'invité-e-s québécois-es, canadiens ou euro-péens, dont trois filles : Christine Laniel, Caro-line Mërola et Sylvie Pilon, un hommage àAlbert Chartier, le père d'Onésime (vous nelisez pas le Bulletin des agriculteurs ').Au Colloque, destiné à «regrouper et stimulerle milieu québécois de la BD» : 27 heures decommunications, ateliers, tables rondes, dansune perspective non académique malgré lethème : À l'école de la BD Pour plus d'informa-tion sur les deux événements : 6024, rueChristophe-Colomb, Montréal H2S 2G2. tél. :(514) 273-9033.

1/ Entrevue avec Jacques Hurtubise et HélèneFleury, réalisée par Catherine Saouta, dansImagine no 25. juin 19842/ Art et féminisme. Gouvernement du Québec,ministère des Affaires culturelles. Musée d'artcontemporain, 1982. L'exposition avait lieu du11 mars au 2 mai 19823/ «Chère Clémence», entrevue réalisée parHélène Pedneault dans la Vie en rose, juin 1982.4/ Mini-revue de BD créée au début de 1984.Cinq parutions seulement, avec contributionbénévole des dessinateurs-trices.

juin 1985

Johanno Cullen

. CEST LE LWRE.U ou...AVEC UN Ptu De

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