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DANIEL BILALIAN...le plateau. C’est une table d’amis, qui rient et se chambrent. Comme au théâtre, chacun a un « emploi » : le rigolo, c’était Daniel Cazal; l’ac - cent

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    À 40 ans, dans le sport, on est déjà un vétéran.

    L’exception existe. Elle s’appelle Stade 2. L’émission hebdoma-

    daire multisport reste la plus connue et la plus suivie par les

    téléspectateurs français.

    À quoi doit-elle ce succès exceptionnel et durable ?

    D’abord aux exploits enthousiasmants des sportifs français et

    du monde entier qui sont sa raison d’être. Dans Stade 2, tous les

    sports, tous les champions, hommes et femmes, ont eu ou

    auront la chance d’être mis en valeur. L’émission doit aussi

    beaucoup à la passion et à l’énergie qui ont toujours animé ses

    équipes. Des équipes désireuses de comprendre, d’expliquer,

    de valoriser et de fêter les champions sur les plus grands ter-

    rains de sport. Le slogan du groupe France Télévisions trouve ici

    son écho le plus juste.

    Et ces 40 ans, nous allons les fêter !

    Dès le 8 novembre, Michel Drucker animera un Vivement

    dimanche prochain exceptionnel en compagnie de journalistes

    qui ont marqué l’histoire de Stade 2, comme Gérard Holtz,

    Laurent Luyat, François Brabant, Lionel Chamoulaud et Céline

    Géraud. Plusieurs grands champions et personnalités viendront

    témoigner de leurs souvenirs et de leur attachement particulier à

    cette émission emblématique.

    Et puis, jusqu’à la fin décembre, une série de programmes courts

    diffusée le week-end sur France 2 nous replongera au cœur des

    grands moments de l’émission. Nous finirons en apothéose, le

    dimanche 27 décembre, avec un Stade 2 spécial qui nous fera

    revivre « 40 ans d’émotions » en compagnie de quatre sportifs

    emblématiques des quatre dernières décennies : Bernard

    Hinault, Didier Deschamps, Roger Federer et Teddy Riner.

    ÉD

    ITO

  • 3

    DANIEL BILALIANDirecteur général adjoint en charge des sports de France Télévisions

  • 4

    VOIR LES GÉNÉRIQUES

    1975

    2001

    1986

    2003

    40 ANSTOP CHRONO !

    https://youtu.be/PetYxts5VAg?list=PL0cFCHlsMHIjnePJDok2usmW3y0DJBTyPhttps://youtu.be/aw8wVPbX2aU?list=PL0cFCHlsMHIjnePJDok2usmW3y0DJBTyPhttps://youtu.be/zDcRHyQQOHw?list=PL0cFCHlsMHIjnePJDok2usmW3y0DJBTyPhttps://youtu.be/D2AggNtXNmY?list=PL0cFCHlsMHIjnePJDok2usmW3y0DJBTyPhttps://youtu.be/1z1-_wR6h5Y?list=PL0cFCHlsMHIjnePJDok2usmW3y0DJBTyP

  • 5

    1993

    2005

    2000

    2013

    40 ANSTOP CHRONO !

    https://youtu.be/oTdDfwUKUd4?list=PL0cFCHlsMHIjnePJDok2usmW3y0DJBTyPhttps://youtu.be/HFwv2N2rzao?list=PL0cFCHlsMHIjnePJDok2usmW3y0DJBTyPhttps://youtu.be/eTe4bR8Z0h0?list=PL0cFCHlsMHIjnePJDok2usmW3y0DJBTyPhttps://youtu.be/BJdw4dFBdxk?list=PL0cFCHlsMHIjnePJDok2usmW3y0DJBTyPhttps://youtu.be/1z1-_wR6h5Y?list=PL0cFCHlsMHIjnePJDok2usmW3y0DJBTyP

  • 6

    40AN

    SS

    UR

    LE

    TE

    RR

    AIN

    1975-1985Robert Chapatte

    2004-2005Laurent Luyat

    1985-1992Gérard Holtz

    2004-2005François Brabant

  • 7

    1992-1995Patrick Chêne

    2005-2008Gérard Holtz

    1995-2000Pierre Sled

    2008-2012Lionel Chamoulaud

    2000-2003Christian Prudhomme

    Depuis janvier 2013Céline Géraud

  • 8

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    GÉRARD

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    Stade 2 a 40 ans. Que signifie pour vous cet anniversaire ? C’est un honneur absolu d’avoir dirigé et organisé cette émission. J’ai eu la chance de recevoir la Légion d’honneur en novembre dernier : mais d’une certaine façon, j’en avais déjà reçu une en 1985 quand Jean-Claude Eberlé, le PDG d’Antenne 2, et Christian Quidet, mon patron de l’époque, m’ont appelé pour me demander de présenter Stade 2.C’est un peu comme être sélec-tionné en équipe de France de football. Une sélection en tant que numéro 10 ; car être présentateur de Stade 2, c’est être une sorte de chef d’orchestre. Un orchestre formé de copains journalistes, chacun étant spécialiste dans sa discipline et jouant en soliste.C’est une émission qui a marqué des générations entières. Il n’y

    en a pas eu tant que cela : Cinq Colonnes à la Une, Champs-Élysées, Apostrophes… Stade 2 s’inscrit dans la lignée de ces émissions cultes. Que représente Stade 2 pour vous, comme téléspectateur et comme présentateur ?Une addiction. Combien de fois, comme des millions de gens, j’ai tout plaqué pour regarder l’émis-sion ! Pour les résultats, pour les images, qu’avant on ne trouvait pas aussi facilement avec Internet. Et puis surtout pour les person-nages, la bande à Chapatte. Robert Chapatte a inventé quelque chose d’extraordinaire qui a depuis été repris partout : dans Le Grand Journal, chez Laurent Ruquier ou Cyril Hanouna… Dans tous ces programmes, on retrouve ce concept : des personnalités diffé-

    Figure emblématique du JT au début des années 1980, Gérard Holtz assure

    la présentation de Stade 2 de 1985 à 1992, puis de nouveau entre 2005 et 2008.

    Féru de courses automobiles, il couvre le Dakar à partir de 1994, ainsi que

    les 24 Heures du Mans. Il présente aussi tous les Jeux olympiques depuis 2002,

    et anime le Vélo Club lors du Tour de France.

    « Être présentateur de Stade 2, c’est être une

    sorte de chef d’orchestre. Un orchestre formé

    de copains journalistes, chacun étant spécialiste

    dans sa discipline et jouant en soliste. »

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    Un sourire ? Celui de Laura FlesselLa fleurettiste guadeloupéenne a été capable d’avoir un visage de guerrière, de samouraï… Complètement crispé. Mais quand elle sourit, c’est l’un des plus beaux sourires du sport.

    Une émotion ? Les larmes de Surya BonalyAux Championnats du monde de patinage artistique à Chiba au Japon, en 1994. Elle refuse de monter sur le podium et retire sa médaille d’argent.

    Un podium ? Le premier titre européen d’un club françaisEn 1993, le CSP Limoges de Richard Dacoury remporte la Coupe d’Europe des clubs champions de basket en battant le Trévise de Toni Kukoc.

    Un sportif ? Jean-Baptiste Grange époustouflantBeaver Creek, février 2015. Après s’être classé 5e de la première manche des Championnats du monde de slalom, il réalise une seconde manche parfaite et reconquiert l’or mondial à la surprise générale.

    Si j’étais...

    http://www.francetvsport.fr/slalom-la-deuxieme-manche-de-grange-266445http://www.francetvsport.fr/slalom-la-deuxieme-manche-de-grange-266445http://www.francetvsport.fr/slalom-la-deuxieme-manche-de-grange-266445http://www.francetvsport.fr/slalom-la-deuxieme-manche-de-grange-266445http://www.francetvsport.fr/slalom-la-deuxieme-manche-de-grange-266445http://www.francetvsport.fr/slalom-la-deuxieme-manche-de-grange-266445

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    rentes, réunies autour d’un chef d’orchestre, qui, par leurs dialogues, leur humour et l’information qu’ils délivrent, mettent de l’ambiance sur le plateau. C’est une table d’amis, qui rient et se chambrent. Comme au théâtre, chacun a un « emploi » : le rigolo, c’était Daniel Cazal ; l’ac-cent du Sud, c’était Couderc ; le Titi parisien, c’était Thierry Roland. Le chat noir, c’était Richard Diot : à chaque fois qu’il allait sur un repor-tage, l’équipe perdait.

    Y a-t-il une séquence de Stade 2 dont vous êtes fier ?Nous avons dans notre équipe de super reporters. Avec notamment

    Nicolas Geay, Marie-Christelle Maury, Patrick Montel ou Arnaud Romera, nous avons eu au cours de ces dernières années des documents assez extraordi-naires. Nicolas Geay, par exemple, est allé aux États-Unis rencontrer Floyd Landis, qui a avoué s’être dopé, et aussi en Afrique du Sud voir les anciens rugbymen frappés par la maladie de Charcot... Ce sont des sujets durs mais tellement informa-tifs qui m’ont beaucoup touché.

    Quel invité vous a particulière-ment marqué ? Il y en a eu tellement ! La rencontre avec Kareem Abdul-Jabbar, l’an-

    « C’est une table d’amis, qui rient et se chambrent.

    Comme au théâtre, chacun a un “emploi”. »

    https://youtu.be/v8QtqvZda6I?list=PL0cFCHlsMHIjnePJDok2usmW3y0DJBTyPhttps://youtu.be/v8QtqvZda6I?list=PL0cFCHlsMHIjnePJDok2usmW3y0DJBTyPhttps://youtu.be/v8QtqvZda6I?list=PL0cFCHlsMHIjnePJDok2usmW3y0DJBTyPhttps://youtu.be/ZP6pZex6X58?list=PL0cFCHlsMHIjnePJDok2usmW3y0DJBTyPhttps://youtu.be/ZP6pZex6X58?list=PL0cFCHlsMHIjnePJDok2usmW3y0DJBTyPhttps://youtu.be/ZP6pZex6X58?list=PL0cFCHlsMHIjnePJDok2usmW3y0DJBTyP

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    cien pivot des Los Angeles Lakers, m’a vraiment bluffé. C’était pratique-ment le meilleur joueur de basket au monde. Lorsqu’il est venu sur le plateau, il était obligé de se baisser pour entrer dans le studio. Je crois que c’était la première fois que je voyais un gars aussi grand et aussi sympathique. J’ai aussi eu la chance de deve-nir copain avec Björn Borg, ce qui m’a permis de réunir pendant Roland-Garros, sur le même pla-teau, Borg et McEnroe. Ils avaient pratiquement toujours refusé de se retrouver et de reparler de leur finale dantesque de 1980, à Wimbledon. Et nous, on a réussi ! Avec deux réactions extraordi-naires allant de pair avec leur tem-pérament : Borg, très gentiment, disait bonjour à tous les camera-men, à la maquilleuse, aux journa-listes… McEnroe, lui, est directe-

    ment parti s’enfermer à clef dans la cabine de maquillage. Je suis allé toquer à la porte pour lui expli-quer le déroulé de l’émission, il ne voulait rien savoir. Il voulait juste un Coca-Cola, le reste ne l’intéressait pas. Mais, sur le plateau, ils ont joué le jeu et ç’a été une très très belle séquence.

    https://youtu.be/q4jpjHdl-Rk?list=PL0cFCHlsMHIjnePJDok2usmW3y0DJBTyPhttps://youtu.be/q4jpjHdl-Rk?list=PL0cFCHlsMHIjnePJDok2usmW3y0DJBTyPhttps://youtu.be/q4jpjHdl-Rk?list=PL0cFCHlsMHIjnePJDok2usmW3y0DJBTyP

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    LAU

    REN

    T

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    Si j’étais...Un sport ? Le tennisL’un des rares sports que je pratique en amateur. Et aussi parce qu’avec Roland-Garros j’ai la chance de présenter le plus grand tournoi du monde sur terre battue.

    Un sourire ? Celui de RonaldinhoLorsqu’il est venu sur le plateau de Stade 2 en 2002. C’est un garçon charmant, souriant, et dont la gentillesse n’a d’égal que l’immense talent.

    Un podium ? L’or olympiqueLa médaille d’or de Teddy Riner aux JO de Londres, car il s’agit de la dernière qui manquait à son immense palmarès. Et aussi celle de Jeannie Longo, une Grenobloise comme moi, pour sa première médaille d’or olympique en 1996 à Atlanta.

    Un trophée ?La Coupe Davis 1991C’est le déclencheur des succès des équipes françaises, qui allaient rarement jusqu’au bout. Et ce sont les tennismen qui ont vraiment donné le la et ouvert la voie aux handballeurs champions du monde, puis à l’équipe de France de football.

    https://youtu.be/LTzf-aC5ZyQ?list=PL0cFCHlsMHIjnePJDok2usmW3y0DJBTyPhttps://youtu.be/LTzf-aC5ZyQ?list=PL0cFCHlsMHIjnePJDok2usmW3y0DJBTyPhttps://youtu.be/LTzf-aC5ZyQ?list=PL0cFCHlsMHIjnePJDok2usmW3y0DJBTyPhttps://youtu.be/LTzf-aC5ZyQ?list=PL0cFCHlsMHIjnePJDok2usmW3y0DJBTyPhttps://youtu.be/LTzf-aC5ZyQ?list=PL0cFCHlsMHIjnePJDok2usmW3y0DJBTyP

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    40 ans. Que vous évoque cet anniversaire ? Stade 2 est l ’une des p lus anciennes émissions de la télé-vision française avec Des chiffres et des lettres. Prendre part à l’aven-ture d’un programme qui existe depuis quarante ans est une chose rare et extraordinaire, que beau-coup peuvent nous envier. Mais, aujourd’hui, la façon de faire de la télévision a profondément changé. Auparavant, tout le monde attendait Stade 2 le dimanche pour connaître les résultats ou voir un but ou un essai. Désormais, les gens les ont en temps réel grâce à Internet. C’est donc une émission qui a su s’adap-ter à l’évolution de la société.La première chose qui me vient à l’esprit, c’est le générique de Bernard Parmegiani, celui avec ce chrono-mètre et cette musique unique. Avec Robert Chapatte, Thierry Roland et Roger Couderc, qui étaient un peu nos maîtres à tous.

    Comment se sont déroulés vos débuts à Stade 2 ?Mon premier Stade 2, c’était le 24 juin 2001. Présenter un maga-zine mythique qu’on regardait étant enfant procure une impres-sion assez particulière. Il y a eu beaucoup d’émotion, mais ça s’est très bien passé. J’arrivais de Grenoble, où je présentais le journal du soir depuis plusieurs années. J’ai ensuite rejoint le ser-vice des sports et l’émission Tout le sport. En prenant les rênes de Stade 2, en 2004, je n’ai reçu aucune consigne particulière. Sans doute parce que le présentateur n’est pas là pour être le spécialiste d’un sport en particulier. C’est davan-tage un chef d’orchestre qui doit mettre en valeur les sujets de son équipe. À la fin de l’émission, Charles Biétry, alors directeur des sports, m’a simplement dit que c’était bien. J’étais soulagé.

    Le Grenoblois Laurent Luyat prend les commandes de Stade 2 en 2004

    après avoir fait ses premières armes sur l’antenne locale de France 3 Alpes.

    Le public retrouve également cet inconditionnel de tennis et de football

    à la présentation de grands événements sportifs comme Roland-Garros,

    les Jeux olympiques, ainsi que Village Départ, le talk-show de France 3

    qui suit le Tour de France.

    « Une émission qui existe depuis quarante ans

    est une chose rare et extraordinaire. »

    https://youtu.be/DvrxmZVG-rM?list=PL0cFCHlsMHIjnePJDok2usmW3y0DJBTyPhttps://youtu.be/DvrxmZVG-rM?list=PL0cFCHlsMHIjnePJDok2usmW3y0DJBTyP

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    Quels moments forts gardez-vous particulièrement en mémoire ? Je me souviens surtout de deux séquences, datant de mon adolescence. D’abord, quand Yannick Noah, qui venait de gagner Roland-Garros, est venu participer au Stade 2 spécial qui venait d’être mis en place dans la foulée. Toujours en 1983, mais cette fois sur le Tour de France, Thierry Roland, dans une interview d’après-course, pose une ques-tion en direct à Laurent Fignon : « À quel moment vous avez fait le trou, Fignon ? » Ce propos illustre l’esprit potache qui était propre à

    Stade 2. C’était une époque où il ne semblait pas y avoir de limite. Il n’y avait pas ce filtre du politique-ment correct qui nous aseptise souvent aujourd’hui. Et puis, il y a le Stade 2 le plus dingue qu’il m’ait été donné de présenter. Nous sommes le 20 juin 2010, à l’occasion de la grève des Bleus à Knysna pendant la Coupe du monde de football. Nous déte-nions les droits, à cette époque. Après le match Italie–Nouvelle-Zélande, je suis en plateau avec Emmanuel Petit, et c’est alors que se succèdent tous ces inci-dents : l’altercation entre Patrice

    « C’était une époque où il ne semblait pas y avoir

    de limite. Il n’y avait pas ce filtre du politiquement

    correct qui nous aseptise souvent aujourd’hui. »

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    Evra et le préparateur physique, les joueurs qui font grève dans le bus, Raymond Domenech qui lit la lettre des grévistes, la démission d’un cadre de la fédération… Le conducteur de l’émission vole en éclats. Fabrice Colin, le respon-sable éditorial, reçoit en régie les images venant d’Afrique du Sud, et on les diffuse quasiment ins-tantanément. Je les commente à chaud avec Emmanuel Petit, dont je vois le visage se décomposer en découvrant l’ampleur de la situa-tion à Knysna. Il avait encore plein d’amis dans l’équipe de France et il ne comprenait pas : « Mais que font-ils ? Ils détruisent tout l’héri-tage des Bleus… » C’était fou. De quels invités vous souvien-drez-vous toujours ? En quelque 200 Stade 2 , j ’ai emmagasiné pas mal de souve-

    nirs ; mais instinctivement, je revois Ronaldinho. Lorsqu’il faisait le bon-heur du PSG, il était passé nous voir et avait été super sympa ! Je me souviens aussi des adieux de Richard Virenque en plateau. C’était un moment très émouvant. Tout comme une émission faite depuis Moscou, au cours de laquelle Teddy Tamgho avait été sacré champion du monde à Moscou en août 2013 et Marion Bartoli s’était confiée sur sa retraite anticipée. C’était un Stade 2 riche en émotions fortes. Parmi les moments gênants, il y a eu Raymond Domenech, en 2004, qui n’avait pas du tout apprécié mes questions et qui était reparti un peu furieux du studio.

    https://youtu.be/LTzf-aC5ZyQ?list=PL0cFCHlsMHIjnePJDok2usmW3y0DJBTyPhttps://youtu.be/LTzf-aC5ZyQ?list=PL0cFCHlsMHIjnePJDok2usmW3y0DJBTyPhttps://youtu.be/rFu5HLjIBz8?list=PL0cFCHlsMHIjnePJDok2usmW3y0DJBTyPhttps://youtu.be/rFu5HLjIBz8?list=PL0cFCHlsMHIjnePJDok2usmW3y0DJBTyPhttps://youtu.be/aUFIgASRYHQ?list=PL0cFCHlsMHIjnePJDok2usmW3y0DJBTyPhttps://youtu.be/aUFIgASRYHQ?list=PL0cFCHlsMHIjnePJDok2usmW3y0DJBTyPhttps://youtu.be/aUFIgASRYHQ?list=PL0cFCHlsMHIjnePJDok2usmW3y0DJBTyPhttps://youtu.be/aUFIgASRYHQ?list=PL0cFCHlsMHIjnePJDok2usmW3y0DJBTyPhttps://youtu.be/bzlb1b6TXx8?list=PL0cFCHlsMHIjnePJDok2usmW3y0DJBTyPhttps://youtu.be/bzlb1b6TXx8?list=PL0cFCHlsMHIjnePJDok2usmW3y0DJBTyP

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    LIO

    NE

    L

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    Une balle ? La balle de golfEn sport, c’est le projectile qui est lancé le plus vite. C’est aussi un objet qu’on peut personnaliser : une balle de golf appartient à un seul et même joueur. Contrairement à une balle de tennis, par exemple.

    Un sourire ? Celui de Michel PlatiniSurtout lorsqu’il tirait les coups francs. On percevait toute la malice du personnage. Personne ne savait jamais de quel côté le ballon allait atterrir.

    Un trophée ? La Coupe Davis 1991Quand les Français soulèvent le saladier d’argent, ils mettent un terme à cinquante-quatre ans d’échec. Alors qu’en face il y avait quand même le duo Sampras-Agassi.

    Un exploit ? Celui de Zidane À l’Euro 2004, au Portugal. Les Anglais mènent 1-0 contre la France lors du premier match. À quelques minutes de la fin, Zidane plante deux buts en trois minutes, un penalty et un coup franc, et nous assure la victoire. C’était incroyable !

    Si j’étais...

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    Commentateur de Roland-Garros aux côtés d’Arnaud Boetsch, Lionel

    Chamoulaud a débuté sa carrière en tant que spécialiste de Formule 1 dans

    les années 1980. D’abord joker de Gérard Holtz, il devient présentateur

    de Stade 2 de 2008 à 2012. Il assure également la présentation des directs

    lors des Jeux olympiques.

    Stade 2 a 40 ans. Quel est votre sentiment immédiat ? Chapeau ! Au départ, ce n’était pas évident que Stade 2 devienne l’une des plus anciennes émissions de la télévision française. Ça me touche beaucoup que l’héritage de Robert Chapatte perdure. Je ressens aussi une grande fierté d’y avoir participé quasiment depuis le début. J’avais 21 ans, je pensais que j’allais rester deux mois puisque c’était à l’occa-sion d’un stage d’été. J’ai très vite ressenti une affinité, une proximité particulière avec ces journalistes alors que je ne les connaissais pas. Un mélange d’admiration et aussi de connivence.

    Que représente Stade 2 pour vous ?J’avais l’envie absolue de ne jamais rater la diffusion parce que j’étais passionné de sport, d’images de sport, de résultats… J’étais aussi séduit par l’atmosphère décon-tractée de l’émission. Je me suis rendu compte que sourire, s’en-voyer des vannes ou faire des jeux de mots n’exclut absolument pas

    la rigueur, la précision dans l’in-formation, dans la syntaxe... C’est une rédaction avec tellement de talents ! Professionnellement, je me suis imprégné de leurs qualités, de leur façon de faire. J’ai commencé par remplacer Gérard Holtz, Patrick Chêne, quand il faisait le Tour, ou, l’été, Pierre Sled assez souvent aussi. J’étais très fier quand on m’a proposé la présentation en tant que titulaire : j’ai ressenti une forme d’accomplissement. J’ai tellement grandi avec cette émis-sion, je la connais tellement dans ses moindres recoins, qu’il y avait presque une sorte d’évidence pro-fessionnelle. Et cela m’a touché quand Daniel Bilalian et François Brabant m’ont proposé de prendre la responsabilité et la présentation de l’émission.

    Quels moments forts de l’émis-sion sont pour vous indélébiles ?Ceux que le téléspectateur ne voit pas. Ma grande fierté, c’est d’avoir participé à des émissions où l’on a improvisé, où l’on a mis à la fin ce qui était prévu au début. Ça donne

    « S’envoyer des vannes ou faire des jeux de mots

    n’exclut absolument pas la rigueur, la précision. »

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    le frisson. Parfois, on s’installait, le générique partait… et on ne savait pas ce qu’on allait faire parce que des choses étaient en train de se jouer ailleurs. Par exemple, l’affaire des paris truqués au handball : je me souviens que les hand balleurs de Montpellier ont été interpellés à leur sortie du match à Coubertin, pen-dant l’émission. Et là, où va-t-on ? À Coubertin ? On a l’info ou pas ? Carlo Ancelotti, notre invité, était stupéfait : « Whaou ! c’est un truc compliqué que vous avez fait là ! » On a l’habitude, car on travaille tout le temps en direct, donc on sait gérer nos émotions. Autre exemple. Au milieu des années 1990, on avait fait un pari

    insensé avec Patrick Chêne à pro-pos de la ville qui serait désignée pour organiser les Jeux de l’an 2000. Ça pouvait être Pékin, Sydney ou une ville europénne. Et on vou-lait faire Stade 2 depuis cette ville. Donc en attendant la décision du CIO, on est allés à Singapour afin d’être à égale distance de Pékin, Sydney et de l’Europe. Quand on a su que ce serait Sydney, on a pris l’avion le vendredi matin. C’était fou car on a eu deux jours pour faire l’émission ! Mais on a eu beau-coup de chance. L’équipe austra-lienne de rugby, championne du monde en titre, a accepté de tour-ner quelques séquences devant l’opéra ! Le week-end se déroulait

    « Ma grande fierté, c’est d’avoir participé à des

    émissions où l’on a improvisé. »

    https://youtu.be/iNGoDIQ-2NQ?list=PL0cFCHlsMHIjnePJDok2usmW3y0DJBTyPhttps://youtu.be/iNGoDIQ-2NQ?list=PL0cFCHlsMHIjnePJDok2usmW3y0DJBTyP

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    la finale du rugby à 13, le plus gros événement sportif qui existe là-bas, et nous n’étions pas accrédités. On s’y est rendu au culot. Sur place, je tombe sur un cadre de la com-munication du rugby à 13. Il avait vécu et entraîné en France, et il nous a fait entrer sans problème. À la mi-temps, nouveau coup de chance : Tina Turner tournait un clip et elle a accepté aussi de nous par-ler. On se disait : « C’est pas possible que ça se goupille aussi bien ! » C’est ce que je retiens de Stade 2 : une émission qui a la « baraka » et qui est capable de prouesses techniques, d’improvisations, de changements de programme, de réactivité… On peut le faire, car on traite le direct tout le temps, en permanence.

    Si vous ne deviez retenir qu’un invité ou une interview…Celle de Laurent Fignon, notre

    consultant cyclisme, quand il est venu parler de sa maladie sur le pla-teau. C’était une interview assez lourde sur le plan émotionnel. Il était très direct. Il n’attendait pas d’apitoiement ou de compassion de la part de qui que ce soit. Il m’était déjà arrivé de devoir gérer des choses comme cela à l’occa-sion du décès de Jean Mamère. Ça fait déjà plus de vingt ans qu’il n’est plus avec nous. Il était très jeune (44 ans) et c’était la veille d’un Stade 2 que je présentais. À tel point que quand on a fait les sujets sur lui, sur les bons moments qu’on avait vécus ensemble, j’ai demandé à toute l’équipe de venir voir les images avant pour ne pas avoir trop d’émotion sur le plateau. Il était vraiment l’ami de tout le monde. Il fallait quand même faire l’émission et être capable de gérer ses émotions.

    https://youtu.be/5PeIY5rAbFw?list=PL0cFCHlsMHIjnePJDok2usmW3y0DJBTyPhttps://youtu.be/5PeIY5rAbFw?list=PL0cFCHlsMHIjnePJDok2usmW3y0DJBTyPhttps://youtu.be/5PeIY5rAbFw?list=PL0cFCHlsMHIjnePJDok2usmW3y0DJBTyPhttps://youtu.be/5PeIY5rAbFw?list=PL0cFCHlsMHIjnePJDok2usmW3y0DJBTyPhttps://youtu.be/JQmMSSmBxpw?list=PL0cFCHlsMHIjnePJDok2usmW3y0DJBTyPhttps://youtu.be/JQmMSSmBxpw?list=PL0cFCHlsMHIjnePJDok2usmW3y0DJBTyP

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    LIN

    E

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    En quarante ans, elle est la seule femme à avoir pris les rênes de Stade 2.

    Ancienne judoka de haut niveau (vice-championne du monde en 1986),

    Céline Géraud intègre le service des sports de France Télévisions en 1993.

    Après avoir participé à la couverture de plusieurs grands événements, elle

    succède à Lionel Chamoulaud à la présentation de Stade 2 en janvier 2013.

    40 ans. C’est un anniversaire rare pour une émission de télévision… C’est la preuve qu’elle a su évoluer. Elle a connu plusieurs retouches mais pas de révolution. Elle n’a pas perdu son âme, celle insuf-flée par Robert Chapatte et son équipe. C’est un véritable exploit aujourd’hui, quand on voit toutes ces émissions qui cherchent à suivre la mode ou à changer de formule en permanence. Stade 2 a traversé les époques en gardant « la table » c’est-à-dire les chro-niqueurs. Nous sommes passés dans l’ère de l’instantanéité, de l’hyperinformation et des réseaux sociaux, mais on a su garder notre signature. Stade 2 reste, et j’en suis très fière, le seul magazine hebdomadaire omnisports du PAF et conserve ce côté « vintage » sympa tout en accompagnant le virage numérique et digital.

    Que représente Stade 2 pour vous ? En tant que téléspectatrice, c’est l’émission qui a bercé mon

    enfance, avec laquelle j’ai grandi. C’était le rendez-vous incontour-nable de tous mes dimanches d’enfant, je me dépêchais de finir mes devoirs pour être à 18 h 30 devant le poste. Plus tard, quand on m’a proposé de présenter l’émission, ç’a été à la fois un hon-neur et un challenge permanent. On ressent le poids de l’héritage et la mission de perpétuer « l’esprit Stade 2 » chaque semaine, avec de l’engagement, de l’exigence et beaucoup d’énergie. C’est aussi un travail d’équipe que je suis fière de pouvoir incarner tous les dimanches.

    Quelle séquence forte en émo-tion retenez-vous ?Les adieux en direct de Roger Couderc, l’un des 4 Fantastiques (avec Robert Chapatte, Daniel Cazal et Thierry Roland), lors du match France-Pays de Galles du Tournoi des V Nations, en mars 1983. Le départ de « la » voix du rugby a marqué la fin d’une époque, d’autant que ça coïncidait

    « Stade 2 a traversé les époques en gardant 

    “ la table ”, c’est-à-dire les chroniqueurs. »

    https://youtu.be/eD7Tpoh0dq0?list=PL0cFCHlsMHIjnePJDok2usmW3y0DJBTyPhttps://youtu.be/eD7Tpoh0dq0?list=PL0cFCHlsMHIjnePJDok2usmW3y0DJBTyP

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    Un sport ? Le judoC’est mon sport de prédilection. Je continue de le pratiquer. J’ai passé mon 6e dan l’année dernière. Ce sport m’est toujours aussi utile, notamment au bureau, avec mes collègues.

    Un podium ? Le skicross olympique C’était aux JO de Sotchi. À la fin de la course, les Français ont décroché les trois premières places. Depuis, tout le monde les appelle les triplés.

    Un exploit ? Une course folleLa finale du 4 x 400 m féminin aux championnats d’Europe d’athlétisme à Zurich en 2014. La France est quatrième, loin derrière la Russie, l’Ukraine et la Grande-Bretagne. Mais, dans un dernier relais incroyable, les Bleues font leur retard et arrachent la première place.

    Un présentateur sportif ? Robert Chapatte J’ai commencé à regarder Stade 2 en 1975. J’avais 7 ou 8 ans. Pour moi, c’était hallucinant de voir Robert Chapatte et son équipe annoncer autant de résultats de sport. Il reste le maître incontesté. Le véritable gardien du temple, c’est lui.

    Si j’étais...

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    avec le moment où je m’apprêtais à entrer en sport-études.

    Et depuis que vous êtes passée à la présentation ?L’interview de Jonah Lomu en octobre 2013. Le légendaire ailier des All Blacks était venu sur le pla-teau alors qu’il était très malade et souvent en dialyse. Il avait vrai-ment l’air fatigué mais, quand le générique est parti, la lumière dans son regard s’est allumée et il a été hyper pro. Nous avons senti après coup que ça lui avait demandé un gros effort. Ce dimanche-là, nous recevions également François

    Cluzet, pour son film En solitaire sur le Vendée Globe, et ils avaient été très complices. Au-delà de l’inter-view, l’échange inattendu survenu entre le rugbyman et l’acteur était très fort.Je me souviens aussi des retrou-vailles entre Laure Manaudou et Philippe Lucas, le 12 octobre 2014. Ils ne s’étaient pas réellement revus depuis leur brouille, même s’ils avaient quelque peu corres-pondu. C’était émouvant parce qu’il était content de la revoir et elle, de son côté, était comme une petite fille avec son père. On sen-tait un peu de pudeur entre eux,

    « C’est ça aussi Stade 2, c’est Jonah Lomu,

    la légende, et Amane Draméra, l’anonyme, c’est

    tous les sports et tous les sportifs. »

    https://youtu.be/x7s_q4nZ3XU?list=PL0cFCHlsMHIjnePJDok2usmW3y0DJBTyPhttps://youtu.be/x7s_q4nZ3XU?list=PL0cFCHlsMHIjnePJDok2usmW3y0DJBTyPhttps://youtu.be/ShTmIQYH7iA?list=PL0cFCHlsMHIjnePJDok2usmW3y0DJBTyPhttps://youtu.be/ShTmIQYH7iA?list=PL0cFCHlsMHIjnePJDok2usmW3y0DJBTyPhttps://youtu.be/ShTmIQYH7iA?list=PL0cFCHlsMHIjnePJDok2usmW3y0DJBTyPhttps://youtu.be/ShTmIQYH7iA?list=PL0cFCHlsMHIjnePJDok2usmW3y0DJBTyPhttps://youtu.be/ShTmIQYH7iA?list=PL0cFCHlsMHIjnePJDok2usmW3y0DJBTyPhttp://www.francetvsport.fr/laure-manaudou-phillipe-lucas-les-retrouvailles-248353http://www.francetvsport.fr/laure-manaudou-phillipe-lucas-les-retrouvailles-248353http://www.francetvsport.fr/laure-manaudou-phillipe-lucas-les-retrouvailles-248353

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    au milieu des remarques taquines. Nous nous étions arrangés pour qu’ils ne se voient pas avant d’être sur le plateau, on avait vraiment créé l’événement.Nous avons aussi vécu un moment très fort à l’occasion d’un reportage de Fabien Lévêque sur le calvaire des footballeurs africains, à qui cer-tains agents promettent monts et merveilles, mais qui finissent SDF. Amane Draméra, un jeune footballeur malien que l’on voyait dans le sujet, était sur le plateau ; quand je reprends la parole après le reportage pour lui demander où il en est actuellement, il s’ef-fondre complètement ! Le fait de se revoir, de revivre son échec et celui d’autres jeunes lui revient en boomerang ! C’était très dur, mais l’histoire a connu un dénouement heureux. Thierry Braillard, le secré-taire d’État chargé des Sports, se

    trouvait aussi sur le plateau et… je l’ai appris il y a très peu de temps, lui a trouvé un travail dans le bâti-ment ainsi qu’une place dans un club amateur de la banlieue lyon-naise. C’est ça aussi Stade 2, c’est Jonah Lomu, la légende, et Amane Draméra, l’anonyme, c’est tous les sports et tous les sportifs.

    http://www.francetvsport.fr/football/amane-le-calvaire-d-un-enfant-du-football-276682http://www.francetvsport.fr/football/amane-le-calvaire-d-un-enfant-du-football-276682http://www.francetvsport.fr/football/amane-le-calvaire-d-un-enfant-du-football-276682

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    Dimanche 27 décembre 2015 à partir de 17 h 25 sur France 2

    À l’occasion de cet anniversaire, Céline Géraud reviendra sur 40 ans de sport et d’émotions en compagnie de quatre des plus grands champions des années Stade 2. Bernard Hinault, Didier Deschamps, Roger Federer et Teddy Riner évoqueront chacun leurs souvenirs de carrière et leurs impressions sur les grands moments qui ont marqué leur décennie de succès. Images d’archives à l’appui, Céline Géraud fera revivre aux téléspectateurs les séquences mémorables qui ont fait la légende de Stade 2 depuis son lancement, le 28 décembre 1975.

    Les samedis et dimanches à 20 h 40du 7 novembre au 27 décembre 2015 sur France 2

    16 programmes courts évoqueront, à l’occasion des 40 ans de Stade 2, les moments marquants de l’émission, de 1975 à nos jours, grâce à des images d’archives et de beaux témoignages.

    STADE 2, 40 ANS D’ÉMOTIONSL’ÉMISSION SPÉCIALE

    STADE 2, 40 ANS D’ÉMOTIONS LES PROGRAMMES COURTS

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    Écrit par Lionel Chamoulaud avec Bruno Godard (éditions Solar)

    Stade 2, le rendez-vous de tous les passionnés de sport, fête ses 40 ans ! Structuré par grandes périodes correspondant aux différents présentateurs de l’émission, ce bel ouvrage, magnifique album souvenir concocté par Lionel Chamoulaud, retrace à la fois 40 années d’émission racontées de l’intérieur et aussi 40 ans de sport. Toutes les figures mythiques de Stade 2 (Robert Chapatte, Gérard Holtz, Daniel Cazal, Pierre Fulla, entre autres) se mêlent aux grands sportifs français et internationaux invités en plateau et qui ont fait l’actualité sportive de ces 40 dernières années.

    Dimanche 8 novembre 2015 à partir de 18 h 30 sur France 2

    Sur son célèbre canapé rouge, Michel Drucker recevra plusieurs des journalistes emblématiques de Stade 2, dont notamment François Brabant, Lionel Chamoulaud, Céline Géraud, Gérard Holtz, Laurent Luyat, Jean-Paul Ollivier, Christian Prudhomme, qui seront accompagnés d’invités exceptionnels comme Pierre Albaladejo, Philippe Candeloro, Nicolas Canteloup, Christian Constant, Tony Estanguet, Luis Fernandez, Jean Gachassin, Marie-José Pérec et Bernard Pivot. (Sous réserve de modification)

    STADE 2, 40 ANS D’ÉMOTIONS

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    SPÉCIALE 40 ANS DE STADE 2VIVEMENT DIMANCHE PROCHAIN

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    Édité par la direction de la communication – Novembre 2015

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