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Communication de Théophile Jimm Mapango délivré le 15 juillet 2010 lors du colloque du cinquantenaire à Paris organisé par L’Association des Étudiants Africains Stagiaires en France. J’ai vous ai écouté depuis ce matin dans cette salle, et moment ou je vais vous délivrer ma communication. Je vois un nouveau soleil qui c’est levé sur l’Afrique. Dans cette salle, les cœurs battent dans l’impatience de remplir une nouvelle page commune pour le bonheur de tous les hommes. C’est une nouvelle aventure pour un nouvel âge qui commence. C’est une histoire dont le passé est faite de douleur, de fer, de larmes d’angoisse et de doute. Mais cette histoire est aussi pleine d’espoir. Motivé par la nouvelle volonté de nous unir pour que nous soyons désormais en phase avec notre temps et le souhait de relever la qualité de vies de nos populations. L’urgence d’une synthèse s’impose, il s’agit de ce qui est inconnu de nous même jusqu’à maintenant. Le début d’une nouvelle aventure vient de commencer. 1960 – 2010 vient donc de proclamer la naissance de la nouvelle Afrique. Mesdames, messieurs, chers conférenciers Le temps est venu non seulement de proclamer cette nouvelle naissance. Mais, surtout de travailler à sa réalisation. Et le faite que tout cela arrive ici en France dans cette grande nation des droits de l’homme, de liberté et de solidarité me rassure et m’enthousiasme. Car je m’étais attristé au constat de mon Afrique. J’avais perdu espoir à cause de cette attente qui durait depuis la longue nuit des temps. J’avais cru qu’une nouvelle Afrique était impossible et que le rêve du miracle africain n’arriverait jamais. Que j’étais le seul fou sur la terre. Mais aujourd’hui dans cette salle en ce moment cruciale de notre histoire j’ai trouvé réunit, plusieurs plus fous que moi. En plus de cela, vous affirmez exactement les choses comme vous devriez le faire maintenant, pour que les eaux jaillissent dans les déserts du Sahara et du Kalahari, pour que les forêts du basin du Congo nous dévoilent des nouvelles richesses enfouies, pour que depuis le sommet du mont Kilimandjaro les secrets jalousement gardés et qui ont traversé les âges se transportent

Dans cette salle je vois une nouveau soleil qui se lève sur l’Afrique

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A l’occasion de la commémoration du cinquantenaire des indépendances en Afrique Colloque International sur la décolonisation et les indépendances africaines Paris, 15 juillet 2010

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Page 1: Dans cette salle je vois une nouveau soleil qui se lève sur l’Afrique

Communication de Théophile Jimm Mapango délivré le 15 juillet 2010 lors du colloque du cinquantenaire à Paris organisé par L’Association des Étudiants Africains Stagiaires en France.

J’ai vous ai écouté depuis ce matin dans cette salle, et moment ou je vais vous délivrer ma communication. Je vois un nouveau soleil qui c’est levé sur l’Afrique.Dans cette salle, les cœurs battent dans l’impatience de remplir une nouvelle page commune pour le bonheur de tous les hommes. C’est une nouvelle aventure pour un nouvel âge qui commence.C’est une histoire dont le passé est faite de douleur, de fer, de larmes d’angoisse et de doute.

Mais cette histoire est aussi pleine d’espoir. Motivé par la nouvelle volonté de nous unir pour que nous soyons désormais en phase avec notre temps et le souhait de relever la qualité de vies de nos populations. L’urgence d’une synthèse s’impose, il s’agit de ce qui est inconnu de nous même jusqu’à maintenant. Le début d’une nouvelle aventure vient de commencer.

1960 – 2010 vient donc de proclamer la naissance de la nouvelle Afrique. Mesdames, messieurs, chers conférenciersLe temps est venu non seulement de proclamer cette nouvelle naissance. Mais, surtout de travailler à sa réalisation. Et le faite que tout cela arrive ici en France dans cette grande nation des droits de l’homme, de liberté et de solidarité me rassure et m’enthousiasme.

Car je m’étais attristé au constat de mon Afrique. J’avais perdu espoir à cause de cette attente qui durait depuis la longue nuit des temps. J’avais cru qu’une nouvelle Afrique était impossible et que le rêve du miracle africain n’arriverait jamais. Que j’étais le seul fou sur la terre. Mais aujourd’hui dans cette salle en ce moment cruciale de notre histoire j’ai trouvé réunit, plusieurs plus fous que moi.

En plus de cela, vous affirmez exactement les choses comme vous devriez le faire maintenant, pour que les eaux jaillissent dans les déserts du Sahara et du Kalahari, pour que les forêts du basin du Congo nous dévoilent des nouvelles richesses enfouies, pour que depuis le sommet du mont Kilimandjaro les secrets jalousement gardés et qui ont traversé les âges se transportent par le Nil, le fleuve Congo, les chutes de victoria fulls pour réveiller notre Afrique.

L’Afrique s ‘en réjouit. Parce que c’est un moment de bonheur partagé. Et c’est avec humilité que je ‘incline devant vos illustres, tout en me relevant dans l’admiration des personnes comme vous. Qui pensez que l’Afrique est notre bien commun. Que le berceau de l’humanité, la mère des âges, est le lieu ou a commencée la vie et par conséquent un cadre idéal pour imager aujourd’hui un nouveau modèle de développement pour ce monde qui bas de l’aile.

Les ressentes découvertes scientifiques dans la zone de Franceville au Gabon des fossiles de vie de plus de 2 milliards d’années viennent tout simplement nous rappeler. Que le temps de l’Afrique est arrivé. C’est notre temps, c’est maintenant ou jamais. Et c’est ensemble que nous sommes l’espoir.

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Communication de Théophile Jimm Mapango délivré le 15 juillet 2010 lors du colloque du cinquantenaire à Paris organisé par L’Association des Étudiants Africains Stagiaires en France.

Je comprends qu’il était du devoir de chacun de nous, de sécher les océans des larmes abondantes qui inondaient nos couches. Maintenant que nous avons 50 ans derrière, regardant au rétroviseur et malgré le gâchis des vies sacrifiées sur l’autel de la désinvolture et de l’ignorance. C’est tout extraordinaire et magnifique que nous soyons arrivé à ce jour... Car malgré la durée de la nuit le jour fini par se lever.

Je comprends que de 1960 à 2010 il était indispensable de trouver la lumière qui viendrai éclairer les ténèbres du caveau dans lequel était enfermé mon Afrique, afin ! Qu’elle trouve sa voie. Ainsi voici aujourd’hui, mon Afrique est devenu notre Afrique. Un continent que nous avons à bâtir ensemble.

Je propose donc que dans les prochains mois. L’Union africaine se démocratise, par des élections continentales régulières, transparentes et ouvertes à toutes les africaines et à tous les africains qui auront remplit les conditions préalablement définies.

Le temps est venu. C’est notre temps. C’est le momentEnsemble nous sommes l’espoir.1960-2010 : une nouvelle Afrique est née. Tout en rendant ici hommage aux pères des indépendances. Sans oublier les pères fondateurs de OUA qui ont allumé en nous la flamme de l’espoir qui nous anime ce jour.

50 ans plus tard, c’est le temps de lancer l’appel pour une nouvelle solidarité qui nous a manqué, c’est aussi le moment de réaliser la fraternité d’une unité que nous portons profondément en nous, malgré les obstacles et tout ce qui peut nous différencier.

Il est vrai que l’Afrique fait rêver peu d’hommes, mais ma conviction est que notre génération doit accomplir ce rêve, celui de la solidarité et de l’unité. Parce qu’elle devine les méandres de cette nouvelle Afrique que nous avons à bâtir ensemble. Nous découvrons un monde fascinant, plein de détresse, d’échecs, mais qui porte aussi des souvenirs grandioses, des espoirs potentiels de libertés, d’émancipations, et d’engagements.

Quel sera le futur de ce continent si dynamique et si vivant ? Nul ne le sait. Pourtant une chose est certaine. Au cœur de cet univers chaotique, notre génération doit se lever et prendre son destin en main, pour qu’en 2010, une nouvelle Afrique naisse.

Ensemble nous sommes l’espoir et l’effort à opposer à l’image stagnante de l’Afrique, nous portons le pari d’une autre Afrique, responsable et anticipatrice. Car nous sommes appelés à avancer ensemble, nous devons emprunter le chemin de notre réalisation ensemble, parce que nous sommes l’espoir retrouvé de cette Afrique.

L’Afrique est un grand continent. Nous sommes un seul peuple. Nous avons un même destin et il se concrétiser aujourd’hui. Tout cela est dû au fait que l’amour et la foi que nous avons pour l’Afrique sont invincibles, parce que notre force est d’espérer, la foi nous indique que tout est possible, le changement de notre Afrique est à ce prix là.

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Communication de Théophile Jimm Mapango délivré le 15 juillet 2010 lors du colloque du cinquantenaire à Paris organisé par L’Association des Étudiants Africains Stagiaires en France.

Le temps de ce changement est venu, il dépend de la force de relever le défi du développement endogène, le défi de l’insécurité, le défi de l’ignorance…

Pour conclure mesdames, messieurs, distingués conférenciers. Si mes faibles mots n’ont pas suffit pour réveiller l’enthousiasme de la nouvelle dynamique recherché.Je voulais juste dire « rendre sa dignité à l’Afrique c’est réconcilier le monde avec lui même et c’est là un cri urgent, qui interpelle tous les hommes de notre temps sans distinction de race, de religions, ni de provenance »

J’en appelle à tous Le temps est venu. C’est notre temps. Le temps de l’Afrique, c’est maintenant ou jamais.Ensemble nous sommes l’espoir.

Que Dieu vous bénisse et qu’il bénisse la nouvelle Afrique.

Je vous remercie.

A l’occasion de la commémoration du cinquantenaire des indépendances en Afrique Colloque International sur la décolonisation et les indépendances africaines Paris, 15 juillet 2010 De 10h à 11h : Discours d'ouverture SE Pr Evariste BOSHAB, Président de l'Assemblée Nationale de la RDC Tiébilé Dramé, Ancien Ministre, Ancien Médiateur des Nations Unies dans la crise malgache, Représentant du Président du Mali SEM Amadou Toumani Toure SEM Papa Momar DIOP, Ambassadeur du Sénégal auprès de l’UNESCO et Président du Groupe Africain de l’UNESCO SEM Pierre Aimé KIPRE, Ambassadeur de Côte d’Ivoire en France Olivier STIRN, Conseiller à la Présidence de la République Française, Ancien Ministre Jacques TOUBON, SG du Cinquantenaire des Indépendances Africaines en 2010, Ancien Ministre

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Communication de Théophile Jimm Mapango délivré le 15 juillet 2010 lors du colloque du cinquantenaire à Paris organisé par L’Association des Étudiants Africains Stagiaires en France.

Paul KANANURA, Président de l’ASEAF

Les indépendances : 50 ans après ? De 11h à 13h : Décolonisation et l’accès aux indépendances Présidence de Monsieur le Professeur Grégoire Biyogo, Directeur de l’Institut Cheikh Anta Diop, Professeur aux Universités de Libreville et de Paris VII. Le sens des mots : décolonisation et indépendance : Pr Mwatha Musanji Ngalasso, Professeur à l’Université Michel de Montaigne – Bordeaux 3 et Directeur du CELFA (Centre d’Etudes Linguistiques et Littéraires Francophones et Africaines)

ASEAF – Association des Stagiaires et Etudiants Africains en France. Université Michel de Montaigne Bordeaux3 - Domaine Universitaire - F 33607 Pessac cedex - Tel : +33 6 74 26 68 47 – Fax : +33 5 56 85 87 20 Courriel : [email protected] - Site Internet : http://aseaf.free.fr Code APE : 913 - Code SIRET : 445 347 461 000 11 - Compte : 13335 00301 089745854896 36, CEAPC 1 La décolonisation française et l’accès aux indépendances en 1960 : Jacques Toubon, Ancien Ministre, Secrétaire Général du Cinquantenaire des Indépendances africaines en 2010 La politique française de décolonisation en Afrique : Olivier Strin, Conseiller à la Présidence Française, Ancien Ministre La décolonisation française en Afrique et l’accès à l’indépendance de la Guinée : Abdoulaye Diallo, Historien, Chercheur associé au Laboratoire SEDET-CNRS /Université de Paris VII, Administrateur Général de L'Harmattan-Sénégal (Édition - Librairie) La décolonisation belge et l’accès à l’indépendance du Congo en 1960 : Son Excellence Professeur Evariste Boshab, Président de l'Assemblée Nationale de la RDC La décolonisation de l’Afrique du Nord et l’indépendance de la Tunisie : Hédi Limam, Président du Rassemblement des Tunisiens en France La décolonisation espagnole et l’accès à l’indépendance de la Guinée Equatoriale : SEM Frederico Edjo Ovono, Ambassadeur de la Guinée Equatoriale en France De 14h30 à 16h : Développement et gouvernance de l’Afrique indépendante Présidence de Monsieur le Professeur Mwatha Musanji Ngalasso, Professeur à l’Université Michel de Montaigne – Bordeaux 3 et Directeur du CELFA Elites africaines et Développement : Bilan et enjeux après 50 ans d’indépendance : Professeur Robert Dussey, Conseiller Diplomatique du Président de la République du Togo.

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Communication de Théophile Jimm Mapango délivré le 15 juillet 2010 lors du colloque du cinquantenaire à Paris organisé par L’Association des Étudiants Africains Stagiaires en France.

Démocratie et droits de l’homme : de l’aspiration des peuples aux manipulations des idéologues: SEM Mezri Haddad, Philosophe et Ambassadeur de Tunisie auprès de l’UNESCO Politiques de Développement : la responsabilité africaine : Kochie Evelyne Olga Akou, Universitaire, Présidente du Club « Africain ». Synthèse des conférences sur le cinquantenaire de l’indépendance du Cameroun : Professeur Jacques Fame Ndongo, Ministre de l’Enseignement Supérieur du Cameroun.

Bilan et perspectives des indépendances De 16h20 à 18h : 50 ans après la décolonisation de l’Afrique, bilan et perspectives Présidence de Monsieur Abel Zouani, Journaliste Crises et conflits : voies de résolutions après les indépendances : Pr Pascal Chaigneau, Professeur de Science Politique à l’Université Paris Descartes, Directeur de Mastères à HEC, Administrateur Général du Centre d’Etudes Diplomatiques et Stratégiques, Officier de marine (R), Ancien Consul Général 50 ans d’indépendances africaines : état et avancées des politiques économiques camerounaises : Romaine Doline Ngo Nguéda, Doctorante en Economie et Assistante à l’UCAC 50 ans d’aide internationale pour le développement de l’Afrique : une analyse politico-économique de l’expérience sénégalaise : El Hadji Toure, Politologue, Université de Montpellier 1 Bilan et perspectives des Accords de coopération franco-africains, 50 ans après les indépendances de 1960 : Grégoire Biyogo, Politologue. Directeur de l'Institut Cheikh Anta Diop, Professeur aux Universités de Libreville et de Paris XII., Directeur de collection aux éditions L'Harmattan. 1960-2010 : Naissance d’une nouvelle Afrique : Théophile Mapango, PDG de CANAAN TV De 18h20 à 20h : L’indépendance économique et énergétique de l’Afrique Présidence de Monsieur Paul Kananura, Chercheur à l’Université de Bordeaux 3 Les perspectives de l’émergence économique de l’Afrique : - Professeur Paul-Antoine Bohoun Bouabre, Ministre d’Etat, Ministre du Plan et du Développement de la Côte d’Ivoire ASEAF – Association des Stagiaires et Etudiants Africains en France. Université Michel de Montaigne Bordeaux3 - Domaine Universitaire - F 33607 Pessac cedex - Tel : +33 6 74 26 68 47 – Fax : +33 5 56 85 87 20 Courriel : [email protected] - Site Internet : http://aseaf.free.fr Code APE : 913 - Code SIRET : 445 347 461 000 11 - Compte : 13335 00301 089745854896 36, CEAPC 2 - Jean Emmanuel Foumbi, PDG de Hope Finance

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Communication de Théophile Jimm Mapango délivré le 15 juillet 2010 lors du colloque du cinquantenaire à Paris organisé par L’Association des Étudiants Africains Stagiaires en France.

NEPAD : vers un décollage économique de l’Afrique indépendante ? Roger Mondoué, Philosophe, Professeur à l'Université de Dschang-Cameroun, Directeur de la Librairie-édition Harmattan Cameroun

Synthèse et conclusion du colloque : adoption des recommandations Par Professeur Grégoire Biyogo, Coordonnateur Scientifique du colloque Dr Paul Kananura, Directeur Scientifique du colloque