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AVEC CE NUMÉRO : LE GUIDE DE L’ÉTÉ DANS L’ŒIL DU CYCLO P. 6 UNESCO : UN AN DÉJÀ P. 29 LE MAGAZINE DE LA VILLE DE DIJON • JUIN 2016 • N° 291 www.dijon.fr DIJON mag DANS CE NUMÉRO DIJON, LA VILLE AU SENS PROPRE p. 20 La propreté de l'espace public relève des compétences de la ville et du Grand Dijon. Mais elle implique également les citoyens, qui doivent faire preuve de responsabilité dans leurs comportements au quotidien.

DANS L’ŒIL DU CYCLO P. 6 UNESCO : UN AN DÉJÀ P. 29 DIJONDIJDOIJNOG MNAMG AjGanjvuienr 2016 - N° 28961 1 UNESCO : UN AN DÉJÀ P. 29 DIJONDMA Nseptemmbraei 5 8729 LE MAGAZINE

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AVEC CE NUMÉRO : LE GUIDE DE L’ÉTÉDANS L’ŒIL DU CYCLO P. 6

DIJON MAG janvier 2016 - N° 286 1DIJON MAG juin 2016 - N° 291 1

UNESCO : UN AN DÉJÀ P. 29

DIJON MAG septembre 2015 - N° 282 1DIJON MAG mai 2015 - N° 279 1

L E M A G A Z I N E D E L A V I L L E D E D I J O N • J U I N 2 0 1 6 • N ° 2 9 1 w w w . d i j o n . f r

DIJONmag

DANS CE NUMÉRO

DIJON, LA VILLE AU SENS PROPRE p. 20La propreté de l'espace public relève des compétences de la ville et du Grand Dijon. Mais elle implique égalementles citoyens, qui doivent faire preuve de responsabilité dans leurs comportements au quotidien.

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1 Fontaine d’Ouche en fête. Le 21 mai, le maire FrançoisRebsamen a inauguré la nouvelle place centrale du quartier.Cet événement marque 10 ans de renouvellement urbainengagé pour métamorphoser la Fontaine d’Ouche. Dans lemême élan, c’est Jours de fête à Fontaine d’Ouche et laparade métisse qui ont investi la place pour un moment despectacles et d’émotions. 2 Nature en folie. Fleurs géantes,déambulation des « belles de bitume »… La fête de la natureet de la biodiversité s’est déroulée le 22 mai au Jardin dessciences. L’occasion, pour les visiteurs, d’échanger avecles acteurs locaux de la biodiversité. 3 Dijon soutient laFrance pour l’Exposition universelle 2025. Sur la place de laRépublique, du 11 au 15 mai, les Dijonnais ont pu participer àune expérience immersive dans trois salles surplombées parune sphère de 12 mètres de haut. Une opération destinée àpromouvoir la candidature de la France à l’organisation del’Exposition universelle de 2025.

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ÇA S’EST PASSÉ

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4 Le musée des Beaux-Arts se dévoile. Le 21 mai, en prélude à lanuit des musées, le maire a dévoilé une bâche aux dimensions horsnormes sur la façade Est de la cour d’honneur de l’hôtel de ville,marquant le lancement du chantier de rénovation du musée desBeaux-Arts, dont la « métamorphose » sera achevée en 2019.5 Charles Rozoy sur le podium à Funchal. Le nageur dijonnais adécroché la médaille d'argent aux 100 mètres papillon et le bronzeaux 100 mètres brasse lors des championnats d'Europe handisportqui se sont déroulés au Portugal du 28 avril au 8 mai. Charles Rozoypoursuit l'entraînement avec, en ligne de mire, les JO au Brésil où ildevra défendre sa médaille d'or de Londres sur 100 mètres papillonle 9 septembre prochain. 6 Souvenir. La commémoration du 8 Mai1945 marquant la victoire des alliés sur l’Allemagne nazie et la fin dela Seconde Guerre mondiale en Europe s'est déroulée en présence,entre autres, du maire François Rebsamen, de la préfète de la régionBourgogne-Franche-Comté, des autorités civiles et militaires, maisaussi de jeunes avides de faire perdurer le souvenir.

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DOSSIER

C’EST D’ACTUSEMAINEINTERNATIONALEDU CYCLOTOURISME :DANS L’ŒIL DU CYCLO

SPORTFOOTBALL : RETOURCHEZ LES GRANDS

DIJON, LA VILLEAU SENS PROPRE

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À VOTRE SERVICENUMÉROS UTILESURGENCESGRAND DIJON ...

LES CLIMATSET NOUSFÊTES DE LA VIGNE : 70 ANS D'OUVERTUREAU MONDE

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DIJON MAG N° 291 juin 2016Directeur de publication : François RebsamenCodirecteur : Danielle JubanDirecteur de la rédaction : Isabelle ElzièreDirecteur adjoint : Jérémie PenquerOnt collaboré : Martin Caye, Aurélien Genest,Nadège Hubert, Déborah Levy, Nadine Paulin,Éric Perruchot, Marie VindyPhotos : Philippe Bornier, Ludovic Charron, Victor XiongConception et réalisation : tempsRéel, DijonDépôt légal : 2e trimestre 2016N° ISSN : 0767-8797

MAGAZINE DE LA VILLE DE DIJON N° 291 JUIN 2016Édité par la ville de Dijon

POUR NOUS CONTACTERService communication Hôtel de ville - 21000 Dijon03 80 74 52 [email protected]

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DIJONmagdisponible en lecture numérique> http://mag.dijon.fr

Scannez-moi !

Retrouvez l’actualité au quotidien de la ville de Dijon sur Facebook et twitter

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FRANÇOIS REBSAMEN

MAIRE DE DIJONPRÉSIDENT DU GRAND DIJON

DITES-NOUS…

Dijon donne envie

Sous le soleil retrouvé, à l’approche de l’été, Dijon nous donne envie de respirer, de sourire, de vivre,

dans les pas de ces touristes venus du monde entier, de plus en plus nombreux à choisir Dijon, dont la

notoriété et l’attractivité vont grandissant. Nous prendrons avec eux un grand bol d’air sur la route des

grands crus, à la découverte des Climats du vignoble de Bourgogne qui célèbrent l’an I de leur entrée au

patrimoine mondial de l’Unesco. Cet anniversaire, nous le fêterons dignement, à Dijon, devant le palais

où les ducs, naguère, imposèrent le pinot noir qui fait aujourd’hui la gloire des grands vins de Bourgogne.

Dès la mi-juin, nous irons fouler à nouveau le sable fin de la plage du lac Kir. Ce lieu est devenu

un rendez-vous incontournable, un de ces endroits, un de ces temps qui symbolisent l’été en ville.

Tout autant que le feu d’artifice du 14 Juillet. Ou le concert de rentrée qui, cette année, le vendredi

2 septembre, offrira à nouveau plus de 10 heures de concert en une soirée avec Hubert-Félix Thiéfaine

qui tiendra le haut de l’affiche, le plus « bourguignon-franc-comtois » des auteurs-compositeurs-

interprètes qui ont su tracer une voie originale et essentielle dans la galaxie de la chanson rock française.

Au cœur de la ville, vous allez aussi renouer avec le plaisir de la balade dans des rues piétonnes nouvelles

ou rénovées - Bourg, Charrue, Piron - et sur des places retrouvées - Cordeliers et Jean-Macé. Ici, l’espace

est désormais tout entier dédié aux piétons et aux cyclistes, à la flânerie, au shopping, aux terrasses

et aux animations. Ce centre-ville se porte décidément bien : des enseignes internationales s’y implantent

encore ce mois-ci, à l’image de Starbucks. Le musée des Beaux-Arts a entrepris la seconde phase de sa

métamorphose, qui nous promet dès 2019 une place parmi les plus grands d’Europe - n’ayons pas peur

de tenir notre rang.

Notre rang, justement, c’est celui d’une capitale régionale qui s’affirme, plus que jamais. Après la trêve

estivale, qui nous aura permis de suivre avec assiduité les matchs de l’Euro, nous reprendrons le chemin

du grand stade, où la construction de la nouvelle tribune Est va bon train, pour soutenir le DFCO dans

sa nouvelle saison en ligue 1. Tout un symbole pour une agglomération qui joue, à tous points de vue,

dans la cour des grands.

PROCHAIN CONSEILMUNICIPALLUNDI 27 JUINSALLE DE FLOREÀ 18 H 30 ET EN DIRECTSUR WWW.DIJON.FR

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C 'est une tradition depuis 1927 : descyclotouristes français et étrangerspartent tous les ans à la découverte

d’un département. Cette semaine internatio-nale du cyclotourisme se déroulera cet étéen Côte-d’Or, et Dijon en sera le cœur névral-gique. Plusieurs milliers de participants sontattendus à cet événement sportif et touris-tique de grande ampleur, fortement soutenupar la ville de Dijon et par le Grand Dijon, quiont mis les bouchées doubles – une subven-tion de 100 000 euros votée par la commu-nauté urbaine ! – pour recevoir cette immensedélégation dans les meilleures conditions.La majorité des cyclotouristes attendus sontfrançais, mais les participants viendront éga-lement d’une vingtaine de pays. Dijon sera le

principal lieu d'hébergement mais aussi lepoint de départ de dizaines de parcours routeet VTT, de randonnées pédestres et autresexcursions. Les plus beaux sites dijonnaisseront visités chaque jour par les participants.De nombreux circuits prendront la direction dehauts-lieux touristiques côte-d’oriens commela route des grands crus, l'arrière-côte viti-cole, Beaune, Châteauneuf-en-Auxois, lecanal de Bourgogne, la vallée de l'Ouche, Châtillon-sur-Seine et son trésor de Vix,Montbard ou encore l’abbaye de Fontenay ins-crite au patrimoine mondial de l’Unesco toutcomme les Climats du vignoble de Bourgogne.Ces milliers de cyclotouristes ne passerontpas inaperçu : à ce titre, la fédération françaiseet le comité départemental de cyclotourisme

appellent à la tolérance et à la compréhensionde tous par rapport à d’éventuelles gênesà la circulation. Les départs des circuits lesplus fréquentés s’échelonneront le matinentre 7h30 et 9h30.Un défilé de clôture, le dimanche 7 août, per-mettra aux cyclotouristes de saluer l’hospita-lité des habitants, et de remercier les quelque1 500 bénévoles du comité d'organisation. Unspectacle « émouvant » et « chaleureux » estannoncé par les organisateurs, avec un défiléen chansons et déguisements pittoresques.Le cortège reliera le stade Colette-Bessonau parc des expositions, de 9h30 à 11h30,en empruntant les places Wilson, du Théâtre,de la Libération, Darcy et de la République.Rens. : sf2016.ffct.org ou 03 80 65 41 92

Dijon sera le centre du plus grandrassemblement de cyclotouristes d’Europeen 2016. Plus de 12 000 personnessont attendues du 31 juillet au 7 août.

SEMAINE INTERNATIONALEDU CYCLOTOURISME

DANS L’ŒILDU CYCLO

6 DIJON MAG juin 2016 - N° 291

C’EST D’ACTU

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Dijon Mag : Dans quel état d’esprit abordez-vouscette semaine internationale ?André Gervais : Nous sommes ravis d’avoir été choisis par lafédération nationale de cyclotourisme. Accueillir cet événementest une grande fierté. C’est aussi une continuité dans nos actionsmenées depuis des années en faveur du tourisme à vélo, je pensenotamment aux aménagements réalisés le long du canal deBourgogne, autour du quai François-Galliot et du lac Kir.Cette semaine internationale du cyclotourisme prend aussi toutson sens avec l’inscription des Climats du vignoble de Bourgogne aupatrimoine mondial de l’Unesco. Dijon et le Grand Dijon sontlogiquement les partenaires majeurs de cette semaine à la foistouristique et sportive.

DM : Quelles dispositions allez-vous prendrepour recevoir ce rassemblement ?AG : La logistique est énorme, nous travaillons sur le dossier depuisplus d’un an. Un certain nombre de nos services sont sollicités,notamment le sport avec la mise à disposition d’équipements commele stade Colette-Besson. Les services de la voirie et de la circulationse mobilisent pour étudier les différents itinéraires à suivre.Le développement économique et la police municipale sontégalement sur le pont, sans oublier le service des fêtes.Pour l’aspect hébergement, des zones de camping vont être crééessur plusieurs terrains de l’agglomération et un partenariat sera misen place avec le réseau Divia pour les desservir. Les exemplesne manquent pas, un beau défi nous attend.

DM : Quelles retombées attendez-vous d’une telle manifestation ?AG : Les retombées économiques et touristiques peuvent atteindre

plusieurs millions d’euros selon lesestimations réalisées par d’anciennesvilles hôtes de l’événement. Ce montantextrêmement intéressant est à répartirsur tout le territoire où se déplaceront lescyclotouristes. Rappelons que ces derniersseront environ 13 000 durant une semaineentière à Dijon : c’est un peu plus quela population d’une ville comme Talant !Cette semaine du cyclotourisme seraégalement très importante pour l’imagedu transport à vélo, qui doit en ressortirgrandie. Cet événement va contribuerà la promotion des modes doux, véritablesalternatives à la circulation automobile.

ANDRÉ GERVAIS : « LA LOGISTIQUEEST ÉNORME »Rencontre avec l’adjoint au mairede Dijon délégué à l’équipementurbain, à la circulation, auxdéplacements et aux travaux.

“Un grandbravo à tous”

JEAN-CLAUDEDECOMBARD,adjoint au mairedélégué aux sports

« La ville de Dijon et le Grand Dijon

sont heureux d’accueillir cet événement

majeur. De grands rendez-vous sportifs

se tiennent à Dijon, ce qui conforte sa

place et son rôle de capitale régionale.

Avec 13 000 participants, la semaine

fédérale de cyclotourisme est également

un événement économique, qui va

générer des retombées importantes

sur le territoire. »

Sous tutelle de la fédération française decyclotourisme, cette semaine internationale est classée« manifestation privée sans public » et n'est accessiblequ'aux personnes détentrices d’une licence FFCT.L’événement reste toutefois ouvert aux amateurs debicyclette non-licenciés, avec la possibilité de s’inscrireà la journée. Les Dijonnais pourront également sejoindre à plusieurs événements festifs organisés dansle cadre de cette semaine internationale. Un balpopulaire sera d’ailleurs proposé par la ville de Dijon,mercredi 3 août, en début de soirée, place Darcy.Le SCO Dijon, associé à cette semaine internationale,animera un après-midi de cyclisme sur pisteà l’occasion du Sprint Trophy Bourgogne, jeudi 4 aoûtau vélodrome. Un événement spécifique consacréau handicap sera organisé le même jour avec plusieursparcours au cœur de la ville de Dijon, un pique-niqueau lac Kir et une démonstration d’engins auvélodrome. L’association des commerçants dijonnaisproposera des animations autour des halles durantcette semaine du cyclotourisme, sur la thématiquedes produits du terroir bourguignon.

ANIMATIONS OUVERTESAUX DIJONNAIS

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8 DIJON MAG juin 2016 - N° 291

C’EST D’ACTU

L a ville de Dijon et le Grand Dijon sont depuis de nombreusesannées une référence en matière d’écologie urbaine : planclimat, plan biodiversité, tramway et bus hybrides, réseau de

chaleur, écoquartiers, usine d’incinération des déchets et centre detri hautement performants… Les actions menées par la communautéurbaine, particulièrement en matière de tri et de réduction desdéchets (lutte contre le gaspillage alimentaire, compostage indivi-duel ou partagé, bornes de collecte des textiles…) ont porté leursfruits pour réduire notre impact sur l’environnement.

MOINS JETER, MIEUX TRIER ET OPTIMISER LA COLLECTEEt aujourd’hui, les Grands Dijonnais trient bien et produisent moinsde déchets. Ces derniers ont en effet diminué de près de 7,5 %. Laréorganisation qui s’engage a pour but d’assurer un meilleur taux deremplissage des bacs et d’optimiser les déplacements des camions,ce qui va permettre de réduire les émissions de gaz à effet de serre.

NOUVEAU CALENDRIERPour s’adapter à ces changements, la collecte des déchets (orduresménagères, verre d’emballage, déchets recyclables et déchets verts)évolue dans les 24 communes du Grand Dijon, et notamment à Dijonà partir du 4 juillet. Les jours changent, ainsi que la fréquence de collecte des ordures ménagères (bac à couvercle gris). Nos poubellesseront désormais collectées deux fois par semaine à Dijon (contretrois actuellement), à l’exception du centre-ville et des quartiers enrenouvellement urbain (habitat collectif de Fontaine d’Ouche et desGrésilles). La fréquence est en effet réduite dans les zones d’habitatqui le permettent et maintenue à trois passages dans les secteurs oùla population est plus dense.

USAGERS INFORMÉSUne campagne de communication est programmée à partir de mi-juinpour compléter l’information relayée dans les magazines de la villeet du Grand Dijon. Un courrier et une plaquette seront adressés à l’ensemble des foyers dijonnais. Toutes les informations pratiques(horaires, jours, plans et consignes) seront répertoriées. Le siteinternet trionsnosdechets-dijon.fr et le numéro 0800 12 12 11 (serviceet appel gratuits) sont également à la disposition des habitants pourrépondre à toute question ou problème technique (connaître les joursde collecte à son adresse...).

DIJON SUD

> Mardi(le matin)

> Lundi> Jeudi(le matin)

> Mercredi(le matin)

> Mardi(l’après-midi)

quartier de fontaine d’oucheSecteur en renouvellement urbain

> Lundi, Mercredi, Vendredi(le matin)

> Mardi(le matin)

Secteur du marché> SECTEUR DES HALLES (rues Bannelier,

Odebert, Ramey, Quentin, du Suzon, de Soisson,petite ruelle du Suzon et place de la Banque)

Ordures ménagères : du Lundi au Vendredi à partir de 13h30 (hiver) et de 14h30 (été), Samedi à partirde 16h30Déchets recyclables : Mercredi (le soir)Déchets verts : Vendredi (l'après-midi)

> RUE ET PLACE FRANÇOIS RUDE ET RUE MUSETTE

Ordures ménagères : du Lundi au Vendredi (le matin) et Samedi (le soir)Déchets recyclables : Jeudi (le matin)Déchets verts : Vendredi (l’après-midi)

Du changement

La collecte des cartons des commerçants en centre-ville est maintenueCentre-ville Nord : Mardi et Jeudi (le soir)Centre-ville Sud : Mercredi et Vendredi (le soir)

> Mardi(le matin)

> Mardi(l’après-midi)

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DIJON SUD

DIJON NORD

centre-villenord

centre-villesud

Pl. Wilson

Pl. du 30 octobre

CENTRE-VILLE NORD

CENTRE-VILLE sud

> Mardi> Jeudi> Samedi(le soir)

> Mercredi(le soir)

> Vendredi(l’après-midi)

> Mardi(le soir)

> Vendredi(l’après-midi)

> Jeudi(le matin)

> Mardi> Vendredi(le matin)

> Jeudi(le matin)

> Vendredi(l’après-midi)

> Lundi> Mercredi> Vendredi(le soir)

DIJON nord

ORDURESMÉNAGÈRES

DÉCHETSRECYCLABLES

DÉCHETS VERTS(sur abonnement)

VERRED’EMBALLAGE

Zones d’activitésCAP NORDEUROPEPARC TECHNOLOGIQUEVALMY

Ordures ménagères :Mardi et Vendredi (l’après-midi)Cartons / papiers :Jeudi (l’après-midi)

POUR CONNAÎTRE VOTRE SECTEURDE COLLECTE AVEC PRÉCISION OU LEVERUN DOUTE SUR VOS JOURS DE RAMASSAGE :www.trionsnosdechets-dijon.fr ou 0800 12 12 11(service et appel gratuits)

> Lundi, Mercredi, Vendredi(le matin)

> Mardi(le matin)

dans la collecte

le matin : à partir de 5h / l’après-midi : à partir de 13h / le soir : à partir de 19h30

> Jeudi(le matin)

> Vendredi(l’après-midi)

quartier des grésillesSecteur en renouvellement urbain

Pl. de la république

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10 DIJON MAG juin 2016 - N° 291

C’EST D’ACTU

> DON DU SANGÀ l’occasion de la journée mondiale desdonneurs de sang, l’Établissement françaisdu sang (EFS) et ses partenaires organisent unejournée de collecte, nécessaire pour constituerdes réserves suffisantes afin d’anticiperl’affaiblissement des dons lors de la périodeestivale, mais aussi pour promouvoir le donde sang et redire son importance. Sur place,un espace détente sera installé. Une collationsera également offerte à chaque donneur.Mardi 14 juin, place de la République.www.dondusang.net

> JOURNÉE NATIONALE DU DON D’ORGANESLa Fédération des associations pour le dond’organes et de tissus humains (France Adot)organise, le mercredi 22 juin, une journéed’information dans différents lieux de la villeet de l’agglomération. La projection du filmDonner/recevoir suivie d’un débat est égalementprévue. Retrouvez l’emplacement des standsd’information et les lieux de projection surwww.france-adot.org et sur la page FacebookFrance Ado Côte-d’Or. 03 80 41 46 45.

> SOINS PALLIATIFS Dijon accueille le congrès de la Sociétéfrançaise d’accompagnement et de soinspalliatifs. Des journées rythmées par denombreuses conférences et ateliers. Le mercredi15 juin à 19h30, au palais des congrès, unesoirée grand public gratuite est proposée, avecla projection, en présence de la réalisatriceIsabelle Brocard, du film Ma compagne de nuit.À l’issue, un débat sera animé par le sociologueTanguy Chatel. Rens. : 06 73 63 97 69

en bref

Vous pensez être incollable sur Dijon ? Vous savez tout de son histoire, de sa gastronomie,de sa culture, de ses personnalités sportives et de son patrimoine ? Et si vous testiez vosconnaissances en jouant au « Jeu de la chouette » ? Créé par une dizaine de retraités

membres de l’OPAD et accompagnés par des professionnels de la structure, ce jeu instructif,édité l’an dernier à 2000 exemplaires, est « 100 % dijonnais » : il a été pensé, fabriqué et imprimédans la ville. Il est aussi très écologique car seuls les supports des pions sont en plastique. Deuxà six joueurs, dès l’âge de 15-16 ans, peuvent s'attaquer aux quelque 300 questions contenuesdans la boîte. Objectif : conquérir une à une les places de Dijon. « Les gens semblent beaucoupapprécier notre jeu. Notre plus belle récompense, c’est quand ils viennent nous proposer unenouvelle question ou suggérer un nouveau thème », se félicite Pierre Pertus, le directeur del’OPAD. D’ailleurs, de nouvelles cartes sont en cours de préparation en collaboration avecSciences Po Dijon à propos de Dijon et de l’Europe, des commerces et des entreprises de laville. Il se dit même que les enfants auront bientôt leur version ! « Le Jeu de la chouette », disponible à l’OPAD, cour du Caron, dans les librairies Gibert Joseph et Le Meur

et au tabac de la Préfecture. Prix : 29,90 euros. Le mardi 14 juin de 10 h à 19 h, l’OPAD organise par ailleurs,

au 3, rue Chaudronnerie, une journée de découverte du jeu. Il sera possible de le tester et de l’acheter.

Vous pouvez aussi gagner votre jeu. Les dix premières personnes qui se présenteront à l’accueil de la mairie (passage du logis du Roy) avec un Dijon Mag sous le bras, repartiront avec une boîte !

LE SECRET DE LACHOUETTE DE DIJON

UN LIVRE100 % DIJONNAISParce que Magali Lautrou aimeDijon et qu’elle avait envied’expliquer l’histoire de la chouetteà sa fille, elle en a fait un livre,Le secret de la chouette de Dijon,illustré par un autre Dijonnais,Jean-François Drouin. Un conteque la jeune maman a entièrementinventé, inspiré bien sûr de tout cequi se dit autour du porte-bonheurde la ville. Accessible dès l’âge de trois ans,ce livre, imprimé à plus de 3000exemplaires en français, en anglais,en allemand et même en espéranto,est disponible à l’office de tourismeet dans les librairies de la villeau prix de 10 euros.

GAGNEZ VOTRE

« JEU DE LA CHOUETTE » !

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DIJON MAG juin 2016 - N° 291 11

> SERVICE VACCINATION : NOUVELLE ADRESSELe service vaccination (direction santé hygiènede la ville de Dijon) a déménagé au 11, rue del’Hôpital. Le public est accueilli sans rendez-vous, de 8h30 à 12h les mardis, mercredis etjeudis. Pour tout renseignement, contactez le03 80 48 80 85 ou [email protected] mémoire, la ville de Dijon organisechaque mois des séances gratuites devaccination, assure la mise à jour du fichiervaccinal et participe à l’information du publicsur le calendrier vaccinal.

> FÊTE DE LA MUSIQUE Artistes amateurs et professionnels envahissentles rues et les places de la ville pour unenouvelle édition de la fête de la musique.Rendez-vous notamment : square desbénédictins ; jardin des Apothicaires (rueSainte-Anne), cour de Flore, square des Ducs,place François-Rude ; place de la Libération,jardin Darcy, chevet Notre-Dame, ancienrectorat de la rue Monge, place Saint-Philibert,place de la République, hôtel de Vogüé.Mardi 21 juin de 18h à 23h – centre-villeet quartiers. www.dijon.fr

> ENQUÊTE PUBLIQUE :CITÉ INTERNATIONALE DE LA GASTRONOMIE ET DU VINUne enquête publique pour le permisd'aménager de la Cité Internationale de laGastronomie et du Vin aura lieu du 22 juin au25 juillet inclus. Le dossier sera consultable enMairie de Dijon, aux jours et horaires habituelsd'ouverture (à l'exception des jours fériés),passage du Logis du Roy au bureau accueilinformation. Un registre sera mis à dispositionpour recueillir toute observation. Rens : serviceaccueil de la mairie 03 80 74 51 51

Après les installations et innovations technologiques de ces dernières années, c’estune forme de retour aux sources de ce qui avait été le principe fondateur de « Dijonvu par » : une vision parfois décalée, toujours personnelle et originale de la ville,

que propose le photographe et photojournaliste Jonas Jacquel. Retour donc à la sériephotographique, plus classique dans son noir et blanc charbonneux et contrasté quimarque une volonté de soumettre au spectateur des images lisibles et accessibles.Issu d’une formation universitaire en histoire de l’art et en archéologie, Jonas Jacquelvit, depuis 2009, à Dijon, où il a travaillé comme photographe et photoreporter. Sonapproche de la photographie, comme il l’explique lui-même, est inspirée par les repré-sentants de l’introspection documentaire et des photographes de l’agence Magnum.Un résultat qui pourrait s’apparenter à une rencontre entre photographie documentaireet photographie « d’art ». Photographie documentaire, que l’on a pu retrouver dans sesreportages sur l’incendie du foyer Adoma, sur la manifestation en soutien aux victimesde Charlie Hebdo ou encore sur la cérémonie d’adieu à Alain Millot. Jonas Jacquel ins-taure toujours une proximité entre les sujets traités et les individus qui les portent. Unesubjectivité et un œil qui savent suggérer les choses sans forcément les raconter lorsqu’ilbascule dans la photographie d’art, volonté affirmée de cette exposition.« Même quand je travaille pour la presse, j’ai besoin d’avoir de l’esthétisme dans mesphotos. J’apprécie d’obtenir une image forte par le biais de la créativité et du regard »,explique Jonas Jacquel. « Il y a quelque chose d’extrêmement sentimental dans le travailde Jonas Jacquel, indique Christine Martin, adjointe au maire déléguée à la culture, à l’ani-mation et aux festivals, se souvient également d’une photographie d’Alain Millot (qui figuredans l’ouvrage décrit ci-contre). Jonas nous a permis de la mettre en avant au momentdu décès du maire de Dijon. C’est une photo magique, d’une sensibilité si particulière ! »Dijon vu par Jonas Jacquel, du 1er juillet au 6 septembre, salon Apollon – hôtel de ville

RETOUR AUX SOURCES, DIJON VU PAR LE PHOTOJOURNALISTE JONAS JACQUEL

Chaque année, depuis plus de 20 ans, l’exposition « Dijonvu par... » est l’occasion pour les Dijonnais de découvrirleur ville à travers le regard d’un artiste, photographe,vidéaste ou plasticien. Une démarche qui écarte résolumentun Dijon de carte postale pour lui préférer la visiond’une ville contemporaine, revisitée et réinventée.

EN SAVOIR PLUSCette exposition, visible dès le 1er juillet,qui regroupe des photographies originaleset spécialement réalisées, fait suite à unepublication récente préfacée par FrançoisRebsamen : Dijon, photoreporter aux éditionsGuéniot (2015). Un livre articulé en cinqchapitres autour de la politique, du sport,de la société, de l’urbanisme et de la culture.Une occasion de vivre en images desévénements qui ont marqué Dijon.

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BAIGNADE

PETIT COIN DE BORD DE MER

L e lac Kir se transforme en station balnéaire. Sable fin,transats et palmiers : tout sera aménagé pour passer un trèsbel été. « La baignade sera ouverte tous les jours jusqu’au

4 septembre, avec quatre personnes mobilisées en permanencepour assurer la surveillance. La qualité de l’eau sera analysée auquotidien », annonce Pascal Martinien, chef de la base nautiquemunicipale. Des douches, cabines et toilettes mobiles seront à ladisposition du public. Il sera possible de se désaltérer et de se res-taurer sur place. De nombreuses activités viendront agrémenter lesjournées des vacanciers, avec une forte implication du monde asso-ciatif dijonnais. Beach-volley, canoë-kayak, water-polo, aviron ettennis figurent notamment au programme. « Du stand up paddle, dubeach fitness et de la self-défense seront également proposés cou-rant juillet par le nouveau dispositif Dij’eau Plage. L’encadrementsera assuré par des éducateurs sportifs de la ville de Dijon et lesinscriptions se feront directement au poste de secours », expliquePascal Martinien, qui promet plusieurs animations « surprise »durant cette période estivale.

FRÉQUENTATION EN HAUSSEDijon Plage séduit de plus en plus depuis sa création en 2004.Bien aidé par la météo, le dispositif municipal avait établi un nou-veau record de fréquentation en 2015 en franchissant la barre des30 000 visiteurs. Le site dijonnais s’ouvre à tous les publics, notam-ment aux personnes en situation de handicap. « La plage est label-lisée “ tourisme et handicap ”, relève le chef de la base nautique,l’équipement est adapté aux personnes à mobilité réduite avec unerampe bétonnée qui facilite l’accès au bassin. Une ligne d’eau estspécifiquement dédiée aux personnes malvoyantes. Nous avonsaussi un tir-à-l’eau qui permet aux personnes en situation de han-dicap de se baigner. » Dijon Plage est également le centre de nom-breux événements sportifs, culturels et festifs. « Le triathlon inter-national de Dijon, le Sandball Muco Tour ou encore le Boubou BeachOpen sont des exemples parmi d’autres. Plusieurs activités deVacances pour ceux qui restent se déroulent aussi sur la plage, sansoublier le traditionnel feu d’artifice du 14 Juillet, suivi tous les anspar des milliers de spectateurs », rappelle Pascal Martinien.Baignade surveillée du 18 juin au 14 août de 11h à 20h (sauf le lundi

de 12h à 20h) et jusqu’au 4 septembre de 10h30 à 19h30 (sauf le lundi

de 11h30 à 19h30). Location du matériel de plage : 1 euro.

Rens. : 03 80 41 43 46 - www.dijon.fr

Dijon Plage ouvre ses portes le 18 juinavec sa traditionnelle touche d'exotisme.

PISCINE DU CARROUSEL

ON SE RAFRAÎCHIT DÈS LE 4 JUIN

C’EST D’ACTU

Une nouvelle édition de « Toute la ville nage » se déroulesamedi 4 juin à la piscine du Carrousel. Les Dijonnaissont invités à venir nager gratuitement de 10h à 20h danstout l’établissement, y compris dans le bassin extérieurspécialement ouvert pour l’événement. La seulecondition pour participer à cette manifestation sportivesera de savoir nager au moins 100 mètres.De nombreuses animations aquatiques seront proposéespar l’Alliance Dijon Natation. Des démonstrations denatation synchronisée sont au programme, tout commedes baptêmes de plongée, des tests du « passeport del’eau », des courses à la médaille et les traditionnelschallenges de la plus longue distance parcourue.Le public pourra rencontrer les meilleurs nageurs duclub, en particulier Charles Rozoy et Sébastien Koumaavant leur départ pour les Jeux olympiques de Rio.Le bassin extérieur de la piscine municipale ouvrirale lendemain, de 12h à 19h30, pour le lancement dela saison estivale. « Il sera ouvert tous les jours jusqu’au4 septembre, le lundi de 9h à 19h30 et du mardi audimanche de 8h à 19h30, avec des nocturnes les mardisjusqu’à 21h30 en juillet et 20h30 en août », indique leresponsable de l'établissement, Patrice Gontier. Commeà ses habitudes, l’espace détente permettra la pratiquede nombreuses activités (beach soccer, beach-volley,pétanque, jeux de raquettes, tennis de table...).

Rens. : 03 80 67 20 12 - www.dijon.fr

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“Penser le monded’aujourd’hui”

CHRISTINE MARTIN,adjointe au mairedéléguée à la culture,à l’animationet aux festivals

« La création de Clameur(s) a d’abord voulu remédier à un manque, celui

d’une manifestation littéraire originale et porteuse, impliquant naturellement

la bibliothèque municipale mais aussi tous les acteurs de la chaîne du livre.

Nous avons voulu créer un événement littéraire qui privilégie une qualité

d’accueil des auteurs, qualité susceptible d’avoir un retentissement sur le public,

tant sur le plan régional que national. Les auteurs doivent pouvoir se

rencontrer et échanger sur de grandes questions qui traversent notre société,

forcément des sujets d’actualité. Clameur(s), c’est penser le monde

d’aujourd’hui à travers ceux qui le disent, les auteurs, parce que leur écriture

prend naissance dans leur cadre de vie, la scène du monde. »

LES VOIX SONT LIVRESÀ DIJON

Les rencontres littéraires Clameur(s), dont ce sera cette année laquatrième édition, sont de retour du 10 au 12 juin pour conquérirun public toujours plus nombreux, curieux et enthousiaste.

N é en 2013 à l’initiative du maire de Dijon et de ChristineMartin, adjointe déléguée à la culture, à l’animation etaux festivals, Clameur(s) s’inscrit comme le temps fort

de l’année littéraire à Dijon. Trois jours d’échanges privilégiésavec des auteurs, mais également des animations durant toutela saison culturelle, avec des « palabres », des projections ouencore des ateliers... L’événement a, d’emblée, été pensécomme un cycle de rencontres entre différents partenaires dulivre : auteurs, éditeurs, libraires et partenaires associatifs.L’enjeu étant de mettre en perspective la littérature et le mondecontemporain : « Ancrés dans un paysage local et traditionnel quireste prégnant, mais contraints de penser plus global, dans unmonde en évolution rapide, nous avons tous besoin de lecture,moment de prise de distance, d’intériorisation, afin de noussoustraire au zapping perpétuel de notre quotidien, de construireun imaginaire personnel, d’organiser nos idées, de définir nosvaleurs, nos priorités », explique la directrice littéraire de lamanifestation, la journaliste, grand reporter et écrivain Marie-Hélène Fraïssé.

« ET TOI, D’OÙ VIENS-TU ? »La thématique choisie cette année par le comité de pilotage deClameur(s), en réalité dès le printemps 2015, ne pouvait être plusd’actualité. Une occasion particulièrement bienvenue de s’inter-roger, à travers des œuvres de fiction ou des essais, sur les mou-vements migratoires d’une humanité en marche : « Un tempssuspendu, un tête-à-tête avec l’étranger, l’autre du dedans et dudehors, qui nous ressemble, dans ses différences, comme unfrère, et dont nous avons profondément besoin ». Pouvait-onrêver meilleurs interlocuteurs pour débattre de ces sujets queles auteurs, qui nous font tant voyager ? Clameur(s) sera doncl’occasion de débats, de conférences, d’expositions et de rencon-tres avec des écrivains, poètes ou essayistes franco-libanaiset syrien (sous réserve Zeina Abiracheb et Maram-al-Masri),malien (Ousmane Diarra), turc (Nedim Gürsel) ou tchadien(Nimrod), et avec une vingtaine d’auteurs français.

> Clameur(s), du vendredi 10au dimanche 12 juin, courde Flore, palais des ducs etdes États de Bourgogne,bibliothèque centre-ville La Nefet jardin de La Nef, place duThéâtre, place Émile-Zolaet place François-Rude.

> Librairie éphémère avecles librairies Grangier, GibertJoseph et Autrement Dit(spécialisée en littératurejeunesse). Mais aussi à Semur-en-Auxois avec la librairieL’Écritoire.

> Marché des éditeurs(éditeurs de Bourgogne-Franche-Comté), le samedi13 juin, place François-Rude,en partenariat avec le Centrerégional du livre de Bourgognepour faire découvrir la vitalitéet la diversité de l’édition locale.

> « Plaidoirie pour un polar »,le samedi 13 juin, place Émile-Zola, à 14h30 : troisième opusde ce vrai-faux procès littéraire,organisé par Clameur(s) etl’ordre des avocats du barreaude Dijon, en partenariat avecl’association 813, les amis deslittératures policières.

> « Bandes dessinées etimmigrations : un siècled’histoire(s) » : expositionitinérante, en partenariat avecle musée national de l’Histoirede l’immigration, pour montrerles liens entre le 9ème artet les migrations.

Le programme complet

de toutes les manifestations :

http://clameurs.dijon.fr

EN PRATIQUE

La librairie éphémère de Clameur(s) 2015.

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C’EST D’ACTU

«G râce au changement d'image des Grésilles et à la transformation urbaine opérée depuis 2001,nous avons réussi depuis quelques années à faire revenir aux Grésilles pas uniquement ceuxqui ne font qu’y travailler », explique d’emblée Hamid el Hassouni, adjoint au maire délégué

à la jeunesse, à l’enseignement supérieur et au quartier des Grésilles. Grésilles en fête ne s’adresse pasqu’aux habitants du quartier, mais également à tous ceux qui voudraient passer un moment festif et agréabledans ce quartier de la ville qui a tant changé. « Cet événement a été co-construit avec les acteurs du quartier,dont le collectif Grésilles Culture, sans oublier les habitants », poursuit l’élu. La programmation, la théma-tique et la scénographie ont ainsi été élaborées avec les associations de quartier, comme Zutique Productions qui assure la programmation musicale et artistique, et les acteurs socio-culturels comme laMJC Dijon Grésilles. La manifestation, qui fête son 19e anniversaire, est prévuesur deux jours. Auparavant, Grésilles en fête s’étalait sur une semaine. « Maisnous nous sommes aperçus que le public se concentrait essentiellement surles temps forts de la fin de semaine, précise Hamid el Hassouni. Bien entendu,tous les publics sont les bienvenus tout au long des deux journées. »

GRANDE PARADE D’OUVERTUREVendredi, la parade grésillienne des enfants ouvrira le festival. Deux déambu-lations sont prévues, l’une partant de l’école d’York, l’autre de l’école Cham-pollion. Les enfants se rejoindront au parc des Grésilles pour inaugurer le fes-tival. À partir de 17h, de nombreux stands et des ateliers seront ouverts : onpourra profiter de lectures tout en se détendant sur des chaises longues ouencore parer son corps de splendides arabesques au henné éphémère. Lajournée se terminera avec un ciné-concert mené par le groupe La TerreTremble !!!, qui mettra en musique de vieux épisodes de Tom & Jerry desannées 1930. Samedi, même les plus jeunes pourront venir se dégourdir lesjambes sur des parcours d’éveil à la motricité, à côté de stands dédiés à l’écri-ture ou au massage. La manifestation se clôturera, entre autres, par unconcert du blues touareg de Terakaft qui envoûtera le public au son de sesmélopées du désert. Le quartier des Grésilles est au cœur de la politique de la ville depuis de nombreuses années. Grésilles en fête 2016 est une nouvelle manière defaire découvrir à toutes et à tous le quartier mais aussi le sens de la fête à la« Grésillienne ».Grésilles en fête - Les 17 et 18 juin au parc des Grésilles

GRÉSILLES EN FÊTE

LA FÊTE À LA« GRÉSILLIENNE »

La 19e édition de Grésilles en fête aura lieu au parc des Grésilles les 17 et 18 juin.Cet événement entièrement gratuit organisé par la ville de Dijon se veutun moment de convivialité forte dans ce quartier métamorphosé.Au programme : musique, danse, arts de la rue...

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DU BON ET DU BIO !Les enfants des centres deloisirs de la ville auront leprivilège, le mercredi 8 juin,

de goûter au premier menu100 % bio fait par eux, pour eux.

« Ce menu est le fruit d’un travail menétout au long de l’année avec des élèves de maternelle »,explique Aude Gagnaire, responsable de l’associationÉveil’o’goût. Il viendra compléter une alimentation quiaccorde déjà une place au biologique, à commencer parle pain, bio depuis 2009. Le menu fera la part belle auxlégumes de saison avec un taboulé en entrée, un yaourtbio en dessert et surtout le « prince de la basse cour rôtidans sa piscine à bulles », nom choisi par les enfants pourun poulet rôti-petits pois. « Il s’agit d’apprendre aux plusjeunes comment mieux manger, mais également d’éduquerleurs parents, ajoute Aude Gagnaire. Pour cela, le menusera accompagné d’une petite fiche qui explique le bioavec des mots d’enfants. »

www.eveilogout.com

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Des « boîtes à livres » où déposer,prendre, lire et échanger soi-mêmedes livres vont être installéesau centre-ville et dans plusieursquartiers de Dijon.

JOURNÉES DUPATRIMOINE ÉCRIT

Réservées aux professionnels des archives,

bibliothèques ou musées, les 12e Journées du

patrimoine écrit se tiennent, cette année, à Dole

et à Dijon. Sur le thème « Croître & décroître »,

elles font écho aux expériences locales touchant

la gestion des fonds et des collections, s'adaptant

aux contraintes budgétaires, au numérique et

aux nouveaux espaces de conservation à l’image

des réserves du musée des Beaux-Arts de Dijon,

qui feront l’objet d'une communication.

Un certain nombre d'enquêtes y seront

dévoilées, notamment sur les budgets dédiés

aux acquisitions ou sur la fréquentation des

fonds patrimoniaux en Bourgogne-Franche-

Comté. La « dépatrimonialisation » fera

également l’objet d’échanges, permettant

d’évoquer le déclassement et la réorientation

de certains documents patrimoniaux.

Jeudi 16 et vendredi 17 juin

www.crl-bourgogne.org

L’association SOS Amitié DijonBourgogne organise une nouvellecollecte de livres avant la prochainevente, indispensable aufonctionnement de l’association.Les bénéfices permettent en effet à lastructure de mener à bien sa missiond'écoute anonyme et respectueuseauprès des personnes souffrant demal-être, d’angoisse, de solitude.

Samedi 18 juin de 10h à 16h - Maison

des associations, 2 rue des Corroyeurs

(entrée par le portail à gauche du bâtiment)

Bus 5, 12, 18 arrêt Suquet

Tram 2 station Monge

[email protected]

03 80 67 15 15

SOS AMITIÉ

COLLECTE DE LIVRES

Des boîtes coiffées d'un toit commede petites maisons en bois, quis'ouvrent et se ferment par un

simple crochet... Ce sont les « boîtes àlivres » qui vont fleurir dans les quartiersde Dijon et au centre-ville, principale-ment dans les squares où il fait bon lirequand le cœur vous en dit. Libre à chacun de déposer, dans ces« boîtes à livres », romans, BD ou mêmele journal du jour, de prendre un ouvragedéjà déposé puis de le restituer à la fin desa promenade ou quelques semainesplus tard, après l'avoir lu. À l'initiative du projet, les commissions dequartier – qui disposent de budgets participatifs pour mener à bien leurs projets – ont prévu l'installation de cesboîtes sur 22 sites. « Cela procède d'unéchange libre entre tous ceux qui aimentlire dans un endroit idéal pour la lecture.Il suffit de suivre les consignes inscritessur la porte de la “ boîte à livres ” »,explique Daniel Desprez, membre de lacommission de quartier centre-ville.

Le Jardin des sciences, par exemple, ferasienne cette nouvelle pratique de lectureurbaine. De prochaines implantationssont prévues au square des Ducs, près dukiosque de la place Wilson ou au squareRoupnel, avec une « boîte à livres » réa-lisée par les élèves de l'école Joséphine-Baker - d'autres boîtes ont été fabriquéespar l'entreprise adaptée Promut. Cesboîtes ont été peintes en ocre écologiqueaux ateliers pédagogiques de la maisonde l'architecture et de l'environnementdu Grand Dijon, Latitude 21. Pour le bonfonctionnement de ces petites « biblio-thèques de rue », les habitants impliquésdans les commissions de quartier veille-ront à leur contenu. La commission dequartier Maladière-Drapeau-Clemen-ceau a, quant à elle, opté pour une gestionassociative de deux types de boîtes,adultes et enfants. Ces dispositifs pourdes lectures au fil des jours complètentl'attrait, libre et gratuit, des bibliothèquesmunicipales.www.ville-dijon.fr

QUI DONNENTCES

ENVIE DE LIRE

boîtes à livres

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URBANISME

16 DIJON MAG juin 2016 - N° 291

DIJON OU LA VILLE DURABLEÉcoquartiers, bâtiments vertueux, espaces verts nouveaux, intégration desmobilités douces : la ville de demain se construit sous nos yeux, à la fois douce àvivre, écologique et attractive. Dans les prochains mois, un « projet de territoire »permettra, emmené par la dynamique d’une des 13 capitales régionalesfrançaises, de dessiner le Grand Dijon des années 2020.

Où peut-on construire ? Où doit-on préserver desespaces verts ou naturels ? Où se situeront lesentreprises demain ? Quelles sont les règles en

matière de hauteur des bâtiments selon les quartiers ?Combien faut-il de places de stationnement pour unlogement ? et de garages à vélos ? Les réponses à toutesces questions se trouvent dans le plan local d’urbanisme(PLU), qui succéda au plan d’occupation des sols (POS).Dans quelques années, elles figureront dans le plan locald’urbanisme intercommunal (PLUi), conçu à l’échelle duGrand Dijon. En juin 2010, la ville de Dijon s’était dotéed’un « éco-PLU » – une première en France – : ce docu-ment d’urbanisme intègre pleinement les enjeux envi-ronnementaux. Dans la droite ligne de ce documentinnovant, les services et les élus de la ville et de la communauté urbaine, désormais en charge de l’urba-nisme, planchent aujourd’hui sur l’élaboration d'unPLUiHD, prenant en compte l’ensemble des probléma-tiques d'Habitat et de Déplacements. Un PLUi HauteDéfinition en quelque sorte !

LA VILLE RECONSTRUITE SUR ELLE-MÊME PLUTÔT QUE L’ÉTALEMENT URBAINDerrière les sigles se cachent en réalité des préoccupa-tions très concrètes permettant de bâtir la ville durablede demain. Car le PLUi définira, au terme d’un travail

mené en étroite concertation avec les maires des24 communes de l’agglomération, les règles à respectersur l’ensemble du territoire de la communauté urbaine.Ce document global et cohérent repose sur une visionsomme toute logique de l’aménagement : on ne peutconcevoir de construire des logements, des commerces,des bureaux, voire des équipements publics, qu’à condi-tion d’avoir pris en compte les questions de mobilités etles enjeux environnementaux, mais aussi la bonne com-plémentarité d’une commune à une autre. Autrement dit,pas de logements sans transports en commun, sansespaces verts, sans services publics ni commerces, sansespaces publics exemplaires, sans réseaux d’eau ou dechaleur ! D’autre part, le PLUi contribuera à dessiner laville selon le principe de la mixité sociale avec, pourchaque programme, un mélange de logements à loyermodéré, de logements en accession accessible et delogements en accession libre.Chaque année, il faut construire 1600 logements neufsdans l’agglomération dijonnaise pour répondre auxbesoins des habitants et accueillir les nouveaux habi-tants d’une ville toujours plus attractive dont la popula-tion ne cesse d’augmenter. Cet effort, qui passe par lacommande publique, contribue à fournir du travail auxentreprises du bâtiment et des travaux publics.

“Un urbanismeà la hauteur d’unecapitale régionale”

PIERRE PRIBETICHest adjoint au maire de Dijondélégué à l’urbanisme et auquartier Grand Sud et premiervice-président du Grand Dijon,délégué à l’habitat età l’urbanisme. Il présideégalement la société publiquelocale d’aménagement del’agglomération dijonnaise(Splaad).

« L’acte de construction permet à la fois de répondre aux

attentes de notre population et de renforcer la capacité d’accueil

de notre agglomération. À travers les règles d’urbanisme qui

seront édictées dans le PLUi, nous assumons pleinement notre

dimension de capitale régionale attractive. On ne peut pas

accueillir de nouveaux habitants et de nouvelles entreprises

si l’on ne construit pas. Cet acte de construction, qui intègre les

enjeux liés aux mobilités et à l’environnement, ne se fait pas au

détriment de la nature en ville, bien au contraire : pour chaque

mètre carré construit, nous imposons déjà dans le PLU de

Dijon un mètre carré d’espaces verts. La création récente de

deux grands parcs – Hyacinthe Vincent et Arsenal – en atteste.

Enfin, notre ambition ne se résume pas à la construction

d’écoquartiers. Nous visons plus loin : nous voulons bâtir

la ville durable de demain, celle qui intègre tout à la fois les

enjeux liés à l’habitat, aux mobilités et à l’environnement. »

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DIJON MAG juin 2016 - N° 291 17

Arsenal,écoquartierexemplaireDans le nouvel écoquartierArsenal – 12,6 hectares àl’emplacement de l’ancienétablissement du matériel

des armées et des Minoteriesdijonnaises aujourd’hui disparus –,

ce ne sont pas les logements qui ont étécréés en premier. C’est d’abord le tramway

qui est arrivé, en décembre 2012 : la ligne 2 longe,par l’avenue Jean-Jaurès, le futur écoquartier, proposant une desserteà haut niveau de service. Ce furent ensuite un équipement culturel– La Minoterie – et le parc public de l’Arsenal, tous deux inaugurésen décembre 2013. Aujourd’hui, les premières constructions delogements peuvent débuter, sur un site où a déjà ouvert, en janvier2015, un établissement privé remplissant une mission de servicepublic – la crèche et garderie La Calypso. À terme, 1300 logementssont prévus, ainsi que des surfaces commerciales et des bureaux,dans un environnement paysagé où sont d’ores et déjà programmésdes espaces publics de qualité favorisant la rencontre entreles habitants. Arsenal incarne ainsi un modèle de développementde la ville durable de demain : l’objectif n’est pas de construiredu logement à tout prix, mais de créer de véritables « morceauxde ville » où la qualité de vie des habitants a été réfléchie dans toutesses dimensions. Nécessairement, le processus prend du temps :Arsenal sera achevé au début des années 2020.

Le renouveaude la Fontained’OucheL’inauguration, le 21 mai,de la nouvelle place centralede la Fontaine d’Ouche marquel’aboutissement de l’ambitieuxprogramme de transformation duquartier, entrepris depuis 2005 dans lecadre du programme de renouvellementurbain des six quartiers de la politique dela ville du Grand Dijon, pour un montant totalde près de 350 millions d’euros. À la Fontaine d’Ouche,la métamorphose, moins impressionnante qu’aux Grésilles, n’en estpas moins réelle : le centre commercial a été entièrement reconstruitet propose aujourd’hui une offre commerciale enrichie aux habitantsde tout l’ouest dijonnais, mais aussi des services publics de qualité(mairie annexe, bibliothèque municipale, théâtre, garderie La Cadole).Le boulevard Bachelard, surdimensionné car conçu dans les années1960 dans une optique autoroutière, a été réaménagé au profit destransports en commun et des modes doux. Le quai des Carrièresblanches, le long du canal, est devenu un lieu de promenade des plusagréable. Les projets ainsi menés à bien ont permis, on le voit, derenforcer l’offre de services, d’améliorer les mobilités et de proposerdes espaces publics et verts de qualité. Demain, le nouvel écoquartierdes Carrières blanches, qui comptera à terme 350 logements,permettra de diversifier l’offre d’habitat du quartieravec des appartements en accession abordable ou libre.

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Un mètre carré d'espacesverts pour un mètre carréconstruit : le plan locald'urbanisme (éco-PLU)de Dijon met déjà la barrehaut. Les espaces publics etespaces verts (notre photo :l’écoquartier HyacintheVincent) ont toute leur placedans la ville durable.Ils contribuent à positionnerDijon comme une référenceécologique en France.

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LLe 19 février 2011, Éric Dargent estattaqué par un requin alors qu’il pra-tique le surf au large de l’île de La

Réunion. Le squale lui arrache une bonnepartie de la jambe gauche. Deux ans plustard, Éric Dargent a retrouvé la compétitionde haut niveau à l’aide d’une prothèseéquipée d’un genou « Easy Ride », spéciale-ment conçue et fabriquée par Proteor pourles sports de glisse et les sports extrêmes.La prothèse d’Éric Dargent est devenue unemblème du savoir-faire de Proteor qui,chaque jour, propose à des patients, enFrance mais aussi en Chine, au Canada, auMaroc, aux États-Unis…, des solutions pourretrouver de l’autonomie et du bien-êtredans leur vie quotidienne. L’histoire débuteen 1913 à Seurre, où trois artisans fournis-sent les orthoprothésistes parisiens enpièces de bois de saule. La demande exploseavec le retour des mutilés de guerre que l’onappareille avec des « jambes de bois ». En1943, la famille Pierron reprend l’affaire, eten installe la direction à Paris. Ce n’est qu’en1977 que le siège de l’entreprise reviendraen Côte-d’Or, cette fois à Dijon où lesbureaux de Proteor sont toujours implantés,dans la zone industrielle Cap Nord.

MISER SUR L’INNOVATIONDepuis, Proteor a bien grandi : avec 710 sala-riés, dont 600 en France, et 66 millionsd’euros de chiffre d’affaires en 2015, dont59 millions en France, l’entreprise dijon-naise est le leader de son domaine d’activité.Elle commercialise 30 000 appareils neufspar an, prothèses et orthèses réalisées surmesure par 130 orthoprothésistes répartis

dans une cinquantaine de succursalesimplantées dans toutes les régions, qui luipermettent de couvrir environ 20 % dumarché français. Proteor, c’est égalementune unité industrielle toujours basée àSeurre et qui fabrique des composants etdes pièces détachées destinés aux profes-sionnels de l’orthopédie, en France et dans80 pays du monde. Le site de Seurre repré-sente 160 emplois. Proteor est restée unePME familiale, son dirigeant actuel MichelPierron incarnant la quatrième génération.Sa longévité et son développement, Proteorles doit à sa capacité d’innovation et à sescompétences pour concevoir et adapter àchaque personne handicapée la prothèse oul’orthèse lui permettant de retrouver unmaximum d’autonomie et de bien-être.« Aujourd’hui, les besoins en prothèses évo-luent : le nombre d’amputés traumatiquesliés aux accidents de la route, aux accidentsdu travail et aux conflits armés, est enbaisse ; les besoins sont davantage liés auxconséquences du vieillissement de la popu-lation, avec l’augmentation de maladiestelles que diabètes ou artérites », expliqueMichel Pierron. Le bureau d’études de Pro-teor, fort d’une quinzaine d’ingénieurs,conçoit des produits de plus en plus sophis-

tiqués. « Nos genoux par exemple intègrentaujourd’hui des microprocesseurs qui per-mettent de reproduire des gestes de plus enplus proches d’une marche physiologiquenormale, apportant plus de confort, d’ai-sance et de sécurité dans le déplacementdes amputés. Un prototype de la futurejambe bionique de Proteor a été présenté auprésident de la République à l’Élysée et areçu les honneurs du JT de TF1 », préciseMichel Pierron. La technologie made in Dijonau service de la qualité de vie !

ÉCONOMIE

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PROTEOR :SAVOIR-FAIRE ET INNOVATION MADE IN DIJON

Pour se développer, Proteor a faitle choix de rester fidèle à Dijon.« Nous n’avons pas de lignes aériennes ici,mais une très bonne desserte TGV, et nousbénéficions d’un environnement favorableen terme de recherche, souligne MichelPierron, président de Proteor. Nouscollaborons par exemple avec le CHUde Dijon. Et nous sommes très faiseursau sein BFCare, le cluster santé deBourgogne qui est présidé par PhilippeGuérit, directeur général de Proteor. »

UN ENVIRONNEMENTFAVORABLE EN RÉGION

© D

DR

Le leader national de l’orthopédie externe,acteur reconnu au plan mondial, est restéune entreprise familiale qui se développe,en France comme à l’international depuisson siège social de Dijon. Une PMEinnovante active au sein du pôle decompétences en santé de Dijon.

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Les Japonais, les Américains, les Alle-mands la consomment selon desrecettes différentes, qui n’ont pas forcé-

ment grand-chose à voir avec le fameux Kir®,mais tous la plébiscitent : la crème de cassisde Dijon est l’un des porte-étendard de la gas-tronomie dijonnaise. L’on doit au liquoristedijonnais Auguste-Denis Lagoute, en 1841, larecette de cette crème qui, quelques annéesplus tard, obtiendra une reconnaissance una-nime et officielle des cafetiers et des restaura-teurs dijonnais : la crème de cassis de Dijon étaitnée. Il y aura, pendant les décennies suivantes, desdizaines et des dizaines de producteurs dans la ville.Mais au fil du XXe siècle, le marché se concentre, et iln’en reste aujourd’hui plus que quatre : Lejay-Lagoute,L’Héritier-Guyot, Gabriel-Boudier et Edmond-Briottet, quiréalisent un chiffre d’affaires annuel cumulé de 67 millionsd’euros, produisent 26 millions de bouteilles chaque année etemploient 176 personnes. Entre-temps, les producteurs de crèmede cassis de Dijon se sont organisés pour protéger la fameuseliqueur. En 1925, le syndicat des cassissiers de Dijon, fraîchementcréé, obtient la publication d’un décret de l’État reconnaissant lacrème de cassis de Dijon, élaborée selon une recette spécifique surle territoire de la commune de Dijon. Quatre-vingt-dix ans plus tard,nouvelle victoire avec l’obtention d’une « indication géographique »européenne validant la reconnaissance nationale à l’échelle ducontinent.

CONSTITUER UNE VÉRITABLE FILIÈRE RÉGIONALE« L’histoire de Dijon et de la crème de cassis sont indissociablementliées, souligne Olivier Mélis, président, jusqu’en juin 2016, du syn-dicat des producteurs de crème de cassis de Dijon. Cette boisson ànotoriété internationale est un produit qui démarque Dijon puisqu’ilest nécessairement produit sur le territoire communal. » HormisBriottet, dont l’usine se situe encore au centre-ville, les trois autresproducteurs sont implantés dans la zone industrielle Cap Nord.

Par-delà leurs différences – la provenance de leurs fruits, la gammeet le prix de leurs bouteilles… –, tous les quatre s’associent pourdéfendre ensemble leur produit phare, par exemple à l’occasion dela foire gastronomique et internationale de Dijon où ils tiennentchaque année un stand commun. « Aujourd’hui, nous travaillonsavec nos collègues de Nuits-Saint-Georges, qui ont obtenu une indi-cation géographique européenne pour la “crème de cassis de Bour-gogne”, afin de constituer, ensemble, une véritable filière régionalecapable de pérenniser la production de baies de cassis dans larégion et de porter des projets de recherche au niveau de la produc-tion ou de la transformation », indique Olivier Mélis. La crème decassis de Dijon n’a donc pas fini de faire rayonner sa ville natale.

LE CASSIS PORTE TRÈS HAUTLES COULEURS DE DIJON

Si la capitale de la Bourgogne-Franche-Comtérenoue aujourd’hui avec sa grande histoire viticole,elle ne néglige pas pour autant une autrede ses spécialités : la crème de cassis de Dijon,produite aujourd’hui par quatreentreprises qui valorisent une traditionqui, en 175 ans, a obtenu les plushautes reconnaissances nationaleset européennes.

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DOSSIER

Qu’il est agréable de se promener dans les rues d’une ville propre, dépourvuesde mégots, de chewing-gums, de papiers, de bouteilles, de canettes et de déjectionscanines ! Bien que Dijon fasse figure de ville propre, les moyens importants mis enplace par la municipalité, face aux incivilités, ne permettent pas toujours d’arriverà un résultat impeccable. Relevant tout autant de la responsabilité de la ville quede celle des habitants, la propreté doit être une ambition partagée.

DIJON, LA VILLE AU SENS PROPRE

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Des poubelles à tous les points stratégiques, des sacs pour déjection canine dans les parcset les rues, des agents qui sillonnent la ville à pied, d’autres au volant de balayeuses etde laveuses, une brigade verte dédiée aux incivilités environnementales sans oublier le

service téléphonique d’écoute Allo Mairie (0800 21 3000) où chacun peut signaler un problème.La municipalité a développé une gamme de services et d’actions pour que Dijon reste une villepropre. Ce sont ainsi 4,2 millions d’euros qui sont dépensés chaque année en ce sens. Un budgetque la ville de Dijon aimerait pouvoir consacrer à d’autres missions, tout aussi nécessaires à lacommunauté. Mais les mégots coincés dans les joints des pavés et les chewing-gums qui se collent sous les semelles ont nécessité l’achat de nouveaux moyens techniques.Ce sont les crottes de chien qui exaspèrent le plus les habitants. Ne pouvant agir seule, la muni-cipalité compte sur le sens des responsabilités et le civisme de chacun pour maintenir un bonniveau d’hygiène dans les rues. En complément des nombreuses tournées régulières du servicepropreté et de ses interventions spécifiques, mairie et habitants ont un rôle à jouer, la premièreincitant les seconds à se montrer responsables. Bien décidée à ce que Dijon reste une villepropre, la municipalité entend lancer une campagne d’information et de sensibilisation avantde passer, si nécessaire, à une phase de répression. Une nouvelle contravention de 68 euroscréée par un nouveau réglement national en 2015 viendra compléter le panel de mesures uti-lisées par la ville pour maintenir son cadre de vie agréable. Avant d’utiliser cette option, la villeveut accompagner les particuliers et les entreprises pour qu’ils prennent de bonnes habitudeset développent des pratiques vertueuses : cendriers extérieurs pour les salariés et les clients,utilisation systématique des nombreuses poubelles à disposition pour jeter un chewing-gum...La propreté relève tout autant de la responsabilité de la municipalité que du civisme de chacun.

UN POUR TOUS, TOUS POUR LA VILLE

LA PROPRETÉ : UNE RESPONSABILITÉPARTAGÉE ENTRE LA MUNICIPALITÉ ET LES HABITANTS

Bien que la taxe d’enlèvement des ordures ménagèresprélevée à Dijon soit la moins chère de France parmi lesvilles de plus de 100 000 habitants, le budget consacré à lapropreté reste conséquent. Multipliant les services pourpermettre aux habitants de vivre dans un cadre agréable,la mairie de Dijon encourage les habitants à jouer un rôledans cette recherche constante de la propreté.

1820 POUBELLES À DIJONDONT 400 AU CENTRE-VILLE

1,2 MILLION DE SACSPOUR DÉJECTIONS CANINESDISTRIBUÉS CHAQUE ANNÉE

13 BALAYEUSES ET 7 LAVEUSES

6081 MÈTRES CUBES D’EAUUTILISÉS DONT 5386 MÈTRESCUBES D’EAU « VERTE » (EAU DE RÉCUPÉRATION, NON TRAITÉEET GRATUITE)

AU MOINS 63 AGENTS AFFECTÉSÀ LA PROPRETÉ

350 KILOMÈTRES DE VOIES PUBLIQUES

1,2 MILLION DE MÈTRESCARRÉS DE TROTTOIR

3,2 MILLIONS D’EUROSDÉPENSÉS POUR LA PROPRETÉEN 2015

13 800 MÈTRES CUBES DE DÉCHETS COLLECTÉS EN 2015(RAMASSÉS PAR LES BALAYEUSES,

LA COLLECTE DES CORBEILLES,

LES DÉCHETS RAMASSÉS PAR LES

CANTONNIERS ET LES FEUILLES MORTES)

7238 INTERVENTIONS DE LA BRIGADE VERTE EN 2015 ET 93 CONTRAVENTIONSÉTABLIES

600 MÈTRES CARRÉS DEFAÇADES TAGUÉES NETTOYÉSCHAQUE JOUR

La propreté en chiffres

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Pour évaluer la propreté de la ville, Jean-Patrick Masson,adjoint au maire délégué à l’énergie, au patrimoine et à lapropreté, a ses techniques. « Quand des collègues d’autres

villes viennent nous rendre visite, ils trouvent régulièrement quenotre ville est plus propre que la leur. On a également des retourspositifs des entreprises de nettoyage que l’on interroge pour lesmarchés publics. » Pour autant, l’élu ne se contente pas de cetteimpression globalement positive. En effet, la municipalité chercheà maintenir un niveau de propreté suffisant afin que les gens nesoient pas enclins à développer un comportement irrespectueux deleur environnement. « On vit dans sa ville, donc la propreté participeau confort des habitants car on aime vivre dans un cadre propre. »L’adjoint au maire rappelle également que mégots et chewing-gumssur le sol ont un impact sur l’environnement, notamment sur la qua-lité de l’eau par le biais des ruissellements qui finissent leur coursedans la nappe phréatique. Les touristes se montrent également attentifs à la propreté des ruesqu’ils arpentent. Attendus de plus en plus nombreux avec l’inscrip-tion du centre-ville au patrimoine mondial de l’Unesco, ils contri-bueront au rayonnement de la ville en France et à l’étranger. Dijon se doit donc d’être à la hauteur de sa notoriété grandissante.Pour y arriver, Jean-Patrick Masson veut sensibiliser habitants et

visiteurs. « Une ville propre encourage les gens à suivre cette ten-dance, sinon, ils se délestent. On ne peut pas mettre un agent denettoyage derrière chaque Dijonnais à tout moment. Il faut quechacun se montre plus citoyen et préserve son cadre de vie. »Pour que Dijon reste une ville agréable à vivre et à découvrir, nousavons tous un rôle à jouer.

DOSSIER

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Avec un centre historique désormais reconnu parl’Unesco, Dijon va accueillir des visiteurs de plusen plus nombreux. Bien que le patrimoine laisseà lui seul un souvenir tangible, la propreté des ruesparticipe à l’image que les touristes emporteront aveceux. Elle contribue aussi au bien-être des habitantsqui en profitent au quotidien.

POUR QU’IL FASSE BON VIVRE

LA PROPRETÉ : UN ENJEU D’ATTRACTIVITÉ

145 distributeurs de sacs pour déjections canines sont en service à Dijon.

“Amener les gensà penserautrement”

JEAN-PATRICK MASSON,adjoint au maire déléguéà l’énergie, au patrimoineet à la propreté

« Le problème global autour de la propreté, c’est qu’il y a peu de pression sociale

sur les personnes qui commettent une incivilité. En Suisse, cette pression existe,

ça se voit, les villes sont propres. En France, les gens n’interpellent pas les

incivilités, on ne fait aucune remarque à quelqu’un qui jette un papier ou à une

personne qui ne ramasse pas la crotte de son chien. Les habitants préviennent

la mairie que ça ne va pas mais ne se manifestent pas auprès des contrevenants.

Certes, c’est notre rôle de nettoyer les rues mais ça encourage les incivilités car

les responsables se disent que ce n’est pas grave vu que personne ne leur fait de

remarque. D’autre part, certains gestes relèvent de l’habitude, on ne les réfléchit

pas, que ce soit pour un mégot ou un chewing-gum. Bien que globalement

les Dijonnais soient vigilants, ils peuvent se dire que, pour une fois, ce n’est pas

très grave si on ne met pas dans une poubelle. Mais quand on imagine

250 000 habitants se dire la même chose, ça n’a plus le même impact.

Nous devons amener les gens à penser autrement. »

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Rattachés à la tranquillité publique, comme la police municipale,dix agents de surveillance de la voie publique forment la brigadeverte. Plus qu’une mission, cette brigade promeut une certaine

conception de la propreté de la ville et du savoir-vivre ensemble. Patrouillanten binôme dans les rues de Dijon, allant jusqu’à faire près de quinze kilomè-tres par jour à pied, ces agents connaissent leur territoire, les zones et mêmeles horaires où leur présence sera la plus efficace. Pour autant, la brigadeverte n’a pas vocation à multiplier les contraventions pour incivilités liées àla propreté et à l’insalubrité. Au sein du service, on privilégie « l’échange avecles habitants et l’analyse de chaque situation ». La sensibilisation et la pré-vention occupent en priorité les agents. Un chien qui n’est pas tenu en laisse,une poubelle sur le trottoir quand elle ne devrait pas y être, un objet encom-brant laissé sur la voie publique… La brigade verte veut comprendre avantde sanctionner, cherchant à identifier l’auteur de l’infraction pour évaluerses motivations.

UNE AMÉLIORATION DE LA SITUATIONEn effet, le service de la tranquillité publique se montre à l’écoute et faitpreuve de discernement quand un habitant se trouve face à un dysfonction-nement et agit pour le corriger. La municipalité s’implique dans la préserva-tion d’un cadre de vie en mettant à disposition des habitants des servicesallant des sacs pour les déjections canines aux nombreuses poubelles. Resteaux habitants à utiliser ces services, à respecter des règles de vie en communauté ou encore à signaler les dégradations constatées. Au-delà dudialogue, la brigade peut également être amenée à sanctionner une infra-ction qui ne pourrait se justifier valablement : le contrevenant s’expose alorsà une amende. Malgré cette dimension répressive, les habitants acceptentavec bienveillance cette brigade chargée de préserver le cadre de vie. Leservice constate d’ailleurs une amélioration de la situation depuis la mise enplace de cette équipe qui encourage les habitants à prendre leurs responsa-bilités. Si chacun fait un peu, c’est la ville qui y gagne.

DIJON MAG juin 2016 - N° 291 23

Après avoir constaté une progression dansla gravité des incivilités en lien avec la propreté,la ville de Dijon a décidé d’appliquer un décretnational de 2015 visant à punir d’une amendeforfaitaire certains actes (article R633-6 du Codepénal créé par décret n°2015-337 du 25 mars2015 – art 1). Abandonner des ordures, « oublier» sur le trottoir les déjections canines de sonanimal, cracher un chewing-gum sur la voiepublique, jeter un papier ou un mégot ou encoreuriner dans la rue seront des actes passibles d’unecontravention forfaitaire de 68 euros qui pourra,dans certains cas, être majorée des frais engagés.Préférant la sensibilisation à la répression, la villede Dijon lancera prochainement une campagned’information pour prévenir les habitants decette nouvelle disposition, avant de verbalisersur le terrain. Dans la même optique, il est bon de rappelerque le fait d’embarrasser la voie publique avecdes objets encombrants gênant le passage peutfaire l’objet d’une amende forfaitaire de 135 euros.Le Code pénal prévoit également une amendeforfaitaire de 1500 euros lorsqu’une épave,des ordures, un déchet ou des matériauxsont transportés avec l’aide d’un véhiculepuis abandonnés. Pour le bien de la ville et celuidu porte-monnaie des habitants, mieux vaut jeterses ordures et autres déchets dans les lieux prévusà cet effet !

SENSIBILISER AVANT DE RÉPRIMER

Créée en 2012, la brigade verte de la ville de Dijonlutte contre les incivilités liées à la propreté et contrel’insalubrité. Une mission qui se mène au quotidienet au contact des habitants.

LA BRIGADE VERTE,PROTECTRICE DU CADRE DE VIE

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Chaque matin, les équipes du Signe de l’environnement reçoi-vent les demandes d’intervention de la ville de Dijon relativesaux graffitis sur les murs de la ville. Qu’ils soient constatés

par des agents de la mairie ou signalés à Allo Mairie, les tags par-ticipent à donner une image négative de la ville. Leur effacementcoûte en moyenne 8000 euros par mois. François-Xavier Désertot,dirigeant de l’entreprise de propreté urbaine, doit alors agir et rem-plir deux objectifs : « Nous devons d’abord faire en sorte que le pro-priétaire retrouve son mur immaculé et ensuite qu’on ne puisse pasvoir qu’il y avait un tag à cet emplacement ». Ce sont ainsi environ600 mètres carrés de murs et façades qui sont nettoyés chaque jourde leurs graffitis. La moitié des interventions consiste à recouvrir depeinture les murs victimes d’incivilité. « Nous avons une multitudede références de teintes pour pouvoir faire ça au mieux. » Les ins-criptions sur les vitrines et autres surfaces lisses demandent, quantà elles, à être frottées avec du solvant écologique. Les surfacesporeuses comme la pierre apparente bénéficient d’un gommage,une technologie qui fait appel à l’air sous pression. Les équipes encharge de ces nettoyages maîtrisent l’ensemble des techniques etremettent en état le lieu visé. « Nous avons 48 heures pour inter-venir et éliminer les tags disgrâcieux, une heure quand il s’agit depropos injurieux, racistes ou discriminatoires. Le tag appelle le tag,il faut donc nettoyer rapidement. »Depuis plus de 10 ans qu’il enlève des tags, François-XavierDésertot a constaté une évolution des messages. « Depuis quelques

années, on est passé de la simple signature à un message écrit quirelève davantage de la revendication que de l’expression. » Pour cequi s’apparente à du street-art, seules les œuvres autorisées par laville de Dijon survivront après le passage des équipes anti-tag. Queles amateurs se rassurent toutefois : à en croire François-XavierDésertot, rares sont les graffitis qui méritent que l’on s’attarde pourles admirer.

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Parmi les incivilités auxquelles la municipalité estconfrontée, les tags occupent une place particulière.Confié à l’entreprise Le Signe de l’environnement, lenettoyage de ces inscriptions occupe deux équipesdédiées qui arpentent, chaque jour, les rues de la ville.

LE SIGNE DE L’ENVIRONNEMENT

“Si nous n'étionspas là, cela severrait vite”

HERVÉ PANOT,cantonnier depuis 1997

« Tous les matins, je nettoie les sols et je ramasse les déchets dans les rues.

L’après-midi, je vide les corbeilles du centre-ville. Mon secteur s’étend de la

place de la Liberation à la place de la République en passant notamment par

les rues piétonnes. Je m’occupe aussi de nettoyer après le marché tous les mardis

matin. J’aime travailler au contact des gens et je suis fier de participer à rendre

la ville propre. Je ne pourrais pas travailler dans un bureau. Je regrette

simplement que les gens ne soient pas plus citoyens et que certains ne respectent

pas notre travail. Si nous n’étions pas là, ça se verrait et se sentirait très vite.

Heureusement, depuis l’arrivée de la brigade verte, j’ai l’impression qu’il

y a moins de sacs poubelles qui traînent. En revanche, un peu partout, ce qui

persiste, ce sont les déjections canines que les propriétaires de chien laissent

derrière eux. On entend des habitants nous dire qu’on est payés pour ça

mais ce n’est pas comme ça qu’il faut voir les choses sinon la ville ne sera

jamais vraiment propre. »

DOSSIER

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« La propreté dépend des quartiersmais ce qu’on retrouve partout, etc’est le pire, ce sont les déjectionscanines. Mais il y a aussi lespapiers et les plastiques par terresans oublier les mégots jetés dansla rue. Pourtant la ville fait lenécessaire et met des distributeursde sacs à crottes à disposition maisles gens ne sont pas assez citoyens.Il faudrait verbaliser et lesamendes pourraient peut-êtrepayer le salaire d’une personne enplus pour nettoyer la ville. »

MICRO-TROTTOIR

“les amendespourraient

peut-être payerle salaire d’unepersonne en pluspour nettoyer

la ville”

“la mairie faitle nécessaire maisles gens ne fontpas d’efforts.”

« Je trouve que c’est une ville propre, on voit souventles services de la ville en train de nettoyer et il y a despoubelles partout. Je vois aussi une brigade verte quipatrouille et qui agit. En comparaison avec une villecomme Marseille, je trouve que Dijon est une ville bienentretenue. Il y a des mégots, des chewing-gums parterre mais je vois que la municipalité fait le nécessaire,pareil pour les tags, on n’en voit pas en ville. Si je devaisdonner une note pour la propreté, je dirais 8 sur 10. »

“8/10 : Dijon est une villebien entretenue.”

« Je viens de Suisse alors je trouve queDijon est moins propre. Ce n’est paspartout mais dans les coins de passage.On voit que la mairie fait le nécessaireet nettoie mais les gens ne font pasd’efforts. En Suisse, c’est plus strict etc’est aussi une question de civisme.Il faut sensibiliser les gens. Par exemple,quand je fumais, j’avais toujours avecmoi un cendrier de poche, je ne jetaisrien par terre. La ville n’est pas unedéchetterie ! La municipalité agit,il suffit de voir que c’est nettoyéaussitôt après le marché mais ce sontles gens qu’il faut sensibiliser. »

NICOLE ET ANDRÉLes Marcs d’Or

OUSMANECentre-ville

SALOMÉToison d’Or

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L ongue épée en mains, les combat-tants casqués, gantés et protégés deplastron entrent en lice pendant deux

minutes chrono. Sans esprit de compétition,les assauts répétés sont jugés uniquementsur l’exactitude des techniques ancestralespratiquées. La scène se passe sur le campusuniversitaire, où l’association De Taille etd’Estoc (expression d’escrime signifiant« frapper de la pointe et du tranchant »)a tenu, en mai, ses 14e rencontres interna-tionales sur les arts martiaux historiques européens (AMHE). « Le maniement desarmes demande une grande subtilitédans l’exécution à la vitesse de l’éclair », commente Fabrice Cognot, docteur enarchéologie médiévale et président de l’association créée en 2003.

SOURCES DE L'ARTPour de tels combats - entièrement sécu-risés -, les sources historiques remontent

aux maîtres d’armes du Moyen-Âge et dela Renaissance, parmi lesquels AndreasLignitzer, Joachim Meyer, Morrazzo ou FioreDe Liberi, auteurs de séculaires traités d’artdu combat. Ceux-ci ont été décryptés, tra-duits, commentés par les plus passionnésde l’association et font l’objet de récentespublications. « Ces écrits permettent degarantir une fiabilité à la fois historique etmatérielle des exercices pratiqués et desarmes utilisées », explique Fabrice Cognot,qui est coutelier d’art de profession. Unevingtaine de travaux - librement disponiblessur le site www.detailleetdestoc.com – per-mettent de diffuser cette connaissance his-torique auprès des initiés et du grand public.Deux ouvrages collectifs ont déjà vu le jour,Les maîtres et les techniques de combat etLes arts de combat, édités par l’association.Ce mois-ci paraît une nouvelle étude deJulien Gally, spécialiste des baïonnettes(voir encadré).

EN SALLE DE COMBATContrairement aux maîtres d’armes qui gardaient jalousement leurs « bottessecrètes », l’association entend faire vivre augrand jour ces arts martiaux. En plus detournois et de conférences en Europe – pro-chainement en Angleterre –, les spécialistesdijonnais interviennent auprès des musées,dont ceux de Dijon, et croisent volontiers lefer en public, notamment lors de fêtesmédiévales locales. « Notre discipline n'estpas réservée à quelques chercheurs, maisaccessible et expliquée de la façon la plusjuste au plus grand nombre », soutientFabrice Cognot. Le maniement de l’armeblanche et la gestuelle du combat aucorps-à-corps sont ainsi enseignés toutau long de l’année.

www.detailleetdestoc.com

www.facebook.com/detailleetdestoc

ASSOCIATION

DE TAILLEET D'ESTOC,AUX SOURCESDES ARTS MARTIAUX

L’association d’arts martiaux historiques européens a acquis,depuis 13 ans, une réputation internationale, multipliantouvrages de référence, stages de perfectionnement, séancesd’initiation et démonstrations publiques.

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Instructeur, Julien Gally signe une étude sur l’escrime à la baïonnette pratiquée dès le XVIIe siècle sur les champsde bataille et en gymnases. Cette arme blanche entra en force dans les stratégies militaires dès l’époquenapoléonienne et sera utilisée jusqu’à la Seconde Guerre mondiale. « En 1914, les Poilus n’étaient instruits que detrois techniques », certifie l’auteur, qui analyse, par ailleurs, son impact dans l’imaginaire collectif et commente lesprincipes d’entraînement du XIXe siècle à 1918. Chez le même éditeur, un autre titre devrait paraître en novembreprochain, sous la plume de Fabrice Cognot, ayant trait à l’art martial selon le peintre Albrecht Dürer.

La baïonnette, histoire d’une escrime de guerre par Julien Garry - Collection « Chroniques & combats »

Avant-propos du général André Bach - Préface de Fabrice Cognot - Postface de Bernard Aubry

260 p. + illustrations - Éditions L’Œil d'Or - www.loeildorenligne.com

HISTOIRE DE BAÏONNETTES

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LES MARRONNIERS, CENTRE D’ACCUEIL DE JOUR

BIEN VIVREAVEC LA MALADIED’ALZHEIMER

Le centre d’accueil de jour Les Marronniers reçoitchaque semaine plus de 60 personnes atteintes dela maladie d’Alzheimer et troubles apparentés qui,accompagnées par un personnel bienveillant etattentif, participent à de nombreuses activités.

A ux Marronniers, la journée estpropice à la vie sociale et à la(re)découverte d’activités. « Nous

recevons au maximum 20 personnes parjour qui viennent un à quatre jours parsemaine, selon un planning fixé à l’avance,en fonction de leurs besoins et de la néces-sité de répit pour leurs aidants familiaux,explique Nadine Bedin, directrice de cecentre d’accueil médico-social géré par lecentre communal d’action sociale (CCAS) dela ville de Dijon. L’équipe établit avec chaquepersonne un projet d’accompagnement quitient compte de ses goûts, de ses affinitésrelationnelles et de ses capacités intellec-tuelles et physiques. Ce ne sont pas despatients mais des personnes qui vivent àdomicile et à qui nous proposons un espaced’activités à partager avec d’autres. »Une équipe professionnelle pluridiscipli-naire composée d’une animatrice, d’uneaide-soignante, d’un ergothérapeute, d’uneaide médico-psychologique, d’une infir-mière (qui assure également un suivi

médical auprès de chaquepersonne), propose gymnas-tique douce, exercices de stimulation des fonctionscognitives, ateliers créatifs... Le jour denotre visite, une quinzaine de personnesprend du plaisir à peindre, à jouer auxdominos ou à dessiner. Quand on leurdemande pourquoi elles aiment venir auxMarronniers, les réponses ne se font pasattendre : « On vient ici pour l’ambiance, onest bien reçus vous savez… On ne trouveraitpas mieux », estime Solange. Colette trouveLes Marronniers « merveilleux ». « Je viensdepuis de nombreuses années, c’est trèsbien », explique Odette. « Je pensais que ceserait difficile de trouver sa place, mais c’esttout le contraire », ajoute José.

« ICI, C’EST LE BONHEUR ! »Les rencontres avec la maison de la petiteenfance Roosevelt sont également trèsappréciées : enfants et seniors peignent,jouent et chantent ensemble. « Ces

échanges sont toujours très riches. Unevraie relation s’installe ! », commenteNadine Bedin. « Le magazine, réalisé tri-mestriellement sur informatique par lesaînés, le montre : Les Marronniers, c’est lebonheur, surtout lors des sorties et excur-sions ou bien lorsque tous chantent accom-pagnés de la Borne Mél, un jukeboxe commeau bon vieux temps ! », ajoute FrançoiseTenenbaum, adjointe au maire déléguéeaux personnes âgées. Les Marronniers,une deuxième famille pour les aînés.

Les Marronniers : 03 80 48 85 30

Horaires : de 8h30 à 17h30

Tarifs de la journée (repas et transports compris) :

45,68 euros/jour (pour les Dijonnais)

58,06 euros/jour (pour les non Dijonnais).

Possibilité de financement par l’APA

(aide personnalisée à l’autonomie)

SENIORS

VOUS AVEZ PLUS DE 60 ANS ? C’EST POUR VOUS EN JUIN

JEUDIS 9 ET 23 JUIN > 14H30VISITE SUR SITENotre patrimoine urbain,redécouvrir sa ville parAgnès Bournigault enpartenariat avec Icovil

JEUDI 16 JUIN > 14H30CONTE Conte des 7 coins du mondepar Bernard Bacherot(conteur). Hôtel de Vogüé(8, rue de la Chouette)

DIMANCHE 26 JUIN > 14H30THÉ DANSANT Orchestre Double Faceavec Bernard Magnien.Hôtel de ville, salle de Flore(cour de Flore)

JEUDI 7 JUILLET > 14H30THÉ DANSANT Orchestre Tempoavec Dino Navini.Salle Devosge (7, rue Devosge)

Maison des seniors : 03 80 74 71 71

CAFÉ DES AIDANTSParce que les aidants ont besoin de parler, pourquoi ne pas le faireautour d’un café ? Rendez-vous à la maison des seniors, rue MèreJavouhey, le deuxième jeudi de chaque mois de 14h à 16h. Desprofessionnels vous écoutent et répondent à vos questions.

Renseignements et inscription à la maison des seniors : 03 80 74 71 71

Réseau RESEDA : 03 80 50 18 65

DIJON MAG juin 2016 - N° 291 27

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P endant six jours, avant la rentrée de septembre, une tren-taine de groupes folkloriques des quatre coins du mondese produiront, lors des Fêtes de la vigne, en centre-ville

mais aussi dans des communes du Grand Dijon et de la Côte viti-cole. Leurs spectacles, défilés, bals et ateliers chorégraphiquesseront autant d’occasions de rencontre avec les folklores vivaces d’Amérique,d’Afrique, d’Inde, d’Océanie et d’Europe. Nées il y a 70 ans, ces fêtes prennentun nouveau relief cette année après l’inscription des Climats du vignoble deBourgogne au patrimoine mondial de l’Unesco et avant l’ouverture de la Citéinternationale de la gastronomie et du vin. Car elles associent musiques etdanses des pays invités à nos saveurs régionales. « Proches du public, lesgroupes apporteront l’envie d’échanger et de danser, avec des formationsrarement vues à Dijon », annonce Charles Quénel, président de Trad’Culture,association organisatrice de l’événement.

PRIX DU PUBLIC Un premier cortège s’élancera le 23 août, dès 16h, de la place de la Libération,rejoindra la place François-Rude puis empruntera les rues Musette et desGodrans et le boulevard de la Trémouille jusqu’à la place de la République. Oùle défilé rejoindra le village et le grand chapiteau pour des démonstrations,des ateliers de danse pour tout public et des spectacles gratuits. Le samedi 27après-midi est, par exemple, consacré à un grand show en faveur de l’associa-tion caritative « Coup de Pouce » et, en soirée, à un bal folk décoiffant, mêlantinstrumentations traditionnelles et électriques. Une seconde parade se déploiera, dimanche 28 août, dans les rues du centre-ville. Elle scénarisera l’histoire de ces « folkloriades ». Deux autres événe-ments marqueront l’après-midi : le spectacle de clôture, place de la Libération,où se produiront sur scène tous les artistes, invités et locaux, suivi par laremise de quatre prix dont celui du public, ce dernier étant invité à voter partéléphone mobile. En apothéose de ces fêtes, chaque groupe primé exécutera,sous chapiteau, place de la République, un ultime spectacle. Du mardi 23 au dimanche 28 août

Programme complet : www.fetesdelavigne.org

LES CLIMATS ET NOUS

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FÊTES DE LA VIGNE

70 ANS D’OUVERTURE AU MONDE

Les Fêtes de la vigne prennentune nouvelle ampleur, faisantde cette biennale le plus importantévénement folklorique de Francepar le nombre de groupes invités.

Nées, il y a 70 ans, suite à une visite du chanoineKir à Neuchâtel (Suisse), lors de la fête localedes vendanges, les Fêtes de la vigne prirent unetournure internationale et diplomatique, avecla venue de premiers groupes d’Europe de l’Està l’époque du « Rideau de fer ». Relancé en 1979,le festival est aujourd'hui organisé par l’associationTrad’Culture dans le même esprit internationalque celui voulu par ses fondateurs. S’appuyant aussisur les groupes folkloriques locaux, ces nouvellesFêtes de la vigne sont désormais biennales,en alternance avec L’Amuse Trad de Dijon,festival à portée régionale.

70 ANS DE FOLKLORE

Peintre, aquarelliste et dessinateur autodidacte,André Patte (1904-1986) a croqué 40 ans de Fêtesde la vigne. Parmi 10 000 peintures‚ aquarelles,encres ou dessins au feutre, une soixantained’œuvres aux couleurs chatoyantes sont consacréesà ces festivités folkloriques. Quelques-unes de cesœuvres sont également visibles à Dijon au muséede la Vie bourguignonne‚ à Montbard et à Skopje(Macédoine).

Du mardi 21 au dimanche 26 juin

Salle basse du cellier de Clairvaux

ANDRÉ PATTE ET LES FÊTES DE LA VIGNE

APPEL À BÉNÉVOLESSi vous aimez l’ambiance des grands rendez-vous culturels, l’association organisatriceTrad’Culture lance, pour ces Fêtes de la vigne, un appel à bénévoles. On recherche desvolontaires pour l’accueil, l’intendance, l’encadrement des groupes, la tenue des stands…

Contact : Trad’Culture, permanences au cellier de Clairvaux, les mercredis de 17h à 20h.

www.tradculture.com

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DIJON MAG juin 2016 - N° 291 29

LES CLIMATS ET DIJON À L’UNESCO,

UN AN DÉJÀ ! Du 1er au 4 juillet, Dijon célèbre le premier anniversairede l’inscription des Climats du vignoble de Bourgogneau patrimoine mondial de l’Unesco. Ne ratez pas la fête !

UN MOIS ANNIVERSAIREL’association des Climats duvignoble de Bourgogne célèbre lepremier anniversaire de l’inscriptionau patrimoine mondial, au termedu « Mois des Climats », du 10 juinau 10 juillet. Spectacles, expositions,dégustations, randonnées… :dans toute la Côte viticole,les rendez-vous se succèdent,organisés par l’associationou par ses partenaires.

www.climats-bourgogne.com

P endant les fêtes de Noël, un spec-tacle son et lumière, projeté dans lacour d’honneur de l’hôtel de ville,

racontait la grande histoire viticole de Dijonet permettait de comprendre pourquoi lecœur historique de la ville fait partie du péri-mètre des Climats du vignoble de Bourgogneinscrits au patrimoine mondial. Ce mêmespectacle, vous pourrez le revoir, en profitantcette fois de la douceur des nuits d’été, dansle cadre des festivités de « l’an I des Climats ».Du 1er au 4 juillet, de 22h à minuit, ce son etlumière sera à nouveau projeté, en françaismais aussi dans une version en langueanglaise qui séduira les touristes, nombreuxà cette période de l’année. Une bellemanière, parmi de nombreuses surprises,

de célébrer le premier anniversaire de l’ins-cription à l’Unesco, devant le palais des ducset des États de Bourgogne qui fut un deshauts-lieux de l’histoire des Climats puisquec’est là, notamment, que les ducs de Bour-gogne décrétèrent l’usage unique du pinotnoir, cépage qui sert à produire aujourd’huiles grands vins de Bourgogne.Le samedi 4 juillet 2015, Dijon avait lesyeux rivés sur Bonn, en Allemagne, où seréunissait le grand jury de l’Unesco. Aprèsquelques heures de suspense, la décisiontombait, en milieu d’après-midi : les Climatsdu vignoble de Bourgogne faisaient leurentrée dans le club fermé des « paysagesculturels » inscrits au patrimoine mondial.Une victoire, après dix années de travail

acharné de la part de l’association menéepar Aubert de Villaine, qui la présidait alors,travail auquel a activement participé la villede Dijon, initiatrice et actrice majeure de ceprojet. Depuis, l’office de tourisme a lancéune nouvelle visite guidée, chaque jeudi, surle thème de l’histoire viticole de Dijon, et desplaques commémorant cette inscription ontété apposées, à Beaune, au château du Closde Vougeot et à Dijon, sur l’une des guéritesmarquant l’entrée de la cour d’honneur dupalais. Plaque devant laquelle Dijonnais ettouristes se prennent volontiers en photofaçon « selfie ».

Programme complet des festivités sur www.dijon.fr

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DES MOTS DE QUARTIER

QUARTIERS VARENNES-TOISON-D’OR-JOFFRE

LE CIRCUIT GARIBALDI

CLEMENCEAUFÊTE LAMUSIQUE

Àpied ou à vélo, ce circuit débute devant la stèle Garibaldi aux portesdu château de Pouilly. Six panneaux vous racontent tout au longdu parcours qu’en 1871, dans cette plaine, au cours de violents

combats, les troupes de Giuseppe Garibaldi ont affronté les armées prussiennes pour défendre Dijon.Sous le buste, le panneau 1/6 vous explique, à l’aide d’une carte, la chro-nologie des combats et précise les cinq lieux de mémoire à découvrir.Franchissez la grille du domaine. Le panneau 2/6 se situe devant la façadedu château. Puis traversez le parc en direction du bois du ru de Pouilly :le panneau n° 3/6 vous y attend. Allez jusqu’à l’école des Varennes. Le pan-neau n° 4/6* est là. Continuez vers le monument prussien rue de la Charmette : le panneau n° 5/6 est dans l’enclos. Terminez avenue du Drapeau, où, devant l’ancienne entrée de l’école, se trouve le panneau n° 6/6.* Le panneau 4/6 sera installé ce mois-ci à l’occasion de la fête de l’école et du

changement de nom de celle-ci, qui devient l'école Alain-Millot.

Mr Guénin Benoît - Habitant du quartier Varennes-Toison-d’Or-Joffre

Sur place, vous trouverez buffet et buvette. Mais surtout une belle programma-

tion d’artistes locaux. Sans oublier un karaoké géant ouvert à tous gratuitement.

Venez écoutez le duo musical Phoenix Feather, avec Johanna au chant et Tony

à la guitare. Participez au bal folk en plein air de l’association La chouette en bal,

suivi du karaoké proposé par l’association Mille et une chansons. Enfin, assistez

à la projection d’un film musical.

Claude Pochon - Habitant du quartier Maladière-Drapeau-Clemenceau

L’association Un tigre au parc, ce sont

aussi des animations l’été ! Rendez-vous

au parc Clemenceau (rue André-Malraux,

face au conservatoire), le samedi 25 juin

à partir de 18h pour fêter la musique !

QUARTIERS MALADIÈRE-DRAPEAU-CLEMENCEAU

Cette rubrique est la vôtre ! + D’INFOS SUR > www.dijon.fr, rubrique « Dijon citoyenne »

30 DIJON MAG juin 2016 - N° 291

QUARTIERS UNIVERSITÉ

PRÉPARATION DE LA FÊTE DU QUARTIERL’association des habitants du quartier Université est en

pleine préparation de la première fête du quartier, qui aura

lieu le 10 septembre, sur l’esplanade Érasme. À partir de

18h, diverses animations permettront de découvrir l’his-

toire et les associations du quartier, ainsi que des surprises

en cours d’élaboration. À partir de 20h, un grand bal popu-

laire avec orchestre sera organisé pour partager un instant

festif et convivial jusqu’au bout de la nuit. Il sera possible

de se restaurer sur place au cours de la soirée. Vous sou-

haitez rejoindre l’association pour participer à la prépara-

tion de cet événement ? Contactez-nous par mail :

[email protected]

Laurent Monnot - Habitant du quartier Université

Durant les dernières vacances, 18 jeunes ont participé à un

stage organisé par l’Alliance Dijon Judo (ADJ21) et le

Cercle laïque sportif dijonnais (CLSD). Judo, handball,

kin ball, beach volley et course d’orientation faisaient partie

des activités sportives mais pas seulement : le recyclage des

déchets a également été mis à l’honneur.

Au préalable, une enquête composée de 10 questions avait

été soumise aux participants. On leur demandait par

exemple : « En 1883, qui a inventé le mot "poubelle" et

imposé par décret l’enlèvement des ordures ménagères

par cet objet ? 1 - Eugène Poubelle / 2 - Arthur Container /

3 - Maurice Corbeille » (la bonne réponse étant la n°1).

Les jeunes ont dû réfléchir également aux problèmes posés

par les déchets sur la nature et les hommes. Pour parfaire

leur connaissance, le mercredi, sous un soleil éclatant, des

balises ont été posées pour la course d'orientation. Pendant

deux heures et demie, les jeunes, munis d’une carte, ont

cherché les balises et répondu aux questions sur le recyclage.

L’après-midi s’est terminé dans une ambiance de fête et

chacun est reparti heureux et rempli d’un nouveau savoir.

Conjuguer sport et écocitoyenneté fut une totale réussite.

Bravo pour cette aventure !

Camille Charvet - Habitante du quartier des Bourroches

TOUS QUARTIERS

ÉCOSPORTIF AVEC L’ADJ 21 ET LE CSLD

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SPORT

Le Dijon Football Côte-d’Orretrouve la ligue 1 au termed’une saison exceptionnelle.

Le DFCO rejoint l’élite du football français pour la seconde foisde son histoire. L’équipe d’Olivier Dall’Oglio affrontera leParis-Saint-Germain, l’AS Monaco, l’Olympique lyonnais, l’AS

Saint-Étienne ou encore l’Olympique de Marseille la saison pro-chaine, pour le plus grand plaisir des supporters qui attendaient cemoment depuis quatre ans et l’unique apparition dijonnaise au plushaut rang. Le DFCO s’offre une nouvelle aventure en ligue 1 à l’issued’un exercice parfaitement maîtrisé, le club occupant une place surle podium de ligue 2 durant 35 des 38 journées. « Les joueurs ontbrillé par leur régularité, se félicite l’entraîneur. L’équipe a été effi-cace aussi bien à domicile qu’à l’extérieur. La constance dans lesrésultats a été notre plus grande réussite. »

UNE NOUVELLE DIMENSIONCette accession au plus haut niveau marque une étape supplémen-taire dans le développement du DFCO, qui s’apprête à entrer dansune nouvelle dimension. « L’impact médiatique de la ligue 1 vaaccroître notre rayonnement, au même titre que celui de la ville deDijon et même de toute la région, assure Olivier Dall’Oglio. Le clubcontinue de grandir dans tous les secteurs. » Et le coach de citer lanouvelle pelouse du parc des sports et la tribune Est qui accueillerale siège du DFCO d’ici un an. Les travaux de cette nouvelle tribunede près de 5000 places se poursuivront tout au long de cette saisondans l’élite. « La capacité du stade ne sera donc pas à son niveaumaximal. Nous ne pourrons certainement pas accueillir tout lemonde lors des rencontres les plus attendues, mais il faudra faireavec, nous étions prévenus », confie l’entraîneur dijonnais. Afin derécompenser ses plus fervents supporters et de contenter le plusgrand nombre d’amateurs de football, le club ne devrait pas pro-poser de nouveaux abonnements cette année.

OBJECTIF : LE MAINTIENL’objectif 2016-2017, sur le terrain, sera logiquement le maintien.Le DFCO devra éviter l’une des trois dernières places pour ne pasrevivre l’expérience de 2012. Une nouvelle chance s’offrira toutefoisau dix-huitième du classement avec le retour des barrages : uneconfrontation sera alors programmée face au troisième de ligue 2sous forme de matchs aller/retour. Plusieurs recrues devraient être engagées à l’intersaison. OlivierDall’Oglio misera principalement sur l’ossature de l'équipe déjà enplace : « Il y aura des mouvements comme tous les ans, quelquesjoueurs viendront certainement renforcer différents secteurs dejeu. Il sera inutile d’avoir trop de monde dans le vestiaire, comme cefut le cas lors de la dernière saison de Dijon en ligue 1. Nous devronsêtre judicieux dans le recrutement. »

DES MOYENS MODESTES POUR LA LIGUE 1Le DFCO devra batailler avec ses moyens et l’un des plus petits bud-gets de ligue 1, environ vingt fois inférieur à celui du Paris-Saint-Germain. À défaut de lorgner Troyes, champion de ligue 2 l'an passéet bon dernier de ligue 1, Dijon tentera de s’inspirer d’Angers, troi-sième de ligue 2 la saison dernière et auteur d’un championnat plusque convaincant parmi l’élite. La nouvelle épopée du DFCO débuterafin juin avec le retour des entraînements et le traditionnel stage depréparation. Ce moment est très attendu par l’entraîneur dijonnais :« Pour moi, c’est le meilleur moment de la saison. C’est avec grandplaisir que nous retrouverons le staff et toutes les joueurs aprèsquelques jours de repos. Ce sera encore plus vrai cette année avectous les grands matchs qui nous attendent dès le mois d’août ».Rens. : www.dfco.fr

DIJON MAG juin 2016 - N° 291 31

FOOTBALL

RETOUR CHEZLES GRANDS

Le public et l’équipedu DFCO se sontquittés lors dela dernière journéede la saison parun feu d’artifice.Une grande fêtetraditionnelle maisd’autant plus festiveque le club a scelléson retour dansl'élite.

UN LIVRE POUR UNE SAISON MAGIQUE !Le DFCO vous propose de revivre, grâce à unouvrage richement illustré de 130 pages, lasaison de la montée du club en ligue 1. Retrouvezles portraits des joueurs, le récit des temps fortset le résumé de l’accomplissement d’un grandrêve dans ce livre préfacé par FrançoisRebsamen, maire de Dijon.

Prix de vente : 15 euros.

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PLa compétition s’annonce très relevée aux championnats de France de voltigeaérienne, organisés pour la seconde fois à l’aérodrome Dijon-Darois. Trente-cinqpilotes de la catégorie Élite sont attendus pour décrocher le Graal et se qualifier

en équipe nationale. « Ce sera du très haut niveau puisque les Français sont championsdu monde depuis plusieurs années. Les tout meilleurs seront là », se réjouit le présidentde l’aéroclub de Côte-d’Or, Jean Wiacek. Suspendus dans le vide, parfois moteur coupé, les voltigeurs devront réaliser de nom-breuses figures à bord de leur monoplace : tonneaux, vrilles, déclenchés, virages dos ouautres chandelles iront bon train selon des programmes libres ou imposés. « La qualitéd’exécution de toutes ces prouesses techniques sera évaluée par plusieurs juges, indiqueJean Wiacek. Chaque pilote devra évoluer dans un volume cubique de 1 000 mètres decôté, matérialisé par des repères au sol. Sachant que les vitesses peuvent dépasser les400 km/h, ce sera particulièrement éprouvant pour tous les participants ! Des pénalitésseront attribuées à chaque franchissement de ces limites. »L’accès au site sera libre et gratuit pour les visiteurs pendant les six jours de la compé-tition, de 9h à 19h. L’aéroclub espère enregistrer une belle affluence, comme en 2011,année de la première tenue des championnats de France à Darois. « Nous souhaitonsfaire découvrir la voltige au plus grand nombre », confie Jean Wiacek tout en regrettantque cette discipline ne soit pas « davantage sous le feu des projecteurs ». Le Côte-d’Orienmise tout particulièrement sur la journée du samedi 2 juillet pour faire le plein : des pro-grammes d’exécutions libres pleines de surprises se dérouleront en matinée et serontsuivis d’un grand meeting de clôture qui se tiendra dès le début d’après-midi. Les orga-nisateurs annoncent la venue de plusieurs appareils de l’armée de l’air et des mono-places de la nouvelle équipe de France fraîchement constituée. Rens. : www.aeroclub-cotedor.fr

Les championnats de France de voltige se déroulent à Daroisdu 27 juin au 2 juillet. D’exceptionnelles prouesses techniquesseront réalisées par des pilotes chevronnés.

SANDBALL

ENSEMBLE CONTRELA MUCOVISCIDOSELa ligue de Bourgogne de handball etl’association « Vaincre la mucoviscidose »organisent une nouvelle édition duSandball Muco Tour. Ce tournoi caritatifde sandball, sport collectif dérivé duhandball, se jouera par équipes dequatre joueurs avec la possibilitéd’engager autant de remplaçants.Une première journée de compétitionsera dédiée aux adultes avant l’entréeen scène des plus jeunes le lendemain.Les recettes seront reversées à larecherche contre la maladie génétiquela plus fréquente chez l’enfant. Samedi 18 et dimanche 19 juin de 9h30 à 18h

sur la plage du lac Kir.

Rens. : alexniquet.wix.com/sandballmucotour

SPORT

32 DIJON MAG juin 2016 - N° 291

AÉRONAUTIQUE

À COUPER LE SOUFFLE©

A. R

ollin

SPORT SANTÉ

« FAITES DU SPORT », PREMIÈRE ! Le monde sportif se mobilise pourpromouvoir l’activité physique et sesbénéfices sur la santé. L’opération« Faites du sport » proposera denombreuses initiations accessiblesà tous. Les visiteurs, venus seuls ouen famille, pourront échanger avecles éducateurs de clubs et associationsdijonnais. Cet événement orchestrépar l’office municipal du sport seraagrémenté de plusieurs ateliersthématiques, petits jeux et concourstout au long de la journée. Samedi 4 juin de 10h à 18h

au parc de la Colombière.

Rens. : www.omsdijon.fr

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En forme, les licenciés du club Karaté Arts Martiaux !Ils ont décroché pas moins de quinze médailles dans des compétitions départementales, régionales, voire natio-

nales depuis le début de l’année. La palme revient à BricePicaud, auteur de trois podiums aux championnats de France dekaraté jutsu, full et light contact chez les moins de 68 kilos.« C’est notre meilleure saison depuis bien longtemps », recon-naît le vice-président Antoine Lecomte. Le Kam Dijon doit cesuccès à l’apparition du karaté contact au sein du club. « Cettenouvelle section nous a permis de nous diversifier et de recruter.C’est d’ailleurs dans cette discipline que nous avons obtenu leplus de podiums », précise Antoine Lecomte. Le karaté contactravit les licenciés avec ses principes conjuguant full contact etkaraté. « Il apparaît comme une suite logique à nos pratiques,après la self-défense et le karaté », poursuit le dirigeant. Maisl’esprit de compétition reste encore minoritaire chez la centainede licenciés du Kam Dijon, âgés de 6 à 60 ans. « Chacun est biensûr libre de ses choix. De nombreux pratiquantes et pratiquantsse contentent de venir un ou plusieurs soirs de la semainelors de nos entraînements organisés au centre-ville », ajouteAntoine Lecomte.Rens. : kam.dijon.over-blog.com

LOISIRS

VACANCES POUR CEUX QUI RESTENTLa session estivale des Vacances pour ceux qui restent sedéroulera du 11 juillet au 26 août. Plus d’une cinquantained’activités sportives sont à l’affiche avec du ski nautique, dukarting, du VTT, du raid nature ou encore de l’escalade.Une course d’orientation numérique sera proposée pour lapremière fois aux enfants. Le Qi gong, gymnastique chinoisebasée sur la respiration, fera sa première apparition dansle programme adulte. Les inscriptions seront ouvertesdu 20 au 24 juin sur internet et du 27 juin au 19 aoûtdans les différents sites publics de la ville de Dijon. Rens. : www.dijon.fr

CYCLOTOURISME

SORTIE O' FÉMININLe club des Chantalistes Sport et Culture organiseune randonnée cyclotouriste 100 % féminine qui sillonnerales plaines et les monts de la région dijonnaise.Pour cette « sortie o’ féminin », quatre circuits au choix,de 32, 60, 90 et 125 km. Dimanche 26 juin au 26, avenue Eiffel. Départs dès 8h.

Inscriptions à partir de 7h30. Rens. : chantalistes.cyclo.free.fr

ROLLER

MARATHON DE DIJONL’une des plus grandes fêtes du roller en France se prépareavec le Roller Marathon de Dijon. Huit courses sont à l’affichedont une prestigieuse et très spectaculaire étape de coupe dumonde. Cet événement de très haut niveau réserve une placede choix aux amateurs avec la tenue de deux courses jeuneset d’un semi-marathon. Un village d’animations permettraune totale immersion dans le monde du roller et de la glissepour les 25 000 visiteurs attendus. Des passages de rouesseront notamment proposés par AM Sports, afin d’évaluerle niveau de pratique du public. Dimanche 12 juin sur les allées du Parc à partir de 9h15,

marathon international à 15h45. Ouverture du village dès samedi à 15h.

Rens. : www.rollermarathondijon.com

TRIATHLON

TRIATHLON DE DIJONLa 32e édition du triathlon half de Dijon et des Grands Crusde Bourgogne affiche plusieurs nouveautés cette année.Quelques modifications de parcours ont été apportées dansl’optique de préparer le championnat de France longuedistance en 2017. Le programme reste toutefois similaireaux précédentes éditions avec une épreuve reine dédiéeaux spécialistes et plusieurs courses accessiblesau plus grand nombre. Samedi 25 et dimanche 26 juin à partir de 9h30 au lac Kir.

Rens. : triathlon-de-dijon.onlinetri.com

DIJON MAG juin 2016 - N° 291 33

ARTS MARTIAUX

PROMETTEUSEGÉNÉRATION

Le Kam Dijon termine l’annéesportive sur d’intéressantsrésultats en compétition.

Page 34: DANS L’ŒIL DU CYCLO P. 6 UNESCO : UN AN DÉJÀ P. 29 DIJONDIJDOIJNOG MNAMG AjGanjvuienr 2016 - N° 28961 1 UNESCO : UN AN DÉJÀ P. 29 DIJONDMA Nseptemmbraei 5 8729 LE MAGAZINE

NUMÉROS UTILESAllô Mairie 0 800 21 3000Resto’ Mairie 0 800 21 0519État civil et formalités administratives 03 80 74 51 51Élections 03 80 74 59 03/04/05Ramassage encombrants 0 800 12 12 11Objets trouvés 03 80 74 52 22Police municipale 03 80 74 51 53Police sanitaire 03 80 48 80 60CCAS (centre communal d’action sociale) 03 80 44 81 00Opad (Office des personnes âgées de Dijon) 03 80 70 02 03Maison des seniors 03 80 74 71 71Service des repas à domicile 03 80 48 83 90

LES MAIRIES ANNEXESBourroches-Valendons32, boulevard Eugène-Fyot 03 80 74 52 02Fontaine-d’Ouche13, place de la Fontaine-d’Ouche 03 80 74 52 00Grésilles6, avenue des Grésilles 03 80 74 52 03Mansart2, boulevard Mansart 03 80 74 52 04Toison-d’Or10 bis, place Granville 03 80 48 83 83

URGENCESPolice secours 17Samu 15Pompiers 18Urgences depuis un mobile 112Urgences gaz 0 800 47 33 33Urgences ERDF 09 72 67 50 21Urgences techniques Lyonnaise des eaux 0 977 401 123Centre antipoison 03 83 32 36 36Maison médicale de garde 15SOS Médecins 03 80 59 80 80SOS Médecins consultations 36 24SOS 21 (visites, urgences médicales) 03 80 78 68 68Pharmacie de garde 39 15Permanences dentaires dimanche et jours fériés 03 80 48 26 59Accueil sans-abri 115SOS Amitié 03 80 67 15 15SOS Kiné 03 80 53 70 00SOS Mains 03 80 44 48 46Centre de soins infirmiers 03 80 41 66 66Drogue, alcool, tabac info service 0 800 23 13 13Sida info service 0 800 840 000Alcooliques anonymes 24 h / 24 03 80 30 27 00Allô Enfance maltraitée 119Violences faites aux femmes 3919Solidarité Femmes 21 03 80 67 17 89

TRANSPORTSDivia 03 80 11 29 29SNCF 36 35Association artisanale des taxis de Dijon 03 80 41 41 12Velodi 0 800 200 305

À VOTRE SERVICE

34 DIJON MAG juin 2016 - N° 291

Mettre à jour ou créer votre dossier « FAMILLE » sur www.mydijon.fr

Joindre le ou les avis d’imposition de l’année N-2 pour la fixation de vos tarifs

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INSCRIPTION AUX ACTIVITÉSMUNCIPALES ET FACTURATION

POUR BÉNÉFICIER> de la restauration scolaire

pour l’année scolaire 2016-2017 (campagne d’inscription du 17 mai au 17 août 2016),

> de l’accueil périscolaire du matin et/ou du soir,dispositif de garde du midi dans les écoles pour l’année scolaire 2016-2017

> du TAP (gratuit) dans les écoles pour l’année scolaire 2016-2017

> de l’accueil de loisirs extrascolaire,> de Vacances pour ceux qui restent (VPCQR)

et/ou du Centre municipal d’initiation sportive (CMIS),> de la ludothèque,> d’un multi accueil familial ou collectif

(crèches et haltes garderies),> du conservatoire à rayonnement régional.

IL FAUT

QUE SE PASSE-T-IL ENSUITE ?Vous recevez un accusé de réception incluant :

Une information sur laconstitution du dossier

(complet/incomplet)

Une information surla prise en compte des

inscriptions demandées

Lieux d’accueil du public : si vous ne pouvez pas constituerou modifier votre dossier depuis votre domicile,vous pouvez effectuer cette démarche au pôle accueil11 rue de l'Hôpital (ouvert du lundi au vendredi de 8h à 18h, ligne T2 - arrêt Monge), et dans les mairiesde quartier de Fontaine d'Ouche ou des Grésilles (de 9h à 11h30 et de 13h30 à 17h30).

Pour les établissements spécialisés, centres d’accueilou organismes, des formulaires papier sont disponiblesdans les lieux d’accueil du public cités ci-dessus. Une foiscomplétés, ces formulaires devront être déposés dansces mêmes lieux ou envoyés à mairie de Dijon - centre detraitement unique de la facturation - direction des servicesfinanciers - CS 73310 - 21033 Dijon cedex

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LOGEMENTS À LOYER MODÉRÉDIJON HABITAT2 bis, rue Maréchal-LeclercBP 87027 – 21070 Dijon cedexTél. : 03 80 71 84 00Courriel : [email protected]

ICF SUD-EST - MÉDITERRANÉEImmeuble Mazarin10, avenue Foch – 21000 DijonTél. : 03 80 45 90 40www.sud-est-mediterranee.fr

ORVITIS (OFFICE PUBLIC DÉPARTEMENTAL)Siège : 17, boulevard Voltaire BP 90104 – 21001 Dijon Cedex Tél. : 0 810 021 000 (prix d’un appel local) www.orvitis.frAgence Espace habitat : place des Cordeliers – Tél. : 0 810 021 000

SCIC HABITAT BOURGOGNELe KatamaranParc Valmy – 41, avenue Françoise-Giroud BP 30428 – 21004 Dijon Cedex Tél. : 03 80 50 56 50Courriel : [email protected]

SOCIÉTÉ NATIONALE IMMOBILIÈRE (SNI)Parc Valmy41, avenue Françoise-Giroud – BP 7154621015 Dijon CedexTél. : 03 80 76 84 38Courriel : [email protected]

VILLÉO (ANCIENNEMENT LE FOYER DIJONNAISET NÉOLIA BOURGOGNE)28, boulevard Clemenceau – BP 3031221003 Dijon CedexTél. : 03 80 68 28 00Courriel : [email protected]

LOGIVIE 10, avenue Foch – 21000 DijonTél. : 03 80 40 00 00www.logivie.fr

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E LEJ GIs

c’est pour la vie !

GRAND DIJON40, avenue du Drapeau – BP 17510 – 21075 Dijon Cedex

DÉCHETTERIESLes déchetteries sont fermées les 1er mai, 25 décembre et 1er janvier.

QUETIGNY – Bd de la Croix-Saint-Martin – Tél. : 03 80 71 03 13

DIJON – Chemin de la Charmette. Habilitée à recevoir l’amiante-ciment(tuyaux, plaques planes et ondulées…) – Tél. : 03 80 23 94 94

CHENÔVE – Rue de Longvic – Tél. : 03 80 58 87 32

MARSANNAY-LA-CÔTE – Chemin rural n° 15, dit « chemin des Vaches » Tél. 06 77 12 63 12

LONGVIC – Rue Jules-Guesde. Habilitée à recevoir l’amiante-ciment(tuyaux, plaques planes et ondulées…) – Tél. : 03 80 68 03 91

HORAIRES D’ÉTÉ (du 1er mai au 31 octobre)du lundi au vendredi 9 h-13 h et 14 h-19 hle samedi 9 h-19 h le dimanche 9 h-12 hsauf Marsannay-la-Côtedu lundi au vendredi 9 h-13 h et 14 h-18 hle samedi 9 h-18 hle dimanche 9 h-12 h

NUMÉROS UTILESAccueil Grand Dijon 03 80 50 35 35Usine d'incinération 03 80 76 40 76Centre de tri 03 80 76 49 90Bac mal dimensionné 03 80 76 39 78 Composteur 03 80 76 56 26Emmaüs 03 80 23 80 11Encombrants sur rendez-vous 0 800 12 12 11Déchets verts sur abonnement 0 800 12 12 11Numéro vert : 0 800 12 12 11www.grand-dijon.frCourriel : [email protected]

L’ASTUCE DE JUINJ’utilise une tondeuse à main, sans électricité ni carburantLes avantages sont nombreux : aucune dépense d'énergie et donc pas depollution, un peu d'efforts (nous manquons d'exercice), les herbes coupéesforment un tapis dans le jardin qui protège et favorise les pousses suivantes,pas de bacs pleins d'herbe à vider dans la poubelle des déchets « verts »,très peu de bruit, maniable. Attention : la coupe est un peu difficile lorsquel'herbe est trop haute.

Je profite des beaux jours pour me déplacer à vélo En février dernier, les Velodi ont fêté leur 9e anniversaire. Pratiques etagréables, les 400 vélos en libre-service s’utilisent pour les trajets en ville.Il suffit de commander sa carte sur ww.velodi.net. Une fois que vous avez faitvotre demande, vous recevez à domicile la carte et toutes les informationsnécessaires à l’utilisation de Velodi. Et, pour ceux qui le souhaitent, le servicede location de vélo courte, moyenne et longue durée Diviavélo permetde garder le vélo à domicile sans contrainte. Renseignez-vous www.divia.fr

DIJON MAG juin 2016 - N° 291 35

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(…) J’ai 70 ans et, quand je voyage, il m’estmaintenant impossible de monter les escaliersavec une valise de 20 kg car si les valises roulentquasiment toute seules, elles n’ont pas encoreappris à monter les escaliers. Il me semble quecet accès pour les personnes âgées ou handicapéesaurait dû être votre priorité quand on obligeles commerçants et professions libérales à avoirun accès handicapés (…).C. C-C – Dijon

L’accessibilité aux quais de la gare ne dépend pas de la compétencede la ville ou du Grand Dijon. Néanmoins, la ville de Dijon estparticulièrement attentive au développement des moyens de transportfacilitant l’accès de tous à la capitale régionale et le Grand Dijonsoutient financièrement les projets de la SNCF. De ce fait, nous vousinformons que la gare Dijon-ville est classée « gare nationaleprioritaire » dans le schéma directeur d’accessibilité des servicesferroviaires régionaux des transports de voyageurs. Elle est égalementinscrite dans le cadre du contrat de plan État-Région 2015-2020 au titrede la mobilité multimodale : à ce titre, 20 % du financement de10 millions d’euros en faveur de l’accessibilité aux quais de la garede Dijon-ville sera à la charge du Grand Dijon et de la ville de Dijon.Afin de respecter le planning prévisionnel de réalisation des travauxde mise en accessibilité de la gare, prévus à partir de 2018 et jusqu’en2022, des études d’avant-projet ont été lancées par SNCF Réseauxen début d’année. Le rendu des études est prévu pour la fin du premiersemestre 2016. Dès lors, les solutions issues de ces analysespermettront de faire un choix parmi les différentes hypothèses étudiées(ascenseur, rampe, solutions mixtes…). Les travaux débuteront à partirde 2018 par le quai n°3.Dans l’immédiat, pour bénéficier d’une assistance en gare, la SNCF meten place un service « accès plus » disponible au moins 48h avant votredépart en appelant le 0 890 640 680.

36 DIJON MAG juin 2016 - N° 291

VOUS NOUS DITES

Je suis un jardinier rémunéré en CESU et je me suis rendule mois dernier à la déchetterie en camion. L'accès m' a étérefusé aux motifs que je n’étais pas un particulier et quemon camion était trop gros ! Alors que faut-il faire ?F.L. – Dijon

L’accès gratuit aux cinq déchetteries du Grand Dijon estréservé aux particuliers qui résident sur le territoire dela communauté urbaine et qui sont équipés de véhiculeslégers, dont la hauteur est inférieure à 1,9 mètre avecun poids total autorisé en charge (PTAC) inférieur à3,5 tonnes. Des barrières empêchent l’accès aux autresvéhicules même si elles sont néanmoins ouvertes demanière ponctuelle pour permettre l’accès à certainsprestataires autorisés comme par exemple Emmaüsqui vient régulièrement chercher ce qui est collecté enressourcerie. Les professionnels (entreprises, artisans,salariés rémunérés en CESU...) doivent quant à euxdéposer leurs déchets sur des sites qui leur sont dédiés.Dans l'agglomération, plusieurs déchetteries réservéesaux professionnels acceptent principalement les déchetsinertes (gravats, terre…), les déchets industriels banals(déchets verts, ferraille, bois, plâtre), les déchetsd’équipements électriques et électroniques (DEEE)et les déchets industriels dangereux (emballages souillés,piles, amiante-ciment...). Pour trouver les coordonnéesdes déchetteries professionnelles recenséesdans l’agglomération : www.trionsnosdechets-dijon.fr

DÉCHETTERIE

VOS COUPS DE CŒUR, VOS RÉACTIONS... ÉCRIVEZ-NOUS :

Dijon MagHôtel de villeCS 7331021033 Dijon [email protected]

ACCESSIBILITÉ DES QUAIS DE LA GARE

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TRIBUNES

DIJON MAG juin 2016 - N° 291 37

Le DFCO a mené une saison 2015-2016

exceptionnelle tant sportivement qu’humai-

nement, consacrée par une accession en

ligue 1 pour la saison prochaine. La munici-

palité s’associe aux supporters pour féliciter

et remercier l’ensemble des joueurs, l’entraî-

neur, l’équipe technique et les dirigeants pour

le spectacle et la joie procurée ! Ce résultat et

l’accession du DFCO à l’élite du football

national démontrent que Dijon tient son rang

de 7e ville sportive française, d’après le classe-

ment hebdomadaire du championnat des

villes de sports collectifs réalisé par le quoti-

dien L’Équipe, et même la première villesportive si l’on se rapporte au nombre

d’habitants. La performance de notre ville,

comme celle du DFCO, témoigne de l’enga-

gement de la ville de Dijon et de la commu-

nauté urbaine du Grand Dijon en faveur du

sport. Nous saluons aussi le travail des asso-

ciations, clubs amateurs, dirigeants, éduca-

teurs et bénévoles, comme des agents du

service des sports, engagés au service de

l’intérêt général. Malgré un contexte financier

difficile, dans un temps où chacun s’accorde

à penser que la réduction des déficits publics

doit être une priorité, la ville de Dijon et ses

clubs professionnels et amateurs ont prouvé

la grande capacité d’adaptation des différents

acteurs du monde sportif à une situation

inédite. Les engagements relatifs à la

construction d’une nouvelle tribune Est

seront tenus, portant la capacité du stade

Gaston-Gérard à près de 20 000 places, pour

le plus grand plaisir des supporters et

amateurs de football et ce sans jamais

remettre en question le budget alloué à

l’ensemble des clubs professionnels. Ce

chantier d’envergure, qui mobilise 22 entre-

prises locales, est source d’emplois pour notre

ville. La montée du DFCO en ligue 1 va

générer des retombées économiques impor-

tantes, notamment en faveur de la restaura-

tion et de l’hôtellerie, et contribuer au rayon-

nement et à l’attractivité de Dijon.

Nathalie Koenders, présidente du groupe SRCet apparenté du conseil municipal de Dijon,première adjointe au maire de Dijon,Christine Martin, adjointe au maire de Dijon,déléguée à la culture, à l’animationet aux festivalsFrançois Rebsamen, Georges Maglica,Colette Popard, Pierre Pribetich,Françoise Tenenbaum, Didier Martin,Anne Dillenseger, Jean-Patrick Masson,Océane Charret-Godard, Christine Martin,Hamid El Hassouni, Lê Chinh Avena,Jean-Claude Decombard, Sladana Zivkovic,Laurent Grandguillaume, Joël Mekhantar,Jean-Yves Pian, Lydie Pfander-Meny, Hélène Roy,Dominique Martin-Gendre, Christophe Berthier,Mohamed Bekhtaoui, Denis Hameau,Badiaâ Maslouhi, Claire Tomaselli,Nuray Akpinar-Istiquam, Lionel Bard,Benoît Bordat, Aline Ferrière, Charles Rozoy,Hyacinthe DioufGroupe socialiste, radical de gauche,citoyen et apparentés8, rue de la Chouette, 21000 DijonTél. : 03 80 36 41 77Courriel : [email protected]

Un certain nombre d’indicateurs parus le

mois dernier redonnent un peu d’optimisme.

Localement l’emploi privé a progressé en

2015 (+ 1400 salariés). Nationalement il faut

retenir les bons chiffres de la croissance pour

ce début d’année. La consommation et les

investissements sont les moteurs de la reprise.

La consommation des ménages se redresse

fortement (+ 1,2 %). L’augmentation du pou-

voir d’achat n’est pas l’ennemie de l’emploi au

contraire. L’agglomération dijonnaise doit

aussi maintenir et regagner de l’emploi public

comme capitale régionale. Tout cela vient

conforter l’étude de l’INSEE montrant l’at-

tractivité de la communauté et le gain en

habitants de celle-ci. La politique d’investis-

sement en équipements a été un atout : elle a

besoin d’être poursuivie (Cité de la gastro-

nomie...). Bien sûr qu’il reste beaucoup à faire

vis-à-vis des inégalités. Celles-ci se résou-

dront en partie par la diminution du chô-

mage. Raison de plus pour poursuivre les

choix politiques visant à accroître l’attracti-

vité de la communauté urbaine.

André Gervais et Michel JulienMouvement des progressistes222, rue d’Auxonne, 21000 DijonTél. : 03 80 72 29 97

La mobilisation de plus de 3,4 millions d’Euro-

péens et de 650 collectivités françaises, dont

Dijon, contre le traité transatlantique TAFTA a

porté ses fruits. Malgré les promesses d’une

conclusion imminente et heureuse, les négocia-

teurs peinent à s’entendre sur des sujets clés :

marchés publics, reconnaissance des « indica-

tions géographiques protégées » européennes,

protection des produits agricoles sensibles,

commerce de l’énergie, tribunaux privés…

Cependant, la vigilance demeure. En effet, le

document confidentiel des négociations, publié

par Greenpeace, confirme la crainte principale :

l’intérêt des grandes entreprises prime sur l’en-

vironnement, le climat et la santé. De plus, un

accord similaire avec le Canada (CETA) est en

voie de ratification d’ici à l’automne. Confor-

mément au vœu municipal de juin 2014,

présenté par les élus EELV, nous nous opposons

à toute politique commerciale destructrice de

centaines de milliers d’emplois agricoles et

industriels et portant atteinte aux politiques

municipales en faveur de notre patrimoine, de

notre santé et de notre environnement.

Patrice Château, Christine Durnerin,Catherine Hervieu, Stéphanie Modde,Frédéric Faverjon, Sandrine HilyGroupe des élus EELV de la municipalité de Dijon14, avenue Jean-Jaurès, 21000 DijonTél. : 09 61 68 76 95Courriel : [email protected] : http://21.eelv.fr

POUR LE GROUPE SOCIALISTE, RADICAL DE GAUCHE, CITOYEN ET APPARENTÉS

POUR LE GROUPE DES ÉLUS EELV

POUR LE GROUPE MOUVEMENT DES PROGRESSISTES

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TRIBUNES

L’hôpital général a définitivement fermé sesportes depuis le regroupement des services àl’hôpital François-Mitterrand. La ville deDijon a vite trouvé une solution pour réhabi-liter ce site urbain, alors que, confrontées àcette même situation, nombre de collectivitéslaissent apparaître des friches pendant delongues années. Dijon a décidé d’y installer laCité internationale de la gastronomie et duvin, labellisée par l’Unesco et saluée par lapresse. Ce projet, symbole d’une attractivité

accrue pour notre ville, représente 250 millionsd’euros d’investissements essentiellementprivés qui profiteront en partie aux entre-prises du bassin dijonnais : 2000 emplois,1 million de visiteurs attendus. Un élu d’op-position de Dijon a déposé un recours sur ceprojet devant le tribunal administratif, faisantcourir le risque de longs mois de retard, quitteà devenir le fossoyeur de l’économie locale.Cette décision politique isolée est animée pardes calculs politiques d’un autre âge. La

gestion d’une ville ne doit pas être dictée parle vieux clivage gauche-droite mais par larecherche de l’intérêt général.

François Deseille,adjoint au maire délégué à la Cité internationalede la gastronomie et du vin de DijonGroupe des élus centristes et démocratesde Dijon, Groupe Dijon MoDem,7 B, rue Devosge, 21000 DijonTél. : 03 80 23 38 14Courriel : [email protected]

Si la majorité municipale favorise la « piéton-nisation » de l'hyper-centre, elle soutient éga-lement la construction massive de logementsde type HLM autour de celui-ci, dépendantsde la commande publique, de la pressionfiscale et de la dette.Cette vision du territoire municipal n'est pasviable. Elle tend à favoriser certaines catégo-ries sociales contre la classe moyenne en voied'appauvrissement.De nombreuses perquisitions, pour cause deradicalisation « salafiste » ont eu lieu dans le

Grand Dijon, sans grand résultat. Après lebraquage d'un tabac rue d'Auxonne, la villea vu un règlement de compte se solder par unmort par balle. En plein « état d'urgence, s'ilne s'agit pas d'une sinistre opération média-tique. « Nuit debout » mobilise ainsi à Dijonde nombreux marginaux, adeptes des squatstolérés, multipliant les provocations et lesattroupements.Nous devons donc répondre à l'urgence. Lespatriotes soutiennent donc l'augmentationdes effectifs de la police municipale. Ils sou-

tiennent également son armement, comme ledemandent eux-mêmes les agents, à la suitede près de 40% de leur collègues.

Edouard Cavin

Conseiller Municipal de Dijon,

président de Groupe Dijon Bleu Marine,

Frédericka Désaubliaux

8, rue Henry-Chambellan, 21000 Dijon

Tél. : 03 80 10 46 37 - 06 84 33 85 07

Courriel : [email protected]

François Rebsamen prenait la tête, il y aquelques semaines, de la commission sécuritéde l’association nationale d’élus FranceUrbaine.Que de contradictions entre cette nomina-tion parisienne et la réalité en matière desécurité et de tranquillité publique à Dijon :les récents exemples de violences sous couvertde manifestations contre la Loi Travail sont làpour le démontrer.Que dire encore des débordements quiaccompagnent certains mariages et que leMaire semble seulement découvrir depuisquelques semaines ?Depuis des années, notre groupe demande uncertain nombre de mesures fortes, en particu-lier à destination de la police municipale denotre ville.La liaison radio qui consiste à relier lespoliciers municipaux avec la police nationale(l’interopérabilité), fait partie de nos princi-

pales demandes. Celle-ci permettraitd’assurer plus de réactivité sur le terrain.Dans ce domaine, Dijon vient d’ailleurs de sefaire devancer par plusieurs communes del’agglomération, notamment Chevigny-Saint-Sauveur.Preuve qu’il s’agit avant tout d’une questionde volonté politique !Nous constatons le manque criant de moyensalloués par le Maire de Dijon à la police muni-cipale : équipements hors d’âge, baissecontinue des effectifs, plages horaires insuffi-santes, manque de protection et refus derelever le niveau d’armement… Sur l’en-semble de ces sujets, le groupe Union de laDroite et du Centre demande des actionsdepuis longtemps.Il est temps que Dijon rattrape son retard enmatière d’équipement de sa police munici-pale et fasse enfin de la sécurité et de la tran-quillité publique une priorité.

Par ailleurs, nous regrettons vivement que leposte de police nationale de la Fontaine-d’Ouche soit déjà fermé, cinq ans seulementaprès son inauguration en grandes pompespar le Maire.Nous demandons que des décisions opéra-tionnelles soient prises, dans le but degarantir l’efficacité et la réactivité de nosforces de l’ordre qui doivent assurer dans debonnes conditions la protection despersonnes et des biens.

Anne Erschens, Présidente du groupe Union de la Droite et du Centre,Franck Ayache, Laurent Bourguignat, Stéphane Chevalier, François Hélie, Alain Houpert,Catherine Vandriesse, Virginie Voisin-Vairelles44, Rue Condorcet, 21000 DijonTél. : 03 80 72 46 65Courriel : [email protected]

POUR LE GROUPE DES ÉLUS CENTRISTES ET DÉMOCRATES DE DIJON, GROUPE DIJON MODEM

Le groupe AGIR POUR DIJON a déposé unrecours contre la vente du site de l’hôpitalgénéral. Il s’ajoute à bien d’autres conditionssuspensives, dont le recours d’un promoteurlocal. Nous ne reviendrons pas ici sur lesnombreuses interrogations que génère enl’état ce projet fourre-tout, mais souhaitonspréciser en quoi le montage juridique etfinancier pose problème. Contrairement à cequi était affirmé, il engage lourdement les

finances publiques, avec une addition quiatteint 31 millions d’euros, en sus de l’effortimposé au CHU sur le prix de vente. En outre,la municipalité s’est privée d’un droit deregard, en renonçant au dernier moment àrester propriétaire foncier du pôle culturel.L’opération (6,5 ha) a été attribuée en totalitéà un grand groupe national du BTP et à sespartenaires, au détriment des entrepriseslocales. C’est pourquoi nous ne cessons de

réclamer le lancement d’un appel d’offresdans le cadre d’une procédure contractuelle.C’est une exigence de bonne gestion.

Emmanuel Bichot, président du groupe Agir pour DijonBernard Bonoron, Chantal OuthierTél. : 03 73 13 25 [email protected]

POUR LE GROUPE AGIR POUR DIJON

POUR LE GROUPE UNION DE LA DROITE ET DU CENTRE

POUR LE GROUPE DIJON BLEU MARINE

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