I l a été véliplanchiste avant l’heure, dans les années 70, skipper de maxi catama-rans dans les Caraïbes et en Polyné-

sie, motoriste dans la marine marchande, technicien aéronautique, pilote instructeur dans l’aviation… A 50 ans, Bertrand Garet a de quoi expliquer pourquoi il se définit comme « un créateur de solutions qui ne peut pas concevoir qu’on reste bloqué par un problème. » La somme de son énorme expérience et de ses compétences, il la met aujourd’hui au service des pratiquants du nautisme, à travers deux activités : la voi-lerie et le travail des composites. « J’avais envie de me poser un peu et je crois qu’il y a une place pour des structures très légères comme la mienne. »

Petite voilerie et solutions compositesA Nonant (près de Bayeux), dans le corps de ferme où il vit avec son épouse, ce « mi-Normand, mi-Breton » a aménagé un atelier complet : espace chauffé pour le collage, parquet de 30m2 pour le travail des voiles. Il a investi dans deux machines à coudre très polyvalentes, adaptées à toutes les épaisseurs de toile. « En voilerie, je propose toutes réparations, sur toutes matières, mais essentiellement sur des voiles de petite taille. Je peux aussi

créer des vélums, des voiles d’ombrage, des tauds et fermetures de bateaux. » Même approche du travail « sur mesure » pour le composite : « je peux intervenir di-rectement chez les propriétaires, sur les ba-teaux au sec, pour des réparations simples ou compliquées, notamment quand l’accès est difficile. » Ses compétences en soudure plastique, avec chalumeau à air chaud, peu-

vent aussi intéresser les bases nautiques.Au final, Bertrand Garet propose une confi-guration légère, mobile, réactive, adaptable à un large éventail de situations, « à l’artisa-nale ». Avec, en prime, un goût pour le contact nourri par toutes ses années pas-sées autour du monde.

+ d’infos : www.gsails.fr

L a mode est au noir et blanc ! Mais si les voiles blanches remplissent le petit bureau de l’atelier de couture, les mor-

ceaux plus foncés manquent terriblement. « Nous recherchons de la peau de canots nautiques » plaisante Pascale Cordier, la

responsable de l’atelier de l’association d’in-sertion « Chemins de Traverses ». C’est là que sont réalisés depuis septembre les sacs R’bag, à base de voiles usagées, toiles de canots ou bâches publicitaires. La société du même nom a en effet repris l’activité de Renov’Déclasse (1), entreprise d’insertion placée en liquidation judiciaire.

Collecte et recyclage« Nous avons racheté les actifs : machines à coudre, stocks de voiles et de sacs, et nous avons voulu nous appuyer sur un dis-positif d’insertion professionnelle pour la partie fabrication, à travers un partenariat avec l’association caennaise ‘‘Chemins de Traverses” », explique-t-on chez R’bag. La société sous-traite donc la réalisation au chantier d’insertion qui dispose d’un atelier de couture pour ses activités.L’atelier coud, tandis que la société collecte les matières premières et commercialise le

produit fini. « Nous prospectons la toile nécessaire auprès des écoles de voile, des ports, mais aussi chez les imprimeurs numé-riques ou les organisateurs d’événements pour les bâches. » Quelques particuliers viennent déposer leur voile de planche, de kitsurf ou de bateau directement à l’atelier, sur le Nouveau Bassin de Caen. R’bag affiche déjà des résultats promet-teurs. Elle a permis de multiplier par trois le chiffre d’affaires de l’atelier de couture de « Chemins de traverses », où 2 emplois ont été créés pour répondre aux besoins. « Nous devrions embaucher une troisième personne d’ici peu », précise Pascale Cordier.

(1) Renov’Declasse produisait des sacs de la marque Vis-à-vis.

Boutique en ligne : www.rbag.fr Boutique en ville :

‘‘l’atelier de toutes les couleurs’’, 22 rue du 11 novembre à Caen.

Un patrimoine d’épaves unique

Page 3

GSails : les solutions sur-mesure de Bertrand Garet

Les sacs en voiles Vis-à-Vis deviennent R’bag

La Lettre d’informations du Plan Nautique Départemental est éditée par le Comité Départemental du Tourisme, 8, rue Renoir • 14054 Caen Cedex. • Tél. 02 31 27 90 30 • Fax 02 31 27 90 35

L w w w . c a l v a d o s - n a u t i s m e . c o m décembre 2012 - n°22

Spot : Normandy Channel Race

Page 2

L e temps d’une revanche, fin octobre, en Corée du Sud, contre les Espa-gnoles qui l’avaient éliminée aux JO

de Londres, et Claire Pruvot a dit au-revoir pour longtemps au match-racing. Deux fois championne du monde dans cette discipline, elle passe radicale-ment à autre chose. La navigatrice de 35 ans aime les défis, elle se lance sur le circuit Figaro. A peine revenue des JO de Londres, elle a officialisé son parte-nariat avec le Conseil Général et le Port de Caen - Ouistreham (CCI Caen Nor-mandie) pour 3 ans, à la barre du bateau sur lequel Fabien Delahaye est devenu

champion de France 2011 de course au large. Une succession que la navi-gatrice, formée à Courseulles, assume sans complexe. « Le passage de témoin se fait d’autant mieux que Fabien et moi restons en contact et qu’il me donne des tas de conseils. Je vais même continuer à bénéficier de son expérience, puisque je vais m’entraîner avec lui à Port-la-Fo-rêt (Finistère), à partir de janvier… ».

Une formation en accéléréL’autre bonne nouvelle, c’est justement que Claire a été admise dans le Saint des Saints de la classe Figaro : le pôle

« Finistère Course au Large » de « Port-laf’ », où la crème des figaristes et les leaders du Vendée Globe s’entraînent toute l’année. Les conditions idéales pour une formation en accéléré indis-pensable, au vu des échéances d’ici la Solitaire du Figaro, programmée dès le 2 juin prochain. « Actuellement je travaille à créer les conditions d’une bonne pré-paration. Je constitue mon équipe et même si le budget minimum est bouclé, je cherche encore 40.000 € pour être totalement confortable. »

(suite page 2) ...

GSails : les solutions sur-mesure de Bertrand GaretC’est un petit atelier voilerie et composites né d’un gros enthousiasme. A 50 ans, Bertrand Garet, ex-skipper, aviateur, motoriste et pionnier de la planche à voile, pose son sac. A Nonant, près de Bayeux, il a créé GSails, « au service des pratiquants et des clubs nautiques ».

Dans le grand bain du solitaireFigaro pour l’une, Vendée Globe pour l’autre… L’actu course au large des skippers du Calvados

retient 2 noms : Claire Pruvot et Tanguy Delamotte. La première succède à Fabien Delahaye pour 3 ans, à la barre du Figaro co-sponsorisé par le Conseil Général du Calvados et le Port de Caen.

Le second, collaborateur de Karver à Honfleur, est engagé dans la course ultime autour du monde.

R’bag a repris en septembre l’activité de produits de bagagerie « verte », réalisés en voiles et bâches usagées et commercialisés jusqu’alors sous la marque « Vis à Vis ». A Caen, les sacs R’bag sont maintenant fabriqués dans l’atelier de l’association d’insertion Chemins de traverses. Co

ncep

tion,

réda

ctio

n et

mise

en

page

: ap

rim-c

aen.

fr

L’association d’insertion « Chemins de Traverses »

a créé 2 emplois pour fabriquer les sacs R’bag.

Les sacs en voiles Vis-à-Vis deviennent R’bag

Ports : la F2N fait des propositions

© a

prim

© a

prim

les

inv

ité

s d

u b

ord

© D

R

© J-

M L

iot

© D

R

© a

prim

© S

ylva

in G

uich

ard

© a

prim

© a

prim

Bertrand Garet a crée GSails : voilerie et composites sur mesure.

Le partenariat conclu avec le Conseil Général du Calvados (lire en encadré) et le Port de Caen - Ouistreham (CCI Caen Normandie) porte sur 3 saisons : « de quoi travailler sereinement avec des objectifs cohérents et ambitieux. » Lesquels ? Claire met la barre assez haut : « inté-grer le top 10 en Figaro d’ici 3 ans. » Lucide, elle sait où elle de-vra mettre l’accent : « l’analyse météo, l’électronique, la gestion du sommeil, les automatismes à bord… ». Après un chantier d’un mois chez V1D2 (Caen), le ba-teau ira s’amarrer à Port-la-Forêt en janvier. Première course de qualification en mars, puis solo Concarneau en mai. Le début d’une nouvelle aventure.

Hautes latitudes sudLe rêve, Tanguy Delamotte est, lui, déjà en train de le toucher du doigt. Depuis le 10 novembre, il est en course sur le Vendée Globe, la plus mythique des courses en solitaire. A 34 ans, le Normand d’adoption (collabora-teur de la société honfleuraise Karver) est rentré comme il le fallait dans son tour du monde, à bord d’Initiatives Cœur, l’ancien

Whirlpool de Catherine Chabot, construit en 1998. Sans risque excessif, en profitant de chaque minute, avec l’envie d’écrire une belle histoire. « Tout ce que je vis en ce moment est un temps très fort de mon existence », nous ex-pliquait-il juste avant le départ, en savourant un projet concré-tisé sur le tard : « Le bateau a été mis à l’eau il y a seulement 8 mois. » Le vainqueur de la Normandy Channel Race et de la Fastnet Race 2011 (class 40) est tombé d’accord sur un budget « maî-trisé » avec son partenaire. « Je pars d’abord pour finir, mais je sais que ce ne sera pas une croi-sière. Mener seul un 60 pieds dans le Grand Sud reste énorme. Je mets mon curseur assez haut. Ce sera mon plus grand défi sportif et mental, je vais dépas-ser mes limites sur ce tour que j’espère boucler en 90 jours. » Dans sa préparation, il a insisté sur son adaptation à cette taille de bateau. Pas seulement phy-sique. Tanguy a aussi travaillé la relaxation, « indispensable pour rester lucide, établir ses priori-tés ». Ses appréhensions ? « La durée, l’éloignement, toutes ces

zones du grand sud que je ne connais pas. Mais en même temps, dans un tel projet, on re-cherche l’inconnu. » 10ème de la flotte à l’heure où nous écrivions ces lignes, Tanguy devrait entrer actuellement dans le « pays de l’ombre », ces hautes latitudes sud qui ont alimenté ses rêves de gosse.

Au plus haut niveau

Nous avons besoin d’ambassadeurs. Le nautisme dans le Calvados a les

siens, et cela ne date pas d’hier. Les Normands savent naviguer au

large. Nos ancêtres vikings l’ont démontré et l’ont rappelé beaucoup

plus récemment, avec Lionel Lemonchois en multicoques

ou Fabien Delahaye en Figaro.A la veille d’une nouvelle année,

de nouveaux ambassadeurs du Calvados se profilent. Ils évoluent ou vont le faire au plus haut niveau. Claire Pruvot, d’abord, dont le passé

de régatière de classe mondiale ne pouvait que lui ouvrir un jour

les portes du large. Un défi immense attend la licenciée de la Société

des Régates de Courseulles, elle qui s’engage pour trois saisons dans la

très exigeante classe Figaro, sous les couleurs du Conseil Général (lire en

couverture et ci-contre) et du Port de Caen. Son expérience, son niveau d’exigence et son sourire en font un ambassadeur de choix pour le

nautisme départemental.Tanguy Delamotte, engagé dans le

Vendée Globe, est aussi un représen-tant du Calvados. Associé de longue date à la société honfleuraise Karver, qui équipe une majorité de 60 pieds du tour du monde, Tanguy témoigne de toute la ténacité et de la maîtrise

indispensable à un tel défi.Claire Pruvot et Tanguy Delamotte :

leurs palmarès et leurs ambitions sont comme des guides pour les jeunes,

très nombreux, qui découvrent les pratiques nautiques sur nos côtes.

Notre département a tous les atouts pour faire éclore de nouveaux ambas-sadeurs, ou tout simplement satisfaire

les pratiques de loisirs, dénuées d’ambitions sportives.

C’est pourquoi notre présence, cette année encore, au Nautic de Paris

(du 8 au 16 décembre, Hall 1, allée R.61), est primordiale.

Elle est une vitrine indispensable pour l’attractivité du département.

Bon vent à tous pour 2013.

François de BourgoingConseiller général,

chargé de la filière nautique

ba

rom

ètr

e

les

inv

ité

s d

u b

ord

On ne change pas une formule qui marche : le Calvados et la Manche partagent cette année encore le même espace au salon nautique de Paris (du 8 au 16 décembre 2012 – Hall 1, allée R 61). Comme en 2011, les deux départements affichent leurs atouts au sein d’un espace de 140 m2. De nombreux partenaires peuvent y bénéficier de la visibilité du Nautic : les ports de Honfleur, Port-Guillaume, Caen et Ouistreham ; la station nautique de Ouistreham – Riva Bella ; les associations sportives et de loisirs ; les associations de gréements traditionnels… La marque R’bag (bagagerie à base de voiles usagées - lire aussi en page 4) est présente les deux week-ends du salon. Le stand est aussi le lieu de présentation de la Normandy Channel Race 2013 et du partenariat Figaro avec Claire Pruvot (lire en couverture). Il accueille également des collégiens, le 12 décembre (Ouistreham et Thury-Harcourt). Le Calvados y diffusera ses brochures, notamment celles consacrées aux ports d’escale et aux loisirs nautiques dans le département. Nautic : 8 au 16 décembre 2012 - Stand Calvados : Hall 1, allée R.61

Environ 8000 visiteurs, plus de 200 bateaux présentés, 40 exposants professionnels et une vingtaine de particuliers… Pour la 7e fois, le port de Caen-Ouistreham accueillait Boat Expo, début octobre.Le plus grand salon nautique à flot de la façade Manche confirme son rôle d’outil économique au service des professionnels normands. Les premières estimations an-noncent un chiffre d’affaires généré (direct et indirect) proche d’un million d’euros. Outre les données économiques, Boat Expo renforce la visibilité de Ouistreham – Port de Caen et demeure un événement populaire, rythmé par des animations pour tous publics (démonstrations, concerts…). En 2013, le salon aura lieu du 11 au 14 octobre.

spot � UNE NORMANDY CHANNEL RACE LUMINEUSE

Dans le grand bain du solitaire

En vitrine au Nautic 2012Boat Expo, acte 7

l’écume des jours...

© C

DT 14

GROS SUSPENSE À L’ARRIVÉE DE LA TROISIÈME NORMANDY CHANNEL RACE, DÉBUT SEPTEMBRE À CAEN. POUR UNE POIGNÉE DE MINUTES, APRÈS 6 JOURS DE LUTTE ENTRE NORMANDIE, ANGLETERRE ET IRLANDE, LE DUO NED COLLIER-WAKEFIELD ET SAM GOODCHILD A INSCRIT SON NOM AU PALMARÈS, DEVANT HALVARD MABIRE ET MIRANDA MERRON. UN FINAL LUMINEUX, DE BON AUGURE AVANT LA 4E ÉDITION, PROGRAMMÉE DÈS LE 14 AVRIL PROCHAIN, DÉPART ET ARRIVÉE À CAEN.

... (suite de la première page)

en 2 questions

Michel Augeul préside le CODEP 14 (Comité départemental de plongée sous-marine) depuis 10 ans. Il regroupe 25 clubs dans le département, implantés en bord de mer comme en plein bocage.

« Pour les plongeurs, un patrimoine d’épaves unique »Que représente le Comité départemental de plongée sous-marine ?C’est l’organe représentatif, au niveau départemental, de la Fédération Française d’études et de sport sous-marins. Il regroupe 25 clubs proposant des activités subaquatiques : plongée en bouteille, apnée, nage avec palmes. Les deux principaux clubs, Caen Plongée et le Club Subaquatique de Caen, concentrent un tiers des effectifs (400 licenciés sur les 1 200 que compte le département). Le club de Vire est champion national du tir sur cible. Le CODEP assure la formation des encadrants et la promotion de la plongée par l’organisation de manifestations : fête du sport, fête de la mer, baptêmes de plongée…

Comment se positionne le département ? La mer de la Manche n’a ni la température ni la clarté de la Méditerranée. Mais nous disposons d’un patrimoine d’épaves unique en France, lié à l’histoire du Débarquement. Une centaine de sites de plongée sont accessibles à quelques milles nautiques, ce qui est exceptionnel. En outre, depuis 2012, nous bénéficions de la réouverture de la base fédérale de Tourlaville (Manche), l’un des cinq centres de formation de moniteurs en France.

L a pénurie de places de ports est un frein au dé-veloppement de la filière

nautique. » Pour la F2N, les aménagements portuaires sont aujourd’hui « l’oxygène dont les professionnels ont besoin. » Sa Commission des Aménage-ments dresse le constat dans un rapport qu’elle diffuse depuis octobre auprès des décideurs régionaux. Le programme porté par la F2N souligne « l’opportu-nité pour la Basse-Normandie d’intégrer l’aménagement por-tuaire comme vecteur de déve-loppement économique à part entière. » « 4 800 places de port créées en 4 ans en Bretagne, contre 600 en Basse-Norman-die en 10 ans. Si on se compare à nos voisins, on note que notre potentiel reste à développer.» Avec un enjeu économique réel : « Les ports créent des emplois peu délocalisables : 100 places

de port = 10 emplois créés. Et la dépense moyenne d’un ba-teau en escale va de 150 € à 250 €. » En Basse-Normandie, 4 655 places sont en projet, soit 9 % du total national contre 8 096 places de ponton, soit 4,8 % du total national. Avec 2 088 demandes de places à flot insatisfaites et 720 intentions d’achat annuelles, « le potentiel de rentabilité est là ! »

Propositions concrètesLa F2N appelle donc à la concrétisation des projets d’ex-tension portuaires bas-nor-mands et fait des propositions concrètes et raisonnées pour un développement des espaces portuaires bas-normands. Exemples : « Une différencia-tion de l’offre (…) ; le finance-ment des places de port par les usagers, grâce à des garanties d’usage de longue durée ; le

cofinancement des projets par le secteur privé ; le développe-ment des ports à sec ; la valo-risation des places inoccupées 10 mois sur 12 (« Yield mana-gement ») ; le développement des espaces industriels et du refit grande plaisance, la mise en avant du « caractère » des ports pour augmenter leur at-tractivité, le développement du petit cabotage en escadre pour encourager la pratique… »Consultable sur demande au-près de la F2N, la synthèse de ce rapport constitue une base de travail sur laquelle s’appuiera sans doute en 2013 l’organisa-tion d’un forum réunissant les professionnels de la filière et les décideurs régionaux.

Contact :F2N : www.f2n.fr

contact@f2n.fr

L’aménagement des ports de plaisance est une formidable opportunité pour le développement économique en Basse-Normandie. C’est le message de la Filière Nautique Normande (F2N), dont la Commission des Aménagements vient de publier un rapport qui, au-delà du constat, énumère des propositions concrètes.

Ports : la F2N fait des propositions

«

© Je

an-M

arie

Lio

t

© S

ylva

in G

uich

ard

Claire Pruvot est soutenue pour 3 ans par « Conseil Général – Calvados Nautisme » et « Port de Caen – Ouistreham (CCI Caen

Normandie) ». Championne du monde 2002 en J22, elle a récidivé 2 fois en match-racing (2007 – 2008). Le département l’a accompagnée dans sa préparation aux JO de Londres.

Tanguy Delamotte s’est mis en disponibilité de la société honfleuraise Karver, où il travaille. Trois enrouleurs et des

poulies Karver équipent d’ailleurs son bateau.

© a

prim

© D

R

© D

R

Dives-sur-Mer