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N° 370 - Septembre 2020 Périodique mensuel - Paraît tous les mois (sauf en août) Le n° : 1 € - Abonnement postal (hors Malonne) : 22 € Malonne première a.s.b.l. Fond de Malonne 127 5020 Malonne N° ent. 0 430 639 319 Éditeur responsable Ghislain Collet Chaussée de Charleroi 593 081/44.03.00 [email protected] Webmaster Didier Willame Rue d’Insevaux 98 081/45.00.23 [email protected] Président Daniel Rousselet Fond de Malonne 110 081/44.52.00 [email protected] Rédaction [email protected] Publicité 0475/44.08.79 [email protected] Agenda et communiqués Maggy Burtaux Rue du Ranimé 38 081/44.10.84 [email protected] Abonnements Philippe Folcque Rue du Petit Babin 25 081/45.01.54 [email protected] Une idée, un projet... MP est à votre écoute [email protected] Soutenez Malonne Première : BE86 0682 0888 2150 Tous droits réservés Le contenu des articles n’engage que leurs auteurs. Face et profil Danyel Henneaux Danyel Henneaux et les membres de sa famille sont devenus malonnois en juin 1993. Lorsqu’ils ont acheté une maison dans la rue du Petit Ba- bin, ce ne fut pas chose aisée car, après avoir cherché un peu partout autour de Namur et une vente ratée à Bois-de-Villers, Malonne l’emporta. Ce fut un choix de cœur car Danyel avait sa petite idée sur Malonne qu’il connaissait déjà comme une com- munauté bien vivante ainsi que par la présence d’écoles réputées. Danyel est né à Salzinnes en 1958 et y a vécu toute son enfance et adoles- cence. Ses parents avaient construit une maison à la Citadelle. Papa était originaire de St-Hubert et certains disent qu’il en reste quelque chose dans la personnalité de son fils. Son parcours scolaire débuta dans la section primaire du Collège Notre-Dame de la Paix à Namur. C’est dans le même établis- sement, aujourd’hui déménagé à Erpent, qu’il fit ses études secondaires. On ne passe pas impunément treize ans dans l’univers jésuite sans en garder des traces indélébiles et c’est aussi le cas pour Danyel. Bien qu’il fut un étudiant studieux et appliqué, il trouva aussi le temps d’entrer dans la chorale des « Vieux Murs » dont les activités se déroulaient dans et autour de l’église St-Albert à la Citadelle. Il rejoint quelques copains dans un groupe rock type années 60-70 qui se fit connaître en participant à des concerts et fêtes locales, il y chantait et assurait les percussions. Pour poursuivre ses études, il s’inscrivit à l’École St-Luc à Bruxelles pour un graduat en dessin d’architecture où il obtint son diplôme de dessinateur en architecture en 1980. suite page 14. Éditorial La gestion du journal… we need you ! Ce 7 juillet, retardée en raison des circonstances sani- taires, Malonne première a enfin pu tenir son Assemblée générale. Pour Dany Rousselet qui a animé la séance non sans une certaine émotion, celle-ci signifiait égale- ment le terme de son mandat. En effet, après neuf ans de présidence du Conseil d’administration, neuf années durant lesquelles il aura été au four, au moulin, aux semis, à la récolte et même au comptoir de notre « boulangerie » qui nourrit la vie malonnoise, le moment est venu pour lui de lever le pied, de se reposer un peu, de consacrer plus de temps à sa famille et à ses loisirs sans abandonner pour autant le journal. Qui prendra la relève ? Malonne première est géré par une équipe formidable mais celle-ci elle est réduite… et prend de l’âge. Le soutien ponctuel de nombreux béné- voles parmi la population malonnoise est précieux. Nous avons néanmoins aussi besoin de renforcer le comité de gestion pour entretenir le feu et y apporter de nouvelles flammes. La multiplicité et la richesse des contenus rédactionnels reçus chaque mois nous convainc de l’importance de votre journal dans la vie associative du village. Sachez cependant qu’il ne pourra perdurer sans vous. Cela vous intéresse-t-il de nous aider à le faire vivre et évoluer ? Si c’est le cas n’hésitez pas à nous contacter à l’adresse c[email protected]. C’est avec plaisir que nous vous répondrons, tous les talents sont les bienvenus. La Rédaction Sommaire les camps scouts 2020 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 10 1989 : ovni à Malonne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 11

Danyel HenneauxSi dji sé causer voss bia lingadje « Wallon » c’est pace qui mes vî parints sont ènnaler di véci po vélà, I g-na des ans et des razans et qui vélà ‘I’z’

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  • N° 370 - Septembre 2020 Périodique mensuel - Paraît tous les mois (sauf en août)Le n° : 1 € - Abonnement postal (hors Malonne) : 22 €

    Malonne première a.s.b.l.Fond de Malonne 127 5020 MalonneN° ent. 0 430 639 319

    Éditeur responsableGhislain ColletChaussée de Charleroi 593081/[email protected]

    WebmasterDidier WillameRue d’Insevaux 98081/[email protected]

    PrésidentDaniel RousseletFond de Malonne 110081/[email protected]

    [email protected]

    Publicité0475/[email protected]

    Agenda et communiquésMaggy BurtauxRue du Ranimé 38081/[email protected]

    AbonnementsPhilippe FolcqueRue du Petit Babin 25081/[email protected]

    Une idée, un projet...MP est à votre é[email protected]

    SoutenezMalonne Première :

    BE86 0682 0888 2150

    Tous droits réservés

    Le contenu des articlesn’engage que leurs auteurs.

    Face et profi l

    Danyel HenneauxDanyel Henneaux et les membres de sa famille sont devenus malonnois en juin 1993. Lorsqu’ils ont acheté une maison dans la rue du Petit Ba-bin, ce ne fut pas chose aisée car, après avoir cherché un peu partout autour de Namur et une vente ratée à Bois-de-Villers, Malonne l’emporta.

    Ce fut un choix de cœur car Danyel avait sa petite idée sur Malonne qu’il connaissait déjà comme une com-munauté bien vivante ainsi que par la présence d’écoles réputées.

    Danyel est né à Salzinnes en 1958 et y a vécu toute son enfance et adoles-cence. Ses parents avaient construit une maison à la Citadelle. Papa était originaire de St-Hubert et certains disent qu’il en reste quelque chose dans la personnalité de son fi ls.

    Son parcours scolaire débuta dans la section primaire du Collège Notre-Dame de la Paix à Namur. C’est dans le même établis-sement, aujourd’hui déménagé à Erpent, qu’il fi t ses études secondaires.

    On ne passe pas impunément treize ans dans l’univers jésuite sans en garder des traces indélébiles et c’est aussi le cas pour Danyel.

    Bien qu’il fut un étudiant studieux et appliqué, il trouva aussi le temps d’entrer dans la chorale des « Vieux Murs » dont les activités se déroulaient dans et autour de l’église St-Albert à la Citadelle.

    Il rejoint quelques copains dans un groupe rock type années 60-70 qui se fi t connaître en participant à des concerts et fêtes locales, il y chantait et assurait les percussions.

    Pour poursuivre ses études, il s’inscrivit à l’École St-Luc à Bruxelles pour un graduat en dessin d’architecture où il obtint son diplôme de dessinateur en architecture en 1980.

    suite page 14.

    Éditorial

    La gestion du journal… we need you !

    Ce 7 juillet, retardée en raison des circonstances sani-taires, Malonne première a enfi n pu tenir son Assemblée générale. Pour Dany Rousselet qui a animé la séance non sans une certaine émotion, celle-ci signifi ait égale-ment le terme de son mandat. En effet, après neuf ans de présidence du Conseil d’administration, neuf années durant lesquelles il aura été au four, au moulin, aux semis, à la récolte et même au comptoir de notre « boulangerie » qui nourrit la vie malonnoise, le moment est venu pour lui de lever le pied, de se reposer un peu, de consacrer plus de temps à sa famille et à ses loisirs sans abandonner pour autant le journal.

    Qui prendra la relève ? Malonne première est géré par une équipe formidable mais celle-ci elle est réduite… et prend de l’âge. Le soutien ponctuel de nombreux béné-voles parmi la population malonnoise est précieux. Nous avons néanmoins aussi besoin de renforcer le comité de gestion pour entretenir le feu et y apporter de nouvelles fl ammes.

    La multiplicité et la richesse des contenus rédactionnels reçus chaque mois nous convainc de l’importance de votre journal dans la vie associative du village. Sachez cependant qu’il ne pourra perdurer sans vous. Cela vous intéresse-t-il de nous aider à le faire vivre et évoluer ? Si c’est le cas n’hésitez pas à nous contacter à l’adresse [email protected]. C’est avec plaisir que nous vous répondrons, tous les talents sont les bienvenus.

    La Rédaction

    Sommaire

    les camps scouts 2020 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 10

    1989 : ovni à Malonne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 11

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    NOS RACINES TREMPENT DANS LE WALLONAlain Baume

    Concoûrs di minterîyes dès Molons

    I-gn-a deûs-ans di d’ci, il aveut gangnî l’ pris dès r’waîtans. L’anéye passéye Gérard Beau-mont a co mia faît : il a gangnî l’ pris do juri avou one boune grosse minte. Voci sès scrîjadjes qui dja lèyî come il l’s-a... scrît.

    Mes djins, dji m’présinte, on m’lome « Georges Mac Cornet » ; I-gn-a qui disjnu « de frites » mais c’èst des fouteùs d’djins.Comme voz ploz voye à mes moussemints et à ètinde mi nom d’famile, dji vin do bia payis d’Ecosse.Si dji sé causer voss bia lingadje « Wallon » c’est pace qui mes vî parints sont ènnaler di véci po vélà, I g-na des ans et des razans et qui vélà ‘I’z’ ont todi v’lu aurder li wallon come lingadje din noss famile ; one miette come nos cousins do Wisconsin aux Amériques.

    C’è-st-insi qui dji so véci, pa d’vant vos, écossais tot causant wallon...

    Mais poqwè ?

    Eh ben, d’ji m’éva vol dire :Mes soçons m’ont èvoyî addè vos, au payis di nos ratayons, po vos d’mander one saqwè di fwart, fwart important …Dji so vécî po vos dimander, au nom di tot les écossais, di pu nos mète à cwète addé vos.Oy, mes djins, nos vôrin.n’ qui l’Ecosse puche ièsse annexée à l’Wallonie !!Et tot ça, c’est cause do « brexit » Bin Rat Evoye,… oyLes anglais vol’nu nos fout d’jus d’l’Europe. I pinsnut tot arindji come des bulokes su one taute, mais i sont trop coût atèlé, on n’vous nin è mougni nos otes d’cite taute là !! Nos v’lans d’mérer en Europe avous vos.En Wallonie, pace qui nos chone qui nos avans bramin di r’chonances ;

    Po k’minci, noss Marie Stuart et voss Blanche di Nameur aurène pu iesse camarades et aller au cabaret échones, si elles avènent sti do même timps. Pace qu’elles savène bin c’quelle v’lène ces comères là…

    Nos avant one bèle et grande citadelle à noss capital comme vos avoz one belle et grande citadelle véci à Nameur.

    Come vos, nos avant des bias chestias avou des riv’nants…..Oy, vos ossi vos avos des riv’nants, pace qui on riv’nant c’est one saki qu’éva et puis qui r’vin. Eh, bien vos avoz des riv’nant tot les 7 ans aux éleczions….

    Nos avant on acteur connu d’long et laudje qu’ a djoué dins les « James Bond » et vos, vos n’ avoz onk qui fait des bonds

    Vos avos bramint d’lacs qui nos’ôtes on lome des « lochs ». Vos avoz l’eau d’heure, Virelle, Bambois et côp plein d’s’ôtes. Mais vos n’avos nin come nos one grossè bièsse qui s’co-tape didins. Mais quékefîye qu’elle f’reuve des dj’ones, adon, on vos aurdrait li pu bias….

    Nos avant on abwaire qui n’est nin one pichatte di canari qu’on lome li « Whisky » et vos avos li peket !

    Nos avant des bias sauvadjes payisadjes avou des ris qu’on côp des claires s’aiwes et qui cournu tot tchantant dins les brouwères et d’pu i-gn-a cop des vrais pêchons didins ….et vos, vos avos les Ardennes avou des grands bwès où s’qu’on pou côp ètinde à l’arrière sai-son le brame do cier… et vos avos des rivières, belles à tot timps come li Lesse ou l’Ourthe ou côp li Semois… et les fagnes qui sont d’mérées come aux primi adjes.

    Vos avos one tchanson, Li Bia Bouquet, qu’on s’a l’keûr ki bat l’ berloke, qu’en t’on l’ètind et nos avant l’noss di tchanson qu’on z’est tot fi n pareil qu’in t’on l’ètind et qu’on lome li « God Save the Kilt »

    Oh, I-gna qui vont nos fait des misères, po nin qu’on s’rabresse. Dji les ètind di d’ci, i diront di s’dimèfi ye et qui vos n’auros d’jà nin l’aiwe qu’on cu nos ous. Faut les lèyî dire, c’est des djalous. Po preûve qu’on n’est nin pice-cross, din l’grande basse addè nos-ôtes, nos avant one miète di pétrol, hé bien nos vinrant avous din noss bèzace.

    I-gn-a cop one pitite saqwè qu’on vôreûve bin qui vos fyichyche por nos otes ;

    On vôreûve bin qui les wallons metnu on kilt ôssi come nos, qui les molons metnu on kilt, et les policiers et tot l’gouvernement…..

    Et po vos d’ner l’preûve d’nosse amisté et qui nos plan iésses les mèyèu soçons do monde, d’ji m’va vos mostrer one saqwè qui nin onk a jamais vèyu : li d’zo do kilt !!

    (ici je lève le kilt sous lequel il y aura… une photo d’escargot)

    Voilà mes djins pokwè nos estant fi èrs di ièsse Ecossais et Wallons !

    Merci di m’awè chouté

    G. Beaumont

    Èt cit-anéye-ci ?

    C’è-st-one anéye à paurt, adon, ci sèrè on concours à paurt èto !Pont di r’waîtans, pont d’ concert, pont d’ tchèyère des minteûs... Li concoûrs sèrè fi lmé. I vos faudrè r’waîtî Canal C li samwin.ne qu’on-z-aureut d’vu fi èster lès Walonîyes po veûy èt choûter lès r’présintants dès quârtiers d’ Nameur.

    Diffusion le 16 septembre après le JT de Canal C.

    Ex Libris

    A. Dieudonné, É. Russon, J. Colin, M. Leroy, S. Ministru,

    L’injuste Destin du Pangolin,Ed. La renaissance du Livre (RL) – La Première, 2020, 127 pages.

    Curieux feuilleton ! Et d’une élaboration pour le moins originale. En cette an-née 2020 qui restera sûrement dans nos mémoires celle du Coronavirus 19, cinq journalistes se sont unis pour rédiger un feuilleton qu’ils nous ont lu sur les antennes de la RTBF du 17 mars au 8 mai.

    Le principe est simple, quoiqu’original. L’un commence le récit, le lendemain un deuxième le continue et ainsi de suite… Comme dans les « cadavres ex-quis », jeu d’écriture inventé par les surréalistes où, par exemple, le premier met le sujet, le deuxième le verbe, etc. C’est si subtilement fait qu’il n’y a pas moyen de savoir qui a écrit quoi ! J’ai juste reconnu la patte de Jérôme Colin (24 avril), mais je n’ai aucun mérite, j’avais déjà reçu d’un ami le texte par Internet.

    Voici donc l’histoire de Léa et d’Antoine. Ils ne se connaissaient pas. Ils s’étaient contactés par internet. Antoine est venu passer la soirée chez Léa, et tout part de là. Le confi nement va les amener à vivre une belle histoire. D’autres protagonistes, petit à petit, vont intervenir, et ça fait tout un monde. D’un jour à l’autre, on ne voit pas vraiment comment les auteurs vont continuer. Parfois, il y en a un qui met un indice, pour suggérer une suite. Ainsi, un soir, Antoine ne sent plus rien. On se dit, ça y est, il a chopé le virus. Eh bien non ! On ne fera rien de cet indice, on n’en parlera plus. Je n’ajouterai rien, je vous laisse découvrir. Le gros inconvénient de ce livre, c’est qu’une fois qu’on l’a commencé, on ne peut plus s’arrêter. Même, arrivé au bout, on voudrait la suite, tellement les héros sont attachants. Cependant, rien ne nous empêche de l’imaginer, cette suite…

    C’est magnifi que et c’est remarquablement écrit. Voilà un ouvrage qui rend bien l’atmosphère lourde, pe-sante, angoissante parfois, que nous avons vécue durant ces trois mois. Il épingle au passage certains travers de notre société et donne des idées pour y remédier. C’est un livre à la fois émouvant, tragique et optimiste. Il faut donc l’avoir dans sa bibliothèque pour le relire plus tard et se rappeler… Et en plus, vous ferez une bonne action, puisque les bénéfi ces en iront à trois associations d’aide aux sans-abris et aux réfugiés.

    Pierre Ducarme

    n° 370

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    Pour la première fois depuis 33 ans, les participants à l’assemblée générale de Mp se sont rencontrés ce mardi 7 juillet, tous masqués et l’air grave.C’est dans le grand réfectoire de l’Institut St-Berthuin qu’une trentaine d’entre eux ont pris place sur les chaises écartées à la distance réglementaire imposée par Covid-19. Ils furent accueillis par le président Daniel Rousselet, le secrétaire Samy Geagea et le trésorier Philippe Folcque.Après quelques minutes consacrées à la résolution d’un petit problème technique, le président fi t l’appel des présents et des membres représentés, le quota des présents se révéla suffi sant pour ouvrir la séance. Pour aider à la compréhension, des images présentées par le Chat de Philippe Geluck furent projetées sur grand écran. Le premier devoir des membres fut, comme d’habitude, d’approuver le rapport de l’assemblée générale de l’année 2018.Le président résuma les activités déroulées dans l’année 2019 dont la principale est toujours la parution de onze numéros du journal.Le trésorier détailla les comptes de l’année 2019 pour annoncer qu’elle fut une bonne année sur le plan fi nan-cier. Il présenta le budget de la prochaine année. Quelques éclaircissements furent nécessaires et acceptés par l’ensemble des membres. Plusieurs démissions d’administrateurs changeront la composition du Conseil d’administration qui comptera sept membres pour les trois années futures. Notons que quelques personnes se sont présentées pour s’inscrire en tant que nouveaux membres de l’AG.Parmi eux, quelques très jeunes candidats qui furent accueillis avec la plus grande satisfaction de tous.Le verre de l’amitié permit à chacun de faire connaissance et de commenter la séance du jour.

    Texte et photos : R. Legrain

    L’œuf L’œuf à lui seul mérit’ une fableFrais et naïf roi de la table …

    Mais quel est donc de l’œuf le sens ?Simple à savoir, diront certainsLaissons-le là, nous verrons bien !… Abandonné, laissé à lui …Et bien c’est clair : un œuf pourrit !Si l’œuf reste « œuf » il perd tout sens

    Oh quel malheur pour cette merveilleCar rien au monde à lui pareil Couvé, choyé, ne peut dev’nirUn petit être, plein d’avenirMignon poussin, poule ou chaponGrâce aux bons soins de sa maison.

    A la cuisine, c’est un chef d’œuvreMême dans les mains d’un gargotierEt si sont celles d’un maître-queuxL’œuf a ses tours pour régalerSoit à la coque ou en om’ letteDur, en nuage, poché meuretteL’œuf dans l’assiette est un déliceSon blanc en neige, léger caprice.

    Le sens de l’œuf est bien cachéHeureux qui peut le dévoiler

    Le sens des choses n’est pas donnéLe sens des choses est très variéLe sens des choses n’est point fi niEt c’est ensemble qu’on le construit.

    Fable de Rd

    Assemblée générale 2020n° 370

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    Sur les bancs de l’école Retraitée de l’enseignement primaire, je ne peux m’empêcher, lorsque septembre est de retour, de penser rentrée scolaire et apprentissages. Êtes-vous prêts ?

    Sais-tu que la grenouille coasse mais le corbeau croasse et la pie jacasse.Et que le chat, tout comme le tigre, miaule, l’éléphant barrit, L’âne brait, mais la biche rait.Que brame le cerf quand le loup hurle.

    Tu sais, bien sûr, tous ces cris-là mais sais-tu que si le canard nasille, Les canards nasillardent, que le bouc ou la chèvre chevrote, Que le hibou hulule mais que la chouette, elle, chuinte, Que le paon braille et que l’aigle trompette ?

    Tu sais tout cela ? Bien. Mais sais-tu que l’alouette grisolle ? Tu ne le savais pas ?Et, peut-être, ne sais-tu pas davantage que le pivert picasse ?C’est excusable !Ou que le sanglier grommelle, que le chameau blatère.

    Et la petite souris grise ? Devine !La petite souris grise chicote ! Hé oui ! Avoue qu’il serait dommage d’ignorer que le geai cajoleOu que la mésange zinzinule ! Comme la fauvette d’ailleurs ! (extrait de Pierre Brown)

    Myriam D’huyvetter

    Agenda de la Régionale Natagora Cœur de Wallonie (Sous réserve)www.natagora.be/coeurdewallonie29.08 Nuit européenne des chauves-souris à Floreffe06.09 Balade ornitho à Jambes27.09 Journée « Wallonie plus propre »

    Un renseignement pour Malonne :Philippe Burgeon : 081/445430 – 0497/890789 – [email protected]

    Tous couscous Toi tu poussesTous couscous On a dit pouceTous couscous Un pour tousTous couscous Et tous couscousTous couscous On sue tousTous couscous Sous un burnousTous couscous On a tousTous couscous La même frimousse (extrait de tous couscous des Mômes du CE2)

    Le grand retour du couscous Attendu depuis longtemps car en conversion Bio(x), annoncé depuis quelques mois, le couscous a enfi n pu quitter le port israélien et est arrivé voici quelques semaines dans notre pays. Il est désormais disponible notamment au magasin du monde Oxfam situé dans la cour d’honneur de l’abbaye St-Berthuin, voir aussi ci-dessous. Voici un mode de préparation du couscous Maftoul Bio de l’association PARC le partenaire pales-tinien d’Oxfam depuis 1992.Faire chauffer 3 gobelets d’eau légèrement salée éventuellement avec un demi-cube de bouillon. Dès que l’eau bout, y verser 2 gobelets de Maftoul. Laisser cuire jusqu’à l’absorption de l’eau. Ensuite griller le Maftoul pendant 10 minutes avec un peu d’huile d’olive dans une poêle antiadhésive. Le Maftoul est habituellement servi avec une grande variété de légumes chauds et du poulet.

    J.VdL

    (x) En conversion Bio signifi e que le producteur travaille déjà complètement selon les principes biologiques mais n’a pas encore le label parce que le sol est en restauration. _________Le magasin du monde ouvrira à nouveau ses portes à partir du samedi 5 septembre et sera accessible chaque samedi matin de 10 à 12 h. Pour infos ou urgences tél. 081 44 55 22 ou 44.58.60 ou par mail [email protected]. Des produits du commerce équitable des Magasins du Monde Oxfam sont également en vente à la Ferme de Reumont, une plus large gamme est disponible via le site de Paysans-Artisans.

    Élliott COPPENS

    Né en 1995, j’ai grandi à Malonne jusqu’en 2018,puis je suis parti vivre en Haute-Savoie.Avec ma compagne Clotilde, nous vivons à Châtel, au cœur du Chablais. J’y travaille en tant que Médecin Vétérinaire.

    Contact : [email protected]

    Hello Malonne,Ici, depuis les alpages de la ‘‘Yaute’’, en haut de la vallée d’Abondance, je t’écris ce petit mot. Même si la nature est très belle ici, entre lacs et montagnes, je pense très souvent à toi. C’est dans tes terres que j’ai découvert les valeurs de l’amitié, l’émerveillement pour la nature, la chaleur humaine et l’unité des Malonnois. Sans oublier tout ce que ton Institut et ses gentils professeurs m’ont appris.C’est grâce à tout cela mais aussi par mon métier que je parviens à m’intégrer auprès des froids et réservés Savoyards.Je ne manque évidemment pas de te rendre visite, prétextant simplement le besoin de venir boire de la vraie bière et de manger tes bonnes frites. D’ailleurs je vais tenter de te rapporter un peu de neige pour cet hiver ! À bien vite,

    Élliott

    n° 370

  • 6

    Il était une fois à Malonne…Remarque préliminaire :Le texte qui suit vous donne des informations sur des évènements survenus à Malonne au XVIIe siècle. Nous sommes à une époque où les documents existants nous permettent de nous approcher d’une vérité véritablement plus historique.

    Un Seigneur à Malonne

    Malonne était jadis largement recouvert de bois. Rappelons que son nom, tout comme « Marlagne », signifi e probablement en celtique « la grande forêt ». Au Moyen-Âge, les bois, en principe, cela appartient au Sei-gneur. Il peut les exploiter et la chasse et la pêche lui sont réservées. Mais les manants ont aussi certains droits, comme celui du « Molbois » ou « Mortbois » : ils peuvent exploiter les buissons, les taillis, le bois mort (bois de chauffage) et y faire paître leur bétail. À l’exclusion toutefois des chèvres, cela va de soi !

    Mais à Malonne, le propriétaire : ou bien il est loin comme l’évêque de Liège qui possède directement la Vec-quée, ou bien il n’est pas toujours très attentif, comme l’abbé qui gère le reste du territoire et qui a autre chose à faire que de s’occuper de ces considérations bassement matérielles.

    Et donc les manants, eux, fi nissent par en prendre à leur aise. Un baliveau par ci ou par là pour construire sa maison… Un lapin, un lièvre, une caille… c’est toujours bon dans la casserole et ça ne coûte rien. Et puisque personne ne dit rien, on fi nit par croire qu’on y a droit. Et donc souvent, et particulièrement à Malonne, on a un peu abusé. Et cela a fi ni par se savoir en haut lieu.

    En 1680, Monseigneur l’évêque, Maximilien-Henri de Bavière, nomme un « administrateur » pour essayer de mettre un peu d’ordre là-dedans. Il s’agit de Arnold-Bernard de Woot de Trixhe. Avec un pareil nom à charnières, sûr qu’il va impressionner le bon peuple ! Cette année-là donc, Arnold-Bernard rachète la « Blanche Maison » pour s’y installer. En 1683, l’évêque le fait monter en grade en lui engageant la seigneurie moyennant 300 écus, avec la « juridiction haute, moienne et basse, [et] droits seigneuriaux ». 300 écus ? Les charges s’achètent et il n’y a pas de petit profi t.

    Nous voilà donc affublés d’un « Seigneur ». Il va devoir défendre les droits de l’évêque : ceux de la navigation sur la Sambre en litige avec le Comte de Namur, ceux de rentes et de dettes qu’on a du mal à faire rembour-ser, celui surtout des droits d’usage dans les bois de la chasse et de la pêche, où le braconnage est la règle. La bagarre va durer 25 ans ! Avec cependant moins d’intensité entre 1690 et 1698, à cause de la Guerre de la Ligue d’Augsbourg (entre Louis XIV et les Autrichiens – Cf. nos articles précédents).

    Régulièrement, Arnold-Bernard monte jusqu’à la ferme de Reumont où il préside une sorte de tribunal local. On peut toujours y voir une taque de foyer avec ses armoiries.

    Mais les affaires ne se règlent pas pour autant. Les Malonnois prétendent à des droits « ancestraux », le Seigneur, lui, à ceux du maître, à savoir Monseigneur l’Évêque. Comme les disputes et les contestations sont interminables, pour fi nir, l’évêque de l’époque, Joseph Clément de Bavière, retire, le 26 mars 1706, à Arnold-Bernard de Woot de Trixhe la seigneurie de Malonne, pour s’en occuper directement de Liège, comme c’était avant. J’ignore s’il a remboursé les 300 écus…Il n’y aura plus de « Seigneur » à Malonne ! Les habitants ne manqueront donc pas d’user – ou d’abuser, c’est selon – de leurs droits, et à Malonne, on se disputera encore à ce propos jusqu’à la fi n du XIXe siècle. À ce moment, le droit de mortbois sera défi nitivement enterré.

    Texte et photo (le Maison Blanche en 1964) : Pierre Ducarme

    Pour plus de détails, voir :de Jean HOCKAY, Vivre à Malonne, éditions Motivations, Namur, 1990 et La Ferme Blanche de Malonne, Bulletin du CHAM n° 19, juin 1995.

    Appel aux MalonnoisPourquoi tant de livres endormis ?

    Fleurissent à gauche et à droite, dans Malonne, des BAL (Boites à Livres) !Cela correspond à un souci de partage, un refus de mettre au rebus ce merveilleux diffuseur et moyen de partage d’idées qu’est le LIVRE. Voici un extrait de « La sorcière de Portobello » (de Paulo Coelho) Flam-marion, 2007, pages 220-221Conversation entre Heron Ryan, journaliste et Athéna.

    « Réponds-moi, a-t-elle in-sisté, regardant mon appar-tement. Apprendre, est-ce empiler des choses dans sa bibliothèque, ou se dé-barrasser de tout ce qui ne sert à rien et poursuivre son chemin plus léger ? »Là se trouvaient les œuvres que j’avais eu tant de peine à acheter, lire, souligner. Là se trouvait ma personnalité, ma formation, mes vrais maîtres.

    « Combien de livres as-tu ? Plus de mille, j’imagine. Et pourtant, dans leur grande majorité, tu ne les ouvriras plus jamais. Tu gardes tout cela parce que tu ne crois pas.- Je ne crois pas ? - […] « Combien aimeraient lire les livres que tu as là, mais qui n’ont pas les moyens de les acheter ? Pendant ce temps, tu gardes cette énergie inerte, pour impressionner les amis qui te rendent visite. Ou parce que tu ne crois pas qu’ils t’aient déjà appris quelque chose, et que tu auras besoin de les consulter à nouveau. »J’ai trouvé qu’elle était dure avec moi. Et cela me fascinait.- « Tu penses que je n’ai pas besoin de cette bibliothèque ? »- « Je pense que tu dois lire, mais que tu n’as pas besoin de garder tout cela. Serait-ce trop te demander que nous sortions maintenant, et qu’avant d’aller au restaurant, nous distribuions la plupart de ces livres aux gens que nous croiserons en chemin ? »

    Malonne première et Malonne Transitionne vont, de concert, faire un inventaire (complet ?) des BAL de Malonne. Aidez-nous au recense-ment : si vous connaissez une Boite à Livres proche de chez vous, si vous avez des livres à donner, si vous comptez en installer une chez vous, si vous voulez partager votre avis sur le projet : contactez-nous, à l’adresse « [email protected] » !

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  • Balade à vélo masquéePour la balade vélo de ce dimanche 2 août, une dizaine de cyclistes était au rendez-vous. Balade un peu spéciale puisque le port du masque était obligatoire sur certains tronçons de l’itinéraire. Passage par Bonneville et découverte d’un château par lequel la balade n’était pas encore passée. Après presque 21 ans, c’est toujours le même plaisir de se retrouver.

    Texte et photo : Evelyne Puffet

    Dans un jardin partagé, nous partageons… maisÀ Malonne, entre autres projets de transition vers une société plus durable, il y a ce jardin partagé sur l’ancien espace du potager des frères, à l’HENaLLux, juste au-dessus du sanctuaire de Mutien-Marie. Quatre niveaux de terrain. Celui des parcelles, celui de la petite mare, le troisième qui voit se développer un espace nature à disposition des élèves du supérieur et enfin l’ancienne orangerie qui doit encore être restaurée et est actuellement « interdite d’accès ».

    Cinq familles en bonne entente avec des projets pédagogiques concernant des élèves du secondaire (Activités de P90) partagent l’espace, partagent le travail, partagent l’apéro de temps en temps, une fois les outils rangés. Il y a aussi des parcelles collectives dont on partage d’office les fruits. Et puis, on s’échange les trucs et ficelles de son art. C’est bien gai, en fait, et c’est productif.Mais ce que les potagistes partagent pour l’heure, c’est une déception : celle de constater qu’il y a des sans gènes qui, venant prendre le frais, laissent derrière eux des canettes vides. Et pire, qui se sont permis de faire main basse sur toute une récolte de belles tomates, d’aubergines, de poivrons et de courgettes. Ça, c’est moche !

    Le projet continue, bien sûr, mais nous vous partageons que cela ne nous a pas fait plaisir. Ce qui est justement chouette, dans l’aventure potagère, c’est de se rendre compte que toute production est le fruit d’un travail patient. Cette patience, nous voulons la partager aussi : il y a encore l’une ou l’autre parcelle à dédier à qui veut. Vous voulez consommer ? Venez donc planter avec nous. Vous aurez alors le plaisir légitime de remplir votre panier.

    Texte et photo : Michel BerhinAdresse de contact : [email protected]

    7n° 370

  • Pour vos ajouts et correctifs :téléphone : 081.44.10.84 ou par

    mail : [email protected]

    « La conférence de Saint Vincent de Paul » se réunit chaque mois. Elle aide les plus démunis de la paroisse de Malonne. Tél. de référence 081.44.51.67.

    8

    SEPTEMBREDu 1 au 30 septembre : Exposition des peintures du ma-lonnois Michel Genot, à la parfumerie Guy Delforge (cita-delle de Namur), 10 h à 18 h 30 du lundi au samedi, de 14 h à 18 h 30 les dimanches.

    Mercredi 2 : de 14 h 00 à 16 h 00 – Portes Ouvertes au Tennis de Table de Malonne – Complexe sportif du Champ-Ha (*).

    Vendredi 4 : 19 h 45 – Reprise des répétitions de l’Harmo-nie au pupitre - Complexe sportif du Champ Ha - Contact : 0497/88.96.65.

    Mercredi 9 : de 14 h 00 à 16 h 00 - Portes Ouvertes au Tennis de Table de Malonne – Complexe sportif du Champ-Ha (*).

    Vendredi 11 : dès 18 h 00 – Inscriptions École de musique – Complexe sportif du Champ Ha - Contact : 0497/88.96.65.

    Samedi 12 et dimanche 13 : de 10 h 00 à 17 h 00 - Visite du Fort St-Héribert avec la présence d’artistes qui viendront agrémenter la visite du fort, sur le thème de la guerre (uni-quement sur réservation) – Masque obligatoire – Rens. et règles www.fortsaintheribert.be (*).

    Dimanche 13 : 14 h 30 – Balade plantes sauvages au Fort St-Héribert - Inscription obligatoire (places limitées) – [email protected] ou 0478/40.77.78 (*).

    Dimanche 20 : de 10 h 00 à 17 h 00 - Visite du Fort St-Héribert – Expositions WW1 et WW2 + Expositions perma-nentes du fort – Masque obligatoire – Inscription indispen-sable - Rens. et règles www.fortsaintheribert.be

    Dimanche 20 : 10 h 30 – Église paroissiale – Messe en Wallon.

    Du samedi 26 au samedi 3 octobre : Semaine des pos-sibles – Organisée par Malonne Transitionne – sur le thème de la mobilité douce – www.malonnetransitionne.be/pos-sibles2020 ou 0496/62.48.84 (*) :

    -> Samedi 26 : de 9 h 00 à 13 h 00 - Repair café vélo – Cour de St-Berthuin secondaire – Inscr. www.malonnetran-sitionne.be ou 0496/62.48.84 (Martine Dejardin) (*).-> Samedi 26 : 11 h 26 - Inauguration d’une nouvelle boîte à livres – Place des Droits de l’enfant - Inscr. www.malon-netransitionne.be ou 0496/62.48.84 (Martine Dejardin) (*).-> Samedi 26 : de 18 h 00 à 20 h 00 - Ciné-débat – Pro-jection du fi lm ‘La revanche d’une CycloCigale’ avec la pré-sence de Maud Bailly et François Struzyk – Lieu à détermi-ner - Inscr. www.malonnetransitionne.be ou 0496/62.48.84 (Martine Dejardin) (*).-> Dimanche 27 : 10 h 00 pour toutes les balades et 14 h 00 pour le deuxième groupe de vélo électrique (retour 12 h 30 et 16 h 30) - 3 boucles de vélo (VTT, champêtre et élec-trique) – 13 h 00 Stand du Gracq (sécurité vélo) – Cour de St-Berthuin secondaire - Inscr. www.malonnetransitionne.be ou 0496/62.48.84 (Martine Dejardin) (*).-> Lundi 28 : 20 h 00 - Conférence ‘‘Du chemin individuel au changement collectif, de la transition intérieure au pas-sage à l’action’’ avec Pédro Correa, Géraldine Remy, Ade-laïde Charlier et animée par Adrien Joveneau – Chapelle de St-Berthuin - Inscr. www.malonnetransitionne.be ou 0496/62.48.84 (Martine Dejardin) (*).-> Mercredi 30 : 20 h 00 - Conférence « Les freins psy-chosociaux aux changements » avec Olivier De Schutter – Chapelle de St-Berthuin - Inscr. www.malonnetransitionne.be ou 0496/62.48.84 (Martine Dejardin) (*).

    OCTOBRE-> Vendredi 2 : Accueil 18 h 30 - Début 19 h 00 - Café citoyen « Imaginez les gestes-barrières contre le retour à la production d’avant-crise » - Salle d’étude de St-Ber-thuin secondaire - Inscr. www.malonnetransitionne.be ou 0496/62.48.84 (Martine Dejardin) (*).-> Samedi 3 : 14 h 00 - Balade guidée sur les sentiers secrets de Malonne (7 km) – Départ Cour d’Honneur de

    St-Berthuin - Concert de clôture - Inscr. www.malonnetran-sitionne.be ou 0496/62.48.84 (Martine Dejardin) (*).Samedi 3 : de 14 h 00 à 17 h 00 - Repair café – Abbaye St-Berthuin de Malonne - Contact : 081/73.29.63 ou [email protected]

    Samedi 17 : à partir de 19 h 00 – ‘‘Souper d’automne’’ – Or-ganisé par Co Ac Pa – Salle Paroissiale St-Joseph – Rens. [email protected]

    Vendredi 23 : 19 h 00 - Café citoyen : Famille en transition - Malonne Transitionne – Film/Échange – Institut St-Berthuin.

    Samedi 24 : À CONFIRMER - 19 h 00 – 5e Souper Maki Catta – Salle paroissiale de Floreffe.

    Dimanche 25 : de 9 h 00 à 15 h 00 – Bourse aux jouets et vêtements – EFCF Malonne – Rue d’Insevaux 72.

    Dimanche 25 : Changement d’heure (à 3 h du matin il sera 2 h du matin).

    NOVEMBREMercredi 11 : 14 h 00 - Visite du Fort St-Héribert – Clôture de la saison – Inscription indispensable - Rens. et règles www.fortsaintheribert.be

    Vendredi 20 : 18 h 00 – Repas Sainte Cécile – ouvert à tous – Complexe sportif du Champ Ha - 20 h – Concert - Contact : 0497/88.96.65

    Samedi 21 : St-Nicolas du FC Malonne au Champ Ha.Samedi 21 : 20 h 00 - Concert du Champeau « Orphée et Eurydice » de Gluck. - Abbaye de Malonne.

    Dimanche 22 : 15 h 00 - Concert du Champeau « Orphée et Eurydice » de Gluck. - Abbaye de Malonne.

    Dimanche 29 : Marche-Procession en l’honneur de Saint-Berthuin, dans les rues de Malonne, en clôture de la saison des marches 2020._______(*) voir une annonce ou un article dans ce Malonne première

    Malonnoises, Malonnois

    Cette année fut un peu spéciale pour la fête au village. Après un suspense insoutenable quant à la possibilité d’organiser nos événements, nous sommes dès à présent fi xés sur la suite. Évidemment, une fête au village “classique” n’est pas envisa-geable même en prenant toutes les précautions possibles. Nous avons alors émis l’idée d’une fête au village itinérante entre les quartiers afi n de limiter les contacts entre tous. Cette option a malheureusement également été considérée comme trop ris-quée par nos autorités.

    Pourtant, nous n’avons pas envie de tout lâcher ! Après tout, il ne faudrait pas que vous puissiez nous oublier d’ici l’année prochaine... C’est pourquoi nous travaillons dès maintenant sur une “Liste du bon malonnois” remplie de petites choses à faire pendant l’année afi n de faire gagner des points à votre quartier. Des exemples ? Visiter le bois du fort et y prendre une photo, boire une Maltonne en terrasse, … Popopop, on ne va pas tout divulguer maintenant !

    Les règles arriveront dans le courant du mois de septembre sur notre page facebook (“Fête au village - Malonne” si vous n’êtes pas encore abonné ne tardez pas à vous connecter). N’hésitez pas à nous contacter par message Facebook ou via notre adresse mail ([email protected]) pour toutes ques-tions ou suggestions d’activités. Nous sommes ouverts à toutes vos propositions !Afi n de participer au jeu, nous vous communiquerons comme l’année passée la liste des capitaines pour que vous puissiez vous inscrire dans votre quartier. Vous pouvez également nous contacter directement si vous préférez. De plus, nous tenterons de vous donner les mises à jour du jeu chaque mois dans votre Malonne première pour que vous ne loupiez aucune miette quant aux nouvelles activités proposées ou détails organisa-tionnels.

    À très bientôt en mode « connectés », Le comité FAV

    n° 370

    AUTRE TERREorganise le ramassage de radiographies et de négatifs de fi lms

    Anne Vincent propose de les stocker. Vous pouvez les déposer au 15, rue de Manstée

    (tél. : 081/44 57 74).

    En cas d’absence, une caisse est à votre diposition près de la porte du garage.

    Merci pour cette petite goutte d’eau que vous pouvez apporter

  • DERNIERDÉLAI

    Pour être publiés dans le journal, les articles, les communiqués, les petites annonces doivent parvenir à la rédaction avant le 15 du mois précé-dant leur parution.

    Vos envois par mails doivent être adressés à

    [email protected]

    9

    GARDES

    N° unique

    1733Tous les jours de

    18 h le soir à 8 h le matin.

    Les Week-ends et jours fériés

    654 c, Chaussée de Liège à 5100 Jambes

    ÉTAT CIVIL

    SEPTEMBRE

    Samedi 05, dimanche 06DUFRANE, Rue Haute 28, Spy - 071/78.55.48

    Samedi 12, dimanche 13 DAVOINE, Rue Boulanger Duhayon 35, Jemeppe s/S - 071/78.39.14

    Samedi 19, dimanche 20ROBIN, Rue Thibaut 12, Jemeppe s/S - 071/78.50.33

    Samedi 25, dimanche 26BOUSLEIMAN, Rue St Fargeaux 43, Temploux - 081/56.61.39

    Pharmaciens Médecins

    Décès• Molitor Colette, 83 ans, épouse de Depuis Jean

    • Christophe Roger, 89 ans, époux de Thise Josette

    • Renier Jacques, 79 ans, époux de Crepin Simone

    • Piret Pascal, 52 ans, époux de Beauraing Pushpika

    • Van den Bril Willy, 80 ans, époux de Ducobu Claire

    • Ostyn Pauwel, 90 ans, veuf de Rudzka Brygida

    • Van Elmbt Marie-Hélène, 79 ans, veuve de Flinsback Ernest

    • Marchal Victoire, 84 ans, veuve de Fernand Beaussart

    CALENDRIER DES COLLECTES DE DÉCHETS*

    Déchets ménagerset organiques

    (Sacs oranges Ville)

    PapiersCartons

    (Boîtes cartonnées)

    PMC **

    (Sacs bleus Ville)

    SEPTEMBRE

    Jeudi 03 Jeudi 03

    Jeudi 10 Jeudi 10

    Jeudi 17 Jeudi 17

    Jeudi 24 Jeudi 24

    * Voir aussi : www.bep-environnement.be/calendrier-des-collectes** Flacons plastiques, emballages métalliques, cartons métallisés, cartons plastifi és.

    Naissances• Mouchet Rangel Chloé• Pollina Eliot• Hendrick Anouk• Flandre Charlie• Kabi Hubert-Simon

    Cours part. MATH 12 ans d’exp. tous niveaux sec. : 25 €/h à Malonne + stat bac 35 €/h – 0498/45.87.01

    MP 370-371

    Cours part. MATH. ensei-gnant expér. Tous niveaux sec. : 25 €/h à Belgrade - 0495.708172 et 081.734422 après 18 h.

    MP 370

    www:

    Mariages• Demelenne Alexandre et Dozot Élodie

    Institutrice récemment re-traitée donne cours part. toutes matières niveau pri-maire. - 0472.881.544

    MP 370-371

    L’Atelier Terre Libre propose ses activités artistiques

    de rentrée 2020 à Malonne. (Lieu:cour d’honneur- ancienne abbaye st Berthuin).

    POUR ENFANTS MODELAGE ET DESSIN DE FORMES

    Le mercredi (1/2) de 14 h à 16 h :dates : 16 et 30 sept. -14 et 28 oct. -18 nov. - 2 et 16 déc.

    POUR ADULTES ET GRANDS ADOLESCENTSMODELAGE-SCULPTURE

    1ère séance le samedi 26 septembre de 9 H 30 à 12 h 30.(dates suivantes à défi nir avec les participants).

    - STAGE ENFANTS -MODELAGE et DESSIN DE FORMES

    au CONGÉ de TOUSSAINT: dates : du 3 au 5 novembre 2020

    de 9 h 30 à 16 h 30 (garderie possible).

    Toute information et inscription : tél : 081/44 15 85 ou GSM : 0497/27 70 12 ou mail : [email protected]

    Nombre de participants limité afi n de soigner l’attention à chacun. Inscriptions tout au long de l’année.

    Prendre à nouveau la terre en mains: une réponse à la virtualisation du monde, un processus artistique et éducatif pour retrouver le sens et les qualités vivant dans la nature et l’être humain.

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    AVIS aux ASSOCIATIONSToute publication et toute distribution ont un coût. Le jour-nal souhaite poursuivre le service rendu aux Associations qui organisent des activités en leur offrant une place gratuite dans l’agenda. Pour les communiqués, lorsque l’activité proposée est rémunératrice ou extérieure à Malonne, une petite contribution au service de diffusion semble bien se justifi er. Les repères suivants ont été adoptés en CA et vous sont maintenant proposés. Merci d’en prendre connaissance :

    Il s’agit d’un don de participation aux frais (PAF) dont voici les balises :

    a) activité malonnoise non payante = gratuité (le coût d’impression est offert)

    b) activité non malonnoise non payante = 0,1 € par mm de hauteur colonne

    c) activité malonnoise payante = 0,2 € par mm de hauteur colonne

    d) activité non malonnoise payante = 0,25 € par mm de hauteur colonne

  • Les BaladinsCette année, les Baladins de Malonne sont partis à Bastogne, pour découvrir le monde fantastique des chevaliers et de ses créatures mystérieuses. Pendant cinq jours, ils ont appris à être vaillants et forts comme de vrais chevaliers, afin de délivrer la princesse prisonnière dans la tour du dragon.

    Le camp s’est déroulé dans la joie et la bonne humeur avec des constructions de cabanes toujours plus incroyables les unes que les autres, un époustouflant tournoi de foot, une bataille d’eau et des jeux de soirée où chacun a pu revêtir son plus beau déguisement. Cette aventure restera un magnifique souvenir pour nous tous. »

    Maxence Baufays

    Camps 2020 « Le Roc & La Cascatelle » Les NutonsCette année, les Nutons sont parties à la recherche de la schtroumpfette dans le village d’Émines. Après avoir découvert que Gargamel et son acolyte Azraël étaient à l’origine de sa disparition, nous avons pris notre courage à deux mains pour aller la retrouver.

    Les recherches n’ont pas été évidentes car Gargamel avait plus d’un tour dans son sac. En passant par une formule qui nous a rendus tout blanc et une potion qui nous a soi-disant rendu notre couleur de base, les schtroumpfs ont tout de même fini par retrouver la Schtroumpfette. Malgré des conditions de camp un peu différentes, les nutons ainsi que le staff ont passé une semaine extraordinaire qui, pour tout le monde, a filé beaucoup trop vite. Un petit goût de trop peu mais heureux que le camp ait pu se dérouler dans la joie et la bonne humeur.

    Fantine Defays pour le staff Nutons

    Les Lutins 1 Cette année c’est à Membre que les Lutins 1 ont planté leurs tentes ! Le temps n’était pas notre allié et vu les conditions sanitaires nous étions un peu craintives, mais grâce à la motivation des lutins, des chefs et à la délicieuse nourriture des intendants, le camp a été́ une vraie réussite ! Nos journées étaient toujours bien remplies et les après-midi à faire la

    descente de la Semois sur nos bouées nous ont fait vivre des moments inoubliables. Un tout grand merci aux parents qui ont dû subir les changements et les restrictions avec nous. C’est également grâce à vous que tout s’est déroulé́ au mieux ! Le retour à la réalité a été assez difficile mais on se réjouit déjà de se retrouver l’an prochain pour de nouvelles aventures.

    Apolline Dumay

    Les Lutins 2Cette année le camp lutins 2 a pris ses quartiers dans la jolie région de Bütgenbach en province liégeoise. Malgré les quelques jours de pluie l’ambiance et la bonne humeur étaient au beau fixe. Si cette année 2020 n’était pas comme les autres notre camp quant à lui était presque encore mieux que les années précédentes. Entre les jeux, les feux de camp et les bons plats préparés par les cuistots, pas le temps de s’embêter pour les

    lutins. Un camp un peu frais mais dans un cadre idyllique qui ne peut laisser place qu’aux meilleurs des souvenirs.

    Elyse Haesebrouck

    Les GuidesLes guides de Malonne se sont rendues à Membre-sur-Semois pour un festival de Cannes pas comme les autres... Le Corona n’aura pas arrêté nos grandes actrices ! Deux bulles, deux photos, une compagnie divisée en deux mais que rien n’arrête, encore un super camp relativement ensoleillé et rempli de rires et de bonne humeur ! Ni le temps, ni le virus n’auront arrêté nos super guides. Merci pour tout, les filles (:-) )

    Nathan Sonet et le staff Guides

    Les ScoutsAnnée un peu particulière pour la troupe éclaireurs. Effectivement, suite aux mesures mises en place par la fédération scout pour limiter les risques de propagation du Covid19, nous avons été contraints de séparer notre groupe en deux. Nos animés les plus âgés sont venus du 2 au 7 juillet et les plus jeunes du 9 au 14. Les deux petits camps se sont succédés sur une magnifique prairie de Wavreille, à deux pas du domaine des grottes de Han. Au programme : de la boue, des tiques et du gel hydro-alcoolique, mais aussi plein de rires, de moments riches en émotions et de bons souvenirs. Merci aux scouts et aux chefs pour ces super camps.

    Théophile Dedeur (Coati tripleV)

    Les Pio’sAh ! La Bulgarie, les beaux petits villages pittoresques, les habitants accueillants, etc. Bon ça, ça aurait dû être notre réalité. Finalement, c’est à Vielsam que les pionniers ont atterri. En effet, suite au décès du comte de Vielsam, des nobles familles devaient s’attirer les grandes faveurs de ses amis afin de gagner leur confiance et ainsi avoir l’héritage du comte. Entre cuisiner des plus hauts mets (on me souffle même à l’oreillette que le chef du restaurant étoilé

    de Vielsam était jaloux) et promouvoir leur famille en évitant de se faire mettre des bâtons dans les jambes, les pionniers n’ont pas chômé. Enfin un peu quand même, il fallait bien du temps pour se retrouver après ces si longs mois passés loin les uns des autres. Ensuite, après cette semaine, les pionniers sont allés retrouver le côté rustique du scoutisme en s’aventurant dans un champ près de la Roche-en-Ardenne. Entre feux, veillées aux mille talents et survie, c’était pour tous un moyen parfait de terminer les années passées en tant qu’animés dans le scoutisme. Merci les Pios, et n’oubliez pas : « Ne jamais rien lâcher, toujours se dépasser, pour l’amour des piooos » .

    Renaud Leemans

    10 n° 370

  • 11

    La soirée du 11 décembre 1989 est marquée par des multiples obser-vations, la grande majorité des témoins rapportent avoir observé ce qui suit.

    Fin juin, la RTBF a repris et commenté quelques anciennes émis-sions datant de 1989 et faisant allusion à des phénomènes « extra-terrestres » signalés un peu partout en Belgique dans la soirée du 11 décembre 1989. La série est accessible sur RTBF auvio ; il s’agit de : Mystères et secrets, la fascinante histoire des OVNI. Mon attention, d’abord toute relative, fut attirée lorsque j’entendis par hasard des témoi-gnages issus de Malonne… Les « Malonne première » de l’époque en parlaient-ils ? Hé bien non. Un appel à témoin est alors lancé et quelques réponses ne tardent pas à être trans-mises à « [email protected] ». Merci à ces collaborateurs spontanés ! Voici le recueil de leurs témoignages :

    D’abord, Malonne première a bien parlé d’OVNI dans son n° 33 de janvier 1990 : en page 9, c’était sur le ton humoristique et proposé par Jan VdL. Style « la soupe au chou », où OVNI et VINO sont des anagrammes associées. Rien à voir avec le sérieux incontestable de l’émission de la RTBF.Ensuite les témoignages les plus fouillés sont transmis par Freddy Lecomte, alors professeur à l’IMP Reumonjoie, dont quelques élèves, puis collègues signalent « avoir vu des lumières bi-zarres ». Malonne première s’est donc organisé pour rencontrer Freddy (son premier président) pour le « soumettre à la question ! »

    En voici le récit impressionnant : « Je me sou-viens très exactement de ce phénomène, malgré que je n’ai moi-même rien vu. Étonnant d’ailleurs, car je ne m’explique pas pourquoi j’ai ce soir-là fermé les stores alors que je ne le fais jamais… Le lendemain, dès le premier cours, un élève fait référence à ce que, interne, il a vu la veille au soir. Au cours suivant, dans une autre classe, deux autres internes font également état de leur « vision » de la veille. Convaincu d’une histoire montée, je leur demande de me décrire, hors des cours, bien au calme et séparément ce qu’ils ont vu. Leurs discours sont très semblables ; or ils proviennent chacun de pavillons différents et ne peuvent avoir construit cette histoire la veille dans l’internat. Par ailleurs, les dessins que je demande à chacun de faire sont quasiment identiques… De plus, ils signalent que quelques éducateurs d’internat ont assisté, eux aussi à cette observation : un objet volant triangulaire, très sombre avec trois lumières blanches stationnant très haut (il faut lever le cou très fort pour le voir). Le phénomène aurait duré environ ½ h et a fi ni par disparaître à très grande vitesse. Les jeunes étaient essentiellement soucieux de comprendre…

    J’ai contacté un de mes cousins (M. Leboutte) qui travaillait à l’époque à Euro-Contrôle ; il a demandé à une de ses connaissances, spécialiste des OVNIs de nous rendre visite à l’école. Avec lui nous avons orga-nisé une série de rencontres avec les élèves, les éducateurs témoins, mais peu loquaces avec moi de peur du « qu’en dira-t-on ». Il en était de même des élèves qui craignaient qu’on ne les prennent pour des affabulateurs. À l’époque, je n’ai pas eu l’occasion de prendre connais-sance des conclusions de ce monsieur. Toute cette histoire s’est termi-

    née avec… le départ des engins non identifi és…

    Je dois encore rapporter un autre témoignage : celui d’une élève externe, sans lien avec les précédents. Appelons-la Nadine. Elle est très timide, seule fi lle de la section horticole, elle n’était pas à l’école lors du passage de l’homme d’Euro-Contrôle. Je crois d’ailleurs qu’elle n’aurait pas souhaité le rencontrer, ni en parler à quelqu’un d’autre que moi, car elle était convaincue qu’on allait se moquer d’elle, la prendre pour une folle… À l’époque elle m’a confi é qu’elle n’en avait même pas parlé à ses parents de crainte qu’ils ne se fâchent sur elle ! Sa narration des faits mentionnait un engin triangulaire noir se déplaçant lentement au-dessus de sa maison. Elle a pu l’observer par la fenêtre de sa chambre et le lendemain elle m’a remis une photo réalisée par un voisin. Je l’ai transmise à mon cousin ; ce der-nier l’a donnée à la personne qui nous avait rendu visite. Cette photo avait été prise d’une chambre, car on voyait nettement le cadre de la fenêtre et, en plein milieu, une lumière intense assez rapprochée qui n’a rien à voir avec la luminosité d’une étoile, de forme ronde. Je regrette aujourd’hui de n’en n’avoir pas fait une reproduction !Mon cousin ne m’a jamais plus dit quoi que ce soit, excepté le fait que nous n’avions pas été les seuls

    à avoir constaté ce phénomène. Signalons pour la petite histoire que ce dernier est lieutenant-colonel de l’armée de l’air et a été détaché près de 20 ans à Euro-contrôle ! Du sérieux quoi !

    Enfi n lors d’une rencontre de quartier, un voisin, habitant à proximité de l’IMP nous a demandé si nous avions eu l’occasion de voir ces lumières mobiles dans le ciel, faisant référence à ses propres observations… Il n’y a pas eu d’autres suites que quelques boutades ironiques, réfl exions perplexes ou simple respect incrédule… (nous pourrions essayer de le recontacter !)

    À la lecture de cet article, si d’autres témoins de l’époque acceptaient de rencontrer Malonne première, nous serions heureux d’y répondre favorablement… N’hésitez pas à prendre contact avec nous (discrétion assurée).

    Texte : Freddy Lecomte et Dany Rousselet

    dossier OVNI RTBF

    Malonne à la radio … sur La première de la RTBF

    “J’ai donné mes yeux pour que les gens se réveillent”

    (Gustavo Gatica)

    Quand le pouvoir rend aveugleLa décision du gouvernement Chilien d’augmenter les prix du ticket de métro à Santiago a pro-voqué à partir du 18 octobre de l’an dernier des manifestations massives dans tout le pays pro-voquant la colère de nombreux habitants suite à la détérioration depuis des décennies de leurs droits économiques, sociaux et culturels. Les protestations, en grande partie pacifi ques, ont été durement réprimées notamment quand le gouvernement a dé-crété l’état d’urgence permettant ainsi d’avoir recours à l’armée. Au cours de trois mois du mouve-ment, 29 personnes ont perdu la vie, plus de 2000 ont été blessées dont 350 ont été grièvement tou-chées aux yeux. Gustavo Gatica, étudiant en psychologie, a été victime le 8 novembre de cette répression démesurée quand les forces de police ont ouvert le feu sur les manifestants en visant le haut des corps avec des fusils de chasse anti-émeute (chargés avec des chevrotines en caout-chouc). Une pluie de balles l’a at-teint au visage, Gustavo perdant ainsi défi nitivement l’usage de la vue. “J’ai donné mes yeux pour que les gens se réveillent” dira-t-il à sa sortie de clinique. Entre-temps, la police chilienne a rendu publiques les conclusions d’une enquête interne selon laquelle aucune personne de l’institution ne pouvait être tenue pour res-ponsable laissant même entendre que les blessures pourraient avoir été provoquées par les manifes-tants eux-mêmes.

    Or, les deux balles en métal et en caoutchouc qui ont été extraites des yeux de Gustavo corres-pondent aux munitions utilisées par les forces de police.

    JVdL

    La pétition en faveur de Gustavo Gatica peut être signée sur le site Amnesty, rubrique ‘’Agir en ligne’’.

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    Le groupe Amnesty Malonne-Floreffe se réunit en son local à l’abbaye de Floreffe. – Contact : JP Berger 081 44 52 67

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    Une minute pour le dire

    Petite leçon d’histoire

    Le confi nement causé par la pandémie du covid-19 nous aura rappelé, si c’était nécessaire, la vulnérabilité de l’être humain qui peut, à son insu, recevoir mais aussi donner la mort par contamination. Ce constat place les personnes devant une terrible responsabilité pour autrui et met à mal la conception que l’on peut se faire de la liberté personnelle. En effet, celle-ci est supplantée par le bien que je dois à autrui ou du moins par le mal que je ne peux pas lui faire et réciproquement. Ce comportement semble universel et commun en relation avec les Droits de l’Homme et le respect de la dignité de la personne humaine.

    Le port du masque, en présence d’autrui, quand les conditions de sé-curité l’exigent, devient ainsi un symbole visible de cette confrontation entre les obligations d’obéissance à la loi et les droits à la liberté. Bien sûr, les mesures de restriction des libertés individuelles au profi t d’obligations imposées par un pouvoir politique, qui est élu, au nom de la sécurité des populations, doivent rester exceptionnelles jusqu’au moment où elles ne sont plus justifi ées. La liberté individuelle, l’autonomie peut-elle être possible et préservée autrement qu’en acceptant comme personnelles les obligations com-munes justes (de justesse et de justice) et bonnes ? On peut le consta-ter, par exemple, dans le respect du code de la route qui oblige à rouler, chez nous, à droite, à respecter la priorité de droite et l’arrêt au feu rouge... toutes règles qui assurent en fait notre liberté, notre possibilité de se déplacer librement sur la voie publique en toute sécurité. Sans loi commune, la vie sociale deviendrait vite une jungle, dans laquelle les plus forts imposeraient leurs propres lois... par la contrainte, voire la violence. La liberté est cette possibilité de faire tout ce que les lois sociales quand elles sont justes, bonnes et nécessaires permettent et garantissent ; c’est ce que l’on appelle un état de droit.

    Les mêmes faits constatés comme les fi les devant les magasins ont, pour certains, donné l’occasion de manifester une attention à leurs voi-sins, un respect à leur égard en tenant compte des mesures sanitaires, leur patience et pour d’autres de manifester leur impatience, leur agres-sivité, leur intolérance à la frustration. Le manque de contacts physiques a révélé ou réveillé le besoin et la nécessité d’expressions de sentiments, de manifestations de sympa-thie, de marques d’attention... de toucher social, d’accolade, de ten-dresse, de bisou, de câlin ; nous sommes des êtres charnels après tout. Et paradoxe de la situation, ce qui était reconnu comme manifestation positive – le baiser, l’embrassade, la poignée de main... – devient tout à coup suspect, menace, déconseillé voire interdit ; il nous faut réinventer de nouveaux codes sociaux.

    « Il n’y a pas de liberté là où il n’y a pas de loi ou là où quelqu’un est au-dessus des lois... L’obéissance à la loi qu’on s’est prescrite est liberté... La liberté sans la justice est une véritable contradiction.» J.-J. Rous-seau in Du contrat social.

    Jihefka

    Projet de homeschooling coopératifBonjour à vous, parents créatifs,

    Êtes-vous convaincus que la coopération, la créativité et l’ouverture d’esprit sont la base de l’éducation ? Pensez-vous que la curiosité et la relation avec la nature ne sont pas assez travaillées dans l’ensei-gnement traditionnel ? Êtes-vous intéressés par des pédagogies/scolarités alternatives ? Si oui, notre projet pourrait vous intéresser.

    Nous, Virginie et Thomas, sommes tous deux professeurs de sciences dans l’enseignement secondaire inférieur depuis plus de 10 ans. Nous sommes parents de Lou (6 ans) et de Niels (3 ans). Suite à une reprise d’études en sciences de l’éducation cette année, nous avons pris conscience qu’une autre forme d’enseignement est possible. C’est pourquoi nous aimerions mettre en place un projet de homeschooling coopératif qui serait constitué d’un groupe de pa-rents, dont nous ferions partie, encadrant un petit groupe d’enfants tout au long de l’année, 5 jours/semaine.

    Alors, qu’est-ce que le homeschooling ? Pour nous c’est bien plus que la simple traduction de l’enseignement à la maison. C’est un projet qui concerne les enfants instruits en famille sans aller à l’école mais avec des moments d’apprentissage aussi bien formels (but : viser au minimum le socle de compétences pour chacun des degrés) qu’informels (apprendre en contact avec la nature, avec des personnes passionnées dans des domaines variés tout en laissant place à la créativité intellectuelle et manuelle,…).

    Concrètement, l’idée de base est de rassembler une équipe de parents pour arriver à un maximum de 6-7 enfants. Les parents (accompagnateurs/facilitateurs/éveilleurs) encadreraient les jeunes une journée par semaine mais ces modalités sont encore à adap-ter en groupe. Le programme des journées sera planifié en réunion apprenants/facilitateurs mais pourra être bousculé en fonction des envies, de la météo…

    Nous aimerions commencer à développer ce groupe et créer cette petite structure pour septembre 2022. Pour cet été, nous avons le désir de former l’équipe de parents (de préférence de Malonne et alentours), de créer des activités pour la souder, fixer le cadre de travail… Au courant de l’année scolaire 2020-2021, l’objectif est de visiter plusieurs écoles à projets novateurs, de s’imprégner des pédagogies alternatives, de pratiquer les outils de dynamique de groupes en s’aidant d’un facilitateur extérieur. L’année suivante, nous souhaitons échanger et former le parent à redevenir un éveil-leur et pas un professeur, un accompagnateur et non pas un impo-seur, une personne passionnée qui parfois s’oublie à cause de la pression de la société.

    Nous ne sommes pas contre l’école proprement dite, nous faisons toujours notre travail avec le plus grand plaisir, mais nous sommes conscients que la lourdeur du système et la taille des classes exis-tantes ne permettent pas, selon nous, d’acquérir de manière opti-male certaines valeurs qui nous sont chères : la différenciation pour chacun des enfants, la convivialité, la co-création en groupe, l’auto-nomie, l’ouverture d’esprit, la curiosité, le co-apprentissage, la créa-tivité et le plaisir d’apprendre à son rythme.

    Si vous êtes allés au bout de la lecture de ce texte (bravo ) et que vous vous reconnaissez dans ce projet, n’hésitez pas à prendre contact avec nous. Que vous soyez parents d’enfant(s) en âge d’être dans l’enseignement fondamental, que vous connaissiez des familles susceptibles d’être intéressées ou que vous ayez une pas-sion ou un métier à faire partager à des jeunes, voici nos coordon-nées :

    Virginie de Klerk et Thomas André Rue Basse Fontaine 16 à 5020 Malonne [email protected] 0477/456393

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  • Balade 3 des sentiers oubliés : Malonne par monts et vauxPour ce mois de septembre, le groupe sentiers de Malonne Transitionne vous fait découvrir la balade n°3 « Malonne par monts et par vaux ». Cette superbe balade sportive (dénivelé de 265 m !) va vous faire découvrir les versants pentus du Landoir, de la Navinne et des Trys avec un superbe parcours bucolique qui vous emmènera dans les bois du fort de Malonne ainsi qu’à travers les prairies du plateau des Marlaires. Retrouvez les informations pratiques de la balade et l’intégralité des 16 parcours sur notre site internet : https://malonnetransitionne.be/SM/

    Balade exigeante et sportive mais combien diversifiée tout comme le village de Malonne…

    Il faut d’abord savoir que Malonne est un village encaissé donc escarpé. Voilà pourquoi ce parcours est exigeant avec 9 km et un dénivelé de 265 m ! Vous allez vite vous en rendre compte. Au départ de la fontaine Saint-Berthuin rue du Fond (1), vous vous dirigez vers le presbytère, belle demeure en moëllons de calcaire (2), pour emprunter directement l’escalier du chemin n° 75 puis n° 76 vers les Trieux (3).Attention ! Passage difficile avec quelques débris de verre… Restez sur le chemin de gauche pour rejoindre la rue du Clinchamp que vous empruntez en remontant à droite sur 100 mètres avant de continuer votre ascension par le chemin bucolique dit « Ruelle Messieurs » (4). Arrivé au sommet, vous regagnez la chapelle Lessire (5) construite par Lambert Lessire, boucher fortuné de Malonne. Elle fut inaugurée en 1865. Passez par la rue des Trieux que vous quitterez sur votre gauche en face du n° 111 pour rentrer dans le bois du fort de Malonne. Après avoir parcouru un mini circuit en forme de « Z », vous sortirez du bois et vous vous dirigerez vers la rue de la Navinne que vous traverserez pour parcourir la campagne des prairies « Marlaires ». Celle-ci vous emmènera jusqu’à la route de la Vecquée que vous traverserez également pour vous enfoncer dans les bois de Cabaca jalonnés de 3 fortins (6). Il suffit de redescendre vers la source Champ-Hard (7) puis vers la fontaine dite « des pèlerins ». Restez très attentif car il faut emprunter un tout petit chemin situé entre la source et la fontaine pour parcourir une partie de la balade n°2 de juin dernier mais dans le sens opposé ! Deux sentiers très étroits (8) passent derrière les maisons pour rejoindre le Malpas. Hé oui ! Qui dit Malpas, dit grimpette car vous allez remonter le sentier (9) jusqu’au sommet du lieu-dit « Maupelin » (endroit à l’origine mal entretenu ou mal géré) pour contourner ensuite le domaine de Reumonjoie à travers bois. (Attention, par 2 fois le sentier a été rogné par des travaux d’égouttage pour l’école toute proche).A la sortie de ce sentier boisé, vous redescendez vers la Navinne et l’école St-Berthuin pour remonter le sentier très escarpé sur votre gauche. Celui-ci vous fera découvrir l’Abbaye et le domaine de St-Berthuin sur votre droite (10 +11). Arrivé au sommet, vous contournez la mare du Réseau Nature (12) par le chemin du Tombois qui vous fera découvrir une superbe vue plongeante sur le village et l’église paroissiale (13).Vous continuez vers le cimetière de Malonne (14), la rue Calbalasse pour regagner enfin le point de départ par l’ancienne voie du tram (15). Un petit chemin dérobé sur votre gauche qui longe l’école primaire St-Berthuin vous ramène à la fontaine… votre point de départ.

    Texte et photos : Philippe AnciauxN’oubliez pas, avant de faire la balade, d’en imprimer le « roadbook » ou d’en télécharger le parcours !

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    En septembre 1991, il épousa Na-dine Guillaume, une toute jeune infi rmière et ils s’installèrent provi-soirement à St-Marc.En 2008, il suit une formation de la Région Wallonne et est diplômé auditeur énergétique et en 2010, certifi cateur énergétique en vue d’améliorer la consommation énergétique dans les domaines

    du chauffage et de l’isolation. À Malonne, la famille s’agrandit par les naissances de Mathieu en 1994, de Lucie en 1999 et de Émile en 2000.Danyel et son épouse s’engagent dans l’Association des parents de l’école St-Joseph et participent aux nombreuses fêtes et activités de l’école. C’est dans ces occa-sions que Danyel se découvre des talents d’animateur. Il y eut aussi de nombreuses participa-tions aux fêtes de village comme

    En 1981, il entra au service mili-taire et fut envoyé comme dessi-nateur-chauffeur au Grand Quar-tier Général à Weiden, en Alle-magne. Il se souvient des diffi cul-tés vécues avec des citoyens alle-mands, peu enclins à accepter les formes d’occupation. C’est là éga-lement qu’il découvre le monde du travail et ses contraintes de confrontation avec ses collègues.

    Démobilisé, il s’installa à Bruxelles où il trouva son premier travail de dessinateur industriel dans la fi rme Saniday où il fut confronté à de gros dossiers exigeants, dont l’hôpital des enfants Reine Fabiola. Il y donna sa démission alors qu’il était chargé d’affaires. Il n’a pas gardé le meilleur souvenir de son séjour dans la capitale : la nature lui manquait ; pensait-il déjà à Malonne ? En 1986, il trouva un emploi dans la fi rme « Monfi ls » à Gembloux spécialisée dans les installations de chauffage où il occupa le poste de directeur technique. Ce fut ensuite « Isochassis » entreprise de menuiserie à Malonne. Il s’ins-talle en 1988 en colocation (déjà) à Saint-Marc.

    En 1988, il choisit de devenir indé-pendant. Parmi ses clients, à ce jour une trentaine de profession-nels et plus de 150 clients privés, un gros bureau d’études à Namur qui exigea un grand nombre de formations diverses lui permettant de s’ouvrir plus largement dans le domaine de la construction. Aujourd’hui, il termine le suivi du chantier de la partie sanitaire du nouvel hôpital CHC de Liège.

    In memoriam, Betty SchmidtBetty était la compagne de Roger Legrain. C’est lui qui l’a introduite, à chaque occasion, dans l’équipe de Malonne première : avec lui elle venait plier les journaux, aidait pour l’aménagement des tables du souper annuel, participait à la vaisselle de l’après repas, autant d’occasions de rencontrer son sourire et sa joie de vivre ; que du plaisir à les voir ensemble.

    Elle s’en est allée en juin, nous laissant en souvenir ce magnifi que

    poème de Félix Leclercq. Nous le transmettons à tous les lecteurs de Malonne première qui un jour ou l’autre auront à faire face au départ d’un de leurs parents, de leurs amis ou connaissances. Merci à elle.

    VIEILLIR EN BEAUTÉVieillir en beauté, c’est vieillir avec son cœur, Sans remords, sans regret, sans regarder l’heure. Aller de l’avant, arrêter d’avoir peur, Car à chaque âge se rattache un bonheur.

    Vieillir en beauté, c’est vieillir avec son corps, Le garder sain en dedans, beau en dehors. Ne jamais abdiquer devant un effort. L’âge n’a rien à voir avec la mort.

    Vieillir en beauté, c’est donner un coup de pouce !À ceux qui se sentent perdus dans la brousse, Qui ne croient plus que la vie peut être douce Et qu’il y a toujours quelqu’un à la rescousse.

    Vieillir en beauté, c’est vieillir positivement. Ne pas pleurer sur ses souvenirs d’antan. Être fi er d’avoir les cheveux blancs, Car pour être heureux, on a encore le temps.

    Vieillir en beauté, c’est vieillir avec amour,Savoir donner sans rien attendre en retour, Car où que l’on soit, à l’aube du jour, Il y a quelqu’un à qui dire bonjour.

    Vieillir en beauté, c’est vieillir avec espoir, Être content de soi en se couchant le soir. Et lorsque viendra le point de non-recevoir, Se dire qu’au fond, ce n’est qu’un au revoir ! Félix Leclercq

    In memoriam, Paul Ostyn

    Professeur émérite de l’Université de Namur, Paul a été, durant de nombreuses années, titulaire d’internat et professeur à l’Institut Saint-Berthuin et à l’école normale secondaire.

    Nombreux sont ceux qui, à Malonne, ont bénéfi cié de ses aptitudes didactiques peu communes en matière d’enseignement des langues (néerlandais, anglais, …). Malonne première lui est particulièrement reconnaissant pour le soutien qu’il apportait régulièrement au journal, notamment en participant activement et joyeusement aux séances de pliage des journaux. Le « Face et Profi l » du numéro 338 lui a d’ailleurs été consacré. Une belle fi gure de Malonne, sa seconde patrie ; un homme d’exception avec trois valeurs particulièrement développées : humilité, générosité, enthousiasme.

    Le comité de gestion reconnaissant

    Face et Profi l (suite de la page 1)

    Danyel Henneaux,

    coordinateur du quartier du Babin-Piroy. Danyel a rejoint le chœur Voix-ci Voix-là en 2014 où il participe au pupitre des ténors.Danyel et son épouse Nadine sont très fi ers de constater que la relève est assurée par leurs enfants Mathieu, Lucie et Émile qui prennent une part de plus en

    plus active dans les préparations et réalisations de la « Fête au vil-lage » (Lucie est la présidente du Comité FAV et Mathieu est le tré-sorier de la F.A.M.) ainsi que dans la « Confrérie de l’Aumônière de Malonne » qui compte aujourd’hui trois Aumougneux appelés Henneaux.

    Merci à eux tous pour ce bel enga-gement dans la vie sociale de Ma-lonne. Les colonnes de Malonne première leurs sont d’ailleurs grandes ouvertes.

    Texte : R. Legrain Photos : X. Holemans, B. Rie et

    famille Henneaux

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    Le mot du vicaire saisonnier

    Lorsque la saison estivale se présente, les randonnées sont aussi au rendez-vous. Bien plus qu’une simple activité physique en plein air, la marche peut prendre une véritable dimension spirituelle. Ce mouvement si banal de mettre un pied devant l’autre peut se charger d’une haute signifi cation et mettre en marche aussi bien notre corps que toute notre âme. Au moins deux éléments permettent de grandir spirituellement lorsqu’on enfi le ses chaussures de marche et que l’on se met en mouvement.

    Tout d’abord, lorsque l’on parcourt notre beau village ou tout autre endroit choisi pour la randonnée, nous avons la joie de contempler de beaux et ravissants paysages. Par cette contemplation, nous sommes invités à y reconnaître l’œuvre de Dieu comme nous y invite le livre de la Sagesse (Sg 13).

    Le deuxième aspect, qui demande un peu plus d’effort, est la persé-vérance. Parfois, la douleur peut se manifester : cloque aux pieds, un genou fragilisé, le sac pesant, … C’est à ce moment-là que nous sommes appelés à nous surpasser humainement, mais aussi spi-rituellement ; ce qui se vit physiquement peut être comparé à ce

    que vit notre esprit. Ces bles-sures ressenties sur le chemin sont comparables avec celles de notre âme, avec lesquelles nous devons cheminer. Ainsi, la randonnée devient une véritable expérience où l’on peut symboli-quement refaire notre chemin de vie.

    Puissions-nous profi ter, pour qui cela est possible, de la belle création pour grandir spirituelle-ment en nous mettant en chemin sous le patronage du bienheu-reux Giorgio Frassati.

    abbé Nicolas Baijot, vicaire saisonnier de Malonne

    Gare aux resquilleursNous devions, à peu près tous, nous attendre à un rebond de l’épi-démie. Nous sommes en plein dedans ! Bien qu’en ce moment les experts de la santé nous confi rment une lente stagnation du nombre des contaminés.Cependant, lui, le virus, est toujours aussi actif, et ne prend pas de vacances…C’est pourquoi l’autorité sanitaire renforce les contrôles et infl ige des amendes parfois très salées, aux récalcitrants, comme aux citoyens distraits ! Espérons qu’il n’y ait aucun Malonnois, ni dans l’une, ni dans l’autre, de ces catégories. Et que nous puissions dès à présent souhaiter aux vacanciers de re-tour la meilleure rentrée et la pleine forme.

    Texte et dessin : Jean-Marie Lambotte

    LES INFOS DE LA PAROISSE

    RenseignementsAbbés Stéphane Décisier et Damien NivelleFond de Malonne 105 - tél.: 081 45 08 02

    Adresse mail : [email protected] internet : www.paroisse-de-malonne.net Page facebook : Paroisse Saint-Berthuin Malonne

    Permanences : Fond de Malonne 105,Lundi et mardi de 9 h 30 à 12 h et de 14 h à 18 h. En dehors de ces horaires, veuillez téléphoner pour un rendez-vous. Merci.

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    Horaire des messes Horaires des messes : (jusqu’au dimanche 1er novembre inclus)

    Au sanctuaire Saint-Mutien-Marie :

    En semaine à 8 h 45 (sauf le samedi). Le dimanche à 9 h

    À l’église paroissiale : Le samedi à 17 h Le dimanche à 10 h 30.

    À la chapelle du Gros Buisson : reprise de la messe hebdomadaire le jeudi 17 septembre à 18 h, précédée de la prière du chapelet à 17 h 30.

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    À votre attentionAdoration au Sanctuaire, le premier vendredi du mois : le 4 septembre et le 2 octobre 16 h 30 : exposition du Saint Sacrement 17 h : adoration communautaire suivie de la messe

    Messe en wallon, le dimanche 20 septembre à 10 h 30, à l’église paroissiale.

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    Inscriptions au catéchisme (année 2020-2021) pour l’éveil à la foi, la première communion et la confi rma-tion auront lieu le mardi 8 septembre de 16 h à 18 h, le mercredi 9 septembre de 14 h à 16 h et le samedi 12 septembre de 10 h à 12 h.

    Rentrée pastorale, le dimanche 11 octobre à 10 h 30 à l’église paroissiale.

    Prière du chapelet du lundi au vendredi : au sanctuaire du frère Mutien-Marie

    La liste des intentions de messes pour les défunts est affi chée à l’entrée de chaque lieu de culte. Pour tout renseignement concernant les intentions, s’adres-ser au presbytère les lundis et mardis de 10 h à 18 h.Attention : veillez à confi er vos intentions pour le mois avant la fi n du mois précédent.

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    Nous avons célébré le baptême de Margaux Similon le 18 juillet

    Nous avons célébré les funérailles de :Marcelle Boussifet le 27 juinJean Dury le 27 juinRoger Christophe le 02 juilletBetty Schmidt le 04 juilletMichel Hastir le 10 juilletPaul Ostyn le 23 juilletBartolina Scililia le 08 aoûtVictoire Marchal le 17 août

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    Les trésors malonnois, cachés ou ignorés Objet insolite à Malonne

    L’objet insolite du précédent Mp ne sert pas à dénoyauter des prunes comme cela a été suggéré par un de nos lecteurs. C’est une bouchon-neuse : quand la poignée est relevée, on peut introduire un bouchon (de bonne qualité) dans la partie centrale et le forcer à s’engager dans un cône métallique situé dans la base. Ainsi prête à l’emploi, la bou-chonneuse est placée sur une bouteille remplie de vin nouveau et en appliquant un ou plusieurs petits coups de maillet, le bouchon est chassé dans le goulot de la bouteille. Il ne restera qu’à coller une étiquette d’identifi cation du vin pour ranger la bouteille dans la cave à vin, jusqu’au moment de la dégustation.

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    Voici un nouvel objet insolite, bien intrigant cette fois !. Il est proposé à notre curiosité par Patricia et Guy de Bauce. L’objet est un axe de laiton de 10 cm, garni de 12 petits cubes mobiles dont les 4 faces sont gravées des chiffres 1 ou 2 ou de la lettre X. Qui donc pourra nous signaler de quoi il s’agit ? À quoi il peut bien servir ? Comment on s’en sert ?

    Qui nous enverra le prochain « objet insolite » déniché dans un tiroir de l’armoire de l’atelier ? Envoyez un mail à « [email protected] », ou un sms au 0475 – 44 08 79 ou donnez un coup de fi l au 081 44 52 00.

    Objet proposé par Patricia et Guy - Photo : Dany Rousselet

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    Tous les Malonnois se sou-viennent encore des travaux de rénovation de la rue du Piroy et des déboires rencontrés lors de ceux-ci. Les solutions techniques apportées sur ce seul tronçon ont eu raison du budget initial et ont mis prématurément un terme au chantier à la hauteur du Champ-Ha alors même que le projet initial prévoyait une rénovation totale du tronçon Piroy-Petit Bois depuis la rue Royale jusqu’à la rue du Vivier.

    Lassés par l’état désastreux de leur rue et l’absence de réaction de la Ville de Namur, quelques riverains de la rue du Petit Bois se sont réunis cet hiver afi n d’inter-peller les autorités communales. Après avoir organisé une réunion d’information des autres riverains, ils ont été reçus par le Bourg-mestre, les Échevins des travaux et de la mobilité ainsi que par le chef de service du BEVP (Bureau d’études des voies publiques) le 11 mars, à la veille du confi ne-ment.

    Quelle ne fut pas leur surprise d’apprendre que le projet était toujours d’actualité, mais dans une version plus légère, et que sa réalisation pourrait encore se pro-duire cette année !

    La commune envisage donc des travaux plus légers. Quid ?

    Sachant que la réfection de la rue du Petit Bois telle que prévue dans le projet initial engloutirait presque la moitié du budget annuel de la commune pour ses travaux de voi-rie, la commune a opté pour une remise en état moins coûteuse de type raclage-pose « lourd » : raclage de quelques centimètres du revêtement actuel, traitement des « mauvaises poches », pose d’une couche de tarmac et éven-

    tuel ajustement des rigoles là où la voirie serait trop en surplomb. Les bordures, fi lets d’eau, trot-toirs, emplacements des arrêts bus et égouttages resteront dans l’état actuel.

    La durée de vie estimée de ce type d’intervention est d’une dizaine d’années au bout desquelles il faudrait renouveler l’opération.

    Le coût de l’opération est estimé à 131.754 € TVAc dont 48.400 € de déchets pollués par du gou-dron. Pour information, la rénova-tion complète (identique à ce qui a été fait au Piroy) est estimée à 1.400.000 €.

    La durée des travaux est estimée à une ou deux semaines (dont un jour pour la pose du nouveau revêtement).

    Au niveau des échéances, le mar-ché d’entretien de différentes voi-ries dont fait partie la rue du Petit Bois a été attribué le 21 avril. Il devrait avoir commencé le 3 août mais le planning détaillé (par rue) n’a pas encore été communiqué. Nous venons d’apprendre que l’entreprise adjudicataire a pris du retard sur d’autres chantiers du fait de la crise sanitaire.

    Une remise en état en profondeur de la voirie, telle que réalisée dans la moitié supérieure de la rue, n’est pas abandonnée mais repor-tée à plus tard, sans précision de date. Il est possible cependant que l’égouttage soit traité plus tôt (dans les 4-5 ans ?). De tels tra-vaux peuvent en effet bénéfi cier de fi nancements distincts, et dans la rue du Petit Bois, l’égouttage

    (qui est défectueux) se situe sous les trottoirs et non sous la voirie. Il pourrait donc être traité indépen-damment de celle-ci.

    Les représentants des riverains ont voulu attirer l’attention des autorités sur les conséquences d’une « simple » réfection sur la sécurité : la vitesse accrue risque de mettre en danger les piétons et cyclistes, d’autant que les trottoirs sont en mauvais état et le parking au niveau du Champ Ha déborde souvent sur les trottoirs et la rue.

    En ce qui concerne la vitesse, la commune est disposée à mettre en place une zone 30 et un pas-sage piétons au niveau du Champ Ha tels que prévus initialement, mais également des ralentisseurs (chicanes) intégrés à la chaus-sée en même nombre que dans

    Enfi n une réfection de la Rue du Petit Bois ? le plan initial ainsi qu’une signali-sation appropriée. L’étude de ces aménagements de sécurité est aujourd’hui clôturée et on en est à la phase de demande de prix.

    En ce qui concerne les trottoirs, la commune est occupée à consti-tuer un dossier d’étude d’une ré-fection (légère) du trottoir de droite en montant vers le Champ-Ha : raclage de quelques centimètres de gazon, terre, boue et pose de dolomie (ou d’un tarmac, 2 fois plus cher). Ces travaux seraient légèrement décalés par rapport à la réfection de la voirie propre-ment dite (ils feraient partie d’un autre marché public, avec une autre entreprise et fi nancés dans le cadre d’un budget « chemine-ment piétonnier » ou « sécurité routière »).

    En ce qui concerne le parking du Champ Ha, aucune solution n’est sur la table ; dans le dossier d’étude « trottoirs » ci-dessus, la Commune ajouterait des potelets au niveau du Champ Ha (et sans doute bien au-delà) de manière à réserver (et préserver) les trottoirs aux piétons et éviter les ornières provoquées par le parking des voi-tures, obligeant ainsi les conduc-teurs à stationner sur la route.

    La commune s’engage à pour-suivre la communication avec les riverains. Une rencontre avec tous les riverains est convenue au Champ Ha dès que le dos-sier d’étude des abords sera prêt. Cette rencontre ne se limitera pas à communiquer les décisions. Elle permettra l’écoute et l’éventuelle prise en compte de suggestions des riverains. Il est évident que la tenue de cette réunion dépendra de la situation sanitaire.

    Affaire à suivre donc…Texte et photo : Stany Dorval

    Mots croisés proposés par Pierre Ducarme

    Grille n° 184Horizontalement :A. Celui des Français doit avoir été ordonné par Louis XIV, lors du siège de Namur. - Cela ne fait pas de diffi culté ou de doute, quand ça n’en fait pas un. — B. Affl uent du Rhin. – Prénom de Newton. — C. Sorte de mouette. – De Bauce, Marique, du Prince, l’Évêque : ils étaient nom-breux à Malonne. — D. Jeune homme. – Id est. — E. Intonations. — F. Ont leur taille derrière l’école Saint-Joseph (ici, au singulier). – À moi. — G. Propriété, mai-son et tenure, jardin (champ cultivé)… - Qui n’est percé d’aucune ouverture. — H. À la règle, c’est une infraction, à la réputation, c’est une tache. – École de cinéma et de média à LLN. — I. Raient - Éléments, du grec signifi ant « champignon ». — J. Ouïe. – Saint-pierre.

    Verticalement :1. Le chemin de Wépion portait leur nom, jadis, car il conduisait à leur monas-tère. – 100 m². — 2. Clôture végétale. – Poche de pus. — 3. Si elles ne l’étaient pas, les hommes ne pourraient ni prendre ni donner certain plaisir. — 4. Vieux do. – Les Tiennes ont changé de nom et ont pris celui de « Sur les … » (ici, au singulier). — 5. Côté de Biarritz. – Ont dans le désordre. — 6. Refusent d’admettre. — 7. Fleuve d’Éthiopie. – Pronom. — 8. Le Landoir fournissait l’énergie à cette micro-usine, à la limite d’Insevaux (juste après la pharmacie) (ancienne orthographe). — 9. Protecteurs du foyer. – Joignait Ré avant le pont. — 10. Crème anglaise. - Ventre rebondi.

    Les défi nitions en italique concernent des mots propres à Malonne ou qui lui sont liés. La plupart sont défi nis dans le bul-letin du CHAM N° 17 « Parcours des lieux-dits de Malonne » du frère Jean Thiry (réédité) et dans le CD-Rom « Parcours des lieux-dits de Malonne », 2e édition (avec les textes du frère Jean Thiry et de Maurice Awoust). Éditions du CHAM.

    n° 370