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1ère partie de l’épreuve Dossier. DATATIONS ABSOLUES ET DATATIONS RELATIVES

DATATIONS ABSOLUES ET DATATIONS RELATIVESpersoeb.free.fr/Images/Datations-Corr.pdfRubidium et du Strontium du granite de St Sylvestre. Document 2 : Image d’un affleurement théorique

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1ère partie de l’épreuveDossier.

DATATIONS ABSOLUES ET DATATIONSRELATIVES

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DATATIONS ABSOLUE ET DATATIONS RELATIVE

Niveau : Terminale S

Extrait du programme :

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Documents :

Document 1 : Données géochimiques des isotopes duRubidium et du Strontium du granite de StSylvestre.

Document 2 : Image d’un affleurement théorique illustrantles principes de datations relative.

Document 3 : Paléogréographie simplifiée du BassinSubalpin au Mésozoïque et localisation de lacoupe d’Angles (haut) . Echel lebiostratigraphique : lithologie et répartitiondes principales espèces d’Ammonites duValanginien – Hautérivien basal de la couped’Angles (bas)

Document 4 – support concret : - Carte géologique de la France au 10-6 (ouphoto)- Détail du massif de la chartreuse et logstratigraphique associé- Lame mince (ou photo) d’un calcaire àOrbitolines.

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Document 1 :

Données géochimiques des isotopes du Rubidium et du Strontium du granite de St Sylvestre. = 1.42 x 10-11 an-1 et T1/2 = 48.8Ga.

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Document 1 : interprétations

Interprétation scientifique (niveau Master)

Analyses Rb/Sr en vue de calculer un âge absolu :

et - 1 = 0,71171. Donc t =

Didactisation du document et utilisation en classe de TS

Programme de TS : « On utilise aussi le couple rubidium-strontium (Rb-Sr). Pour trouverl’âge d’une roche il est alors nécessaire de mesurer les rapports isotopiques de plusieursminéraux de la même roche ayant cristallisé au même moment (les quantités initiales deséléments et le moment de la fermeture du système étant inconnus). »

Ce genre d’exercice est à proposer dans le cadre d’un support d’activité dans le cadre du

programme de Terminale S.

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Document 2 :

Image d’un affleurement théorique illustrant les principes de datations relative.

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Document 2 : interprétations

Interprétation scientifique (niveau Master)

Les quatre principes de la chronologie relative permettent de décomposer cet affleurement :

- la superposition : lorsque des sédiments se déposent, ou qu'il y a une succession de

coulées volcaniques, la strate située le plus bas sera plus vieille que celle qui se trouve

au-dessus (a-b-c-d ; g-h-i ; a-aa-bb-cc,…)

- la continuité : Bien que la base d'une strate soit plus âgée que son sommet, on

considère qu'elle a le même âge sur toute son étendue même si sa composition change.

(17a – 17b)

- le recoupement : Tout événement géologique qui en recoupe un autre lui est postérieur

(surface discordance k-j, recoupement du dyke dd-ee,…)

- L’inclusion :

Conclusion : énoncé des 4 premiers principes de la datation relative.

Didactisation du document et utilisation en classe de TS

Rentre tout à fait dans le programme de TS : « La datation relative permet d’ordonner les uns

par rapport aux autres des structures (strates, plis, failles, minéraux) et des événements

géologiques variés (discordance, sédimentation, intrusion, orogenèse). La datation relative

repose sur les principes de la chronologie relative qui ont permis d’établir l’échelle

stratigraphique des temps géologiques. Ces principes sont : - superposition, - continuité, -

recoupement, - identité paléontologique. La reconstitution de l’histoire géologique d’une

région n’est pas au programme, on se limitera à l’étude de successions simples d’événements

géologiques ».

Ce genre d’exercice est à proposer dans le cadre d’un support d’activité dans le cadre du

programme de Terminale S.

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Document 3

Paléogréographie simplifiée du Bassin Subalpin au Mésozoïque et localisation de la couped’Angles (haut). Echelle biostratigraphique : lithologie et répartition des principales espècesd’Ammonites du Valanginien – Hautérivien basal de la coupe d’Angles (bas)

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Document 3 : interprétations

Interprétation scientifique (niveau Master)

Les espèces appartenant aux Bochianitidae, Phylloceratidae, Lytocertidae et Haploceratidae

ont le plus souvent une extension verticale importante, ce qui traduit une évolution

relativement lente au sein de ces familles (document B). Par contre, chez les Neocomitidae et

les Olcostephanidae, l'extension verticale des espèces est généralement plus courte, ce qui

témoigne d'une évolution relativement rapide au sein de ces familles. Les Neocomitidae et les

Olcostephanidae, bien représentés et évoluant rapidement, constituent donc un matériel de

choix pour l'établissement d'une zonation précise.

Conclusion : 5ème

principe : l’identité paléontologique. Permet de définir des étages, qui sont

la base de l’échelle des temps géologiques.

Didactisation du document et utilisation en classe de TS

Programme de TS : « identité paléontologique »

Le détail des espèces est par contre hors programme. Prendre ce document comme support

d’activité pour définir le notion d’identité paléontologique sans insister sur les différentes

espèces.

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Document 4 – support concret.

- Carte géologique de la France au 10-6 (ou photo)

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Document 4 – support concret (suite) :

- Détail du massif de la chartreuse et log stratigraphique associé

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Document 4 – support concret (suite) :

- Lame mince (ou photo) d’un calcaire à Orbitolines.

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Document 4 : interprétations

Interprétation scientifique (niveau Master)

Intégrer ce document dans le sujet «Datations relative » : faire de la chronologie relative entre

les événements du massif de la chartreuse.

- log stratigraphique – principe de superposition et de continuité + datations absolue des

différents événements.

- Carte géologique simplifiée : redondance de certaines couleurs = plissement des séries

après leur dépôt.

- Carte géologique de la France au 10-6

: chevauchement des unités crétacé sur la

molasse miocène = principe de recoupement, le chevauchement est post-miocène

- Cartes géologiques : failles E-W qui recoupent les chevauchements et les unités

lithologiques = postérieures à tout.

- Cependant : propagation des chevauchements de l’Est vers l’Ouest = la chronologie

relative du massif n’est pas si simple.

Orbitolines : "Grands" foraminifères. Sommet Crétacé à Paléocène. Divisés en chambressoutenues par des piliers. Possèdent un épiderme formé par un grillage de chambressecondaires, tertiaires, quaternaires. Cet épiderme est agglutiné. Plate-forme carbonatée peuprofonde, faciès récifal, péri-récifal, côtier agité.

- Vire à Orbitolines à la fin de l’Urgonnien : bon marqueur stratigraphique.

Didactisation du document et utilisation en classe de TS

Document d’appel possible, surtout si un terrain est fait dans les Alpes pour illustrer. La vire à

Obitolines est un exemple très concret d’un bon marqueur stratigraphique.