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La Grande Guerre a marqué plusieurs générations d’écrivains, de cinéastes, de photographes, de peintres et autres artistes. Un siècle après son déclenchement, on continue de l’interroger à travers le regard des poilus, de leurs familles, des blessés, des mutins. A l’écran, les mises en scène spectaculaires ou réalistes, intimistes ou empreintes de pudeur, traduisent l’horreur des tranchées, la violence des combats, la douleur des blessés, le désarroi des civils, le dévouement ou la désobéissance des soldats. C’est le regard des cinéastes que nous vous proposons de découvrir à travers une sélection de films issus des collections de la Bibliothèque municipale enrichie des avis des bibliothécaires et lecteurs cinéphiles. Ces fictions, classiques ou récentes, feront aussi l’objet d’une conférence sur « La Grande Guerre et les médias » le 17 octobre 2014 à la Médiathèque Toussaint. En 1916, un général français organise une offensive militaire risquée contre l’ennemi allemand. Cette débâcle vire à la tragédie shakespearienne : l’officier condamne trois hommes de son propre bataillon au peloton d’exécution afin de donner l’exemple. Raison invoquée à cet assassinat : désobéissance militaire. Le film est interdit en France jusqu’en 1975 et suscite un réel émoi lors de sa sortie. Ce n’est ni plus ni moins qu’un brûlot cinématographique contre la guerre en général, pamphlet contre la bêtise humaine poussée à son paroxysme le plus fou. Les décors réalistes, l’esthétisme peaufiné des cadrages, les travellings au milieu de tranchées reconstituées pour l’occasion sont avant tout au service d’une critique intransigeante. Par l’entremise de ce style vif et alerte combiné à des dialogues corsetés, le soi-disant patriotisme des généraux s’apparente à une faute morale, à un défaut d’empathie envers leurs soldats. Ce film sulfureux est l’un des plus beaux hommages rendus aux poilus récalcitrants. Une stèle érigée par un cinéaste au tempérament farouche. A KUB : Médiathèque Toussaint et bibliothèque de la Roseraie En 1919, Antonin, un instituteur, est retrouvé errant sur les routes. Comme soldat, il a combattu dans un des régiments les plus exposés de la Grande Guerre, et a été grièvement blessé. Psychologiquement détruit, il échoue dans un château transformé en hospice, dirigé par le professeur Labrousse. Celui-ci tente de le sortir de son enfer en utilisant une méthode inédite : lui faire revivre consciemment les moments atroces qu'il a vécus pour qu'il puisse ensuite les éliminer de son esprit. Antonin revoit donc l'unité dans laquelle il avait été affecté et Madeleine, l'infirmière alsacienne dont il était secrètement amoureux et à qui il avait confié son journal. Oui, ce film est un séisme. Un cataclysme émotionnel s’empare du spectateur qui n’oubliera jamais les premières images de ce long-métrage : des images d’archives insoutenables montrant des poilus se mouvant tels des pantins désarticulés, pris de tremblements irrépressibles, le regard perdu et hagard, que la simple vue d’un képi plonge dans l’effroi le plus terrible ! Que voient-ils, qu’ont-ils vu ? Gabriel Le Bomin, réalisateur et documentariste français a travaillé au sein du service cinématographique des armées et a donc pu avoir accès à de nombreux documents d’archives sur les théâtres d’opérations où la France s’est engagée. La Grande guerre –La der des ders – c’est 20 millions de morts, des millions de blessés qui, pour certains, porteront à jamais les stigmates physiques de cette boucherie. Et puis il y a les morts…vivants ! Antonin est de ceux-là, un être doué pour la transmission et la communication –il fut instituteur dans le civil, colombier en charge des pigeons voyageurs après une assène le professeur Lantier à son homologue le professeur Labrousse qui tente, via des stimuli sonores et visuels, d’extirper ces malheureux de leur syndrome de stress post- traumatique en leur faisant revivre des scènes traumatisantes. Lorsqu’Antonin apparaît à l’écran, il est assis sur une souche d’arbre, près de ses pigeons, et rédige sont journal du front : « Pourrai-je dire un jour combien d’hommes j’ai tués, car j’en ai tué, moi, Antonin Verset, instituteur. Moi qui refusais le dimanche d’accompagner mes cousins à la chasse. De combien de ces hommes pourrais-je me souvenir ? Combien de temps faut-il pour construire un homme ? Combien de temps faut-il pour le détruire ? » Le plan suivant nous le découvrons affublé d’une tunique blanche, le regard affolé, les veines du cou saillantes, répétant inlassablement les mêmes cinq prénoms et réitérant sans cesse les mêmes gestes. Mais Antonin Verset n’a rien d’un amnésique, ses souvenirs sont très précis. Il les vit comme une réalité physique, son corps est traversé de gestes qui rameutent les images du passé. Gabriel Le Bomin s’attache, par une série de flash back, de stimuli sonores ou de silences, à nous faire revivre le quotidien des tranchées, celui d’Antonin plus particulièrement. En cette année 2014 où nous commémorons le centenaire de la Grande Guerre, le film de Gabriel Le Bomin incarne à merveille la nécessité du souvenir : le souvenir de l’enfer mais aussi l’enfer… du souvenir. A LEB : Médiathèque Toussaint et bibliothèque de la Roseraie A découvrir aussi sur le destin des « gueules cassées » : La Chambre des officiers, réalisé par François Dupeyron d’après le roman de Marc Dugain et sorti en salle en 2001. Lettres de femmes, un court-métrage d’animation réalisé par Augusto Zanovello blessure durant la guerre – et qui se retrouve emmuré vivant au sortir du conflit. « Un bras coupé, une jambe en moins, une gueule cassée, c’est vrai que ça vaut de l’argent mais franchement, les cauchemars… » Conférence de Geoffrey Ratouis, docteur en histoire, enseignant à l’Université d’Angers. Médiathèque Toussaint Vendredi 17 octobre à 18H30 N°4 – Edition octobre 2014 La Grande Guerre au cinéma Impression : imprimerie ville d’Angers – Angers Loire Métropole - 2014 D’autres films sur le thème des mutineries ou de la fraternisation : Joyeux Noël, réalisé par Christian Carion et sorti en 2005 Blanche Maupas, réalisé par Patrick Jamain et sorti en 2009 Pour l’exemple, réalisé par Jospeh Losey et sorti en 1964

D’autres films sur le thème des mutineries ou de la ...bm.angers.fr/fileadmin/plugin/tx_dcddownloads/NouvellesDuFront... · une partie de son visage. source d'information, le

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La Grande Guerre a marqué plusieurs générations d’écrivains, de cinéastes, de photographes, de peintres et autres artistes. Un siècle après son déclenchement, on continue de l’interroger à travers le regard des poilus, de leurs familles, des blessés, des mutins.

A l’écran, les mises en scène spectaculaires ou réalistes, intimistes ou empreintes de pudeur, traduisent l’horreur des tranchées, la violence des combats, la douleur des blessés, le désarroi des civils, le dévouement ou la désobéissance des soldats. C’est le regard des cinéastes que nous vous proposons de découvrir à travers une sélection de films issus des collections de la Bibliothèque municipale enrichie des avis des bibliothécaires et lecteurs cinéphiles.

Ces fictions, classiques ou récentes, feront aussi l’objet d’une conférence sur « La Grande Guerre et les médias » le 17 octobre 2014 à la Médiathèque Toussaint.

En 1916, un général français organise une offensive militaire risquée contre l’ennemi allemand. Cette débâcle vire à la tragédie shakespearienne : l’officier condamne trois hommes de son propre bataillon au peloton d’exécution afin de donner l’exemple. Raison invoquée à cet assassinat : désobéissance militaire. Le film est interdit en France jusqu’en 1975 et suscite un réel émoi lors de sa sortie. Ce n’est ni plus ni moins qu’un brûlot cinématographique contre la guerre en général, pamphlet contre la bêtise humaine poussée à son paroxysme le plus fou. Les décors réalistes, l’esthétisme peaufiné des cadrages, les travellings au milieu de tranchées reconstituées pour l’occasion sont avant tout au service d’une critique intransigeante. Par l’entremise de ce style vif et alerte combiné à des dialogues corsetés, le soi-disant patriotisme des généraux s’apparente à une faute morale, à un défaut d’empathie envers leurs soldats. Ce film sulfureux est l’un des plus beaux hommages rendus aux poilus récalcitrants. Une stèle érigée par un cinéaste au tempérament farouche.

A KUB : Médiathèque Toussaint et bibliothèque de la Roseraie

En 1919, Antonin, un instituteur, est retrouvé errant sur les routes. Comme soldat, il a combattu dans un des régiments les plus exposés de la Grande Guerre, et a été grièvement blessé. Psychologiquement détruit, il échoue dans un château

transformé en hospice, dirigé par le professeur Labrousse. Celui-ci tente de le sortir de son enfer en utilisant une méthode inédite : lui faire revivre consciemment les moments atroces qu'il a vécus pour qu'il puisse ensuite les éliminer de son esprit. Antonin revoit donc l'unité dans laquelle il avait été affecté et Madeleine, l'infirmière alsacienne dont il était secrètement amoureux et à qui il avait confié son journal.

Oui, ce film est un séisme. Un cataclysme émotionnel s’empare du spectateur qui n’oubliera jamais les premières images de ce long-métrage : des images d’archives insoutenables montrant des poilus se mouvant tels des pantins désarticulés, pris de tremblements irrépressibles, le regard perdu et hagard, que la simple vue d’un képi plonge dans l’effroi le plus terrible ! Que voient-ils, qu’ont-ils vu ?

Gabriel Le Bomin, réalisateur et documentariste français a travaillé au sein du service cinématographique des armées et a donc pu avoir accès à de nombreux documents d’archives sur les théâtres d’opérations où la France s’est engagée.

La Grande guerre –La der des ders – c’est 20 millions de morts, des millions de blessés qui, pour certains, porteront à jamais les stigmates physiques de cette boucherie. Et puis il y a les morts…vivants ! Antonin est de ceux-là, un être doué pour la transmission et la communication –il fut instituteur dans le civil, colombier en charge des pigeons voyageurs après une

assène le professeur Lantier à son homologue le professeur Labrousse qui tente, via des stimuli sonores et visuels, d’extirper ces malheureux de leur syndrome de stress post-traumatique en leur faisant revivre des scènes traumatisantes.

Lorsqu’Antonin apparaît à l’écran, il est assis sur une souche d’arbre, près de ses pigeons, et rédige sont journal du front : « Pourrai-je dire un jour combien d’hommes j’ai tués, car j’en ai tué, moi, Antonin Verset, instituteur. Moi qui refusais le dimanche d’accompagner mes cousins à la chasse. De combien de ces hommes pourrais-je me souvenir ? Combien de temps faut-il pour construire un homme ? Combien de temps faut-il pour le détruire ? »

Le plan suivant nous le découvrons affublé d’une tunique blanche, le regard affolé, les veines du cou saillantes, répétant inlassablement les mêmes cinq prénoms et réitérant sans cesse les mêmes gestes. Mais Antonin Verset n’a rien d’un amnésique, ses souvenirs sont très précis. Il les vit comme une réalité physique, son corps est traversé de gestes qui rameutent les images du passé.

Gabriel Le Bomin s’attache, par une série de flash back, de stimuli sonores ou de silences, à nous faire revivre le quotidien des tranchées, celui d’Antonin plus particulièrement.

En cette année 2014 où nous commémorons le centenaire de la Grande Guerre, le film de Gabriel Le Bomin incarne à merveille la nécessité du souvenir : le souvenir de l’enfer mais aussi l’enfer… du souvenir.

A LEB : Médiathèque Toussaint et bibliothèque de la Roseraie

A découvrir aussi sur le destin des « gueules cassées » :

La Chambre des officiers, réalisé par François Dupeyron d’après le roman de Marc Dugain et sorti en salle en 2001.

Lettres de femmes, un court-métrage d’animation réalisé par Augusto Zanovello

blessure durant la guerre – et qui se retrouve emmuré vivant au sortir du conflit. « Un bras coupé, une jambe en moins, une gueule cassée, c’est vrai que ça vaut de l’argent mais franchement, les cauchemars… »

Conférence de Geoffrey Ratouis, docteur en histoire, enseignant à l’Université d’Angers.

Médiathèque Toussaint

Vendredi 17 octobre à 18H30

N°4 – Edition octobre 2014 La Grande Guerre au cinéma

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D’autres films sur le thème des mutineries ou de la fraternisation :

Joyeux Noël, réalisé par Christian Carion et sorti en 2005

Blanche Maupas, réalisé par Patrick Jamain et sorti en 2009

Pour l’exemple, réalisé par Jospeh Losey et sorti en 1964

Durant la Première Guerre mondiale, un jeune soldat est blessé par une mine : il a perdu ses bras, ses jambes et toute une partie de son visage. Il ne peut ni parler, ni entendre, ni sentir mais reste conscient. Dans la chambre d'un hôpital, considéré comme un

cobaye scientifique par les médecins, il tente de communiquer et se souvient de son histoire.

Unique film jamais réalisé par Dalton Trumbo, adapté de son roman éponyme publié en 1939, Johnny got his gun fait sensation lors de sa présentation au festival de Cannes en 1971. Il est un sévère réquisitoire contre les drames épouvantables qu’entraîne tout conflit armé.

Chez Trumbo, exit les reconstitutions de scènes de combat - elles ne sont qu’au nombre de deux, dont celle qui scellera à tout jamais le destin de Johnny. Le réalisateur choisit aussi de ne pas s’attarder sur le corps mutilé du patient qu’il filme avec beaucoup de pudeur.

Grâce à la voix-off, le spectateur accompagne Johnny dans la prise de conscience progressive de son état physique. Des flash-back et rêves en couleur alternent avec les scènes d’hôpital en noir et blanc, amenant progressivement à un état d’empathie qui confine au malaise. Comment ne pas succomber à cette voix implorante de Johnny qui hurle dans le vide son état de conscience et que seul le spectateur peut entendre ? Comment ne pas être révolté par l’attitude du corps médical qui ne voit en Johnny qu’un objet d’expérimentation scientifique et tient comme une évidence que des blessures corporelles aussi graves ne peuvent s’accompagner que d’un état cérébral végétatif ?

Ce film est autant une dénonciation virulente de l’acharnement thérapeutique qu’un brillant plaidoyer antimilitariste. Néanmoins, Donald Trumbo laisse la porte ouverte et place son espoir en l’humanité dans le personnage lumineux d’une infirmière compatissante, véritable ange gardien de Johnny, qui va s’attacher à l’accompagner dans son chemin de croix. Un film bouleversant, qui interroge, révolte, et qui demeure, hélas, toujours d’actualité.

A TRU : Bibliothèque Toussaint

Quelques adaptations d’œuvres littéraires :

A l’Ouest rien de nouveau, d’après le roman de Erich Maria Remarque : une première adaptation réalisée par Lewis Milestone sort en salle en 1930, la seconde de Debert Mann en 1979.

L’Adieu aux armes est réalisé par Franch Brozage en 1932 d’après le roman d’Ernest Hemingway

Capitaine Conan est adapté par Bertrand Tavernier en 1997 du roman de Roger Vercel, Prix Goncourt en 1934.

Légendes d’automne est réalisé en 1995 par Edward Zwick d’après une nouvelle de Jim Harrison

Le Diable au corps est adapté en 1947 du roman de Raymond Radiguet par Claude Autant-Lara

Un long dimanche de fiançailles, sorti en salle en 2004, est réalisé par Jean-Pierre Genet d’après le roman de Sébastien Japrisot

Les âmes grises est adapté du roman de Paul Claudel par Yves Angélo et sort en salle en 2005

1920. La Première Guerre mondiale est achevée depuis deux ans. La France panse ses plaies et se remet au travail. Dans ce climat, deux jeunes femmes d'origines sociales très différentes poursuivent le même but, retrouver l'homme qu'elles aiment et qui a disparu dans la tourmente. Leur enquête les conduit à la même source d'information, le commandant Dellaplane. Du 6 au 10 novembre 1920, Irène, Alice, le commandant se croisent, s'affrontent et finalement «s'apprennent»...

La guerre est finie, la France a remporté la plus grande victoire de son histoire, et pourtant….quel désastre ! Nous sommes en 1920 et on découvre le chaos sans nom qui lui a succédé. La société française est démolie, les vies sont à reconstruire.

L’idée du film est de mettre en scène un épisode peu connu de l’après guerre, celle de l’identification des quelque 350 000 morts et du choix du « soldat inconnu ». Pour la petite histoire cinématographique, Tavernier a reconstitué à l’identique la scène stupéfiante de la sélection du choix du cercueil……

Le commandant chargé d’identifier les cadavres est superbement incarné par Philippe Noiret (qui décrochera un César du meilleur acteur). Sabine Azéma interprète remarquablement une aristocrate, fille de sénateur, qui prétend avoir priorité pour retrouver le corps de son mari. Le 3e protagoniste de cette histoire est une modeste jeune femme, Alice (jouée par Pascale Vignal), qui cherche le corps de son fiancé, sans appui ni soutien.

Les dialogues sont intenses et savoureux et le film d’une intelligence rare !

Merci M. Tavernier !

A TAV : Bibliothèques Toussaint et Nelson-Mandela

A Paris dans les années 1900, Jules qui est allemand, se lie d'amitié avec Jim, qui est français. Entre eux, c’est comme un coup de foudre. La photo d'une statue de femme au sourire mystérieux les éblouit. Ils décident de se rendre en Grèce, pour retrouver cette statue. De retour à Paris, Jules et Jim font connaissance avec Catherine, qui a le même sourire que la statue. Catherine aime Jules qu’elle épouse, avec la bénédiction de Jim. La guerre de 14 va les séparer.

A TRU : Bibliothèques Toussaint, de la Roseraie et Nelson-Mandela

Inutile de tergiverser : La maison des bois est le film le plus éminemment poétique de Maurice Pialat. Cette fresque naturaliste – un feuilleton en 7 épisodes conçu sous l’égide de l’ORTF pendant l’été 1969 dans l’Oise – illustre à merveille la qualité expressive de son cinéma riche en émotions. A travers le personnage du petit Hervé, enfant taciturne dont le père est au front et que la mère a confié à une famille d’accueil, il relate le traumatisme de la Grande Guerre en scrutant le profond désarroi d’un gamin privé de l’amour de ses parents.

Maurice Pialat filme ici avec grâce les effets de cette existence morcelée, avec pour toile de fond les habitants d’un village cocardier soucieux de leur avenir et un paysage bucolique doté d’une nature verdoyante indifférente au destin humain.

Ce feuilleton à la narration fluide et vivante est une peinture contemplative à la gravité sombre. Un chef d’œuvre bouleversant !

A PIA : Bibliothèques Toussaint et de la Roseraie

A découvrir aussi :

La grande illusion, de Jean Renoir

Le cheval de guerre, de Steven Spielberg

La dernière tranchée, de Johan Earl et Adrian Powers

La France, de Serge Bozon

Le voyage de la veuve, de Philippe Laïk

La victoire en chantant, de Jean-Jacques Annaud

Archangel, de Guy Maddin

L’héroïque cinématographe, de Laurent Véray

Quelques films documentaires à découvrir :

14, des armes et des mots, de Jan Peter

1914 - 1918 : la Première Guerre mondiale. La Grande Guerre

1914-1918 : la Première Guerre mondiale. Paroles de poilus

1914-1918 : la Première Guerre mondiale. Tragédie d’une guerre

Première Guerre mondiale, de l'entrée en guerre à l'armistice

Les avions de la Première Guerre mondiale : 1914-1916

Les avions de la Première Guerre mondiale : 1917-1918