DC-3 & TROISGROS : envolée mémorable vers Roanne

Mercredi 6 juin 2018

DC-3 & TROISGROS : envolée mémorable

vers Roanne

Mercredi 6 juin 2018

Le 9 mars dernier, jour de son 77ème anniversaire, le Breitling DC-3 décollait de Genève

pour une nou velle aventure hors du commun. Un tour du monde qui l’a conduit à travers 55 escales dans 28 pays. Six mois durant lesquels il a parcouru 42 000 km. Au cours des cinq dernières années, nous l’avons déjà utilisé à deux reprises avec nos clients. La première fois pour un saut de puce d’une journée au restaurant Troisgros de Roanne qui nous valut un époustouflant survol des volcans d’Auvergne et la seconde pour une se maine de rêve jalonnée d’étapes extraordinaires qui nous mena de Genève à Marrakech.

Nous avons décidé de reconduire notre escapade en DC-3 chez Troisgros qui vient d’ouvrir son nou-veau restaurant au cœur d’un site enchanteur entre jardins et forêt. Ne tardez pas à vous inscrire et faites partie de ces 14 privilégiés qui vivront un moment d’exception.

LE DC-3 

Revenons un instant sur l’histoire de cet avion qui nous fera prendre pleinement conscience de l’aventure que re présentait ce tour du monde pour le Breitling DC-3.

L’histoire de l’aviation débute en 1903 avec les frères Wright qui effectuent le premier vol motorisé. De nom breux aviateurs, pour la plupart sérieux, mais parfois fantaisistes, poursuivent leurs expérimentations. Jusque dans les années 20, l’aviation reste dange-reuse. Le dé but de l’aviation commerciale date des années 30.

Le premier DC-3 décolle en 1935. Aux États-Unis, il va très rapidement détrôner le train sur les longs trajets grâce à sa fiabilité, son confort et à ses performances techniques. Durant la seconde guerre mondiale, le bi-moteur sert à transporter les troupes. Il est même surnommé « l’avion du débarque-ment » pour sa parti cipation active à l’évé-nement sur les côtes normandes en juin 1944. Dans sa version militaire, il est rebap-tisé Dakota C 47. Entre 1935 et 1945, plus de 16’000 appa reils seront construits dans trois pays soit une cadence à peine croyable d’un avion par heure ! Après la guerre, les DC-3 retournent à l’aviation com merciale qu’ils quitteront dans les années 70. Une longé-vité exceptionnelle pour un avion qui l’est tout autant. À l’époque, dans le monde de l’aéronautique, il se disait que le seul avion à pouvoir le remplacer serait un autre DC-3 !

L’appareil qui a entamé le tour du monde, et que nous privatisons aujourd’hui pour cette escapade, a également une jolie his-toire. Livré le 9 mars 1940 au groupe Ame-rican Airlines, il a lui aussi servi sa patrie et aidé les alliés entre 1942 et 1944. Par la suite, il fût exploité par diverses compagnies jusqu’en 1987. Ce DC-3 est restau ré une première fois en 1995 puis en 2008 lorsque Fran cisco Agullo, pilote à la fois chevronné et passionné, le rachète avec un groupe d’amis. Ils sont épaulés dans cet ambi-

tieux projet par Breitling, spécialiste des instru ments pour pilotes, qui s’attelle à sauvegarder le patri moine de l’aviation en soutenant la restauration d’avions mythiques, – comme le Lockheed Super Constellation – avant lui. Avant d’entamer ce tour du monde, le Breitling DC-3 totalisait 74’000 heures de vol avec ses moteurs d’ori-gine. Bien qu’en parfait état et équipé pour le vol aux instruments, un tel périple exi-gea une préparation mi nutieuse. Au niveau technique, il a fallu lui ajouter des réserves de fuel qui lui ont permis de voler entre de longues escales, obtenir le permis de voler dans tous les pays traversés et faire un sui-vi météo plus que rigou reux. Humainement parlant, le dispositif fût également excep-tionnel, une team de cinq pilotes dirigée par Fran cisco Agullo se relaya pour effectuer les vols. Au sol, une équipe de mécaniciens de maintenance chouchouta l’appareil lors de chaque escale.

Le Breitling DC-3 World Tour s’est ache-vé en septembre au Breitling Sion Airshow 2017. L’aéronef, âgé de 77 ans, a traversé les Balkans, le Moyen-Orient, les pays du Golfe, et la péninsule Indienne avant d’en tamer un tour d’Asie. Après une traversée de l’océan Pacifique, il a effectué le tour du continent américain, hommage à ses origines. L’ultime traversée a été celle de l’Atlantique, avant de retrouver l’Europe et ses dernières escales. Afin de conserver une trace indélébile de cet événe ment, les passionnés d’horloge-rie aéronautique ont pu acquérir l’une des 500 montres Breitling embarquées à bord du DC-3 pour cet exploit planétaire. La cé-lèbre maison, fournisseur attitré de l’aviation mondiale, a édité pour l’occasion une série limitée Navitimer Breitling DC-3 ; la montre iconique des pilotes depuis 1952 qui est do tée d’une règle à calcul circulaire permet-tant d’effec tuer toutes les opérations liées à la navigation aérienne. « Une légende au poignet, pour fêter le tour du monde d’une légende volante ».

Francisco Agullo, chef pilote sur le DC-3 

Pilote corps et âme, Francisco Agullo est une figure incontournable de l’avia tion. Il a d’abord sillonné le monde en avion léger avant de fonder l’associa tion Super Constellation en charge de préserver des avions d’autrefois, dont les splendides Su-per Constellation et DC-3 – tous deux ont été exploités aux couleurs de Breitling.

Le 9 mars dernier, il embar quait à bord du DC-3 pour le tour du monde de six mois. Initia teur du projet, il a réalisé la totalité du voyage, une aventure qui a marqué sa vie. En véritable passionné, c’est lui qui aura le plaisir de nous piloter lors de notre esca-pade inoubliable à Roanne.

Le restaurant chez Troisgros 

Se laissant apercevoir dès l’entrée dans le lointain, le « Bois sans feuilles paraît mys-térieux » : ne s’agirait-il pas d’un bois en-chanté ? Apparitions, disparitions, lorsque l’on y pénètre, leur jeu se précise au long du cheminement qui nous conduit à notre place. Autour d’un chêne centenaire, la salle à manger se développe entre champ de graminées et sous-bois, comme un pro-longement de ce dernier. Les tables, dissé-minées entre les fûts, se laissent apercevoir, s’abritant au pied des piliers d’acier plié qui soutiennent le toit.

Le domaine est réparti en jardins, prairies, bois et étang.

Le jardin des kakis est planté de variétés rares. Elles sont dissimulées à travers un

labyrinthe de graminées. On y chemine libre-ment, à la rencontre de poivriers de Sichuan, de cognassiers de Chine, pacaniers, néfliers et autres arbustes comestibles.

Le verger est constitué de variétés frui-tières de nos campagnes: pommiers, cerisiers, pruniers, abricotiers, figuiers rus-tiques, nashis.

Le clos blanc est un jardin protégé des vents et du froid. Il reçoit des espèces végétales ici plus exotiques et précieuses. Grenadiers, jujubiers, kiwis, kiwais, asiminiers y sont cultivés.

Damien Roger, paysagiste, a dessiné et orchestré l’ensemble des plantations.

Histoire de la famille Troisgros

Cette histoire est avant tout l’histoire d’une famille : rares sont les établissements, dans le domaine de la cuisine, qui peuvent té-moigner, à un certain niveau de notoriété, de quatre générations de présence. Cha-cune de celles-ci a cherché – et trouvé

jusqu’à présent – sa manière d’être à la fois fidèle et innovante : coller à l’époque sans rien renier de ce qui a fait la spécificité de cette maison.

Les débuts

En 1930, Jean-Baptiste et Marie Troisgros quittent Chalon-sur-Saône et le café qu’ils y tenaient, pour Roanne où ils reprennent l’Hôtel des Platanes, face à la gare. La naissance de leurs deux fils, Jean et Pierre, le besoin d’un environnement plus animé, motivent, sans doute, ce déménagement. En effet, Roanne est alors une ville indus-trielle réputée pour sa production textile ; la Nationale 7 la traverse, drainant les nouveaux touristes migrant vers le sud. Plutôt prospère, la maison devient l’Hôtel Moderne, réputé pour sa table et sa cave.

Forts de cette renommée locale, Jean-Baptiste et Marie envisagent pour leurs deux fils une carrière dans la cuisine, avec un certain succès déjà, puisque, tant à Paris qu’en province, ils apprennent leur mé-tier dans les meilleures maisons, Maxim’s, Lucas-Carton, mais aussi à La Pyramide en particulier, où ils côtoient Paul Bocuse et se lient d’amitié avec lui. 

La deuxième génération

Au début des années 1950 Jean et Pierre prennent les fourneaux de la maison fami-liale. Jean-Baptiste qui a un respect certain pour la « vérité du produit », lui faisant dé-tester les travestissements chers à la cui-sine de l’époque, inculque ces principes à ses fils. Très vite ceux-ci acquièrent une cer-taine réputation : en 1956 ils obtiennent leur première étoile Michelin. Dès 1962, ils font parler d’eux en imaginant le fameux Sau-mon à l’oseille. Premières manifestations de ce qui deviendra la Nouvelle Cuisine, une cuisine « pour l’époque » codifiée dix ans

plus tard par Henri Gault et Christian Millau dont ils font la connaissance en 1965, l’an-née de leur deuxième étoile. Ils obtiendront la troisième en 1968.

La reconnaissance dépasse largement les frontières hexagonales et la gare de Roanne est en passe de devenir la plus cé-lèbre du monde. En 1976, la maison connaît une grande transformation : on reconstruit la cuisine pour en faire un outil et un es-pace humains, quasi-révolutionnaires…

La troisième génération

Deux ans auparavant, Michel – le fils d’Olympe et Pierre – avait quitté Roanne pour Grenoble afin de poursuivre ses études de cuisine. Celles-ci terminées, il part faire – avec Marie-Pierre qu’il vient de rencon-trer – ce qu’on pourrait qualifier de « grand tour culinaire » : ces stages traditionnels, quelquefois prolongés, dans des cuisines importantes. Sa spécificité reste qu’ils ont passé beaucoup de temps à l’étranger, dans des pays anglo-saxons en particulier, ce qui n’était pas courant à leur génération.

Après presque une décennie d’une vie quelque peu nomade, Michel trouve né-cessaire de se retremper aux sources fami-liales : Marie-Pierre et lui regagnent Roanne en 1983. Cela ne devait être qu’un passage :

la mort brutale de Jean bouleverse les projets. Ils décident alors de rester et de trouver leur place dans la maison. En 1995, ils ouvrent le Central, occasion pour eux de mettre en œuvre leurs idées dans un projet global. L’année suivante, Pierre et Olympe se retirent et ils se trouvent à la tête de la Maison Troisgros (c’est sa nouvelle dénomination) qu’ils rénovent de fond en comble et qu’ils ne cessent, depuis, de faire évoluer.

Les années 2000 voient la réalisation de différents projets : en 2006, c’est l’ouver-ture du restaurant CMT à Tokyo, le Japon étant devenu une sorte de seconde patrie des Troisgros, depuis le passage de Pierre dans ce pays où il a été l’un des premiers

chefs français. En 2008, témoin d’un an-crage toujours profond sur ces bords de Loire, Marie-Pierre et Michel imaginent, et ouvrent, la Colline du Colombier, un lieu où la modernité la plus chaleureuse se frotte à la réalité de la campagne. Pour cette

raison, peut-être, en 2013 l’idée de s’éloi-gner de la gare de Roanne devient plus insistante dans leur esprit.

La quatrième génération

Il faut dire aussi que, trois ans plus tôt, un événement important a eu lieu : César, le fils ainé de Marie-Pierre et Michel, après son « grand tour » qui l’a entraîné de Cali-fornie à la Catalogne, a rejoint la maison. La question de l’avenir, pour les uns et pour les autres, allait se poser, or la meilleure

façon de transmettre est, sans doute, de s’investir ensemble dans un projet : en 2014, le domaine d’Ouches est acquis ; les tra-vaux commencent en été 2015 pour une ouverture à la fin de l’hiver 2017 de la nou-velle maison.

Votre programme

09h45Rendez-vous au terminal des avions privés à l’aéroport de Genève

10h00Embarquement à bord du DC-3, privatisé par BK pour l’occasion

10h30Départ de votre vol vers Roanne avec un survol des volcans d’Auvergne en cheminChampagne et canapés à bord

12h00Atterrissage à Roanne et trans-fert privé en minibus au restaurant 3 étoiles Michelin Troisgros (trajet : 5mn)

12h30-15h30Déjeuner gastronomique avec un accord mets et vins

15h30Transfert retour vers l’aéroport de RoanneSéance Photo devant l’avion

16h00Décollage de votre vol retour

17h00 environAtterrissage à l’aéroport de Genève et fin de cette escapade unique

Notre forfait comprendLes vols Genève/Roanne/Genève en DC-3

Champagne et canapés à bord à l’aller

Les transferts privés en minibus à Roanne

Le déjeuner gastronomique chez Troisgros à Roanne, boissons incluses

L’accompagnement de 2 personnes de BK Organisation

Les taxes aéroport

Notre prix pour ce forfaitPrix par personne : CHF 1’980.-

Voyage limité à 14 participants

Notre forfait

13, Chemin des Tulipiers 1208, Genève

T +41 22 737 21 70E info@bkorganisation.com

W www.bkorganisation.com