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0 Compagnie Afikamaya 11bis rue St Bernard, 84000 Avignon- France Tél/fax : 04.42.92.53.64 / 06.64.98.22.55 [email protected] Licence: 2-1004321 - Siret: 498 919 190 000 13

DDP C'est Comme Ca

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Dossier de presse du spectacle "C'est Comme Ca", de la Compagnie AFIKAMAYA.

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Compagnie Afikamaya

11bis rue St Bernard, 84000 Avignon- France

Tél/fax : 04.42.92.53.64 / 06.64.98.22.55

[email protected] Licence: 2-1004321 - Siret: 498 919 190 000 13

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La CompagnieCompagnieCompagnieCompagnie AfikamayaAfikamayaAfikamayaAfikamaya ::::

Créée en décembre 2006, la Compagnie Afikamaya rassemble des

comédiens issus pour la plupart du Conservatoire d’Art dramatique d’Avignon.

Bien que majoritairement orientée vers le Théâtre, elle accorde une

grande importance aux autres formes artistiques et principalement à la Musique. Musiciens sur scène ou simple mélodie fredonnée, cette alliance est présente dans toutes les créations de la Compagnie.

La Cie Afikamaya axe le choix de ses pièces sur leur impact sur la

société, sur leur capacité à dénoncer, à faire réagir, et sur la poésie avec laquelle elles le font.

C’est comme çaC’est comme çaC’est comme çaC’est comme ça,,,,

Résumé :

Une princesse dont le sortilège vient d’être brisé par un simple garçon, décide de partir à la recherche de son vrai prince charmant.

Nous voilà plongés au cœur d’un voyage imaginaire en compagnie

de la Princesse Tchi, du garçon et de Pull, le chien que ce dernier vient de lui fabriquer. Mais ce voyage prend petit à petit une autre tournure jusqu’à leur arrivée au pied du palais…

Va-t-elle choisir d’aller retrouver son prince charmant ou de rester

avec ce simple garçon ?

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Quelques mots sur la pièce :

« Cette pièce est partie de l’envie d’écrire un théâtre pour enfant qui soit

aussi bien construit qu’une pièce pour adulte. Je m’explique : de nombreuses pièces pour enfants font plus partie de l’animation que du théâtre réel et n’apportent guère plus au public que de reproduire dans les décors et les costumes, ce qu’il voit à la télévision.

Je prends ici le parti de faire une pièce où le public a sa part de « travail »,

dans le sens où l’histoire se crée devant lui et avec lui… En effet, la princesse elle-même ne veut pas entrer dans le jeu du garçon.

Elle reste tout à fait hermétique à ses propos lorsqu’il lui soutient

qu’ils sont dans une forêt. De même que, quand le garçon offre à la princesse Tchi un chien fait avec

son pull-over, elle ne le croit pas et souligne le fait que ce n’est qu’un pull… Et pourtant, petit à petit, ce chien prend vie.

C’est ici que réside le point central de cette pièce : l’imaginaire. C’est également une situation dangereuse, car si le public ne veut pas jouer avec les comédiens, rien ne fonctionne.

D’autre part, je souhaitais aborder le thème du prince charmant afin de

donner une autre version de cette histoire de destinée amoureuse en la comparant à un mariage forcé… Au fur et à mesure de la progression de l’action, la princesse va se rendre compte qu’elle se destine à un prince qu’elle ne connait, ni n’aime réellement.

Je souhaitais également chercher une définition à la féminité…En effet, lors

de la 3ème journée, le garçon dit à la princesse que le prince ne la reconnaîtra pas car elle ne porte pas de jupe et qu’elle n’est donc pas une fille… S’en suit alors une énumération de tous les attributs nécessaires à toute femme : mini-jupe et talons hauts, robe de princesse, bikini ou bourka. Je souhaitais ici briser les préjugés qu’on inculque très tôt aux enfants par le biais de la mode, des magazines, de la télé ou autre… La quête d’identité et de féminité de la princesse ne fonctionne que par clichés, alors qu’elle peut se contenter d’être ce qu’elle est.

En ce qui concerne les décors, tout réside dans un praticable en bois noir

et en un morceau de craie. C’est un des autres aspects de notre volonté d’épurer cette pièce pour

enfants afin de laisser une très grande place à l’imagination. Tout est énoncé, donc tout existe, mais de façon différente pour chaque personne du public.

C’est dans cela, pour moi, que réside la magie du Théâtre : dans la

liberté pour tous de créer son propre univers imaginaire sur l’histoire transmise par les comédiens. »

Myrtille Bastard.

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Du côté de la presse :

« Un jour, chacun trouvera sa chacune. Pour clore la première semaine des vacances organisée sur le pôle de Boulari, la Cie Afikamaya est venu jouer sa nouvelle création pour

jeune public : C’est comme ça. Les acteurs ont envoûté tous les enfants, les emmenant avec beaucoup d’humour au pays de l’imaginaire où les pulls sont des chiens et les boîtes des cabanes et des barques magiques. Humour et légèreté. C’est assis sur un banc, comme les amoureux de Peynet, le couple phare de la Saint-Valentin, qu’un prince pas très charmant mais tellement gentil est prêt à tout pour exaucer les vœux d’une princesse quelque peu têtue et désabusée. Leur chemin, comme la vie, semé d’embûches et « d’ellipses hydrauliques ! » leur révèlera qu’un jour, comme dans tout conte digne de ce nom, chacun trouvera sa chacune. Myrtille Bastard, que le public a pu découvrir dans la pièce Baraï chom ast, Fragments de femmes, révèle ainsi une autre de ses facettes d’auteur : la légèreté. Sur scène, avec Benjamin Guillaume, étant donné les rires et la participation des enfants, force est de dire que l’alchimie est réussie. »

Nouvelles Calédoniennes, 15 Octobre 2008.