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BRGML'ENTREPRISE AU SERVICE DE LA TERRE

VILLE DE NOYON

DIRECTION DES SERVICES TECHNIQUES

PLACE DE L'HOTEL DE VILLE

60400 NOYON

AMENAGEMENT D'UNE ZONE HUMIDEDANS LA COMMUNE DE NOYON (Oise)

ETUDE HYDRAULIQUE

E. BELHANAFI

J.Ph .DROUOT

R36581

4S/93

JANVIER 1993

BRGM AGENCE ILE DE FRANCEu Uk MME «mtEUE:7.nj«duiMallMi

oki 301

4471 ISISiY «AIIIT LE«E« CE*EX

TiL : 4111.]].]]F». : 41.11.14)4

BRGML'ENTREPRISE AU SERVICE DE LA TERRE

VILLE DE NOYON

DIRECTION DES SERVICES TECHNIQUES

PLACE DE L'HOTEL DE VILLE

60400 NOYON

AMENAGEMENT D'UNE ZONE HUMIDEDANS LA COMMUNE DE NOYON (Oise)

ETUDE HYDRAULIQUE

E. BELHANAFI

J.Ph .DROUOT

R36581

4S/93

JANVIER 1993

BRGM AGENCE ILE DE FRANCEu Uk MME «mtEUE:7.nj«duiMallMi

oki 301

4471 ISISiY «AIIIT LE«E« CE*EX

TiL : 4111.]].]]F». : 41.11.14)4

RESUME

N'-Rapport : R36581 4S/93

N° P.R. : 93 158 11741

A la demande de la ville de Noyon (Oise) le BRGM Agence Paris, à réalisé une étudehydraulique d'une zone humide située dans la vallée alluviale de la Verse.

Trois lacs et des aménagements paysagers sont prévus dans le projet initial.

L'aquifère étudié se compose de terrains à dominante limoneuse et tourbeuse sus jacents à uncomplexe Sables Thanétiens-Craie capté par les ouvrage A.E.P. de la ville de Noyon.

Un suivi piézométrique de huit mois (de mai à novembre 1992) réalisé sur dix piézomètresimplantés sur l'ensemble du site a mis en évidence :

une période de Hautes eaux au mois de novembre,une période de Basses eaux au mois de septembre-octobre,

Du point de vue des aménagements et de la faisabilité des lacs projetés, l'étude propose :

Rive droite, zone où la nappe est la plus proche du sol : la création des deux lacs envisagéspar simples excavations des terrains.Cette réalisation est toutefois assujettie à certaines contraintes .

Rive gauche, zone où la nappe est déprimée par les captages de la ville de Noyon : lacréation d'un lac artificiel, par souci de protection des ouvrages AEP (risques qualitatifs et

quantitatifs).

RESUME

N'-Rapport : R36581 4S/93

N° P.R. : 93 158 11741

A la demande de la ville de Noyon (Oise) le BRGM Agence Paris, à réalisé une étudehydraulique d'une zone humide située dans la vallée alluviale de la Verse.

Trois lacs et des aménagements paysagers sont prévus dans le projet initial.

L'aquifère étudié se compose de terrains à dominante limoneuse et tourbeuse sus jacents à uncomplexe Sables Thanétiens-Craie capté par les ouvrage A.E.P. de la ville de Noyon.

Un suivi piézométrique de huit mois (de mai à novembre 1992) réalisé sur dix piézomètresimplantés sur l'ensemble du site a mis en évidence :

une période de Hautes eaux au mois de novembre,une période de Basses eaux au mois de septembre-octobre,

Du point de vue des aménagements et de la faisabilité des lacs projetés, l'étude propose :

Rive droite, zone où la nappe est la plus proche du sol : la création des deux lacs envisagéspar simples excavations des terrains.Cette réalisation est toutefois assujettie à certaines contraintes .

Rive gauche, zone où la nappe est déprimée par les captages de la ville de Noyon : lacréation d'un lac artificiel, par souci de protection des ouvrages AEP (risques qualitatifs et

quantitatifs).

Aménagement d'une zone humide dans la commune de Noyon (Oise)

SOMMAIRE

TEXTE

INTRODUCTION 2

1. CONTEXTE GENERAL DU SITE 3

1.1. Contexte géographique et topographique du site 3

1.2. Contexte géologique du site 3

1.3. Contexte hydrogéologique 5

2. MOYENS MIS EN OEUVRE 6

3. RESULTATS DES INVESTIGATIONS 73.1, Nature lithologique des terrains traversés 73.2. Suivi piézométrique 8

4. AMENAGEMENT DE LA ZONE HUMIDE 12

4.1, Aménagement de la rive droite de la Verse 12

4.2. Mise en oeuvre des travaux - recommandations 12

4.3, Aménagement de la rive gauche de la Verse 14


CONCLUSIONS 16

nOURES

Figure 1

Figure 2Figure 3

Situation du projet 4Pluviométries Partielles - Station de Bichancourt 13

Coupes géologiques et hydrogéologiques partielles 15

BRGM-R 36581 IDF4S/93


SOMMAIRE

TEXTE

INTRODUCTION 2

1. CONTEXTE GENERAL DU SITE 3

1.1. Contexte géographique et topographique du site 3

1.2. Contexte géologique du site 3

1.3. Contexte hydrogéologique 5

2. MOYENS MIS EN OEUVRE 6

3. RESULTATS DES INVESTIGATIONS 73.1, Nature lithologique des terrains traversés 73.2. Suivi piézométrique 8

4. AMENAGEMENT DE LA ZONE HUMIDE 12

4.1, Aménagement de la rive droite de la Verse 12


4.3, Aménagement de la rive gauche de la Verse 14


CONCLUSIONS 16

nOURES

Figure 1

Figure 2Figure 3

Situation du projet 4Pluviométries Partielles - Station de Bichancourt 13

Coupes géologiques et hydrogéologiques partielles 15

BRGM-R 36581 IDF4S/93


INTRODUCTION

La ville de Noyon envisage la réalisation d'une zone humide à proximité de la Verse, Cettezone humide occuperait un site normalement marécageux, et serait constituée d'une suite de

trois plans d'eau. Des hauts fonds et des parcs paysagers sont envisagés,

La période de sécheresse constatée depuis trois ans conduit à s'interroger sur la profondeur à

donner aux étangs sachant que le site est partiellement submergé en période de crues de laVerse.

Afm de déterminer la profondeur à donner aux étangs et éventuellement les aménagements à

prévoir pour assurer le maintien permanent en eau, la ville de Noyon a confié au BRGMParis une étude hydraulique de la fïiture zone humide.

Du 27 au 29 avril 1992, dix piézomètres ont été réalisés sur le site par l'entreprisePICARDIE FORAGES,

Ces travaux ont pour but de définir la lithologie des formations aquifères et de suivre lapiézométrie de la nappe alluviale de la Verse d'avril à novembre 1992.

BRGM - R 36581 IDF 4S/93


INTRODUCTION

La ville de Noyon envisage la réalisation d'une zone humide à proximité de la Verse, Cettezone humide occuperait un site normalement marécageux, et serait constituée d'une suite de

trois plans d'eau. Des hauts fonds et des parcs paysagers sont envisagés,

La période de sécheresse constatée depuis trois ans conduit à s'interroger sur la profondeur à

donner aux étangs sachant que le site est partiellement submergé en période de crues de laVerse.

Afm de déterminer la profondeur à donner aux étangs et éventuellement les aménagements à

prévoir pour assurer le maintien permanent en eau, la ville de Noyon a confié au BRGMParis une étude hydraulique de la fïiture zone humide.

Du 27 au 29 avril 1992, dix piézomètres ont été réalisés sur le site par l'entreprisePICARDIE FORAGES,

Ces travaux ont pour but de définir la lithologie des formations aquifères et de suivre lapiézométrie de la nappe alluviale de la Verse d'avril à novembre 1992.

BRGM - R 36581 IDF 4S/93


1 - CONTEXTE GENERAL SUR SITE

1.1. CONTEXTE GEOGRAPfflQUE ET TOPOGRAPfflQUE DU SITE

La ville de Noyon se situe à une trentaine de kilomètres au nord-est de Compiègne, dans ledépartement de l'Oise, ( cf figure n°l).

Elle se développe au niveau de la confluence du ruisseau de la Verse et de la rivière l'Oisedont les fonds de vallée sont approximativement à la cote 40 m NGF,Le secteur d'étude localisé en amont de cette confluence se scinde en deux parties :

la rive droite de la Verse est constituée d'une zone marécageuse

la rive gauche est constituée d'une zone de labours.

1.2. CONTEXTE GEOLOGIQUE DU SITE

La carte géologique de Chauny à 1/50 000 (feuille XXV-10) est partagée au nord-est et au

sud-ouest par la vallée de l'Oise, Au sud, la vallée de l'Oise est dominée par l'établissementdes plateaux lutétiens. Au nord, le pays d'âge tertiaire est réduit à des buttes témoins.

Au niveau de Noyon les terrains sont constitués pour l'essentiel de limons loessiquesmasquant les formations sparnaciennes et thanétiennes sous-jacentes.

Les alluvions modernes qui composent le lit de la Verse sont de nature argilo-limoneusereposant sur des formations sableuses hétérogènes (le substratum de la vallée de la Verse est

formé essentiellement par les sables thanétiens).

Les tourbes sont bien développées dans la vallée de la Verse,Leur épaisseur peut atteindre plus de trois mètres, elles renferment parfois des lentilleslimons-calcarifères riches en fossiles d'eau douce. Ce sont des tourbes noires en masses plusou moins fibreuses.

BRGM- R 36581 JDF4S/93


1 - CONTEXTE GENERAL SUR SITE

1.1. CONTEXTE GEOGRAPfflQUE ET TOPOGRAPfflQUE DU SITE

La ville de Noyon se situe à une trentaine de kilomètres au nord-est de Compiègne, dans ledépartement de l'Oise, ( cf figure n°l).

Elle se développe au niveau de la confluence du ruisseau de la Verse et de la rivière l'Oisedont les fonds de vallée sont approximativement à la cote 40 m NGF,Le secteur d'étude localisé en amont de cette confluence se scinde en deux parties :

la rive droite de la Verse est constituée d'une zone marécageuse

la rive gauche est constituée d'une zone de labours.

1.2. CONTEXTE GEOLOGIQUE DU SITE

La carte géologique de Chauny à 1/50 000 (feuille XXV-10) est partagée au nord-est et au

sud-ouest par la vallée de l'Oise, Au sud, la vallée de l'Oise est dominée par l'établissementdes plateaux lutétiens. Au nord, le pays d'âge tertiaire est réduit à des buttes témoins.

Au niveau de Noyon les terrains sont constitués pour l'essentiel de limons loessiquesmasquant les formations sparnaciennes et thanétiennes sous-jacentes.

Les alluvions modernes qui composent le lit de la Verse sont de nature argilo-limoneusereposant sur des formations sableuses hétérogènes (le substratum de la vallée de la Verse est

formé essentiellement par les sables thanétiens).

Les tourbes sont bien développées dans la vallée de la Verse,Leur épaisseur peut atteindre plus de trois mètres, elles renferment parfois des lentilleslimons-calcarifères riches en fossiles d'eau douce. Ce sont des tourbes noires en masses plusou moins fibreuses.

BRGM- R 36581 JDF4S/93


Figure 1 - Situation du Projet à 1/250 000

BRGM - R 36581 IDF 4S/93


1.3. CONTEXTE HYDROGEOLOGIQUE

Le réseau hydrographique local est rigoureusement commandé par la vallée de l'Oise oùaboutissent de nombreux cours d'eau dont le ruisseau de la Verse.

La structure géologique induit la présence de deux nappes :

une nappe superficielle dans les alluvions de la Verse. Cette nappe n'est pas utiliséelocalement vu sa très faible productivité.

une nappe profonde dont le réservoir est constitué par le complexe sables thanétiens -craie du Sénonien, est utilisée par les ouvrages de la Ville (F2 à F6) (cf annexe 1),

La présence de tourbes dans les alluvions et le caractère très argileux du toit des sables

conduisent à une mise en charge de cette nappe dont le niveau statique se tient au-dessus du toit des sables.

Rappelons toutefois que le rapport PIC 90/106 " Essai de pompage sur le champs captant "

réalisé par le BRGM, a mis en évidence en période de pompage une continuité hydrauliquelocale entre la nappe superficielle et la nappe de la craie, cette dernière perdant une grandepart de son caractère captif,

La zone marécageuse destinée à l'aménagement de la zone humide est liée à la présence detourbe dans les alluvions de la Verse. Leur présence ou leur absence favorisent la rétentiond'eau et éventuellement compartimentent la nappe alluviale,

La pérennité des plans d'eau ne peut être assurée que par la nappe superficielle contenue dansles alluvions de la Verse, elle même réalimentée par les pluies et peut être par la rivière.

BRGM- R 36581 IDF4S/93


1.3. CONTEXTE HYDROGEOLOGIQUE

Le réseau hydrographique local est rigoureusement commandé par la vallée de l'Oise oùaboutissent de nombreux cours d'eau dont le ruisseau de la Verse.

La structure géologique induit la présence de deux nappes :

une nappe superficielle dans les alluvions de la Verse. Cette nappe n'est pas utiliséelocalement vu sa très faible productivité.

une nappe profonde dont le réservoir est constitué par le complexe sables thanétiens -craie du Sénonien, est utilisée par les ouvrages de la Ville (F2 à F6) (cf annexe 1),

La présence de tourbes dans les alluvions et le caractère très argileux du toit des sables

conduisent à une mise en charge de cette nappe dont le niveau statique se tient au-dessus du toit des sables.

Rappelons toutefois que le rapport PIC 90/106 " Essai de pompage sur le champs captant "

réalisé par le BRGM, a mis en évidence en période de pompage une continuité hydrauliquelocale entre la nappe superficielle et la nappe de la craie, cette dernière perdant une grandepart de son caractère captif,

La zone marécageuse destinée à l'aménagement de la zone humide est liée à la présence detourbe dans les alluvions de la Verse. Leur présence ou leur absence favorisent la rétentiond'eau et éventuellement compartimentent la nappe alluviale,

La pérennité des plans d'eau ne peut être assurée que par la nappe superficielle contenue dansles alluvions de la Verse, elle même réalimentée par les pluies et peut être par la rivière.

BRGM- R 36581 IDF4S/93


2 - MOYENS MIS EN OEUVRE

Dix piézomètres de 4 à 9 mètres de profondeur répartis sur l'ensemble de la zone ont étéréalisés du 27 au 29 avril 1992, par l'entreprise PICARDIE FORAGE (cf annexe 2).

Les forages ont été équipés en tubes PVC 75/68 crépines (fentes 1 mm) sur 2 à 7 mètres de

profondeur selon le niveau piézométrique.

Un massif de gravier 1,25/2,5 mm a été placé sur toute la hauteur captée.

Ces travaux ont un triple but :

définir la lithologie des fonnations aquifères et vérifier en particulier la présence oul'absence de tourbes,

définir les caractéristiques hydrauliques de la nappe: écoulement, piézométrie,interinfluence avec le ruisseau de la Verse,

suivre l'évolution des niveaux piézométriques sur huit mois (hautes et basses eaux) à

l'aide d'appareils enregistreurs automatiques (MADO) et de mesures mensuelles à lasonde manuelle.

L'ensemble des piézomètres a été nivelé au Théodolite,

NB: L'ensemble des cotes données dans la suite du rapport ont été rattachées au systèmegéodésique français.

BRG.ii - R 36581 IDF 4S/93


2 - MOYENS MIS EN OEUVRE

Dix piézomètres de 4 à 9 mètres de profondeur répartis sur l'ensemble de la zone ont étéréalisés du 27 au 29 avril 1992, par l'entreprise PICARDIE FORAGE (cf annexe 2).

Les forages ont été équipés en tubes PVC 75/68 crépines (fentes 1 mm) sur 2 à 7 mètres de

profondeur selon le niveau piézométrique.

Un massif de gravier 1,25/2,5 mm a été placé sur toute la hauteur captée.

Ces travaux ont un triple but :

définir la lithologie des fonnations aquifères et vérifier en particulier la présence oul'absence de tourbes,

définir les caractéristiques hydrauliques de la nappe: écoulement, piézométrie,interinfluence avec le ruisseau de la Verse,

suivre l'évolution des niveaux piézométriques sur huit mois (hautes et basses eaux) à

l'aide d'appareils enregistreurs automatiques (MADO) et de mesures mensuelles à lasonde manuelle.

L'ensemble des piézomètres a été nivelé au Théodolite,

NB: L'ensemble des cotes données dans la suite du rapport ont été rattachées au systèmegéodésique français.

BRG.ii - R 36581 IDF 4S/93


3 - RESULTATS DES INVESTIGATIONS

3.1. NATURE LITHOLOGIQUE DES TERRAINS TRAVERSES

La foration des dix piézomètres a été exécutée au moyen d'une tarière hélicoïdale montée surun 4x4 Mercedes,

Les coupes géologiques relevées au droit de chaque sondage peuvent être synthétisées de lamanière suivante :

FORAGE Fl

Profondeur/sol0,00 -2,50 m

2.50 -4.50 m

4,50 -9,00 m

lithologieTerre végétale etremblais argileuxNiveaux tourbeux decouleur noirâtre etargile brune

Ensemble argilosableux de couleurgris vert, humide

FORAGE F2

Profondeur/ sol0,00 - 0,30 m

0,30 -4.00 m

4.00 -6,00 m

LithologieTerre végétale

Niveaux tourbeux plus ou moinsargileux de couleur noirâtreassociés à des morceaux debriques

Ensemble argilo-sableux decouleur gris vert, humide

FORAGE F3


0.30 - 2.80 m

2,80 -4.50 m


Argile tourbeuse avecquelques passéessableuses

Argile de couleurnoirâtre avecquelques passées

sableuses de couleurgrises

FORAGE F4


0,20 - 2,00 m

2,00 -3.50 m

3.50 - 4.50 m


Argile tourbeuse de couleurnoirâtre

Argile de couleur brun-beigeavec des passées sableuses et descailloutis calcaire, humide

Argile sableuse de couleur grise,humide

BRGM-R 36581 1DF4S/93


3 - RESULTATS DES INVESTIGATIONS

3.1. NATURE LITHOLOGIQUE DES TERRAINS TRAVERSES

La foration des dix piézomètres a été exécutée au moyen d'une tarière hélicoïdale montée surun 4x4 Mercedes,

Les coupes géologiques relevées au droit de chaque sondage peuvent être synthétisées de lamanière suivante :

FORAGE Fl


2.50 -4.50 m

4,50 -9,00 m

lithologieTerre végétale etremblais argileuxNiveaux tourbeux decouleur noirâtre etargile brune

Ensemble argilosableux de couleurgris vert, humide

FORAGE F2

Profondeur/ sol0,00 - 0,30 m

0,30 -4.00 m

4.00 -6,00 m


Niveaux tourbeux plus ou moinsargileux de couleur noirâtreassociés à des morceaux debriques

Ensemble argilo-sableux decouleur gris vert, humide

FORAGE F3


0.30 - 2.80 m

2,80 -4.50 m


Argile tourbeuse avecquelques passéessableuses

Argile de couleurnoirâtre avecquelques passées

sableuses de couleurgrises

FORAGE F4


0,20 - 2,00 m

2,00 -3.50 m

3.50 - 4.50 m


Argile tourbeuse de couleurnoirâtre

Argile de couleur brun-beigeavec des passées sableuses et descailloutis calcaire, humide

Argile sableuse de couleur grise,humide

BRGM-R 36581 1DF4S/93


FORAGE F5

Profondeur/sol0.00 -0,10 m

0.10 -6,00 m


Tourbe de couleurnoire saturée en eau

FORAGE F6


0.50 -4.00 m


Argile tourbeuse de couleurnoire saturée en eau

FORAGE F7

Profondeur/sol0.00 -0.40 m

0,40 -4,00 m


Argile Tourbeusede couleur noire

FORAGE F8


0,30 -4,00 m


Tourbe argileuse de couleurnoire

FORAGE F9


0.60 -4.00 m


Tourbe argileuse decouleur noire saturéeen eau

FORAGE FIO

Profondeur/sol0.00 - 0,30 m

0,30 -4.00 m


Tourbe de couleur noireassociée à des niveauxd'argile brune

Cette investigation met clairement en évidence, sous un couvert de terre végétale, les

formations alluvionnaires de la Verse riches en matériaux tourbeux. Ce complexealluvionnaire (argiles, sables, graviers, tourbes) est sus jacent aux sables du Thanétien qui ontété probablement traversés au droit des forages Fl et F2 vers 4 mètres de profondeur.

3.2. SUIVI PIEZOMETRIQUE

Les cinq enregistreurs "MADO" ont fonctionné en continu du 5 mai au 17 novembre 1992.Les données acquises, puis traitées sur ordinateur, sont restituées par les courbes de l'annexe3, Signalons toutefois que les données acquises sur le forage F5 se sont avérées

ininterprétables, A ce titre, elles ne figurent pas dans l'annexe 3,

Les mesures à la sonde manuelle ont pour but de connaître le niveau piézométrique au droitdes piézomètres non équipés en enregistreurs " MADO" mais aussi d'effectuer un contrôle de

ces derniers. Ces mesures sont synthétisées dans le tableau n"! (cf, annexe 3),

Le suivi piézométrique de huit mois, mené sur la zone d'étude de mai à novembre, met en

évidence :

une période de hautes eaux correspondant au mois de novembre,une période de hautes eaux correspondant au mois de juin-juillet (épisode

pluviométrique important et ponctuel) (cf. aimexe 4).une période de basses eaux correspondant au mois de septembre-octobre.

BRGM -R 36581 IDF 4S/93


FORAGE F5


0.10 -6,00 m


Tourbe de couleurnoire saturée en eau

FORAGE F6


0.50 -4.00 m


Argile tourbeuse de couleurnoire saturée en eau

FORAGE F7

Profondeur/sol0.00 -0.40 m

0,40 -4,00 m


Argile Tourbeusede couleur noire

FORAGE F8


0,30 -4,00 m


Tourbe argileuse de couleurnoire

FORAGE F9


0.60 -4.00 m


Tourbe argileuse decouleur noire saturéeen eau

FORAGE FIO

Profondeur/sol0.00 - 0,30 m

0,30 -4.00 m


Tourbe de couleur noireassociée à des niveauxd'argile brune

Cette investigation met clairement en évidence, sous un couvert de terre végétale, les

formations alluvionnaires de la Verse riches en matériaux tourbeux. Ce complexealluvionnaire (argiles, sables, graviers, tourbes) est sus jacent aux sables du Thanétien qui ontété probablement traversés au droit des forages Fl et F2 vers 4 mètres de profondeur.

3.2. SUIVI PIEZOMETRIQUE

Les cinq enregistreurs "MADO" ont fonctionné en continu du 5 mai au 17 novembre 1992.Les données acquises, puis traitées sur ordinateur, sont restituées par les courbes de l'annexe3, Signalons toutefois que les données acquises sur le forage F5 se sont avérées

ininterprétables, A ce titre, elles ne figurent pas dans l'annexe 3,

Les mesures à la sonde manuelle ont pour but de connaître le niveau piézométrique au droitdes piézomètres non équipés en enregistreurs " MADO" mais aussi d'effectuer un contrôle de

ces derniers. Ces mesures sont synthétisées dans le tableau n"! (cf, annexe 3),

Le suivi piézométrique de huit mois, mené sur la zone d'étude de mai à novembre, met en

évidence :

une période de hautes eaux correspondant au mois de novembre,une période de hautes eaux correspondant au mois de juin-juillet (épisode

pluviométrique important et ponctuel) (cf. aimexe 4).une période de basses eaux correspondant au mois de septembre-octobre.

BRGM -R 36581 IDF 4S/93


- Tableau 1 -

VILLE DE NOYONPIEZOMETRIE DE LA ZONE HUMIDE

( COTES NGF)

Piézomètres

PZlPZ2PZ3PZ4PZSPZ6PZ7PZ8PZ9PZIO

Cote en m NGF dela tête piézo.

¥41,99¥42,04¥41,82-¥43,17¥41,60-¥40,82¥41,25¥41,10¥41,82+41,60

Hauteur de latète en mpiézo/sol

0,540,600,300,510,590,320,300,230,570,54

Coteen m NGFdu

sol

¥41,45¥41,44¥41,52¥42,66+41,01+40,50+40,95+40,87+41,25+41,06

S mai 92

+37,75+38,52+39,57+38,80+39,40+40,00+40,00+40,00+40,01+40,22

DATES DES RELEVES MANUELS( cotes en m NGF de la piézométrie relevée)

5juin 92

+39,45+38,62+40,86+38,90+40,38+40,39+40,40+40,38+40,33+40,37

7Jum92+38,58+39,85+40,98+39,17+40,82+40,83+40,82+40,83+40,81+40,80

5 août 92

+38,75+38,67+39,88+38,90+39,77+40,36+40,36+40,37+40,35+40,41

03 sept 92

+37,50+38,47+39,68+38,87+39,65+40,22+40,01+40,25

30 sept 92

+38,27+38,27+39,30+38,57+39,70+39,75+39,75+39,75+39,79+40,00

17 nov 92

+39,30+39,90+40,05+38,69+39,70+39,75+39,70+39,75+39,90+40,21

BRGM - R 36581 IDF 4S/93


- Tableau 1 -

VILLE DE NOYONPIEZOMETRIE DE LA ZONE HUMIDE

( COTES NGF)

Piézomètres

PZlPZ2PZ3PZ4PZSPZ6PZ7PZ8PZ9PZIO

Cote en m NGF dela tête piézo.

¥41,99¥42,04¥41,82-¥43,17¥41,60-¥40,82¥41,25¥41,10¥41,82+41,60

Hauteur de latète en mpiézo/sol

0,540,600,300,510,590,320,300,230,570,54

Coteen m NGFdu

sol

¥41,45¥41,44¥41,52¥42,66+41,01+40,50+40,95+40,87+41,25+41,06

S mai 92

+37,75+38,52+39,57+38,80+39,40+40,00+40,00+40,00+40,01+40,22

DATES DES RELEVES MANUELS( cotes en m NGF de la piézométrie relevée)

5juin 92

+39,45+38,62+40,86+38,90+40,38+40,39+40,40+40,38+40,33+40,37

7Jum92+38,58+39,85+40,98+39,17+40,82+40,83+40,82+40,83+40,81+40,80

5 août 92

+38,75+38,67+39,88+38,90+39,77+40,36+40,36+40,37+40,35+40,41

03 sept 92

+37,50+38,47+39,68+38,87+39,65+40,22+40,01+40,25

30 sept 92

+38,27+38,27+39,30+38,57+39,70+39,75+39,75+39,75+39,79+40,00

17 nov 92

+39,30+39,90+40,05+38,69+39,70+39,75+39,70+39,75+39,90+40,21

BRGM - R 36581 IDF 4S/93

Aménagement d'une zone humide dans la commune de Noyon ( Oise)

L'examen de cette piézométrie montre une réaction rapide du milieu hydrogéologique vis à

vis de l'apport pluviométrique.

Cette réponse courte qui peut toutefois être légèrement décalée et étalée dans le temps - parexemple les niveaux du mois de juin et juillet correspondent vraissemblablement aux pluiestrès importantes de mai - caractérise les aquifères alluviaux. Ces nappes assujetties à laclimatologie sont d'autant plus vulnérables lors d'une période de sécheresse.

La corrélation entre le suivi en continu obtenu à l'aide des enregistrements "MADO" et celuiréalisé mensuellement à la sonde manuelle est satisfaisante.

Les basses eaux de la nappe, période la plus pénalisante pour le projet, semblentcorrespondre, après l'analyse des courbes de l'annexe 3, au mois d'octobre. A l'exception du

forage FIO, dont les basses eaux se situent au mois de septembre.

Cette variante peut être induite par une dérive (non identifiable) de l'enregistrementautomatique ou à l'absence d'effet tampon lié aux tourbes.

Le suivi mensuel réalisé à la sonde électrique indique les basses eaux au mois de septembrepuisque aucune mesure n'a été réalisée au mois d'octobre (absence de mesures mensuellesentre le 30 septembre et le 17 novembre 1993), Après l'analyse des courbes de l'annexe 3 lapiézométrie du mois d'octobre est globalement inférieure de 0,50 m à celle du mois de

septembre. Cette réalité doit donc être intégrée aux valeurs induites du suivi manuel dontl'intérêt est d'être réalisé sur l'ensemble des piézomètres de contrôle. Ainsi, Rive droite, les

mesures de basses eaux s'échelonnent grossièrement autour de la cote +39m NGF, Rivegauche de -H 38m NGF.

En soustrayant les niveaux du mois de juillet (cote NGF) à ceux du mois de septembre (coteNGF), qui correspondent aux hautes et basses eaux de notre suivi à la sonde manuelle, nous

obtenons le tableau ci-dessous.

1 Piézomètres1

1 î ^1 ^1 ^

5

\ ^1 "^

1 ^1 ^1 10

JjuUlet 1992C hautes eaux" )

+38.58+39.85+40.98+39.17+40.82+40.83+40.82+40.83+40.81+40,80

30 septembre 1992C basses eaux" )

+38.27+38.27+39.30+38.57+39.70+39.75+39.75+39,75+39,79+40,00

Différence

0.311.581.680.601.121.081.071.081,020,80

Rapport 36581 -IDF- 4S/9310


L'examen de cette piézométrie montre une réaction rapide du milieu hydrogéologique vis à

vis de l'apport pluviométrique.

Cette réponse courte qui peut toutefois être légèrement décalée et étalée dans le temps - parexemple les niveaux du mois de juin et juillet correspondent vraissemblablement aux pluiestrès importantes de mai - caractérise les aquifères alluviaux. Ces nappes assujetties à laclimatologie sont d'autant plus vulnérables lors d'une période de sécheresse.

La corrélation entre le suivi en continu obtenu à l'aide des enregistrements "MADO" et celuiréalisé mensuellement à la sonde manuelle est satisfaisante.

Les basses eaux de la nappe, période la plus pénalisante pour le projet, semblentcorrespondre, après l'analyse des courbes de l'annexe 3, au mois d'octobre. A l'exception du

forage FIO, dont les basses eaux se situent au mois de septembre.

Cette variante peut être induite par une dérive (non identifiable) de l'enregistrementautomatique ou à l'absence d'effet tampon lié aux tourbes.

Le suivi mensuel réalisé à la sonde électrique indique les basses eaux au mois de septembrepuisque aucune mesure n'a été réalisée au mois d'octobre (absence de mesures mensuellesentre le 30 septembre et le 17 novembre 1993), Après l'analyse des courbes de l'annexe 3 lapiézométrie du mois d'octobre est globalement inférieure de 0,50 m à celle du mois de

septembre. Cette réalité doit donc être intégrée aux valeurs induites du suivi manuel dontl'intérêt est d'être réalisé sur l'ensemble des piézomètres de contrôle. Ainsi, Rive droite, les

mesures de basses eaux s'échelonnent grossièrement autour de la cote +39m NGF, Rivegauche de -H 38m NGF.

En soustrayant les niveaux du mois de juillet (cote NGF) à ceux du mois de septembre (coteNGF), qui correspondent aux hautes et basses eaux de notre suivi à la sonde manuelle, nous

obtenons le tableau ci-dessous.

1 Piézomètres1

1 î ^1 ^1 ^

5

\ ^1 "^

1 ^1 ^1 10

JjuUlet 1992C hautes eaux" )

+38.58+39.85+40.98+39.17+40.82+40.83+40.82+40.83+40.81+40,80

30 septembre 1992C basses eaux" )

+38.27+38.27+39.30+38.57+39.70+39.75+39.75+39,75+39,79+40,00

Différence

0.311.581.680.601.121.081.071.081,020,80


s

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42

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Terre végétal*TourteTourte argileuseArgile tourbeuseArgileArgile sableuse

SSEF_2

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1».

TA

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Ia


A l'examen de ce tableau, les remarques suivantes peuvent être faites :

les piézomètres 1 et 4 présentent une différence de niveaux d'eau assez basse, ellepeut être induite par les proches captages de la ville de Noyon qui régularisentlocalement la piézométrie. Notons que : le piézomètre 2 devrait par sa positiongéographique se comporter comme les ouvrages 1 et 4, Ce dernier présente unedifférence de niveau plus importante qui peut être liée à une variation lithologiquefine.

le piézomètre 3 présente par contre une différence hautes eaux/ basses eaux trèsimportante. En effet, les terrains de la rive gauche semblent moins tourbeux queceux de la rive droite et donc moins propices à la rétention d'eau.

les piézomètres 5, 6, 7 8, 9 et 10 indiquent des variations faibles et homogènes del'ordre du mètre. Les terrains tourbeux ont ici un role tampon.

La figure n°2 présente le profil hydrogéologique en basses et hautes eaux de la nappealluviale de la Verse. Il correspond à un aquifère dont la surface libre est sensiblementparallèle au profil topographique.L'influence des captages de la ville, sur la rive droite de la Verse, se fait ressentir au niveaudu piézomètre 5.

En résumé, l'analyse de ce suivi piézométrique sur huit mois indique une période de basses

eaux aux mois de septembre-octobre, et deux périodes de hautes eaux aux mois de novembreet de juin-juillet. Cette dernière est la réponse d'un épisode très pluvieux du mois de mai.

Les niveaux d'eau de la rive gauche de la Verse (F5 à FIO) s'échelonnent autour de la cote+39 m NGF; ceux de la rive droite de la Verse (Fl à F4) traduisent une dépression liée auxcaptages de la ville.

Enfin les terrains tourbeux très présents sur la rive droite de la Verse semblent tenir un rolede niveau tampon régularisant les apports pluviométriques.

Rapport 36581 -IDF - 4S/9312


A l'examen de ce tableau, les remarques suivantes peuvent être faites :

les piézomètres 1 et 4 présentent une différence de niveaux d'eau assez basse, ellepeut être induite par les proches captages de la ville de Noyon qui régularisentlocalement la piézométrie. Notons que : le piézomètre 2 devrait par sa positiongéographique se comporter comme les ouvrages 1 et 4, Ce dernier présente unedifférence de niveau plus importante qui peut être liée à une variation lithologiquefine.

le piézomètre 3 présente par contre une différence hautes eaux/ basses eaux trèsimportante. En effet, les terrains de la rive gauche semblent moins tourbeux queceux de la rive droite et donc moins propices à la rétention d'eau.

les piézomètres 5, 6, 7 8, 9 et 10 indiquent des variations faibles et homogènes del'ordre du mètre. Les terrains tourbeux ont ici un role tampon.

La figure n°2 présente le profil hydrogéologique en basses et hautes eaux de la nappealluviale de la Verse. Il correspond à un aquifère dont la surface libre est sensiblementparallèle au profil topographique.L'influence des captages de la ville, sur la rive droite de la Verse, se fait ressentir au niveaudu piézomètre 5.

En résumé, l'analyse de ce suivi piézométrique sur huit mois indique une période de basses

eaux aux mois de septembre-octobre, et deux périodes de hautes eaux aux mois de novembreet de juin-juillet. Cette dernière est la réponse d'un épisode très pluvieux du mois de mai.

Les niveaux d'eau de la rive gauche de la Verse (F5 à FIO) s'échelonnent autour de la cote+39 m NGF; ceux de la rive droite de la Verse (Fl à F4) traduisent une dépression liée auxcaptages de la ville.

Enfin les terrains tourbeux très présents sur la rive droite de la Verse semblent tenir un rolede niveau tampon régularisant les apports pluviométriques.

Rapport 36581 -IDF - 4S/9312


4 - AMENAGEMENT DE LA ZONE HUMIDE.

Il est envisagé sur cette zone normalement marécageuse (essentiellement rive droite de laVerse ) de constituer une suite de trois plans d'eau.

La période de sécheresse constatée depuis trois années conduit à s'interroger sur laprofondeur à donner aux futurs étangs.

Le suivi piézométrique entamé au mois de mai et poursuivi jusqu'en novembre 1992, s'inscritdans une période de sécheresse commencée en 1989, A ce titre, l'année 1992 est une année

pénalisante pour le projet et donc de référence, compte tenu de l'objet de l'étude(cf. annexe 4),

Au vu de la piézométrie locale, l'aboutissement du projet de zone humide requière deux typesd'aménagements distincts.

4.1. AMENAGEMENT DE LA RTVE DROITE DE LA VERSE

Bénéficiant d'une nappe phréatique relativement proche du sol, la rive droite de la Verse peutaccueillir les lacs n°l et n°2 par simple creusement des terrains à l'aide d'engins de TravauxPublics,

Toutefois, il convient de signaler que cet aménagement vulnérabilise l'aquifère capté par les

ouvrages de la ville. En effet, la création de ces lacs engendre l'élimination de la coucheprotectrice de la nappe sous-jacente et ouvre le système hydrogéologique à d'éventuellespollutions. Or, ce risque est directement transposable aux captages de la ville de Noyon,distants respectivement du lac n°l et n°2 de 500 m et de 350 m. Ces prélèvements créent ungradient hydraulique artificiel qui appelle toutes pollutions éventuelles.

4.2.MISE EN OEUVRE DES TRAVAUX EN RIVE DROITE DE LA VERSE -RECOMMANDATIONS

Afin de garantir le niveau d'eau au sein des plans d'eau et de prévenir dans le temps uneéventuelle sécheresse, les excavations devront atteindre au moins les niveaux des basses eauxobservés lors de notre suivi. Les fonds de fouilles à exécuter au droit des deux lacs serontdescendus à la cote + 39,00 m NGF.

En période des hautes eaux, lorsque la nappe alluviale de la Verse est affleurante ou"débordante" (Zone inondable au niveau du lac n°2; cf figure 4), l'attention est portée sur lastabilité de pente des ñiturs lacs. En effet, les pressions d'eau de la nappe, le batillage(battement de la nappe ), mais aussi les intempéries peuvent raviner les berges, déstabiliserles accotements et ruiner à plus ou moins long terme les chemins pédestres ou toutaménagement proche des plans d'eau.



4 - AMENAGEMENT DE LA ZONE HUMIDE.

Il est envisagé sur cette zone normalement marécageuse (essentiellement rive droite de laVerse ) de constituer une suite de trois plans d'eau.

La période de sécheresse constatée depuis trois années conduit à s'interroger sur laprofondeur à donner aux futurs étangs.

Le suivi piézométrique entamé au mois de mai et poursuivi jusqu'en novembre 1992, s'inscritdans une période de sécheresse commencée en 1989, A ce titre, l'année 1992 est une année

pénalisante pour le projet et donc de référence, compte tenu de l'objet de l'étude(cf. annexe 4),

Au vu de la piézométrie locale, l'aboutissement du projet de zone humide requière deux typesd'aménagements distincts.

4.1. AMENAGEMENT DE LA RTVE DROITE DE LA VERSE

Bénéficiant d'une nappe phréatique relativement proche du sol, la rive droite de la Verse peutaccueillir les lacs n°l et n°2 par simple creusement des terrains à l'aide d'engins de TravauxPublics,

Toutefois, il convient de signaler que cet aménagement vulnérabilise l'aquifère capté par les

ouvrages de la ville. En effet, la création de ces lacs engendre l'élimination de la coucheprotectrice de la nappe sous-jacente et ouvre le système hydrogéologique à d'éventuellespollutions. Or, ce risque est directement transposable aux captages de la ville de Noyon,distants respectivement du lac n°l et n°2 de 500 m et de 350 m. Ces prélèvements créent ungradient hydraulique artificiel qui appelle toutes pollutions éventuelles.

4.2.MISE EN OEUVRE DES TRAVAUX EN RIVE DROITE DE LA VERSE -RECOMMANDATIONS

Afin de garantir le niveau d'eau au sein des plans d'eau et de prévenir dans le temps uneéventuelle sécheresse, les excavations devront atteindre au moins les niveaux des basses eauxobservés lors de notre suivi. Les fonds de fouilles à exécuter au droit des deux lacs serontdescendus à la cote + 39,00 m NGF.

En période des hautes eaux, lorsque la nappe alluviale de la Verse est affleurante ou"débordante" (Zone inondable au niveau du lac n°2; cf figure 4), l'attention est portée sur lastabilité de pente des ñiturs lacs. En effet, les pressions d'eau de la nappe, le batillage(battement de la nappe ), mais aussi les intempéries peuvent raviner les berges, déstabiliserles accotements et ruiner à plus ou moins long terme les chemins pédestres ou toutaménagement proche des plans d'eau.



Pour éviter ces risques il convient dans un premier temps de réaliser un faible talutage(pentes < 1 pour 2).

Dans un second temps il est souhaitable, pour maintenir les terres, de végétaliser (plantesaquatiques) les talus jusqu'aux cotes de Basses Eaux ou mieux de déposer une géogrille de

type SOIL-SAVER sur la périphérie des plans d'eau puis de végétaliser.

Toutefois, avant de choisir une méthode de protection des berges, il faudra fixer les optionsgénérales d'aménagement propres à assurer la vocation des plans d'eau, compte tenu des

contraintes existantes. En effet, les berges seront traitées en fonction des activités qui y sontdéfinitivement prévues.

4.3. AMENAGEMENT DE LA RTVE GAUCHE DE LA VERSE

Le suivi mené de mai à novembre montre que la piézométrie de cette zone est basse. Lesprélèvements des captages de la ville engendrent une dépression locale de la nappe à environ4 mètres de profondeur sous le sol. Il semble donc irréaliste de vouloir créer le dernier lacpar creusements des terrains, (lac n°3). En effet pour garantir la pérennité du lac, cetteopération engendrerait une excavation d'au moins 4 mètres de profondeur sous le sol au

niveau de la rive gauche de la Verse.

Or, une telle fouille risque d'induire un rabattement local de la nappe ainsi que de

vulnérabiliser dangereusement l'aquifère vis à vis d'une éventuelle pollution. Ces risquesqualitatifs et quantitatifs vis à vis des captages de la ville ne peuvent être encourus.

4.4. MISE EN OEUVRE DE TRAVAUX EN RTVE GAUCHE DE LA VERSE -RECOMMANDA-nONS

Après examen du contexte hydrogéologique et de la sensibilité du site, il semble que lacréation d'un plan d'eau sur la rive gauche de la Verse ne puisse être envisagée que par laréalisation d'un lac artificiel. Ce plan d'eau pourrait être alimenté, si son régime le permet,par la rivière.

La mise en oeuvre de cet aménagement demanderait un fond de fouilles vers la cote de

+40,50 mNGF, étanche et qui puisse résister à une éventuelle remontée de la nappe(précipitations importantes, arrêt des captages de la ville). Pour répondre à ces conditions, lamise en place d'une géomembrane est la plus adaptée. L'aménagement d'un lac artificiel restecoûteux.

La réalisation même de ce lac artificiel devra faire l'objet de conditions d'exécution sévères

afin de garantir toutes éventuelles pollutions des captages de la ville (vidanges proscrites des

engins de chantier; stockage du carburant réglementé,,,).



Pour éviter ces risques il convient dans un premier temps de réaliser un faible talutage(pentes < 1 pour 2).

Dans un second temps il est souhaitable, pour maintenir les terres, de végétaliser (plantesaquatiques) les talus jusqu'aux cotes de Basses Eaux ou mieux de déposer une géogrille de

type SOIL-SAVER sur la périphérie des plans d'eau puis de végétaliser.

Toutefois, avant de choisir une méthode de protection des berges, il faudra fixer les optionsgénérales d'aménagement propres à assurer la vocation des plans d'eau, compte tenu des

contraintes existantes. En effet, les berges seront traitées en fonction des activités qui y sontdéfinitivement prévues.

4.3. AMENAGEMENT DE LA RTVE GAUCHE DE LA VERSE

Le suivi mené de mai à novembre montre que la piézométrie de cette zone est basse. Lesprélèvements des captages de la ville engendrent une dépression locale de la nappe à environ4 mètres de profondeur sous le sol. Il semble donc irréaliste de vouloir créer le dernier lacpar creusements des terrains, (lac n°3). En effet pour garantir la pérennité du lac, cetteopération engendrerait une excavation d'au moins 4 mètres de profondeur sous le sol au

niveau de la rive gauche de la Verse.

Or, une telle fouille risque d'induire un rabattement local de la nappe ainsi que de

vulnérabiliser dangereusement l'aquifère vis à vis d'une éventuelle pollution. Ces risquesqualitatifs et quantitatifs vis à vis des captages de la ville ne peuvent être encourus.

4.4. MISE EN OEUVRE DE TRAVAUX EN RTVE GAUCHE DE LA VERSE -RECOMMANDA-nONS

Après examen du contexte hydrogéologique et de la sensibilité du site, il semble que lacréation d'un plan d'eau sur la rive gauche de la Verse ne puisse être envisagée que par laréalisation d'un lac artificiel. Ce plan d'eau pourrait être alimenté, si son régime le permet,par la rivière.

La mise en oeuvre de cet aménagement demanderait un fond de fouilles vers la cote de

+40,50 mNGF, étanche et qui puisse résister à une éventuelle remontée de la nappe(précipitations importantes, arrêt des captages de la ville). Pour répondre à ces conditions, lamise en place d'une géomembrane est la plus adaptée. L'aménagement d'un lac artificiel restecoûteux.

La réalisation même de ce lac artificiel devra faire l'objet de conditions d'exécution sévères

afin de garantir toutes éventuelles pollutions des captages de la ville (vidanges proscrites des

engins de chantier; stockage du carburant réglementé,,,).



CONCLUSIONS

La réalisation d'une zone humide à proximité de la Verse, envisagée par la ville de Noyon,dépend essentiellement :

du contexte hydrogéologique du site .

de la nature lithologique des terrains aquifères ,

de l'évolution de la piézométrie sur un cycle hydrogéologique.

L'étude menée par le BRGM Agence Ile de France de mai à novembre 1992, pour définir lafaisabilité d'un projet, aboutit aux conclusions suivantes ,

L'emprise de la future zone humide repose sur une aire naturellement marécageuse en relationdirecte avec la nappe des alluvions de la Verse, Cet aquifère superficiel est localement en

continuité hydraulique avec la nappe plus profonde du complexe sables thanétiens - craiesénonienne.

Les dix piézomètres réalisés sur le site pour suivre l'évolution de la piézométrie de la nappe

alluviale ont permis également de mettre en évidence des terrains à dominante limoneuse ettourbeuse. Ces niveaux tourbeux plus épais sur la rive droite de la Verse semblent jouer lerôle de terrains tampons régularisant les apports pluviométriques. Rappelons que les ouvragesréalisés sur la rive gauche de la Verse sont largement perturbés par les captages de la ville.

Le suivi piézométrique mené sur huit mois s'inscrit et transcrit le cycle hydrogéologique de lanappe : hautes et basses eaux.

Les basses eaux, période la plus pénalisante pour le projet, correspond dans la durée qui nous

était impartie, aux mois de septembre et octobre 1992, les hautes eaux au mois de juin-juilletet de novembre.

En prenant la piézométrie des mois de septembre-octobre comme piézométrie de référence,nous obtenons, rive droite, des niveaux d'eau homogènes s'échelonnant autour de +40mNGF, Les niveaux mesurés en rive gauche de la Verse sont plus faibles vers +38m NGF, Eneffet, cette zone est dans le cône d'influence des captages de la ville de Noyon,

Cette différence de piézométrie, liée aux captages d'alimentation en eau potable de la ville,entraîne deux aménagements distincts pour la réalisation des futurs plans d'eau,

Rive droite : la nappe alluviale étant proche de la surface du sol, nous pouvons envisagerla création de lacs par simples excavations des terrains (lacs n"! et 2)

Si le modelé des lacs qui nous a été communiqué ne change pas au cours du projet nous

pouvons retenir un approfondissement maximum des lacs à la cote de 39,00 m NGF,

Les talus qui seront réalisés par la création de ces deux plans d'eau devront faire l'objetd'un soin particulier.



CONCLUSIONS

La réalisation d'une zone humide à proximité de la Verse, envisagée par la ville de Noyon,dépend essentiellement :

du contexte hydrogéologique du site .

de la nature lithologique des terrains aquifères ,

de l'évolution de la piézométrie sur un cycle hydrogéologique.

L'étude menée par le BRGM Agence Ile de France de mai à novembre 1992, pour définir lafaisabilité d'un projet, aboutit aux conclusions suivantes ,

L'emprise de la future zone humide repose sur une aire naturellement marécageuse en relationdirecte avec la nappe des alluvions de la Verse, Cet aquifère superficiel est localement en

continuité hydraulique avec la nappe plus profonde du complexe sables thanétiens - craiesénonienne.

Les dix piézomètres réalisés sur le site pour suivre l'évolution de la piézométrie de la nappe

alluviale ont permis également de mettre en évidence des terrains à dominante limoneuse ettourbeuse. Ces niveaux tourbeux plus épais sur la rive droite de la Verse semblent jouer lerôle de terrains tampons régularisant les apports pluviométriques. Rappelons que les ouvragesréalisés sur la rive gauche de la Verse sont largement perturbés par les captages de la ville.

Le suivi piézométrique mené sur huit mois s'inscrit et transcrit le cycle hydrogéologique de lanappe : hautes et basses eaux.

Les basses eaux, période la plus pénalisante pour le projet, correspond dans la durée qui nous

était impartie, aux mois de septembre et octobre 1992, les hautes eaux au mois de juin-juilletet de novembre.

En prenant la piézométrie des mois de septembre-octobre comme piézométrie de référence,nous obtenons, rive droite, des niveaux d'eau homogènes s'échelonnant autour de +40mNGF, Les niveaux mesurés en rive gauche de la Verse sont plus faibles vers +38m NGF, Eneffet, cette zone est dans le cône d'influence des captages de la ville de Noyon,

Cette différence de piézométrie, liée aux captages d'alimentation en eau potable de la ville,entraîne deux aménagements distincts pour la réalisation des futurs plans d'eau,

Rive droite : la nappe alluviale étant proche de la surface du sol, nous pouvons envisagerla création de lacs par simples excavations des terrains (lacs n"! et 2)

Si le modelé des lacs qui nous a été communiqué ne change pas au cours du projet nous

pouvons retenir un approfondissement maximum des lacs à la cote de 39,00 m NGF,

Les talus qui seront réalisés par la création de ces deux plans d'eau devront faire l'objetd'un soin particulier.



Rive gauche : le niveau piézométrique étant déprimé par les captages de la ville de Noyon,il est difficile de concevoir le même aménagement qu'en rive droite. Une telleexcavation proche des captages peut engendrer des problèmes qualitatifs et quantitatifs.

La réalisation d'un lac artificiel Gac n''3) dont le fond serait étanche par géomembraneà une cote de 40,50 m NGF semble être la solution adéquate. Elle est égalementcoûteuse.



Rive gauche : le niveau piézométrique étant déprimé par les captages de la ville de Noyon,il est difficile de concevoir le même aménagement qu'en rive droite. Une telleexcavation proche des captages peut engendrer des problèmes qualitatifs et quantitatifs.

La réalisation d'un lac artificiel Gac n''3) dont le fond serait étanche par géomembraneà une cote de 40,50 m NGF semble être la solution adéquate. Elle est égalementcoûteuse.


Aménagement d'une zone humide dans la conunune de Noyon ( Oise)

ANNEXE 1

SITUATION DES OUVRAGES DE LA

VILLE DE NOYON

Aménagement d'une zone humide dans la conunune de Noyon ( Oise)

ANNEXE 1

SITUATION DES OUVRAGES DE LA

VILLE DE NOYON

AMIENS

futurplan d'eau

P2 : 82-5X-0001

P5 : 82-6X-0005

PU : 82-6X-000U

P6 : 82-6X-0089

JJDOm

Eclieiie

AMIENS

futurplan d'eau

P2 : 82-5X-0001

P5 : 82-6X-0005

PU : 82-6X-000U

P6 : 82-6X-0089

JJDOm

Eclieiie


ANNEXE!

* SITUATION DES PIEZOMETRESDU SUIVI HYDRAULIQUE


ANNEXE!

* SITUATION DES PIEZOMETRESDU SUIVI HYDRAULIQUE

DIRECTION DESSERVICES TECHNIQUES

i it JMIDE

(3D Captages.

PJézo/n êtres.

-^ j ¿ones engazonnées et bolsees.

*;J Zones de réseaux.

_) Cote terraisement.

£j) Niveau eau.


ANNEXE 3

SUIVI PIEZOMETRIQUE "SONDE MANUELLE"

SUIVI PIEZOMETRIQUE "MADO"

( enregistrement automatique en continu )


ANNEXE 3

SUIVI PIEZOMETRIQUE "SONDE MANUELLE"

SUIVI PIEZOMETRIQUE "MADO"

( enregistrement automatique en continu )

SUIVI PIEZOMETRIQUE Mai à Novembre 1992 *

14 T

12

3 10

^ 8 +

Eo

2 -

c »

MANUEL

CT)

\J->

lO

CNI

toir>

CNlenr~.1

enoo

uo

CNlCDenro

CNICDCD

CNlCD.

r-'

CNJCD

CNlCD

CNlCD

CNlCD

Dates des relevés

SUIVI PIEZOMETRIQUE Mai à Novembre 1992 *

14 T

12

3 10

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MANUEL

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CNICDCD

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CNJCD

CNlCD

CNlCD

CNlCD

Dates des relevés

1.6

1.8

a.e

2.2

2.1

2.6

2.8

3.0

3.2

3.11

3.6

3.8

11.8

4.2

11.11

1.6

N.S EN M/REPERE N.S EN h

- 1.6

1.8

2.8

2.2

2.11

2.6

2.8

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3.11

3.6

3.8

4.0

4.2

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4.6Halannt 1992

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PIEZOMETRE 2 NOYON

1.6

1.8

a.e

2.2

2.1

2.6

2.8

3.0

3.2

3.11

3.6

3.8

11.8

4.2

11.11

1.6

N.S EN M/REPERE N.S EN h

- 1.6

1.8

2.8

2.2

2.11

2.6

2.8

3.8

3.2

3.11

3.6

3.8

4.0

4.2

tl.il

4.6Halannt 1992

Jun Jul flou S«p OoL Nov

PIEZOMETRE 2 NOYON

N.S EN H/REPERE

0.5

1.0

1.5

2.0

2.5

3.0

yvwV

J I I L ±

\i,S EN h

J L

1.5

0.5

LJ3.05-22 23- 9

Hol 199210-27Jun l

28-15 16- 2 _ _3-28_ 21- 7992 Jul ~il 1992 Rou 1992

8-25 26-13S«p 1992

PIEZOMETRE 3 NOYON

N.S EN H/REPERE

0.5

1.0

1.5

2.0

2.5

3.0

yvwV

J I I L ±

\i,S EN h

J L

1.5

0.5

LJ3.05-22 23- 9

Hol 199210-27Jun l

28-15 16- 2 _ _3-28_ 21- 7992 Jul ~il 1992 Rou 1992

8-25 26-13S«p 1992

PIEZOMETRE 3 NOYON

N.S EN M/REPEIU"

0.2_

2.2

2.4 X X X X X

N.S EN h

I

X

0.2

0.4

0.6

0.8

Ul.0

1.2

1.4

1.6

1.8

2.0

2.2

5-27 28-19Hal 1992

20-12Jun 1992

13- 4 5-27 28-19Jul 1992 Rou 1992

20-12Sap 1992

13- 4Oct 1

2.4

1992 Nov 1992

PIEZOMETRE 7 NOYON

N.S EN M/REPEIU"

0.2_

2.2

2.4 X X X X X

N.S EN h

I

X

0.2

0.4

0.6

0.8

Ul.0

1.2

1.4

1.6

1.8

2.0

2.2

5-27 28-19Hal 1992

20-12Jun 1992

13- 4 5-27 28-19Jul 1992 Rou 1992

20-12Sap 1992

13- 4Oct 1

2.4

1992 Nov 1992

PIEZOMETRE 7 NOYON

PIEZOMETRE 10 NOYONPIEZOMETRE 10 NOYON


ANNEXE 4

PLUVIOMETRIE - STATION BICHANCOURT

ANNEES 1990 - 1992

ANNEE 1992


ANNEXE 4

PLUVIOMETRIE - STATION BICHANCOURT

ANNEES 1990 - 1992

ANNEE 1992

PLUVIOMETRIE de 1990 à 1992 - station de bichancourt -

900

800

700

600

500

400

300

200

100

P( 1/10 mm)

D••

Année

Année

Année

92

91

90

PLUVIOMETRIE PARTIELLE EN 1992 - station de Bichancourt

900

800

700

600

500

400

00(1/10 mm)

200

100

:> . ro

CL ^ P ^- Ô. ,aj <-J ,_ ro

'=> 9 t^ "rs o -* ^ ô < ,

*t. ^ ro

ro

^ S ^- ro<: , -^

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PLUVIOMETRIE PARTIELLE EN 1992 - station de Bichancourt

900

800

700

600

500

400

00(1/10 mm)

200

100

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