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JANVIER 2013 Nous vous demandons de bien vouloir respecter le plus grand silence pendant le concert notamment en éteignant vos portables. Merci également de ne pas prendre de photographies et de ne pas filmer. DE BACH EN KAGEL VENDREDI 18 20.00 LILLE NOUVEAU SIÈCLE ....................................................................................................................... Johann Sebastian Bach (1685-1750) Suite n°2 en si mineur BWV 1067 * (22’) Cantate BWV 82, “Ich habe genug” (23’) ENTRACTE Mauricio Kagel (1931-2008) Le Tribun (30’) La Grande Écurie et la Chambre du Roy Direction Jean Claude Malgoire Flûte Jocelyn Daubigney * Soprano Aurore Bucher Récitant Daniel Mesguich Mise en espace et lumière Jacky Lautem ....................................................................................................................... avec le soutien de Musique Nouvelle en Liberté licence n°2-1049802

de bach en kagel - Orchestre National de LilleJohann Sebastian Bach (1685-1750) Suite n°2 en si mineur BWV 1067 * (22’) Cantate BWV 82, “Ich habe genug” (23’) entracte Mauricio

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Page 1: de bach en kagel - Orchestre National de LilleJohann Sebastian Bach (1685-1750) Suite n°2 en si mineur BWV 1067 * (22’) Cantate BWV 82, “Ich habe genug” (23’) entracte Mauricio

janvier 2013

Nous vous demandons de bien vouloir respecter le plus grand silence pendant le concert notamment en éteignant vos portables.

Merci également de ne pas prendre de photographies et de ne pas filmer.

de bach en kagelvendredi 18 20.00 LiLLe nouveau siècle. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Johann Sebastian Bach (1685-1750)Suite n°2 en si mineur BWV 1067 * (22’)Cantate BWV 82, “Ich habe genug” (23’)

entracte

Mauricio Kagel (1931-2008)Le Tribun (30’)

La Grande Écurie et la Chambre du RoyDirection Jean Claude MalgoireFlûte Jocelyn Daubigney *Soprano Aurore BucherRécitant Daniel MesguichMise en espace et lumière Jacky Lautem

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avec le soutien de Musique nouvelle en liberté

licence n°2-1049802

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À propos du TribunMauricio Kagel

Né en Argentine et élevé en Amérique du Sud, j’ai eu amplement l’occasion d’apprendre que les ressorts de l’action politique sont de nature plutôt érotique qu’héroïque. La voix et l’apparence de ceux qui se sentent chargés d’assurer le bien-être du peuple – mais malheureusement, veulent aussi déterminer les critères de sa santé morale – ont souvent été aussi importants que leurs arguments politiques, et ce, bien avant que la télévision ne les contraigne à un maquillage impeccable.

Ce n’est certainement pas un hasard s’il existe dans la littérature en langue espagnole une tradition constante du règlement de comptes avec des personnages qui ont incarné la prétention à l’autocratie de manière si caractéristique, que des figures historiquement attestées sont à l’origine de stéréotypes linguistiques. À première vue, il est difficile d’expliquer la différence entre ces diverses dénominations. Certains de ces mots existaient déjà en espagnol, d’autres ont ététraduits en espagnol, mais nombreux sont ceux qui n’ont été reconnus comme définitions autonomes qu’après avoir été incarnés à la perfectionpar les variantes sud-américaines au répertoire général de l’horreur.

Mais ce n’est pas un problème de droits d’auteur pour ces formules qui nous intéresse ici. Señor Presidente ou dictateur, Caudillo ou despote, Jefe máximo ou tyran, Patriarche ou Chef d’État à vie, là se recouvrent et s’interpénètrent les frontières de la terreur et de la folie, qui n’autorisent guère une catégorisation rigoureuse. Il est cependant frappant qu’en Europe du moins, en tout cas tout particulièrement dans la littérature allemande, ce sont moins les différents modèles de “guides” de l’histoire locale qui ont été les thèmes principaux de l’écriture, que les conséquences de leur action et l’atmosphère sociale qui les a rendus possibles et les a fait prospérer. Pour ainsi dire : le personnage historique en silhouette, et encore, seulement en buste.Cependant, mon texte ne traite ni des archétypes sud-américains, ni des archétypes européens du Tyran. Dans cette pièce, on présente – après analyse – une synthèse du discours politique. (Aucune idéologie, de l’extrême gauche à la droite la plus extrémiste, ne peut échapper au reproche de recourir, si besoin est, à des explications démagogiques, tendancieuses ou carrément mensongères. Ce qui frappe,c’est l’adéquation du vocabulaire à la plus rigoureuse imprécision. C’est ainsi que l’on tient toujours des discours qui, en cas de modification de la conjoncture politique, laissent toujours ouverte une autre interprétation, tout aussi “plausible”). Et qu’il soit bien dit,

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avec la plus grande netteté, qu’il ne s’agit pas ici d’un “grand chef” particulier, déjà à demi-oublié ou encore en vie, mais d’une tentative de dénonciation de l’attitude linguistique des orateurs politiques au sens le plus large. Je me suis donné pour but un montage composite aussi plausible que possible, plutôt qu’une fixation sur une idéologie bien arrêtée et sur ses représentants.

Sur le balcon de sa résidence, le premier personnage de l’État répète un de ses discours-fleuve qu’il a coutume d’adresser souvent à la population rassemblée. C’est la nuit. Les accès de la Grand Place sont barrés ; de temps en temps, on entend au loin passer des véhicules. Pour mieux stimuler le politicien, les réactions des auditeurs, sans doute absents, mais admirablement dressés, sont diffusées par haut-parleurs à partir de bandes enregistrées.La plupart du temps, il s’agit de deux répliques stéréotypées : “oui” ou “non”. D’autres paroles, qui font partie du vocabulaire standard des manifestations de masse, sont également répétées artificiellement. Les vifs applaudissements, et souvent aussi la voix du tribun, sont également enregistrés. (Dans ce pays, la couleur sonore et le rythme des applaudissements sont depuis longtemps produits synthétiquement par des ordinateurs. Des savants ont découvert que des applaudissements bien réglés peuvent produire le même effet que certains aliments. Le peuple n’a donc plus besoin d’applaudir. Une nourriture acoustique bien dosée remplace effectivement bien des plaisirs physiques.) À un coin de la place, la meilleure fanfare militaire du pays est prête à intervenir. Mais les musiciens n’ont pas le droit de se servir de leurs instruments : des haut-parleurs diffusent les marches, qui peuvent être coupées à volonté, pour repartir aux passages souhaités. Amérique du Sud ? Asie ? Afrique ? Europe ?

Le devoir que s’impose presque inévitablement tout homme politique, de parler de bien des choses qu’il ne domine pas, va généralement de pair avec tout un catalogue de prises de positions préfabriquées, qui représente l’armature de sa conception idéologique du monde. Parler un jour de l’élimination des déchets radioactifs, la veille de la production de taille-crayons, et le lendemain de culture des orchidées... Il n’y a apparemment pas de limites à la diversité des objets à traiter. Il s’agit là, sans aucun doute, d’un phénomène complexe, facteur de discrédit tant en démocratie que dans les régimes totalitaires. D’un côté, on attend des hommes politiques qu’ils donnent des informations, et ce, constamment et si possible sans se tromper – un peu comme le bulletin météorologique quotidien – d’un autre côté, ils dépendent eux-mêmes d’informations qu’ils ne peuvent que difficilement vérifier. Mais il leur reste toujours

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la panacée de cette rhétorique du discours politique – se reproduisant presque spontanément – qui permet bien des choses, et notamment de marquer le pas d’un air résolu. Au cours d’années de recherches et de collecte du matériel pour Le Tribun, j’ai pris nettement conscience qu’il fallait viser à une forme mêlant les formulations exactes et l’improvisation la plus spontanée. J’ai noté les pensées de l’orateur sur environ 500 fiches, d’abord sous forme de mots-clés.

J’ai déjà évoqué l’unité de la méthode de travail et de la réalisation acoustique, à laquelle je vise toujours. Pour parvenir à cette concordance,et, en outre, pour en apprendre un peu plus sur l’origine de la démagogie,j’ai pris moi-même le rôle du tribun. Je me suis enfermé, plusieurs séances de suite, avec mes fiches, dans un studio d’enregistrement, et je me suis mis, jusqu’à sept heures par jour, à parler de tout et de rien, comme on dit si bien. Ma situation dans le studio est devenue tout à fait comparable à celle, fictive, de mon “hörspiel”.

Au cours du psychodrame qu’a été ce flux de paroles, tout comme d’innombrables politiciens de tous bords avant moi, et certainement beaucoup après moi, j’ai essayé tous les registres, entre le rationnelet l’irrationnel. C’est une recette typique, et la plus sûre, pour parvenir à délivrer des messages politiques démesurément longs.J’ai menti, flatté, je me suis inlassablement répété, j’ai ri et crié, j’ai eu la peau dure sous les attaques, j’ai mis en garde, j’ai été grossier et hors de moi, j’ai accepté mon destin – que mon peuple, lui, n’avait pas à partager – j’ai exigé, menacé et je n’ai pas oublié de devenir sentimental, avec de longs trémolos dans la voix, j’ai distribué des gifles et me suis toujours montré assez viril pour aller de l’avant vers un avenir meilleur, j’ai rappelé les sacrifices passés et j’en ai trouvé de nouveaux à indiquer, j’ai annoncé des défaites et resserré les contrôles, j’ai dénoncé la bassesse de nos ennemis héréditaires, désigné les dangers futurs et les adversaires nouveaux, et je me suis même montré disposé à faire mon autocritique, à condition bien sûrque tous les autres, qui ont aussi commis des fautes, en fassent autant... Fiction imaginée de toutes pièces ou reconstituée ?

Johann SebaStian bachCantate BWV 82, “Ich habe genug” (traduction texte)

1. airJ’ai assez,J’ai pris le Sauveur, l’espoir du juste,Dans mes bras avides.

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J’ai assez !Je l’ai vu,Ma foi a embrassé Jésus ;Maintenant j’espère, aujourd’hui même, avec joiePartir d’ici.

2. récitatifJ’ai assez.Mon réconfort est seulementQue Jésus puisse être mien et que je puisse être sien.Dans la foi, je le tiens,Là je vois, avec Siméon,Déjà la joie de l’autre vie.Allons avec cet homme !Ah ! si seulement le Seigneur pouvait me sauverDes chaînes de mon corps ;Ah ! si seulement je partais d’ici,Avec joie, je te dirais à toi, monde :J’ai assez.

3. airEndormissez-vous, yeux las,Fermez-vous doucement et heureusement !Monde, je ne resterai pas plus longtemps ici,Je ne possède aucune part de toiQui puisse être utile à mon âme.Ici je dois augmenter la misère,Mais là-bas, là-bas je verraiUne paix douce, un repos paisible.

4. récitatifMon Dieu, quand viendra l’agréable “Maintenant !”Quand je voyagerai en paixEt dans le sable frais de la terreEt là, près de toi, je reposerai sur ton sein ?Mes adieux sont faits,Monde, bonne nuit !

5. airJe me réjouis de ma mort,Ah, si seulement elle était déjà ici.Alors, j’échapperai à toutes les souffrancesQui me lient encore au monde.

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Hautboïste et cor anglais à l’Orchestre de Paris, pionnier de l’époque baroque, musicologue, metteur en scène, le chef d’orchestre Jean Claude Malgoire a exploré 1000 ans de musique, du Moyen Age au XXIe siècle. Compagnon de route de l’Ensemble 2e2m, de l’Ensemble Européen de Musique Contemporaine, cet esprit curieux et avide de recherches communique sa passion et partage le fruit de ses investigations au-delà des époques et des écoles.

Son profond respect pour l’œuvre originelle du compositeur génère un important travail de recherche qu’il poursuit depuis 45 ans. Cette quête permet une relecture, une écoute différente, une découverte voire une redécouverte des compositions qu’il choisit minutieusement. Ce pédagogue né souhaite éveiller la curiosité et transmettre l’extraordinaire émotion que procure la musique.Fondateur, directeur artistique de l’Atelier Lyrique de Tourcoing, artisan du spectacle, Jean Claude Malgoire multiplie les expériences, de L’Orfeo de Monteverdi à Mare Nostrum de Kagel, en passant par la Trilogie Mozart/Da Ponte ou encore l’Opéra de quat’sous, autant de choix intéressants, étonnants, parfois risqués, d’opportunités de rencontres et de découvertes, de vecteurs d’émotions. Missionnaire de la musique, initiateur et fédérateur, Jean Claude Malgoire propose chaque saison une nouvelle expédition, un autre défi, à travers les siècles, les styles, et les différentes expressions du spectacle vivant.

Jean Claude Malgoire Direction

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C’est en 1966 que Jean Claude Malgoire, soliste à l’Orchestrede Paris, fonde la Grande Ecurie et la Chambre du Roy.Cet ensemble est le plus ancien en France, encore en activité, jouant sur instruments historiques. Si la Grande Ecurie s’est illustrée dans le style baroque, son répertoire s’étend en réalité du XVIe au XXIe siècle, de la résurrection de chefs d’œuvre à la création contemporaine, en passant par de grands classiques.

Rendre hommage au compositeur en restituant son œuvre telle qu’elle a été écrite demeure la particularité de l’ensemble. À chaque période correspond un son bien précis que les instrumentistes s’emploient à reproduire, ce qui les oblige à posséder plusieurs jeux d’instruments (jusqu’à 7 ou 8 pourles vents), qu’ils sont parfois amenés à fabriquer eux-mêmes.Certains d’entre eux sont d’ailleurs devenus facteurs d’instruments. De longues recherches d’écrits et de partitions originales complètent ce travail. Cette quête d’authenticité engendre également un travail rigoureux de formation des chœurs et des chanteurs afin qu’une symbiose s’opère entre l’interprétation vocale et instrumentale.

Depuis 45 ans, cet ensemble original compte plus de 3000 concerts sur les 5 continents, et plus de 100 enregistrements, mais d’autres aventures sont déjà en projet. L’ensemble est subventionné par le Ministère de la Culture et de la Communication/Drac Nord-Pas de Calais.

La Grande Écurie et la Chambre du Roy

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Admis en 1970 au Conservatoire national supérieur d’art dramatique, Daniel Mesguich reçoit l’enseignement d’Antoine Vitez et de Pierre Debauche. À peine sorti du CNSAD, il fonde sa compagnie, le Théâtre du Miroir, avec laquelle il ouvre un cours d’art dramatique. En 1983, il revient au Conservatoire à la demande de Jean-Pierre Miquel et en devient le plus jeune professeur ; en octobre 2007, il en est nommé directeur. De nombreux acteurs ont été ses élèves, parmi lesquels Richard Anconina, Jérôme Anger, Dominique Frot, Sandrine Kiberlain, Vincent Perez, Philippe Torreton.

Daniel Mesguich compte à son actif plus d’une centaine de mises en scène pour le théâtre, une quinzaine pour l’opéra, en France et à l’étranger (Bruxelles, Prague, Moscou, Budapest, Leipzig, Séoul, Brazzaville, Bologne, Pékin) et a été l’acteur d’une quarantaine de films pour le cinéma et la télévision.

Il fut le directeur du Théâtre national de Lille, Tourcoing et de la région Nord/Pas-de-Calais. Il a participé à plusieurs productions de l’orchestre national de lille : Le Roi David d’Honegger, Lélio de Berlioz, Les Mariés de la Tour Eiffel de Milhaud.Habitué aux rôles de récitant, il cse produit fréquemment avec des instrumentistes tels que Jean-Efflam Bavouzet, Hélène Grimaud ou sous la baguette de grands chefs tels que Jean-Claude Casadesus, Kurt Masur, Jean Claude Malgoire, Philippe Bender. Avec le pianiste Cyril Huvé, il a remis à l’honneur le genre du mélodrame.

Daniel Mesguich Récitant

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Né à Paris en 1964, Jocelyn Daubigney étudie la flûte Böehmavec Raymond Guiot, Alain Marion et Ida Ribéra. Son intérêtpour la musique ancienne le conduit à travailler avec Pierre Séchet au Conservatoire National Supérieur de Musiquede Paris, où il obtient un premierprix, puis sous la conduite de Barthold Kuijken au Conservatoire Royal de

Bruxelles. Jocelyn Daubigney joue et enregistre avec différentes formations baroques : Les Talens Lyriques, Le Concert Spirituel, La Grande Écurie, l’Orchestre des Champs-Élysées, Les Folies Françoises, L’ensemble Philidor, Le Concert D’Astrée.Il enregistre pour Deutsche Harmonia Mundi, Naxos, Virgin. Depuis 2005, Jocelyn Daubigney est régulièrement invité à donner des master classes dans le cadre de L’Académie Internationale de Musique Baroque d’Orléans.

Née en 1975, Aurore Bucher commence le piano à l’âge de 7 ans au Conservatoire de Strasbourg. Après son baccalauréat, elle entreprend un cursus littéraire au Lycée Henri IV, puis philosophique à la Sorbonne et à Nanterre. Elle reprend ses études musicales, entre dans la classe de Marie-Claire Cottin et obtient son Premier Prix de chant.Aurore Bucher chante régulièrement le répertoire baroque sous la direction de

chefs tels que Martin Gester, Gabriel Garrido ou Jean Claude Malgoire. Prochainement Aurore Bucher enregistrera avec l’ensemble Akadêmia et sous la direction de Françoise Lasserre, les rôles d’Euridice, d’Aurora et de Nisa dans La Morte di Orfeo de Landi.

Jocelyn Daubigney Flûte

Aurore Bucher Soprano

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Depuis la création de l’Atelier Lyrique de Tourcoing, Jacky Lautem a collaboré avec Jean Claude Malgoire pour Xerxès, opéra de Haendel, Requiem pour Amadeus, une fiction lyrique, la trilogie des Monteverdi. Il a mis en espace, réalisé la partie image et éclairé le Requiem de Mozart au Stade Couvert de Liévin, ainsi que Mare nostrum de Mauricio Kagel au musée La Piscine de Roubaix. Il a par ailleurs créé les lumières de nombreux spectacles au théâtre ou à l’opéra, entre autres la plupart de ceux mis en scène par Gildas Bourdet.Jacky Lautem a plusieurs fois collaboré avec “Lille 2004 Capitale Européenne de la Culture” et Lille 3000. Il signe aussi aujourd’hui, au Fresnoy, Studio National des Arts Contemporains, les éclairages et scénographies d’installations d’art contemporain ou de performances vidéo.

Jacky Lautem Mise en espace et lumière

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