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République Algérienne Démocratique et Populaire
Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
Université Larbi Tébessi-Tébessa
Faculté des Sciences Exactes et des Sciences de la Nature et de la Vie
Département de Sciences de la matière
MEMOIRE DE MASTER
Domaine : Sciences de la matière
Filière : chimie
Option : Chimie organique et chimie des matériaux organiques
Thème :
Efficacité anticorrosive des extraits
de la plante Pituranthos scoparius par la méthode
gravimétrique : Etude comparative
Présenté par :
MECHERI Abd elaziz
Devant le jury :
HARKATI Brahim MCA U. Tébessa Président
KALLA Ali MCB U. Tébessa Rapporteur
BOUDIBA Sameh MAA U. Tébessa Examinateur
BELGHIT Chafik MAA U. Tébessa Examinateur
Date de soutenance : 29/05/2016
Note : Mention :
Intitulé
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ملخص
انمىاخ انىباحاث انطبت انؼطزت وظزا نهخىعب حؼخبز الت حبست مه انالاث انغىت
.كذا انشب انصحزات تانجبهانجغزاف ف انمىاطق انزراػت
انمثاول ثىائ اث خهظ مه ذا انؼمم خمثم ف دراست مسخخهص انذف انزئس
انمؼزفت شؼبا باسم "pituranthos scoparius " نىبخت مخماثه انحجم انمثان كهر
."انقزح"
مه نماء االبض الت حبست حىقخابؼذ قطف انىبخت انذ حم بمىطقت انضهؼت ببهذت ا
انخهظ انمذكرحم وقغ كمت مه انجزء انائ ف ,انزمهت انحشزاث كذا حجففاانشائب
باسخؼمال وحضز انمسخخهصاث انمحذدة ف انذراستبؼذ فصم انخضر ف مزحهت أن،
انجزء انثاو اسخؼمم ف اسخخالص انزث انطارة .مذباث ال حشكم طر احذ مغ انماء
نهىبخت باسخؼمال طزقت انخقطز بانماء.
انجزء انثاو ف انذراست خمثم ف مذ حؤثز انمحانم بخزاكز مخخهفت نذي انمسخخهصاث
انمسخؼمم بمصىغ االسمىج بانماء االبض.[X2C30]كم انمساحت انخارجت نهمؼذن آػه ح
انخآكم, انمسخخهصاث, انقزح : مفتاحيةكلمات الال
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Abstract
Tébessa considered as one of the rich states with aromatic plants because of natural
climate and geographical diversity in the agricultural areas and the mountains as well as the
semi-areas.
The main objective of this work is the study of a mixture of extract (methanol and
methane dichloride) (1-1) of the plant “Pituranthos scoparius” popularly known (Algozaih).
After collecting the plant, which has been in ″Edhlaa″ , Elmalabiod Tebessa ,the plant
was dried, cleaned from impurities and insects, after that an amount of the areal part of the
plant was soaked mentioned in the mixture, and after separation of chlorophyll as first stage,
we prepare identified the extracts for the study, the use of solvents not miscible with water,
the rest of the plant was used to extract the essential oil by hydro distillation method.
The second part of the study is to measure the influence of solutions with different
concentrations of these extracts on the corrosion of the external surface of the metal [ X2C30]
used in the Factory of Elmalabiod Tébessa.
keywords: putiranthos scoparius, extracts, corrosion
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Résumé
La région de Tébessa est considérée parmi les régions les plus riches en plantes
parfumées et médicinales, vu la variété climatique et géographique dans les zones rurales et
montagneuses ainsi que celle semi-désertique.
L'objectif principal de ce travail est d'étudier les extraits d'un mélange (méthanol et le
dichlorométhane) à volumes égaux de la plante" Pituranthos scoparius", populairement
connu sous le nom "Elgozaih".
La plante a été récoltée de la zone "Edhlaa""Elmalabiod" wilaya de Tébessa. Après
l’élimination des impuretés et toute sorte d’insectes, nous avons effectué le séchage de cette
dernière dans un endroit aéré et à l’abri de la lumière. Nous avons immergé une quantité de la
partie aérienne dans un volume précis du mélange susmentionné. Après la séparation de la
chlorophylle, nous avons procédé à l’extraction de quelques substances actives en utilisant le
principe de la chromatographie liquide-liquide. La deuxième partie a été utilisée pour
l’extraction des huiles volatiles par la méthode d’hydro distillation.
La deuxième partie de l'étude est l'impact des solutions avec différentes
concentrations de ces extraits sur la corrosion de la surface externe du métal [X2C30], qui est
utilisé dans la cimenterie d’Elmalabiod.
Les mots clés : Pituranthos scoparius, Les extraits, La corrosion
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Table des matières
Table de matière
Matière page
Liste des figures ……………………………………………………………... I
Liste des tableaux ………….………………………………………………… V
Liste des symboles et abréviations…………………………………………... VI
Introduction générale…………………………….………………………………1
Chapitre I : Les principes actifs
I.1. Définition…………………….…………………………………………… 2
I.2. Les principes actifs les plus répandus ……………………………........2
I.2.1 Les alcaloïdes……………………………..………………………2
I.2.2 Les coumarines……………………………………...…………….4
I.2.3 Les flavonoïdes……………………………………………………4
I.2.4. Les terpènes……………………………...……………………….5
I. 3. Autres principes actifs …………………………..……………………6
I.3.1. Les huiles essentielles……..……………………………………..6
I.3.2. Les saponines………………………...…………………………..6
I.3.3. Les stéroïdes………………..……………………………………7
I.3.4. Les tanins…………………………………………………………7
Chapitre II: Méthodes d’extraction et de séparation
II.1.Introduction …………...………………………………………………… 9
II. 2. Extraction des huiles essentielles…………………….……………………9
II.2.1. Extraction par hydrodistillation........……………………….…… 9
II. 2.1.1. Propriétés physico-chimiques de l’hydrodistillation….11
II. 2.2. Extraction par entraînement à la vapeur d’eau….……............. 12
II.2.3. Extraction aux solvants volatils…………………………………13
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Table des matières
II.2.3.1. Le principe……………………………………………….14
II.2.3.2. La décantation……………………...……………………14
II.2.3.3. Le séchage et la filtration………………………………..14
II.2.3.4. Choix du solvant ………………………..………………14
II.2.3.4.a. Etat physique du solvant …………………………..15
II.2.3.4.b. Miscibilité du solvant………….…..………………15
II.2.3.4.c. Solubilité ………………………………...……….. 15
II.2.3.4. d. Densité du solvant…………………..…………….15
II.2.4. Extraction par expression à froid …………………………15
II.2.4.1. Extraction des huiles essentielles à partir de l’écorce.…...15
II.2.4.2. Extraction à partir des fruits entiers………..…………….16
II.2.4.3. Extraction au CO2 supercritique…...………………….…16
II.3. Chromatographie sur couche mince…………………………………. 17
II.3.1. Constitution d’une plaque de CCM…….…………………..…17
Chapitre III : la corrosion
III .1. Définition de la corrosion selon NACE ……………….………………19
III .2. Formes de corrosion…………..……….……………........................... 19
III.2.1. Corrosion généralisée ou uniforme………………………...20
III.2.2. Corrosion localisée………………………………………....20
III .3. La protection contre la corrosion……………………….………………22
III .4. Utilisation des extraits de plantes comme inhibiteurs de corrosion…….22
III .4.1. Définition d’un inhibiteur selon NACE ………….………22
III .4.2. Inhibiteurs à base d’extraits des plantes..…………………22
III .5. Méthodes et techniques d’étude des inhibiteurs de corrosion…………23
III .5.1. Méthodes gravimétrique……….…………………………23
III.5.1. Méthode électrochimique………………………………..23
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Table des matières
Chapitre IV: Partie pratique
IV.1. Présentation de la plante……………...…………………………………25
IV.1.1. Description ……..……………..........................…………25
IV.1.2. Classification de la plante ……………………...…………25
IV.1.3. Constituants chimiques connus …………….……………25
IV.1.4. Images de la plante et la zone de récolte……..……...........26
IV.1.5. Répartition………………………….…………………..…27
IV.1.6. Propriétés thérapeutiques et emplois……………………....27
IV.1.7. Récolte………………………………………………….....27
IV.1.8. Préparation de la plante .…………………………………27
IV.2.Extraction………….……………………………………………...……..28
IV 2.1. Hydrodistillation……………………..…………………...28
IV.2.2. Macération………………………………………………..29
IV.2.3. Filtration et évaporation sous vide………..…….………...29
IV.2.3.1. L’extrait de DCM-Méthanol………………..……....29
IV.2.4. Elimination de la chlorophylle…………….…………..….30
IV.2.4.1. Filtration sous vide………………………………….30
IV.2.5. Extraction et obtention des extraits désirés ……………...30
IV.2.5.1. Extraction par l’éther de pétrole…………………....30
IV.2.5.2. Extraction par l’éther d’éthyle……………………...31
IV.2.5.3. Extraction par l’acétate d’éthyle…………….…..….31
IV.2.5.4. Extraction par n-butanol………………………..…..32
IV.2.5.5. Schéma de séparation et l’obtention des extrais…....34
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Table des matières
VI.3.Etude gravimétrique de l’extrait……………………….…………………35
VI.3.1. Introduction……………………………………………35
VI.3.2. Choix de l’acier…………………………...……………35
VI.3.3. Composition chimique de l’acier X2C30……………..35
VI.3.4. Etude gravimétrique……………………………………35
VI.3.5. Etude comparative des efficacités inhibitrices des
extraits.......................................................................................................................42
IV.4. Etude chromatographique (sur couche mince (CCM))……43
Conclusion générale……………………………………………………………….45
Bibliographie………………………………………………………………………46
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Liste des figures
I
Liste des figures
N° de figure Désignation Page
Figure 1 Les principaux cycles azotés des alcaloïdes …………………………3
Figure 2 La structure de base des coumarines ………………………………...…4
Figure 3 La structure de base des flavonoïdes …………………………………...4
Figure 4 La structure des saponines ……………………………………………...6
Figure 5 La structure des stéroïdes ………………………………………………7
Figure 6 La structure des tanins condensés……………………………………………7
Figure 7 Montage d’une unité d’extraction par hydrodistillation ………………..9
Figure 8 Montage d’une unité d’extraction par entraînement à la vapeur d’eau..12
Figure 9 Montage d’extraction aux solvants volatils …………………………...13
Figure 10 Montage d’extraction au CO2 supercritique ………………………….16
Figure 11 Zone de récolte "Edhalaa-Elmalabiod" ………………………………..26
Figure 12 Les fleurs de la plante……………… …………………………………26
Figure 13 Montage d’une unité hydrodistillation ………………………………...28
Figure 14
Huile essentielle récupérée ……….………………..………………….28
Figure 15
Macération de la plante dans l’éthanol et le mélange Dcm-méthanol au
début de l’opération……………………………………………...…….29
Figure 16 Extrait d’éther de pétrole ……………………………………………...30
Figure 17 Extrait d’éther éthylique ………………………………………………31
Figure 18 Extrait d’acétate d’éthyle …………………………………………...…31
Figure 19 Extrait de butanol………………………………………………………32
Figure 20 Extrait de la phase aqueuse ……………………………………………32
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Liste des figures
II
Figure 21
Figure 22
Masse des extraits obtenus……………………………………………..33
Schéma de séparation et l’obtention des extraits……………......……..34
Figure 23
Evolution de la vitesse de corrosion en fonction de concentration
pour l’extrait d’éther de pétrole…………………………………………37
Figure 24
Evolution de la vitesse de corrosion en fonction de concentration
pour l’extrait d’acétate d’éthyle………………………………………....37
Figure 25
Evolution de la vitesse de corrosion en fonction de concentration
Pour l’extrait d’éther éthylique………….………………………………38
Figure 26
Evolution de la vitesse de corrosion en fonction de concentration
pour l’extrait aqueux ……..…………………………………………….38
Figure 27
Evolution de la vitesse de corrosion en fonction de concentration à
différentes extraits………………………………………………………39
Figure 28
Evolution de l'efficacité inhibitrice en fonction de la concentration à
différentes extraits…………………………………………………..…40
Figure 29 Plaque CCM regroupant les extraits de la plante pituranthos
scoparius………………………………………………………………..43
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Liste des tableaux
III
Liste des tableaux
N° de tableau Désignation Page
Tableau 1
Diversité structurale des terpènes……………………………………..5
Tableau 2
Tableau 3
Extraits obtenus au cours de la séparation……………………………33
Influence de la concentration de l’extrait de Pituranthos scoparius sur
l’efficacité inhibitrice à température 20 °C…… …………………..36
Tableau 4 Les rapports frontaux Rf des taches détectées…..…………............42
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Introduction générale
1
Introduction générale
Les plantes représentent un réservoir immense de composés chimiques qui ont
l'avantage d'être d'une grande diversité de structures chimiques et ils possèdent un très large
éventail d'activités biologique et chimique. Ces composés actifs sont connus sous le nom de
principes actifs, ou même métabolites secondaires.
Cependant l'évaluation de ces activités demeure une tâche très délicate mais au même
temps très intéressante. Cette tâche peut faire l'intérêt de nombreuses études en partant de la
récolte de la plante allant jusqu’à la séparation et purification des métabolites secondaires par
de différentes méthodes d’extraction et par suite l’étude de ces activités.
Dans ce contexte, notre travail est basé essentiellement sur le fractionnement d’un
extrait dichlorométhane-méthanol à volumes égaux et l’huile essentielle obtenue par
hydrodistillation de la plante pituranthos scoparius recueillit de la zone d’Edhalaa-
Elmalabiod-wilaya de Tébessa. Les extrais obtenus seront testés, par suite, pour connaitre leurs
effets inhibiteurs envers un métal choisi.
Ce travail est réparti en deux parties importantes :
Après une brève introduction, nous avons entamé d’exposer l’essentiel théorique en
partant des données historiques de la plante, passant par l’exposition de différents principes
actifs des plantes.
Les méthodes d’extraction et de purification des plantes et leurs extraits font part de la
partie théorique qui sera clôturée par une introduction sur les différents modes de corrosion,
sujet de notre deuxième partie pratique.
Dans la deuxième partie, après une description rapide de la famille, du genre et de
l’espèce de la plante étudiée, nous avons décrit l’essentiel de l’extraction, purification et
fractionnement de la plante. Les extraits obtenus ont été testés pour connaitre leur efficacité
anticorrosive et dresser une étude comparative entre ces différents extraits.
Ce travail est achevé par une conclusion avec une perspective ultérieure.
Notons enfin que ce travail a été réalisé en collaboration avec le laboratoire de
recherche des molécules bioactives et leurs applications.
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Chapitre I Les principes actifs
2
I.1- Définition des principes actifs :
Les principes actifs sont des composés chimiques issus des matières naturelles telles que
les plantes médicinales ou aromatiques. Ils agissent d’une manière isolé ou en association pour
donner un effet thérapeutique ou autres [1].
I.2- Les principes actifs les plus répandus :
I.2.1- Les alcaloïdes :
En général, ces composés possèdent au moins un atome d’azote hétérocyclique. Pour
ces dernières années plus de 16000 structures chimiques d'alcaloïdes sont détectés et connues.
Environ 20 % des espèces de plantes produisent des alcaloïdes. Généralement, ils ont une
nature basique qui présente de puissants effets physiologiques. Ce sont pour la plupart des
plantes des poisons végétaux très actifs, dotés d'une action spécifique. Les plantes les utilisent
pour la plupart d’entre eux dans leur système de défense contre les herbivores et les pathogènes
car ces composés sont toxiques. Selon leurs compositions chimiques et surtout leurs structures
moléculaires, les alcaloïdes peuvent être divisés en plusieurs sous-groupes : des
phénylalanines : capsaicine du piment, colchicine du colchique [2].
Les alcaloïdes ont de différentes structures chimiques, parmi lesquelles on cite :
Les alcaloïdes isoquinoléiques : morphine, éthylmorphine.
Les alcaloïdes indoliques : ergométrine, ergotoxine de l'ergot des céréales.
Les alcaloïdes quinoléiques : tige feuillée de la rue commune.
Les alcaloïdes pyridiques et pipéridiques : ricinine du ricin, trigonelline du fenugrec.
Les alcaloïdes dérivés du tropane : scopolamine et atropine de la belladone
Les alcaloïdes stéroïdes : racine de vératre, douce-amère ou aconite (aconitine) par
exemple.
Les principaux cycles azotés des alcaloïdes sont présentés dans la (figure 1) :
Indole (a), Quinoline (b).Isoquinoline (c), Tropane (d), Pyridine (e), quinolizidine (f), la
morphine (g) et solanidine (h).
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Chapitre I Les principes actifs
3
a b c
d e f
g h
Figure 1: Les principaux cycles azotés des alcaloïdes [2]
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Chapitre I Les principes actifs
4
I.2.2- Les coumarines :
Historiquement le nom de coumarine vient de «cumaru» qui est le nom dans une langue
amazonienne, de l'arbre de tonka. Les coumarines ont été isolées pour la première fois en 1820.
Elles sont présentes en quantités plus faibles dans plusieurs plantes comme le mélilot, la sauge
sclarée et la lavande. On les trouve aussi dans le miel, le thé vert, etc…. Les coumarines sont
des composés phénoliques végétaux, portant un noyau benzopyrone dans leur structure, ils sont
des 2H-1-benzopyran-2-ones que l’on peut considérer, en première approximation, comme
étant les lactones des acides 2-hydroxy-Zcinnamiques [3].
La structure de base des coumarines est la suivante :
Figure 2: La structure de base des coumarines
I.2.3- Les flavonoïdes:
Le terme flavonoïde désigne une très large gamme de composés naturels appartenant à
la famille des polyphénols. Ils sont considérés comme des pigments quasi universels des
végétaux. Structuralement, les flavonoïdes se répartissent en plusieurs classes de molécules,
dont les plus importantes sont les flavones, les flavonols, les flavanones, les dihydroflavonols,
les isoflavones, les isoflavanones, les chalcones, les aurones, les anthocyanes et les tanins.
Ces diverses substances se rencontrent à la fois sous forme libre ou sous forme de
glycosides. On les trouve, d’une manière très générale, dans toutes les plantes vasculaires, où ils
peuvent être localisés dans divers organes : racines, tiges, bois, feuilles, fruits et dans les fleurs [4]
[5].
Figure 3: La structure de base des flavonoïdes
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Chapitre I Les principes actifs
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I.2.4- Les terpènes :
Les terpènes forment un groupe de produits naturels largement représenté et d’un intérêt
chimique considérable, très diversifiés. Ils constituent le principe odoriférant des végétaux.
Cette odeur est due à la libération des molécules très volatiles contenant 10, 15, 20 atomes de
carbones. Les extraits de ces molécules sont employés comme condiment (girofle) ou comme
parfum (rose, lavande). Ils ont un caractère commun, formés d’unités isopréniques (C5H8). Ils
sont formés de l'assemblage d'un nombre entier d'unités penta carbonées ramifiées dérivées du
2-méthyle butadiène, appelées unités isopréniques (C5H8)n. Ces squelettes peuvent être
arrangés de façon linéaire ou bien former des anneaux. De ce fait une classification rationnelle,
basée sur ce nombre qu’ils renferment, est possible [6-7]. Le tableau 1 illustre la diversité
structurale des terpènes :
Tableau 1 : Diversité structurale des terpènes
C10 Monoterpènes
C15 Sesquiterpènes
C20 Diterpènes
C25 Sesterpènes
C30 Tritepènes et steroids
C40 Tetraterpènes
(C10)n avec n >8 Polyterpènes Ce doc
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Chapitre I Les principes actifs
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I.3- Autres principes actifs :
I.3.1- Les huiles essentielles:
Ce sont en général des produits terpéniques, aromatiques volatils, qui ont un aspect
huileux, elles sont obtenues à partir des plantes aromatiques par hydrodistillation [8]. Elles sont
solubles dans les lipides et plusieurs solvants organiques et possèdent une densité inférieure à
celle de l’eau [9].
I.3.2- Les saponines :
Les saponines sont des glycosides à poids moléculaire élevé, regroupant un
ensemble complexe et chimiquement très diversifié de molécules triterpéniques ou stéroïdes.
Elles se composent d’une fraction aglycone hydrophobe (un noyau stéroïdique ou triterpénique)
liée à une chaîne mono ou polysaccharidique hydrophile [10].
Figure 4 : La structure des saponines
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Chapitre I Les principes actifs
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I.3.3- Les stéroïdes :
Constituent un groupe de lipides dérivant de triterpénoides ( lipides à 30 atomes de
carbones), majoritairement le squalène. Ils se caractérisent par un noyau
cyclopentanophénanthrénique (stérane) hydrophobe partiellement ou totalement hydrogéné.
Habituellement, les carbones C10, C13 sont liés à un groupe méthyle -CH3 et le carbone C17 à un
groupe alkyle [11].
Figure 5 : La structure des stéroïdes
I.3.4- Les tanins :
Les tanins sont des composés phénoliques complexes, hydrosolubles ayant un poids moléculaire
compris entre 500 et 3 000 da, ils peuvent former des complexes avec les protéines grâce à la présence
de plusieurs groupements hydroxyles phénoliques [12].
Figure 6 : La structure des tanins condensés
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Chapitre II Méthode d’extraction et de séparation
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Méthodes d’extraction et de séparation
II.1- Introduction :
Il s'agit d'étudier les techniques permettant d'extraire des corps naturels telles que les
huiles essentielles et les fractions organiques ou aqueuses contenant des mélanges de
principes actifs.
Une huile essentielle est un extrait odorant d'origine végétale obtenu par
hydrodistillation (c’est la procédure utilisée dans notre cas), expression (pressage) ou par
entraînement à la vapeur d’eau.
Les extraits et les fractions sont obtenus par macération, infusion et décoction dans un
solvant organique, formé par un ou plusieurs solvants. L’élimination de la chlorophylle et le
fractionnement en utilisant des solvants non miscible avec l’eau mène à l’obtention des
fractions contenant un nombre minime de principes actifs.
II.2- Extraction des huiles essentielles :
Il existe plusieurs méthodes d'extraction des huiles essentielles, mais les plus utilisées
sont l'hydrodistillation et l'entraînement à la vapeur d’eau de la plante fraîche ou sèche [13].
II.2.1- Extraction par hydrodistillation :
Nous nous sommes intéressés plus particulièrement au procédé d’hydrodistillation
puisque c’est un équipement que nous possédons au sein de notre laboratoire et qui est le plus
adapté aux travaux que nous avons envisagé. Ce procédé est illustré dans la figure 1.
Figure 7: Montage d’une unité d’extraction par hydrodistillation.
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Chapitre II Méthode d’extraction et de séparation
10
L’hydrodistillation proprement dite, est la méthode normée pour l’extraction d’une
huile essentielle [14].
Le principe de l'hydrodistillation correspond à une distillation hétérogène. Le procédé
consiste à immerger la matière première végétale dans un ballon d'eau distillée ou salée.
L'ensemble est ensuite porté à ébullition généralement par un chauffe ballon.
La température d’ébullition d’un mélange est atteinte lorsque la somme des tensions
de vapeur de chacun des constituants est égale à la pression d’évaporation. Elle est donc
inférieure à chacun des points d’ébullition des substances pures. Ainsi le mélange « eau +
huile essentielle » distillé à une température inférieure à 100ºC et à pression atmosphérique
[15]. Par contre, les températures d’ébullition des composés aromatiques sont pour la plupart
très élevés [16].
La durée d’une hydrodistillation peut considérablement varier, pouvant atteindre
plusieurs heures (généralement entre 3 et 5 heures) selon le matériel utilisé et la matière
végétale à traiter. La durée de la distillation influe non seulement sur le rendement mais
également sur la composition de l’extrait [16].
L’hydrodistillation possède des limites. En effet, un chauffage prolongé et trop
puissant engendre une détérioration de certains végétaux et la dégradation de certaines
molécules aromatiques. Par contre un chauffage limité ne même pas à l’évaporation totale des
huilles.
C’est ainsi que pour certains végétaux fragiles, comme par exemple les pétales de
fleurs, une technique d’extraction plus appropriée est utilisée. Il s’agit de la « distillation dite
sèche ». Cette technique ancienne, utilisée autrefois par les alchimistes arabes consiste à
extraire les huiles essentielles de plantes fragiles à l’aide d’un alambic par l’effet de la chaleur
du soleil. Plus récemment, en Herzégovine, une technique toute proche a permis l’extraction
d’une huile essentielle de rose de très grande qualité, cependant cette technique, possède elle
aussi ses limites[17] [18].
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II.2.1.1- Propriétés physico-chimiques de l’hydrodistillation :
Lors de la distillation des huiles essentielles, des phénomènes sont à la base
d’échanges de matière entre les phases solide, liquide et vapeur, d’où l’influence d’un grand
nombre de paramètres sur la qualité et le rendement de la production.
Les expérimentations [19-21] conduites jusqu’à épuisement du substrat en essence
montrent que la durée de la distillation est plus longue pour les organes de plantes ligneuses
que pour les herbacées.
Cette différence est fortement liée à la localisation des structures d’élaboration ou de
stockage des essences qui peuvent être superficielles ou internes. De ce fait, elles ont une
influence sur le déroulement de l’hydrodistillation, c'est-à-dire sur les mécanismes successifs
mis en jeu, et par conséquent sur la durée.
Dans le cas où ces structures sont superficielles, la membrane externe ou la cuticule
qui constituent les seules barrières à la libération de l’huile essentielle, est vite rompue à
ébullition, les composés volatils sont aussitôt évaporés. Lorsque les essences sont sous-
cutanées, elles doivent d’abord diffuser à travers l’épaisseur du tissu végétal avant d’entrer en
contact avec l’eau ou sa vapeur. Elles sont alors évaporées comme dans le cas des secrétions
superficielle [20].dans ce type d’hydrodistillation, il est préférable de saler l’eau par une
quantité de chlorure de sodium qui se diffuse dans le tissu végétale. La distraction, par suite,
de cette dernière facilité le dégagement des huiles dans le milieu aqueux et par suite son
évaporation.
Ce procédé est connu sous le nom de relargage. Cette opération est généralement
utilisée, comme dans notre cas, après quelques heures de la procédure.
En ce qui concerne la localisation des sites producteurs d’essence, les molécules
odorantes sont rencontrées dans tous types d’organes : racines, tiges, bois, écorces, feuilles,
fleurs et fruits. Elles sont produites par diverses structures spécialement différenciées dont le
nombre et les caractéristiques sont très variables.
On distingue :
les poils glandulaires épidermiques rencontrés souvent chez les Labiaceae,
Géraniaceae et Rutaceae. Ils produisent les essences dites superficielles.
les organes sécréteurs sous-cutanés comprenant des cellules et des poches sécrétrices
qui sont généralement disséminées au sein du tissu végétal chez les Myrtaceae,
Auranthiaceae, ainsi que des canaux sécréteurs chez les Ombelliferaceae [22].
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II.2.2- Extraction par entraînement à la vapeur d’eau :
Figure 8: Montage d’une unité d’extraction par entraînement à la vapeur d’eau.
L’entraînement à la vapeur d’eau est l’une des méthodes officielles pour l’obtention
des huiles essentielles des plantes aromatiques. A la différence de l’hydrodistillation, cette
technique ne met pas en contact direct l’eau et la matière végétale à traiter. La vapeur d’eau
fournie par une chaudière traverse la matière végétale située au-dessus d’une grille. Durant le
passage de la vapeur à travers le matériel, les cellules éclatent et libèrent l’huile essentielle qui
est vaporisée sous l’action de la chaleur pour former un mélange "eau + huile essentielle". Le
mélange est ensuite véhiculé vers le condenseur et l’essencier avant d’être séparé en une
phase aqueuse et une phase organique (l’huile essentielle) [23].
L’absence de contact direct entre l’eau et la matière végétale, puis entre l’eau et les
molécules aromatiques évite certains phénomènes d’hydrolyse ou de dégradation pouvant
nuire à la qualité de l’huile [24].
Les étapes de l’extraction des huiles essentielles d’origines végétales restent
identiques quel que soit le « type » d’extraction utilisé. Il est nécessaire dans un premier
temps d’extraire de la matière végétale les molécules aromatiques constituant l’huile
essentielle, puis dans un second temps de séparer ces molécules du milieu par distillation.
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Chapitre II Méthode d’extraction et de séparation
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II.2.3- Extraction aux solvants volatils :
Figure 9: Montage d’extraction aux solvants volatils.
L'extraction se fait à l'aide de solvants organiques volatils dans des appareils appelés
extracteur de Soxhlet. En apparence, la division de la matière à extraire facilite le contact avec
le solvant (en agrandissant la surface d’échange), permet d’augmenter la charge de
l’extracteur et aussi de réduire le rapport du solvant à la charge. Toutefois le tassement
entrave la circulation du solvant et l’homogénéisation des solutions ; il faut donc éviter de
tasser ou de trop charger l’extracteur [25].
On obtient des huiles concrètes avec des solvants volatils tels que l’hexane, qui est le
plus utilisé actuellement; le benzène très utilisé dans le passé est interdit pour des raisons de
toxicité. Ce procédé a remplacé l'enfleurage (méthode d'extraction par les graisses) qui est
devenu beaucoup trop coûteux.
L’extraction s’effectue en plusieurs étapes, on lave la matière avec le solvant deux à
trois fois. Il semble que la presque totalité des produits odorants passe en solution dès la
première extraction. Mais, étant donné que la matière traitée retient une forte proportion de la
solution, il est nécessaire de pratiquer des dilutions successives avec de nouvelles charges de
solvant (lavages). La matière épuisée retient une proportion importante de solvant. Avec la
charge normale de fleurs d’un extracteur statique de mille litres, la quantité varie entre 150 et
180 litres. Il faut donc concentrer la solution en évaporant le solvant qui est recyclé pour
d'autres lavages. La récupération du solvant atteint couramment 94 à 96 % de la quantité
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Chapitre II Méthode d’extraction et de séparation
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retenue. La charge de l’extracteur est désolvatée à la vapeur d’eau, puis elle peut être utilisée
dans les champs (compostage) [26].
II.2.3.1- Principe :
L'extraction par solvant consiste à dissoudre le composé recherché dans un solvant non
miscible avec l'eau et à séparer la phase organique contenant le composé à extraire de la phase
aqueuse [26].
Cette technique fait intervenir trois étapes.
La mise en contact du solvant avec la substance contenant le composé à extraire.
Elle peut se faire directement dans un réacteur adapté (bécher, erlenmeyer, ballon etc...) ou en
faisant intervenir d'abord l'eau. On fait alors agir le solvant sur une décoction, une infusion ou
une macération.
II.2.3.2- La décantation:
Le mélange non miscible eau- huiles distillé auparavant est décanté par une simple
opération en ouvrant le robinet jusqu’à la séparation quasi-totale de l’eau et récupérée les
huiles extraites dans un flacon spécial.
II.2.3.3- Le séchage et la filtration:
Une fois la décantation est terminée, on procède au séchage des huiles essentielles par
ajout d’une quantité convenable d’un agent de séchage tel que les sulfates de magnésium
anhydre. Cette opération est suivie directement par une simple filtration afin d’éliminer toute
présence éventuelle des sulfates de magnésium hydratées.
II.2.3.4- Choix du solvant :
Le choix du solvant obéit à quatre critères et nécessite la connaissance d'un paramètre
physique caractéristique de ce solvant [26].
II.2.3.4.a- Etat physique du solvant :
Le solvant doit être liquide à la température et à la pression où l'on réalise l'extraction.
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Chapitre II Méthode d’extraction et de séparation
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II.2.3.4.b- Miscibilité du solvant :
Le solvant doit être non miscible à la phase qui contient initialement le composé à
extraire (l’eau).
II.2.3.4.c- Solubilité :
Le composé à extraire doit être très soluble dans le solvant. C'est-à dire, beaucoup plus
soluble dans le solvant que dans le milieu où il se trouve initialement (milieu aqueux en
général).
II.2.3.4.d- Densité du solvant :
Il est nécessaire de connaître ce paramètre car c'est lui qui détermine si la phase
organique, contenant le composé à extraire, se trouve au-dessus ou en dessous de la phase
aqueuse (à éliminer) dans l'ampoule à décanter.
II.2.4- Extraction par expression à froid :
L’extraction se fait sans chauffage, les plantes sont pressées à froid (notamment les
hespéridés : citron, orange, etc.) de l’écorce ou des fruits [25].
II.2.4.1- Extraction de l’huile essentielle à partir de l’écorce :
Les premiers procédés d’extraction consistaient à presser l’écorce des Citrus pour faire
éclater les tissus contenant l’huile essentielle en les frottant sur des récipients dont les parois
étaient recouvertes de pics en métal. Puis le procédé dit à « l’éponge » s’est développé: les
écorces étaient pressées plusieurs fois contre un assemblage d’éponges naturelles fixées à une
bassine en terre cuite. La pression était accompagnée par un mouvement de rotation de la
main. Le mélange exprimé était recueilli par essorage des éponges. Finalement par simple
décantation, l’huile essentielle est séparée de la phase aqueuse qui contient aussi des détritus
produits par la lacération des tissus de l’écorce.
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Chapitre II Méthode d’extraction et de séparation
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II.2.4.2- Extraction à partir des fruits entiers :
Avant d’être pressés, les fruits passent dans des machines qui les trient selon leur taille.
Cette opération est nécessaire pour améliorer le fonctionnement des extracteurs, obtenir un
meilleur rendement et une huile essentielle de meilleure qualité. Les Citrus sont séparés en
trois parties de base : l’huile essentielle, le jus et l’écorce. Il existe trois méthodes
fondamentales pour extraire l’huile essentielle des Citrus à partir des fruits entiers, les deux
premières étant les plus utilisées :
système séparant l’huile essentielle et le jus en une seule opération (FMC).
l’extraction de l’huile essentielle des fruits entiers précède l’extraction du jus
(« zélatrice spéciale »).
l’extraction du jus précède celle de l’huile essentielle.
II.2.4.3- Extraction au CO2 supercritique :
Figure 10: Montage d’extraction au CO2 supercritique.
L’originalité de cette technique repose sur le solvant utilisé: il s’agit du CO2 en phase
supercritique. À l’état supercritique [25], le CO2 n’est ni liquide, ni gazeux, et cela lui confère
un excellent pouvoir d’extraction, modulable à volonté en jouant sur la température de mise
en œuvre. Les fluides supercritiques comme le CO2 sont de bons solvants à l'état
supercritique, et de mauvais solvants à l'état gazeux.
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Chapitre II Méthode d’extraction et de séparation
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Les avantages de ce procédé sont les suivants :
le CO2 est totalement inerte chimiquement, il est naturel, non toxique et peu coûteux.
on utilise des basses températures pour sa mise en œuvre.
en fin de cycle, la séparation entre le solvant d'extraction et le soluté pour obtenir
l’extrait est facile (simple détente qui ramène le CO2 à l’état gazeux), avec une
récupération quasi-totale et peu coûteuse,
les frais de fonctionnement, à l’échelle pilote ou de laboratoire, sont réduits (le CO2
est continuellement recyclé).
L’extraction au CO2 supercritique est une technique intéressante qui apporte de nouvelles
notes olfactives (méthode d'extraction plus complète et moins dégradante que par la vapeur
d'eau). Cependant son installation industrielle reste onéreuse, et l’appareillage est encore
envahissant.
II.3-Extraction et analyse par chromatographie sur couche mince :
La chromatographie sur couche mince ou chromatographie planaire (CCM) est une
technique de chromatographie couramment utilisée pour séparer des composants dans un but
d'analyse (CCM analytique) ou de purification (CCM préparative ou quantitative).
II.3.1- Constitution d'une plaque de CCM:
Une plaque de CCM est un support en verre, en aluminium ou en plastique sur lequel a
été étalée une phase stationnaire en couche uniforme. L'épaisseur de cette couche allée
jusqu’à l'ordre de 0,2 mm (200 μm).
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Chapitre III effet des extraits de la plante contre la corrosion
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III.1- Définition de la corrosion selon NACE :
Selon NACE, la référence mondiale en matière de corrosion, (National Association of
Corrosion Engineers), définit la corrosion comme la détérioration d’un matériau,
généralement métallique, qui résulte d’une réaction avec son environnement. C’est à dire soit
un environnement gazeux (oxygène de l’air par exemple), soit un environnement liquide (eau
de mer par exemple), soit un environnement de contraintes dans de tels milieux, soit même en
milieu biologique (bactéries se déposant dans les tuyères industrielles - chimique ou
pétrochimique - ou d’extraction pétrolière) [27].
III.2- Formes de corrosion :
Il existe de différentes formes de corrosion, dépendant de la nature du métal et des
caractéristiques de son environnement, ont pu être identifiées et répertoriées selon leurs
principales manifestations visibles [28].
Corrosion généralisée
Corrosion localisée : La corrosion localisée, elle-même, peut se manifester de
différents types :
Corrosion galvanique ou bimétallique.
Corrosion par piqûres.
Corrosion inter-granulaire.
Corrosion sélective.
Corrosion caverneuse.
Corrosion bactérienne.
Corrosion liée à des effets mécaniques : On en distingue :
Corrosion fissurante sous contrainte.
Corrosion par érosion.
Corrosion par fatigue.
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Chapitre III effet des extraits de la plante contre la corrosion
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III.2.1- Corrosion généralisée ou uniforme :
La corrosion uniforme ou généralisée se manifeste avec la même vitesse en tous les
points du métal entrainant une diminution régulière de l’épaisseur de celui-ci ou simplement
un changement de coloration (ternissement) [28].
III.2.2- Corrosion localisée :
● Corrosion par piqure :
Dans certaines conditions d’environnement, les métaux et alliages protèges par un film
passif peuvent subir une attaque par piquration, lorsqu’il se produit une rupture localisée du
film. Ces piqures se localisent en certains points de la surface métallique, elles développent de
façon insidieuse et s’auto propagent : au fond de la cavité créée, l’hydrolyse des ions
métalliques dissous entraine une augmentation du degré d’acidité, ce qui entretient le
phénomène de corrosion [28].
● Corrosion inter granulaire :
C’est une attaque sélective aux joints de grains, par suite d’hétérogénéités locales :
appauvrissement de l’un des constituants ou au contraire, enrichissement par suite de
précipitation lors d’un traitement thermique par exemple. Il a alors création de piles locales
avec dissolution des zones anodiques [28].
● Corrosion par crevasse
Appelée aussi corrosion caverneuse, elle est due a une différence d’accessibilité de
l’oxygène entre deux zones d’une structure métallique. Il y a alors une attaque des parties
métalliques les moins accessibles à l’oxygène [28].
● Corrosion galvanique
Il s’agit de l’attaque préférentielle de la phase la moins noble d’un alliage comportant
deux phases ou de la corrosion pouvant exister entre au moins deux matériaux métalliques
places dans le même environnement. Il y a formation d’une pile. En cas de couplage, plus
les métaux en présence sont éloignés sur l’échelle galvanique, plus la pile formée dispose
d’énergie pour provoquer les transformations. Les phénomènes de corrosion sont amplifies
à la fois dans la cinétique de dégradation et dans la génération d’ions dans le milieu
biologique. La partie la moins noble est l’anode et la plus noble est la cathode. Le rapport de
surface anode/cathode joue un rôle très important. Il faut retenir que, plus l’anode est de
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Chapitre III effet des extraits de la plante contre la corrosion
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petite taille, plus la vitesse de dissolution est élevée. Ce fait a une grande importance dans
la pratique clinique en odontologie, en particulier lors du choix des alliages utilises pour les
réalisations prothétiques [28].
● Corrosion et dissolution sélective
C’est l’oxydation d’un composant de l’alliage, conduisant à la formation d’une
structure métallique poreuse [28].
● Corrosion par frottement
C’est la détérioration qui se produit à l’interface entre des surfaces en contact, suite la
conjugaison de la corrosion et d’un faible glissement réciproque des deux surfaces [28].
● Corrosion sous contrainte et fatigue-corrosion
C’est une fissuration du métal qui résulte de l’action commune d’une contrainte
mécanique (force de traction) et d’une réaction électrochimique. La corrosion sous l’effet de
la fatigue est due à l’application répétée des contraintes [28].
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Chapitre III effet des extraits de la plante contre la corrosion
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III.3- La protection contre la corrosion :
Il existe de nombreux moyens pour réduire la corrosion, du plus simple en changeant
le matériau de base, au plus sophistiqué, en utilisant des moyens de protection comme la
protection cathodique, les revêtements et les inhibiteurs qui peuvent être utilisés seuls ou en
combinaison.
Nous allons insister sur les inhibiteurs de corrosion et plus particulièrement sur les
inhibiteurs à base des extraits de plantes, sujet de notre étude.
III.4- Utilisation des extraits de plantes comme inhibiteurs de corrosion :
III.4.1- Définition d’un inhibiteur selon NACE :
La définition d’un inhibiteur de corrosion n’est pas unique. Celle retenue par la
“National Association of Corrosion Engineers (NACE)” est la suivante : “un inhibiteur est
une substance qui retarde la corrosion lorsqu’il est ajouté à un environnement en faible
concentration ” [27].
III.4.2- Inhibiteurs à base des extraits des plantes :
Plusieurs auteurs ont utilisé des extraits à base de plantes comme inhibiteur de
corrosion des métaux :
Ating et al. Ont vu que l’extrait ethanolique des feuilles de l’Ananas Sativum est une
solution pour inhiber la corrosion et que pour une concentration de 0,5g/L l’efficacité
a atteint 96,09% dans un milieu HCl (0,1M) à la température de 333 K [29].
Obot et al. ont choisi l’extrait des feuilles de Chlomolaena odorata comme inhibiteur
en milieu HCl (2M), les résultats obtenus montrent une efficacité de 92,16% à 303 K
[30].
Deng et al., prouvent que les feuilles du Jasminum nudiflorum Lindl ont un pouvoir
d’inhibition de la corrosion en milieu HCl (1M) de l’ordre de 93,6 % pour 1g/L à 293
K [31].
Abiola et al. El-Etre et Matsatar et al., ont prouvé l’efficacité des extraits Delonix
Regia, Opuntia et Nipah en milieu acide respectivement [32] [33] [34].
Aujourd’hui, plusieurs extraits de plantes ont été utilisés comme inhibiteur de
corrosion pour différents types de métaux en milieu acide chlorhydrique ou sulfurique.
Toutefois, c’est l’acier et ces alliages qui ont retenu le plus l’attention des chercheurs à cause
de leur large utilisation dans l’industrie.
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Chapitre III effet des extraits de la plante contre la corrosion
23
III.5- Méthodes et techniques d’étude des inhibiteurs de corrosion :
III.5.1- Méthode gravimétrique :
Cette méthode présente l'avantage d’avoir une mise en œuvre simple, qui ne nécessite
pas un appareillage important. Les essais de perte en masse sont réalisés à une gamme de
température choisie. Les dimensions des échantillons d'un acier étudié sont de dimensions
différentes. Ces échantillons sont immergés dans une solution agressive, sans et avec
l’addition de différentes concentrations de l’extrait étudié.
Le taux d’inhibition (taux de recouvrement de la surface de l’acier par l’inhibiteur)
est donné par la relation :
θ = Vcorr – Vinh corr/ Vcorr.........................1
L’efficacité inhibitrice :
( ) …………………….2
La vitesse de corrosion est calculée après un temps d’immersion des
échantillons, par l’équation suivante :
….........3
Vcorr, Vinh corr : sont les vitesses de corrosion sans et avec l’ajout de l’extrait étudié.
La perte en masse en mg
: La surface des échantillons en cm²
: Le temps d’immersion des échantillons dans la solution en heurs [35].
III.5.1- Méthode électrochimique :
Les essais électrochimiques sont réalisés à l’aide d’un montage électrochimique
classique à trois électrodes, une cellule électrochimique, les potentiels sont donnés par rapport
à une électrode de référence au calomel saturé (ECS). Une électrode en platine (utilisée
comme électrode auxiliaire). L’acier à étudier est considéré comme électrode de travail. Les
mesures électrochimiques sont réalisées avec un montage comprenant un potentiostat, type
PZG301 (Voltalab), piloté par le logiciel Voltamaster 4 [35].
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Chapitre VI Partie pratique
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IV.1- Présentation de la plante
IV.1.1- Description:
La plante choisie pour notre travail est la Pituranthos scoparius
est populairement connu sous le nom "El gozaih", c’est une plante vivace, sans
feuilles ou presque, à tiges hautes de 50-80 cm pendant l’évolution et jaunâtre au
cours de la vieillesse, en forme de joncs, ramifiées dans le haut seulement, simples et
parallèles entre elles dans leur moitié inférieure, portant des ombelles latérales;
pédoncules souvent courts; pétales blancs à nervures étroites [36].
IV.1.2- Classification de la plante:[37]
Embranchement : Phanérogames
Sous-embranchement : Angios permes
Classe : Eudicotylédonnes
Sous-classe : Melophyta Choripetalae
Série : Opétale hermaphrodite
Ordre : Araliales
Famille : Apiaceac
Genre : Pituranthos
Espèce : Pituranthos scoparius
IV.1.3- Constituants chimiques connus :
Selon Kalla et al(2010), les huiles essentielles de la plante recueillit de la
wilaya de Ghardaia comprend 31 composants dont 35.15% sont des mono terpènes,
25.97% sont des sesquiterpènes et les 36.78% sont des dérivés aromatiques. [37]
Une autre étude a été faite sur une deuxième espèce a prouvé la présence d’environ
94 composé comme huiles essentielles.
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Chapitre VI Partie pratique
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IV.1.4- Images de la plante et la zone de récolte :
Figure 11: Zone de récolte "Edhlaa- Elmalabiod"
Figure 12: Les fleures de la plante
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Chapitre VI Partie pratique
27
IV.1.5- Répartition:
La plante est assez répandue dans tout le Sahara, comme tout le nord-africain.
Elle se présente en très grandes colonies notamment dans le Sahara septentrionale:
Saoura, BouSaada, Biskra…etc. dans la wilaya de Tébessa elle se trouve dans les
zones montagneuses d’Elmalabiod, Chériaa et El-Aouinet………………………….
IV.1.6- Propriétés thérapeutiques et emplois :
En est algérien et en Tunisie, le décocté des feuilles est efficace dans le
traitement de l'asthme, alors que le macérât aqueux des feuilles est préconisé en cas
d'ictère et contre les morsures des vipères et les piqûres des scorpions. Certains
recommandent d'application locale de la poudre des feuilles pour se guérir des plaies,
cette dernière en cataplasme soulagerait également les douleurs rhumatismales
(Boukef, 1986).
En un bain de sable, dans la région de Boussâada, la plante entière est utilisée
contre le rhumatisme, et en fumigation contre la fièvre (Shaker et al,1999). La plante
est broutée en petites quantités par les moutons, chèvres et dromadaires.
Notons que la plante est en vente populaire au marché de Tébessa.
IV.1.7-Récolte :
La plante étudiée (Pituranthos scoparius) populairement connue sous le nom
"El gouzaïh" est récoltée de la zone "Edhalaa" à El malabiod en mois de septembre
après midi, plus exactement la journée de la cueillette était plein ensoleillée. Cette
période est optimale pour qu’elle soit plus concentrée en molécules actives. Ce ci
varie en fonction de l’espèce et de différents facteurs, à savoir:
-Le stade végétatif : avant, pendant et après la floraison. -
La saison de la récolte : été, automme, hiver, et printemps
-Le moment de la journée : après la rosée du matin, l’après-midi et pendant la nuit.
IV.1.8- Préparation de la plante :
Après la récolte de la plante, celle –ci est gardée à l’ombre dans un endroit
aéré pendant une vingtaine de journées, elle est triturée en petits morceaux. Une
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Chapitre VI Partie pratique
28
partie de la matière sèche sert à l’hydrodistillation et la deuxième est utilisée pour la
préparation des extraits organiques et aqueux.
IV.2- Extraction:
. IV 2.1- Hydrodistillation:
L’extraction des huiles essentielles est faite par la méthode d’hydrodistillation
(figure 13) selon le procédé suivant:
Dans un ballon d’un litre contenant 2Kg triturée et pesée auparavant de la
plante et 500 ml d’eau mise en chauffage jusqu’à ébullition. Les huiles essentielles de
la plante sont évaporées avec l’eau au cours de l’opération est récupérées par
condensation vue la non miscibilité des deux liquides. Les huiles essentielles sont
séparés de l’eau restante par congélation de cette dernière à 0ºC et par suite la
séparation de l’huile. Notons qu’à cette température l’huile garde son aspect liquide.
Elle est ensuite conservée dans un flacon (figure 14).
Figure 13: Montage d’une unité d’hydrodistillation.
Figure 14: Huile essentielle récupérée
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IV.2.2- Macération:
La deuxième partie de notre extraction est portée sur la macération, après le
séchage de la plante, nous avons pesé 1Kg de la matière verte (feuilles et tiges). Cette
masse est macérée dans 4L d’un mélange à volumes égaux de dichlorométhane et
méthanol (Dcm-MeOH (1-1)). Le contenu de la fiole est gardé au repos pendant 72 h
à température ambiante pour dissoudre les constituants solubles. Cette opération est
répétée 3 fois avec le même solvant après sa séparation par filtration.
Figure 15 : Macération de la plante dans le mélange DCM-méthanol au début de
l’opération
IV.2.3- Filtration et évaporation sous vide
IV.2.3.1- L’extrait de DCM-Méthanol :
Après la filtration simple sur un coton, on a obtenu une solution d’une couleur
verte olive. Une évaporation sous vide a été effectuée à l’aide d’un évaporateur
rotatif à une température inférieure à 60°C pour récupérer le mélange des solvants
utilisés durant cette macération (méthanol-dichlorométhane), on s’assurant de
l’élimination totale des deux solvants. Ainsi on obtient un résidu concentré de
couleur verte foncée dont le poids : m =14,19 g.
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IV.2.4- Elimination de la chlorophylle :
IV.2.4.1- Filtration sous vide :
Le résidu obtenu est dissout dans une quantité d’eau, puis porté à ébullition
et directement versé sur de la silite étalée sur un papier filtre porté sur un büchner relié
à l’erlenmeyer de filtration sous vide. La chlorophylle ainsi se détache de la solution et
se fixe sur la silite. L’opération est répétée plusieurs fois afin d’éliminer toute présence
éventuelle de la chlorophylle
La solution marron obtenue est évaporée sous vide jusqu'à l’obtention d’une
gelée très concentrée.
IV.2. 5- Extraction et obtention des extraits désirés :
IV.2.5.1- Extraction par l’éther de pétrole:
La gelée obtenue auparavant est dissoute dans 200 ml d’eau distillée. Nous
avons ajouté 70 ml d’éther de pétrole à cette solution. Le mélange est bien agité et
puis gardé au repos pendant quelques heures.
Ensuite, nous avons procédé à la séparation des deux phases formées en
utilisant l’ampoule à décanter. On obtient ainsi une phase inférieure aqueuse d’une
couleur marron foncée et une seconde phase supérieure d’éther de pétrole d’une
couleur dorée.
On procède à la distillation sous vide de la phase organique afin de récupérer
le solvant (éther de pétrole) et l’obtention de l’extrait désiré. (figure16)
La masse de l’extrait: m1 = 0.08 g
Figure 16 : Extrait d’éther de pétrole
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31
IV.2.5.2- Extraction par l’éther éthylique:
Dans une deuxième étape, la phase aqueuse résultante de l’étape précédente a
été traitée avec 70 ml de l’éther éthylique et on répète les mêmes étapes. La couleur
de la phase organique (phase d’éther éthylique) est marron et celle de la phase
aqueuse à une couleur marron très foncée.
Ensuite on procède à la distillation sous vide de la phase organique afin de
récupérer le solvant (éther éthylique) et l’obtention de l’extrait en étude (figure17).
La masse de l’extrait : m2 = 0,24 g
Figure 17 : Extrait d’éther éthylique
IV.2.5.3- Extraction par l’acétate d’éthyle:
La phase aqueuse résultante de l’étape précédente a été soumise, elle-même, a
un traitement avec 70 ml de l’acétate d’éthyle et on procède aux mêmes opérations
précédentes.
La couleur de la phase organique (phase d’acétate d’éthyle) est rouge brique
alors que la phase aqueuse est marron très foncée (figure18).
La masse de l’extrait: m3 = 1.09 g
Figure 18 : Extrait d’acétate d’éthyle
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Chapitre VI Partie pratique
32
IV.2.5.4- Extraction par n-butanol
Finalement nous avons traité la phase aqueuse récupérée par 70 ml de
n-butanol selon les mêmes étapes que nous avons fait précédemment. (figure19).
La masse de l’extrait : m4= 1.48 g
Figure 19 : Extrait de butanol
On procède finalement à la distillation sous vide de la phase aqueuse restante
(figure20).
La masse de l’extrait : m5= 2.07 g
Figure 20 : Extrait de la phase aqueuse
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Chapitre VI Partie pratique
33
Nous regroupons l’ensemble de ces opérations dans le tableau suivant :
Tableau 2 : Extraits obtenus au cours de la séparation
Extrait Masse (g)
Extrait de départ avec chlorophylle 14.19
Extrait de l’éther de pétrole 0.08
Extrait d’éther éthylique 0.24
Extrait d’acétate d’éthyle. 1.09
Extrait de butanol 1.48
Extrait aqueux 2.07
L’histogramme suivant présente les pourcentages en masse des extraits obtenus
Figure 21 : Masses des extraits obtenus
42%
30%
22%
4.5%1.5%
0,08
0,24
1,09
1,48
2,07
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Chapitre VI Partie pratique
34
aqueuse Organique
Aqueuse
l’extrait
Plante sèche
IV.2.5.5- Schéma de séaration :
Plante verte
Macération dans Dcm-MeoH (50%-50¨%)
Extrait m=14.19g
Ajout de l’éther de pétrole
Aqueuse Organique m=0.08g
Ajout de l’éther éthylique
m=0.24g
Ajout de l’acétate d’éthyle
m=1.09g
Ajout de n-butanol
Aqueuse Séchage Organique m=1.48g
m=2.07g
Figure 22: Schéma de séparation et l’obtention des extraits
Organique Ce doc
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Chapitre VI Partie pratique
35
VI.3- Etude gravimétrique de l’extrait :
VI.3.1- Introduction :
Dans cette partie, on utilise la technique gravimétrique pour étudier le
comportement de la corrosion de l’acier X2C30, défini par suite, dans le milieu
acide de l’HCl 1 M, et d’apporter une contribution à l’efficacité inhibitrice des
extraits de la plante Pituranthos scoparius dans le milieu choisi.
VI.3.2- Choix de l’acier :
L’acier X2C30 est utilisé dans la vérole du four, dans d’autres unités telles
que les bacs de stockage et dans les conduites de la cimenterie d’El malabiod.
L’acier est exposé à une température élevée en plus d’un milieu poussiéreux causé
par le clinker. Sa dégradation en fonction du temps par effet de corrosion est un
problème important. Cette étude est une initiation à trouver une solution à cette
dégradation en utilisant des extraits issus de la matière verte.
VI.3.3- Composition chimique de l’acier X2C30 :
L’acier comporte en plus du fer (Fe) matière de base, les éléments suivants :
*Carbone entre 0.3 et 0.35 %
*Silicium entre 0.1 et 0.4 %
*Manganèse entre 0.5 et 0.8 %
*Phosphore:0.035%
*Soufre:0.035%
Notons l’absence totale du chrome, nickel, molybdène, vanadium et du tungstène dans
cet acier.
VI.3.4- Etude gravimétrique :
Le tableau 1 regroupe les résultats de mesure de la perte en poids, la vitesse de
corrosion, le taux d’inhibition et l’efficacité inhibitrice pour l’ensemble des
échantillons sur l’acier X2C30 dans le milieu de HCl 1 M sans et avec l’ajout de
des extraits. L’examen des résultats montre que ces extraits agit positivement sur le
taux d’inhibition en ajoutant des concentrations allant de 200 à 1000 mg.L-1
, de ce
fait, la perte en poids diminue et en conséquence son efficacité argumente. Notons
que l’extrait de l’éther de pétrole est écarté de l’étude vue sa tendance non polaire.
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Chapitre VI Partie pratique
36
L’analyse chromatographique par CCM pour cet échantillon confirme cette
tendance.
Quant aux huiles essentielles elles sont écartées vu la non miscibilité des solvants
exercés avec ces huiles malgré le bon rendement en matière récupérée.
Tableau 1 : Influence de la concentration des extraits de Pituranthos scoparius sur
l’efficacité inhibitrice à température 20°C
Les extraits de la plante Pituranthos scoparius
Extrait Butanolique
(1)
Extrait d’acétate
d’éthyle (2)
C
(mg L-1)
Δm/S
(mg cm-2)
((mg cm-2 h-1)
EI
(%)
Δm/S
(mg cm-2)
(mg cm-2h-1)
EI
(%)
0 0,6364 0,1591 - - 0,6364 0,1591 - -
200 0,4127 0,1032 0,3515 35,1474 0,1875 0,0469 0,7054 70,5357
400 0,3333 0,0833 0,4762 47,6190 0,1818 0,0455 0,7143 71,4286
600 0,2121 0,0530 0,6667 66,6667 0,1250 0,0312 0,8036 80,3571
800 0,0909 0,0227 0,8571 85,7143 0,0606 0,0152 0,9048 90,4762
900
1000
0,0606
0,1000
0,0152
0.0250
0,9048
0.8429
90,4762
84,2857
0.1577
0,1875
0,0394
0,0469
0,7521
0,7054
75,2141
70,5357
Extrait d’ether
ethylique (3)
Extrait aqueux
(4)
C
(mg L-1)
Δm/S
(mg cm-2)
((mg cm-2 h-1)
EI
(%)
Δm/S
(mg cm-2)
(mg cm-2h-1)
EI
(%)
0 0,6364 0,1591 - - 0,6364
0,1591 - -
200 0,2821 0,0705 0,5567 55,6650 0,2857 0,0714 0,5510 55,1020
400 0,2187 0,0547 0,6563 65,6250 0,2500 0,0625 0,6071 60,7143
600 0,1563 0,0391 0,7545 75,4464 0,2229 0,0557 0,6497 64,9682
800 0,0709 0,0177 0,8886 88,8551 0,1418 0,0355 0,7771 77,7102
900
1000
0,1250
0,133333
0,0312
0,0333
0,8036
0,5300
80,3571
53,0000
0,1875
0.911083
0,0469
0.0478
0,7054
0.3312
70,5357
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Chapitre VI Partie pratique
37
Figure 23: Evolution de la vitesse de corrosion en fonction de la concentration
pour l’extrait butanolique
Figure 24: Evolution de la vitesse de corrosion en fonction de la concentration
pour l’extrait d’acétate d’éthyle
0 200 400 600 800 1000
0,00
0,02
0,04
0,06
0,08
0,10
0,12
0,14
0,16
0,18
V(m
g cm
-2h-1
)
C(mg/l)
Extrait 01
0 200 400 600 800
0,00
0,02
0,04
0,06
0,08
0,10
0,12
0,14
0,16
0,18
V(mg
cm-2
h-1)
C(mg/l)
Exxtrait 02
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Chapitre VI Partie pratique
38
Figure 25: Evolution de la vitesse de corrosion en fonction de la concentration
pour l’extrait d’éther éthylique
Figure 26: Evolution de la vitesse de corrosion en fonction de la concentration
pour l’extrait aqueux
0 200 400 600 800
0,00
0,02
0,04
0,06
0,08
0,10
0,12
0,14
0,16
0,18
V(m
gcm
-2h-1
)
C(mg/l)
Extrait03
0 200 400 600 800
0,02
0,04
0,06
0,08
0,10
0,12
0,14
0,16
V(mg
cm-2
h-1)
C(mg/l)
Extrait04
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Chapitre VI Partie pratique
39
Figure 27 : Evolution de la vitesse de corrosion en fonction de la concentration des
différents extraits
En traduisant ces valeurs numériques par courbe, nous observons la
diminution la vitesse de corrosion en fonction de l’augmentation des concentrations
pour chaque extrait, jusqu’à une valeur critique. Ce ci traduit l’augmentation de
l’efficacité anticorrosive pour ces extraits.
Le poursuit de l’augmentation de la concentration après cette valeur n’a
aucun effet positif sur la vitesse de corrosion.
0 200 400 600 800 1000
0,00
0,02
0,04
0,06
0,08
0,10
0,12
0,14
0,16
0,18V
(mg
cm-2
h-1
)
C(mg/l)
Extrait01
Extrait02
Extrait03
Extrait04
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Chapitre VI Partie pratique
40
Figure 28 : Evolution de l'efficacité inhibitrice en fonction de la concentration des
différents extraits
VI.3.5- Etude comparative des efficacités inhibitrices des extraits:
Pour les faibles concentrations (200,400 ppm), l’efficacité inhibitrice des
quatre extraits est mentionnée sur la figure 28. Nous observons clairement que
l’extrait d’acétate d’éthyle qui est la valeur 70.15% à une pouvoir inhibitrice, plus
grand que celui des extraits aqueux et l’éther éthylique qui est pratiquement la même
valeur de cette efficacité (55.67% ,55.10%). L’extrait butanolique se trouve en
dernière position avec une valeur très largement inférieure aux autres, est qui ne
dépasse pas 35.15%.
100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000
30
40
50
60
70
80
90
E I(
%)
C (mg/l)
Extrait01
Extrait02
Extrait03
Extrait03
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Chapitre VI Partie pratique
41
A 400 ppm, on observe un léger déplacement positive de l’efficacité
inhibitrice de l’extrait d’éther éthylique toute fois l’ordre général de l’efficacité reste
le même pour le autres extraits, en première position l’extrait d’acétate d’éthyle avec
une valeur 71.43%, suivi par celle de l’extrait de l’éther éthylique avec une valeur de
65.63%, en troisième position l’extrait aqueux avec une valeur de 60.71% et en fin
l’extrait butanolique avec une valeur nettement au-dessus des autres est qui est
évaluée à 47.62%.
Une révolution remarquable pour l’extrait butanolique à la concentration 600 ppm,
celui-ci décroche la troisième position avec une valeur de l’efficacité inhibitrice aura à
l’entour de 66.67%, même si cette valeur nettement inférieur de celle de l’extrait
d’éther éthylique une deuxième position avec une valeur de 75.45% devance par
l’extrait d’acétate d’éthyle pour une valeur de 80.36%. A cette concentration l’effet
inhibitrice de l’extrait aqueux est minimal avec une valeur 64.97%.
Un rapprochement entre les valeurs des différents extraits à la concentration
(800ppm) supposée critique pour la plus part de ces extraits, en gardant le même
classement précédent, l’extrait d’acétate d’éthyle 90.47% suivi par l’extrait d’éther
éthylique avec une valeur 88.86%, l’extrait butanolique avec une 85.71% et en fin
l’extrait aqueux d’une valeur d’efficacité évalué à77.71%.
Notons enfin que l’extrait butanolique, au diffèrent des autres extraits à une
valeur critique de 90.48%. à la concentration de 900ppm.
Ou delà de ces valeurs, l’efficacité de ces extraits commence à ce diminuer et
par suite n’aura aucun rôle sur la lutte contre la corrosion du métal. Ce doc
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Chapitre VI Partie pratique
42
IV.4- Etude chromatographique (sur couche mince (CCM)) :
Pour chaque extrait obtenu, nous avons prélevé une prise infiniment petite et la diluée
dans un solvant convenable, les solutions diluées ainsi obtenues ont été analysés par CCM en
utilisant des différents mélanges d’éluants. Nous avons retenu pour notre étude uniquement
les tests pour lesquels les rapports frontaux (R f ) sont évalué dans les zones acceptables .
La plaque CCM est soumise à un examen UV pour déterminer les positions des taches
en plus des spots visuels. Nous avons adressé les résultats dans le tableau ci-dessous :
Le mélange tenu en compte est : (hexane, dichlorométhane, méthanol)
(2ml, 7.5ml, 0.5ml). Les autres mélanges testés, nous en donnant des résultats médiocre vu la
polarité des mélanges testés.
La visualisation des taches a été renforcée par UV et confirmée par l’effet de l’iode.
Tableau 04: les rapports frontaux Rf des taches détectées
Extrait d’éther
de pétrole
Extrait d’éther
éthylique
Extrait d’acétate
d’éthyle
Extrait
Butanolique
Extrait aqueux
Rf1= 0.46
Rf2= 0.58
Rf1= 0.44
Rf2= 0.61
Rf1= 0.1
Rf2= 0.17
Rf3= 0.24
Rf4= 0.37
Rf5= 0.64
Rf1= 0.14
Rf2= 0.37
Rf3= 0.49
Rf4= 0.69
Rf1= 0.67
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Chapitre VI Partie pratique
43
Figure29 : Plaque CCM regroupant les extraits de la plante pituranthos scoparius
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Conclusion générale
45
Conclusion générale
La plante "Pituranthos scoparius" connue populairement sous le nom القزيح, est très
répondue dans la wilaya de Tébessa par ses utilisations curatives. Cependant cette plante n’a
pas été, suite à notre recherche, l’objet d’une étude chimique pour connaitre son effet
anticorrosif.
Notre objectif principal s’agit donc d’initier à une introduction pour cette plante dans
le domaine de l’inhibition de la corrosion, tout en essayons de choisir un extrait qui pourra
avoir un effet positif dans ce domaine.
A partir de cette étude, il parait que l’extrait butanolique et même que l’acétate
d’éthyle de cette plante peuvent avoir des résultats acceptables dans ce domaine.
En perspective, nous pouvons lancer ultérieurement une étude très profonde dans ce
domaine pour décrire d’une manière claire cet effet par les différents méthodes
électrochimiques.
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