SteicoActe III

Sommaireen bref p 2 et 3La CNL propose une sécurité sociale dulogement - Département : quelles orientationsbudgétaires? - Le MODEF en AG - Esclavagemoderne! - Mémoire de la déportation - Le SPFfête le printemps - Coordination rurale - Rugby:choc Perpignan/Agen - Propos sur l'éducation1/2 - Rencontre-repas-débat

à mon avis p 3actu p 4 à 8France insoumise réunie à Agen - Prendre sesresponsabilités - Entretien avec F. Rauch -STEICO: acte III - École: les moyens ne sont pasau rendez-vous - PSV : urgences réduites - Lesfusillés d’Eysses : devoir de mémoire

à propos de p 8locales p 9Casteljaloux - Fumel - Agen - Auvignon

culture p 10Le jardin d’Élie - À lire - Concert - Exposition -Passerelle musicale

ÉcoleLe compten’y est pas!

Fusillés d’EyssesDevoir demémoire

…Écouterle peuplede gauche!

Hebdomadaire de la fédération du Parti communiste fra

nçais - 9

8eannée - 1,20€

TLeTravailleurde Lot-&-Garonne

vendredi 17 février 2017

N° 4698

Pour 2017,

construireensemblele commu

n!

Pour 2017,

construireensemblele commu

n!

enbref

Classes surchargées, maîtres et professeurs non remplacés,élèves en difficultés familiales (chômage, divorce…), sociales(pouvoir d'achat en berne…), scolaires. Laminage des réseauxd'aides détournés de leurs compétences avec une formationdes maîtres spécialisés au rabais. Manque de personnel (AVS),toujours non formé, accompagnant les élèves en grandedifficulté dits en inclusion, dans les classes ordinaires.Ajoutons une campagne électorale malsaine et virulente qui

exacerbe les électeurs et leur entourage: la télé est le porte-

voix de l'extrême droite et de la droite immorales. Cela a desrépercussions dans les cours de récréation avec de la violenceet du harcèlement (« Untel, ses parents sont venus manger lepain des Français! » entendu en cour de récréation).Des parents pourtant attachés à l'école publique et laïqueinscrivent, s'ils le peuvent pécuniairement (et si l'élève a leniveau scolaire requis !), leurs enfants dans l'enseignementprivé confessionnel qui reçoit les deniers de la République.D'autres décident d'enseigner à leurs enfants. C'est la premièrefois que j'entends parler de familles qui choisissent quand ilsen ont la possibilité, les écoles Montessori ou les classes Freinetqui existent depuis très longtemps! <

Esclavagemoderne!

On avait déjà vu l’utili-sation de puces élec-troniques dans le brasd’un vacancier dans unclub « branché »… mais là,il s’agit de travailleursd’une entreprise. Chaquefait et geste sont analyséspar cette puce; le contrôleest permanent. Interrogéepar le journaliste, unesalariée réplique: « Quandon est honnête, on n’a rienà craindre ! » Qu’advien-dra-t-il, le jour où elle nesera plus compétitive ausens patronal, ou quandcelui-ci l’utilisera commevariable d’ajustement par-ce qu’un des critères péna-lisants sera retenu? <

Mémoirede la

déportationLa délégation lot-et-garon-naise des amis de lafondation pour la mémoirede la déportation (AFMD)tiendra son assemblée gé-nérale dimanche 19 févrierà 10h15 à Agen. Elle seraclôturée par un pot del’amitié. L’AFMD a pourmission de contribuer à laréalisation des objectifs etau développement de lafondation pour la mémoirede la déportation, d’ap-

solidarité serait obligatoireet son bénéfice universel(locataires du parc privé,locataires du parc social etlocataires des banques).La contribution deslocataires à la caisse desécurité sociale du loge-ment serait permise par lamutualisation des dépôtsde garantie. La contribu-tion des bailleurs et desbanques prendrait laforme d'une cotisationassise sur le montant desloyers et des rembourse-ments d'emprunts dont lecoût serait moindre queles assurances privées surle marché. <

DépartementQuelles

orientationsbudgétaires?La session du conseildépartemental de Lot-et-Garonne consacrée audébat d’orientations bud-gétaires se déroulera ven-dredi 17 février. Ce débata pour principal objectifd’informer l’assembléedélibérante de la situationfinancière et du contexteéconomique et régle-mentaire dans lesquels lacollectivité évolue. Il per-mettra aussi de préfigurerles grandes lignes despolitiques qui seront affi-chées au budget primitif etdes projets qui seront

profondir la connaissancedu système concentration-naire nazi et de la dépor-tation et de transmettrecette connaissance auxgénérations actuelles etfutures. La délégation estactuellement présidée parJean-Michel Mazot. <

Le SPF fêtele printempsLe Secours populaire deCasteljaloux organise unejournée « portes ouver-tes » pour fêter le prin-temps, dans ses locaux,dimanche 19 février de9 h 00 à 18 h 00. Cetteinitiative est ouverte àtous, sans condition deressources. De nombreuxproduits seront en vente àcette occasion. Vous pou-vez obtenir des rensei-gnements au 0553937482ou au 0619608944. <

Coordinationrurale

Le syndicat agricole orga-nise son assemblée géné-rale le 24 février Cetteorganisation, pas réputéepour son progressisme ainvité à participer à sestravaux le scientifiqueclimatosceptique SamuelSurfari pour une confé-rence intitulée : « Lesénergies fossiles seront làencore très longtemps ». <

menés tout au long del’année. Il intervient dansun contexte budgétairecontraint suite aux baissesde dotations massives del’État et à la non-compen-sation de transferts decompétences. Lors de lavenue de Manuel Valls,alors Premier ministre,Raymond Girardi, vice-président du conseil dépar-temental avait alerté sur lasituation financière de lacollectivité. L’élu avaitpointé le risque d’abandonde politiques majeures endirection des Lot-et-Garon-nais. <

Le MODEFen AG

Le Mouvement de défensedes exploitations famili-ales organise son as-semblée générale lemardi 21 février àFauillet de 10h00 à 12h30.Dans ses différents rap-ports, il sera fait état de lasituation de l'agriculture ;des orientations duMODEF dans le contextedes élections présidenti-elles et législatives ; dudumping social et sanitaireet comment porter la lutteà l'échelle départementalepour dénoncer la concur-rence internationale dé-loyale ; la disparition desterres agricoles, commenty résister?… <

La CNL propose

Une sécuritésociale dulogement

La proposition clé de laConfédération nationaledu logement pour en finirsur le long terme avec lesexpulsions est la mise enplace d'une véritable sécu-rité sociale du logement. Ils'agit d'une caisse desolidarité alimentée par lesbailleurs, les locataires, lesbanques et l'État. Cettecaisse indemnise un mé-nage pendant une périodedéterminée lorsqu'un évé-nement dans sa vie lui faitcourir le risque de perdreson logement.L'indemnité peut allerjusqu'au montant du loyerou de la mensualité deremboursement dû par leménage. Cette indemni-sation temporaire a voca-tion d’éviter qu'une pério-de d'instabilité n'entraîneun ménage dans la spiraleterrible qui conduit à laperte de son logement. Lacotisation à cette caisse de

Propos sur l'éducation 1/2Marie Renée Gérard, enseignante retraitée spécialisée

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à monavisPour tous les Théo

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Justice pour Théo. Le crime est manifeste,il s'agit d'un viol. On ne peut qualifierautrement ce qui donne lieu à un déchirementanal de sept centimètres provoqué parune matraque. Comme tout viol ce crimeest abject. Les coupables doiventêtre poursuivis en justice.Mais à ce choc s'ajoute un autre:les agresseurs sont des policiers.Les mal-nommés « gardiens de la paix »à l'origine de ce viol ont déshonoré leuruniforme et leur mission. Ils ont jetél'opprobre sur leurs collègues. Pire encore,ils ont travaillé à la division de la Nation.Le pays n'a pas besoin de cette police-là.Notre police, nous la voulons de proximité,au service des citoyens, de la sécuritéde leurs personnes et de leurs biens.Mais cet acte barbare a du sens. Lorsqu'unagent de l’État en uniforme, garant de nossécurités, se sent fondé de se comporteren criminel, qui peut nier désormais quele pays est à bout de souffle. Que les logiquesde libéralisation des services publics etd'individualisation des relations socialeset salariales n'aient pas d'effets dévastateurssur le « vivre-ensemble ». Que l'abandon desterritoires, au nom des politiques d'austérité,ne se traduit pas en désastre social…Le France ne peut pas continuer danscette voie. Le pays a besoin de reconstruireson unité. Et celle-ci ne pourra émergerdes logiques qui nous ont menés droitdans ce mur. La loi de l'argent roi qui assurela rente aux puissants et au capital, en puisantsur les dépenses utiles aux populations et surles richesses produites n'est pas la solution.C'est le problème. La politique actuelledu gouvernement ou les promessesélectorales d'une Le Pen ou des Fillonet Macron ne répondent pas à l'enjeu.Il est urgent au contraire de travaillerensemble à une perspective nouvelle.Profitons à gauche de cette annéeélectorale pour cela.

Frédéric Rauch<

TLeTravailleurdeLot-et-Garonne

Le Travailleur de Lot-et-Garonnefondé par RenaudJean, premier député communiste de France

directrice de la publication: Jacqueline Debord - rédaction: MichelCeruti, Lysiane Chantre, Edmond Coëdelo, Roger Déjean,Jean-Claude François, Marie-Renée Gérard, Daniel Heinrich,Nicolas Lucmarie, Monique Mirande, Frédéric Rauch, GuyRauzières, Vincent Santoro, Claude Vaccari, Élie Vergnollesédité et imprimé par SARL Le Travailleur du Sud-Ouest18, rue Jules Ferry 47006 AgenTél. 0553668259 - Fax 0553476101letravailleur@orange.frCCP 1309 19X Bordeaux 4e trimestre 2 016 - ISSN 1627-2471 - CPPAP N° 0620 C 86962

RugbyChoc

PerpignanAgen

France 3 Nouvelle-Aquitainepropose de suivre le matchPerpignan-Agen, en directdu stade Aimé Giral, fief duclub de Perpignan, diman-che 19 février à 14h15. À

l’occasion de cette 21e jour-née de championnat Pro D2,les Catalans n'ont d'autrechoix que de gagner àdomicile alors que le clubstagne à la neuvième place.Agen qui est troisième duchampionnat Pro D2, va touttenter pour faire oublier lacontre-performance cedimanche dernier contreBéziers (défaite 23 à 25 àdomicile). <

Rencontre - repas débat

dimanche 2 avrilhall du parc ExpoRoute de Bordeaux

« sécuriser lestrajectoires de vies »

Invitation à celles et ceux qui aspirent au rassem-blement de la gauche sur un contrat d'engage-ments communs à vocation majoritaire pour lesélections présidentielle et législatives. Rencontredébat départemental avec toutes les forces degauche à 10h30 avec la participation d'un députécommuniste. Repas à 12h30.Thème: l'urgence de sécuriser les trajectoiresde vie (travail, santé, école, salaire, culture, servicespublics…). <Réservation 12 euros au 0553669810

Marmande

Le parti communiste lot-et-garonnais n’a pas été invitéà cette réunion. Toutefois, lescommunistes ont fait lechoix d’y participer. MoniqueMirande et moi-mêmeétions donc présentes à

celle-ci. (Frédéric Rauchanimant ce soir-là un débatsur Bordeaux a été excusé).Nous sommes donc inter-venues, rappelant la situa-tion inédite : le discrédit dela candidature Fillon et,

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La première table rondes’est tenue, il faut main-tenant engager l'étape deconstruction du projetindustriel.Supprimer des emplois etcontinuer à délocaliser desproductions en Pologne,

est contraire aux intérêtsdes travailleurs et du ter-ritoire!L'entreprise de Castelja-loux a tous les atoutspour se développer. Laqualité de ses produits estsupérieure à celle des pro-

duits sortants des usinespolonaises, l'isolationthermique et phonique estmeilleure.La qualité des arbres, samatière première, est meil-leure que celle élevée enEurope du Nord pour des

raisons naturelles duesaux hivers moins rudes. Lecoût écologique de saproduction et de sa dis-tribution est inférieur aucoût écologique des pro-ductions polonaises quitraversent par camiontoute l'Europe pour êtredistribuées dans le sud del'Europe… Ce sont autantde raisons qui justifient ledéveloppement du sitecasteljalousain.Les salariés demandentavec les investissementsnécessaires que l'entre-prise développe ses ca-pacités commerciales sur

La mobilisation a payé ! Après la manifestation du 7 janvier, la réunion publique du26 janvier, la direction de l'entreprise a été contrainte d'accepter le principe d'unetable ronde, de rendre publiques ses annonces de licenciements et de discuter desalternatives à sa stratégie industrielle et financière pour le site de Casteljaloux.

Casteljalouxa de l’avenir

France insoumiseréunie à Agen

Un peu plus d’une centaine de personnes se sontretrouvées le 10 février au skating d’Agen à la

réunion publique organisée par « Les Agenais insoumis ».À l’entrée… le programme« L'Avenir en commun »,élaboré à partir des propo-sitions des groupes régio-naux, ainsi que les fasciculesprécisant chaque point im-portant.Après une présentation deManuel Bompart et MathildeParrot (N.D.L.R. : direction decampagne de Jean-LucMélenchon), suivie d’uneintervention de (N.D.L.R. :Dany Blasco, candidate com-muniste PCF/Front de gau-che aux législatives pour lacirconscription Agenais-Néracais, rappelant l'appeldu PCF à une table rondeentre tous les représentantsde la gauche pour élaborerun contrat majoritaire et unecandidature commune derassemblement), les parti-cipants furent conviés àformer quatre groupes d’é-changes sur des sujetsimportants : urgence sociale(entreprises, santé, retraite…

), démocratie (VIe Républi-que, révocation des élus…),écologie (normes, eau, agri-culture…), international(Europe, ONU, Palestine…).Proposition originale quiprovoqua d’abord un flot-tement, peu habitués quenous sommes à ce type deproposition. Pourtant leschaises s’écartèrent en qua-tre « foyers » avec un rap-porteur, et les discussionss'engagèrent à bâtons rom-pus pendant une bonnedemi-heure. Puis les rappor-teurs s’exprimèrent auprèsdes représentants nationaux

STEICOFilière boisacte III

qui prenaient des notes,avant de reprendre lespropositions du programme,précisant le rôle des PME, lapossibilité d’installation desjeunes agriculteurs, la né-cessité de revenir à unegestion nationale de l’eau,de l’électricité… C’est ainsique vers 21h15, nous fûmesconviés à partager un pot del’amitié pour conclure lasoirée.

Nous étions quelques com-munistes à être venus encovoiturage de l’Albret, heu-reux de cette ouverture et deces échanges. Mélenchonn’est qu’un nom, celui d’unevolonté réelle de change-ment et d’un programmeréfléchi, rédigé à partir depropositions remontées dela base. Ce que nous sou-haitons en tant que commu-nistes.<

Lysiane Chantre

Prendre ses responsabilités

actusurtout, le résultat de la pri-maire socialiste.Cette situation nouvelle offrela possibilité d’un grandrassemblement à gauche surun contenu partagé pour laprésidentielle et les législa-tives.Malgré les huées à notreencontre de certains par-ticipants qui ont contraint unorganisateur à intervenir,nous nous sommes fait lerelais de ceux et celles quiluttent quotidiennement, quisouffrent de leurs conditionsd’existence et qui n’ont plusle temps d’attendre. Et c’estau nom de tous ceux-là quetoutes les forces de gaucheont le devoir de construireensemble ce « commun ».

Sans pour autant se ralliersans conditions, la Franceinsoumise, le PCF, EELV, lePS doivent se mettre autourd’une table et définir en-semble les conditions per-mettant l’émergence d’unecandidature unique de lagauche, la plus rassembleu-se possible sur un program-me partagé et transforma-teur, sur une plate-formecommune pour lutter contreles marchés financiers etrépondre aux attentes po-pulaires.

un autre. Notre objectif est desoutenir la possibilité pour lagauche de gagner l'électionprésidentielle en 2 017 et demettre en œuvre une politiqueréellement de gauche sur desvaleurs et des contenus degauche. C'est ça notre ligne.Or, la situation ouvre pour lapremière fois de la campagne,une possibilité de concrétisercet objectif. C'est pourquoinous appelons désormaistoutes les forces

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ses produits de meilleurequalité, qu’elle diversifie saproduction et innove àpartir de son produit pharemais aussi de la compé-

tence des salariés.Le département et la ré-gion regorgent de pos-sibilités. La Nouvelle Aqui-taine possède la plus

grande forêt d'Europe, cequi rend la matière pre-mière inépuisable et réduitsensiblement les coûtséconomiques et écolo-giques de sa transforma-tion.Les acteurs professionnelsde la filière sont organisés,la Région a mis en placedes outils institutionnelsefficaces d'accompagne-ment au développementdes entreprises du bois.Encore autant de raisonsqui militent pour une mo-bilisation active des ac-teurs régionaux et del'ingénierie régionale et

nationale de la filière, enfaveur de la sauvegarde etdu développement du site.La prochaine table rondedoit être élargie aux ac-teurs régionaux industrielset financiers de la filière,ainsi qu'à ses institutionssupports, comme Xylofu-tur et le CREAD.La survie du site de Castel-jaloux ne peut se passer decette mise en cohérenceindustrielle territoriale.Le PCF et les élus com-munistes du territoirerestent disponibles pourapporter leur contribu-tion…<

(suite page 6)

Aujourd’hui, la situation estinédite. Les conditions exis-tent pour battre la droite etl’extrême droite, pour que lagauche anti-austérité soit ausecond tour de la prési-dentielle et qu’elle soit vic-

torieuse tant à cette électionqu’aux législatives. Les com-munistes sont en harmonieavec cette démarche. Il ap-partient à chacun de prendreses responsabilités.<

Dany Blasco

Pour 2017, construireensemble le commun!Nous avons interrogé Frédéric Rauch, secrétairedépartemental du PCF, sur la situation politique nouvelle.À moins de trois mois duscrutin de la présidentielle,le paysage politique entierest en mouvement. Quelleest ton analyse?F R - La situation est mou-vante et peut changer encore.Primaire socialiste, affaiblis-sement de Fillon, tout celamodifie en permanence ladonne, au point qu’aujourd'huis'ouvre une fenêtre de tir pourune victoire de la gauche, sielle part rassemblée.

Mais comment? Les commu-nistes ont voté le soutien àJean-Luc Mélenchon, lui neveut pas d'alliance avec lessocialistes…F R - C'est juste. Alors

précisons, car ce vote descommunistes a aussi posédeux conditions au soutien àMélenchon. La première, votéeà 94,6 %, est que ce voten'achevait pas la recherched'une candidature unique derassemblement à gauche, seulmoyen d'être au second tourde la présidentielle. Laseconde portait sur uneconstruction commune de labataille des législatives.Notamment les députéssortants du PCF ne devaientpas être concurrencés par uncandidat FI. Aucune n'a étérespectée. Les instancesélectorales de la FI ont refuséde construire une bataillecommune pour rassembler à

gauche. La consigne a étéredonnée le 20 janvier dernierde ne rien négocier avec lePCF. Quant aux députés com-munistes sortants, ils aurontun candidat FI face à eux.

Mais alors, les commu-nistes arrêtent de soutenirJ-L Mélenchon?F R - La question ne se posepas comme ça. Pour nous, lescommunistes, il ne s'agit pasde soutenir un candidat contre

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2017, c'est le retour de la droiteau pouvoir et la certitude d'unedéflagration sociale sansprécédent. Il n’y a qu’à lire lesprogrammes de Macron et deFillon…Alors qu'avec un solide accordprogrammatique et le ras-semblement de la gauche pourla présidentielle et les légis-latives, nous aurions l'oc-casion de mener une campa-gne véritablement collective,à plusieurs voix, capabled'entraîner des dizaines demilliers de citoyens. Cela ou-vrirait une perspective politi-

que aux luttes sociales etfavoriserait leur irruption dansle débat politique, conditionessentielle pour peser effec-tivement sur l'ordre deschoses et concrétiser unepolitique de gauche.

Et dans le département,comment s’y prendre?F R - Nous avons déjà com-mencé ce travail de cons-truction collective. Le 29 jan-vier, notamment, en enga-geant le débat public à Agenpour une autre utilisation del'argent avec les Lot-et-Ga-

ronnais et les forces degauche anti-austérité dudépartement. Nous allons lepoursuivre sur le thème de lasécurisation des trajectoiresde vie, le 2 avril prochain àMarmande, avec la présencede parlementaires commu-nistes et des forces de gauchedépartementales.Cette question est essentielleface au chômage, à uneprécarisation croissante desemplois et des revenus.Elle doit devenir un axe de labataille politique à gauchedans notre département.<

de gauche, à savoir laFI, EELV, le PS, à seréunir avec nous, lePCF, afin d'élaborerensemble un contratd'engagements com-muns à vocation ma-

joritaire. Et c'est sur la base dece contrat que le candidat leplus rassembleur à gauchepour l'incarner devra êtredésigné par tous. Et je pousseplus loin, sur la base de cetaccord, nous pouvons mêmeimaginer sur le départementdes candidatures communesde gauche porteuses de cecontrat aux législatives.

N'est-ce pas une vue del'esprit quand on voit lafracture à gauche et lapériode récente?F R - Pas du tout. D'abord, jele redis ici, je ne suis paspartisan de l'idéologie desdeux gauches irréconciliables.Cette thèse droitière a pourseul objectif la liquidation dela gauche dans son ensemble,plus précisément de sa ca-pacité à peser sur l'ordre deschoses en l'enfermant dansune posture contestataire.Ensuite, je pense au contraireque nous avons des points deconvergence à gauche : surl'argent, la protection sociale,les services publics, l'Europe,la démocratie, l'écologie…sans naïveté, car nous avonsaussi des divergences… sé-rieuses parfois même. Maisdans le peuple de gauche, cesconvergences sont réelles…

Mais n'est-ce pas refaire lecoup du programme com-mun de 1981? On a vu lerésultat.F R - C'est vrai, c'est un risque.Une gauche qui fait unepolitique de droite nourrit ladéfiance populaire et sert ladroite dure et l'extrême droite.Nous le constatons aujour-d'hui. N'oublions pas non plusqu'un échec de la gauche en

(suite de la page 5)

actu

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Le syndicat déplore qu’auterme du quinquennat, lesespoirs liés aux annoncesgouvernementales ne soientpas au rendez-vous et queles créations annoncées necompensent pas les sup-pressions de l’ère Sarkozy.

Second degréLa sous-estimation de l’aug-mentation démographiqueconduit, dès cette année, àune remontée du nombred’élèves par classe. Si l’onmet en regard les trente mil-le suppressions d’emploisdans le seul second degrépublic, entre 2008 et 2012, etl’évolution des effectifs, onvoit pourquoi les créationsréalisées depuis 2013 ne setraduisent pas par une amé-lioration des conditionsd’encadrement. À ce constat, s’ajoute lapersistance de la crise derecrutement qui aggrave lahausse des effectifs parclasse, les problèmes deremplacement, les diminu-tions d’offre de formation sesont développées. Ainsi,deux collèges du départe-ment sont en sureffectifs.

Premier degréEn Lot-et-Garonne, les pos-tes créés entre 2012 et 2016

Éducation nationale

Les moyens ne sontpas au rendez-vous

Pôle de santé du Villeneuvois

Urgences réduites

Après les traditionnels arbitrages pour la rentrée2017, le SNUipp47-FSU estime que les moyens allouésau système éducatif du premier et du second degrédu département sont largement insuffisants.

L’agence régionale de santévient d’annoncer, la semainedernière, la suppression de25 % du budget des ur-gences de l’hôpital deVilleneuve.C’est un coup dur pour lapopulation du Grand Ville-neuvois, pour les personnelset l’avenir du pôle.Pour rassurer la population,le directeur est « envoyé aucharbon » et tente de mini-miser l’importance du coupporté ainsi que l’ampleur del’émotion et de l’inquiétudedes personnels.Par voie de presse, celui-ciprécise qu’il y aura toujoursune équipe d’urgence prêteà partir !… comme si lesurgences se limitaient à unvéhicule en attente d’appel…

Il faut être naïf pour croirequ’une telle réduction debudget n’aura pas d’impactsur la qualité du service pu-blic des urgences et sur le

dimensionnement des équi-pes urgentistes.Les habitants de la vallée duLot risquent bien d’être con-sidérés comme des citoyensde seconde zone par rapportà nos voisins agenais.Sauver l’hôpital ne passerajamais par la diminution desbudgets et des effectifs pourassurer le service public quela population est en droitd’attendre.Cette décision inadmissibleest le résultat des politiquessuccessives de santé pu-blique ainsi que de la poli-tique gouvernementale miseen œuvre par le gouver-nement Valls et la ministrede la Santé, M.Touraine, quiprévoit la baisse d’un mil-liard d’euros du budget deshôpitaux.

La CGT s’engage à com-battre cette politique qui niel’humain, nie la dimensionsociale des soins et porteatteinte aux besoins de lapopulation.La CGT se met à la dispo-sition de la population etinvite celle-ci à agir pour unbon service public des ur-gences dans le Villeneuvois.Enfin, la CGT invite lespersonnels à faire de mêmeet à s’organiser pour mieuxintervenir pour la défense duservice public et des ur-gences.<

Communiqué de la CGT du Pôle de santédu Villeneuvois et de l’Union locale CGT

ont principalement permis demettre en place les nou-veaux dispositifs proposéspar l’État, les déchargesdiverses, les postes de rem-plaçants mais les postesdestinés à la démographie età la baisse du nombre d’élè-ves par classe (quarante-deuxécoles à vingt-cinq élèves parclasse ou plus en Lot-et-Garonne) n’ont pas progresséde façon significative (seule-ment cinq postes en cinqans). À ceux qui voudrontnous faire observer que, cestrois dernières années, ledépartement a connu unebaisse d’effectif de trois centtrente et un élèves, il fautremarquer que de 2002 à2014, le ministère a retirétreize postes alors que leseffectifs augmentaient de…mille quatre cent soixante-sixunités ! Et le fameux tauxd’encadrement a fortementbaissé.<

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Conseil national de la Résis-tance… Nous sommes tous

À propos de : la Résistance, conquêtede l’égalité hommes femmes (2/10)Avant de résumer, dans de prochains articles, l’évolutionhistorique de la condition des femmes depuis la Grèce antique,examinons ce qu’il en est dans la période contemporaine.À ceux et celles qui observent attentivement la marche desévénements, la persistance des inégalités entre les hommes etles femmes n’a pas échappé. Évidemment ! Dans certainsdomaines, il s’agit même d’une marche à reculons.Deux données, dans le cadre de cet article := à égalité de diplôme, d’expérience, de temps de travail et deresponsabilité, les femmes gagnent, en moyenne, 10 % de moinsque les hommes;= sur l’ensemble des salariés, les femmes gagnent 27 % demoins que les hommes en moyenne.L’on constate une régression par rapport à des acquis. Et l’onpeut même parler d’un coup d’arrêt généralisé, au sein de lasociété dominée par la finance (à ce sujet, lire « Sans domicilefisc », le livre d’Alain et Éric Bocquet).

Les conquêtes du XXe siècleIl s’agit bien, aujourd’hui, d’un coup d’arrêt, alors que le

XXe siècle a été marqué par un mouvement d’émancipation etde promotion des femmes débouchant sur des avancées. Desrevendications qui, pour certains, paraissaient inconcevablesont abouti ; des préjugés sexistes ont reculé ; des verrousjuridiques et institutionnels ont partiellement ou totalementsauté ; des contraintes religieuses et morales ont étéheureusement transgressées.Je reviendrai sur ces sujets dans cette série d’articles. Mais,s’agissant particulièrement de tenues vestimentaires, à l’heureoù certains font une fixation sur le voile et le burkini, un regardrétrospectif sur celles de nos grands-mères et arrière-grand-mère est très instructif et salutaire. J’en reparlerai.

Le 8 mars a été officialisé,en France, en 1982

Peut-être savez-vous, ou ne savez-vous pas, que c’est à l’initiativede Clara Zetkin, dirigeante communiste allemande que cettedate a été retenue, en 1919, par le mouvement communisteinternational, comme « journée internationale des femmes ».Depuis lors, chaque année, ont lieu des mouvements reven-dicatifs ce jour-là.La semaine dernière, j’ai rappelé que le 8 mars avait été retenuen hommage aux ouvrières qui malgré une répression féroce,avaient manifesté et fait grève le 8 mars 1857, à New York. <

Edmond Coëdelo

Les fusillés d’Eysses

Devoir de mémoire

Le 23 février 1944, il yaura soixante-treize ans,douze patriotes résis-tants, presque tous com-munistes, étaient fusilléspar la police de Vichy :

Henri AuziasFernand Bernard

Roger BrunJean Chauvet

Louis GuiralAlexandre Marqui

Gabriel PelouzeFélicien Sarvisse

Jaime SeroDomingo Serveto

Joseph SternJean Vigne

et Louis Aulagnequ’il faut associer, décédé le 19 février 1944, lorsde la révolte des prisonniers.Cette commémoration per-pétue leur mémoire, leur refusde la barbarie nazie, leur en-gagement « porteur d'avenir »car ils œuvraient, dans leurscellules, au programme du

Comme chaqueannée au

troisième week-end de février,de nombreusespersonnes se

retrouvent pourcommémorer les fusillés

d’Eysses et les milledeux cents déportés etinternés à Auschwitz,dont quatre cents ne

revinrent pas.

actusamedi 25 février

16h30 au wagon du souvenir, gare de Penne-d’Agenais

dimanche 26 février10h00 - place de la révolution de Villeneuve

10h30 - centrale d’Eysses(pour pénétrer dans la centrale jusqu’au mur des fusillés, il faut se munir

de sa carte d’identité - plan vigie pirate)Après la cérémonie, communistes et amis sont invités àdéposer un coussin de fleurs devant la stèle du cimetière<

invités à participer aux céré-monies :

47local

sensibilité qu’ils soient.Oui, une course de vitesse estengagée entre la direction de lamultinationale qui veut délocaliserles productions de panneauxisolants biosourcés en Pologne, etles salariés avec la population duterritoire marmandais, castelja-lousain-landes de Gascogne qui s’yopposent.<

JCF= Projection du film « la Sociale »,vendredi 17 février à Casteljalouxà 17h00

= L'ANACR tiendra sonAssemblée générale annuellesamedi 18 février à 10h00 salleJean Monnet<

Accès aux soinsen question

Depuis plusieurs semaines, lapopulation du Fumélois manifestede plus en plus d’inquiétudes faceau phénomène de désertificationmédicale. En effet, le départ desmédecins du territoire ou leur miseà la retraite ne permet plus à ceuxqui restent de prendre de nouveauxpatients. Un collectif vient de seconstituer qui demande, notam-ment : « de disposer d'un réseau demaisons de santé pour desservir toutle territoire », « de renforcer lacoopération médecine de ville/mé-decine hospitalière » et de « mettreen œuvre un projet de santé inno-vant ».<

Un campusnumérique

Le 9 février dernier avait lieu l’as-semblée constitutive du projet deCampus numérique lot-et-garon-nais. L’ambition est de créer surl’ancien site de l’ESPE d’Agen (exIUFM) une technopole autour dunumérique. Ce projet de campus

Fumel

Agen

Conseil municipalLe premier adjoint au maire, JBBoldini, a convoqué le conseil mu-nicipal pour jeudi 16 février à19h00. À l’ordre du jour : électiondu (ou de la) maire en rempla-cement de JC Guénin, puis renou-vellement des adjoints.

STEICOLes syndicalistes continuent àréfléchir et à monter au créneauface à la direction locale du groupemondial de l’isolant à base de bois.Dans le même temps, des élus etmilitants communistes locaux et duMarmandais leur apportent leurcontribution.Ainsi, Raymond Girardi, en tantque président de la communautéde communes enclenche unedémarche en direction de la Régionpour mettre l’avenir de cette unitéde production à sa juste place : parle développement de la filière boisen Aquitaine.Dans le même temps, le PCFdiffuse un tract afin de mettre laproblématique de l’emploi et laréindustrialisation entre les mainsde la population ; car la clef estdétenue par les gens, de quelque

Casteljaloux

numérique s’articulera autourd’une offre de formation, un centrede recherche et une pépinièred’entreprises… Sur le modèle del’Agropole, il devrait regrouper unpôle formation, un pôle recherche& développement, un pôle incu-bateur de « start-up », un pôle colla-boratif et un pôle accueil etservices. L’association aura ainsipour missions d’asseoir le parte-nariat mis en place pour fédérertous les acteurs institutionnels etsocioprofessionnels et leurs ini-tiatives, de maintenir la dyna-mique avec des actions collectivesà venir dès cette année, d’accom-pagner la définition économiquedu projet… La gestion adminis-trative de l’association sera assuréepar le Département, qui a d’ores etdéjà accordé une dotation de25000 € pour le démarrage de lastructure.<

Loi Chassaigneréunion de l'ADRA

à Saint-Vincent-de-Lamontjoie

« Adhérents de l’ADRA au mêmetitre que vous-mêmes, nous avonsenvisagé de tenir une réunion dusecteur de Lamontjoie, Le Nom-dieu, Saint-Vincent-de-Lamontjoie,

jeudi 23 février14h3O - salle de la mairie

de Saint-Vincent-de-Lamontjoie »

C’est ce que déclarent, dans uncourrier, quatre adhérents de cesecteur. Ils sont assurés de la par-ticipation du président départe-mental Guy Soulage et appellent àinviter sans exclusive tous les re-traités agricoles, concernant laproposition de loi du député GDRAndré Chassaigne, adoptée parl'assemblée nationale à l'unani-mité pour des retraites agricoles à85 % du SMIC…<

J F

Auvignon

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Rosier - Soignez le trou de plantation.A priori rien de plus simple que de planter un rosier. Etpourtant, de nombreux jardiniers ne creusent pas correc-tement le trou de plantation. Il doit d'abord être profond d'aumoins 50 cm, soit bien plus que la longueur des racines. Ildoit être deux fois plus large que les racines ou, au moins,40 cm pour que celles-ci ne soient en rien contrariées ; c'est-à-dire ni pliées ni tordues. On doit défoncer le fond du trouet vérifier le bon écoulement de l'eau en versant 5 litres. Onapportera des graviers si c'est nécessaire. On doit laisser letrou ouvert durant deux à trois semaines pour que le « fondrespire ». Enfin on apporte un bon compost qu'on recouvred'un mélange terre et terreau avant de planter. Évidemmenton « habillera » les racines et on les plongera dans un pralinonctueux avant la mise en place. Ne pas planter trop prèsd'un mur, ni d'un arbre dont les racines pourraient gênercelles du rosier.Clématites - Osez les déplacer. C'est l'histoired'une clématite qui fleurissait à peine (deux à trois fleurs) àl'ombre d'un grand laurier-cerise. Il a suffi de la déplacer de3 m pour lui offrir une exposition plus ensoleillée en lapalissant toujours sur un grillage. Dès l'été qui suivit, lagrimpante nous a offert de nombreuses fleurs de grandetaille. C'est en février qu'on l'a transplantée tout en taillantses tiges à 50 cm du sol. <

Élie Vergnolle

cultureOn a parfois tendance à se méfier des livresqui font du bruit et qui reçoivent des prixlittéraires. Avec une « Chanson douce » deLeïla Slimani, prix Goncourt 2016, on setrouve pourtant devant une vraie réussitelittéraire. La jeune écrivaine nous entraînedans une histoire sombre dans un stylefroid et glaçant. En partant d’un fait diversqui a consisté en l’assassinat de jeunesenfants par leur nourrice, Leïla Slimanidresse des portraits sans affects depersonnages fracassés par leur histoirepersonnelle et aborde l’opacité de la

folie humaine. Écrite dans un style froid, loin de toutpathos et de jugement, l’histoire captive et chaque ligne lue provoquechez le lecteur un sentiment de tension. À chaque instant, on pense quele pire peut arriver et l’auteure glisse dans son récit des détails quiprennent toute leur cohérence quand on referme le livre. Cette lecturene laisse pas indifférent et je vous invite à lire dans la foulée, le premierroman de Leïla Slimani, « Dans le jardin de l’ogre », une plongée dansla vie d’une femme rongée par l’addiction sexuelle. <

Nicolas LucmarieL’auteure: Leïla Slimani, née le 3 octobre 1981, à Rabat, au Maroc, d'unemère franco-algérienne et d'un père marocain, est une journaliste etécrivaine franco marocaine.

Chansondouce

À lire

10

Pascal Jacquet et Laurence ValadeTravail à l'encre de Chine,

papier kraft, papier aquarelle…

Art broc café - Daussejusqu’au 5 mars 10h00-12h00

et 14h00-18h30

entrée libre

Pascal Jacquet et Laurence ValadeTravail à l'encre de Chine,

papier kraft, papier aquarelle…

Art broc café - Daussejusqu’au 5 mars 10h00-12h00

et 14h00-18h30

entrée libre