Deesis du Musée Mayer van den Bergh à Anvers

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KRUG Camille IIe master Archologie gnrale Finalit Egypte/Orient

22/12/2011

PLAQUE EN BRONZE AVEC UNE DEESIS ET TROIS SAINTS Muse Mayer van den BerghLHART2390 : Arts byzantins et islamiques

Anne acadmique 2011-2012 Universit Catholique de Louvain

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1. Introduction

Dans le cadre de ce travail, une uvre byzantine expose dans un muse belge sera tudie. Dans ce cas-ci, il sagit dune plaque en bronze dite du XIe sicle a.C. reprsentant plusieurs personnages en pied sur deux registres. Cette plaque est expose au muse Mayer van den Berghe Anvers dans la salle Micheli. La premire tape du travail sera dessayer de retracer la route parcourue par lobjet tudi. Il sagira de comprendre comment cet objet, byzantin, est arriv en Belgique. Ceci sera poursuivi par une description de lobjet. Au moyen de comparaisons, une analyse iconographique sera ralise ainsi quune tude de la technique de fabrication. Le but sera dessayer de comprendre la fonction que pouvait avoir cette plaque en bronze, au moyen de liconographie et de la technique, Ce travail a t ralis au moyen de recherches dans divers catalogues et livres concernant lart byzantin et liconographie chrtienne. Une tude visuelle de lobjet a galement t ralise au Muse Mayer van den Bergh. Cependant lexposition de la plaque dans une vitrine ne permettait pas de prendre des photos de qualit, bien que lautorisation mait t attribue.

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2. Description

Le travail concerne une plaque en bronze de forme rectangulaire (Fig. 1). La plaque mesure 23.5 cm sur 21 cm, a une largeur de 1 cm et pse 4,680 kg. En haut-relief, elle reprsente six personnages en pied placs sur deux registres diffrents. Chaque personnage est identifi par une inscription grecque. Tout les six sont couronns par une aurole et sont placs sur un petit marchepied. La scne est entoure par un fin cadre en motif de corde. Larrire de la plaque est vierge, en dehors de deux numros de srie1. Le relief est en parfait tat de conservation. Seule une lgre usure est visible sur les trois personnages du registre suprieur. Le registre du haut reprsente trois personnages en haut-relief placs lun ct de lautre. Il sagit de deux individus masculins gauche et dune personne fminine leur droite. Les deux personnages extrieurs sont tourns de 3/4 vers lhomme plac au centre. Lhomme se tient de face. Il porte un livre deux attaches dans sa main gauche et lve sa main droite au niveau de sa tte en levant son majeur et son index. Il avance lgrement la jambe gauche. Il affiche une barbe complte, mi-longue et sa chevelure lisse descend jusqu ses paules. Lhomme porte une toge, descendant jusqu ses pieds nus et ceinture la taille. Un pan du drap lui passe par-dessus du bras gauche et un autre accentue le genou saillant de la jambe gauche. Cest le seul avoir une aurole en croix. A ct de sa tte sont inscrites les lettres IE et XC. La seule femme reprsente sur la plaque se situe sur le registre suprieur, gauche. Elle est prsente de et est tourne vers le personnage central. La tte lgrement incline, elle montre cet homme de ses deux mains, quelle relve lgrement. Le voile qui recouvre la tte la tte de la femme lui retombe par-dessus les bras, montrant la robe, ceinture la taille par une corde. La robe descend jusqu ses pieds qui sont vtus de chaussures trs simples. Elle et lhomme sa gauche sont les seuls se tenir sur un marchepied rectangulaire. A ct de sa tte sont inscrites les lettres MP et Y. Dans le coin suprieur droit de la plaque en bronze est reprsent un homme tourn de en direction du personnage central. Tout comme la femme, il le montre de ses deux mains. Son visage inclin, entirement reprsent de face, est encadr par une chevelure boucle lui1

DE COO, J., Deurne, 1966-1969, p. 70.

4 descendant jusquen dessous des paules. Sa barbe complte et mi-longue descend en plusieurs mches. Sa tte couronne dune aurole est entoure des inscriptions I, O CHR et POMOE. Il porte une tunique descendant jusqu ses pieds nus ainsi quun manteau, drap au dessus de ses paules et attach sur celle de droite. Lhomme se tient debout sur un marchepied informe. Le registre infrieur reprsente trois personnages masculins, imberbe et cheveux boucls, courts. Les trois, figur de face, sont en uniforme guerrier debout sur des monticules en demi-ovales. Tout les trois sont habills dune cuirasse ceinture au niveau de la poitrine, ainsi quune chlamyde2, attache sur leur paule droite. Ils portent galement une tunique tombant jusquaux genoux. Tout trois sont vtus de bas pourvus de dcorations diffrentes. Celles-ci laissent penser quils sont retenus par des lanires de cuir3. Les deux hommes placs lextrieur portent une lance. Celui de gauche la tient droite ct de son corps alors que celui de droite la tient en diagonale, de faon la porter devant sa poitrine. Tout deux tiennent galement un bouclier, chacun portant une dcoration diffrente, sur leur ct gauche. En plus de cela lhomme de gauche porte une pe sa ceinture du ct droit. Lhomme au centre est le seul porter seulement une pe. Il la sortie de son fourreau et tient larme de sa main droite et le fourreau dans la main gauche. De gauche droite le premier homme est entour des inscriptions NEcTOP, celui au centre des inscriptions HMHTPHO et lhomme droite est entour des inscriptions HPOKOHOE. Ltat de conservation irrprochable de la plaque en bronze nous permet donc dobserver la scne reprsente de manire trs dtaille. En effet, seule une lgre usure est visible sur les trois personnages suprieurs. Ces dtails permettront une identification iconographique plus facile.

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REAU, L., Paris, 1958, p.372. PEACOCK, J., Londres, 1990, p. 32.

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3. Analyse iconographique

Lanalyse iconographique de la plaque en bronze est grandement facilite, notamment par la lisibilit de limage et surtout par les inscriptions qui identifient chaque personnage reprsent. De haut en bas et de gauche droite nous retrouvons ainsi Marie Theotokos, Jsus Christ, Jean-Baptiste, Demetrius, Nestor et finalement Procope4. En dehors des inscriptions, lindice premier qui indique quil sagit de Saints sont les auroles. Ce rayonnement autour de leurs ttes montre leur caractre sacr5. Le Christ, au centre de la reprsentation est aisment identifiable. Un grand nombre de comparaisons peuvent tre faites avec cette image (Fig. 2-3-4). Mis part son aurole il est surtout caractris par le livre ferm quil tient de la main gauche, ainsi que sa main droite leve. Le livre du Nouveau Testament indique la sagesse et lenseignement6. Sa main leve avec le majeur et lindex tendu indique un signe de bndiction. Ces lments permettent didentifier ce Christ en tant que Christ Pantocrator7. A sa droite se trouve la Vierge. Son attitude et son vtement pourrait sappliquer plusieurs saintes diffrentes mais grce linscription qui laccompagne son identification peut facilement tre faite. Plusieurs comparaisons prsentant des images similaires de la Vierge peuvent galement tre faites (Fig. 4-13-14-15), notamment en compagnie du Christ Pantocrator. Sur chaque reprsentation la Vierge est voile et incline la tte. Chaque image est semblable. Il sagit plus particulirement de la Vierge Theotokos8, la mre de Dieu, plus souvent reprsente avec le Christ, enfant, dans ses bras. A la gauche du Christ se trouve Saint Jean-Baptiste. La plus part du temps, il est reprsent portant la barbe et les cheveux plus longs que les autres saints. Les cheveux longs et hirsutes symbolisent la vie asctique9, correspondant au mode de vie de Jean-Baptiste10. Beaucoup duvres occidentales le reprsentent galement en habit rudimentaire, souvent en

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DE COO, J., Deurne, 1966-1969, p. 70. CHEVALIER, J., et GHEERBRANT, A., Paris, 1969, p. 85. 6 CHEVALIER, J., et GHEERBRANT, A., Paris, 1969, p. 579. 7 DE COO, J., Deurne, 1966-1969, p. 70. 8 DE COO, J., Deurne, 1966-1969, p. 70. 9 CHEVALIER, J., et GHEERBRANT, A., Paris, 1969, p. 237. 10 COULSON, J., Paris, 1964, p. 210.

6 peau de chameaux11. Cependant, lart byzantin lui attribue plus gnralement la toge habituelle (Fig. 5-6-7). La tradition iconographique veut que lorsque la Christ, Pantocrator ou non, est reprsent entour de la Vierge et de Saint Jean-Baptise, cette scne est appele une Deesis. Il sagit dune iconographie trs prsente dans lart Byzantin. Liconographie peut tre compare la mosaque de la basilique de Sainte Sophie (Fig. 12) ainsi quau registre suprieur dun triptyque en ivoire (Fig. 13) ou la mosaque dans le monastre de Vatopedi (Fig. 15). La majorit des thories identifient le registre suprieur de la plaque de bronze comme tant une Deesis. Cependant, selon le catalogue du muse Mayer van den Bergh, le signe de bndiction du Christ ne fait gnralement pas partie dune Deesis et ne veut donc pas lappeler comme a12. Nanmoins, il est clair que les exemples vus montrent chaque fois le Christ effectuant le signe de bndiction. La Deesis est considre comme une scne de jugement. Par leur attitude la Vierge et saint Jean-Baptiste servent davocat du peuple13. Les trois saints du registre infrieur sont tout trois des saints guerriers. Leur uniforme militaire revient de faon rcurrente dans les reprsentations de guerriers byzantines (Fig. 8-914). Tout trois imberbe, ils ne pouvaient qutre lun des quatre saints imberbes prsents dans liconographie de lEmpire Byzantin. En dehors de Demetrius de Thessalonique14, Procope et Nestor il sagit de Saint Georges, non prsent sur cette plaque en bronze. Souvent reprsent de pair il est commun de voir sur cette plaque Demetrius et Nestor cte cte 15, bien que ce dernier soit plus rarement voqu. Demetrius et Procope, tant de grands guerriers, ils sont souvent reprsents. Tantt en groupe et tantt seul (Fig. 18-19), ils sont parfois rejoints par des militaires de plus petite envergure telle que Nestor (Fig. 11), nomm prcdemment, bien que ceci reste trs rare16. Selon une hypothse, lapparition de Nestor, serait li au commanditaire de la plaque. En effet, laurole de Nestor est dcore plus finement que celle des deux autres saints guerriers (Fig. 1). Il est donc probable que le nom du commanditaire tait Nestor et cela expliquerai pourquoi ce saint, moins populaire que les deux autres tait quand mme reprsent leurs cts17. Cela fournirait galement une explication quant la difficult de trouver dautres reprsentations avec ces trois saints runis. Dans lart byzantin,11 12

COULSON, J., Paris, 1964, p. 210. DE COO, Deurne, 1966-1969, p. 70. 13 Orientalia Lovaniensia Periodica, n. 1, 1970, p. 190. 14 COULSON, J. Paris, 1964, p. 127. 15 Orientalia Lovaniensia Periodica, n. 1, 1970, p. 192. 16 DELEHAYE, H., Paris, 1909. 17 Orientalia Lovaniensia Periodica, n. 1, 1970, p. 192.

7 les saints guerriers prennent une place importante, aussi bien dans lart monumental (Fig. 10) que dans les arts mineurs (Fig. 8)18. Ils reprsentent le pouvoir ainsi que la justice et ont comme fonction aussi bien le militaire que lavocat19. Ainsi, le lien entre le registre suprieur avec la Deesis et le registre infrieur avec les saints militaires, devient tout fait clair. Les deux registres sont lis et ne doivent pas forcment tre lus sparment. Le catalogue du muse se montre critique, non seulement envers lappellation de Deesis mais galement envers certaines uvres de comparaison. Alors que nombre douvrages insistent sur la ressemblance avec le triptyque dHarbaville (Fig. 14), ce mme catalogue dit quil nexiste quune vague relation entre les deux uvres. Le triptyque montre cependant similitude non prsente sur dautres reprsentations. En effet, cest le seul ou les saints guerriers sont prsents. Seul Saint Demetrius et Saint Procope sy trouvent, mais comme dit plus haut, la prsence de Saint Nestor est surement lie au commanditaire de la plaque en bronze. Dans le cas du triptyque dHarbaville, le rle davocat des guerriers peut galement tre considr ainsi que le lien avec la Deesis quon y retrouve.

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Orientalia Lovaniensia Periodica, n. 1, 1970, p. 187. Orientalia Lovaniensia Periodica, n. 1, 1970, p. 188. Byzantine art and post-byzantine art, catalogue dexposition, Old university, 26 juillet 1985 6 janvier 1986,p. 192.

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4. Technique

La plaque tudie dans ce travail est faite de bronze, un alliage de cuivre et dtain. Venant de Rome, la technique du moulage du bronze rapidement t adopte par les byzantins20. Les uvres les plus remarquables sont les grandes portes monumentales en bronze. Elles sont issues de la tradition romaine. Un bel exemple est la porte du monastre de Vatopedi (Fig. 17) dont est dit quelle est originaire de la basilique Sainte Sophie de Constantinople21 (Fig. 20). Cette porte est compose de plusieurs plaques en bronze portant chacun un motif ou une scne en particulier. A la mme chelle que la plaque tudie il y galement un triptyque en bronze dor, conserv au Victoria et Albert Museum (Fig. 16). De taille plus modeste, ce triptyque t produit de la mme faon que la plaque en bronze avec la Deesis. La plaque reprsentant la Deesis, ainsi que les trois saints militaires t ralise partir de la technique de la fonte la cire perdue. Cette technique, utilise de lAntiquit nos jours, est accomplie partir dun modle en cire. Autour de ce modle lartisan a plac du pltre ou de largile, crant ainsi un moule qui prend la forme du modle en cire 22. Ensuite le tout a t cuit dans un four, fondant la cire qui sest chappe par des jets de coule et cuisant le moule qui est alors prt lemploi23. Sil avait sagit de couler une sculpture ou un objet de grande dimension, un noyau aurait t plac au milieu afin de ne pas obtenir une uvre trop lourde et trop couteuse. Aprs finition celle-ci aurait t creuse. Dans le cas de la plaque en bronze aucun noyau na t utilis. Elle est entirement pleine, do son poids important. Lorsque le moule t termin, il est rempli dun alliage de bronze. Aprs refroidissement de ce bronze le moule est retir. Ensuite, un dernier ponage des imperfections luvre est effectu, ce qui finalise la ralisation de luvre24. La plaque en bronze est de grande qualit. Les personnages sont raliss de faon trs fine. Cest notamment cette finesse, ainsi que dautres similitudes de style et diconographie avec certains ivoires, qui permettent de supposer quil sagit dune copie ou dune influence20

Splendeur de Byzance, catalogue dexposition, Muses royaux dart et dhistoire, 2 octobre 1982-2 dcembre 1982, Bruxelles, p. 437.21

Splendeur de Byzance, catalogue dexposition, Muses royaux dart et dhistoire, 2 octobre 1982-2 dcembre 1982, Bruxelles, p. 439. 22 RAMA, J.P., s.l., 1995, p. 203. 23 RAMA, J.P., s.l., 1995, p. 204. 24 RAMA, J.P., s.l., 1995, p. 204.

9 divoires. Non connus de nos jours, Ils devaient fortement se rapprocher du triptyque de Harbaville aussi bien au niveau iconographique que stylistique. 25 Au XIIe sicle, les artisans byzantins ont commencs raliser des bronzes daprs les ivoires 26. Ceci pourrait donc servir de critre de datation, bien que plusieurs sicles diffrents ont t proposs et quaucun na pu tre confirm dfinitivement.

25 26

DE COO, Deurne, 1966-1969, p. 70. De linfluence des Arts Orientaux dans nos rgions au Moyen ge, dans Bulletin de la socit darchologie de Bruxelles, aot 1948, p. 2.

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5. Fonction

La fonction de la plaque en bronze demeure un mystre. Plusieurs hypothses diffrentes on t mise mais aucune na pu tre prouve. Il pourrait sagir dune plaque appartenant une porte en bronze tel que sur la porte du monastre de Vatopedi. Cependant, la porte aurait un poids trop consquent si elle devait entirement tre recouverte de plaques du mme poids que celle-ci (4.680 kg). Une autre thorie soutient lhypothse de la plaque votive. Lassimilation du Saint Nestor au commanditaire appuie galement cette thorie. Une lgre usure est visible sur les trois personnages suprieurs. Comme il sagit des personnages les plus importants, peut-tre que ces endroits taient touchs rgulirement suite une dvotion certaine, do lusure. Il sagirait donc dune pice unique en son genre et de grande valeur artistique. En effet, beaucoup de plaques votives sont connues, mais seulement quelques-unes sont faites de bronze et encore moins reprsentes des saints-guerriers27. La fonction de la plaque nest peut-tre pas dfinitivement tablie mais elle continuera nous tonner par sa qualit et son originalit.

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Orientalia Lovaniensia Periodica, n. 1, 1970, p. 191.

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6. Conclusion

Ltude de cette plaque de bronze pu dmontrer quel point elle est unique. Luvre a t ralis avec une finesse proche des ivoires et le matriau utilis renforce ltranget de lobjet. Lorsque ltude dun bronze ou autre est fait, la fonction est gnralement dcouverte au moyen de comparaisons. Dans ce cas-ci, aucune comparaison ne peut tre faite. Il est possible de comparer le dcor ou la technique de fonte, mais en aucun cas lentiret de luvre. Cest pour cette raison que la fonction de la plaque reste un mystre. Des hypothses peuvent tre mises mais aucune ne peut tre confirme avec certitude. Ltude de liconographie a permis de se rendre compte de loriginalit de la reprsentation. Autant les scnes de Deesis sont frquentes, autant elles sont rares en combinaison avec les saints guerriers. Comme nous avons vu, il sagit probablement de la fonction davocat qui est mise en valeur par ces deux registres lis. Ceci ne suffi pourtant pas pour dfinir la fonction de cet objet. Surtout que le matriau, le bronze, nest pas frquent pour les plaques, plus souvent ralises en ivoire. Comme il est souvent le cas dans lhistoire de lart il sagit toujours dhypothses qui ne peuvent jamais tre entirement confirmes. Une place est toujours laisse ouverte dautres ides. Cest ainsi que de nouvelles dcouvertes sont faites et que les recherches continuent davancer.

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7. Bibliographie

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Byzantine art and post-byzantine art, catalogue dexposition, Old university, 26 juillet 1985 6 janvier 1986.

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De linfluence des Arts Orientaux dans nos rgions au Moyen ge, dans Bulletin de la socit darchologie de Bruxelles, aot 1948.

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Splendeur de Byzance, catalogue dexposition, Muses royaux dart et dhistoire, 2 octobre 1982-2 dcembre 1982, Bruxelles.

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CHEVALIER, J., et GHEERBRANT, A., Dictionnaire des symboles. Mythes, rves, coutumes, gestes, formes, figures, couleurs, nombres, Paris, 1969.

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COULSON, J., dir., Dictionnaire historique des saints, Paris, 1964. DE COO, J., Lancienne collection Micheli au muse Mayer van den Berghe, dans Gazette des beaux arts, nr. 66, decembre 1965, p. 345-370.

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DE COO, J., Museum Mayer Van den Bergh : catalogus, Deurne, 1966-1969. DE COO, J., Museum Mayer van den Bergh, t. 2: Beeldhouwkunst, Plaketten, Antiek, Anvers, 1969.

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DELEHAYE, H., Les lgendes grecques des saints militaires, paris, 1909. JACOBS VAN MERLEN, L., Les ivoires pr-gothiques du Muse Mayer Van den Bergh Anvers, dans Bulletin de la socit royale darchologie de Bruxelles, aot 1948, p. 7-17.

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LAURENT, M., Joseph Destre, dans Revue belge darchologie et dhistoire de lart, t. II, 1932, p. 281-288.

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LES BENEDICTINES DE ST LOUIS DU TEMPLE, Dictionnaire du symbolisme, dans Lartisan liturgique, n. 33 : Supplment, avril-mai-juin 1934.

13 LOVERDOU-TSIGARID, K., Thessalonique, centre de production dobjets dart au XIVe sicle, dans Dumbarton Oaks Papers. Symposium on Late Byzantine Thessalonike, n. 57, 2003, p. 241-254. NIEUWDORP, H., Muse Mayer Van den Bergh, Bruxelles, 1992 (Musea Nostra, 26). PEACOCK, J., Le costume occidental de lantiquit la fin du XXe sicle, Londres, 1990. RAMA, J.P., Le bronze dart et ses techniques, s.l., 1995. REAU, L., Iconographie de lart chrtien, t. III : Iconographie des saints, vol. I, Paris, 1958. REAU, L., Iconographie de lart chrtien, t. III : Iconographie des saints, vol. II, Paris, 1958. REAU, L., Iconographie de lart chrtien, t. III : Iconographie des saints, vol. III, Paris, 1958. RUPPERT, J., Le costume, t.1 : Antiquit-Moyen-ge, Paris, 1930 (Les arts dcoratifs). SCHLUMBERGER, G., Lpope byzantine la fin du 10e sicle, t. 1 : Guerres contre les russes, les arabes, les allemands, les bulgares, luttes civiles contre les deux bardas, Paris, 1969. TALBOT RICE, D., Art byzantine, Bruxelles, 1959. VOORDECKERS, E., A Byzantine bronze relief in the Mayer van den Bergh Museum in Antwerp, dans Orientalia Lovaniensia Periodica, n. 1, 1970, p. 181-193. WALTER, Ch., Two notes on the Deesis, dans Revue des etudes byzantines, 26, 1968, p. 311-336. LE LOUVRE, http://www.louvre.fr/llv/commun/home.jsp?bmLocale=fr_FR (consult le 31/10/2011).

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8. Figures

Fig. 1. Deisis avec trois saints. Plaque en bronze byzantine. IXe sicle (Byzantine art and postbyzantine art, catalogue dexposition, Old university, 26 juillet 1985 6 janvier 1986, p. 205).

Fig. 2. Christ pantocrator. Icone du monastre de Ste Catherine (Weitzmann, K., Le grand livre des icones, Paris, 1979).

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Fig. 3. Chris pantocrator. Mosaque. Istanbul, Sainte Sophie (TALBOT RICE, D., Art byzantine, Bruxelles, 1959, planche XXVI).

Fig. 4. Diptyque avec le Christ Pantocrator et la Vierge. Ivoire. XIe sicle (TALBOT RICE, D., Art byzantine, Bruxelles, 1959., planche 154).

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Fig. 5. Baptme du Christ. Marbre. Fin XIIIe- Dbut XIVe sicle (Splendeur de Byzance, catalogue dexposition, Muses royaux dart et dhistoire, 2 octobre 1982-2 dcembre 1982, Bruxelles, p. 87).

Fig. 6. Saint Jean-Baptiste. Mosaque. Sainte Sophie (TALBOT RICE, D., Art byzantine, Bruxelles, 1959, planche XXVII).

17

Fig. 7. Saint Jean-Baptiste. Couvercle dun crin. Ivoire. XIIe sicle (TALBOT RICE, D., Art byzantine, Bruxelles, 1959, planche 161).

Fig. 8. Soldat non identifi. Ivoire dit de Barberine. Volet dun triptyque (TALBOT RICE, D., Art byzantine, Bruxelles, 1959, planche 19.

18

Fig. 9. Guerriers. Coffret en ivoire. XIe sicle (TALBOT RICE, D., Art byzantine, Bruxelles, 1959, planche 153).

Fig. 10. Demetrius de Thessalonique. Mosaque. XIIe sicle. Monastre Saint-Michel-au-dme-dor (http://en.wikipedia.org/wiki/File:Michael_of_salonica.jpg).

19

Fig. 11. Saint Nestor. Fresque. Monastre Mavriotissa, Grce, XIIIe sicle (http://rodoric.skynetblogs.be/sources13eme/).

Fig. 12. Deesis. Mosaque. Istanbul, Sainte Sophie (JANSOONE, J.).

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Fig. 13. Triptyque avec une Deesis. Ivoire. Xe sicle (TALBOT RICE, D., Art byzantine, Bruxelles, 1959, planche 99).

21

Fig. 14. Triptyque avec Deesis. Ivoire. Milieu Xe sicle (http://www.louvre.fr/oeuvre-notices/triptyqueharbaville).

Fig. 15. Deesis. Mosaque. Monastre de Vatipopedi. Fin du XIe sicle (http://vatopaidi.wordpress.com/2009/06/19/le-saint-et-tres-grand-monastere-de-vatopaidi%E2%80%93-guide-du-visiteur-4/).

22

Fig. 16. Triptyque. Bronze dor. XII-XIIIe sicle (http://collections.vam.ac.uk/item/O382772/triptych/).

Fig. 17. Porte avec des plaques en bronze. Monastre de Vatopedi (LOVERDOU-TSIGARID, K., Thessalonique, centre de production dobjets dart au XIVe sicle, dans Dumbarton Oaks Papers. Symposium on Late Byzantine Thessalonike, n. 57, 2003, planche 19).

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Fig. 18. Saint Demetrius. Couverture de manuscrit. XIVe sicle (TALBOT RICE, D., Art byzantine, Bruxelles, 1959, planche. 171).

Fig. 19. Saint Demetrius. Monastre de la Transfiguration. XIe sicle (TALBOT RICE, D., Art byzantine, Bruxelles, 1959, planche. 240).

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Fig. 20. Porte en bronze. Basilique de Sainte Sophie. Ixe sicle (http://www.routard.com/photos/istanbul/98212-bronze_massif.htm).

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9. Table des FiguresFig. 1. Deisis avec trois saints. Plaque en bronze byzantine. IXe sicle (Byzantine art and post-byzantine art, catalogue dexposition, Old university, 26 juillet 1985 6 janvier 1986, p. 205). p. 14

Fig. 2. Christ pantocrator. Icone du monastre de Ste Catherine (Weitzmann, K., Le grand livre des icones, Paris, 1979). p. 14

Fig. 3. Chris pantocrator. Mosaque. Istanbul, Sainte Sophie (TALBOT RICE, D., Art byzantine, Bruxelles, 1959, planche XXVI). p. 15

Fig. 4. Diptyque avec le Christ Pantocrator et la Vierge. Ivoire. XIe sicle (TALBOT RICE, D., Art byzantine, Bruxelles, 1959., planche 154). p. 15

Fig. 5. Baptme du Christ. Marbre. Fin XIIIe- Dbut XIVe sicle (Splendeur de Byzance, catalogue dexposition, Muses royaux dart et dhistoire, 2 octobre 1982-2 dcembre 1982, Bruxelles, p. 87). p. 16

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Fig. 6. Saint Jean-Baptiste. Mosaque. Sainte Sophie (TALBOT RICE, D., Art byzantine, Bruxelles, 1959, planche XXVII). p. 16 Fig. 7. Saint Jean-Baptiste. Couvercle dun crin. Ivoire. XIIe sicle (TALBOT RICE, D., Art byzantine, Bruxelles, 1959, planche 161). p. 17 Fig. 8. Soldat non identifi. Ivoire dit de Barberine. Volet dun triptyque (TALBOT RICE, D., Art byzantine, Bruxelles, 1959, planche 19. p. 17

Fig. 9. Guerriers. Coffret en ivoire. XIe sicle (TALBOT RICE, D., Art byzantine, Bruxelles, 1959, planche 153). au-dme-dor (http://en.wikipedia.org/wiki/File:Michael_of_salonica.jpg). p. 18

Fig. 10. Demetrius de Thessalonique. Mosaque. XIIe sicle. Monastre Saint-Michelp. 18

Fig. 11. Saint Nestor. Fresque. Monastre Mavriotissa, Grce, XIIIe sicle (http://rodoric.skynetblogs.be/sources13eme/). Fig. 12. Deesis. Mosaque. Istanbul, Sainte Sophie (JANSOONE, J.). p. 19 p. 19

Fig. 13. Triptyque avec une Deesis. Ivoire. Xe sicle (TALBOT RICE, D., Art byzantine, Bruxelles, 1959, planche 99). p.20

Fig. 14. Triptyque avec Deesis. Ivoire. Milieu Xe sicle (http://www.louvre.fr/oeuvrenotices/triptyque-harbaville). p. 21

26 Fig. 15. Deesis. Mosaque. Monastre de Vatipopedi. Fin du XIe sicle (http://vatopaidi.wordpress.com/2009/06/19/le-saint-et-tres-grand-monastere-devatopaidi-%E2%80%93-guide-du-visiteur-4/). Fig. 16. Triptyque. Bronze dor. XII-XIIIe p. 21 sicle p. 22

(http://collections.vam.ac.uk/item/O382772/triptych/).

Fig. 17. Porte avec des plaques en bronze. Monastre de Vatopedi (LOVERDOUTSIGARID, K., Thessalonique, centre de production dobjets dart au XIVe sicle, dans Dumbarton Oaks Papers. Symposium on Late Byzantine Thessalonike, n. 57, 2003, planche 19). p. 22

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Fig. 18. Saint Demetrius. Couverture de manuscrit. XIVe sicle (TALBOT RICE, D., Art byzantine, Bruxelles, 1959, planche. 171). p. 23

Fig. 19. Saint Demetrius. Monastre de la Transfiguration. XIe sicle (TALBOT RICE, D., Art byzantine, Bruxelles, 1959, planche. 240). Fig. 20. Porte en bronze. Basilique de Sainte Sophie. Ixe p. 23 sicle p. 24

(http://www.routard.com/photos/istanbul/98212-bronze_massif.htm).

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10.Table des matires

Table des matires1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. Introduction ......................................................................................................................... 2 Description .......................................................................................................................... 3 Analyse iconographique ...................................................................................................... 5 Technique ............................................................................................................................ 8 Fonction ............................................................................................................................ 10 Conclusion ........................................................................................................................ 11 Bibliographie..................................................................................................................... 12 Figures ............................................................................................................................... 14 Table des Figures .............................................................................................................. 25 Table des matires ......................................................................................................... 27