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1 P r é c é d e n t e S u i v a n t e Dépar t Pause Début de la narrati on Les frais de scolarité au Québec Dégeler ? Dégeler ? Le Québec à la Le Québec à la dérive dérive II Durée : environ 35 minutes

Dégeler ? Le Québec à la dérive

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Les frais de scolarité au Québec. Dégeler ? Le Québec à la dérive. II. Durée : environ 35 minutes. Nous croyons que le Québec, au minimum, doit maintenir LE GEL DES FRAIS DE SCOLARITÉ. II. Un enjeu brûlant. - PowerPoint PPT Presentation

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Les frais de scolarité au Québec

Dégeler ?Dégeler ? Le Québec à la Le Québec à la dérivedérive

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Durée : environ 35 minutes

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Nous croyons que le Québec, au minimum, doit maintenir

LE GEL DES FRAIS DE SCOLARITÉ .

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Début de la

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Un enjeu brûlant

• Années 1960 : La Commission royale d’enquête sur l’enseignement dans la province de Québec (Commission Parent) recommande le gel des frais de scolarité en perspective de gratuité.

• 1990 à 1994 : Un dégel a pour effet de tripler les frais de scolarité, qui passent alors de 540 $ à 1665 $ par année.

• 1994 : Le gouvernement gèle les frais.

• 2007 : Le gel est à nouveau remis en question par certains acteurs de la société.

II

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Début de la

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Que sont les frais de scolarité?

C’est le montant que doit payer un étudiant pour suivre une formation universitaire.

55,61 $ / créditsoit 1668 $ pour une année normale / 30 crédits.

Ces frais excluent les frais accessoires (en moyenne 624 $ par année). Par exemple :

§ frais pour les services aux étudiants (frais afférents)§ cotisations aux associations étudiantes§ frais technologiques§ autres frais obligatoires

Sources : Statistique Canada et sites de diverses universités.

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Début de la

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Les mythes au sujetdes frais de scolarité

1. Les étudiants profitent d’un gel des frais depuis plus de 10 ans.

2. Le gel des frais de scolarité est une subvention aux riches.

3. Les pauvres ont autant de chances d’aller à l’université que les riches.

4. L’éducation coûte cher à la société.

II

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Début de la

narration

Les mythes au sujetdes frais de scolarité

5. Les frais de scolarité n’influencent pas le choix d’entreprendre ou de poursuivre des études universitaires.

6. Les jeunes pourraient travailler plus pour payer leurs études.

7. Les étudiants ont suffisamment d’argent pour se payer des voitures.

8. Il faut rejoindre la moyenne canadienne des frais de scolarité.

II

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Début de la

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Les étudiants profitent d’un gel des frais depuis plus de 10 ans.

MYTHE 1

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Début de la

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Le gel est une illusion

Malgré le décret du gel des frais de scolarité en 1994, la facture refilée aux étudiants n’a cessé d’augmenter.

En imposant aux étudiants de nouveaux frais dits « accessoires » (frais technologiques, frais de gestion, etc.), les administrations universitaires contournent l’esprit du gel des frais de scolarité.

Myth

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Début de la

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Le gel est une illusionM

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: U

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frais

depuis

plu

s de 1

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ns.

Augmentation des frais accessoires moyens dans lesuniversités québécoises, de 1993-1994 à 2006-2007. Les données étaient non-disponibles pour les annéesmanquantes. Source : Statistique Canada.

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Début de la

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Le gel des frais de scolarité est une subvention aux riches.

MYTHE 2

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Départ

Pause

Début de la

narration

Les riches ne « profitent » pas des frais de scolarité plus bas.

On dit que les riches pourraient payer davantage, parce qu’ils en ont les moyens.

Les riches subventionnent déjà l’éducation davantage que les pauvres : ils paient plus d’impôts!

Myth

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Départ

Pause

Début de la

narration

Il suffit de choisir s’il est plus avantageux de payer ses études

1. lorsque l’on est à l’école, en s’endettant,

ou 2. par le biais des impôts,

lorsque l’on est sur le marché du travail.

Myth

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frais

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L’impôt au lieu de l’endettement

II

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Pause

Début de la

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Les pauvres ont autant de chances d’aller à l’université que

les riches.

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II

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Début de la

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Les pauvres vont moins à l’université que les riches

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: L

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pauvre

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auta

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s qu

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rich

es.

• RÉALITÉ:

Les jeunes Canadiens de familles pauvres Les jeunes Canadiens de familles pauvres vont moins à l’université que ceux de vont moins à l’université que ceux de familles riches.familles riches.

12 % de l’écart est expliqué par les 12 % de l’écart est expliqué par les contraintes financières.contraintes financières.

Hausser les frais ne rapprochera pas Hausser les frais ne rapprochera pas cet écart de l’objectif : 0 % !cet écart de l’objectif : 0 % !

Source : Frenette, Marc, Pourquoi les jeunes provenant de familles à plus faible revenu sont-ils moins susceptibles de fréquenter l'université? Analyse fondée sur les aptitudes aux études, l'influence des parents et les contraintes financières, Statistique Canada, 2007.

II

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Début de la

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es. Les pauvres vont moins à

l’université que les riches

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Inférieur Moyen inférieur Moyen supérieur Supérieur

Quartile du revenu familial

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%)

Collégial Universitaire

Proportion de canadiens de 18 à 21 ans ayant accès aux études postsecondairesselon le quartile du revenu familial. Quartile inférieur = 33 000 $ ou moins ; moyeninférieur = 33 000 $ à 50 000 $ ; moyen supérieur = 50 000 $ à 67 000 $ ; supérieur= 67 000 $ ou plus. Tous les chiffres sont basés sur le revenu familial net, incluant lerevenu des enfants. Source : Statistique Canada, Enquête sur la dynamique du travailet du revenu (ETDR), 2004.

II

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Début de la

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L’éducation coûte cherà la société

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Début de la

narration

L’éducation : un investissement pour la société

Pour l’État, financer les études postsecondaires est un investissement très rentable.

Chaque dollar investi pour former un diplômé du secondaire jusqu’au niveau universitaire rapporte près de 8 $ au Québec puisque l’État reçoit un montant beaucoup plus important en taxes et impôts.

Calculé à partir de : Demers, Marius. Bulletin statistique de l’éducation – La rentabilité du baccalauréat, Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sports, 2005.

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Début de la

narration

L’éducation : un investissement pour la

société

Myth

e 4

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cati

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cher

à la s

oci

été

.

Bénéfice que retire l'État en investissant dans l'éducation postsecondaire. Le coût de formation additionnel

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Diplôme d'étudessecondaires

Diplôme d'études collégiales Baccalauréat

Plus haut niveau de scolarité atteint

Mo

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($)

Taxes et impôts payés au cours d'une vie Coût de formation additionnel Profit de l'État

Bénéfice que retire l'État en investissant dans l'éducation postsecondaire. Le coût deformation additionnel représente l’argent investi pour former un étudiant de la fin dusecondaire jusqu’à l’obtention du diplôme collégial ou universitaire. * Le coût de formation aucollégial est estimé. Source : Demers, Marius. Bulletin statistique de l'éducation - Larentabilité du baccalauréat, ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport, 2005.

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Début de la

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Un gain pour tous

Lorsque le gouvernement finance les études, c’est un gain pour tous les citoyens.

Cet investissement revient à la collectivité :§ Santé§ Environnement§ Aide aux entreprises§ Routes§ Etc.

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Début de la

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Pourtant, l’État s’est désengagé…

Depuis le gel de 1994, le gouvernement a considérablement réduit son effort de financement pour les universités, malgré une hausse constante du nombre d’étudiants universitaires.

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Début de la

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Pourtant, l’État s’est désengagé…

Myth

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1995-1996

1996-1997

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1998-1999

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Financement des universités EEETP

Financement provincial des universités en proportion du produit intérieur brut (PIB) du Québec etvariation du nombre d'étudiants (effectif étudiant en équivalence au temps plein, EEETP). Source pour le

financement des universités : les budgets du gouvernement du Québec de 1994 à 2006. Sources, pour les EEETP: 1994-1995 à 2002-2003 : CRÉPUQ,Mémoire déposé à la Commission parlementaire de 2004 ; 2003-2004: MEQ, Recomptage de l'effectif étudiant, annexe 1.4) ; 2004-2005 et 2005-2006 :Estimations de l'EEETP obtenues en considérant que 3,5 étudiants à temps partiel équivalent à 1 étudiant à temps plein, sur la base de la cueillette dedonnées préliminaires de la CRÉPUQ de septembre 2004 et septembre 2005.

II

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Début de la

narration

Les frais de scolarité n’influencent pas le choix

d’entreprendre ou de poursuivre des études universitaires.

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Début de la

narration

Un lien discutable

On prétend qu’il existe une relation positive entre les droits de scolarité et le taux de participation.

Source : Institut économique de Montréal, La Hausse des droits de scolarité réduirait-elle l’accessibilité aux études universitaires ?, février 2004.

Myth

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.

II

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Début de la

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Un graphique peu crédible

Tranche étudiée : seulement les 20-21 ans

2001

R2 = 0,42

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Participation des 20-21 à l'U, 2001 (IEdM)

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Participation à l'université des canadiens de 20-21 ans, 2001. Cegraphique a été construit avec les mêmes données qui ont permis à l’IEDMde réaliser le sien. Source : Le Prix du savoir 2002 , Fondation canadiennedes bourses d'études du millénaire.

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II

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Début de la

narration

Un graphique peu crédible

Tranche étudiée :18-21 ans

2003

R2 = 0,26

Myth

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nt

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.

Participation à l'université des canadiens de 18-21 ans, 2003. Source : Le Prix du savoir 2004 , Fondation canadienne des boursesd'études du millénaire.

R2 = 0,2592

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Frais de scolarité ($ CAN)

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Participation à l'université des canadiens de 18-21 ans, 2003. Source : Le Prix du savoir 2004 , Fondation canadienne des boursesd'études du millénaire.

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Frais de scolarité ($ CAN)

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%) NÉ

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Pause

Début de la

narration

« Il serait ridicule d’accorder de l’importance à ce graphique.

[…]

Il serait ridicule de conclure que si on augmente les frais de scolarité alors le taux de participation va augmenter! »

Claude Belisle, professeur au Département de mathématiques et statistique de l’Université Laval.

Un graphique ridiculeM

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Pause

Début de la

narration

Des données non concluantes

« Le taux de participation de la Nouvelle-Écosse qui, à 34 %, représente exactement le double de la moyenne nationale, est un peu gonflé par la présence d’un grand nombre d’étudiants de l’extérieur de la province. […] Sans ces étudiants, le taux de participation […] se situerait entre 25 et 30 % ».

« Les forts taux de participation aux études universitaires, dans la région de l’Atlantique, s’expliquent par le fait que, jusqu’à tout récemment, le système d’enseignement collégial y était extrêmement limité, de sorte que beaucoup de jeunes avaient le choix, finalement, entre ‘‘l’université ou rien’’ ».

Source : Junor et Usher, Le prix du savoir 2002, Fondation canadienne des bourses d’études du millénaire, p.44.

Myth

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: Le

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nt

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.

II

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Pause

Début de la

narration

Le meilleur indicateur : participation ou… scolarisation?

L’important, est-ce

§ le nombre d’étudiants qui entrent à l’université (participation) ou

§ le nombre qui en sortent avec un diplôme (scolarisation)?M

yth

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ais

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pas

d’influence

.

II

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Pause

Début de la

narration

Myth

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: Le

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ais

n’o

nt

pas

d’influence

.

Les frais influencent le parcours universitaire.

RÉALITÉ:

Où les frais de scolarité sont élevés,l’endettement est plus grand.

L’endettement nuit à la persévérance.

II

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Début de la

narration

Les frais influencent le parcours universitaire.

Au Canada, plus les frais de scolarité sont élevés, plus la dette moyenne de l’étudiant est élevée à la fin d’un baccalauréat.

§ La dette moyenne des étudiants est de 12 300 $ au Québec, où les frais de scolarité sont au plus bas (à 1 668 $).

§ La dette moyenne des étudiants est de 22 400 $ en Nouvelle-Écosse, où les frais sont les plus élevés (5 557 $).

Source : Junor et Usher, Le prix du savoir 2004, Fondation canadienne des bourses d’études du millénaire.

Myth

e 5

: Le

s fr

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n’o

nt

pas

d’influence

.

II

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Pause

Début de la

narration

Les frais influencent le parcours universitaire.

Myth

e 5

: Le

s fr

ais

n’o

nt

pas

d’influence

.

II

Endettement étudiant ($ CAN) selon les frais de scolarité ($ CAN) dans les provinces candiennes. Source : Le Prix du savoir 2004 , Fondation canadienne des bourses d'études du millénaire.

R2 = 0,83, excluant TN-L

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12 000

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28 000

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Frais de scolarité ($ CAN)

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Pause

Début de la

narration

L’endettement nuità la persévérance

Il existe un lien direct entre l’aide financière et la persévérance scolaire.

Plus un étudiant reçoit une aide annuelle importante sous la forme de prêts

(avec ou sans une bourse)

Plus ses chances d’obtenir son diplôme diminuent.M

yth

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: Le

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nt

pas

d’influence

.

II

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Départ

Pause

Début de la

narration

Source : McELROY, Lori. L'aide financière aux études et la persévérance à l'université – L'influence de l'endettement, Montréal, Fondation canadienne des bourses d’études du millénaire, 2005, p. 35.

L’endettement nuità la persévérance

Persévérance selon le montant de soutien annualisé et le type de soutien

Myth

e 5

: Le

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n’o

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pas

d’influence

.

II

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Pause

Début de la

narration

Moins endettés, plus persévérants

C’est au Québec que les jeunes invoquent le moins souvent le manque d’argent pour justifier de ne pas poursuivre des études postsecondaires.

Source: Folley, Kelly. Pourquoi arrêter après l’école secondaire?, Fondation canadiennedes bourses d’études du millénaire, 2001.

Myth

e 5

: Le

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d’influence

.

II

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Départ

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Début de la

narration

Moins endettés, plus persévérants

Myth

e 5

: Le

s fr

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n’o

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pas

d’influence

.

RÉALITÉ:

Le Québec a

§ les frais de scolarité les plus bas§ le taux d’endettement le plus faible.

= SUCCÈS!II

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Début de la

narration

MYTHE 6

Les jeunes pourraient travailler plus pour payer leurs études.

II

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37

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Début de la

narration

Conciliation travail-études: plus importante

De plus en plus d’étudiants occupent un emploi à temps partiel durant leurs études.

Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active, octobre 2006.

Myth

e 6

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plu

s.

Étudiants à temps plein avec emploi à temps partiel:

1976 - 28%2004 - 46%

Taux d’emploi pendant l’année scolaire des étudiants à temps plein, Canada, 1976-77 à 2004-05.

II

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Début de la

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Les étudiants ont suffisamment d’argent

pour se payer des voitures.

MYTHE 7

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Début de la

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Des revenus moins importants

Entre 1994 et 2001 : le revenu des étudiants universitaires québécois a diminué de 17,2 %. 1

Revenus des étudiants en 2001 : 11 102 $. Seuil de faible revenu en 2001 : 18 999 $. 2

Entre 1994 et 2001, le taux horaire de rémunérationmoyen chutait de 11,8 %. 3

1 Aide financière aux études, Enquête sur la condition de vie des étudiants 2002, Québec, 2003 ; Sales, Arnaud et Drolet, Réjean, Le Monde étudiant à la fin du XXème siècle, UdeM – MEQ, 1996 . 2 Statistique Canada, Seuil de faible revenu avant et après impôt pour les régions rurales et urbaines, selon la taille de la famille, données annuelles ($), tableau # 202-0801.3 Transformation structurelle du temps de travail, Québec / Canada, CAFCA, 2005.

Ainsi, les étudiants travaillent plus pour Ainsi, les étudiants travaillent plus pour un moindre salaire et le temps disponible un moindre salaire et le temps disponible pour leurs études est réduit.pour leurs études est réduit.

Myth

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s étu

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rgent.

II

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Début de la

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Des revenus insuffisants

L’étudiant ne résidant pas chez ses parents doit payer :

Frais de scolarité : 2 277 $ Matériel et livres scolaires : 592 $ Logement : 4 980 $ Alimentation : 3 077 $ Transport : 1 050 $ Vêtements et chaussures : 619 $

Pour un total de 12 595 $, sans sports, loisirs, ni cadeaux de Noël !

Source : Aide financière aux études, Enquête sur la condition de vie des étudiants 2002, Québec, 2003, p. 91.

Myth

e 7

: Le

s étu

dia

nts

ont

suffi

sam

ment

d’a

rgent.

II

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Pause

Début de la

narration

Des revenus insuffisantsM

yth

e 7

: Le

s étu

dia

nts

ont

suffi

sam

ment

d’a

rgent.

Répartition des dépenses des étudiants québécois en 2002.Source : Aide financière aux études, Enquête sur la condition de vie des étudiants 2002 , Québec, 2003, p. 91.

Logement36 % Vêtements et

chaussures4 %

Transport7 %

Alimentation22 %

Sports et loisirs 11 %Frais de

scolarité, matériel et livres

scolaires 20 %

II

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Début de la

narration

Il faut rejoindre la moyenne canadienne des frais de

scolarité.

MYTHE 8

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Début de la

narration

Rejoindre la moyenne?M

yth

e 8

: Il

faut

rejo

ind

re la m

oyenne c

anadie

nne.

On se compare le plus souvent au reste du Canada et aux États-Unis…

le pays où les frais de scolarité sont les plus élevés au monde.

Qu’en est-il si l’on se

compare au reste du monde?

Frais de scolarité ($ CAN) dans les provinces canadiennes. La moyenne canadienne (CAN) est également indiquée. Source : J unor et Usher, Le Prix du savoir 2004 , Fondation canadienne des bourses d'études du millénaire.

1862

3155

4025 4133 4140

4457 4487

4923

5557

2606

4644

0

1000

2000

3000

4000

5000

6000

QC TN MAN CAN IPE CB NB ALB SK ON NE

Province

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($

CA

N)

II

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Pause

Début de la

narration

Rejoindre la moyenne ?

Les frais de scolarité au Québec demeurent plus élevés que dans la majorité des pays d’Europe.

2 constats:

Le Canada est l’un des pays où les études universitaires sont les plus chères au monde.

Myth

e 8

: Il

faut

rejo

ind

re la m

oyenne c

anadie

nne.

Frais de scolarité annuels moyens (étudiants à temps plein) facturés dans lesuniversités publiques de divers pays de l'OCDE, en 2003-2004 . Source : Regards sur l'éducation 2006 , Organisation de coopération et développement économiques.

0 0 0 0 0 0 0

310 349 397

905 959 963 9811111

1862

2868

5183

4234 434542734094

2599

610

3353

0

1000

2000

3000

4000

5000

6000

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Début de la

narration

Frais de scolarité et scolarisation

Comparaison mondiale:Les pays où les frais sont les plus bas affichent souvent des taux de scolarisation très enviables.

Ainsi, parmi les 10 pays de l’OCDE les plus scolarisés :

6 n’exigent pas de frais de scolarité;

3 exigent des frais inférieurs à ceux du Canada;

1 seul exige des frais supérieurs à la moyenne canadienne.

Source : Regards sur l’éducation 2006, OCDE.

Myth

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: Il

faut

rejo

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anadie

nne.

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Début de la

narration

L’UNIVERSITÉ DÉMYSTIFIÉE

1. La facture des étudiants augmente depuis 1994.

2. Le gel n’est pas une subvention aux riches.

3. Les pauvres vont moins à l’université que les riches.

4. L’éducation est un investissement pour tous.

II

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Début de la

narration

L’UNIVERSITÉ DÉMYSTIFIÉE

5. Les frais de scolarité influencent le choix d’entreprendre ou de poursuivre des études universitaires.

6. Les étudiants travaillent de plus en plus.

7. Les étudiants vivent avec de faibles revenus.

8. La moyenne canadienne des frais de scolarité : un piège !

II

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Pause

Début de la

narration

Le modèle québécois,un échec ?

??II

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Pause

Début de la

narration

Le taux de scolarisation postsecondaire du Québec est le plus élevé au pays:

Le modèle québécois:un succès!

II

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Pause

Début de la

narration

Au pays, le Québec a:

§ les frais de scolarité les plus faibles;

§ le taux d’endettement étudiant le plus faible;

§ le taux de scolarisation le plus élevé.

Pourquoi vouloir changer ?

Le modèle québécois:un succès!

II

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Pause

Début de la

narration

Un problème réel

RÉALITÉ:

Les universités québécoises sontsous-financées.

II

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Pause

Début de la

narration

Universités sous-financées

Pour rejoindre le niveau des universités canadiennes, il manque 400 M$ par année.1

Cet argent permettrait : L’embauche de nouveaux professeurs

De meilleurs laboratoires

Des assistants de cours en plus grand nombre

Etc.

1. Évaluation du MELS et de la CREPUQ.

II

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Départ

Pause

Début de la

narration

2 pièges - 1 solution

2 pièges§ Dégel par

indexation des frais de scolarité

§ Dégel massif des frais de

scolarité

1 solution§ Gel des frais de

scolarité +

Réinvestissement public massif en éducation

II

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Début de la

narration

Qu’est-ce que l’indexation ?

Il s’agit d’une augmentation des frais de scolarité selon l’indice des prix à la consommation (IPC).

La variation de l’IPC correspond à l’inflation, soit la hausse du coût de la vie.

PIÈGE 1

II

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Début de la

narration

L’indexation nerègle rien!

Source : Ratel, Jean-Luc, Qu’en est-il de l’indexation des droits de scolarité?, CADEUL, 2006.

Apport de l’indexation 2007-

2008

Besoin annuel des universités

4,6 millions $ 400 millions $

Les besoins doivent être comblés par un financement public majeur !

PIÈGE 1

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Début de la

narration

L’indexation aggrave la situation!

L’indexation des frais aggrave les problèmes d’accessibilité, surtout chez les plus pauvres.

Endettement Décrochage Épuisement

Puisque les revenus des étudiants sont en baisse1, la part de leur maigre budget qu’ils affectent aux études augmente.

1. Une diminution de 17 % entre 1994 et 2001. (Source: Aide financière aux études).

PIÈGE 1

Des problèmes qui existent déjà!

II

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Début de la

narration

Le dégel des frais de scolarité: une erreur!

PIÈGE 2

Le dégel serait une catastrophe pour l’endettement étudiant et la persévérance scolaire.

Opter pour le dégel des frais de scolarité, c’est opter pour un système peu accessible, où la capacité financière des individus prime.

II

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Début de la

narration

L’aide financière…un palliatif ?

L’AFÉ : truffée d’iniquitésCertains ne reçoivent rien de leurs parents, bien que l’AFÉ calcule la contribution parentale…

Source : Aide financière aux études, Enquête sur les conditions de vie des étudiants (2002), 2003, p.162 et Aide financière aux études, Statistiques 2001-2002, p.12.

AFÉ ?

Ces étudiants seront très pénalisés par un dégel !

En 2002, 27,5 % des jeunes étant supposés recevoir une contribution de leurs parents (selon l’AFÉ) n’ont en réalité rien reçu d’eux.

II

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Début de la

narration

L’aide financière…un palliatif ?

Prêts d’étude (AFÉ)=

ENDETTEMENT!

.. Endettement des futurs jeunes parents, qui tarderont à fonder une famille... Endettement des jeunes qui tarderont à se démarrer une entreprise... Etc.

L’AFÉ n’est pas un objectif,c’est un remède !

AFÉ ?

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Début de la

narration

• Intérêts sur les prêts de l’AFÉ payés par le gouvernement aux banques de 1997-1998 à 2003-2004 :

397 millions $.

• Total des profits des banques, 2006 : 20,43 milliards $.

Sources : Aide financière aux études, Rapports annuels 1997-1998, 1998-1999 et 2003, sections Les Prêts et leur remboursement. Profit des banques calculées avec les rapports annuels des institutions financières, disponibles au www.desjardins.com, www.bnc.ca, www.banqueroyale.com, www.bmo.com, www.cibc.com, www.laurentienne.com, www.td.com, www.banquescotia.com et www.hsbc.ca .

L’AFÉ : subvention aux banques ?

AFÉ ?

II

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Début de la

narration

Réinvestissement public massif

L’ARGENT EXISTE!

§ Surplus fédéral : plus de 100 G $ depuis 1994.

§ Déséquilibre fiscal : transferts fédéraux de 4,9 G $ par année du fédéral destinés aux provinces.

§ Rapatriement du point de taxe: La baisse de TPS a fait perdre 220 M $ au provincial, car la TVQ s’applique aussi sur la TPS. Le Québec aurait pu rapatrier ce point de taxe. 1

1. Radio-Canada, http://www.radiocanada.ca/nouvelles/Politique/ 2006/01/25/002-audet-tps-rb.shtml .

SOLUTION

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Début de la

narration

Réinvestissement public massif

UNE QUESTION DE CHOIX!

Décembre 2006

Le Québec a offert 906 M$ / an à ses 8000 médecins spécialistes : plus de deux fois ce qu’il faut pour régler le sous-financement du réseau universitaire ! 1

Février 2007

Le Parti libéral du Québec propose:§ Réduction de 750 M $ sur 5 ans de la taxe sur le

capital.§ Réduction de 250 M $ par année des impôts sur le

revenu des particuliers.

Cet argent est indispensable aux projets du Québec !

1. http://communiques.gouv.qc.ca/gouvqc/communiques/GPQF/Novembre2006/ 26/c8715.html2. Programme électoral libéral 2007, p. 77

SOLUTION

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Début de la

narration

Un choix, des valeurs

Le Québec peut se donner des frais de scolarité faibles.

C’est une question de valeurs.

L’équité, la justice, le désir de mettre l’éducation au centre de ses priorités…

C’est un message encourageant à envoyer à la jeunesse !

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Début de la

narration

Devant tous ces constats, il n’y a aucune raison de vouloir dégeler les frais de scolarité.

UNISSONS-NOUS CONTRE TOUTE

HAUSSE DE FRAIS !

PRONONCEZ-VOUS!

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Début de la

narration

AIDEZ-NOUS À DÉTRUIRE LES MYTHES !PROPAGEZ CETTE PRÉSENTATION !

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