DEPARTEMENT DE LOIRE ATLANTIQUE - VILLE DE SUCE SUR … · dans le projet d’aménagement et d’entretien du jardin. Des haies séparatives pourront être implantées entre les

2 Le Domaine de la Ferrière / CRAPE / mai 2018

DEPARTEMENT DE LOIRE ATLANTIQUE - VILLE DE SUCE SUR ERDRE

LOTISSEMENT « Le Domaine de la Ferrière »

Dressé le 25/05/2018 à Rennes

Modifié le 13/07/2018 à Rennes

Modifié le 02/08/2018 à Rennes

Maîtrise d’ouvrage :

Maîtrise d’œuvre urbaine

Urbane

Maîtrise d’œuvre architecturale

93, avenue Henri Fréville - CS 80711 - 35207 RENNES

Tél : 02.23.45.00.51

[email protected]

72, Boulevard Albert 1er - CS 80711- 35207 RENNES

Tél : 02.90.75.35.38

[email protected]

Les Bureaux du Sillon 26ème étage – Aile B

8, avenue des Thébaudières 44800 SAINT-HERBLAIN

Tél : 02.85.52.84.93

[email protected]

PROCESSUS DE L’ELABORATION DU PROJET (voir suivi du projet à la fin du cahier)

1. Transmission du CRAPE (Cahier des Recommandations Architecturales, Paysagères et Environnementales intégrant la fiche type d’annotation de votre projet dès le stade esquisse jusqu’au dépôt du PC.

2. Production d’une esquisse portée par le maître d’ouvrage et son maitre d’œuvre en dialogue permanent avec l’agence KABANE, pour veiller à la bonne traduction du CRAPE et à l’insertion du projet dans l’opération urbaine de ce lotissement.

3. Visa obligatoire de l’agence KABANE avant tout dépôt en mairie d’un dossier de demande de Permis de

Construire ou d’une Déclaration Préalable de Travaux : délivrance de ce visa contre règlement (voir fiche type d’annotation en fin de CRAPE)

4. Dépôt du Permis de Construire ou d’une déclaration préalable de travaux en mairie de SUCE-SUR-ERDRE, avec le visa joint sur un dossier complet (relié) du PC ou de la DP de Travaux.

5. Instruction.


Le cahier des recommandations architecturales, paysagères et environnementales vous permettra de mener à bien

votre projet, dans une démarche de développement durable, en cohérence avec l’ensemble des constructions de

ce nouveau quartier. Il s’agit de vous présenter et de vous faire comprendre la philosophie dans laquelle s’inscrit

le quartier, ainsi que les orientations urbaines, paysagères et environnementales pour vous aider à construire votre

maison.

Aussi, ce cahier des recommandations architecturales, paysagères et environnementales (CRAPE) définit et fixe

les attendus de ce lotissement à l’échelle d’un secteur, en résonance avec le projet urbain d’ensemble et attendus

au niveau des OAP (orientation d’aménagement et de programmation), et aux niveaux des règles propres à ce

lotissement soit :

« Le Domaine de la Ferrière ».

Au-delà de l’aspect prescriptif, le Cahier des Charges ouvre le dialogue et constitue une base de discussion et de

négociation. Il est un support sur fond d’échanges entre l’aménageur et les maîtrises d’œuvre des différents

acquéreurs, de telle sorte qu’il prolonge les prérogatives et les éléments réglementaires du lotissement (voir

règlement du lotissement) tout en restant évolutif jusqu’à un accord sur l’esquisse. Dans tous les cas, le PLU, avec

lequel le règlement de lotissement est compatible, reste le cadre obligatoire de l’instruction des permis de

construire. Notre visa comme architecte coordinateur architectural, correspond à un rôle d’accompagnateur de

votre projet. Ce visa sur les documents à déposer, est délivré à l’issue des échanges entre parties, de l’esquisse

jusqu’au dépôt du dossier de permis de construire (ou d’une déclaration préalable de travaux) auprès du service

d’urbanisme de la ville de Sucé-sur-Erdre.

Ce document, se présente en trois parties, la première concernant les recommandations exigées aux futurs

acquéreurs qui seront accompagnés d’une équipe d’une maitrise d’œuvre ou d’un constructeur. Ces premières

dispositions sont imposées, elles sont de caractère obligatoire, dont tout manquement sera sanctionné par une

non-conformité des travaux. Pour la seconde partie, en complément de la première, elles restent dans un cadre

informatif et de conseils en vue d’améliorer les constructions, l’usage de ces dernières, ainsi de favoriser des

économies d’énergies et de porter une attention toute particulière d’un impact d’une telle construction sur la

paysage et l’environnement.

La dernière partie concerne le suivi du projet, soit la procédure à adopter, les délais et un modèle vierge dite de

fiche suivi de projet qui sera complété au fur et à mesure du déroulement du projet jusqu’au visa du dossier

administratif final soit le dossier de demande de permis de construire ou d’une déclaration préalable des travaux.


Philosophie du projet :

La ville de Sucé-sur-Erdre est une commune dynamique proche de Nantes, dotée d’équipements variés et souhaite

poursuivre son extension et l’urbanisation d’un espace agricole de 4,8 hectares. Grâce à un travail commun

associant la commune de Sucé-sur-Erdre, l’aménageur ACANTHE, l’urbaniste URBANE et l’agence d’architecture

KABANE, portant sur l’aménagement et la réalisation d’espaces et de lieux de ce futur quartier résidentiel qui doit

conduire à la réalisation de nouveaux espace publics et privés porteurs d’une identité locale ancrée au territoire,

sensible au site et porteuse d’avenir.

Le projet d’aménagement paysager viendra compléter ces dispositions en travaillant un itinéraire progressif depuis

la voirie, en franchissant une haie, pour entrer progressivement dans le logement. La question de l’intimité trouvera

ici une place centrale dans le dispositif de fabrication du logement, que ce soit pour l’architecture ou pour le

paysage. Les éléments de délimitations du terrain (haies et clôtures) réalisés ou à réaliser devront être intégrés

dans le projet d’aménagement et d’entretien du jardin. Des haies séparatives pourront être implantées entre les

lots voisins à condition qu’elles soient réalisées dans le respect de la biodiversité locale, comme le précise le volet

paysager du présent cahier des charges. A travers l’analyse de ce quartier, par l’urbaniste URBANE et l’architecte

KABANE, et, les futures compositions des différents projets, ces approches nous permettront de travailler, dans la

diversité, les intimités des logements.

Les rencontres d’esquisses permettent d’organiser les rapports que chaque projet entretien avec les différents

voisinages : espace public de représentation, espaces partagés d’échange et de desserte, mitoyenneté des

constructions, espace d’intimité du jardin… Les cœurs d’îlots sont ainsi à aménager pour devenir des supports

d’usages partagés entre habitants. Ils déclinent des ambiances singulières favorisant la convivialité et la variation

des parcours au quotidien. Les itinéraires entre l’espace public et l’espace privé sont également travaillés en

transition selon des principes d’aménagement qui font résonance avec le bâti, les modes d’habiter et les liens au

quartier. La préservation des arbres existants et les nouvelles plantations permettent d’installer un paysage

généreux procurant un cadre de vie qualitatif dès la livraison des premières habitations.


1. CAHIER DES RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES, PAYSAGERES ET ENVIRONNEMENTALES

Les recommandations inscrites dans ce présent cahier imposent des obligations supplémentaires au

règlement du PLU. Tout non-respect de ces recommandations aboutira par un visa non apposé sur les

dossiers de permis de construire ou de déclaration préalable de travaux, et sera sanctionné, par une non-

conformité.

PRÉAMBULE

Objectif : Le présent cahier des recommandations architecturales, paysagères et environnementales a pour objet

de guider les futurs constructeurs dans l’élaboration de projets qui, dans leur globalité, doivent constituer

un ensemble harmonieux. L’objectif étant de réussir avec les nouveaux habitants du quartier un projet

collectif où chacun trouve sa place et réponses à ses attentes.

Suivi architectural Afin d'assurer une certaine homogénéité sur l'ensemble de l'opération, il est mis en place un suivi

architectural des projets de construction pour l'ensemble des lots.

Les acquéreurs des lots, devront se conformer au suivi architectural. Celui-ci sera assuré par l’agence KABANE. Elle apposera son visa pour toutes demandes de permis de construire ou de déclarations préalables de travaux. Pour ne pas engager des études qui pourraient être remise en cause, les acquéreurs devront soumettre leur projet à l’agence KABANE dès les premières esquisses (voir chapitre du suivi de projet en fin de cahier) :


GENERALITE ET PREMIERES DEMARCHES

En aucun cas les constructions et installations à édifier ou à modifier ne doivent par leur situation, leur

architecture, leurs dimensions ou leur aspect extérieur, porter atteinte au caractère ou à l’intérêt des

lieux avoisinants, aux sites, aux paysages naturels ou urbains, ainsi qu’à la conservation des

perspectives monumentales.

Les projets de construction devront dans tous les cas, respecter les règles urbaines et

architecturales définies dans le PLU soit la zone 1AUh (à consulter/ à télécharger sur le site

de la ville de Sucé-sur-Erdre et/ou directement au service d’urbanisme). Des règles

particulières, propres à ce nouveau quartier, sont établies dans le règlement du lotissement

dit « Le Domaine de la Ferrière ».

Avant de se lancer dans votre projet, . il faut connaître son futur quartier et/ou son futur lieu de vie en consultant la vue aérienne, le cadastre ; à consulter sur les sites internet de géoportail, cadastre.gouv, google maps... . partir à la découverte de son quartier à pied ou en vélo et regarder (prendre des notes et des photos qui pourront plus tard nourrir le projet et permettre de dialoguer avec son concepteur, architecte ou constructeur) soit l’ambiance générale du lieu, les espaces publics (rues, jardins publics, parcs, bois) les voiries (flux de circulation, présence ou non de chemins piétons, de pistes cyclables), l’architecture des maisons (la composition des façades, hauteur de façade, pente des toits...), l’implantation des maisons par rapport aux limites séparatives, recul par rapport à la rue, mitoyenneté le type de clôture: mur plein/ajouré, présence de haies, types d’arbustes... Regarder les clôtures anciennes et leur évolution dans le temps la présence ou non de fossés: indicateur de l’état hydrique du terrain (faut-il drainer le terrain?) les jardins: sont-ils très plantés? Quels sont les types d’arbres, d’arbustes ? Repérer ce qui pousse bien dans le quartier Ce qui dénote dans le paysage du quartier

. regarder avec un œil neuf sa parcelle après toutes ces investigations :

percevoir physiquement l’orientation de la parcelle: quelle est la course du soleil sur la parcelle, qu’est-ce qui procure ombrage sur la parcelle, où sont les vents dominants? comment sont organisées les parcelles alentours: bâties ou non, présence de constructions mitoyennes, présence de jardins, de bois... le jardin: quels arbres ou arbustes peuvent être conservés, quelle est la qualité de la terre, la pente du terrain? . demander de l’aide et du conseil pour la conception et rencontrer :

les représentants de l’urbanisme de la mairie un architecte du CAUE un architecte libéral les associations de quartiers. L'objectif de ce préambule est de s’informer et de poser des questions (démarches administratives, foncier, choix de matériaux), de se faire accompagner dans son projet et connaître les temps de projet, de réaliser des économies en développant un projet bien pensé, adapté, sur mesure, différent des projets standardisés qui ne tiennent compte ni du lieu, ni de l’orientation de la maison, de trouver le meilleur rapport qualité/prix pour l’édification de la maison, de déposer un dossier de permis complet ou une déclaration préalable de travaux en adéquation avec les réglementations du PLU, celles du lotissement et préconisations de la cette charte (CRAPE)


Il faut choisir la position de sa maison dans la zone constructible

Différents paramètres sont à prendre en compte et à combiner : - Comment est orientée ma parcelle, nord/sud est/ouest... ? - De quel côté se situe l’accès ? Car c’est à partir de lui que s’établiront l’entrée principale, le garage, etc. - De quelle nature sont les terrains adjacents ? Terrains à bâtir, jardins, rues, bois non constructibles ? - Des constructions sont-elles déjà implantées sur les terrains voisins ? Sont-elles sur limites ? - Quelle est la meilleure partie du terrain pour y installer sa terrasse, le jardin potager, la piscine et orienter les pièces de vies ? Une fois toutes ces questions posées, il faudra définir la zone d’implantation de sa maison pour garantir un maximum d’intimité et tourner le dos aux nuisances potentielles tout en respectant l’exposition solaire nécessaire des différentes pièces.

Construire ou pas sur une limite séparative Contrairement aux idées reçues, ce n’est pas en s’éloignant le plus possible de ses voisins par la construction en recul de toutes les limites séparatives que l’on réussit à bénéficier d’une grande intimité. Il est souvent plus efficace de se positionner sur les limites séparatives de façon à «tourner le dos» au terrain adjacent et ouvrir la façade opposée sur le large jardin restant.

Qu’est ce qu’un logement bien orienté ?

Il s’agit d’une maison qui permet à ses occupants de profiter du soleil et de la lumière tout au long de la journée. Ces apports solaires seront régulés de façon à obtenir : - Une protection optimale l’été pour éviter les surchauffes - Un ensoleillement maximum l’hiver (chauffage gratuit) - Des ambiances lumineuses en adéquation avec chaque pièce de l’habitation. Une qualité d’éclairage naturel, réduisant la consommation électrique d’éclairage.

Orienter le logement en fonction du soleil

L’intensité lumineuse du soleil varie en fonction des 4 points cardinaux :

- les parties orientées au nord de la maison n’auront quasiment aucun apport solaire, les façades Est profiteront d’une intensité lumineuse modérée (soleil du matin)

- les façades exposées à l’ouest seront les plus chauffées (soleil du soir proche de l’horizon, rayons pénétrant profondément dans la maison) mais aussi les plus soumises aux intempéries.

Ces principes théoriques d’organisation des pièces du logement en fonction de l’orientation : (à adapter en fonction du terrain, de la topographie, de l’environnement et des nuisances du site et selon le programme de composition de chaque habitation)


. les pièces de vie (salon, salle à manger, cuisine) : les orientations Sud (voire Est et Ouest) seront privilégiées afin de bénéficier d’un apport solaire toute l’année . les pièces de nuit (chambres, sanitaires) : l’implantation des chambres dépend, quant à elle, du mode de vie des occupants et de l’utilisation de ces pièces. L’exposition de ces pièces ne nécessite pas un apport solaire continu. Idéalement, elles se situent à l’Est et profitent ainsi de la lumière du matin. - Les pièces tampons (garages, celliers, buanderies ainsi que les sas, hall d’entrée...) : afin de limiter au maximum les déperditions en privilégiant ces volumes non chauffés du côté Ouest ou Nord de la parcelle. Ces volumes tampons sont utilisés comme une protection de la zone de vie vis-à-vis des vents dominants et du froid d’hiver. Dans notre région la façade ouest doit être protégée des vents dominants et de l’ensoleillement tardif de l’été.

ATTENTES ARCHITECTURALES

Une habitation de belle qualité architecturale est une construction élaborée à partir des usages

domestiques. C’est-à-dire qu’elle doit permettre de pratiquer des activités quotidiennes dans des lieux

agréables et fonctionnels.

Le confort du logement dépend de plusieurs facteurs qui sont complémentaires :

- les pièces de vies seront optimisées dans leurs surfaces,

- les liens entre ces pièces devront être simples, fonctionnels et adaptés à aux besoins,

- des espaces de rangement devront être prévus en fonction des besoins et de manière à laisser

le garage libre et dédié à sa fonction de stationnement,

- le positionnement des fenêtres dans chaque pièce doit être pensé en fonction de la lumière

souhaitée dans ces pièces,

- la volumétrie doit être simple et déterminée par l’organisation interne des pièces,

- le choix des matériaux doit être effectué en fonction des souhaits et de l’ambiance qu’ils vont

donner dans au logement,

- les murs de construction qui donnent sur la ou les rues doivent être traités en façade avec

des ouvertures.

Il est attendu du travail de conception une grande vigilance aux relations entre le logement et

les espaces extérieurs. En effet, il est intéressant de réfléchir aux intimités dans le logement

ainsi qu’aux espaces ouverts sur l’extérieur en fonction des habitudes de vie.


Volumétrie

La volumétrie générale de la construction sera justifiée par les fonctions et usages du logement.

D’une manière générale, les volumes simples seront favorisés de manière à éviter les ponts thermiques

et à répondre aux exigences thermiques définies pour l’ensemble des lots individuels. Ces volumes

devront justifier leur intégration dans l’environnement urbain et paysager de la parcelle concernée. Ils

prendront notamment en compte la végétation existante ou plantée par l’aménageur aux abords de

la construction.

Sont interdits tout rajout, décor, ou modénatures non justifiées. L’architecture recherchée sera de

volumétrie simple, dessinée, organisée (alignements retrouvés par la nature des matériaux, la

juxtaposition des volumes).

Le langage architectural peut se faire autour de l’articulation ou de la superposition des volumes.

En raison des tailles des lots et afin de laisser le jardin libre, les espaces de rangement extérieurs (abri

de jardin, annexes) doivent être prévus dans le projet architectural, dès l’esquisse en particulier.

Les éléments techniques de toiture seront intégrés dans le volume construit afin de ne pas faire

émerger trop de « tuyaux » dans le paysage. Cependant certains éléments sont encouragés pour des

raisons environnementales : cheminée, tuyau de poêle en inox, panneaux destinés à l’eau chaude

sanitaire... et autres éléments qui justifient un usage technique de dimension environnementale. Ces

éléments devront être au plus près du faîtage en cas de réalisation de toitures à pentes, affleurant ou

au mieux encastré dans la toiture.

Privilégier une maison de conception Bioclimatique intégrant les éléments environnants et environnementaux, tenant compte de son orientation et de l’inertie thermique de la construction, le confort intérieurs par une réduction du bruit, l’amélioration par des apports naturels de lumières et une ventilation contrôlée, l’utilisation de matériaux non irritants (colles, peintures, sols, vernis, …) et liés à un circuit court de préférence. Afin d’assurer la continuité des hauteurs bâties et de ne pas créer d’ombres portées trop importantes, les hauteurs aux égouts (jonction entre le plan de la façade et la toiture inclinée) et aux acrotères (toiture terrasse) sont définies dans le règlement : la hauteur des constructions individuelles est définie par rapport au terrain naturel et/ou la voie, et, précisée en tenant compte du plan de composition du rapport au domaine public et aux zones d’accroches.


Lumière et ouvertures (menuiseries extérieures)

La lumière du soleil pénètre de manière différente le matin, le midi ou le soir dans les pièces de vies,

les chambres ou les pièces plus fonctionnelles. L’emplacement et la taille des fenêtres (menuiseries)

doit être judicieusement choisie.

Il convient d’analyser, de réfléchir à l’évolution de la lumière dans le logement en fonction des heures

de la journée. Il faut privilégier la lumière naturelle avec une obligation thermique d’1/6 de la surface

habitable dont 30% peuvent s’ouvrir. Dans le cadre de la rénovation et/ou de transformation d’un

volume, des fenêtres de toit ou des puits de lumières sont envisageables.

De grandes ouvertures au sud favorisent les économies d’énergie puisque la chaleur d’hiver pénètre

dans le logement (rayons bas à 23° à midi en plein hiver)

De grandes ouvertures à l’ouest sont en revanche déconseillées puisqu’elles risquent de surchauffer

le logement en été (rayons chauds et rasants du soir).

Aussi, le logement ne doit pas non plus être surchauffé. C’est pourquoi des protections solaires devront

être prévues sur les ouvertures fortement exposées au soleil.

Les volets roulants sont autorisés à condition que leur coffre soit non visible depuis l’extérieur (intégré

à la maçonnerie ou intérieur). Si les volets roulants ont une couleur différente des menuiseries, les

coulisses et la dernière lame doivent à minima être traitées de la même couleur que les menuiseries.

Par leur aspect peu qualitatif, les menuiseries extérieures en plastique blanc ne sont pas souhaitées,

mais autorisées malgré tout. Au contraire, les menuiseries plastiques colorées sont en revanche

privilégiées et bien évidements autorisés.

Les volets battants ou coulissants en bois sont à privilégier, ceux en plastiques ne sont pas

recommandés.


Gamme chromatique

L’utilisation de la couleur sur les façades doit être justifiée par le projet global. L’emploi de la couleur associé à un volume (creux, saillies) est à privilégier. L’emploi de la couleur dans un but purement décoratif est déconseillé. Toutefois, les couleurs en contours (cadres) d’ouvertures sont tolérées.

À ce sujet, il est important de s’interroger sur le rapport entre les couleurs de la construction et son

environnement. De même, les teintes des huisseries et menuiseries devront être en harmonie avec le

reste des façades.

Dans le cas de lignes dessinées en façade, celles-ci doivent être traitées en traits tirés au fer et être

calées à minima sur les linteaux ou allèges. Les baguettes décoratives sont interdites.

Les couleurs de descente d’eaux pluviales dito couleur de façade sont à privilégier.

Matériaux, textures et enduits Le choix des matériaux de construction doit être effectué de manière attentive. En effet, le fait de

privilégier des matériaux sains vous assure des conditions optimales de confort, de santé et de

longévité de votre maison.

Dans cette perspective, les matériaux durables sont fortement encouragés. Choisir des matériaux

durables, cela signifie :

-s’assurer de leur propriété bénéfique pour la santé,

-faire appel au maximum aux ressources locales,

- choisir des matériaux dont les propriétés isolantes sont satisfaisantes,

- être conscient du fait que les procédés de fabrication des matériaux et des adjuvants

éventuels ont des conséquences néfastes sur l’environnement,

- choisir si possible des matériaux recyclables,

- assurer autant que possible le recyclage des déchets sur le chantier,


Ces raisons conduisent

à favoriser les matériaux suivants : l’ossature bois, les maçonneries enduites et peintes, les briques

isolantes monomur, béton cellulaires, pierre de taille, pierre agrafée (aucune partie de faible épaisseur

ne doit être visible), terre cuite ou crue, béton lissé teint dans la masse, bardages en bois peint ou

naturel, bardages en acier, en toile, en treillis, isolants à base végétale, mortier traditionnel (chaux), et

autres matériaux finis.

à éviter d’autres matériaux : les gouttières et descentes EP en PVC, ainsi que les volets battants ou

coulissants en plastique.

à proscrire d’autres matériaux : enduits monocouches d’aspect grossier (projetés, grésés,…) favorisant

en raison de leur porosité, une sensibilité accrue aux salissures et aux proliférations de mousses. Les

bardages en PVC, baguettes d’angle, imitations de matériaux (fausses briques, faux pans de bois, etc.),

utilisation à nu de matériaux prévus pour être recouverts d’un parement ou d’un enduit (parpaing

brut, carreaux de plâtre, briques creuses, etc.).

Les matériaux biosourcés et la traçabilité du bois

L’emploi de matériaux biosourcés (le bois, le chanvre, la paille, la laine de mouton, les plumes...) est à

privilégier car ils sont faiblement carbonés, sains, hygrothermiques et adaptés aux ossatures bois. Issus

de ressources renouvelables locales, ils participent à l’économie circulaire.

L’utilisation du bois est encouragée que ce soit pour le bardage extérieur ou l’aménagement des

jardins. Cependant, son utilisation doit être raisonnée afin d’éviter de contribuer à la déforestation

massive engendrée par l’utilisation de bois exotique. Il est souhaité ici de connaître l’origine des bois

utilisés, et de favoriser les forêts bien gérées. Le choix des matériaux se fera selon des critères tels que

: accessibilité à proximité, énergie minimum à la fabrication, adaptabilité à l’environnement naturel et

traditionnel, durabilité, économie…

Il est souhaitable qu’ils répondent à certains labels

- PEFC (The Pan European Forest Council), label de traçabilité des bois issus de forêts gérées.

- FSC (Forest Stewardship Council) qui certifie une gestion écologique des forêts

L’utilisation d’autres matériaux nouveaux et performants sur le plan énergétique est encouragée tel que le bois traité ACCOYA regroupant à lui seul 4 certifications ou labels.


Toitures et couvertures

Une attention particulière est demandée pour la « coiffe » des volumes des constructions car les

couvertures et les toitures participent à l’allure générale de la construction.

Les toitures à pentes pourront être recouvertes d’ardoises mais aussi de zinc, cuivre, acier, de toiture

végétale. Dans une logique d’utilisation de matériaux biosourcés, les ardoises synthétiques ne sont pas

privilégiées.

Les toitures terrasses sont acceptées et encouragées dans une volonté d’une architecture dite

contemporaine (de l’instant). Elle sera d’autant plus acceptée si elle participe à l’amélioration

thermique et lorsqu’elle est vue des ouvertures voisines (vues plongeantes) de l’habitation même et

celles possibles ou proches des limites séparatives de propriétés. Aussi, l’utilisation en faveur de toiture

végétalisée est fortement conseillée.

Aussi le choix des matériaux de toiture implique de vérifier les pentes (ou nivellements) en adéquation

avec les réglementations urbanistiques du PLU et celles du lotissement, mais également à celles des

règles de l’art (construction), de la structure de l’habitation apte à supporter des surcharges

conséquentes.

Les éléments techniques liés aux énergies renouvelables devront être intégrés de façon soignée au

projet architectural. Ils ne sont pas pris en compte dans le calcul de la hauteur du bâtiment, à condition

que leur propre hauteur ne dépasse pas 1,50m depuis la surface extérieure de la toiture. Afin d ‘éviter

des tubes trop haut et des élingues de renforts complémentaires, il faut veiller à l’implanter au plus

près du faîtage en cas de réalisation de toitures à pentes. Concernant les châssis de toiture, les

panneaux photovoltaïques et solaires (ECS) prévoir des éléments affleurants ou au mieux encastré

dans la toiture.

L’impact environnemental

Au regard de la nouvelle réglementation thermique qui devrait s’appliquer sur l’énergie et le carbone

avec :

- l’impact Energétique, noté E et classé de 1 à 4 du niveau le moins performant au niveau le plus

performant.

- l’impact Carbone, noté C et classé de 1 à 2 du niveau le moins performant au niveau le plus

performant.


Tendre vers le niveau E2 C2 est à privilégier au minimum. E2 correspondant à l’amélioration de

l’efficacité énergétique à coût maîtrisé et /ou recours aux ENergiesRenouvelables (niveau de base) et

C2 exigeant des matériaux et énergie peu carbonés.

Dans tous les cas il est privilégié de sur-isoler sa maison et de traiter au maximum les déperditions,

optimiser la ventilation (simple ou double flux) afin de réduire la consommation de chauffage et

d’améliorer une certaine qualité de vie, en hiver mais surtout en été : il faut dépasser une vision à

court terme par un surcoût probable dès la phase construction au profit d’un amortissement à court

et moyen terme par la consommation faible voir très faible ou quasi inexistante dans le cadre de

maison passive (labélisation Européenne Passivhaus).

Vérandas

Les vérandas devront présenter des formes simples ou un volume discret adapté au caractère de la

construction dans un style de verrière.

Elles doivent être dessinées de manières simples, réfléchies et épurées afin de créer leur entité propre

sans porter préjudice au volume accolé principal et inversement. Un effort particulier sera attendu

pour celles visibles du domaine public. La couleur des profils devra tendre au plus près à celle des

menuiseries extérieures, afin d’assurer une certaine unité.

Equipements techniques

Les coffrets compteurs, boîtes aux lettres doivent être intégrés dans les constructions ou les clôtures

de façon à en réduire l’impact. Les pompes à chaleur en extérieur des constructions ainsi que tout

appareil destiné aux fonctionnements ou à la production d'énergie (éolienne, panneaux solaires

photovoltaïques, ...) devront être mentionnées lors de la demande de permis de construire ou de la

demande de déclaration préalable de travaux, une attention toute particulière sera portée de manière

à s’assurer d’une bonne intégration.


ATTENTES PAYSAGERES

Le volet paysager de votre projet est un élément important qu’il convient de développer en interaction avec le projet de construction. En effet, les végétaux soigneusement choisis et judicieusement positionnés participent activement aux ambiances de votre jardin, ils peuvent être visibles depuis l’intérieur de votre maison, et peuvent garantir l’intimité de certaines pièces de vie. Le paysage est ici considéré comme un élément à part entière de la composition, c’est pourquoi il est demandé qu’un plan de paysage (à mentionner et/ou à préciser sur le plan de masse au minima) accompagne impérativement votre permis de construire ou votre déclaration préalable de travaux. Ce document obéit à deux objectifs :

D’une part permettre au moment de l’établissement du permis de construire d’engager l’acquéreur dans une démarche paysagère cohérente dans le lotissement et vis-à-vis de ses voisins. D’autres part de susciter des vocations et conseils ultérieurs lorsque les résidents prennent pleinement possession de leur jardin. Document remis :

Le présent Volet paysager du cahier des charges est construit comme un guide en complément du règlement de lotissement. Il récapitule les enjeux et donne des pistes aux acquéreurs. Le paysage n’est pas une contrainte, mais un cadre de vie pour tout un chacun qui doit être ressenti comme un plus et non un énième sujet coûteux à contractualiser sur des pièces administratives. Ce document est construit de la façon suivante : Le plan des limites et contraintes par îlot permet facilement à chaque acquéreur de savoir sur son terrain ce qu’il doit respecter pour le dépôt du permis de construire, et engager comme réflexion par la suite pour se créer un jardin agréable et bien structuré. Une partie « conseils aux jardiniers ». Elle décrit le projet, les enjeux et intérêts recherché, en donnant les restrictions particulières qui seront vérifiées lors du dépôt du permis de construire ou de la déclaration préalable de travaux. En plus elle ouvre le sujet en parlant de l’avenir du jardin, des petits plus que tout un chacun peut faire pour se faciliter la vie ou respecter l’environnement à son échelle. Une autre partie axée sur la palette végétale ou de matériaux. Elle décrit les haies ou plantations réalisées par l’aménageur sur le terrain privé. Ces plantations devant être bien évidement conservées et respectées. L’acquéreur sait ainsi précisément ce qu’il a sur son terrain et peut savoir comment l’entretenir par la suite. Dans un second temps, des fiches donnent des indications sur les essences d’arbres ou d’arbustes qui doivent composer la trame du jardin ayant un impact sur l’image du quartier comme certaines lisières qui n’auront pas été plantées par l’aménageur ou les grands arbres jalonnant l’espace.


Clôtures

Pour une maison individuelle ou des habitations groupées et/ou accolées, la clôture est souvent ce

qui se voit le plus depuis le domaine public et des propriétés avoisinantes. La clôture est primordiale

dans notre paysage quotidien, elle participe à l’embellissement des rues et à l’esprit du quartier. Par

le soin qui lui est consacré, elle révèle aussi l’attention que porte chaque habitant au plaisir des

autres, voisins ou simples passants. Parce que l’aspect des clôtures est l’affaire de tous, il existe des

règles à respecter en la matière.

Elles ne sont pas obligatoires mais en dehors du cadre d’un dossier de permis de construire, les

clôtures sont soumises à obligation de déclaration préalable de travaux en mairie, ce qui permet

d’imposer des prescriptions concernant leur nature, leur hauteur ou leur aspect extérieur. Aussi, il

est préférable qu’elles soient pensées et conçues dès la conception de la construction de la maison,

en adéquation avec les règles du lotissement et celles du PLU, et, proposées dans le cadre du dossier

de permis de construire.

Au-delà des règles et tout en se rapprochant d’un esprit de quartier « où il fait bon vivre », la clôture

est souvent simple et réalisée pour un coût modique à partir des éléments naturels tels que le bois,

la pierre, et bien sûr une végétation variée et fleurie. A l’inverse les éléments préfabriquées, vendu

dans le commerce, ainsi que les écrans végétaux de haies à base d’une seule espèce créent en général

des clôtures opaques et à la monotonie déprimante.

Quelques inspirations :

Les haies seront constituées d’espèces décrites dans le règlement du lotissement.

Sont proscrites, les haies de conifères (notamment des Thuyas, Chamaecyparis, Cyprès) et Lauriers

Palme, ainsi que tous les épineux (ex : Pyrakanta).


La mise en place d’une clôture grillagée est autorisée uniquement lorsqu'elle est doublée d’une haie

ornementale ou champêtre. Elle sera implantée en décalage (70cm à minima) des limites des

propriétés afin de se confondre dans la partie végétale à moyen terme. Dans tous les cas il est

privilégié d’implanter des haies seules sans clôtures grillagées : cette prescription est obligatoire

pour les lots A et B.

Clôtures en limite de voie ou d’emprise publique :

Les clôtures seront composées :

- soit d’un grillage vert ou gris fixé sur des potelets de fer verts ou gris d’une hauteur maximum

de 1,20 m implantés à 0.70 m de la limite séparative doublées d’une haie ornementale

(décrite en annexe) entre le grillage et la limite du domaine publique.

- soit de type ganivelles d’une hauteur maximum de 1,20 m implantés avec une tolérance de

0,20 m environ de la limite séparative doublées d’une haie ornementale (décrite en annexe)

plantée en limite du domaine publique.

- soit d'une haie ornementale seule implantée en limite du domaine public

Clôtures séparatives :

Les clôtures seront constituées :

- soit d’un grillage vert ou gris fixé sur des potelets de fer verts ou gris d’une hauteur maximum

de 1,50 m, doublées d’une haie champêtre (décrite en annexe) implantées en limite

séparative. Il est privilégié et toléré d’implanter la clôture grillagée en retrait de 0,20m

environ afin qu’elle se « noie » dans la végétation de la haie à moyen et long terme.

- soit d’une haie champêtre seule (décrite en annexe) à implanter en limite séparative.

Dans le cadre d’une certaine cohérence végétale et afin de minimiser le coût, en accord avec les lots

voisins concernés vous pouvez implanter une seule et même haie pour deux lots, soit en

mitoyenneté ; elle présentera une largeur minimale de 0,80m.

Dans le but d’éviter des zones d’ombres importantes sur le lot, il est conseillé que la végétation à

planter ne dépasse pas 1,80m de hauteur (environ) : hauteur suffisante comme écran ou pare-vue

naturelle.

Dans le cas où des patios délimitent des jardins privatifs, leurs limites devront assurer l’intimité de ces jardins et être traitées en cohérence (matériaux, proportions, géométrie, couleurs, hauteur) avec l’architecture du bâtiment.

Les haies de plus de 2m de hauteur doivent être implantées à 2m de la clôture (code civil).

Les clôtures de type brande, filets opaques, pergolas (de type croisillon bois)… sont strictement

interdites.


Clôtures en fond de parcelles :

Moins visibles que celles donnant sur le domaine public, proches de celles sur les limites séparatives,

elles ont un impact paysager plus faible sauf lorsqu’elles sont attenantes à un espace ouvert : prairie,

boisement, square de quartier, etc. Il conviendra alors de porter une attention toute particulière à

l’aspect de celles-ci.

Les palissades en béton toute hauteur et/ou des murs maçonnés (non enduit en particulier) sont

interdits en limite de chemin et d’espace dit « naturel ».

Favoriser, comme pour les limites séparatives, des grillages doublées de haies champêtres.

Portillons

Les matériaux privilégiés sont le métal et le bois, de formes simples, en panneaux pleins ou ajourés. Les géométries doivent respecter une certaine simplicité, sobriété (les portails et portillons avec ornementations types flèches, sculptures, dorures, sont interdits). Les matériaux et leur mise en œuvre seront cohérents avec ceux des bâtiments.

La hauteur du portail (ou portillon) ne devra pas dépasser la hauteur des clôtures adjacentes. Les teintes seront sobres et en harmonie avec les autres composants du projet (menuiseries, porte d’entrée, enduit, bardage …) L’usage de portail et portillons PVC, ainsi que les matériaux « bruts » de type acier galvanisé, en limite d’espace public est interdit.

Joues de terrasse et claustras :

Compte tenu de la taille des terrains, bon nombre de constructions s’implanteront en limite séparative

avec bien souvent des terrasses sur ces mêmes limites conduisant à la construction de séparation

opaques.

Il est possible de réaliser la séparation par des panneaux de bois de préférence ou par des murs en

prolongement de la construction de même matériau (aspects, textures et couleurs similaires) que

celle-ci.

Ces séparations seront limitées à 4 m maximum de longueur et la hauteur ne pourra excéder la hauteur

des linteaux des façades adjacentes. Nous privilégierons une hauteur de 1,80m.


Les panneaux de bois (type claustras traité à cœur) ne sont autorisés qu’en respectant des formes

simples et épurées. Les parties hautes de ces derniers ajourées en croisillons bois et/ou de formes

bombées ne seront pas autorisées. Il est privilégié des arases droites et uniformes entre les éléments

juxtaposés afin d’éviter « un catalogue » de claustras au sein d’une même propriété et du lotissement

en général.

L’intégration des claustras sera favorisée en accueillant des plantes grimpantes de types chèvrefeuilles,

jasmins, clématites, …mêlant ainsi l’esthétisme et les parfums du jardin soit en alliant le bienêtre aux

privatisions de terrasses.

Modelés du terrain et mouvement de terre

Respecter la topographie du terrain naturel est une façon de s’implanter harmonieusement sur le site. Le projet doit s’adapter au terrain et non pas l’inverse. Il doit respecter l’identité des lieux pour ne pas remettre en cause brutalement ou porter atteinte à l’écosystème existant et à un paysage qui s’est construit progressivement sur des temps relativement longs. Plus le relief d’une parcelle est varié, fait de micro-reliefs : bosses, creux, zones humides, talus, plus

elle pourra accueillir une faune et une flore diversifiées attachées à chacun de ces habitats.

Afin de faciliter l’insertion du projet dans le paysage mais aussi de préserver un continuum écologique, il est essentiel de préserver la végétation existante, qu’il s’agisse de haies mixtes, d’arbres isolés ou de bosquets (sauf espèces invasives ou haies monospécifiques type Thuya ou Laurier palme qui pourront être arrachées).


Le fait de remanier le moins possible le sol existant lors des travaux de construction permettra aussi

de préserver le plus possible cette végétation. En ce sens, afin de porter le moins atteinte possible à

leurs racines, les travaux devront autant que possible s’éloigner des arbres et arbustes existants

d’une distance correspondante à la taille de leur houppier (le système racinaire principale étant

généralement de diamètre à peu près équivalent au feuillage). En cas d’impossibilité de respecter ces

distances, il faudra rester très vigilant lors de travaux et prendre toutes les mesures (retailler

proprement et désinfecter) si des racines maîtresses sont atteintes. En cas de remblais, il faut surtout

éviter d’enterrer le collet des arbres : base du tronc, faute de quoi il risque de s’asphyxier.

Hormis les abords immédiats de la construction, le modelé naturel des terrains ne peut pas être

modifié. De ce fait, après édification des constructions, l’altimétrie périphérique d’origine des lots

devra systématiquement être respectée pour l’édification des clôtures.

Retenue de terre, murs et murets de soutènement

Lorsqu'ils s'avèrent nécessaires, les ouvrages de soutènement auront, quelques soient les techniques

employées, une hauteur maximale de 0,50 m. Ils seront composés d'un talutage naturel engazonné ou

planté avec une pente inférieure ou égale à 3/1. Les murs de soutènement sont interdits.

Noues et fossés ou la gestion topographique des eaux de pluies

Ils servent au recueil des eaux pluviales, à leur rétention, à leur écoulement et à leur évacuation par infiltration et/ou au rejet dans un cours d’eau ou un réseau. Ces dispositifs sont à privilégier en limite de parcelle en fonction de la pente et à accompagner d’un traitement paysager qui, en plus de les rendre plus esthétiques, va permettre de conserver la capacité d’infiltration du sol grâce à la présence de rhizomes et racines. De plus, ils favorisent le développement d’une faune qui contribue l’épuration naturelle des eaux. La noue se différencie du fossé par son profil plus évasé et moins profond, à privilégier sur les lots car

moins impactant sur le paysage.


Enclave privative, perméabilité et végétalisation des sols

Le stationnement des véhicules correspondant aux besoins des constructions devra être assuré en

dehors des voies publiques.

Pour les habitations individuelles, deux places de stationnement, hors garages et tout abris-voiture, seront aménagées sur la propriété sur l’aire privative non close de 5.50m x 5m (au minimum) indiqué sur le plan de composition. Les revêtements de surface autorisés imperméables sur les enclaves privatives seront le bicouche ou

tri couche, l'enrobé, le béton désactivé ou les pavés et les pavés engazonnés. Le gravier ne sera

autorisé qu’avec des dalles stabilisatrices ou des nids de gravelles.

Cependant la terre et le sol sont des ressources essentielles menacées par l’urbanisation qui fait

progresser l’artificialisation des terres. Cette artificialisation produite par l’utilisation des matériaux

tels que le béton ou l’asphalte conduit à l’imperméabilisation des sols et a de nombreux impacts

négatifs.

En effet, les eaux qui ruissellent en surface lors de fortes précipitations gonflent le réseau

d’assainissement et augmentent le risque d’inondation. De plus, l’eau ne s’infiltrant pas, elle

contribue à la réduction de l’alimentation des nappes souterraines. Cette imperméabilisation

constitue également une des principales causes de la dégradation des sols, l’eau qui ne s’infiltre pas

directement dans le sol ruisselle, se charge en polluant jusqu’à son arrivée aux rivières et nappes

qu’elle pollue. A une échelle supérieure, elle contribue au réchauffement de la planète en augmentant

l’effet d’îlot thermique et augmente le risque de fragmentation écologique en créant une rupture

franche en termes de température et d’humidité du sol.

Aussi, pour les revêtements extérieurs des stationnements et de la cour il faut les adapter en les

rendant perméables et/ou en les végétalisant ce qui permettra de redonner au sol une grande partie

de ses fonctions d’origine : infiltration, filtration, oxygénation...

Exemples de revêtements minéraux drainants


Exemples de revêtements minéraux drainants

Le maintien et les modalités d’entretien des noues, fossés, ruisseaux, talus et haies jouent un rôle

important dans la restauration du réseau hydrographique et permettent également de préserver la

biodiversité, les paysages traditionnels et les sols. Résultants d’un relief naturel ou d’un

aménagement créé par l’homme, ils permettent d’éviter ou de limiter le ruissellement et donc la

pollution.


2. CAHIER D’AIDES ET DE CONSEILS ARCHITECTURAUX, PAYSAGERS ET ENVIRONNEMENTAUX

AIDES ARCHITECTURALES

Pour habiter une construction nouvelle ou ce qui fait la qualité des constructions anciennes…

- Les matériaux naturels et locaux : pierre, enduits chaux, brique, bois pour les constructions annexes - Les proportions / la volumétrie générale de la construction : volumes très simples qui s’inscrivent sur la parcelle en continuité des éléments de murets et des clôtures, et, en dialogue avec le jardin - Les ouvertures : grande proportion des parties vitrées dans la façade, rythme des percements, taille

et hauteur des ouvertures.

- L’orientation de la construction : façade principale orientée sud pour profiter d’un apport de lumière et de chaleur maximal - La hauteur de la façade qui induit des pièces généreuses avec une hauteur importante et possibilité d’avoir des demi niveaux (mezzanine) en utilisant l’espace des combles - La hauteur assez importante entre le haut de la fenêtre et la base du toit, comportant souvent une

ornementation (moulure, corniche etc.) et qui confère de bonnes proportions à la façade de la

construction.

Pour la façade sur rue

Elle constitue le plus souvent l’entrée principale de la maison. Sa composition est importante car elle

sera visible depuis l’espace public : la façade sur rue associée aux plantations et aux murets de clôture :

elles participent à l’ambiance du quartier.

De manière générale, éviter les effets de modes. Une maison n’est pas un vêtement et peut perdre de

la valeur quelques années après. Il vaut mieux se rapprocher des modèles locaux anciens, ou faire

appel à un professionnel pour composer une maison contemporaine qui s’intégrera dans le quartier.

Pour la façade sur jardin

La façade « arrière » n’a pas les mêmes enjeux de représentation que la façade sur rue, cependant il

sera important qu’elle soit relativement bien ouverte (des protections solaires seront parfois

nécessaires) afin de profiter au maximum de la lumière et des gains thermiques naturels, ainsi que des

vues sur le jardin.

Préconisations : Créer des volumes simples et donc relativement économiques

Choisir la meilleure orientation pour la façade principale et y développer de nombreux percements

Préférer des ouvertures plus hautes que larges pour profiter d’un maximum d’apports solaires durant

la journée et pour créer un rythme sur la façade

Choisir des toitures simples en relation avec le bâti.


Pour habiter une construction nouvelle ou ce qui fait sens de l’architecture contemporaine et

bioclimatique …

Qu’est-ce que la conception bioclimatique ?

La conception bioclimatique d'un bâtiment vise une adaptation fine de la conception en fonction des caractéristiques et spécificités du lieu d’implantation.

L’objectif principal est d’obtenir le confort d’ambiance recherché de manière la plus naturelle possible en utilisant les principes architecturaux, les énergies renouvelables disponibles et en utilisant le moins possible de moyens techniques mécanisés et d’énergies extérieures au site. En premier lieu deux éléments majeurs sont à prendre en compte :

- La course du soleil impactant l'orientation de la construction - Les vents dominants sur la parcelle.

Optimiser le confort thermique naturel grâce à une conception intelligente du bâtiment Les dispositifs d'une construction bioclimatique ont pour but de capter l'énergie solaire l'hiver tout en se protégeant des surchauffes solaires l'été. Tout cela s'accompagne d'un travail sur l'inertie du bâtiment et sa ventilation.

Dans cet objectif, il est important de favoriser l'aspect traversant des volumes, ce qui assure une double orientation mais aussi une ventilation naturelle qui permet de rafraîchir les pièces sans avoir besoin de climatisation.

De plus, une construction compacte sera moins chère à construire et permettra de limiter les déperditions d’un point de vue thermique, limitant ainsi la consommation de chauffage. L'inertie du logement peut quant à elle être favorisée par la présence d'éléments de maçonnerie pleins

permettant de stocker la fraîcheur de la nuit en été pour la restituer en journée et inversement l'hiver.

Réguler l’apport solaire tout au long de l’année grâce à des principes simples L’utilisation de débords de toiture, les casquettes, les brise-soleils permettra de limiter les surchauffes l’été lorsque le soleil est haut tout en préservant les apports d’un soleil bas en hiver. Les expositions sud et ouest devront se doter de protections solaires mais différentes car les rayons solaires ne sont pas inclinés de la même façon au sud et à l’ouest :

- Coté Sud un large débord de toiture ou un traitement paysager avec l’installation d’arbres à feuillage caduc qui protègent naturellement la façade et limite l’apport solaire en été, tout en laissant passer un maximum de soleil et de lumière l’hiver.

- Coté Ouest il sera nécessaire de disposer de protections verticales de type volets, claustras, ou de

planter des arbres à moyenne distance de la maison possédant un feuillage démarrant assez bas pour

contrer les rayons horizontaux.

Bien se protéger et construire compact

Par des débords de toitures sur façade sud permet une protection l’été et un apport solaire l’hiver.

Privilégier les formes simples, afin de limiter les ponts thermiques et les surfaces à isoler.


Se préparer à la prochaine réglementation thermique RT 2020

Privilégier des matériaux sains et durables par des bois non traités, des isolants naturels, des cloisons

écologiques (gypse cellulose, blocs de chanvre, …) chape sèche, des revêtements de sols de type bois

massif, éliminer les traitements avec adjuvants et chimiques, peintures, lasures et colles à partir

d’ingrédients naturels.

Bien isoler / rafraichir et ventiler en minimisant les pertes avec une bonne isolation (40 cm d’isolant conventionnel en toiture, 20 cm au sol et sur les murs), choisir des vitrages performants, prévoir éventuellement une serre ou jardin d’hiver, agréable et augmentant considérablement les performances thermiques. Prévoir des pièces traversantes et une bonne ventilation naturelle dans la maison, si possible mettre un chauffe-eau solaire (rentabilité rapide) et récupérer les eaux de pluie pour l’arrosage.

Bien ventiler et bien isoler c’est à avoir une maison saine.

AIDES PAYSAGERES

Pour habiter un quartier nouveau en corrélation avec sa maison et son jardin ou tenir compte de la

nature du sol et de l’ambiance paysagère du lieu…ce qui fait sens.

Ce quartier se caractérise par un habitat pavillonnaire dispersé et une dominante d’espaces naturels de prairies et de boisements et de terres agricoles limitrophes. Son paysage est aussi marqué par ses haies et ses fossés qui accompagnent les voies, témoignant de l’humidité du sol. Afin d’affirmer et/ou de réaffirmer fortement le caractère rural et naturel de ce paysage de lisière malgré son bâti dispersé et ceux à implanter, les plantations à privilégier au cœur des jardins ou en limite de parcelles s’inspireront directement des espèces locales.

On évitera les essences horticoles (non locales) et les espèces invasives telles que les bambous

(essences traçantes)

Pour les haies ornementales et champêtres (ou mixtes)

Les intérêts sont multiples pour ce type de haies d’autant qu’elles sont privilégiées le long des domaines publics : Un aspect moins monotone qu’une haie monospécifique (couleurs, tailles, floraison et feuillages différents), Une plus grande résistance aux maladies, Un port libre qui limite l’entretien en comparaison des «haies-murs» (thuya, laurier palme, etc.), Création d’un microclimat favorable à la maison (protection des vents, du soleil, apport de fraîcheur l’été par l’augmentation de l’hygrométrie),


Participation à l’ambiance du jardin, production de baies, fruits secs, refuges d’insectes, pollinisateurs

et petits animaux favorables à la vie du sol et à l’équilibre des espaces plantés.

Préconisations : Dans les nouvelles plantations de haies comme dans le renouvellement des haies existantes, des compositions mixtes avec une majorité d’essences caduques et quelques persistantes inspirés de la palette seront à privilégier. Les essences seront sélectionnées afin d’adapter leur hauteur à maturité à la situation : arbustes de petit développement en façade (1 à 1.5 m) et arbustes de moyen à grand développement sur les limites latérales et arrières (1.5 à 2.5 m). On évitera les haies mono-spécifiques au profit de haies mixtes, et on proscrira en particulier le laurier

palme et le thuya formant à terme de véritables palissades difficilement maîtrisables.

Pour les plantes grimpantes

Implantées dans les bonnes conditions de culture les plantes grimpantes offrent l’avantage pour la plupart d’entre elles de pousser rapidement et de pouvoir ainsi en peu de temps habiller une clôture, un mur ou une pergola.

De nombreuses plantes grimpantes présentent des floraisons abondantes, parfois parfumées comme

les jasmins, les clématites ou les chèvrefeuilles. De plus, nombre d’entre elles ont un feuillage

persistant ou semi-persistant qui offre un couvert végétal tout au long de l’année.

Préconisations : Les plantes grimpantes pourront notamment être utilisées en habillage de clôtures à claire voie (de type grillage, grille métallique, palissade bois, ganivelle), seules ou en doublage d’une haie le temps que celle-ci pousse et se densifie. On devra cependant être attentif à prendre en compte les caractéristiques de chaque essence afin

qu’elle soit bien adaptée à son milieu (exposition, type de sol, humidité) et à l’effet recherché (densité

du feuillage, pérennité en hivers, floraison et couleur). On devra aussi être attentif à ce que le mode

d’accrochage de chaque espèce soit adapté au support.

En effet, certaines essences s’accrochent seules à l’aide de crampons (lierre) ou de vrilles (passiflore,

clématite), tandis que d’autres auront besoin d’être attachées (jasmin).


Pour inscrire son jardin dans le paysage en y plantant des arbres ou intérêt de la plantation d’un

arbre en lien avec l’habitat....

Attention, il faut tenir compte du règlement du lotissement qui exige 1 arbre pour 100m² de terrain et

le code civil. Ce-dernier précise que toute plantation doit être plantée à au moins 2m des limites

séparatives.

Les arbres permettent d’apporter de l’ombre et de la fraîcheur dans le jardin. Implantés à proximité

des façades sud et ouest les essences caduques créeront une protection solaire efficace et naturelle

grâce à leur feuillage en été, tout en préservant un ensoleillement maximum en hiver.

Contre quelques les idées reçues sur les arbres

Il faut forcément tailler les arbres pour maîtriser leur hauteur. Non, il faut avant tout choisir des essences adaptées à la taille du jardin et au recul vis-à-vis des constructions, si l’essence est bien choisie il n’y aura pas besoin de tailler tous les ans. Il faut savoir que la plupart des arbres mettent plusieurs dizaines d’années pour devenir adultes et que les hauteurs généralement indiquées dans les manuels sont des hauteurs maximales que l’arbre à maturité n’atteindra que dans des conditions optimales de climat et de sol, et rarement dans un contexte urbain, ni en dehors de son pays d’origine s’il s’agit d’essences exotiques. Les chutes de branches risquent d’endommager la toiture, et les feuilles d’obstruer les gouttières. Il s’agit de choisir les bonnes essences, certaines espèces sont à proscrire à moins de 5 m des habitations (Marronnier, Paulownia, Robinier, Tulipiers de Virginie, Grand conifères, ...). Il faut de plus choisir les bons gabarits et respecter les bonnes distances : éviter les petits arbres aux branches trop basses ou plantés trop proches de la maison, qui risquent à terme de toucher la toiture. Lorsque les arbres sont en bonne santé il n’y a aucune raison que les branches tombent. Les racines risquent d’endommager les revêtements de sols voire les fondations de la maison. Il s’agit là aussi de choisir les bonnes essences : éviter les espèces aux racines de surfaces puissantes qui peuvent soulever les revêtements de sols dalles, enrobés, terrasses, s’ils sont plantés trop près de ceux-ci (Peuplier, Orme, Cèdre, Prunus, Robinier, Eucalyptus, Platane, Murier platane, Ailanthe, Accacia...). En ce qui concerne les fondations, les racines d’un arbre quel qu’il soit ne peuvent pas avoir un impact. Les arbres risquent d’apporter trop d’ombre et d’humidité dans la maison. Il s’agit de bien penser à l’orientation : côté Sud et Ouest l’ombre dense d’un arbre caduc offrira

l’avantage d’une protection solaire naturelle très agréable en période estivale, tandis que l’absence de

feuillage en hiver laissera passer le soleil. Côté Nord et Est des essences au feuillage plus léger sont à

privilégier. Quoi qu’il en soit l’arbre apporte de la fraîcheur, mais pas de l’humidité.


Préconisations :

De manière générale, la végétalisation de la parcelle devra tenir compte du paysage environnant et s’inscrire autant que possible en harmonie avec les espaces et les formations végétales existantes. En particulier lorsque la parcelle est mitoyenne d’un espace boisé, il sera intéressant de prolonger au sein du jardin le boisement existant avec la plantation d’une lisière boisée et arbustive, de bosquets et/ ou d’arbres isolés inspirés d’essences locales qui assureront une transition entre le milieu arboré et le milieu ouvert aussi bien d’un point de vue écologique que visuel. La taille des parcelles dans ce lotissement est aussi un atout qui permet d’envisager le jardin comme un espace cultivé apportant à la fois agrément et petite production vivrière complémentaire. On pourra à la fois créer des potagers, mais aussi des vergers qui avec un entretien rationnel mais limité donneront au fil des années un ou plusieurs types de fruits.

De plus, le choix d’un arbre n’est pas uniquement lié à son aspect esthétique. Pour un développement

optimal il est nécessaire de choisir une essence adaptée à notre climat et aux conditions de sol (terrain

sec ou frais, acide ou calcaire ...). Le plus simple est d’observer la flore locale et de choisir des essences

déjà présentes dans les espaces naturels environnants, ou des essences ornementales adaptées. La

palette d’arbres présentée mélangeant espèces locales et espèces plus horticoles à l’image de ce qui

existe déjà dans le quartier, pourra ainsi inspirer les plantations des jardins privés ou des espaces

communs des logements collectifs.

Conseils :

Développer une gestion différenciée du jardin grâce à une approche spécifique de chaque espace de façon à favoriser la biodiversité et à minimiser les temps et coûts d’entretien - Entretenir les chemins avec une tonte régulière et laisser des parties plus sauvages en prairies à faucher 1 à 2 fois par an. - Eviter les tailles drastiques des arbres et arbustes grâce au choix d’essences adaptées. Privilégier les ports naturels des arbres et arbustes. - Décompacter le sol plutôt que le retourner, afin d’éviter de bouleverser son équilibre. - Récupérer l’eau de pluie pour l’arrosage du jardin. - Penser autrement le désherbage et proscrire les produits toxiques : limiter les mauvaises herbes par la mise en place d’un paillage ou de plantes couvre-sol, et utiliser des désherbants naturels comme le vinaigre blanc, le purin d’ortie ou d’angélique. - Utiliser des matériaux de réemploi tel que des pierres de démolition pour créer un chemin.


Créer des petites scènes de jardin variées Aménager des pergolas, treilles ou auvents surmontés de grimpantes en guise d’abris voiture, créer des petits plans d’eau en récupérant les eaux de pluie, planter des vergers... Se familiariser avec les principes de la permaculture et développer un petit potager en favorisant le développement d’un écosystème bénéfique à l’épanouissement des plantes nourricières par des pratiques simples - Fabriquer son propre compost à partir d’épluchures, de déchets verts (tonte, taille de haies hors conifères, feuilles mortes), de marc de café (activateur naturel de compost). - Enrichir durablement le sol grâce à des procédés naturels tel que le compost, mais aussi les engrais verts (moutarde, fève, trèfle, etc.) qui, semés entre deux phases de culture puis fauchés et laissés en place, enrichiront le sol en azote. - Protéger le pied des plantes et des légumes avec un paillage qui préservera du froid en hiver et du dessèchement en été (résidus de tonte ou de taille de haies, paille, BRF, etc.). - Choisir les bonnes associations de plantes : un certain nombre de plantes à fleurs et d’aromatiques permettent par exemple d’éloigner des insectes néfastes de tel ou tel légume, de même que les légumes peuvent s’associer entre eux. - Disposer des arbres, massifs d’arbustes et haies à proximité du potager pour protéger les cultures des vents dominants, favoriser un micro-climat favorable et enrichir la qualité du sol. - Tester les cultures sur petites buttes par récupération de la terre des allées, ou selon la technique de

la lasagne qui permet d’accroître la surface cultivable et d’accélérer la croissance des plantes de

manière importante surtout sur les sols pauvres.

Il faut éviter, voir proscrire la mise en place de bâches plastiques aux pieds des plantations : ces

matériaux issus des dérivés du pétrole empêchent le sol de développer une vie organique nécessaire

au développement des plantes, et de plus ils ne sont pas biodégradables.

Pour jardiner de manière raisonnée et favoriser un écosystème ...en diversifiant les ambiances du

jardin

Planter des arbres et arbustes à racines nues

Eviter de les exposer à l’air et au vent avant la plantation. Recouper les racines cassées ou trop longues. Ouvrir un trou de plantation plus large que la touffe des racines. Installer la plante en vérifiant que le collet arrive au niveau du sol Mélanger une pelletée de compost à la terre de remplissage, puis reboucher le trou en faisant glisser le mélange entre les racines. Tasser document avec les 2 mains

Aménager une petite cuvette et arroser


Faire son compost

Le compost est réalisé à partir des déchets organiques d’origine animal et végétal bien triés. Il est possible à l’échelle individuelle (un composteur mobilise 1m² dans le fond du jardin) ou collective ‘ association de quartier, gestion de la commune…). L’utilité est d’autant la réduction du volume de déchets que la production d’un matériau inégalable pour amender les plantations.

Faire du paillage de sol

Couvrir le sol est essentiel pour limiter le travail d’entretien, nourrir le sol et le conserver frais le plus longtemps. Le sol doit être désherbé et humide avant d’être paillé. Les couches de paillage vont de 5cm pour les vivaces à 10-15cm pour les arbustes.

De nombreux matériaux déjà présents dans le jardin peuvent être valorisés à l’état de déchets :

. la tonte de gazon, à faire sécher avant de la poser

. le broyat de graminées ou de fougères sèches

. les feuilles mortes des espèces feuillus .

. les déchets de bois issu de la taille des haies, c’est le Bois Raméal Fragmenté : il reproduit le processus pédogénétique en œuvre dans les forêts mais en accéléré. Les rameaux sont digérés par des champignons et ensuite transformé en humus. Ce BRF constitue de plus un excellent traitement phytosanitaire puisqu’il est riche en antibiotiques.

Le broyage des rameaux d’un diamètre à 7cm à lieu en décembre, les résidus sont ensuite épandus sur une épaisseur de 3cm au pied des plantations. 2 ou 3 ans plus tard quand le BRF a totalement disparu, on recommence l’opération.

Il faut éviter de broyer les branches présentant des signes de maladies (feuilles qui se recourbent ou sont piquées de taches blanches).

Faire la taille des arbustes dans la haie

Pour éviter l’effet taille « au carré », on peut travailler chaque arbuste à la cisaille ou au sécateur en lui donnant une forme souple plus proche de son apparence naturelle. Créer des passages de lumière et d’aire en coupant quelques branchettes à l’intérieur.

Beaucoup d’arbustes ne nécessitent qu’une seule taille annuelle.


Faire une culture en lasagne

Elle se fabrique avec des matériaux de récupération : taille d’arbres et de haies, tontes, feuilles mortes, cartons disposés en couches qui alternent déchets verts et déchets bruns, selon des lignes nord / sud espacées de 5 m. Elle permet d’accroître la surface de culture (+ 30% grâce au monticule en forme de dôme), ce qui est particulièrement intéressant pour les petits jardins. Elle permet de planter plus « serré » et obtenir une rotation plus rapide grâce à une croissance accélérée, favorisée par la fertilité du substrat ainsi créé. Elle permet enfin de créer des microclimats favorables, et d’implanter entre les buttes des variétés

sensibles à protéger des vents.

Faire une culture en butte

En récupérant la terre des allées pour former des buttes de culture on augmente l’épaisseur du sol, on

favorise son aération ainsi que la circulation des eaux de pluies et d’arrosage.

Le sol, l’élément primordial du jardin

La fertilité du sol est en grande partie liée à la richesse de la vie souterraine.

Micro-organismes, insectes et petits animaux contribuent avec les racines des végétaux à aérer,

décompacter et nourrir le sol. La prise en compte et le développement de cette architecture

souterraine permet de favoriser l’accroissement des cultures et plantations.

Récupérer les eaux de pluie pour son jardin

Pour ceux qui envisagent une partie potagère dans leur jardin, un système de récupération des eaux de pluie peut être envisagé car dans nos régions, le volume d’eau fournit par les pluies et récupéré à partir des toitures constitue un stock non négligeable et gratuit.

Il faut savoir qu’un arrosage trop fréquent favorise le développement de champignons et de maladies, et, amoindrit le goût des légumes cultivés. Il vaut mieux favoriser l’arrosage le soir ou tôt le matin pour éviter l’évaporation, que le paillage des plants qui permet de retenir l’humidité du sol et que selon le vieil adage « 1 binage vaut 2 arrosages » pour favoriser la pénétration de l’eau dans la terre.


On peut profiter de cette récupération pour se créer un petit bassin paysager ou un gros bac planté de végétaux appréciant d’être la tête au soleil et les pieds dans l’eau….

Dans le but d’une meilleure intégration éviter les récupérateurs d’eau pluviales en matières plastiques (verts, noirs, blancs, ...) ou dans le cas contraire privilégier un habillage végétal ou en bois.


3. SUIVI ARCHITECTURAL (PAYSAGER ET ENVIRONNEMENTAL)

Exemple de la fiche type d’annotation ou de notice qui vous sera adressée tout au long de l’avancement des

études de votre projet, dès le stade esquisse jusqu’au dépôt d’un dossier de demande de Permis de construire

ou d’une Déclaration préalable de Travaux :

SUIVI ARCHITECTURAL (PAYSAGER & ENVIRONNEMENTAL)

VILLE : SUCE-SUR-ERDRE (44)

LOTISSEMENT : LE DOMAINE DE LA FERRIERE

NOM du maître d’ouvrage et/ou du maître d’ouvrage délégué : …………………………………………

LOT N° .. STADE : ESQUISSE

Eléments envoyés le ../../201. par mail/courrier simple ou AR/en main propre par M et/ou Mme…………………. – format ……….

REMARQUES suivant règlement de lotissement du 02/08/2018 :

Sans objet A préciser/avis en suspend pour le PC Conforme Non -conforme

Article 1 : X

Article 2 : X

Article 3 : X

Article 4 : X

Article 5 : X

Article 6 : X X

Article 7 : X X

Article 8 : X

Article 9 : X X

Article 10 : X

Article 11 : X

Article 12 : X

Article 13 : X

Article 14 : X

Observations :

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………


NOTA et RAPPEL de la procédure de visa définitif :

Dans le cadre de la loi n°2016-925 du 7 juillet 2016, de l’article L441-4 du Code de l’Urbanisme et du

décret d’application n°2017-252 du 27 février 2017 qui imposent le recours à un architecte DPLG inscrit

à l’Ordre des Architectes pour tout dossier de permis d’aménagement pour lotissement dont la surface

est supérieure à 2500m², et, d’offrir un accompagnement auprès des futurs acquéreurs.

Aussi, KABANE vous accompagne et vous guide tout au long de l’élaboration de votre projet et ce

jusqu’au visa définitif de votre dossier de demande de permis de construire ou de demande de

déclaration préalable de travaux.

Le visa définitif pour acceptation du dossier de Permis de construire ou de Déclaration préalable de

travaux, avant tout dépôt aux services d’instruction, est obligatoire. Ces dossiers devront nous être

transmis par courrier ou déposés à notre agence, et se présenter sous un format A3 minimum

(paysage recommandé) et relié.

Le visa définitif sera apposé (cachet, signature et daté) sur l’ensemble des pages du dossier respectif

(PC ou DPTrvx.) et vous sera définitivement restitué contre paiement (encaissé) ou virement d’un

montant de 220€ HT soit 264€ TTC, afin de le déposer au service d’urbanisme et d’instruction de la

ville de Sucé-sur-Erdre.

Nos coordonnées sont :

Coordonnées du service d’urbanisme et d’instruction de la ville de Sucé-sur-Erdre.

Hôtel de ville

Service d’Urbanisme

25, rue de la Mairie

44240 Sucé-sur-Erdre

Tél : 02 40 77 20 20

Courriel : [email protected]


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DEPARTEMENT DE LOIRE ATLANTIQUE - VILLE DE SUCE SUR … · dans le projet d’aménagement et d’entretien du jardin. Des haies séparatives pourront être implantées entre les