DEPARTEMENT D'ETHNOLOGIE-ANTHROPOLOGIEgof.unice.fr/files/documents/formations/telechargements/HLET12121... · II - LES ENSEIGNANTS D’ETHNOLOGIE Professeur titulaire Joël CANDAU

U.F.R. LETTRES, ARTS ET SCIENCES HUMAINES98 Boulevard Edouard-Herriot

06204 Nice Cedex 3 BP 3209

DEPARTEMENT D'ETHNOLOGIE-ANTHROPOLOGIE

www.unice.fr/socioethno

1er cycle : Licence d’ethnologieResponsable : Arnaud Halloy

2015/2016

http://www.unice.fr/socioethno

SOMMAIRE

I. Informations pratiques p. 3

II. Organisation des enseignements p. 6

III. Plans de cours et bibliographies p. 14

I. INFORMATIONSPRATIQUES

I - PRESENTATION

Adresse Département d'Ethnologie-Anthropologie98 Boulevard Edouard-Herriot06204 Nice Cédex 3 BP 3209

Bureau Gestion intégrée des étudiants Information communiquée ultérieurement

Direction du Département Arnaud Halloy

Environnement Recherche : Equipes d’accueil auxquelles participent les enseignants d’ethnologie

LAPCOS EA 7278 : Laboratoire d'Anthropologie et de Psychologie Cognitives et Sociales (http://www.unice.fr/lapcos/ ) MSHS – Sud-EstCampus Saint Jean d'Angely / SJA3 / 3° étage. Directeur : Dirk Steiner

LIRCES EA 3159 : Laboratoire Interdisciplinaire Récits Cultures Et Sociétés (http://www.unice.fr/lirces/ ) UFR LASH - Campus Carlone : Salles N°14 et 17 – Bât Extension.

Informations :

Les étudiants sont invités à consulter régulièrement : - les panneaux d'information - les sites du département et de la scolarité (règlement des études entre autres).

Ils doivent également consulter quotidiennement leurs mails à l’adresse qui leur est donnée par l’Université.

http://www.unice.fr/lirces/

http://www.unice.fr/lapcos/

II - LES ENSEIGNANTS D’ETHNOLOGIE

Professeur titulaire

Joël CANDAU ([email protected] )

Maîtres de Conférences titulaires

Toufik FTAITA ([email protected] )Arnaud HALLOY ([email protected] )Philippe HAMEAU ([email protected] )Agnès JEANJEAN ([email protected] )

ATER :

Thiphaine DURIEZ

Céline VERGUET

Chargés de cours

Fernanda ACOSTAMyriem ALLAOUIAgnès BESSONSandrine BOCHEWAndréa CAVALLARIKhadija GUEBACHECyril LAUDANSKIStéphane POUFFARISylvie de SALVADOR SABAN

mailto:[email protected]





III - RESPONSABILITES PEDAGOGIQUES ET ADMINISTRATIVES

Directeur du Département Arnaud HALLOYSecrétariat du Département Maryse RICARDI

Licence d'Ethnologie Responsable : Arnaud HALLOYResponsable du parcours Ethnologie Générale : Arnaud HALLOYResponsable du parcours Ethnologie des Arts Vivants : Toufik FTAITAResponsable pédagogique pour les L1 : Agnès JEANJEANResponsable pédagogique pour les L2 et L3 : Arnaud HALLOY

Responsabilités administratives et de gestion :

Budget du Département Directeur du Département Documentation, bibliothèques Philippe HAMEAURelations internationales Information communiquée ultérieurementMaison des Langues Information communiquée ultérieurement

II. Organisation desenseignements d’ethnologie

La licence d'ethnologie est composée de deux parcours : Parcours 1 : Ethnologie générale Parcours 2 bi-disciplinaire : Ethnologie des arts vivants

Parcours 1 - Ethnologie générale

Description

Objectifs

Les étudiants doivent acquérir de très larges compétences scientifiques en ethnologie : maîtrise intellectuelle desprincipales orientations théoriques de la discipline, culture approfondie dans le domaine des sciences de l’Homme et dessciences sociales, raisonnement scientifique et réflexion critique, connaissance générale de plusieurs domainesspécialisés de la discipline, pratique des méthodes et des techniques de l’enquête qualitative. Des collaborations étroitesavec les arts vivants et la sociologie sont développées. A l'issue de la licence, les étudiants pourront intégrer un Masterrecherche ou professionnel en SHS. La licence d'ethnologie générale est également élaborée dans le souci de préparer les étudiants à leurprofessionnalisation : ateliers d'expression orale, connaissance de la muséologie, présentation du monde du travail,thématiques liées à l'environnement, exercices et modalités des connaissances élaborées en fonction des concours. Lestage en L3 peut être réalisé "sur le terrain" ou en entreprise et constitue le point fort de la formation. Certains cours deL2 et L3 proposent une réflexion générale sur le travail, la professionnalisation.

Axes pédagogiques

La formation se fonde sur plusieurs axes pédagogiques.- Une initiation disciplinaire : acquisition d'un langage commun, connaissances de l'histoire de la discipline et descourants qui l'ont structurée, développement d'une posture intellectuelle.- Un approfondissement des connaissances dans différents domaines : parenté, culture matérielle et technique,anthropologie politique, anthropologie urbaine, religion, anthropologie cognitive, développement durable...- Un apprentissage et une pratique des méthodes et techniques de l'enquête de terrain : problématique, déroulement(observations, entretiens, vidéo, ...) et restitution.- La maîtrise d'outils : informatique, langues, bases de données, logiciels d'analyse, amélioration de l'expression écrite etorale.

Structure des semestres pédagogiques

L1 : un socle commun Sociologie-Ethnologie

La première année de cette licence est commune avec la Sociologie. Les étudiants acquièrent donc les fondamentaux dela Sociologie et de l’Ethnologie : les compétences théoriques et pratiques nécessaires à l'analyse des problèmesrencontrés dans ces deux disciplines et plus généralement en Sciences humaines et sociales.

L2 : approche disciplinaire

En deuxième année, les étudiants sont initiés aux cadres généraux de la discipline ethnologique. Ils se familiarisent avecune culture disciplinaire, ses outils et ses principales théories. Dans le même temps, des enseignements de méthodologiequalitative leur permettent d’acquérir de solides bases pour réaliser des enquêtes de terrain.

L3 : fin de Licence ou projet de Master

En troisième année, les enseignants proposent un éventail des thématiques sur lesquelles portent leurs travauxpersonnels. Les enseignements initient les étudiants aux principes de l’expertise ethnologique et à la recherche. Lesétudiants acquièrent ainsi les bases pour envisager leur orientation vers les différents Masters qui leur sont proposés.Ces enseignements thématiques permettent aussi de présenter aux étudiants les modes d’analyse mis en œuvre sur dessujets précis dans le cas de sorties de Licence. Une attention particulière est portée au travail de terrain.

Ethnologie Générale Licence 1 : Tronc commun Sociologie-Ethnologie

Premier semestreSemestre / UE

Coef UE

ECTS CODES Intitulé des enseignements CM TD

S1

UEF 1Sociologie/Ethnologie

HLSE10

56

2

2

HLET101

HLSE101

HLSE102

Introduction aux sciences humaines et sociales 1-Anthropologie sociale et culturelle2015/2016 : T. Ftaïta

Lecture de textes 1- Sociologie (G. Kracht)- Ethnologie (C. Laudanski)

Accompagnements disciplinaires 1 (Techniques d’expression écrite, recherche documentaire…) -Sociologie (Intervenant)-Ethnologie (K. Guebache)

12

1212

1212


HLSE11

56

2

2

HLSO111

HLSO112

HLET111

Introduction aux sciences humaines et sociales 2-La sociologie (E. Boutet ,V. Erlich, I. Feroni, M. Lesclingand)

Méthodologies sociologiques 1 (M. Mangane)

Méthodologies ethnologiques 1 (M. Allaoui)

12

24

24

UE sur listeSociologie/Ethnologie

HLSE12

2

2

2

2

HLET122

HLSO121

HLET121

1 enseignement au choix parmi 3 : Anthropologie et voyages (A. Cavallari ; C. Verguet) ouGenre et sociétés (I. Ferroni) ouRapports de parenté (T. Ftaïta) (suspendu 2015/2016)

24

24

24

2 HLML100 Langue vivante 1 20

UEO despécialisationethnologie

HLET13

3

3

3

HLET131

HLET132

Anthropologie et production de culture : parenté, économie, esthétique (C. Verguet)

Grandes figures de l’Ethnologie (équipe)2014/2015 : J. Candau, T. Ftaïta, P. Hameau.

24

24

Deuxième semestre

Semestre / UE

Coef UE


S2


5 6

2

2

HLSO201

HLSE201

HLSE202

Introduction aux sciences humaines et sociales 3-La Sociologie (G. Frigoli, J-L. Primon, Ch. Rinaudo, E. Kessous)

Lecture de textes 2-Ethnologie (C. Laudanski)-Sociologie (G. Kracht )

Accompagnements disciplinaires 2 (Techniques d’expression orale, informatique, multimédia…) -Sociologie (Intervenants)-Ethnologie (Intervenants)

12

1212

1212


HLSE21

5

6

2

2

HLET211

HLSO211

HLET212

Introduction aux sciences humaines et sociales 4-Anthropologie sociale et culturelle ( A. Halloy)

Méthodologies sociologiques 2 (intervenants)

Méthodologies ethnologiques 2 (C. Geffroy)

12

24

24

UE sur listeSociologie/Ethnologie

HLSE22

2 2HLMU205

HLSO221

HLET221

1 enseignement au choix parmi 3 :

-Introduction à l' ethnomusicologie (suspendu 2015/2016) ou-Racisme et sociétés (J.L. Primon) ou-Anthropologie du genre et des sexualités (C. Verguet)

24

24

24

1

1

HLML200CHLPC2I

Langue vivante 1

C2I

20

18

UEO de spécialisationEthnologieHLET23A

3

3

3

HLET231

HLET232

-Anthropologie et mondialisation (Intervenants)

-Culture matérielle (Ph. Hameau)

24

24

Licence 2

Troisième semestreSemestre / UE

Coef UE


S3

UE1

HLET30

8 4

4

4

4

HLET301

HLET302

HLET303

HLET304

-Travail et activité (A. Jeanjean)

-Anthropologie évolutionnaire (Ph. Hameau)

-Introduction à l’anthropologie cognitive (J.Candau)

-Les fondements de l’anthropologie économique et le monde contemporain (T. DuriezT. Ftaita, K. Guebache)

18

18

18

18

8

8

8

8

UE2

HLET31 6

3

3

3

3

HLMU303B

HLET311

HLET312

HLET313

-Introduction à l’ethnomusicologie (L.Ch. Dominique)

-Patrimonialisation et musées contemporains : débats et enjeux(T. Ftaita et S. De Salvador Saban)

-Enquête ethnologique 1 (équipe)A. Jeanjean

-Méthodologie 3 (Intervenant)

36

15

20

20

1 2 HLML300 Langue obligatoire20

Quatrième semestre

Semestre / UE

Coef UE


S4UE1

HLET40

8 4

4

4

4

HLET401

HLET402

HLET403

HLET404

-Anthropologie des techniques (A. Besson, M. Fernanda)

-Les faits religieux (A. Halloy)

-Anthropologie des phénomènes politiques (T. Duriez, C. Verguet)

-L’Anthropologie face au défi du développement économique (T. Ftaïta)

18

18

18

18

8

8

8

8

UE2

HLET41

6 3

3

3

3

HLET411

HLMU413B

HLET412

HLET413

-Les grandes orientations théoriques et méthodologiquesde l'ethnologie générale et de l’anthropologie contemporaine (A. Cavallari)

-Ethnomusicologie extra-européenne (A. Bourgeau)

-Enquête ethnologique 2 (équipe)(J. Candau)

-Méthodologie 4 Réalisation vidéo-documentaire 1 (S. Paggi)

20

24

20

20

1 2 HLML400 Langue obligatoire 20

Licence 3 Cinquième semestre

Semestre / UE

Coef UE


S5

UE1

HLET 50

10 4

4

4

4

4

HLET501

HLET502

HLET503

HLET504

HLET505 B

-Théories naturalistes de la transmission culturelle (J. Candau)

-Déchets, souillure et organisations sociales (A. Jeanjeanet C. Laudanski)

-Lecture et Ecriture (Ph. Hameau)

-Muséologie (Ph. Hameau et B. Coutancier)

-Penser les "transitions" : les Balkans et l’Amérique latine (A. Besson)

18

18

18

18

18

8

8

8

8

8

UE2

HLET51

4 3

5

HLET511

HLET512

-Méthodologie 5 Réalisation vidéo-documentaire 2 (C. Laudanski) -Stage de terrain ethnographique : préparation2014/2015 : T. Ftaita ; A. Halloy ; P. Hameau

20

30


Sixième semestre

Semestre /UE

CoefUE


S6

UE1

HLET60

10 4

4

4

4

4

HLET601

HLET602

HLET603

HLET604

HLET 605

-Anthropologie des émotions (A. Halloy)

-Anthropologie urbaine (C. Laudanski)

-Territoires de la ruralité (P ; Hameau)

-Construction de la mémoire sociale : pratiques, politique, enjeux (C. Verguet, T. Duriez)

-Sociétés, environnement et développement durable (T. Ftaita)

18

18

18

18

18

8

8

8

8

8

UE2

HLET61

4 8 HLET611 Stage de terrain ethnographique : le mémoire de recherche (toute l’équipe)2014/2015 : T. Ftaita et A. Halloy 40


III. Plans de cours etbibliographies

LICENCE 1Tronc commun

Ethnologie-sociologie

L1 - SEMESTRE 1

UEF1 Sociologie-Ethnologie HLSE10

HLET 101 - Introduction aux Sciences humaines et sociales 1 Ethnologie (12 h CM)Equipe : 2015/2016 - Toufik Ftaïta

Le cours d’introduction aux sciences humaines et sociales de 1ère

année (L1) est un enseignement commun à laSociologie et à l’Ethnologie qui se décompose en 4 parties qui jalonnent le premier et le second semestre (S1 et S2).L’objectif de cet enseignement est de donner au public étudiant un aperçu de la diversité des thèmes traités et des effetsde connaissance produits par les deux disciplines en se référant à des travaux et ouvrages classiques ou contemporains.Ce premier enseignement sera consacré aux travaux ethnologiques.

HLSE 101 - Lecture de textes 1 (12 h TD Sociologie – 12 h TD Ethnologie)Sociologie : Grégoire Kracht ; Ethnologie : Cyril Laudanski

Cet enseignement vise à apprendre aux étudiants de 1ère

année (L1) le langage de nos disciplines à partir d’un exposédes concepts fondamentaux de la Sociologie et de l’Ethnologie. L’apprentissage s’appuiera sur la lecture d’un corpusd’extraits de textes classiques ou contemporains des deux disciplines.

HLSE 102 - Accompagnements disciplinaires 1 (12h TD Sociologie – 12 h TD Ethnologie)Sociologie : intervenant ; Ethnologie : Khadidja Guebache(Techniques d’expression écrite, recherche documentaire)L’enseignement visera l’acquisition de différentes techniques d’expression écrites indispensables à la progressiondisciplinaire des étudiants telles que la rédaction de notes synthétiques de lecture à partir de corpus d’articles de presse,de comptes-rendus de textes sociologiques sous forme de fiches développées, de résumés de textes analytiques. Lecours initiera par ailleurs les étudiants aux différentes techniques de recherche documentaire sur Internet.


HLSO 111 - Introduction aux Sciences humaines et sociales 2 Sociologie (12 h CM)Intervenants : Emanuel Boutet; Valérie Erlich ; Isabelle Feroni ; Marie Lesclingand


année (L1) est un enseignement commun à laSociologie et à l’Ethnologie qui se décompose en 4 parties qui jalonnent le premier et le second semestre (S1 et S2).L’objectif de cet enseignement est de donner au public étudiant un aperçu de la diversité des thèmes traités et des effetsde connaissance produits par les deux disciplines en se référant à des travaux et ouvrages classiques ou contemporains.Ce second enseignement sera consacré aux travaux sociologiques.

Les thèmes traités varieront en fonction des conférenciers.

HLSO 112 - Méthodologies sociologiques 1 (24 h TD Sociologie) Intervenants Il s’agira d’introduire les étudiants aux méthodologies quantitatives et qualitatives de la sociologie par la présentationde grandes enquêtes empiriques. Les méthodologies de recueil des données, d’analyse et d’interprétation des résultatsseront approchées à partir de l’étude de courts textes et de tableaux. Cet enseignement s’appuiera sur les thèmes abordésdans le cours d’introduction aux sciences humaines et sociales 1. Les thèmes traités varieront en fonction des conférences.

HLET 111 - Méthodologies ethnologiques 1 (24 h TD Ethnologie)Myriem AllaouiCette formation initiale à l’enquête ethnologique combinera l’enseignement sous forme de travaux dirigés et laréalisation d’enquêtes par les étudiants. Pour cela, nous étudierons les grandes formes de production de données, maisnous mettrons plus particulièrement l’accent sur l’observation et la description. L’assiduité aux séances de travauxdirigés sera obligatoire et sera prise en compte dans la note globale.

UE sur liste : Sociologie-Ethnologie HLSE12Les étudiants choisiront 1 enseignement au choix parmi 3 :

HLSO 121 - Genre et sociétés (24 h CM)Isabelle FeroniCe cours propose une introduction à l’analyse des rapports sociaux de sexe à partir de la catégorie de genre, entenducomme une catégorie socialement et historiquement construite distincte du sexe biologique. Seront abordés lesprocessus sociaux et institutions qui participent à la production des identités et trajectoires de genre, à travers lasocialisation familiale, scolaire et professionnelle et ainsi que les places et rôles dévolus aux hommes et aux femmesdans la vie publique et privée et leurs transformations récentes. Nous aborderons en fin de d’enseignement les conceptscouramment utilisés en sociologie pour qualifier les rapports sociaux de genre, tels que différenciation, inégalité,discrimination et domination, et analyserons la diversité et l’opposition de leurs enjeux idéologiques. Les différentspoints traités s’appuieront sur des enquêtes de terrain et données récentes de la recherche.

HLET 121 - Rapports de parenté (24 h CM) - suspendu 2015/2016Toufik Ftaïta

HLET 122 - Anthropologie et voyages : après l’exotisme (24 h CM)Andréa Cavallari ; Céline VerguetSelon Claude Lévi-Strauss, la première source de l’anthropologie est la rencontre avec l’altérité absolue au moment dupremier contact entre européens et habitants du continent qui sera par la suite nommé « Amérique ». Le voyage etl’exotisme tiennent donc une place importante dans le développement de l’anthropologie. Mais la vision exotique del’Autre s’est progressivement estompée, et l’anthropologie contemporaine considère désormais la diversité desorganisations sociales et des pratiques culturelles dans un rapport d’égalité.

HLML100 - UE langue vivante 1 20 H TD

UEO de spécialisation : Ethnologie HLET13

HLET 131 - Anthropologie et production de culture : parenté, économie, esthétique Céline VerguetA partir de travaux ethnologiques classiques et contemporains, nous aborderons dans ce cours le concept de culture.Qu'est-ce que la culture et qu'est-ce qui produit de la culture ? Les activités de production et de fabrication, les relationssociales, les objets nous renvoient à des formes, des fonctions, des usages que l'ethnologie décrit et que l'anthropologieanalyse sous l'angle des rapports entre nature et culture ou entre universalisme et différencialisme.

HLET 132 - Les grandes figures de l'ethnologie 1 Equipe : 2014/2015 – Joël Candau, Toufik Ftaïta, Philippe HameauCertains auteurs ont particulièrement marqué la discipline ethnologique. Leur production scientifique peut se situer dansl’histoire de la discipline ou dans la période contemporaine. Ce cours est assuré par l'ensemble des enseignants del’équipe pédagogique, permettant ainsi aux étudiants de connaître cette équipe dès le début de leur Licence. Chaqueenseignant présentera la biographie et l’œuvre d’un ou deux auteurs : leurs terrains, leurs théories et leurs méthodes.Joël Candau : Alfred Cort Haddon et Caroline Furness JayneToufik Ftaïta : Georges BalandierPhilippe Hameau : Marcel Griaule et l'école africaniste

L1 - SEMESTRE 2


HLSO 201 - Introduction aux Sciences humaines et sociales 3 Sociologie (12 h CM)Intervenants : Gilles Frigoli : Jean-Luc Primon ; Christian Rinaudo


année (L1) est un enseignement commun à laSociologie et à l’Ethnologie qui se décompose en 4 parties qui jalonnent le premier et le second semestre (S1 et S2).L’objectif de cet enseignement est de donner au public étudiant un aperçu de la diversité des thèmes traités et des effetsde connaissance produits par les deux disciplines en se référant à des travaux et ouvrages classiques ou contemporains.Ce troisième enseignement sera consacré aux travaux sociologiques. Les thèmes traités varieront en fonction des conférenciers.

HLSE 201 - Lecture de textes 2 (12 h TD Sociologie – 12 h TD Ethnologie)Sociologie : Grégoire Kracht ; Ethnologie : Cyril Laudanski

Cet enseignement vise à apprendre aux étudiants de 1ère

année (L1) le langage de nos disciplines à partir d’un exposédes concepts fondamentaux de la Sociologie et de l’Ethnologie. L’apprentissage s’appuiera sur la lecture d’un corpusd’extraits de textes classiques ou contemporains des deux disciplines.

HLSE 202 - Accompagnements disciplinaires 2 (12h TD Sociologie – 12 h TD Ethnologie)Sociologie : intervenant ; Ethnologie : intervenantTechniques d’expression orale, informatique, multimédiaL’enseignement visera l’acquisition de techniques d’expression orale qui seront mobilisées tout au long de la scolarité,telles que les présentations à l’oral, les exposés individuels et collectifs, ainsi que les techniques de prises de parole. Cestechniques s’appuieront largement sur le recours aux outils informatiques et multimédias tels que Power Point.


HLET 211 - Introduction aux Sciences humaines et sociales- 4 -Ethnologie (12 h CM) Arnaud HalloyLe cours d’introduction aux sciences humaines et sociales de 1ère année (L1) est un enseignement commun à laSociologie et à l’Ethnologie qui se décompose en 4 parties qui jalonnent le premier et le second semestre (S1 et S2).L’objectif de cet enseignement est de donner au public étudiant un aperçu de la diversité des thèmes traités et des effetsde connaissance produits par les deux disciplines en se référant à des travaux et ouvrages classiques ou contemporains.Ce quatrième enseignement sera consacré aux travaux ethnologiques.

HLSO 211 - Méthodologies sociologiques 2 (24 h TD Sociologie)

Il s’agira d’introduire les étudiants aux méthodologies quantitatives et qualitatives de la sociologie par la présentationde grandes enquêtes empiriques. Les méthodologies de recueil des données, d’analyse et d’interprétation des résultatsseront approchées à partir de l’étude de courts textes et de tableaux. Cet enseignement s’appuiera sur les thèmes abordésdans le cours d’introduction aux sciences humaines et sociales 2. Les thèmes traités varieront en fonction desconférences.

HLET 212 Méthodologies ethnologiques 2 (24 h TD Ethnologie)Céline GeffroyCette formation initiale à l’enquête ethnologique combinera l’enseignement sous forme de travaux dirigés. Nousétudierons les grandes formes de production de données. Nous complèterons l’observation et la description (déjàabordées en S1), par l’entretien, les procédés de recension et la collecte de sources écrites. L’assiduité aux séances detravaux dirigés sera obligatoire et sera prise en compte dans la note globale.

UE sur liste : Sociologie-Ethnologie HLSE22

Les étudiants choisiront 1 enseignement au choix parmi 3 :

HLSO 221 - Racisme et sociétés (24 h CM)Jean-Luc PrimonEn étudiant les doctrines racialistes, les idéologies racistes, les formes historiques ou contemporaines de racisme instituéaussi bien que le racisme au quotidien, ce cours de sociologie de niveau L1 vise à sensibiliser les étudiants à la critiquesociologique de la recherche d’une raison naturelle (ou de l’idée de nature) et de l’essentialisme dans l’explication et lacompréhension de l’ordre social.

HLET 221 - Anthropologie du genre et des sexualités (24 h CM)Céline VerguetLa distinction sociale des sexes est un élément structurant des organisations sociales : échanges, alliances, répartitiondes richesses et des tâches, transmission, dimensions politique et symbolique… En s’appuyant à la fois sur des textesclassiques, mais aussi sur les nouveaux développements proposés par les études sur le genre, l’enseignement portera surla construction sociale des identités sexuées et sur leur variabilité. L’étude de techniques du corps, d’habitus, de mythes,de rites et de théories sur la procréation analysés par des ethnologues sur des terrains proches et lointains permettra auxétudiants de première année de se familiariser avec la démarche ethnologique et de découvrir des auteurs et des textesmajeurs.

Bibliographie

Ouvrages : BOURDIEU Pierre, 2002, Le bal des célibataires. Crise de la société paysanne en Béarn, Paris, Seuil.BUTLER Judith, 2006, Trouble dans le genre. Le féminisme et la subversion de l’identité, Paris, La Découverte. GODELIER, Maurice, 1985, La production des grands hommes, Paris, Fayard.GODELIER, Maurice, 2007, Au fondement des sociétés humaines. Ce que nous apprend l’anthropologie, Paris, AlbinMichel.GRIAULE, Marcel, 1966, Dieu d’eau, Paris, Fayard.HÉRITIER, Françoise, 1996, Masculin/Féminin : La pensée de la différence, Paris, Odile Jacob.TABET, Paola, 1998, La construction sociale de l’inégalité des sexes. Des outils et des corps, Paris, l’Harmattan.VAN GENNEP, Arnold, 1909, Les rites de passage, Paris, Nourry.VERDIER, Yvonne, 1979, Façons de dire, façons de faire. La laveuse, la couturière, la cuisinière, Paris Gallimard.

Articles :ASTUTI, Rita,1998, « C’est un garçon ! C’est une fille ! Considération sur le sexe et le genre à Madagascar et au-delà », in Gradhiva n°23 : 67-80. BARRY, D’ONOFRIO, GOVOROFF, JAMARD, MATHIEU, PORQUERES I GENÉ, WILGAUX, ZEMPLÉNI,ZONABEND, 2000, « Glossaire de la parenté », in L’Homme 154-155 : 721-732. (texte distribué aux étudiants).BOURDIEU, Pierre, 1990 « La domination masculine », in Actes de la recherche en sciences sociales, 84 : 2 – 32.FINE Agnès, 2002, « Qu’est-ce qu’un parent ? Pluriparentalités, genre et système de filiation dans les sociétésoccidentales », in Spirale n°21 : 19-43.FINE Agnès, MOULINIE Véronique et SANGOI Jean-Claude, 2009, De mère en fille. La transmission de la fécondité,in l’Homme n° 191 : 37-76.GODELIER, Maurice, 2003, « Un homme et une femme ne suffisent pas à faire un enfant. Analyse comparativede quelques théories culturelles de la procréation et de la conception », in Ethnologies comparées n° 6. Article enligne :URL : http://recherche.univ-montp3.fr/cerce/r6/m.g.htmGIAMI, Alain, 1999, « Cent ans d’hétérosexualité », in Actes de la Recherche en Sciences Sociales, n°128 : 38-45. HERAULT Laurence, 2004, « Constituer des hommes et des femmes : la procédure de transsexualisation » inTerrain : 95-108.JEUDY-BALLINI, Monique, 1998, « Naître par le sang, renaître par la nourriture : un aspect de l’adoption enOcéanie », in FINE, Agnès (ed) , Adoptions. Ethnologie des parentés choisies, Paris, MSH (« Ethnologie de laFrance »).MATHIEU, Nicole-Claude, 1973, « Homme-culture et femme-nature », in L'Homme, XIII, 3 : 101-113.SALADIN D’ANGLURE, Bernard, 1998, « L’élection parentale chez les Inuit (fiction emlpirique ou réalitévirtuelle), in FINE, Agnès (ed) , Adoptions. Ethnologie des parentés choisies, Paris, MSH (« Ethnologie de laFrance »).SALOMON, Christine,1998, “La personne et le genre au centre Nord de la Grande Terre ( Nouvelle-Calédonie)” inGradhiva, n°23 : 81-99.YANNAKOPOULOS, Kosta,1998, « Corps érotique masculin et identités sexuelles. Au Pirée et à Athènes », inGradhiva, n°23 : 101-107.WELZER-LANG, Daniel et FILIOD, Jean-Paul, 1991, « Les hommes et l’anthropologie des sexes », in Journal desanthropologues, n°45.

HLMU 205 (24 h CM) Introduction à l'ethnomusicologie et à la sociologie de la musique.(Suspendu 2014/2015)

HLM 200 C - UE langue vivante 2 (20 h TD)

HLPC2I - C2I (18 h TD)

UEO de spécialisation : Ethnologie HLET23A

HLET 231 - Anthropologie et mondialisation (24h CM)Khadidja GuebacheEn cette période historique que nous identifions communément comme étant celle de la mondialisation, nous nousintéresserons en premier lieu à la spécificité de processus actuel de la mondialisation ; car même si ce n’est pas unprocessus unique dans l’histoire de l’humanité, nous assistons à la première mondialisation qui soit absolumentcoextensive à l’ensemble de la planète. En second lieu, notre intérêt se portera sur l’adaptation de la pratiqueanthropologique à l’étude du monde contemporain globalisé.

HLET 232 - Culture matérielle (24h CM)Philippe HameauMême si la culture matérielle est une thématique actuellement minorée du fait de l’émergence de nouveaux axes derecherches en ethnologie, elle n’en reste pas moins un fondement incontournable et immuable de la discipline. Faireparler les objets, c’est accéder à de nombreuses dimensions du comportement des hommes et des groupes humains, depuis les mécanismes de leur invention jusqu’à ceux de leur abandon qui n’est jamais neutre en passant par leurélaboration, leurs usages souvent diversifiés, les processus mentaux par lesquels les individus entrent en relation aveceux, les échanges sociaux qu’ils génèrent, l’investissement affectif dont ils sont investis, leur fonction mémorielle quiparfois l’emporte sur leur usage pratique, etc. On a coutume de ramener les dimensions de l’objet à quatre concepts quisont sa morphologie, sa fonctionnalité et ses fonctions de signe et de structure, afin de montrer que sa forme et safonction sont étroitement liées à ses usages pratiques, culturels et sociaux. Les objets sont si prégnants qu’ils influencentles modes d’agir et de penser des hommes, qu’ils imposent la gestuelle de ces derniers et qu’ils sont un mode decommunication au sein des groupes. A ce titre, le concept du don-contre don montre bien que l’objet constitue l’un desvecteurs des relations humaines.

Bibliographie

Lectures obligatoires :LEROI-GOURHAN, A. L’homme et la matière, évolution et techniques, vol. 1, Paris, Albin Michel, 1943, 348p.LEROI-GOURHAN, A. Milieu et technique, évolution et techniques, vol. 2, 1945, Paris, Albin Michel, 475p. WARNIER J.P. Construire la culture matérielle, L'homme qui pensait avec ses doigts, Coll. 1999

Lectures complémentaires : ACOVITSIOTI-HAMEAU ‘A. Côté Colline – Pratiques et constructions de l’espace sylvopastoral en Centre-Var, PUPAix-en-Provence, 2005, 334p.BALFET H. (dir.), Pratiques et représentations de l'espace dans les communautés méditerranéennes, Ed.C.N.R.S.1976, 254p.BALFET H. (dir.), Observer l'action technique, Ed.C.N.R.S., 1991, 120p.BARTHES R. Les Mythologies, Paris, Ed. Seuil, 1957BAUDRILLARD J. Le système des objets Ed. Gallimard, Paris, 1968, 288p.BONNOT Th. La vie des objets, Paris, Ed. Maison des Sciences de l'homme, Coll. Ethnologie de la France, 2002BROMBERGER Ch., Technologie et analyse sémantique des objets : pour une sémio-technologie, L'Homme, t.XIX, 1,1979, pp.105-140DAGOGNET F. Eloge de l'objet, Paris, Ed.Vrin, 1989 DEBARY O et TELLIER A., Objets de peu, Les marchés à réderies dans la Somme - L'Homme n°170 2004 pp.117-138D'ONOFRIO S. et JOULIAN F. (dir.), Dire le Savoir-faire, Gestes, techniques et objets, Cahiers d'AnthropologieSociale 01, Paris, Ed.L'Herne, 2006, 210p.GARABUAU-MOUSSAOUI J. et DESJEUX D., Objet banal, objet social, les objets quotidiens comme révélateursdes relations sociales. Coll. Dossiers Sciences Humaines et Sociales, L'Harmattan, 2000, 256p.GODELIER, M. L’idéel et le matériel, Paris, Fayard, 1984. HAUDRICOURT, A.-G. Technologie, science humaine. Recherches d’histoire et d’ethnologie des techniques, Paris,

Editions de la Maison des sciences de l’homme, 1987. JULIEN M.P. et ROSSELIN C., La Culture matérielle, coll. Repères, Paris, Ed. La Découverte, 2005, 121p.LATOUR, B. et LEMONNIER, P. De la préhistoire aux missiles balistiques. L’intelligence sociale des techniques ,Paris, Editions La Découverte, 1994.LEROI-GOURHAN, A. Le geste et la parole, 2 vol., Paris, Albin Michel, 1965.MAUSS, M. Manuel d’ethnographie, Paris, Editions Payot, 1967.MAUSS.M Les techniques du corps, Sociologie et Anthropologie, Quadrige – PUF, 1950 [1936] pp.365-386POIRIER J., L'homme, l'objet et la chose, in Encyclopédie de la Pléiade, Ed.Gallimard, pp.901-963 SCHAEFFER J.M., Objets esthétiques ? L'Homme n°170 – 2004 pp.25-46TISSERON S. Comment l'esprit vient aux objets ? , Paris, Ed. Aubier, 1999TORNATORE J.L. – Beau comme un haut fourneau, sur le traitement en monument des restes industriels – L'Hommen°170 – 2004, pp.79-116

Pour les exemples particuliers, une bibliographie sera donnée pendant les cours

LICENCE 2Parcours ethnologie

générale

L 2 - SEMESTRE 3

UE1 HLET30

HLET 301 - Travail et activité (18 h CM et 8 h TD)Agnès JeanjeanDans quelle mesure le travail peut-il constituer un objet ethnologique ? Par quelles entrées peut-on étudier les activitésainsi qualifiées ? De nombreux ethnologues soulignent le caractère ethnocentré de la notion de travail. A travers desexemples concrets, nous nous interrogerons sur les usages qui en sont faits. Quelles sont au sein d’une même société,selon les contextes, les activités reconnues comme du "travail" ? Comment sont pensées ces activités par ceux qui lesexercent mais aussi par ceux qui ne les exercent pas ? Nous aborderons les questions d’ordre méthodologique qui seposent dès lors que l’ethnologue choisit d’étudier une activité ou un milieu professionnel. Enfin des études de textes permettront aux étudiants de questionner les activités de travail à partir des axes suivants :travail/technique, travail et hors travail, engagement des corps et des sens dans le travail, travail et construction de soi,métier/transmission/apprentissage. Les étudiants auront ainsi les moyens de développer une réflexion à propos desorganisations de travail au sein desquelles ils seront intégrés s’ils s'orientent vers une professionnalisation à l'issue de lalicence.

Bibliographie

ABELES, Marc,1995,“Anthropologie des institutions”, L’Homme 135 : 65 - 87.ALTHABE, Gérard,1991, “Désacraliser l’entreprise : un terrain ethnologique banal” (entretien avec Monique Selim),Journal des anthropologues 43-44.BONTE, Pierre et IZARD, Michel ,2000, Dictionnaire de l’ethnologie et de l’anthropologie, Paris, PUF (Quadrige).BOUTET, Josiane,1995 Paroles au travail. Paris, L’Harmattan.BOZON, Michel et LEMEL, Yannick,1989, “les petits profits du travail salarié. Moments, produits et plaisirs dérobés”,Revue Française de sociologie n° XXX, 101 : 127.DE CERTEAU, Michel,1990 L’invention au quotidien : t 1. Arts de faire. Paris, Gallimard.DUVAL, Maurice,“Les ethnologues dans les filets de la hiérarchie”, Journal des anthropologues 53/54/55 : 21 – 27.DUVAL, Maurice, 1992“Paroles de marins : gestion de la parole à bord d’un cargo long-courrier”, Ethnologie françaiseXXII (3) : 368-380.FABRE Daniel (ed),1993, Écritures ordinaires, Paris, B.P.I. centre Georges Pompidou, P.O.L.1997, Par écrit. Ethnologie des écritures quotidiennes, Paris, M.S.H.FOUCAULT, Michel,1975 Surveiller et punir : Naissance de la prison. Paris, Gallimard.GUIGO, Denis, 1991 “Les termes d’adresse dans un bureau parisien”, L’Homme XXXI(3) : 41-59.HUGHES, Everett C.,1996 Le regard sociologique. Paris, Éd. E.H.E.S.S. : 344 (Textes rassemblés par Jean MichelChapoulie).MONJARET, Anne,1996, “Etre bien dans son bureau. Jalons pour une réflexion sur les différentes formesd’appropriation de l’espace de travail”, Ethnologie Française, XXVI (1), 129 : 139. MOULINIE, Véronique,1993 “La passion hiérarchique : une ethnographie du pouvoir en usine”, Terrain 21 : 129 - 142. PANOFF, Michel,1984, “Énergie et vertu : Le travail et ses représentations en Nouvelle Bretagne” in Michel CARTIER,ed., Le travail et ses représentations. Paris, édition des archives contemporaines : p 21 - 36.PICHON, Pascale,1992, “La manche une activité routinière”, Annales de la Recherche Urbaine n°57-58, p147-157.VAN GENNEP, Arnold, 1968 “Essai d’une théorie des langues spéciales”, Revue des Études Ethnologiques etsociologiques de Paris.WILLIAMS, Patrick, 1984, Mariage tsigane : une cérémonie de fiançailles chez les Rom de Paris. Paris, L’Harmattan.WILLIAMS Patrick,1997 “De l’écriture entre l’oral et l’écrit : six scènes de la vie tsigane en France” in Daniel FABRE,ed., Martin DE LA SOUDIERE & Claudie VOISENAT, Coord., Par écrit : Ethnologie des écritures quotidiennes. Paris,Editions de la Maison des Sciences de l’Homme : 59 - 79.WARNIER, Jean-Pierre,1999, Construire la culture matérielle. L’homme qui pensait avec ses doigts, Paris, PUF.WEBER, Florence,1989 Le travail à-côté. Etude d’ethnographie ouvrière. Paris, Éd. E.H.E.S.S.-I.N.R.A.FOUCAULT, Michel,1994, Dits et écrits, IV. 1980-1984, Paris, NRF, Gallimard.

HLET 302 - Anthropologie évolutionnaire (18 h CM et 8 h TD)Philippe HameauUne relecture des œuvres majeures de Charles Darwin (L’origine des espèces au moyen de la sélectionnaturelle, 1859 ; La filiation de l’Homme et la sélection liée au sexe, 1871) permet d’aborder trois thèmes dela discipline anthropologique : i. le temps, entre volonté commune de chronologie absolue et appréhensions

culturelles diversifiées, ii. l’évolution humaine et la place du genre homo au regard des comportements deses plus proches apparentés, iii. les dérives sociales et culturelles de la théorie de l’évolution, de l’eugénismeà l’essentialisme génétique. Le cours porte essentiellement sur la dialectique du biologique et del’environnement. Les TD sont consacrés à une analyse des principaux fossiles humains.

Lectures obligatoires :LEROI-GOURHAN A., Le geste et la parole, Technique et langage, t.I, Paris, Albin Michel Ed. 1964, 323p.LEROI-GOURHAN A., Le geste et la parole, La mémoire et les rythmes t.II, Paris, Albin Michel Ed.

Bibliographie :

BAFFIER D., Les derniers Néandertaliens, Paris, La Maison des Roches Ed., 1999, 180p.BLUTE M. Darwinian sociocultural evoltion : solutions to dilemnas in cultural and social theory, Cambridge, UK New York, Cambridge Unversity Press 2010BRUNET M., D'Abel à Toumaï, Paris, Ed. O.Jacob, 2006CAVALLI-SFORZA L., Gènes, peuples et langues, Travaux du Collège de France, Paris, Odile Jacob, 1996CAVALLI-SFORZA L. L’aventure de l’espèce humaine : de la génétique des populations à l’évolution culturelle, Paris Ed.Odile Jacob, 2011DAVID P. et SAMADI S., La théorie de l'évolution - une logique pour la biologie, Paris, Flammarion, Champs Université, 2000, 312p.DARWIN Ch., La filiation de l’homme et la sélection liée au sexe, Paris, Éd. Syllepse, 2000, préface TORT P. "L’anthropologie inattendue de Charles Darwin", 825p.DAWKINS R. 1996 (1ère éd. 1976) Le gène égoïste Ed.O.Jacob, poches, 1996,459p.DIAMOND J. M. Le troisième chimpanzé : essai sur l’évolution et l’avenir de l’animal humain, Paris, Gallimard, 2011MC FARLAND D. Le comportement animal : psychobiologie, éthologie et évolution, Bruxelles, De Boeck, 2009GALLAY A. (éd.), Comment l'Homme ? A la découverte des premiers hominidés d'Afrique de l'est, Paris, Ed.Errance, 1999, 255p.GROENEN M. Essence et contingence dans la destinée humaine, Paris/Bruxelles, De Boeck Université, Coll. Le Pointphilosophique, 1996,186pGUILLO D., Sciences sociales et sciences de la vie, Paris, PUF, 2000, 312p.HALL E.T., La dimension cachée, Paris, Ed. du Seuil, coll. Points/Essais, 1971, 254p.LATOUR B. et LEMONNIER P. (dir.) De la préhistoire aux missiles balistiques, L'intelligence sociale des techniques, Paris, Ed. La découverte, Coll. Recherches, 1994, 344p.LE GUYADER H. Penser l’évolution, Paris, Imprimerie nationale, 2012 1964, 285p.LIBERMAN D. The evolution of the human head, Cambridge, Mass, Belknap Press of Harvard University Press, 2011JAY GOULD S. La mal-mesure de l'Homme, Paris, Ed.Odile Jacob, 1997, 468p.RUELLAND J.G. L’Empire des gènes - Histoire de la sociobiologie, Lyon, Ed. ENS, 1998 325p.SONIGO P. et STENGERS I. L'évolution, coll. Mot à mot, Paris, EDP Sciences, 2003, 154p.WEINER J. , The Beack of the Finch (le bec du pinson), Knopf Ed.,1994, 243p.

HLET 303 - Introduction à l'anthropologie cognitive (18 h CM et 8 h TD)Joël Candau Argument : Le fort développement des sciences cognitives et des neurosciences apporte un nouvel éclairage sur desprocessus mentaux (perception, attention, catégorisation, mémoire, production du langage, intuition, émotions,raisonnement) qui jouent un rôle fondamental dans les phénomènes étudiés par les anthropologues : taxinomies,transmission et apprentissage culturels, coopération, chaînes opératoires, etc. L’anthropologie cognitive viseprécisément à faire profiter de ce nouvel éclairage le champ traditionnel de la discipline. On peut définir l’anthropologiecognitive de différentes manières, mais nous retiendrons la définition suivante : l’étude de la formation et del’exploitation des connaissances (représentations, croyances, savoirs et savoir-faire), dès lors que celles-ci sontpartagées. Quelle est la nature et l’étendue de ce partage ? Quelles en sont les modalités ? Quelles sont les contraintesapportées par les capacités cognitives innées à la variabilité culturelle ? Quels sont les processus cognitifs universels quifondent « l’unité de l’homme » et qui permettent de documenter la « nature humaine » ? Jusqu’à quel point cesprocessus subissent-ils les effets de l’environnement culturel et social (effet Theuth) ? Peut-on parler de compétencescognitives « régionales » ? En bref, qu’est-ce que la culture fait à nos cerveaux ?Les travaux dirigés seront consacrés à l’étude de textes illustrant le cours.

Plan du cours

La naturalisation de l’esprit-cerveau, de la conscience et des représentations• Une révolution dans la longue durée• Le naturalisme est un humanisme

• Sciences naturelles et sciences sociales standard• La cognition (définition, domaine)• Le programme de l’anthropologie cognitive : cognition et formes du partage

Les origines de l’anthropologie cognitive• L’anthropologie au XIX° et XX° siècles• Les changements de paradigmes• Le tournant cognitif à partir des années 1950• La redécouverte du singulier ; anthropologie et psychologie ; ethnosciencesDe la nature humaine : H2S = N2

• Brève histoire de la vie• Hominisation• L’identité humaine : identité d’espèce ou espèce d’identité ?• Le cerveau (quotient d’encéphalisation, altricialité secondaire, neuroplasticité)• La question du déterminisme ; l’effet réversif de l’évolution

L’effet Theuth. Qu’est-ce que la culture fait à nos cerveaux ?• La capacité naturelle de l’être humain à modifier culturellement la nature humaine• Le cerveau culturel• Le cerveau enculturé• La cognition enculturée (« intelligence », numérosité, cognition spatiale)• Quelles réponses de la science aux effets de la culture sur la cognition ?• Des “Cultural Cognitive Valence studies” ?

Nota : après chaque séance, vous pourrez consulter et télécharger le diaporama du cours sur le Bureau Virtuel del’Université (http://ent.unice.fr). Nom du groupe pour le cours : Introduction AC. Vous y trouverez égalementplans de cours, articles, sites web, bibliographies, calendrier.

HLET 304 - Les fondements de l’anthropologie économique et le mode contemporain (18 h CM et 8 h TD)Toufik Ftaita, Tiphaine Duriez, Khadidja GuebacheIl s’agit de mettre en lumière les acquis de l’anthropologie dans sa réflexion sur les différents modèles et formeséconomiques rencontrés. Cet enseignement sera articulé autour de les notions de « travail », de l’échange et desdifférents biens échangés (biens de consommation, objets sacrés, femmes, esclaves etc.) et ainsi que du don et de la« richesse » (différentes acceptions et divers moyens d’acquisition). Le cours a pour objectif de mettre en perspective lemodèle économique dominant qui se présente sous l’aspect de l’évidence, mais aussi de mettre en lumière d’anciensmodèles réinvestis et réadaptés au contexte contemporain, parfois pour servir d’alternative au modèle contemporaindominant ; ce dernier point s’appuiera tout particulièrement sur des exemples contemporains latino-américains.

UE2 : HLET31

HLMU 303 B - Introduction à l’ethnomusicologie et à la sociologie de la musique (24 h CM)Programme : Ce cours a pour ambition de faire découvrir aux étudiants un domaine qui leur est généralement inconnu :l’ethnomusicologie, dont la définition, loin d’être consensuelle, pourrait se résumer à l’étude de toutes les musiquesdites traditionnelles et aussi à l’ethnologie des faits musicaux. Nous commencerons avec une rétrospective de ladiscipline, depuis sa « pré-histoire » au XIXe siècle, jusqu’à notre époque contemporaine, en nous arrêtant sur quelquesgrands courants ou quelques grands chercheurs qui ont marqué la discipline. Cela permettra de mesurer l’évolution dece champ disciplinaire, due en partie à l’évolution des objets de recherche. Précisément, nous aborderons les méthodesde l’ethnomusicologie à travers l’enquête de terrain mais aussi des méthodes d’analyse qui lui sont propres. Par ailleurs, ce cours abordera l’histoire de la sociologie de la musique, depuis les positivistes des XIX e-début XXe

siècles, jusqu’aux tenants actuels d’une approche anthropologique quasi ethnomusicologique, en passant par lesmarxistes de l’École de Francfort et leurs émules. À travers cette rétrospective, ce seront aussi l’objet et les méthodes dela sociologie de la musique qui seront abordés. Mais si la sociologie de la musique, loin de s’en tenir à des étudesquantitatives ciblées, envisage son objet comme « fait social total » au sens où Marcel Mauss l’a défini, alors dansquelle mesure ses objectifs sont-ils si éloignés de ceux de l’anthropologie et de l’ethnomusicologie dont elle revendiquele rapprochement disciplinaire ?

Bibliographie L’Air du temps. Du romantisme à la world music, Parthenay, FAMDT, Modal, 1993.AUBERT Laurent, La musique de l’Autre : les nouveaux défis de l’ethnomusicologie, Genève, Georg éd., 2001.AUBERT Laurent, Mémoire vive. Hommages à Constantin Brailoiu, Genève, Musée d’Ethnographie de Genève, 2009.BARTÓK Béla, Pourquoi et comment recueille-t-on la musique populaire ? (Législation du folklore musical), Genève,

Arch. Intern. de Mus. Populaire, 1948, 21 pages.

http://ent.unice.fr/

BLACKING, John, Le sens musical, Paris, Ed. De Minuit, 1980.BOILÈS Charles, NATTIEZ Jean-Jacques, « Petite histoire critique de l’ethnomusicologie », Musique en jeu, n°28,

sept. 1977, pp. 26-54.BRĂILOIU, Constantin, Problèmes d’ethnomusicologie, Genève, Minkoff reprints, 1973.HAINS Jacques, « Du rouleau de cire au disque compact », Nattiez J.-J. (ed.), Musiques : une encyclopédie pour le

XXIe siècle, t. 1 « Musiques du XXe siècle », Paris-Arles, Cité de la Musique-Actes Sud, 2003.LORTAT-JACOB, Bernard, L’improvisation dans les musiques de tradition orale (ouvrage collectif), Paris, SELAF,

1987.« Musique et anthropologie », L’Homme, n°171-172, juillet-décembre 2004.Les musiques du monde en question, Paris, Maison des Cultures du Monde, 1999.NATTIEZ Jean-Jacques, « Ethnomusicologie », in NATTIEZ Jean-Jacques, Musiques. Une encyclopédie pour le XXIe

siècle, tome 2, « Les savoirs musicaux », Paris/Arles, Cité de la Musique/Actes Sud, 2004, pp. 721-740.PELINSKI Ramón, « L’ethnomusicologie à l’ère post-moderne », in NATTIEZ Jean-Jacques, Musiques. Une

encyclopédie pour le XXIe siècle, tome 2, « Les savoirs musicaux », Paris/Arles, Cité de la Musique/Actes Sud,2004, pp. 740-766.

ROUGET Gilbert, « L’enquête d’ethnomusicologie », Ethnologie Générale (sous la dir. de Jean POIRIER), Paris,Gallimard, (Encyclopédie de la Pléiade), 1968, pp. 333-348.

— « L’ethnomusicologie », Ethnologie Générale (sous la dir. de Jean POIRIER), Paris, Gallimard, (Encyclopédiede la Pléiade), 1968, pp. 1339-1390.

HLET 311 - Patrimonialisation et musées contemporains : débats et enjeux (15 h CM)Toufik Ftaïta et Sylvie de Salvador SabanLes débats autour du patrimoine, de la patrimonialisation et de la fonction sociale contemporaine des musées servirontde base à une réflexion sur les enjeux sociaux, politiques et économiques de cet engouement maintenant universel pourla préservation d’éléments sélectionnés du passé et leur exposition valorisante.

HLET 312 - Enquête ethnologique 1 (20 h TD) Agnès JeanjeanCet enseignement constitue une initiation à l'enquête qualitative et se poursuit sur deux semestres. Il prend la forme de travaux dirigés réguliers. Au cours du premier semestre les étudiants devront définir un objet de recherche et élaborer une problématique à l'issue d'une première immersion sur leur terrain d'enquête.

HLET 313 - Méthodologie 3 (20 h TD)Accès aux logiciels

UE de Langue

HLML 300 - Langue obligatoire (20 h TD)

L2 – SEMESTRE 4

UE1 HLET40

HLET 401 - Anthropologie des techniques ( 18 h CM et 8 h TD)A. Besson, F. Acosta

Présentation

Le TD en lien avec le cours « Anthropologie des techniques » propose aux étudiants, par le biais de la lecture analytiquede quelques références, d’approfondir leurs connaissances dans le domaine de l’anthropologie des techniques ; afin derendre évident leur rôle dans les dynamiques sociales et d’intégrer cet élément dans l’analyse ethnologique.

La bibliographie travaillée pendant les cours mettra en avant :- Les concepts fondamentaux issus de la « technique », afin de définir ce terme central dans le cours et

d’élucider les enjeux et les débats autour d’elle. - Une étude de cas agro-industriel qui rend l’analyse plus tangible pour aider les étudiants à mieux comprendre

les concepts.- Plusieurs analyses sur l’évolution des techniques dans la santé et ses répercutions sur les représentations

quotidiennes telles que les maladies et les institutions. - Une critique sur les conséquences de la place des techniques dans le modèle économique à l’heure actuelle.

Objectifs

A terme, ces TD permettront de : - Maitriser et employer des concepts en relation avec les techniques et leurs problématiques. - Comprendre les implications de l’utilisation des techniques avec une approche systémique qui intègre les

critiques économiques, sociales.- Intégrer la notion de changement dans les techniques et leurs impacts sur les représentations sociales.

Méthodologie

Les travaux pratiques proposent des activités dans lesquelles les étudiants ont un rôle actif dans l’acquisition de leurspropres apprentissages. Pédagogiquement, cet enseignement répond à une méthodologie constructiviste où lesconnaissances constituent le produit d’un travail personnel et collectif fourni surtout par les élèves et avecl’accompagnement d’un enseignant. Dans ce cadre, des activités telles que les débats, les travaux en groupe et avecl’ensemble de la classe sont privilégiés.

Evaluation

Ce cours prévoit 2 à 3 notes de contrôles continus.- La note du premier CC sera la moyenne des évaluations faites le long des cours (il se peut que certaines

évaluations aient un coefficient plus important).- La note du deuxième CC correspondra à un exposé oral d’un texte

Bibliographie

ADAM Philippe, HERZLICH Claudine. 2002. Sociologie de la maladie et de la médecine. Paris, Nathan. Bibliographie, index, 128 p. AIACHE Pierre, FASSIN Didier (Dir.). 1994. Les métiers de la santé. Enjeux de pouvoir et quête de légitimité. Paris, Anthropos – Economica. Bibliographies, index, 364 p.

AKRICH Madeleine. « La construction d'un système socio-technique. Esquisse pour une anthropologie des techniques», Anthropologie et Sociétés, vol. 13, n° 2, 1989, p. 31-54. (accès en ligne : http://hal.archives-ouvertes.fr/docs/00/04/42/96/PDF/89anthropo_soc.pdf)

Candau Joël, GAUCHER Charles, HALLOY Arnaud. (2012). Anthropologie du geste. Anthropologie et Sociétés,Volume 36, numéro 3. Département d’anthropologie de l’Université Laval. p. 9-26http://www.erudit.org/revue/as/2012/v36/n3/1014163ar.html

CASTORIADIS Cornélius, « TECHNIQUE », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 24 janvier 2014. URL :http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/technique/COLLIN Denis. 1997. La fin du travail et la mondialisation, Idéologie et réalité sociale. Paris, Harmattan.

DUSSAULT Gilles. 1985. Professionalisation et déprofessionnalisation. Voir http://classiques.uqac.ca/contemporains/dussault_gilles/professionnalisation/professionnalisation_deprof.pdf (consultéle 20 avril 2012).

GORZ André. 1988. Métamorphoses du travail. Quête du sens, Critique de la raison économique. Paris, Galilée, 304 p.

GORZ André. 1985. Automation et crise de la société de travail. In: Les Cahiers du GRIF, Nouvelle pauvreté nouvelle société.

LEROI-GOURHAN André. Le symbolisme des grands signes dans l'art pariétal paléolithique. In: Bulletin de la Société préhistorique de France. 1958, tome 55, N. 7-8. pp. 384-398.

RICHARDSON Benjamin Ward et LAB Frédérique. 2006. Hygeia. Une cité de la santé.Paris, Editions de la villette. Bibliographie, illustrations, index, 110 p.

HLET 402 - Anthropologie des faits religieux (18 h CM et 8 h TD)Arnaud HalloyLe cours sera axé sur ce qui fait la spécificité de l’approche anthropologique dans l’étude des faits religieux, c’est-à-direce en quoi cette science, qui s’inscrit dans le vaste projet des sciences humaines, est productrice d’un type de savoirparticulier, et ce en quoi ce savoir s’avère complémentaire d’autres approches disciplinaires s’intéressant au religieuxtelles que l’histoire des religions, la sociologie et la psychologie cognitive ou encore, plus récemment, laneurothéologie. Un premier objectif du cours consiste à baliser historiquement les diverses approches de la religion en anthropologie.Chaque courant théorique présente autant d’intérêt par les problèmes qu’il soulève que par les solutions qu’il apporte.Savoir d’où l’on pense et mesurer les ruptures épistémologiques constitutives de la discipline : tel est un des principauxobjectifs de la première partie de ce cours. Dans un second temps, nous questionnerons les fondements cognitifs et sociaux de la religion. Une telle approchepermettra de passer outre certaines dichotomies trop rapides, comme par exemple entre pensée scientifique rationnelleet pensée religieuse "irrationnelle", mais aussi de mieux comprendre le succès en apparence paradoxal du religieux àl’entrée du XXIème siècle. Plusieurs concepts centraux dans l’étude des faits religieux, comme la croyance, le rituel, la « transe » de possession, lasorcellerie, le fétichisme ou la pensée magique (…) seront présentés et discutés dans le détail à partir dedéveloppements théoriques et de recherches ethnographiques contemporaines.

Bibliographie ATRAN S. & NORENZAYAN A., 2004, « Religion’s evolutionary landscape : Counterintuition, commitment, compassion,communion”, in Bahavioral and Brain Sciences, 27. ALBRIGHT C.R & ASHBROOK J.B, 2001, Where God lives in the Human Brain, Sourcebooks, , Naperville, Illinois. BARTH, F., 1975, Ritual and Knowledge among the Baktaman of New Guinea, Yale University Press,Universitetsforlaget, New Haven/Oslo. BARTH, F., 1987, Cosmologies in the making. A generative approach to cultural variation in Inner New Guinea,Cambridge Studies in Social Anthropology.BASTIDE, R., [1960] 1998, Les religions africaines au Brésil. Contribution à une sociologie des interpénétrations decivilisations, PUF.BASTIDE, R., 1973, Les Amériques Noires, Payot, Paris.BELL C., 1997, Ritual. Perspectives and dimensions, Oxford University Press. BOWIE, F., 2000, The Anthropology of Religion, Oxford: Blackwell.BOYER, P., 1997, La religion comme phénomène naturel, Bayard, Paris.BOYER, P., 2001, Et l’homme créa les dieux. Comment expliquer la religion, Robert Laffont.

CAPONE S. (ÉD.), 2001-2002, « Les pratiques européennes des religions afro-américaines », PsychopathologieAfricaine, Vol. XXXI, n° 1, Dakar-Paris. CAPONE, S., 1999, "Les dieux sur le Net : l’essor des religions d’origine africaine aux Etats-Unis », in L’Homme, 151,pp. 47-74.CAPONE S. (ÉD.), 2004, « Religions transnationales », Civilisations, Vol. LI n° 1-2, ULB. COLONOMOS A., 2000, Eglises en réseaux. Trajectoires politiques en Europe et Amériques, Presses de Science Po,Paris. D’AQUILI E. & NEWBERG A.B., 1999, The mystical mind. Probing the biology of -religious experience, Coll. Theology& the Sciences, Fortress press, Minneapolis.DURKHEIM, E., [1912] 1991, Les formes élémentaires de la vie religieuse. Le système totémique en Australie, Livrede Poche, France.ELIADE, M., [1957] 1996, Le sacré et le profane, Folio, Essais.EVANS-PRITCHARD, E.E., [1937] 1976, Sorcellerie, oracle et magie chez les Azendé, Paris, GallimardEVANS-PRITCHARD, E.E., [1965] 2001, Des théories sur la religion des primitives, Petite Biblio. Payot.FAVRET-SAADA, J., [1977] 1999, Le mots, la mort, les sorts, coll. Folio Essais, Gallimard.GAUCHET M., [1985] 2002, Le désenchantement du monde, Coll. Bibliothèque des Sciences Humaines, Gallimard. GOODY J., « Against ritual : loosely structured thoughts on a loosely defined topic, in Secular RitualHARRIS P.L., 2003, « Les dieux, les ancêtres et les enfants », in Terrain, n° 40, pp. 81-98. HOUSEMAN, M. & SEVERI, C., 1994, Naven ou le donner de voir. Essai d'interprétation de l'action rituelle, Coll.dirigée par TOFFIN, G., Chemins de l'Ethnologie, Paris. HOUSEMAN, M., 2004, "Vers une psychologie de la pratique rituelle?", in Critique, n°680-681, pp. 102-114HUMPHREY C. & LAIDLAW J., 1994, The archetypal actions of ritual. A theory of ritual illustrated by the jain rite ofworship, Clarendon Press, Oxford. INSOLL, T., 2004, Archeology, ritual, religion, Routledge, London.LATOUR, B., 1996, Petite réflexion sur le culte moderne des dieux faitiches, coll. Les empêcheurs de penser en rond,Synthélabo.Latour 1996LEVI-STRAUSS, C., [1962] 1990, La pensée sauvage, Plon, coll. Agora, Paris.LUHRMANN T., 2004, « Metakinesis : how God becomes intimate in Contemporary U.S. Christianity, in AmericanAnthropologist, vol. 106, Issue 3, pp. 518-528. LUHRMANN, T.M., 2005, "How do you learn to know that it is God who speaks? ", communication présentée lors duSymposium international “Learning religion: Anthropological Approaches”, organisé par RAMON, S. & MCCAULEY

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HLET 403 - Anthropologie des phénomènes politiques (18 h CM et 8 h TD)T. Duriez ; C. VerguetLa politique comme activité humaine singulière, est souvent renvoyée à des déterminants objectifs, à autre chose qu’à elle-même (l’économie, le social par exemple), elle est très souvent référée à la question de l’Etat et du pouvoir, des formes de gouvernement, ainsi qu’aux modes de légitimation de ce pouvoir et à leur évolution. Elle est parfois vue au travers de la guerre au sens clausewitzien.Le cours envisagera les différentes conceptions de ces questions et essaiera au travers d’études de cas, de processus

politiques contemporains, de traiter la politique pour elle-même (énoncés et pratiques politiques).

HLET 404 - L’Anthropologie face au défi du développement économique (18 h CM et 8 h TD)Toufik FtaïtaOn s’intéressera, dans ce cours, à l’émergence de l’anthropologie appliquée et à ses rapports avec l’anthropologiefondamentale. Longtemps, l’anthropologie appliquée ne pouvait prétendre au même statut scientifique que celuiaccordé à l’anthropologie classique. Or, dans les pays anglo-saxons, l’anthropologie appliquée a contribué à renouvelerles objets de recherche et les approches méthodologiques en réinvestissant d’autres disciplines comme les scienceséconomiques, les sciences politiques et écologiques. On abordera plus particulièrement les apports de l’anthropologieéconomique et du développement, et dans une large mesure le savoir anthropologique, aux questions du développementéconomique et social des pays en développement, révélant ainsi l’inadéquation du modèle productiviste capitaliste auxréalités très complexes de ces pays.

UE2 HLET41

HLET411 - Les grandes orientations théoriques et méthodologiques de l’ethnologie générale et de l'anthropologiecontemporaine (20 h CM)Andrea CavallariCe cours d’initiation traitera des notions et concepts développés au sein de la discipline. Nous aborderons des thèmescentraux et nous passerons en revue les outils théoriques et méthodologiques qui sont au fondement de l’ethnologiegénérale et de l’anthropologie contemporaine.

HLMU 413 B - Ethnomusicologie extra-européenne (24 h TD)Antoine BourgeauCe cours propose une introduction à l’étude ethnomusicologique du monde indien. Dans un premier temps sera exposéle contexte historique et social du sous-continent indien, préambule indispensable à la compréhension des traditionsmusicales de cette vaste aire géographique. Ensuite, en suivant la double classification des traditions musicalesindiennes — la distinction d’une part entre une musique savante (sastriya sangita) et une musique régionale (desisangita) et, d’autre part, entre une tradition du Nord (musique hindoustanie) et une tradition du Sud (musiquecarnatique) — nous présenterons de nombreux exemples de formes musicales illustrant la richesse et la diversité despratiques musicales du sous-continent indien. Parallèlement, nous exposerons les études tant indiennes qu’occidentalesque ces traditions ont suscitées. En considérant simultanément la longue tradition des traités musicaux et la tradition orale, nous examinerons, dans unsecond temps, les éléments caractéristiques de la sastriya sangita : le raga (une organisation de notes liée à unsentiment), le tala (la science rythmique) et le rasa (l’esthétique). Enfin, selon une approche anthropologique, un regardsur la tradition organologique sera proposé. À côté de la considération d’instruments comme la bin, la sarangi, le sitar,le sarod, le bansuri, le shenai et le pakhavaj, une attention particulière sera consacrée au tabla en présentant son modede fabrication, son répertoire, les voies de son apprentissage, le statut social de ceux qui le pratiquent et les implicationssociales de son emploi notamment lors de la performance ; autant de grilles de lecture pour comprendre la place d’unphénomène musical dans un contexte culturel.

Bibliographie

Auboux (F.), L’Art du Raga. La musique Classique de l’Inde du Nord, Paris, Minerve, 2003.Bruguière (P.), « La délectation du rasa. La tradition esthétique de l’Inde », Cahiers de Musiques Traditionnelles 7, 1994.Clayton (M.), « Le mètre et le tal dans la musique de l’Inde du Nord », Cahiers de Musiques Traditionnelles 10, 1997.Jairazbhoy (N.-A.), « India » p. 274-293 in H. Meyers (ed.) Ethnomusicology, London, Mac Millan, The New Grove Handbooks in music, vol. 2 : Historical and regional studies, 541 p.Schippers (H.), « L’art de l’imitation et l’imitation de l’art. La musique de l’Inde du Nord et sa transmission enOccident », Cahiers de Musiques Traditionnelles 1, 1988.« Ali Akbar Khan, le maître du sarod indien » (entretien), Cahiers de Musiques Traditionnelles 5, 1992.

HLET 412 - Enquête ethnologique 2 (20 h TD) Joël Candau Cet enseignement pend la forme de TD régulier et s'inscrit dans la continuité "d'enquête ethnologique 1" dispensé ausemestre précédent. Les étudiants réalisent l'enquête de terrain, analysent les données recueillies et rédigent un rapportd'enquête. Les enseignants accompagnent les étudiants dans leurs travaux tout au long des deux semestres.

HLET 413 - Méthodologie 4 (20 h TD)Silvia Paggi

Réalisation vidéo-documentaire 1Objectif du cours Initier les étudiants à la réalisation en cinéma documentaire appliquée au domaine des sciences sociales. Mettrel'étudiant en mesure de mieux contrôler les processus de réalisation filmique par l'apprentissage pratique des élémentsfondamentaux qui y concourent. Contenu du cours En partant d’un projet librement construit à partir des prises de vue tournées par eux-mêmes, les étudiants, en groupe de2 ou 3, pourront expérimenter le processus de création filmique qui s’opère, notamment lors du montage effectué durantles cours. L’exercice vidéo ainsi achevé, d’une durée inférieure à 10 minutes, constitue la modalité de contrôle del’atelier. Étapes principales de travaux dirigés : — Stratégies de réalisation en cinéma documentaire et de création. Options et contraintes.— Choix et idéation du projet à réaliser par chaque groupe.— Initiation à la prise de vue (si besoin).— Initiation à la recherche des matériaux d’archive.— Exposition écrite du scénario envisagé (si besoin).— Prise en main du montage virtuel sur Final Cut.— Idéation du plan de montage.— Numérisation des prises de vues sélectionnées et des matériaux d’archive.— Réalisation du montage et achèvement de l’exercice filmique.Bibliographie : GUERONNET Jane : Le geste cinématographique, Université Paris X—FRC, 1987. Le Film documentaire : options méthodologiques, FRC, 1981. Le Film documentaire : Contraintes et options de mise en scène, FRC, 1985. Le Film documentaire : stratégies descriptives, FRC, 1985.

UE Langue

HLML 400 - Langue Obligatoire ( 20 h CM)

LICENCE 3Parcours Ethnologie

générale

L 3 - SEMESTRE 5

UE1 : Les champs de la discipline HLET50

HLET 501 - Théories naturalistes de la transmission culturelle (18 h CM et 8 h TD)Joël CandauArgument : parce que la transmission représente l’instrument par excellence de la continuité sociale, un consensusexiste en anthropologie pour en faire une notion centrale de la discipline. Selon le modèle des sciences socialesstandard, la psyché humaine est entièrement modelée par la culture environnante. Ce modèle est concurrencéaujourd'hui par des théories naturalistes et cognitivistes. Ces théories évolutionnistes de la transmission culturelle neconstituent pas un corps de doctrine unifié, mais la plupart se rejoignent autour des deux idées suivantes :- la culture correspond aux processus par lesquels des manières d’être, de faire, de sentir se répandent (sont partagées)par sélection et contagion d’un individu à l’autre- parce qu’il existe une « nature humaine », la transmission n’opère pas sur une tabula rasa : notre espèce possède enpropre des compétences cognitives et des procédures d’apprentissage « pré-câblées ». (e.g., l’instinct du langage, la plusgrande réceptivité à certaines formes du sensible, des prédispositions émotionnelles, la compréhension de la causalité,etc.). Certes, disent les naturalistes, la plupart des comportements humains sont culturellement transmis, mais ils sontnaturellement contraints ou orientés, tout autant que leurs modalités d’acquisition.Le cours présentera ces diverses théories, tout en livrant des éléments d’évaluation et de critique.Les travaux dirigés seront consacrés à l’étude de textes illustrant le cours.

Plan du cours

Une des merveilles du monde naturel : la transmission culturelle• La création d’Adam (Chapelle Sixtine, Michel Ange)• Une petite expérience• Un exemple contemporain de transmission culturelle à l’échelle mondiale

Les bases cognitives de la transmission, de la stabilité et de la diversité culturelles• Le cerveau humain : l’hypothèse démentie de la tabula rasa• La diversité et la stabilité de la culture• Les modules et leurs domaines

La notion de culture• La culture est un phénomène naturel• Perspectives historiques• Une définition prométhéenne de la culture ; H2S = N2

La notion de transmission• Définition• Pourquoi transmettre ?• Le point de vue des Sciences Sociales Standard et la perspective naturaliste• Les différents types de transmission ; les sociotransmetteurs• Transmission chez l’homme et transmission au sein d’autres espèces animales• La coopération

Coévolution : évolution biologique et évolution culturelle• L’expression des gènes ; le mutualisme La théorie de la coévolution gènes-culture• Les cinq « forces » principales de l’évolution culturelle selon Boyd et Richerson• Études de cas• Critiques des analogies entre évolution biologique et évolution culturelle

La puissance de la culture : pour le meilleur et pour le pire• Les Amish• Transmission inadaptée• L’effet Theuth

Nota : après chaque séance, vous pourrez consulter et télécharger le diaporama du cours sur le Bureau Virtuel del’Université (http://ent.unice.fr). Nom du groupe pour le cours : Théories naturalistes TC. Vous y trouverezégalement plans de cours, articles, sites web, bibliographies, calendrier.

http://ent.unice.fr/

HLET 502 - Déchets, souillure et organisations sociales (18 h CM et 8 h TD)Agnès Jeanjean et Cyril LaudanskiLes problématiques liées à la production accrue de déchets sont parmi les questions sociétales majeures. Lesanthropologues sont sollicités. L’enseignement s’appuiera sur l’examen des théories anthropologiques classiquesrelatives aux notions de souillure, de déchet et de reste. Dans un premier temps nous examinerons le "déchet" dans sesdimensions symbolique, économique et politique. Dans un deuxième temps, en prenant appui sur des études de terrain,nous questionnerons les mécanismes qui articulent positions sociales et souillure. Dans un troisième temps nousexaminerons les enjeux symboliques, sociaux, politiques et économiques qui se jouent autour d’activités prenant appuisur des "restes" (bricolage, récupération, activités professionnelles…).

Bibliographie AGIER Michel, 1999, L’invention de la ville. Banlieues, townships, invasions et favelas, Paris éditions des archivescontemporaines.ANDREAS SALOME Lou, (1915) 1980, « Anal et sexuel », in L’amour du narcissisme. Textes psychanalytiques, Paris,Gallimard : 91-130.BALANDIER Georges, 1989, Le désordre: éloge du mouvement, Paris, Fayard. BAUMAN Zygmunt, 2004, Vies perdues. La modernité et ses exclus, Paris, Payot.BOURKE , 1981 (1891), Les rites scatologiques, Paris, PUF.CADENE, Philippe, « La mise au propre des villes indiennes : de la dégradation à la différenciation ? », Les Annales dela Recherche Urbaine, 1991, n°53, p.13-22.CANDAU Joël et JEANJEAN Agnès, 2006,« Des odeurs à ne pas regarder », Terrain, n° 47« Odeurs » : 51-68.COORTEL Delphine et LE LAY Stéphane Dir., 2011, Les travailleurs des déchets, Paris, Eres. COCHIN Yan et LHUILIER Dominique, 1999, Des déchets et des hommes, Paris, Desclée de Brouwer.CORBIN Alain, 1986, Le miasme et la jonquille, Paris, Flammarion. 1991, Le Temps, le Désir et l’Horreur, Paris, Aubier.DAGOGNET François, 1997, Des détritus, des déchets, de l’abject. Une philosophie écologique, Paris, Les empêcheursde tourner en rond.DOUGLAS Mary, (1967) 1992, De la souillure. Etudes sur la notion de pollution et de tabou, Paris,La découverte, ELIAS Norbert, (1939) 1996, La civilisation des mœurs, Paris, Calmann-Lévy.FREUD Sigmund, (1908) 1978, « Caractère et érotisme anal », in Borneman Ernest, (dir.), Psychanalyse de l’argent,Paris, PUF : 85-90.FRIAS, Anibal, « La symbolique des déchets. L’impur, le sauvage, la mort », dans Héritier, Françoise, XanthakouMargarita (dir.), Corps et affects, Paris, Odile Jacob, 2004, p.367-380.GALINIER, Jacques, « Eloge de la putréfaction : Esquisse amérindienne d’une physique du débordement », L’Homme,1994, n° 129,p.109-120.GUERRAND Roger-Henri, 1986, Les lieux : Histoire des commodités, Paris, La découverte.JEANJEAN Agnès, 2006, Basses Œuvres. Une ethnologie du travail dans les égouts, Editions du Comité des TravauxHistoriques et Scientifiques (CTHS), le regard de l’ethnologue. 2007, « Waste and Powers: Political and Symbolic Effects Due to Privatization of Urban Sanitation Services »,Anthropology of the Middle East, n°1-2:108-114.2011, « Travailler à la morgue ou dans les égouts », in Ethnologie Française XII, 2011: 59-66. 2011 :« Entre contagion, secret et transmission, ce que l'on se passe aux abords des déchets », conclusion in D. Coortelet S. Le Lay Dir.. Les travailleurs des déchets, Paris, Eres :279-303.KOLNAÏ Aurel, (1929) 1997, Le dégoût, trad. Olivier Cossé, Paris, Agalma.KRISTEVA Julia, 1980, Pouvoirs de l’horreur : essai sur l’abjection, Paris, Seuil.LAPORTE Dominique, (1978) 1993,Histoire de la merde, Paris, Bourgois. LACAN Jacques, 1986, Le séminaire livre VII, Paris, Seuil.2004, Le séminaire livre X, Paris, Seuil.LATOUCHE Serge,1972, « Le revers de la production : éléments pour une approche nouvelle des mythes et des réalitésde la pollution », Traverse n°12 (t2), p.85-100.MEMMI Dominique, 2011, La seconde vie des bébés morts, Paris, EHESS.PETONNET Colette, 1991, « Le cercle de l’immondice », Les Annales de la Recherche Urbaine, n°53, p.108-111.SAMACHER Robert, 2009, Sur la pulsion de mort. Création et destruction au cœur de l'humain,Paris, Herman.VIALLES Noélie, 1987, Le sang et la chair : les abattoirs des pays de l’Adour, Paris, Éditions de la MSH.VIGARELLO Georges, 1985, Le propre et le sale : L’hygiène du corps depuis le Moyen Âge, Paris, Seuil.WILLIAMS Patrick, 1993, Nous on n’en parle pas : les vivants et les morts chez les manouches, Paris, Éditions de laMSH. ZONABEND Françoise, 1998, La presqu’île au nucléaire, Paris, Odile Jacob.

HLET 503 - Naissances et apprentissages de l'écriture et de la lecture (18 h CM et 8 h TD)Philippe HameauL'un des moyens de la communication et de la transmission au sein des sociétés est assuré par les écritures quelles que

soient les formes prises par celles-ci. De l'invention des écritures à leur usage permanent dans les sociétés, l'actegraphique s'est toujours érigé comme un moyen d'affirmer des personnalités, des conduites à tenir et des idées àdiffuser. Ce serait la prépondérance de la "chose écrite" sur la "chose dite". Les écritures et les supports qui assurent leurdiffusion sont aussi une nouvelle façon d'organiser la pensée. Aujourd'hui, les pratiques de lecture et d'écriture sontbouleversées par l'Internet sans être devenues obsolètes. On évaluera les évolutions de l'écriture, de la lecture et de leurssupports et leurs rapports avec les individus et au sein des groupes humains. On examinera les processus cognitifs etsociaux qui président à l’apprentissage de la lecture et de l’écriture. Cet enseignement propose un regardanthropologique pour des étudiants se destinant aux métiers du Livre.

Lectures obligatoires

Daniel Fabre (dir.) 1993 Ecritures ordinaires, Centre Georges Pompidou, Paris, Ed. P.O.L., 375p.Alberto Manguel 1998 Une histoire de la lecture, Actes Sud, 428p.

Bibliographie

Jean-Michel Adam 2001 Les textes, types et prototypes, Ed.Nathan, John Baines 1983 Literacy and Ancient Egyptian Society, Man, n° 18, pp.572-599Roland Barthes Le degré zéro de l'écriture , coll.Points, Ed. du Seuil, 1953, 65p.Mireille Calle-Gruber et Elisabeth Zawisza 2000 Paratextes, Etudes aux bords du texte, coll. Trait d'Union, Ed. L'Harmattan, 345p.Nina Catach (éd.) 1988 Pour une théorie de la langue écrite, Paris, Ed.CNRS, 259p.Roger Chartier (dir.) 1987 Les usages de l'imprimé, Paris, Ed.Fayard, 446p.Anne-Marie Christin 1995 L'image écrite ou la déraison graphique, Coll. Idées et Recherches, Ed.Flammarion, 252p.Collectif 1978 L'accession à l'écriture, Publications de l'Univers. de Nantes, 213p.Mireille Corbier 2006 Donner à voir, donner à lire, Mémoire et communication dans la Rome ancienne, Ed. CNRS, Paris, 292p.Françoise Desbordes, 1988 La prétendue confusion de l'écrit et de l'oral dans les théories de l'Antiquité, in Nina Catach (éd.) Pour une théorie de la langue écrite, Paris, Ed.CNRS, pp.27-33Jacques Derrida 1967 De la grammatologie, coll. Critique, Paris, Ed. de Minuit, 445p.Marcel Détienne 1988 Les savoirs de l'écriture en Grèce Ancienne, Cahiers de Philologie, Presses Universitaires de Lille, 540p.J.Dürrenmatt (dir.) La Ponctuation, Ed. la licorne Maison des Sc. de l'Homme et de la Société, Poitiers, 2000, 298p.Umberto Eco 2009 Vertige de la liste, Paris, Ed.FlammarionM.Feugère et P.-Y. Lambert 2004 L’Ecriture dans la société gallo-romaine, Eléments d’une réflexion collective, Gallian°61, pp.1-192Béatrice Fraenkel 1992 La signature, Genèse d'un signe, Paris, Gallimard, bibl. des Histoires, 319p. Gérard Genette 1987 Seuils, coll. Essais, Paris, Ed. du Seuil, 426p.Jack Goody 1979 La raison graphique, La domestication de la pensée sauvage, Paris, Minuit, Jack Jack Goody 2007 Pouvoirs et savoirs de l’écrit, Paris, Ed. la Dispute, 269p.Claude Hagège 1985 Ecriture et oralité, L'Homme de parole, Contributions linguistiques aux Sciences Humaines, Paris, Fayard, coll. Le temps des sciencesJ.B.Harley 2001The new nature of Maps, Essay in the History of Cartography, Baltimore, John Hopkins University PressNathalie Heinich 2000 Etre écrivain. Création et identité, Paris, Ed.La DécouverteEmmanuel Kant 2005 Qu’est-ce qu’un livre ? Quadrige, PUF, 171p.Bernard Lahire 2006 La condition littéraire, la double-vie des écrivains, Paris, Ed. La DécouvertePascal Lardellier et Michel Melot (dir.) 2007 Demain, le livre, Coll. Logiques Sociales, Paris, L'Harmattan, 193p.J.Lecarme et E.Lecarme-Tabone, 1997 L'autobiographie, Paris, Armand Colin, 315p.Philippe Lejeune 1975 Le pacte autobiographique, coll. Points, Paris, Ed. du Seuil, 383p.Philippe Lejeune 2003 L'autobiographie en France, 2ème éd., Paris, Ed. Armand Colin, 192p.M.Lussault 1996 Quand les cartes réfléchissent, Espace Temps, n°62-63, pp.36-49Marshall Mcluhan La Galaxie Gutenberg, deux volumesHenri-Jean Martin 1988 Histoire et pouvoirs de l'Ecrit, coll. Histoire et Décadence, Paris Lib. Académique Perrin, 518p.Jacques Michon et Jean-Yves Mollier (dir.) 2000 Les Mutations du Livre et de l'édition dans le monde du XVIIIe siècle à l'an 2000, Presses Universitaires de l'Université de Laval, 597p.M.Ouakhine 1994 Bibliothèque : lire, c’est guérir, Paris, Ed.Le SeuilAnne Piolat (dir.) 2004 Ecriture, Approches en sciences cognitives, coll. Langues et Ecritures, Aix-en-Provence, P.U.P.,284p.Freddy Raphaël 1997 Autobiographie et ethnologie "Je" est un autre, "je" est l'autre, Ethnologie Française, "Pratiques,rites", tome XXVII, 2, pp.214-221Harris Roy 1993 La sémiologie de l’écriture, ed. CNRS, Paris, 1993, 377p.B.Sève 2010 De haut en bas, philosophie des listes, Paris, Ed.Seuil

C.Sirat, J.Irigoin et E.Poulle (dir.), 1990 L'écriture : le cerveau, l'œil et la main, Bibliologia n°10, Brepols, Colloque CNRS, George Steiner La haine du livre, 2005, Esprit, janvier 2005, pp.6-22Tomi Ungerer 1990 Pourquoi mes livres, Catalogue de l’exposition du centre culturel d’Angoulême et de Charente.

HLET 504 - Muséologie (18 h CM et 8 h TD)Philippe Hameau et Bernard CoutancierUne partie du cours sera consacrée à l'histoire de la muséologie en abordant la mise en place des musées d'ethnologieet/ou de société et leur mutation actuelle. Parallèlement la notion de patrimoine sera traitée dans son évolution et sonélargissement actuel.Des rencontres avec des professionnels – conservateurs, assistants de conservation, agents du patrimoine - permettrontaux étudiants d'échanger sur le travail muséal et l'insertion sociale, économique et touristique des établissementsculturels.Les TD seront l'occasion de quelques visites de musées locaux et d'une formation aux épreuves des concours « métiersdu patrimoine » (thématiques, notes de synthèse, etc.).

HLET 505 Penser les "transitions" : les Balkans et l’Amérique latine (18 h CM et 8 h TD)Agnès BessonUtilisé à la fois dans le langage commun, et par les politistes, les sociologues et les anthropologues, la notion detransition n’a pas de signification précise. Cet enseignement procédera à la fois à un examen des situations de sociétésdites en « transition » et à une réflexion sur la notion elle-même. Nous examinerons l’évolution des cadres historiquesauxquels elle s’applique et des sens qu’elle véhicule. Nous verrons que la « transition » se développe dans desdirections très éloignées dans les sociétés balkaniques, latino-américains et asiatique.

UE2 HLET51

HLET 511 Méthodologie 5 (20 h TD)Cyril LaudanskiRéalisation de vidéo documentaire (2)L’objet de cet enseignement est de proposer une réflexion méthodologique autour des liens entre film et ethnologie. À partir de la projection et de l’étude de films ethnographiques et documentaires qui rendent compte du « réel », nous questionnerons la narration propre à ce médium. Les problématiques de la méthode de production des données et des connaissances seront au cœur de cet enseignement. Nous n’omettrons pas les réflexions sur le propos des auteurs, les moyens mis en œuvre pour cerner la réalité étudiée, la penser et in fine les choix pour y emmener le spectateur. Dans cette optique, nous chercherons constamment à saisir le film documentaire par une approche critique. Enfin, un détour par l'histoire du film ethnographique et des rapports entre ethnologie et cinéma jalonneront également ces travaux dirigés.

Éléments bibliographiques :

ALTHABE Gérard, 2001/4, « Lecture ethnologique du film documentaire », L’Homme et la société, n°142, p. 9-25.COLLEYN Jean-Paul, 2008. « Jean Rouch à portée des yeux », Cahiers d'études africaines, n° 191, p. 585-605.DE FRANCE Claudine (dir.), 1979, Pour une anthropologie visuelle, Paris, La Haye, New York, Mouton Éditeur, 167p.HENLEY Paul, 2011. « Le récit dans le film ethnographique », L'Homme, n°198-199, p. 131-157.Journal des anthropologues, n°47-48, 1992, Anthropologie visuelle, 224 p.LALLIER Christian, 2011. « L'observation filmante » Une catégorie de l'enquête ethnographique, L'Homme, n°198-199, p. 105-130.PIAULT, Marc-Henri, 2000. Anthropologie et cinéma : passage à l’image, passage par l’image, Paris, Nathan.PIAULT Marc-Henri, 2011. « “ Vous avez dit fiction ? ” À propos d'une anthropologie hors texte », L'Homme, n°198-199, p. 159-190.POURCHEZ Laurence, 2004. « Construction du regard anthropologique et nouvelles technologies : pour une anthropologie visuelle appliquée », Anthropologie et Sociétés, vol. 28, n° 2, p. 83-100. ROUCH, Jean. 1968. « Le film ethnographique », in Jean POIRIER (dir.), 1968. Ethnologie générale. Paris, Gallimard, pp. 429-471.

Filmographie provisoire :BERTUCCELLI Julie, 1993, Un métier comme un autre, Atelier Varan, 26 min.CABRERA Dominique, 1992, Chronique d’une banlieue ordinaire, Iskra, INA, 58 min.BRETON, Stéphane. 2001, Eux et moi. CARLES, Pierre. 2004, Attention, danger, travail.

CONSTANTINI, Philippe. 2004. Jean Rouch et Germaine Dieterlen. L’avenir du souvenir.CRNOGORAC, Philippe (et ABSI Pascale), 2010, La tentation de Potosi. Ou ABSI Pascale, La femme, la mine et le diable.FLAHERTY, Robert. 1920. Nanouk.ROUCH, Jean. 1955, Les maîtres fous (ou ROUCH, 1958 Moi, un noir)SIMON Claire, 1993, Récréations, Les Films d’ici/Arte, 54 min.SIMON Claire, 1995, Coûte que coûte, Les Films d’ici/Arte, 100 min.WANG Bing, 2004, À l’ouest des rails.WISEMAN Frederick, 2011, Boxing Jim, 91 min.

HLET 512 - Stage de terrain ethnologique (30 h TD)Recherche et mise en place du sujet, terrain 1, bilanEquipe : 2015/2016 - Toufik Ftaïta, Arnaud Halloy, Philippe HameauLe stage de terrain représente l'aboutissement de la formation de la Licence d'ethnologie. Il est envisagé, sur les deuxsemestres de la troisième année, comme un exercice pratique encadré par l'équipe des enseignants. Le choix du sujet etsa mise en place sont aussi prépondérants que le choix et l'exercice du terrain. Un bilan est dressé sur cette premièrepartie du terrain afin d'analyser les temps forts, les acquis et les faiblesses de celui-ci.

UE Langue

HLM 500 - Langue obligatoire (20 h CM)

L3 – SEMESTRE 6

UE1 : Les champs de la discipline HLET60

HLET 601 - Anthropologie des émotions (18 h CM et 8 h TD)Arnaud HalloyLes études sur les émotions en sciences sociales, et plus particulièrement en anthropologie, ont connu un engouementsans précédent à partir de la fin des années 70, principalement aux Etats-Unis. La plupart d’entre elles s’inscrivent à lasuite, ou plutôt en réponse aux travaux de psychologues tels que Paul Ekman ou Carroll Izard qui ont cherché àdémontrer l’universalité de l’expression faciale de certaines émotions. Depuis, le débat fait rage entre les tenants d’uneapproche naturaliste des émotions, qui les considèrent d’abord comme le produit de notre évolution en tant qu’espèce, etleurs détracteurs, la plupart d’entre eux issus des sciences sociales, qui soutiennent que l’expression des émotionss’apparente davantage à un langage, qui serait par conséquent spécifique à chaque culture. Partant des « classiques » ayant ouvert la voie et forgé les premiers outils méthodologiques et théoriques d’uneanthropologie des émotions, je propose d’aborder une série de thèmes à la lumière de développements théoriques et/oude recherches ethnographiques récents sur les émotions. Ainsi, nous nous intéresserons de près aux enfants sauvages etau débat qu’ils suscitent sur l’apprentissage et la nature des émotions humaines, mais aussi au rôle des émotions dansl’efficacité rituelle, la transmission culturelle, le rapport aux objets quotidiens ou encore dans l’apprentissage de lapossession religieuse. Ce cours a pour principal objectif de définir les diverses tendances et sensibilités traversantl’étude des émotions en anthropologie, ainsi que la contribution de cette discipline dans une meilleure compréhensiondes rapports entre culture, nature humaine et émotion.

Bibliographie Jean Piaget, Les relations entre l’ intelligence et l’affectivité dans le développement de l’enfant, in B. Rimé et K. Scherer

(eds), Les émotions, Neuchâtel,Delachaux-Niestlé, 1988, p 75 sq.Marcel Mauss, L’expression obligatoire des sentiments, Essais de sociologie, Paris, Minuit,1968, p 88.Benedict, R., [1946] 1995, Le chrysanthème et le sabre, Picquier, Poche, Arles.Briggs, J.L. 1970, Never in Anger, Harvard University Press, Cambridge. Channouf, A., & Rouan, G., 2002, « Historique des liens entre émotions et cognition », in Emotions et cognitions,

Channouf, A., & Rouan (eds.), de boek Université, Bruxelles.Damasio, A.R.1995, L’erreur de Descartes. La raison des émotions, Odile Jacob, Paris. Darwin, C., 1872, The expression of emotions in man and animals, London : John MurrayDurkheim, E., 1912, Les formes élémentaires de la vie religieuse, PUF, Paris. Ekman, P., 1980, The Face of Man. Expressions of universal emotions in a New Guinea Village , Graland STPM

Press, New-York & London.Frijda, N.H. (2007). The laws of emotion. Mahwah: Erlbaum. Prometheus.

Griffiths, P.E., 1997, What emotions really are. The problem of Psychological Categories, University of ChicagoPress, Chicago, London.

Héritier, F. & Xanthakou, M., 2004, Corps et affects, Odile Jacob, Paris.Hochschild, A., 1979, "Emotion Work, Feeling Rules, and Social Structure", in American Journal of Sociology

85(3): 551-75.Hochschild, A.R., 1983, The Managed Heart: Commercialization of Human Feeling, Berkeley, University of California

Press.Kaufmann, J.-C., 1997, Le cœur à l’ouvrage. Théorie de l’action ménagère, Nathan, Paris.le Breton, D., 2004 [1998], Les passions ordinaires. Anthropologie des émotions, Petite Bibliothèque Payot, Paris. Levy, R.I., 1973, Tahitians: Mind and Experience in the Society Island, Chicago, University of Chicago Press.Lévy-Bruhl, [1949] 1998, Carnets, PUF, Paris.Lutz, C. (1988), Unnatural emotions: Everyday sentiments on a Micronesian atoll and their challenge to Western

Theory, Chicago University Press. Lutz, C. & White, G.M. 1986, “The anthropology of emotions”, in Annual Review of Anthropology, 13: 405-436.Mead, M. ([1934] 1974), Mind, Self, & Society from the Standpoint of a social Behaviourist , Chicago University Press,

Chicago. Paperman, P. & Ogien, R. (eds.), 1995, La couleur des pensées, Raisons Pratiques, EHESS, n°6. Rosaldo, M. Z. (1980), Knowledge and Passion: Ilongot Notions of Self and Social Life, Cambridge University

Press, Cambridge.Surrallès, A., 2003, Au coeur du sens. Percpetion, affectivité, action chez les Candoshi, CNRS Editions, Paris.Turner, J. H. & Stets, J.E., 2005, The Sociology of Emotions, Cambridge University Press, Cambridge.Wierzbicka, A, 1999, Emotions Across Languages and Cultures: Diversity and universals (1999)

HLET 602 - Anthropologie urbaine (18 h CM et 8 h TD)Cyril LaudanskiL’objectif de cet enseignement est de présenter aux étudiants le champ de l’anthropologie urbaine à travers les questions qui la travaillent (méthode, construction des objets de recherche). Dans un premier temps nous porterons sur les villes occidentales un regard historique (jusqu’à l’époque actuelle) afin de mettre en lumière les dimensions sociales, économiques, politiques, idéologiques, techniques, religieuses, esthétiques des territoires urbains. Des comparaisons seront établies avec les villes arabes. Dans un deuxième temps, l’école de Chicago, ses principaux concepts seront étudiés. Enfin, dans un troisième temps, c’est l’anthropologie urbaine française qui sera examinée à travers la présentation d’auteurs contemporains dont nous comparerons les approches.

HLET 603 - Territoires de la ruralité (18 h CM et 8 h TD)Philippe HameauCet enseignement propose un éclairage sur le nécessaire renouvellement des problématiques anthropologiquesconcernant le milieu rural. Longtemps cantonnées dans une approche ethno-historique, les études ethnologiques portantsur les campagnes se sont concentrées dans les vingt dernières années sur les enjeux identitaires du patrimoine,délaissant quelque peu les mutations socio-économiques. Introduit par un état des lieux sur les transformations de lasociété villageoise au XXe siècle, l'enseignement portera sur les dynamiques actuelles du développement local. Lerapport aux territoires et les nouveaux usages de et à la campagne seront privilégiés, comme témoins des questionsenvironnementales qui travaillent les pratiques et les représentations de l'espace rural contemporain.

HLET 604 - Construction de la mémoire sociale : pratiques, politique, enjeux (18 h CM et 8 h TD)T. DuriezLa sacralisation du passé, l’importance grandissante des mémoires de groupes divers, la multiplication des « lieux demémoire », l’exhumation des « mémoires oubliées », l’organisation d’un véritable culte du souvenir (on connaît l’appelà la mémoire dans de nombreuses religions) accompagné d’une ferveur commémorative empreinte de religiosité (avecles cérémonies, anniversaires de plus en plus nombreux) donnent l’impression d’une mise en mémoire du Monde pardes stratégies mémorielles et identitaires. Le cours portera sur le souvenir comme phénomène social, les récits que les gens en font, le rapport entre groupessociaux mémoriels et des processus identitaires, les modes de transmission par des pratiques culturelles. On s’arrêteraplus particulièrement sur le rapport complexe entre l’histoire et la mémoire, le rapport mémoire/oubli/silence et sur lesnotions de « mémoire collective », de « mémoire sociale ».

HLET605 Sociétés, environnement et développement durable (18 h CM et 8 h TD)Toufik FtaïtaOn s’intéressera dans ce cours aux rapports entre les sociétés et leurs natures en donnant une place primordiale auxsavoirs et savoir-faire locaux en matière de gestion des ressources naturelles. Les sociétés actuelles sont confrontées deplus en plus à des choix économiques qui ne sont pas souvent en harmonie avec le milieu environnemental. Quelmodèle de gestion est capable de maintenir un équilibre entre ressources naturelles et prélèvements ? Quelle différence

y-t-il entre une gestion communautaire et une gestion étatique et privée des ressources naturelles. Une attentionparticulière sera donnée à la question hydraulique compte tenu de la raréfaction de l’eau, de l’évolution démographique,des conflits locaux et internationaux aggravés par les nouvelles orientations agricoles plus consommatrices en eau et lesenjeux de la concurrence sectorielle (agriculture, industrie, tourisme et eau potable).

UE2 HLET 61

HLET 612 - Stage de terrain ethnographique : le mémoire de recherche (40 h TD)Equipe : 2015/2016 - Toufik Ftaïta ; Arnaud Halloy ; Philippe HameauLes étudiants partiront une semaine sur le terrain. Ils seront encadrés par les enseignants de l’équipe pédagogiqued’ethnologie. Le stage de terrain donnera lieu à un rapport : la thématique sera choisie en accord avec les enseignants.Ce travail fera l’objet d’une soutenance.

UE Langue

HLM 600 - Langue obligatoire (20 h CM)

Présentation de l’UEL « Préparation au C2I »L'UE Libre "préparation au C2I" est une unité d'enseignement que les étudiants peuvent choisir durant leur parcours enLicence, à l'exception du semestre 1 (il n'y a pas d'UE libre au premier semestre de la première année). Son objectif estde préparer les étudiants à passer la Certification Informatique et Internet. Elle s'appuie sur deux types d'enseignementscomplémentaires : des ressources pédagogiques en ligne et des travaux pratiques encadrés par un enseignant. Lesressources en ligne préparent essentiellement à la partie "théorique" de la certification. Les travaux pratiques préparent àla partie "pratique". L'UEL C2I dépend du C2I, mais l'inverse est faux : un étudiant peut passer le C2I sans forcémentêtre inscrit à l'UEL. D'autre part, tout au long de sa Licence, un étudiant pourra passer autant de fois que nécessaire leC2I, par contre il n'aura droit qu'a une seule inscription à l'UEL.

Contrôle des connaissances et ECTS L'UEL C2I est intégrée aux parcours au même titre que les autres UEL. Sa validation permet d'acquérir 2 ECTS (sur 30ECTS pour un semestre). Le contrôle des connaissances est composé de deux éléments (obligatoire):

• Une évaluation en cours de semestre (séance 6)

• Le passage des épreuves de la certification, en fin de semestre.

De fait, les épreuves permettent à la fois d'obtenir la certification et de valider l'UEL. Cependant, les seuils d'obtentiondu C2I et de validation de l'UEL sont différents : il est plus simple de valider l'UEL que d'obtenir le certificat. Ainsi, unétudiant inscrit à l'UEL et qui obtient le C2I valide l'UEL mais L'inverse est faux : il sera possible qu'un étudiant validel'UEL sans obtenir le certificat. Il y a une raison principale à cela : pour obtenir le certificat C2i, l'ensemble des modulesdoit être validé en pratique et en théorie sans aucune compensation entre module, alors que pour l'UEL, une moyenneest faite entre tous les modules, avec possibilité de compenser entre modules, et possibilité de compenser entre la"pratique" et la "théorie".

InscriptionsSeules les inscriptions en ligne (par le portail de l'Université) sont valables. Le responsable de l'UEL ne procédera àaucune inscription manuelle. Si l'inscription n'est pas possible en ligne, c'est que le groupe est plein, ou bien que vousne pouvez pas vous inscrire à une UEL.Le code de l'UEL "préparation au C2I" est BC2IW. Les places étant limitées, le premier inscrit sera le premier servi.

CommunicationLe responsable de l'UEL communiquera avec les étudiants (inscrits) uniquement par le biais de la messagerie étudiante. Vous devez donc la consulter régulièrement.

Documents

DEPARTEMENT D'ETHNOLOGIE-ANTHROPOLOGIEgof.unice.fr/files/documents/formations/telechargements/HLET12121... · II - LES ENSEIGNANTS D’ETHNOLOGIE Professeur titulaire Joël CANDAU