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Des Céphalopodes POULPE, POULPE, PIDOU...

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Des Céphalopodes

POULPE, POULPE, PIDOU...

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SOMMAIRE

Répartition .........................................................................1Systématique ......................................................................1Paléontologie ......................................................................3Les Coléoïdes ......................................................................4 Anatomie ..................................................................4 Locomotion ................................................................5 Alimentation ..............................................................5 Reproduction .............................................................6 Longévité ..................................................................6 Coloration et mimétisme ...............................................6 De l’encre... ..............................................................7 ... à la sépia ...............................................................7 Quelques exemples ......................................................9 Les Seiches .......................................................9 Les Sépioles .....................................................10 La Spirule ........................................................11 Les Calmars .....................................................12 Les Poulpes ou Pieuvres ......................................13Les Nautiloïdes ...................................................................14 Les Nautiles .....................................................14 Voir comme un Nautile .......................................17Mythes et légendes ..............................................................18Bricolage : une pieuvre en laine .............................................20Recette : calmars frits ..........................................................22Glossaire ...........................................................................23Bibliographie .....................................................................23

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NB : les mots suivis d’un astérisque renvoient au glossaire

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Le terme Céphalopode est formé des mots grecs « kephalê » qui signifie tête et « podos » qui signifie pieds. Les Céphalopodes sont donc des animaux ayant les pieds sur la tête. Pourtant, ces « pieds » sont souvent appelés bras...

Répartition

Les Céphalopodes sont des animaux exclusivement marins. On les trouve depuis le littoral jusqu’à 5 000 m de profondeur et ils peuvent être aussi bien benthiques* que pélagiques*. Ils sont répartis sur la quasi totalité du globe jusque dans les eaux froides de l’Arctique ou de l’Antarctique, avec cependant une préférence pour les tropiques. Les seules zones où ils sont absents sont les mers à faible teneur en sel telles que la mer Noire.

Systématique

Les Céphalopodes appartiennent à l’embranchement des Mollusques dont ils constituent une classe au même titre que les Bivalves (Moules, Huîtres, Bénitiers, etc.) et les Gastéropodes (Escargots, Chitons, Limaces, etc.).

Les espèces actuelles sont regroupées en deux sous-classes sur la base de leurs nombres de branchies (organes respiratoires) et de bras. On détermine ainsi deux groupes principaux :• Les Coléoïdes qui ont deux branchies et qui regroupent tous les

Céphalopodes actuels à l’exception des Nautiles. On y distingue les Décapodes et les Octopodes. Les premiers ont dix bras munis de ventouses dont deux, spécialisés et plus longs, sont appelés tentacules ; les Seiches et les Calmars en font partie. Les seconds ont huit bras munis de crochets ou de ventouses ; les plus connus sont les Poulpes.

• Les Nautiloïdes qui ont quatre branchies et qui ne comprennent que les Nautiles. Ils ont jusqu’à quatre-vingt dix bras dépourvus de ventouses, tous appelés tentacules.

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Classe : Céphalopodes Sous-classe : Coléoïdes Super-ordre : Décapodes Ordre : Spirulida Famille : Spirulidae

Spirule Ordre : Sepiida Famille : Sepiidae

Seiche Ordre : Myopsida Famille : Loliginidae

Calmar Super-ordre : Octopodes Ordre : Vampyromorpha Famille : Vampyroteuthidae

Vampyroteuthis

Ordre : Octopoda Famille : Cirroteuthidae

Cirroteuthis

Famille : Argonautidae

Argonaute

Famille : Octopodidae

Poulpe

Sous-classe des Nautiloïdes Ordre des Nautilida Famille : Nautilidae Nautile

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Paléontologie

Il existe aujourd’hui presque 1 000 espèces vivantes de Céphalopodes, mais ce groupe a, par le passé, été beaucoup plus dynamique : quelques 9 000 formes fossiles ont été reconnues.

Les premiers Céphalopodes apparaissent à la fin du Cambrien, il y a environ 500 millions d’années (MA). Ce sont de petits animaux : leur coquille externe, conique et légèrement arquée, ne mesure que deux centimètres. Ils sont à l’origine de nombreuses lignées qui émergent à l'Ordovicien (- 488 à - 443 MA) et qui sont regroupées sous le nom de Nautiloïdes. Très tôt, la plupart d’entre elles s’affaiblit jusqu’à disparaître. Toutefois, deux branches échappent en partie aux extinctions. L’une conduit aux Nautiles actuels et est encore représentée par 6 espèces reliques dans l’océan Pacifique. L’autre branche, celle des Bactritida, est à l'origine, entre autres, des Ammonoïdes dont les représentants les plus connus sont les Ammonites. Celles-ci tiennent leur nom du dieu Amon représenté avec des cornes de bélier. Elles règnent sur les océans durant 140 MA, jusqu’à ce que, comme nombre d’animaux, elles disparaissent brutalement il y a 65 MA. Elles laissent derrière elles d’innombrables coquilles fossiles mesurant, selon les espèces, de quelques centimètres à plus de deux mètres de diamètre.

La lignée Coléoïde, qui regroupe tous les Céphalopodes actuels à l’exception des Nautiles, est également issue du groupe des Bactritida. La connaissance de son évolution est partielle du fait de l’insuffisance de fossiles intermédiaires entre les différentes branches. Seul le rameau Belemnitida, aujourd’hui disparu, a laissé de nombreux fossiles, traces de son squelette interne fusiforme, les fameux rostres de Bélemnites. Les Poulpes, dépourvus de squelette, n’ont laissé que de très rares fossiles, souvent peu exploitables. Ils sont néanmoins connus depuis le Jurassique. Cette difficulté de préservation rend l’histoire de cette branche plus hypothétique que celle des formes à coquille.

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Les Coléoïdes

Anatomie

Les bras des Coléoïdes sont issus de la transformation du pied des Mollusques ancestraux et sont disposés en couronne autour de la bouche. Armés de puissantes ventouses ou de crochets répartis en plusieurs rangées sur leur face inférieure, ils servent à la capture et à l’immobilisation des proies. Il est à noter que les bras amputés peuvent être régénérés.Leur bouche s’ouvre par un bec chitineux* en forme de bec de perroquet inversé qui leur permet de déchirer les proies. Elle contient la radula, une langue râpeuse présente chez la plupart des Mollusques.

Coupe schématique d’un Poulpe

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Les viscères sont enveloppés d’un manteau plus ou moins musculeux. La coquille est absente chez les Octopodes, interne chez les Décapodes. Chez les Calmars, il s’agit d’une lame chitineuse* allongée appelée « plume » ; elle assure la rigidité du long corps fusiforme de l’animal. Calcaire et poreuse, elle prend le nom d’« os » chez les Seiches.

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La vue est le sens dominant des Coléoïdes. La structure de leurs yeux est très comparable à celle des yeux des Mammifères. Toutefois, leur rétine n’est pas capable de percevoir les couleurs. Leurs pupilles, de formes diverses, peuvent adapter leur ouverture aux variations d’intensité lumineuse.

Locomotion

Le principal mode de locomotion des Coléoïdes est la propulsion par réaction qui provoque un déplacement vers l’arrière. Le principe consiste à expulser violemment par l’entonnoir l’eau préalablement accumulée dans la cavité palléale* en dilatant le manteau. L’entonnoir peut être orienté pour diriger le déplacement. La plupart des Coléoïdes dispose aussi d’une paire de nageoires de formes diverses. Leur ondulation contrôlée permet à l’animal de se stabiliser dans la colonne d’eau mais également de se déplacer lentement et très précisément dans toutes les directions. Les Octopodes Incirrates sont dépourvus de ces organes mais ils utilisent leurs bras pour ramper. Par ailleurs, la palmure plus ou moins étendue qui relie leurs bras peut leur permettre de nager.

Les Coléoïdes sont plus denses que l’eau de mer, ils ont donc tendance à couler. Cependant, les espèces pélagiques* équilibrent leur flottabilité* en réduisant leur densité. Pour cela, deux mécanismes existent suivant les espèces. Chez les Seiches et les Spirules, la coquille interne est composée de la juxtaposition de minuscules loges calcaires qui contiennent de l’eau ou du gaz. Le rapport entre les deux permet à l’animal de s’alléger plus ou moins pour atteindre une flottabilité nulle à la profondeur à laquelle il évolue. Chez les autres Coléoïdes, la flottabilité est régulée grâce à la proportion dans leur corps d’un composé, riche en ammonium, plus léger que l’eau de mer.

Alimentation

Les Coléoïdes sont des prédateurs carnivores. Ils se nourrissent généralement de Crustacés, de Mollusques et de poissons mais certains s’alimentent de micro-organismes. Ils sont eux-mêmes très appréciés par de nombreux animaux tels les Cachalots, les Phoques et les Requins. L’Homme est également un prédateur notable : près de 7 500 000 tonnes de Céphalopodes ont été capturées dans le monde en 2008.

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Reproduction

À la différence des Bivalves et des Gastéropodes, les Céphalopodes ignorent l’hermaphrodisme : chaque individu est mâle ou femelle et ne change pas de sexe au cours de sa vie. Les Coléoïdes sont ovipares* et ne se reproduisent généralement qu’une seule et unique fois. Les œufs sont le plus souvent agglutinés en grappe ou en cordon et laissés sans soins, sauf par les Poulpes chez qui les femelles veillent sur la ponte jusqu’à éclosion. Le développement embryonnaire est direct, c’est-à-dire qu’il n’existe pas de stade larvaire : à l’éclosion, c’est un juvénile qui sort de l’œuf.

Longévité

Les Coléoïdes ont une durée de vie relativement courte : de 5-6 mois pour certaines espèces à 3-4 ans pour d’autres qui sont souvent de plus grande taille. La grande majorité meurt peu après s’être reproduite.

Coloration et mimétisme

La peau des Coléoïdes contient des cellules pigmentaires spécialisées appelées chromatophores. Ces cellules peuvent être étalées ou rétractées individuellement à volonté, ce qui fait apparaître ou disparaître leur coloration spécifique. Ce phénomène très rapide permet à l’animal de changer quasi-instantanément de couleur. Il s’accompagne, chez certaines espèces, d’une modification de la texture de la peau qui abouti à un mimétisme alors absolument parfait avec l’environnement. Toutefois, les variations de couleur peuvent aussi exprimer des émotions et contribuer de ce fait à la communication entre individus de même espèce.

On peut s’étonner de rencontrer une telle aptitude à modifier leur coloration chez des animaux dont la rétine est incapable de percevoir les couleurs. Il s’agit pourtant d’une illustration simple du fruit de la sélection naturelle. Le camouflage permet de soustraire la proie aux yeux de ses prédateurs, ou le prédateur aux yeux de ses proies. Peu importe comment les Coléoïdes perçoivent leur environnement, seuls les individus ayant un mimétisme efficace survivent assez pour se reproduire. Quant aux variations de couleur liées à la communication entre individus, ce sont plutôt les variations d’intensité de teintes (blêmissement, assombrissement) qui semblent significatifs.

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De l’encre...

Les Coléoïdes disposent d’un autre moyen pour tromper leurs prédateurs : soumis à une attaque, ils fuient en expulsant un nuage de liquide sombre, l’encre, qui perturbe l’agresseur. Cette encre est un mélange de particules de mélanine (pigment organique) et de mucus. Elle est stockée dans un réservoir attenant à la glande qui la produit. Ce réservoir débouche dans le rectum par l’intermédiaire de deux sphincters consécutifs. L’ensemble constitue la « poche du noir ».

Lorsque l’encre est émise en quantité, ce qui est rarement le cas, elle contient peu de mucus. Elle forme alors un nuage volumineux et diffus qui cache la proie mais qui se disperse assez vite dans l’eau. L’émission d’une petite quantité est plus efficace : la proportion de mucus est plus importante et le nuage demeure compact, il prend approximativement la forme de la proie, ce qui détourne le prédateur de son objectif. L’encre contient par ailleurs une substance, la tyrosinase, qui peut momentanément paralyser le sens olfactif et irriter les yeux du prédateur.

... à la sépia

Dans le monde gréco-romain, l’encre de Seiche a probablement été utilisée pour l’écriture. Dans les textes de l’époque, le terme sepia (seiche, en latin) était déjà employé pour désigner l’encre en général. Certains artistes italiens des XVIIe et XVIIIe siècles utilisaient encore cette encre. Mais, à la même époque, le terme sépia devint générique pour désigner les encres brunes, quelle que soit leur nature, ce qui est à l’origine de confusions.Pour la fabrication, les poches du noir étaient mises à sécher au soleil. Elles étaient ensuite broyées, mélangées à de l’eau bouillante, décantées à nouveau plusieurs fois puis remises à sécher. Lorsque le produit se trouvait bien sec, il était finement broyé et additionné de gomme arabique et de quelques gouttes de sucre candi. L’encre était enfin mise en godet.

La complexité de fabrication alliée aux problèmes d’approvisionnement en matière première expliquent probablement la limitation de l’utilisation de la sépia à des zones géographiques restreintes. C’est au XIXe siècle, alors qu’apparaissent des méthodes semi-industrielles de production et des traitements chimiques plus efficaces, qu’on remarque une augmentation de la diffusion et de l’utilisation de cette encre.

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Argonauta argo

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Quelques exemples :

Les Seiches

Ordre : Sepiida, famille : Sepiidae

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Il existe plus de 100 espèces de Seiches. Elles sont réparties sur l’ensemble des côtes d’Europe occidentale, du nord-ouest de l’Afrique, de la Méditerranée, de l’océan Indien, de l’océan Pacifique central et de l’ouest. Ce sont des animaux plutôt benthiques* qui préfèrent les fonds marins sableux et vaseux dans lesquels ils peuvent s’enfouir. On les trouve de la surface à 150 m de profondeur.Leur corps ovale, légèrement aplati, mesure entre 10 et 40 cm. Il est de couleur blanchâtre avec des marbrures plus ou moins sombres sur le dos et la tête. Leur œil a une pupille singulière en forme de W. Leur coquille, interne, appelée os ou sépion, est constituée d’un assemblage en couches superposées de minuscules chambres calcaires remplies de gaz ou de liquide. Du fait de sa structure tendre et poreuse, riche en calcaire et autres sels minéraux, l’« os de seiche » est utilisé en oisellerie pour combler le déficit en minéraux des oiseaux en cage.Les Seiches utilisent la fine nageoire qui borde leur manteau pour se mouvoir lentement avec précision et discrétion. En cas de danger, elles utilisent la propulsion à réaction qui assure une fuite très rapide.Les femelles pondent de 150 à 4 000 œufs assez gros qu’elles fixent en petites grappes aux rochers et aux algues. Elles noircissent leurs pontes immédiatement avec de l’encre, c’est pourquoi on appelle celles-ci « raisins de mer ».

Sepia officinalis

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Les Sépioles

Ordre : Sepiolida, famille : Sepiolidae

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Les Sépioles occupent surtout les eaux tropicales. On en trouve également en mer du Nord, Manche, Méditerranée et dans l’océan Atlantique, de l’Islande jusqu’au Maroc. Quelques espèces occupent les eaux arctiques.Elles vivent essentiellement sur des fonds sableux et elles sont le plus souvent enfouies dans le sable durant la journée, ne devenant actives qu’à la nuit tombée.Elles mesurent de 1,5 à 10 cm de long. Leur corps est de forme circulaire et porte une nageoire ronde de chaque côté. La coquille interne est très réduite, voire même absente chez certaines espèces.Contrairement aux autres Coléoïdes, elles déposent leurs œufs un à un dans des cavités.

Sepiola atlantica

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La Spirule

Ordre : Spirulida, famille : Spirulidae

Spirula spirula

Une seule espèce représente aujourd’hui cet ordre. Elle évolue en pleine eau, près des côtes, dans l’océan Atlantique tropical et dans la région Indo-Pacifique ouest.L’espèce est caractérisée par une coquille interne enroulée qui, à la manière des Seiches et des Nautiles, régule la flottabilité*.Elle a la particularité de se tenir verticalement, tête et bras dirigés vers le bas. Une paire de nageoires est implantée à l’extrémité supérieure dans un plan perpendiculaire à l’axe du corps. Entre ces nageoires se trouve un petit organe lumineux dont la fonction n’est encore clairement connue.Comme les Nautiles, les Spirules effectuent une double migration journalière : elles se reposent pendant la journée à des profondeurs allant de 550 à 1 000 m et remontent la nuit pour chasser vers 100 à 300 m.

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Les Calmars

Ordre : Myopsida, 27 familles dont Loliginidae et Architeuthidae

Les 250 espèces de Calmars se répartissent dans toutes les eaux tropicales et tempérées du globe. Il existe quelques espèces dans les eaux froides et d’autres qui peuvent fréquenter les eaux à faible salinité. On les trouve de la surface aux abysses.Leur corps cylindrique, allongé et profilé ressemble à une torpille, il porte une paire de nageoires triangulaires situées à l’arrière. Ce sont de rapides et bons nageurs. Leurs dimensions peuvent être extrêmes : de 5 cm pour les plus petites espèces jusqu’à au moins 18 m pour les géantes ! Cela en fait les plus gros « invertébrés » du monde.La coquille des Calmars est interne et située sur la face dorsale. Constituée uniquement de chitine*, elle a un rôle de soutien mais n’intervient pas dans la régulation de la flottabilité*. Fuselée, translucide et légère, elle est appelée plume. La couleur du manteau est souvent blanc translucide moucheté de rouge, de brun, de rose ou de pourpre. La pupille est ronde et prend la forme d’un croissant lorsque l’intensité lumineuse augmente. Chez certaines espèces, les ventouses sont remplacées par des crochets qui leur permettent d’agripper leurs proies.Les Calmars pondent des œufs qui sont regroupés en cordons. Ils les déposent dans les anfractuosités, sur différents supports tels que des roches ou des algues.

Loligo vulgaris

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Les Poulpes ou Pieuvres

Ordre : Octopoda, famille : Octopodidae

Il existe près de 200 espèces de Poulpes réparties sur l’ensemble du globe, que ce soit dans les zones tempérées ou tropicales. Ce sont des animaux sédentaires, solitaires et benthiques*, majoritairement nocturnes, vivant de la surface à 100 m de profondeur environ. On les trouve sur les fonds sableux ou rocheux où ils se cachent dans des cavités naturelles qu’ils aménagent à leur goût. Ils sont abondants en Méditerranée, dans l’ouest de l’océan Atlantique et dans les eaux qui entourent le Japon.Les Poulpes ont un corps mou, sans squelette, qui se révèle cependant très musclé. Leurs bras leurs permettent de se déplacer par reptation mais leur principal moyen de fuite est la propulsion par réaction. Leur envergure peut aller de 0,20 à 4 m suivant les espèces. Leur pupille, caractéristique, dessine un rectangle horizontal.Leur salive contient un neurotoxique qui provoque la paralysie des proies. La dangerosité de la toxine n’est pas corrélée à la taille : seules quelques espèces tropicales minuscules ont une morsure mortelle pour l’Homme. La durée de vie des Poulpes est relativement courte. Après l’accouplement, les femelles pondent leurs œufs, de quelques centaines à 500 000 suivant les espèces, sous forme d’un cordon déposé au plafond d’une cavité. Elles les surveillent, les ventilent, les nettoient jusqu’à l’éclosion au bout de deux mois environ. Passé cette échéance, les femelles meurent. Ce sont les seuls Céphalopodes à apporter des soins à leur ponte.

Octopus vulgaris

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Les Nautiloïdes

Les Nautiloïdes constituent la deuxième sous-classe de la classe des Céphalopodes. Bien connue par de nombreux fossiles, elle n’est plus représentée aujourd’hui que par six espèces reliques.Les formes actuelles ont souvent reçu l'appellation journalistique et un peu creuse de « fossiles vivants ». En fait, cela signifie seulement que la morphologie externe de la partie qui se fossilise, autrement dit de la coquille, n'a pas beaucoup changé depuis très longtemps. Cette idée reçue résulte d'un examen ancien et peu attentif. Les études détaillées récentes des Nautiles fossiles montrent, en effet, qu'ils ont évolué à tel point qu'on peut, par exemple, utiliser les changements de leur morphologie pour dater les terrains avec une résolution de l'ordre de 2 millions d'années dans le Jurassique.

Les Nautiles

Ordre : Nautilida, famille : Nautilidae

Les Nautiles sont présents dans les zones tropicales de l’est de l’océan Indien, de l’Australie, du Japon et des Philippines.Ce sont les seuls Céphalopodes actuels à posséder une coquille externe. Celle-ci est enroulée et peut mesurer de 20 à 25 cm de diamètre suivant les espèces. Elle est constituée d’une succession de loges de tailles croissantes. L’abdomen du Nautile est protégé par la dernière et plus vaste loge mais sa tête ne peut s’y rétracter.Cette coquille ne sert pas uniquement de protection. Toutes les loges sont reliées entre elles et au corps du Nautile par un siphon. Ce dispositif permet à l’animal de contrôler les quantités d’eau et de gaz qui se trouvent dans les loges ainsi que leur répartition. De cette façon, il s’assure une position correcte et une flottabilité* nulle quelle que soit la profondeur à laquelle il se trouve.En effet, les Nautiles effectuent quotidiennement une double migration verticale. Le jour, ils se réfugient dans les eaux froides et obscures, entre 300 et 550 m de profondeur, où ils restent figés dans un état semi-léthargique. La nuit, ils remontent dans des eaux plus tempérées, vers 80 à 200 m, pour se nourrir. Ils recherchent alors des petits animaux morts ou très lents, particulièrement des Crustacés. La carapace de ces derniers leur fournit le calcium nécessaire à la croissance de leur coquille.

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Nautilus pompilus

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Les déplacements sont assurés uniquement par réaction : de l’eau est expulsée de la cavité palléale par contraction musculaire via l’entonnoir orientable.La bouche des Nautiles est entourée de 80 à 90 tentacules dépourvus de ventouses. Ces derniers possèdent néanmoins des sortes de crêtes ayant un pouvoir adhésif. Organisés en plusieurs rangées concentriques, ils sont tous préhensiles et ont différentes fonctions sensorielles.Leurs yeux sont simples ; ils ne possèdent pas de cristallin et ne distinguent que les différences de luminosité. Ils fonctionnent à la manière d’une chambre noire à sténopé (voir page suivante).Mâles et femelles sont aisément identifiables : les mâles ont un organe reproducteur, le spadix, constitué de 4 tentacules fusionnés, qui se situe près de la bouche.Les Nautiles sont ovipares* : les femelles déposent leurs œufs un à un dans des anfractuosités du récif corallien, à une profondeur où la température ne dépasse pas 24°C. Il semble que les juvéniles migrent en profondeur dès leur éclosion et qu’ils ne se rapprochent de la surface que lorsqu’ils atteignent un diamètre d’une dizaine de centimètres. La maturité sexuelle n’est acquise que vers 10 à 11 ans et la longévité pourrait aller jusqu’à 20 ans.

Coupe schématique d’une coquille de Nautile montrant l’organisa-tion des loges et la répartition des volumes d’eau

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Voir comme un Nautile

On peut comparer un œil humain à un appareil photo : la cavité de l’œil est une chambre noire dont le cristallin est l’objectif, la pupille le diaphragme et la rétine la surface sensible. Un œil de Nautile ressemble plutôt à une chambre à sténopé, un appareil de prise de vue ancien dans lequel un simple orifice tient lieu, à la fois, d’objectif et de diaphragme. Si on remplace la surface sensible de cet appareil par une surface translucide sur laquelle se projette l’image de ce que l’on vise, on peut se faire une idée de ce que perçoit un Nautile de son environnement.

La fabrication d’un tel appareil est très simple :• Prenez un tube en carton rigide d’environ 8 cm de diamètre et 30 à 40

cm de longueur (un tube d’envoi postal convient parfaitement) et peignez l’intérieur en noir mat.

• Coupez en soigneusement une section de 10 cm de longueur. Ce sera la chambre noire, l’oeil du Nautile.

• Obturez une extrémité de cette section avec une rondelle de bristol noir totalement opaque que vous percez en son centre d’un trou bien net de 2 mm de diamètre. C’est le sténopé, la pupille du Nautile.

• Fermez l’autre extrémité avec une rondelle de papier calque. C’est la rétine du Nautile sur laquelle se projettera l’image.

• Collez sur cette extrémité l’autre section de tube de façon à reconstituer le tube initial. Le calque est ainsi protégé de la lumière parasite qui nuirait à l’observation de l’image.

Regardez maintenant dans le tube comme dans une longue-vue, en dirigeant le sténopé vers le sujet de votre choix. Vous pouvez faire plusieurs constatations :• L’image est à l’envers. C’est le cas aussi dans l’oeil humain mais notre

cerveau se charge de la remettre à l’endroit ; peut-être en est-il de même chez les Nautiles.

• L’image est floue : n’ayant pas de cristallin, les Nautiles n’ont pas la possibilité de faire la mise au point.

• L’image est sombre. Il faut que le sujet soit bien éclairé pour qu’une image lisible apparaisse sur le calque. Or, les Nautiles évoluent toujours dans des eaux obscures.

On peut en conclure que la vision des Nautiles se limite à la perception de lueurs et de formes vagues.

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Mythes et légendes

Au même titre que certains autres groupes d’animaux, Chouettes et Loups par exemple, les Céphalopodes sont l’objet de légendes depuis de nombreux siècles. La plus célèbre est celle du Kraken véhiculée depuis le Moyen-Âge par les marins du nord de l’Europe.En 1701, un prêtre italien transcrivit pour la première fois une description du monstre : « On nomme Kraken un poisson démesuré, de figure plate et ronde, pourvu de nombreuses cornes ou bras à ses extrémités ; au moyen de ses cornes, (…) il enserre les petits esquifs des pêcheurs et tente de les faire submerger ».Les descriptions faites par les marins au cours des siècles divergeaient d’une région à l’autre mais faisaient toujours état de la taille gigantesque de la créature, de ses longs bras pouvant atteindre le sommet des mâts de bateaux et de son dos hérissé de protubérances.Nombre d’explorateurs et d’érudits, comme l’évêque norvégien Pontoppidan en 1753, tentèrent de rapprocher ce monstre légendaire d’animaux existants. Tantôt Étoile de mer, tantôt Méduse ou encore Crabe titanesque, c’est finalement vers un Céphalopode, et en particulier vers un Poulpe, que le rapprochement se fit de plus en plus régulièrement.Par ailleurs, les grands voyageurs rapportaient du bout du Monde des légendes exotiques au sujet de Poulpes géants capables de s’attaquer à des embarcations. Les expéditions scientifiques, de plus en plus performantes, se multiplièrent mais aucune ne parvint à confirmer l’existence d’un tel animal. Aussi, la légende du Kraken se mourut-elle lentement depuis le milieu du XVIIIe siècle pour ne plus subsister aujourd’hui que dans certains folklores.

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À la suite des légendes, la littérature a souvent décrit les Céphalopodes, Poulpes et Calmars en premier lieu, comme des animaux épouvantables, entretenant par là la crainte à l’égard de ces animaux.Ainsi, en 1866, Victor Hugo décrit le Poulpe dans Les travailleurs de la mer. Il emprunte alors au patois normand le terme pieuvre pour nommer l’animal, le mot est depuis rentré dans le vocabulaire courant. « Si l’épouvante est un but, la Pieuvre est un chef-d’œuvre. (…) Chose épouvantable, c’est mou. (…) Elle a un aspect de scorbut et de gangrène ; c’est de la maladie arrangée en monstruosité. »Quatre ans plus tard, Jules Verne décrit dans 20 000 lieux sous les mers

une attaque du Nautilus par des Calmars géants. « Devant mes yeux s’agitait un monstre horrible, digne de figurer dans les légendes tératologiques. C’était un Calmar de dimensions colossales, ayant huit mètres de longueur. (...) Son corps (...) devait peser vingt à vingt-cinq mille kilogrammes. Tout à coup, le Nautilus s’arrêta. (...) deux autres bras, cinglant l’air, s’abattirent sur le marin (...) et l’enlevèrent avec une violence irrésistible. L’infortuné était perdu. Qui pouvait l’arracher à cette puissante étreinte ? »La littérature moderne ne parle plus des Céphalopodes de cette façon. Depuis le milieu des années 1990 s’est développé une série de romans noirs populaires, chacun

écrit par un auteur différent. Le seul point commun à tous ces ouvrages est leur héros, Gabriel Lecouvreur, autrement appelé « Le Poulpe ».Aujourd’hui, la science a trouvé son Céphalopode géant : l’Architeuthis, un Calmar atteignant 18 m de long. C’est probablement un tel animal qui a stoppé le navire d’Olivier de Kersauzon en pleine course lors du trophée Jules Verne de 2003. Et si c’était cela le Kraken ?

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Bricolage

Une pieuvre en laine

Matériel nécessaire : une pelote de laine, une plaque mince et rigide de 45 cm de hauteur (un grand livre peut convenir), une balle de ping-pong ou une boule de papier, une paire de ciseaux, un crayon, du fil et une aiguille à broder.

Tenir l’extrémité du brin de laine contre le bord inférieur de la plaque et effectuer 96 tours complets autour de celle-ci.

Couper la laine excédentaire.

Couper un brin de laine d’une vingtaine de centimètres, le passer sous l’écheveau et le nouer après l’avoir ramené en haut de la plaque.

Sectionner l’écheveau en bas de la plaque.

Placer le crayon sous le lien et resserrer l’écheveau autour de façon à former une petite boule qui deviendra la « chevelure » de la pieuvre. Maintenir l’ensemble en nouant un brin de laine bien serré sous le crayon.

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Former la tête de la pieuvre en insérant la balle de ping-pong dans l’écheveau et en refermant la laine par-dessus. Maintenir le tout en place en liant l’écheveau juste en dessous de la tête avec un brin de laine bien serré.

Retirer le crayon et passer une lame de ciseaux à la place pour sectionner l’écheveau. Cela forme la « chevelure » de la pieuvre ; on peut lui faire la coupe que l’on veut.

Prendre une touffe de 24 brins de laine et la diviser en 3 paquets de 8 brins. Les tresser de façon à former le premier bras de la pieuvre qu’on ligature à son extrémité. Répéter l’opération pour obtenir huit bras.

La pieuvre a pris forme. Il ne reste plus qu’à lui broder des yeux avec des fils de couleur.

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Recette

Calmars frits

Coupez les calmars en rondelles.

Pressez le citron, versez le jus dans un plat creux et ajoutez un peu d’huile d’olive, du sel, du poivre et la gousse d’ail finement hachée. Faites macérer pendant 30 min les rondelles de calmar dans cette préparation.

Battez les œufs avec une cuillère d’huile d’olive.

Retirez les rondelles de calmar de la préparation et placez-les sur du papier absorbant.

Trempez-les ensuite dans la farine puis dans l’œuf battu et de nouveau dans la farine.

Plongez-les dans une huile de friture très chaude et sortez-les dès qu’ils sont dorés.

Égouttez-les sur du papier absorbant et assaisonnez-les à votre goût.

Vous pouvez accompagner les calmars frits d’une salade verte assaisonnée de vinaigre balsamique.

Bon appétit !

• 500 g de calmars• 30 g de farine• 2 œufs• 1 citron• 1 gousse d’ail• Huile d’olive• Huile de friture• Sel• Poivre

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Glossaire

Benthique : qui vit au contact ou à proximité immédiate du fond des océans, des mers, des lacs.Chitine : substance organique constituant notamment la carapace des Insectes.Chitineux, -se : composé(e) de chitine.Flottabilité : force due à la poussée de l’eau sur le volume immergé d’un corps. Elle peut être positive : le corps tend à remonter, négative : le corps tend à couler, ou nulle : dans ce cas, le corps est en équilibre dans l’eau.Ovipare : qui se reproduit en pondant des œufs (ovules fécondés) avant qu’ils éclosent.Palléal, -le : relatif au manteau des Mollusques. La cavité palléale contient les branchies.Pélagique : qui vit en pleine eau.

Bibliographie

Grassé, P-P., 1989. – Traité de zoologie, tome 4, fascicule 4 : Céphalopodes. Masson.Louisy, P., 2005. – La pieuvre et ses cousins. BT ,1172, novembre 2005.Norman, M., 2000.- Cephalopods, A World Guide. Conchbook.Quéro, J-C ; Vayne, J-J., 1998. – Les fruits de la mer et plantes marines des pêches françaises. Delachaux et Niestlé.

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Remerciements

Le département des publics du Muséum-Aquarium de Nancy tient à remercier Jean-Paul ALAYSE, Sophie HARENT, Bernard LATHUILIÈRE, Patrick LOUISY et Carole POURCHER pour l’aide précieuse qu’ils ont

apporté à la réalisation de ce livret.

Publication : Muséum-Aquarium de NancyRéalisation : département des publics du Muséum-Aquarium de Nancy

Dessin de couverture : Carole POURCHERDessin de la page 4 : Patrick LOUISY

Quatrième édition tirée à 3000 exemplairespar le service reprographie de la

Communauté urbaine du Grand Nancy- Mars 2012 -

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Le Muséum-Aquarium de Nancy est ouvert tous les jours,sauf les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre,

de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h.

Muséum-Aquarium de Nancy34, rue Sainte Catherine

54000 NancyTél : 03 83 32 99 97

Site Internet : www.museumaquariumdenancy.eu

Le Muséum-Aquarium de Nancy présente en permanence un bestiaire impressionnant constitué d’animaux naturalisés représentatifs de la diversité mondiale et d’espèces aquatiques

évoluant dans des aquariums tropicaux.

Des expositions temporaires sur des thématiques de culture scientifique et techniques variées sont régulièrement

programmées.

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