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Notes du mont Royal Cette œuvre est hébergée sur « No- tes du mont Royal » dans le cadre d’un exposé gratuit sur la littérature. SOURCE DES IMAGES Google Livres www.notesdumontroyal.com

 · DES JEUX OLYMPIQUES. Les jeux olympiques se célébraient tous les cinq ans, ou plutôt tous les quatre ans accomplis, en l’honneur de Jupiter, à Pise ou Olympie, en Elide

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Notes du mont Royal

Cette œuvre est hébergée sur « No­tes du mont Royal » dans le cadre d’un

exposé gratuit sur la littérature.SOURCE DES IMAGES

Google Livres

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LES OLYMPIQUES

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PARIS,

TYPOGRANIIE ne FIRIIN hlm FRÈRES,nul-7 ucon, 56.

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R495"?LES OLYMPIQUES

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BEVU PAR M. le

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un CHOIX DE FRAGMENTS

LA TRADUCTION FRANÇAISE En REGARD

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PARISLIBRAIRIE DE L. HACHETTE ET il"

nue manas-nanan, N° I2

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DES JEUX OLYMPIQUES.

Les jeux olympiques se célébraient tous les cinq ans, ou plutôt tousles quatre ans accomplis, en l’honneur de Jupiter, à Pise ou Olympie,en Elide. lis tenaient lieu d’ère à toute la Grèce. L’origine de ces jeux

se perd dans la nuit des temps; cependant la plupart des historienss’accordent à en rapporter l’institution à Hercule. D’autres disent

que Jupiter, ayant vaincu les Titans, institua lui-même ces jeux , oùApollon remporta le prix de la course sur Mercure, et celui du pugi-lat sur Mars. Plus d’une fois interrompusjusqu’au temps de Pélops,qui les fit célébrer avec une pompe nouvelle, on en avait presqueperdu le souvenir , quand lphîtos, législateur de Sparte, les rétablit.

* La première olympiade, appelée olympiade de Corœbos, parce quetel était le nom du vainqueur qui remporta le prix de la course,date de l’an 776 avant notre ère. Les EIéens présidaient à ces jeux.

w la première olympiade , on proposa un prix de la course; la qua-torzième, on ajouta la course du double stade; la dix-huitième, lepentathle, c’est-à-dire le saut, la course, le disque, le javelot et lalutte. Le combat du ceste fut remis en usage dans la vingt-troisièmeolympiade; dans la vingt-cinquième , la course du char a deux che-vaux; dans la vingt-huitième , le combat du pancrace et la courseavec des chevaux de selle. Plus tard, on établit aussi des combatspour les enfants. Enfin, on introduisit la course armée. Les vainqueursétaient couronnés d’un rameau d’olivier.

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si

ARGUMENTS ANALYTIQUES.

vos l. A Hiéron de Syracuse, vainqueur au celés. Hiéron , filsde Dinomène , roi de Syracuse, venait de vaincre Thrasydée, fils etsuccesseur de Tliéron , tyran d’Agrigente , lorsqu’il remporta la vic-toire qui fait le sujet de cette ode.

Gloire éclatante des couronnes olympiques. Hiéron vient de s’illus-

trer dans la terre de Pélops. Traditions fabuleuses sur Pélops et Tan-tale. Retour aux louanges d’Hiéron. Pindare lui souhaite une nou-velte victoire, et termine par quelques conseils de modération.

Cette ode fut composée et chantée à Syracuse, dans le palais d’Hié-rou, en présence de Pindare, olympique Lxxvn.

ODE li. A Timon d’Agriyente, vainqueur à la course des chars.Théron , fils d’Enésidème , descendant de Cadmos, occupa seize ansle trône d’Agrigente. L’un de ses ancêtres, Théras , avait conduit une

colonie de lacédémoniens dans l’lle de Théra; leurs descendants ga-gnèrent Rhodes; de la , sous le nom d’Emménides, ils émigrèrent à

(téla en Sicile, puisa Agrigente. Après sa mort, Théron fut honorécomme un héros. L’année même où il remporta la victoire aux jeux

olympiques, Hiéron le menaçait d’une guerre qu’il sut détourner.

Le poète va chanter Théron et ses aïeux; il rappelle l’origine deleur race, et fait des vœux pour leur bonheur. La félicité présente fait

oublier les infortunes passées. Exemples des filles de Cadmos, desEnnuénides, et de Théron lui-même. Aujourd’hui , Théron est riche;

heureux ici-bas par sa vertu, il le sera encore après sa mort. Bonheurdes justes aux enfers; peines des méchants. Bienfaisance de Théron.

Cette ode fut composée dans le cours de l’olympiade LXXVII , etchantée à Agrigente.

ODE IlI. A Théron d’Agrigenle, pour les Théozénies. Voyez surThéron l’argument de l’ode précédente. Pindare célèbre ici la même

p victoire.Invocation aux Dioscures. Hercule va chercher dans le pays des

Hyperboréens l’olivier qui doit ombrager le cirque et fournir les cou-ronnes des vainqueurs. Éloge de Théron.

Cette ode fut probablement chantée dans le temple des Dioscures ,à Agrigente; elle parait être de la même date que la précédente.

0m: tv. A Psaumis de Camarine, vainqueurà la course des

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- ----- ARGUMENTS ANALYTIQUES. 3tabars attelés de mules. Psaumis , fils d’Acron , avait concouru pour

le prix des quadriges, des chars attelés de mules et de la courseéquestre; il ne fut heureux qu’une fois.

Le poète prie Jupiter d’accueillir la pompe qui accompagne le hé-ros vers son temple. Éloge du vainqueur. On peut se montrer hommede cœur, méme avec des cheveux blancs. Exemple d’argine.

Cette ode fut, dit-on , improvisée et chantée à Olympie même,en présence de Pindare , olympique LXXXII.

Dos V. A Psaumis de Camartne, vainqueur à la course deschars attelés de mules. Voyez l’argument de l’ode précédente, com-

posée en l’honneur de la méme victoire.

Invocations à camarine, a Minerve, a Jupiter; le poète y mêle desvœux et des louanges avec des conseils de modération.

Cette ode fut composée a la méme époque que la précédente , etchantée à Camarine.

0m: V1. A Agésias de Syracuse, vainqueur à la course deschars attelés de mules. Agésias , fils de Sostrate , était de la familledes Iamides, qui prétendaient descendre de lames, fils d’Apollon.Anciennement, ils remplissaient les fonctions de devins chez les Sparnlistes , en Arcadie, à Olympie , d’où ils s’étaient répandus en Italie

et en Sicile. L’un des ancêtres d’Agésias avait quitté stympliale pour

suivre Archias de Corinthe , fondateur de Syracuse.Éloge d’Agésias, courageux athlète et devin habile. Origine des

lamides. Recommandations du poële à Énée , qui va porter cette odeà Stymphale. Vœux pour le bonheur et l’heureux retour d’Agésias.

cette ode tut composée et envoyée de Thèbes à Stymphale , pour yêtre chantée chez un parent d’Agésias , olympique LXXVltL

0m: VIL A Diagoras de Rhodes, vainqueur au pugilat. Diago-ras, fils de Démagète , appartenait à la tribu des Ératides , et pré-tendait descendre d’Hercule par Tlépolème. Depuis la trentièmeolympiade , les Ératides, rois jusqu’alors , n’étaient plus que pry-tanes; plus tard , les fils de Diagoras furent chassés et mis à mort parles Athéniens , qui établirent le gouvernement populaire.

Images empruntées au festin. Éloge rapide de Diagoras et de sonpère. Les Eratides descendent de Tlépolème, qui, après avoir,tuéLicymnios, reçut d’Apollon l’ordre de se rendue dans une ile arroséed’une pluie d’or à la naissance de Minerve. Les Héliades , par erreur ,

instituent en l’honneur de Minerve des sacrifices sans feu. Pluie d’orenvoyée Par Jupiter; la déesse leur donne en partage l’habileté dans

les arts. Les dieux , en l’absence du Soleil, se partagent la terre. Le

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4 ARGUMENTS ANALYTIQUES.Soleil demande et obtient une ile qu’il voit s’élever du sein des flots.

il épouse Rhodo, et les Héliades, issus de cette union, bâtissent troisvilles, dont les Héraclides doivent s’emparer plus tard. Nombreusesvictoires de Diagoras; sa modération. Vœux du poète pour son héroset pour sa famille. - Voir les notes pour l’enchaînement de cette ode.

Cette ode fut composée et chantée a Ialyse, ville de l’île de Rho-

des, olympiade LXXIX. Elle inspira un tel enthousiasme, que lesnhodiens la tirent graver en lettres d’or dans le temple de Minerve.

ODE VIII. A Alcimédon d’Éçine, vainqueur à la lutte parmiles jeunes gens. Alcimédon, fils d’lphion , appartenait à l’illustrefamille des Blepsiades.

Le poète offre ses vers à Olympie. Succès d’Alcimédon. Éloge d’3-

gine et des Eacides. anue aide les dieux à fortifier Troie. Apollonlui prédit que cette cité tombera sous les coups de ses descendants.Éloge de Mélésias , maitre d’Alcimédon. Celui-ci honore sa famille, et

réjouit les ombres de ses aïeux. Puisse Jupiter protéger toujours lesBlepsiades.

Cette ode fut composée et chantée a Olympie même , olympiadeLXXX.

0m: IX. A Épharmoste d’0ponte, vainqueur a la lutte.Pour célébrer Epharmoste et Oponte , le poète invoque les Muses;

car rien n’est grand sans le secours du ciel. avec les dieux, Herculea pu lutter contre Neptune , Apollon et Pluton. Histoire de Deucalionet de Pyrrha; une nouvelle race d’hommes liait de pierres lancéespar eux. Protogénie, aimée de Jupiter, met au jour Opos; d’Oposdescendent les ancêtres d’Epharmoste. Opos accueille Ménétios, père

de Patrocle. Dans un combat contre Télèplie, roi de Mysie, Patrocleexcite l’admiration d’Achille, qui le prend pour compagnon. Retourau sujet : victoire et qualités naturelles d’Epharmoste.

cette ode fut composée et chantée à Oponte, olympiade LXXXLODE x. A Aqesidame de Lacres l’Épizéphyràenne, vainqueur au

pugilat parmi les jeunes gens. Agésidame était fils d’Archestrate.

Le poète promet à son héros une ode plus longue pour les fetasqui seront célébrées à son retour en Italie.

Cette ode fut composée et chantée a Olympie , en présence de Pin-

dare; on croit que ce fut dans l’olympiade LXXlV.ODE XI. A Age’sidame de Lacres l’Épizéphyflenne, vainqueur

au pugilat parmi les jeunes gens. Voir l’argument de l’ode précé-

dente. Pindare ne composa celle-ci que beaucoup plus tard , pourcélébrer la mémo victoire.

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ARGUMENTS ’ ANALYTIQUES. 5Pindare alongtemps retardé l’exécution de sa promesse, mais ja-

mais il n’a voulu tromper Agésilas. Éloge rapide des Locriens, d’A-

gésidame et de son maitre. Histoire de la fondation des jeux olympi-ques par Hercule. Les Parques et le Temps sanctionnent cette institu-tion. L’hommage rendu par le poète est bien tardif, mais il plaira auvainqueur comme plait à un vieillard la naissance d’un fils.

On ignore la date de cette ode.0m; XI]. A Ergotèle d’Himère , vainqueur (Ha grande course.

Ergotèle, fils de Philanor , ne a Cuosse , en Crète , avait été forcé parune sédition de se réfugier à nimère , en Sicile. Himère venait d’être

affranchie de ses tyrans.Invocations a la Fortune , qui a changé si heureusement les desti-

nées d’aimère et d’Ergotèlc.

Cette ode fut composée en Sicile et chantée à aimera, olympiadegLXXVII.

ou: xm. A Xénophon de Corinthe, vainqueur alu course dustade et au pentathle. Xénophon, fils de Thessalos, était de lanoble famille des Oligéthides. . Sa famille comptait des nombreuxtriomphes dans les jeux.. Le poète va chanter la famille du vainqueur et sa patrie. Grâce auxdieux, Corinthesest aussi célèbre par ses inventions que par ses vic-toires. Puisse Jupiter agréer cet hymne et protéger toujours Corintheet xénophonl’Sagesse de Sisypheet de Médée. Valeur des Corinthiens

dans la guerre de Troie; Exploits de Bellérophon. Retour au sujet :Éloge des Oligéthides; le poète leur présage de nouveaux succès , eténumère leurs victoires.

cette ode fut composée et chantée a Corinthe dans un banquet enl’honneur de Jupiter , olympiade LXXIx.

0m; x1v. AAsopique d’archomène, vainqueur au stade parmilos-jeunes gens. Asopique était fils de Cléodame.

Le poète invoque les Grâces et prie Écho de porter l’heureuse nou-velle au père d’Asopique, dans le séjour des Ombres.

Cette ode lut composée et chantée à Orchomène, en Béctie, olym-plade LXXVl.

Non. Les chiffres placés, dans le texte grec, au commencement des vers.en indiquent le nombre d’après la métrique de Diana, et ceux qui se trou-vent à la lin désignent les nombres correspondants del’ancien système.

. w-I.

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LES OLYMPIQUES.-..-.ODE I.

A HIÉRON DE SYRACUSE,

vstUsun au cents.

1 (strophe I.)

L’eau est la plus précieuse des choses , et l’or, semblable a un feu

qui rayonne dans la nuit, brille d’un vif éclat au milieu des ri-

chesses les plus superbes; mais , o mon âme, si tu veux chanter

les luttes, ne cherche point désormais pesant le jour un astre qui

étincelé plus ardent que le soleil dans les solitudes des cieux; ne

vantons point de combats plus magnifiques que ceux d’olympie:

c’est de la que l’hymne renommé s’élance au cœur des poêles pour

glorifier le fils de Cronos , près du riche foyer de l’heureux mérou ,

(Antistrophe I.)

qui tient dans la Sicile opulente en troupeaux le sceptre de la jus-

tice , cueillant la lieur sublime de tontes les vertus , honoré par les

suaves accords que souvent nous faisons retentir dans son palais,

autour d’une table amie. Allons , saisis la lyre dorienne, si la gloire

de Pise et de Phérénice a ouvert ton cœur aux douces pensées, quand

sur les bords del’Alphée il s’élança dans la carrière, sans que son

corps sentit l’aiguillon , et donna la victoire à son maure,

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q LES OLYMPIQUES. l. 9" (Épode I.)

le roi de Syracuse , ami des coursiers. Pour lui s’épanouit la gloire

dans la vaillante colonie du Lydien Pélops; Pélops qui fut aimé du

dieu qui embrasse la terre, du puissant Neptune, après que Clotho

l’eut retiré du vase sans tache, orné d’une épaule d’ivoire brillant.

Nombreux sont les prodiges; mais souvent d’ingénieuses fictions fran-

chissent les limites de la vérité , et par de séduisants mensonges éga-

rent les récits des hommes.

( Strophe I I . )

La grâce, qui apporte aux mortels toutes les douceurs , vientconsacrer l’erreur et donne presque toujours du crédit aux fables

les plus incroyables vinais les jours à venir sont les plus surstémoins. il convient à l’homme de publier ce qui est à la gloire des

dieux; il est ainsi moins coupable. Fils de Tantalc, je parlerai de toi

autrement que les anciens : quand ton père appela les immortels à un

pieux festin dans sa chère Sipyle, et leur offrit à son tour sa table

hospitalière , le dieu au superbe trident,

(Antistrophe Il.)le cœur brûlant de désir, t’euleva sur un char d’or, et te transporta

dans le palais sublime de l’auguste Jupiter, où Ganymède vint aussi

plus tard rendre à ce dieu les mémos soins. Tu avais disparu, et tes

serviteurs te cherchèrent en vain pour te rendre à ta mère; alors des

voisins envieux répétèrent dans l’ombre que, près de l’eau qui fré-

missait sur la flamme, les dieux avaient coupé tes membres avec le

fer, et que, se partageant tes chairs autour de leur table, ils avaient

assouvi leur faim.

’(Epode 11.)

N°0, je ne saurais accuser aucun des immortels d’une semblable

voracité. Loin de moi cette pensée. La calomnie attire presque tou-

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LES OLYMPIQUES. l. iljours le châtiment. si les maltres de l’olympe honorèrentjamais un

mortel , ce fut Tantale; mais il ne put supporter tant de bonheur;

son orgueil lui valut une peine terrible: le père des dieux suspendit

sur son front un énorme rocher; sans cesse il veut l’éloigner de sa

tète, et il ne peut goûter un instant de repos.

(Strophe Ill.)Telle est la vie cruelle et éternellement misérable qu’il endure à

coté de trois autres coupables, pour avoir dérobé aux dieux et pro-

digué à ses convives le nectar et l’ambroisie qui l’avaient fait immor-

tel. Si un homme espère cacher à Dieu quelqu’uue de ses actions , il

se trompe. Aussi les immortels rejetèrent son fils au sein de la race

éphémère des hommes. Quand sa jeunesse fut dans sa fleur, et qu’un

noir duvet ombragea son menton , il médita un hymen proposé a

tous ,(Antistrophe Il]. )

et voulut obtenir du roi de Pise la glorieuse Hippodamie sa tille.

Il vint seul , la nuit, au bord de la blanche mer, et appela le dieu

au beau trident, aux mugissements redoutables; le dieu parut à ses

pieds. Il dit alors z a 0 Neptune, si les aimables faveurs de Cypris

u ont pour toi quelque charme, arrête le javelot d’airain d’OEnomaos,

a transporte-moi dans I’Elide sur un char rapide, et donne-moi la vic-

« toire. Déjà il a fait tomber sous ses coups treize prétendants, et il

a diffère l’hymen l(Épode 111.) A« de sa fille. Un grand péril n’est point fait ur le lâche. Et

a nous, qui devons mourir, pourquoi, demeurant accroupis dans

a les ténèbres , consumer une honteuse et stérile vieillesse . étrangers

a atomes les gloires? Du moins,j’affronterai ce combat; c’est à toi

« de m’assurer le succès. n Ainsi parla Pélops; et ces paroles ne tu.

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I 2 OATMDIONIKAI A’.Yl; Ëvvmcw oôô’ ùpo’zvrmç êqaoîqzuc’ 33v ËRECI. Â Tèv

pèv dyaînœv 2 65è;

En.)er ôïcppov 1:: xpüasov mepoîcfv 1’ «inégaux

n°04. 1 [.0(Et p o 99. 8’.) -"EÂsv 8’ Oîvopmïou fiiuv napes’vov me côveuvov 3 ’

rêne ra luira; SE égarais! 92540045101: uîoüç 4. 1 4590 NÜv 8’ êv aîgaxoupïmç

âflauîm figurant 5,’Alqaso’ü R690) xhôeiç 3,

rôpfiov âpçmoÀov En» noÂuEevœraïnp Twpù 9mm?»

T?) 8è fiée; 15011.16053! ôéôopxe 7 taxa ’OÀupmoîBœv êv Spâpou;

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Exit. palwôccaav eûSiuv(’Avrw’rpocpfl 8’.)

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Moïse: xap’re ’mrov [3510; 800:3 1’95’an l4 * 1 80ën’ Mater. Êwà’ÀÀm psynîÀot. Î?) 8’ lcxœrov xopu- -

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115

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LES OLYMPIQUES. l. I3rent point vaines. Le dieu l’exauce , et lui donne un char d’or et des

coursiers aux ailes infatigables.

(Strophe I V. )

Il triomphe du robuste OEnomaos, et fait entrer la jeune vierge

dans sa couche; elle lui donna six rois amis des vertus. Maintenant

il reçoit de magnifiques hécatombes, et repose sur les rives de l’Al-

phée , dans un tombeau sans cesse honore , près d’un autel que visite

la foule des étrangers. Ainsi la gloire des fêtes olympiques rayonne

au loin dans la carrière de Pélops, où viennent lutter et la vitesse

des pieds ’et la mâle vigueur du corps : le vainqueur passe le reste

de ses jours au sein d’une douce tranquillité ,

(Antistrophe I V.)

récompense de ses travaux. Un bonheur toujours fidèle est pour

l’homme le bien suprême. Pour moi, je veux, selon le nome équestre,

couronner mérou d’un chant éolien : j’en ai l’assurance, je ne sau-

rais laisser couler en capricieux détours mes hymnes glorieux pour

honorer, parmi les hommes de nos jours, un autre qui réunisse mieux

que lui l’amour des grandes choses et l’éclat de la puissance. 0 Hié-

ron , un dieu protecteur veille avec tendresse à l’accomplissement de

tes vœux; bientôt, s’il ne t’ahandonne point , trouvant, je l’espère ,

pour mes chants et mes louanges une voie nouvelle

(Épode I V. )

let plus douce encore , je viendrai sur un char rapide te célébrer au

pied du superbe Cronios. La muse nourrit en moi une vive et puis-sante inspiration; d’autres sont grands par d’autres arts. Au faite su-

prême sont les rois: n’aspire point au delà. tinsses-tu marcher je

front haut durant ta vie entière, et moi-même puissé-je aussi me m6-

ler aux vainqueurs, et, par mon génie , devenir fameux dans toute

la Grèce l. s-o-’-.

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OATMIIIONIKA].

EIAOZ B’.

GHPQN I AKPAPANTINQ

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’Avaîiçôpprweç 35mm,

riva 026v, riv’ figuier, riva 8’ 6&8 a xslaô’r’jcroisev l ;

’Hrov. Hic-a ph Aio’ç ° ’OÀupm 8a 8’ Écran-av ’Hpa-

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(in 60mm «aliénai: a ’

engrava. 3è terpaopiaç ivette: vocaçdpouYEwi’q’tÉOv, 6m. Stxaiov Sévmv, ëpswp.’ ’Axpd-favtoç 3,

eûmvôpmv ce warépwv d’inter! ôpOo’n-ohv 4 ’

(’Av’na’rpoçù d.)

stupéfia: oÎ «and Ovni?) 5ispèv êqov obi-nm: RMulLOÜ 3, Eistaç 1’ En»:ôpfialpôç 7, «En 1’ sprue pope-mm, nÀoîhôv ra mi

1.41,pr divan

yvnataiç ê1r’ âpsraîq 3. ’’AXÀ’ (Ï) Kpdvœ «si ’Ps’aç 9, Ëôoç ’OMp-rrou ve’jLon

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1.01m?) YéVEl Il. Tan: 8è nenpaypévœvêv Stuc; TE ml scalpât Sixmv dirai-41:0»; oüô’ av

Zpdvo: ô minon non-ù dévorera espar: ëpyuw 19.0; 12’M01 8è 1:61pm.» du si: «mon yévow’ div.

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X

LES OLYMPIQUES. 15ODE Il.

A THÉRON D’AGRIGENTE,

VAINQUEUR A LA COURSE DES CHARS.

( Strophe I. )

Hymnes qui régnez sur la lyre , quel dieu, quel héros, quel mor-

tel allons-nous chanter? Pise appartient a Jupiter; Hercule , avec les

prémices de la guerre, fonda les solennités d’Olympie ; Théron, vain-

queur au quadrige, réclame nos chants : respectant les droits «lel’étranger, il est le rempart d’Agrigente , le soutien de la cité , l’hon-

neur de ses nobles aïeux ;

(Antistropke I.)ceux-ci, après mille maux soufferts avec courage, occupèrent les

rives sacrées du fleuve, et furent la gloire de la Sicile; le destin

fidèle embellit leur vie, et vint ajouter la richesse et l’honneur à

leurs vertus héréditaires. Fils de Cronos et de llhéa , toi qui gouver-

nes les palais de l’olympe, et les luttes sublimes, et le cours de

l’alphée , charmé par mes accents , daigne dans ta bonté transmettre

le champ des pères

(Épode I. ) *a leurs futurs descendants. Les actions passées , justes ou injustes,

sont accomplies , et le temps, père de toutes choses , ne saurait les

anéantir; mais un heureux destin peut amener l’oubli. De douces

joies domptent et détruisent l’odieuse souffrance ,

(Strophe Il.)quand la volonté d’un dieu élève et fait crottre la prospérité.

Elles rendent, témoignage decesparoles , les filles de Cadmos aux

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OATMI’IIONIKAI B’.

Koî8jLoro xoüpatç l, êrraôov si peyotls, néflier 8’ Éni-

rver papi)xpsaaâvœv 1:98; dyaôiôv 2.Z0321 pèv êv ’Olujurimç ânoôavoîea fipo’wp

xspowvoü ravuéestpïx 2m90, (pillai 8s p.11» Banal;«le

mi Z58: noir-hg 3 poila, enliai 8è vrai; ô xtaaocpo’po: t.

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Aéyov-rv. 8’ ëv au) Balais-colt

p.518: xo’pcuc-t anîoç élime fiions; icônes’Ivoî. raréfiai 18v 810v âtLCP’t Xpôvov. ’Hror ppariîw

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mi au; si; si Gendron,068 âcdxipov (même: (mâts, and? filiez),drapai 68v mon raleu’roîaonsv 5 ’ peut 8’ Mo-r’ ânon

sôôuwâv se p.518: mi no’vmv à; dv8potç 5’600 5.

(’Ernp 8è ç 3’.)

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cuvavrôpsvoç, êv 8s mais»; minces»;neluicpœrov céladon 7.

(2 1: p a a?) 1’.)

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(ïvtiarpopù 7’.)’Olunrriqt p.8)! 789 crû-:8: u7éme è’8swro, mais" 8’ ôyo’xlapov ëc dôehpabv

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LES OLYMPIQUES. n. 11trônes éclatants; après de longues infortunes , leurs accablantes

douleurs tombèrent devant de plus grandes félicités. Au milieu des

déesses de l’olympe habite Sémélé à la longue chevelure, qui périt

sous les éclats de la foudre; elle est chérie de Pallas et de l’auguste

Jupiter , chérie de son fils que couronne le lierre.

(Antistrophe Il.)On dit que, admise au sein des flots parmi les vierges de la mer ,

lno reçut en partage le bonheur et l’immortalité. Les hommes ne con-

naissent point le terme de leur carrière ; ils ne savent pas non plus

quand ils verront dans un bonheur sans nuage s’écouler paisible un

seul jour fils du soleil; mais des flots inconstants nous apportent

tour a tour les plaisirs et les peines.

(Epode Il. )Ainsi la Parque, qui assure a cette race un bonheur héréditaire,

après une félicité divine, lui amène la souffrance qui doit encore s’en-

fuir un jour; depuis que, conduit par le destin , le fils de Laïcs tua

son père dans une rencontre et accomplit l’antique oracle de Pytho.

(Strophe HI.)L’œil perçant d’Erinnys l’a découvert et elle a fait tomber sous des

coups mutuels ses belliqueux enfants; mais Thersandre survit a Po-

lynice égorgé, Thersandre , honoré dans les luttes de la jeunesse et

dans les combats de la guerre, rejeton sauveur de la maison desAdrastides : sorti de cette tige , le fils d’Enésideme est digne d’ -

tendre l’hymne de gloire et les accents de la lyre.

(Antistrophc III.)Il a remporté , lui aussi , les palmes d’Olympie; a Pytho et dans

l’Isthme , les Grâces , avec une égale bienveillance, ont décerné à son

frère , non moins heureux que lui, la couronne des quadrises finiparcourent douze fois la carrière. La gloire , prix des efforts dans les

., a.4.4

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OAYMHIONIKAI B’. ’

mupdipsvov avouais; 1 reparlés! 8uçeppovâv.’O p.6w nloîroç a’ipsraîç 8s8au8azljsévo: piper. si?» se

au). 183v 2xaupdv, paradeur 635’wa pépipvav aiypore’paw 3,

(’E rap 8 à ç 7’.)

âofip âptCnloç, Ërrîrupov na’w8p’t (pâmer si vé in» Étant ne, oiôsv 18 péllov 4, p

au Oavôv-rwv pèv êvôd8’ 5 aû’rI’x’ aimilatpvar (pps’veç

nowàrç Ëncatv, à 8’ êv 13.8s Ail»; aîpxë

ailwpà navrât 7&2; 8aniCsl Tl: maisléyov ppa’ia’aiç 5 01deer.

(2 r p o p à 8 ’.)

«pflaav 8è vénus-div «ici,

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in 8’ êv âpe’pauç &liov Exov-rec àvrovs’o’repov

salol 8s8épxawn Nov 7, où 106w: tapais-cava: ëvme fixai

oû8è nôvrtov Ü8mp

x5w8w «spi 8iawraw t cilla: ampli: pèv nylon;056v 3, d’un; Exempt»: eôopxiaiç, à’8ampuv VÉPOVTat

aîüvav roi 8’ 9 a’mpaçôparov ôXXEIOVTt nôvov.

(’Av’rtotpaqaù 8’.)

r’Ocror. 8’ êrôlpnaaw êçrpiç

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drelin Ërstlaw N8; 688v fidpà Kpôvou rôpa’w 10’ riveurpaxaîpœv

véda; (bxaavi8sç

adpnt nepuws’oww, à’vesita: 8è Xpucroü " (pls’yet,

1:8 pèv xepo’o’esv âZr’Ga’zylatôv 8ev8ps’wv, 58cm 8’ allai

et,gppowt 153v xépaz: âvunle’xavn mi nloxaipooç

(’Emp8ôç 8’.)

paillai; Ëv ôpOaiç ’Pai8aztta’wôuoç n,

Sv Turlp Ëxst K ovo; éroipov afin?) raip58pov,«du; ô traîna»; çéaç ôns’praæov ëXoicraç Opo’vav l3.

1110.56: se ml Kai8jLoç êv raie-w àls’yovrai 14°’Axilléa r’ Ëvstx’, êrrs’v. vaôç irai)

lirai; guzlas, pat-mg) I5 ’(E ’r p o p à s’.)

ô: r’Exrop’ impala)", ’l’palbarç

dpaxov a’wrpatôfi 150m, Kôxvav ce envoi-rap no’psv,

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LES OLYMPIQUES. Il. 19luttes , bannit les chagrins. La richesse , rehaussée par les vertus ,

dispense tous les biens et fait nattre une passion profonde et ardente.

(Épode III. )

astre glorieux , flambeau de vérité pour les mortels; celui qui le

porte perce l’avenir , il sait qu’après la mort les âmes des méchants

payent aux enfers la peine de leurs crimes, et qu’un juge terrible ,

dont les sentences sont inévitables, poursuit sous la terre tous lesforfaits qu’a vu commettre ici-bas l’empire de Jupiter.

(Strophe I V. )

Eclairés la nuit et le jour par un soleil toujours éclatant, les justes

coulent une existence paisible; leurs bras ne fatiguent point la terreni les flots humides pour leur arracher une chétive nourriture; mais,

près d’augustes dieux , ceux qui ont gardé la sainteté du serment

jouissent d’une existence exempte de larmes; les autres endurentd’affreux châtiments.

( Anttrtrophe 1V. )

Ceux qui ont pu , habitant trois fois l’un et l’autre monde , conser-

ver leur âme loin de l’injustice, suivent la route de Jupiter, qui mène

à la tour de Cronos ; la, les brises de l’Océan viennent rafraîchir

les iles fortunées; la brillent des fleurs d’or dans les prairies, dans les

bosquets charmants, et l’onde en nourrit d’autres encore; ils tressent

des guirlandes pour leurs bras et des couronnes pour leurs fronts :

(Épode 1V n )

ainsi l’a voulu, dans sa justice, Rhadamanthe, qui siégé sans cesse

près de l’auguste Cranes, l’époux de Rhéa, dont le trône domine tous

les trônes. On croit que Pélée et Cadmos vivent au milieu d’eux;

quand les prières d’une mère eurent fléchi le cœur de Jupiter, Thétis

y porta Achille , ’(Strophe V.)

Achille qui renversa Hector, cet inébranlable et invincible rempart

de Troie, qui mit a mort Cycnos et l’Ethiopien fils de l’Aurore. Je

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OATMIIIONIKAI B’.

’Aoîç ce naî8’ Aiôiorrat. Hollai p.01. ôn’a’wxâîvoç 6min

s’lvj

Ëv80v Ëvrl (parfisse:pœvîvrai WVETOÏG’W I- Ëç 8è rendu ëppnvs’mv

xarilst. Eoçèç ôsnollèr sî8d); puë’ pattlôv’reç 8è lé-

a:nawlœa’ctq, XOIPSXEÇ (7x, à’xpawra ïapûs-rav

(’Avna’rpopù e’.)

Ath; 7rp84 tipule esîov 3.’Esrsxe v’ù’v axa-1:83 165w, 0’11: eupe’, rivai paillopsv

En pallium; aigre ppsvàc sôxle’aç ôtas-oh: livre; 3;’Evrt TOI.

’Axpaiyaivrt ravôamç,

«Métrage; êvôpxtav lôyav allaitai v

taxait! pi rw’ Exardv 1s ËTÉŒV rôlw cptlaiç dv8pa

Fallaitsôspys’rav fiptx’lttd’tv âpeovs’arspo’v se xépat

( ’En Lp 8 8 c s ’.)

Gripmvoc 4. ’All’ aÏvov 56°: xo’paç

où 86a; auvuwôpevoç 5, me. pot 111w ôar’ aiv8pâ’w,

1:8 lulazfia’at êôe’lœv xpôcpov sa (lapai; ëelâ’w xaloîç

ËPYOtÇ. ’Ensl grippa: aiprôpèv rapt-tréqaewsv,

êxeîvoç 86a: la par! 3 aillois 50mn,100 si; a» clapoterait rivalisa ;

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180

.f.

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LES OLYMPIQUES. 11. 21porte dans mon carquois mille traits rapides qui ont une voix pour

les sages; mais le vulgaire ne les comprend point. Celui-la est savant,

à qui la nature a beaucoup appris; ceux que l’étude a formés pous-

sent d’inutiles et violentes clameurs, comme le corbeau ,

’ (Antistrophe V.)

contre l’oiseau divin de Jupiter. Allons, mon aine , dirige l’arc au

but; qui frapperons-nous de nos flèches glorieuses lancées d’un cœur

ami? Je me tournerai vers Agrigente , et, sous la foi du serment, je

prononcerai des paroles véridiques; je-dirai qu’il n’est pas de ville qui

ait enfanté, depuis cent années , un homme dont le cœur soit plus

dévoué à ses amis, dont la main soit plus libérale

(Épode V.)

que celle de Théron. Une injuste envie s’est élevée contre sa gloire,

car il est des insensés qui se plaisent à répandre la calomnie et à obs-

curcir les nobles actions des hommes vertueux. Nul ne saurait comp-

ter les grains de sable; qui pourrait énumérer les bienfaits que pro-

digue Théron?

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(erocpù si.)’l uv5upi8atç 1:: ÎLXoEeÉvmç l âôeîv xaMmÀoxoîwP 6’

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xÀstvàw ’Axpoîyavra epuipmv eüxopun,

fifipœvoç ’OÀupnlovZXav Üpvov ôpôécratç 2, chapon;-

Tonéëwv

ïmrwv ëurrov 3. Moïse: 8’ 051w TOI. rengréna p.01 vea-

cfyoùov 5696er 1961:1»: ’Awpûp cpœvèv êvapyôîal 115809

(Àvnarpocp’h al.)

âflaôxwpov. ’Emï xairawt pèv (enfiévra; Ëm aré-«vol

npoîccovrl p.5 10’510 Osâôparov xpe’o: 4,

quo’pwyyoî 18 «013111670190»: mû fioàv uûlâîv ânémv ce

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Aîvnazôoîpou muâï aupyiEa: arpenév-rœç 5 , ë a

nice: p.5. ysywveîv 6 ’ «a; âneOzôpopm vicoovr’ ên’ «ivôptônouç àotôai,

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(ï) 1m, motiva»: êçsrgè: ’Hpaxle’o; «parépaç 7,

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LES OLYMPIQUES. 23

ODE Il]. aA THÉRON D’AGRIGENTE

POUR L175 THÉOXENIES.

(Strophe I.)

Puissent les Tyndarides hospitaliers , puisse Hélène à la belle che-

velure m’accueillir avec bonté , tandis que j’élève , pour honorer l’il-

lustre Agrigente , un hymne consacré à la victoire olympique de Thé-

ron et à la gloire de ses coursiers aux pieds infatigables! La muse

marche à mes cotes dans la route brillante que je me suis ouverte

pour marier au rhythme dorien ce chant,

(Antistrophe l.)

l’honneur du festin. Les couronnes qui ceignent le front du vain-

queur réclament de moi un tribut sacré; il faut que je mole digne-

ment pour le fils d’Enésidème les accords brillants de la lyre , et le

chant des flûtes , et la cadence des vers; Pise elle-même m’ordonne

de chanter , Pise d’où l’hymne divin siélance vers le vainqueur ,

l (Épode I. )

lorsque, fidèle aux lois antiques d’Hercule, I’Etolien,juge impartial,

a pose sur son front et sur ses cheveux la couronne du pâle olivier:

jadis , des sources ombragées de l’Istcr, le fils d’Amphitryon apporta

ce magnifique souvenir des luttes d’olympie ,

’ (Strophe Il.)après avoir persuadé par sa parole le peuple des Eyperboréensy

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OATMIIIONIKAI I”.

mord: çpovémv 1 Aide n’irai. «mon

once; extapôv ra (géranium Envov (imprimer; a crépu-vo’v 1’ âps’rïv.

’Hôn 7&9 «61123, un?! (Lèv poilai?» âywfie’vrœv, Sixti-

par": 810v xpuodpgorroçêo-rrépaç ôcpeoûyîov &vrs’qùefis Mvîva 3,

(’Avrtorpoçù 3’.)

xoà payâtes: às’ôâmv âyvâv arpion! ml nevmernpiô’

aP.07m5 («0601; En). xpnpvoîc ’Akcproü 4 r

à)? où me: SENS s’ 50ans: 15390: Ëv pic-cou: K90-v ou Kilo-no; 5.

To610»: ËSoEev yopvoç wifi?) narra: dicton; ônuxoué-pu aôyaîç filou.

Ah ro’r’ ê; yaîcv flopsôew Ourse: ëppacv’

( ’E 1: q) ô à ç

’Iatpiotv vw - (Na Amo’üç inaction Ouyoîr-qp

ôéEovr’ êlôôw’ ’ApanvÏuç 8m?) dupât! au). archivât;-

mmv puxâ’w,

551i [sur incitai; Eôpucôe’oç Évru’ o’woîyxo: norpo’ôev

mouchage»: flaqmv 019mm! o’ÉEovô’, &v note Taüye’ra

o’umfieîo ’Opeœo-tq Eypotqaav ipév 5.

(ET P ° 9 ù ’1’.)

Tèw "soin-(av ra: mi. utvuv x66ch m0134 6m05»: Bops’ozMxodù’. T60185’vôpeot fiaügLouve aromate.

’l’â’nv vw flood); m5904 Éole: Smôexoîyvoumov moi

répits: 896mo

11mm cpwsücav. 7. Kent vuv ê; mûr-av Eopràv fluo;

ântôéotow via-oscar *oint [iotOuÇtôvou alaLIJPNOlÇ natal Aida; a.

(’Avno-rpocpù 1’.)

Toi: 7&9 inérpamv Ovï’rÀuwrâvôv ÎÊov Gamin! dyôivo:

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o’w8 15v 1’ à 513i; néo; mi. 1p. a pérou

ôtçgnlaoMÇP’Epè à" En :àpçôîpôc ôrpôvu (9de’Eppevtômç

Gâpmvt 1’ 9.01m x3804, sôïmv Stôâvrœv Tuv8otpt-

8&3, Un «Retenue-l. SporôvEnviom; avinoit; ênoixovrou tonnant: 9,

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LES OLYMPIQUES. lll. 25adorateur d’Apollon; le héros pieux leur demanda pour la vaste en-

ceinte de Jupiter un arbre qui donnât à la fois de l’ombre a la foule des

hommes et des couronnes aux vainqueurs. Déjà il avait consacré des

autels à son père , et sur le soir , au milieu du mois , la lune au char

d’or avait fait briller à ses yeux son disque rempli,

(Antistrophe Il.)et avait amené sur les rives divines de l’Alphée le pieux jugement

des grandes luttes et les pompes quinquennales; fmais aucun arbre

n’ombrageait encore de son beau feuillage les vallons de Pélops, fils

de Cronos, et cette contrée délicieuse lui parut exposée aux feux ar-

dents du soleil. Alors s’empara de son cœur un vifdésir d’aller vers

la terre(Epode Il.)

d’Istrie , ou la fille de Latone , Diane qui presse les coursiers , l’a-

vait reçu jadis sortant des vallées profondes de la sinueuse Arcadie ,

quand les lois d’un père et les ordres d’Eurysthée l’envoyaient a la

poursuite de la biche aux cornes d’or que Taygète avait consacrée

autrefois à Ortbosie.

(Strophe III. )En suivant ses traces, il découvrit cette terre protégée contre le

souffle glacial de Dorée. Il s’arrêta et admira les arbres. Il voulut,

pressé d’un doux désir, les planter autour de la carrière que parcou-

rent douze fois les coursiers. Il vient d’un cœur bienveillant assister

à ces fêtes , avec les jumeaux immortels fils de Léda au sein puissant.

A (Antîstrophe HI.)Lorsqu’il monta dans l’Olympe , c’est eux qu’il chargea de présider

à ces combats magnifiques ou les hommes luttent par la vigueur etpar l’habileté à conduire les chars. Mon cœur me presse de publier la

gloire que les Tyndarides aux beaux coursiers ont donnée à Théron

et aux Emménides, qui les honorent plus que tous les autres mortels

par des banquets hospitaliers,

j 3

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OAYMIIIONIKAI I" .(’Entpôàc y.)

eùoeëeî pépon gaulée-cons; immigrent relatée.

Ei 8’ âme-:565: uèv 88m9, ureoîwov 8è loua-oc «idolâ-

orotrov, 75vUv 75 «Foc équerrant Sagan âpsraîow îxoîvmv &-

matouoixofisv ’Hpuxle’oç oralïv l. T à «696m 8’ écu ooçoîç

à’Garov

xo’too’qaotç. 06 une ôttbëm ’ muid; sin»: 2.

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LES OLYMPIQUES. Il]. 27(Épodo 1H.)

et par un empressement pieux à observer les fetesdes dieux. si

l’eau est chose excellente, si l’or est le plus précieux des biens,

Théron , touchant le but extreme, grâce aux vertus de sa race, atteint

les colonnes d’nercule. Ni le sage ni l’insensé ne peuvent aller plus .

loin. Je ne le tenterai pas; ce serait folle.

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OATMIIIONIKAI.

EIAOE A’.

lFAYMIA’I KAMAPINAIQ

anima.

(E t P 0 9 73-)’EÂou-hp Méta-rare ppm-fic! àxauuv-rârroôoç 225- and

7&9 Taper6nd nomtlooôpptfloç àorôâc amodiant y.’ fleuriraitboulocha»; oïprup’ démunir a.

Sein.» 8’ su «paso-ornoit, Ëoavozv m’a-rif o’tflEMozv

naît fluxa’mv 5610i. 3.

2003, (Î) K o’vou n’ai, ô; Aïrvow 31m,

itov avalisasse-av ânon-renardeau Tuqaôvoç ôpêpt’uou 4,OÔÀuiLmovtxow ôéxeu

Xapi-rcov gnan 5 ro’vôe xôîpov,

(in-rio": 0913.)xpovtn’irarov ado: sôpuaeevsœv (ÏPE’ÊËV. monitrice 1&9

auélémi! 5, 8:; flotta; creçuvwôst: Htcértôt :380; ô’pom

oneôôet Kauapivq. Bec: nipponsin lourai; mixai? êmi un! aîvs’w poila trèsrpoçotîç éroîiLov Ïmrmv,

loupoient se Eîviouç novôôxotç Izou «po; coupure «granulai: 7 meeting warrant serpett-

- pavov.0o 4.456866 réyEm Myov’

ôté-tramai rot pporôîv llano;-( ’Evt q) ô 6 ç.)

titrer; Kluye’voto naîôa

Aapvtoîdtov yuvumiïw

aussi: ES âTtlLtŒÇ 3.XaÀxéoto-t 3’ êv ËVTEGI. vtxâ’w 8965m:

gauler: anrrohiqt perd. oréqzavov tu»; 9’a Gino; êyài ruxur’ù’rt ’

’ ’ 8è l 71:0 ïoov 1°.Laps; au n pd’ôovrou. 8è mi vs’otç ëv o’wôpoio’w

«flood (tout): mi napà rov (flotta;s’otxâra xpo’vov ". n

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LES camionnas. 29. ODE 1v..

A PSAUMIS DE CAMARINE,VAINQUEUB. A [A COURSE DES CHARS ATTELPS DE MULES.

(Strophe. )

Tresphaut Jupiter , toi qui lances la foudre aux ailes infatigables ,

les Heures tes filles, achevant leur carrière aux sous brillants de la

lyre, m’appellent pour être témoin des luttes sublimes. Quand des

amis triomphent, les nobles meurs tressaillent de joie a cette douce

nouvelle. Fils de Cronos , souverain de l’Etna , dont la cime orageuse

pèse sur l’impétueux Typhon aux cent tétés , accueille cet hommage

des Grâces , cet hymne dola victoire olympique,

( Anttstrophe. )

qui jette un éclat immortel sur les puissantes vertus. Il célèbre le

char de Psaumis; Psaumis , couronné de l’olivier de Pise, est impa-

tient de faire luire la gloire de Camarine. Qu’un dieu bienveillant ac-

complisse désormais ses vœux; je loue en lui un héros ardent à élever

des coursiers , ami d’une hospitalité généreuse, et dont le cœur pur

embrasse la tranquillité , bienfaitrice des États. Le mensonge ne

souillera point mes lèvres; l’expérience fait connaître les hommes:

Mme.) .c’est elle qui sauva le fils de clymene du mépris des femmes de

Lemnos. Vainqueur à la course malgré le poids d’une armure d’airain,

il dit a Bypsipyle , en venant chercher la couronne : n Vous connaissez

- ma vitesse , mes bras et mon cœur ne valent pas moins. Souvent les

u cheveux du jeune homme blanchissent avant que Page soit venu. n

3.

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3m OAYMHIONIKAI.ElÂOE E’.

WAYMIAI KAMAPINAIQ

Alll-INH.

(2 T P 0 9 ù 05-)ilïjznlâv àperëv ml. orsqaoïvow à’œrov yluxùv

153v OÔÀutmta, ’Qxeowoü eôyarsp, impair; valant&xopavro-iroôoç 1’ doive; ôéxsu Waûuto’ç ce défige ’-

i (’Av’rto-rpocpù a’.) dac du aux! réélu: ou’SEuw, Kupoîpwot, laorpôtpov

5 Bantou; E5 8186W"); Ëye’papsvv ëoprotiç 0:83»: perforoit:Euro purifiera-tong oiselant TE nepnapépotç épillets,

(’Empôô: ot’.)

t’a-nm; flonflon; ce novait-manioit 1:53. Tiv 8è xüôoç âêpèv

Vtxa’a’atç o’tvs’finxe, Mi ôv narép’ ’Axpœv’ e’xoîpuës m3

ï ’ Tom véotxov Ëôpow 3.(Ë T P 0 °P il Ba)

Îlxwv 8’ Oîvonoîou mi même; trap’ eônpoîrœv

l 0 orafipôv”, à mariol; Bondé”, oieiôet pèv 60.1704 âyvov

ce 156v, norapdv ce ’Qoww, Europium ce liman(’Avnor papi) 3’.)

and carnet); ôxsroüç, ’Imraptç oÏotv dipôst orparo’v 6,

mollît ra studio)» ôflépuw vexée); ôqrïYUtov fluo; 7

in” âuaxotviozç divan à; 9&0: révôe 88net; dorois 3-

K’E’lttQSÔc 13’.)

âpq)’ donation, nôvoç dative: ce patronnoit1:90; soyov

xwôôwp xexaluupévov 9’ fifi 8’ ixovreç capot ne! 1vo-M-rouç ËôoEotv ëtLjLEV.

(2 r a o a a 75) .2m19)? Ô’JlNNE?èÇ Ze’ù’, Kpôvro’v 1:5 vaiwv nous: 1°

t K15 crier. o

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LES OLYMPIQUES. si

ODE V.

A PSAUMIS DE CAMARINE,

VAlNQUEUR A LA COURSE DES CHARS ATTELFS DE MULES.

(Strophe I . )Fille de l’Océan , reçois d’un cœur joyeux la douce fleur des hautes

vertus et des couronnes olympiques; accueille les présents de Psau-

mis et de son char aux pieds infatigables ;

(Antistrophe 1.)Psaumis ennoblit ta cité populeuse, o camarine, et, dans les grandes

fetas des dieux , il a honoré les six autels jumeaux par des sacrifices

de bœufs et par les combats et les luttes de cinq jours entiers(Épode I.)

avec des coursiers , des mules et le cheval de main. Vainqueur , ilt’a rapporté une gloire magnifique , il a fait proclamer Acron son père

et la cité qui vient de renaltre.

(Strophe Il. )ne retour de la terre délicieuse d’OEnomaos et de Pélops, o Pallas,

protectrice des cités , il chante le bois chaste qui t’est consacré , et le

fleuve oanis , et le lac de sa patrie ,

(Antistrophe Il.)et les courants augustes dont l’Hipparis baigne la ville, l’flipparis

qui élève une haute foret d’inébranlahles édifices, appelant des téne-

bres a la lumière un peuple de citoyens.(Épode Il. )

Toujours, en poursuivant la gloire. le travail et l’argent luttentpour une œuvre semée de périls; celui qui est heureux parait sage a

ses concitoyens.

(Strophe HI.)Jupiter sauveur, dont le trôneestsur les nues, toi qui habites le

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OAYMIHONIKAI E’. I

mon. 1’ ’AÀcpsôv sôpb ÔÉOVË ’lôaîdv ce orpvôv Év-

vpov 1,îxévaç céôsv Ëpxopou Audiotç cimier»! êv côtoie 2,

(’Avrte-rpoçùminium «au sûmvoptatot roiVSe adorai:êatôoiDew, si 1’, ’OÂulmttowxs, Iloo’etôavtatow i1:-

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.êntvspnéuevov pipent fipaç 350051.01: ê: valseront 3,

(’Empôà: 7’.)

i425", m0591, Resptovotue’vœv. iïytsvvot 8’ si et: 5).-ov dpôet,

êEotpxe’wv unirent tout confiant «poe-steak, p.91 pot-uôon 036: ysvr’oflou t.

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LES OLYMPIQUES. V. 3 3sommet du Cronios , qui honores l’Alpbée aux cours majestueux et

l’antre sacré de l’lda , je viens en suppliant, chantant sur la flûte Ly-

dienne ,(Anttstrophe HI.)

te conjurer de donner a cette ville une parure d’éclatantes vertus;

et toi, vainqueur d’0lympie , puisses-tu jusqu’au terme porter avec

courage le fardeau de la vieillesse ,

(Épode III.)

o Psaumis , entouré de tes enfants! si un mortel jouit du bonheur

sans injustice, s’il joint à des richesses suffisantes une belle renommée,

qu’il n’aspire pas a devenir un dieu.

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OAI’MIIIONIKAI.

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APHEIA EYPAKOEIQ

anima.

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xiovaç, (il; du 0an’rôv néyapov,naîEopev l° o’: xopévou 8’ ëpyou a a: écru-nov

xpù OÉiLEV mîauys’ç. Et 8’ sin pèv Chu-ruminas,

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(’Avnorpopù ot’.)

’Ioro) 1&9 êv ro’ m8041) 8utp6vtov 1:68’ ËXŒV

Etna-spiral) vioc 6. Axtv8uvot 8’ à andours nup’ àv8 (tout 7 oür’ êv vouoï zonai;

rimer nono 8è pépvotvrat, xoùôv si Tl reverdi a.’Aflo’ia, 11v 8’ GTVOÇ émince, 8V ëv 8ixq

o’urà 7146601: ’A8pcto-roç iLG’V’t’tV Oîxhiôow nor’ Ë:

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cpfiiyEwr’, être! nard: yod? aôro’v ré mais! (pampa:Ï-rnrouç épuçait" 9.

(’Empôôç a’.)

’Emà 8’ lustra topât! vsxpê’w relsoeévvœv Tolsto-

vi8ot: ’sÏmv êv Gfiêatot roto’ürôv Tl Ë’KOÇ 1° a « flottée) orpa-

nüc ôpfiakpàrv ipâç",

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T8 auxâv8pl. mimai) Slmôîq râpent Eupootooiq) ’3.

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LES OLYMPIQUES. 35ODE VI.

A AGÉSIAS DE SYRACUSE,

VAINQUEUR A LA COURSE DES CHARS A’lTELES DE MULES.

. (Strophe I.)Que le vestibule de cet édifice, comme celui d’un palais superbe,

repose sur des colonnes d’or élevées par nos mains : au devant de

l’œuvre, il faut placer un fronton resplendissant. Qu’un homme, vain-

queur a Olympie , garde a Pise l’autel prophétique de Jupiter, qu’il

descende des fondateurs de l’illustre Syracuse, quel éloge lui sera

refusé dans les chants aimables de citoyens sans envie P

(Antistrophe I.)

Qu’il le sache bien , l’heureux fils de Sœtrate, ce bonheur est le

sien. Une victoire sans péril reste sans honneur et dans les combats

de terre et sur les vaisseaux recourbés; mais les peuples gardent le

souvenir d’une gloire achetée par les labeurs. Tu as mérité, o Agésias,

le juste éloge que prononça jadis la bouche d’adraste sur le devin

Amphiaraos, fils d’OEclée , quand la terre l’eut englouti avec ses ma-

gnifiques cavales.

(Épode I.)

Sept bûchers venaient de consumer les cadavres, et en présence de

Thèbes , le fils de Talaos s’écria: « Je pleure un héros , la gloire de

a mon armée, habile devin, courageux guerrier. u Cet éloge convient

aussi au «Moyen de Syracuse qui préside a cette feta. Ennemi des

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OAI’MlIIONlKAI Ç".

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(z r a o a a Y.)âme! 8’ 61th onÀoËYXvœv ôn’ di8îv6ç 1’ ê9a1îç ’Iotpo;

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i623 [renouait Xaôâtl-EVO! 15. Baothitç 8’ être!

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LES OLYMPIQUES. Yl. 37querelles, peu ardent à la dispute, je suis prêt à confirmer mon té-

moignage par un auguste serment, et les Muses harmonieuses me don-

neront leur suffrage.

(strophe Il. )

Allons, Phintis, vite , attèle-moi ces mules vigoureuses , lançons le

char dans une brillante carrière: je veux remonter à l’origine de ces

héros. Mieux que d’autres elles sauront nous guider dans cette route,

elles qui ont remporté les couronnes d’olympie; il faut leur ouvrir la

porte des hymnes: aujourd’hui le temps me presse d’arriver sur lesbords de l’Eurotas , près de Pitané ,

( Antistrophe I I . )

qui s’unit, dit-on, à Neptune fils de Cronos, et mit au jour Evadné

aux tresses noires. La vierge avait dissimulé le gage que renfer-

mait son sein; mais quand fut venu le mois critique , elle ordonna àses femmes d’emporter sa fille et de la confier au vaillant fils d’Elatos,

qui commandait aux Arcadiens de Phésane et régnait sur l’Alphée :

c’est la qu’elle fut élevée, et qu’Apollon lui fit goûter pour la première

fois les caresses de Vénus. -(Épode Il.)

Mais elle ne put assez longtemps cacher a Epytos le fruit des amoursdu dieu ; et, le «sur gonflé d’un inexprimable courroux,d’une terrible

douleur , il vient a Pytho interroger l’oracle sur un malheur qui l’ac-

cablc. Pour elle, déposant sa ceinture de pourpre et son urne d’ar-

gent, elle enfante, sous des ombrages épais, un fils doué d’une sa-

gesse divine. Le dieu à la chevelure d’or avait appelé près d’elle la

secourable llithye et les Parques;

(Strophe III.)

aussitôt, par un heureux enfantement, lames s’élance de son sein

à la clarté du jour. Dans ses alarmes , elle le laisse a terre; mais parl’ordre des immortels, deux dragons aux yeux verts s’empressent a le

nourrir du suc bienfaisant des abeilles. Le roi revient en hâte de la1,

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rupin 566c, persillerez: ré [av ’ a ’Opao, réxvov,l 85590 néyxowov à; xépav ïpev quipou; 51:;005v 7. »

(219 oçù 8’.)

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(Hpaxlénç, cepvàv 06.10; ’Ahaîôîv, nurpî

ëoprév 1: mien «Ketnôpspmv æefipôv ce péylcrrovdéfilant,

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(’Avrwtpocpù 8’.)

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LES OLYMPIQUES. v1. aupierreuse Pytho, il interroge tonales siens dans son palaislsur l’enfant

qu’Evadné vient de mettre au monde; il dit que Phébos

(Antistrophe III.)est son père, que l’enfant sera un jour le plus sage devin entre les

mortels , que sa race ne s’éteindra jamais. Ainsi parle Epytos. Tous

affirment qu’ils ne l’ont ni entendu ni vu, quoiqu’il soit né depuis

cinq jours. Il était caché parmi les joncs , à l’écart , dans un bosquet;

de pales et éclatantes violettes couvraient de leurs rayons son corps

délicat : aussi sa mère ordonna de l’appeler toujours

(Épode III.)

de ce nom immortel. Quand le duvet de l’aimable jeunesse à la

couronne d’or ombragea sa joue , il descendit au milieu de llAlphee ,,

invoqua le puissant Neptune son aïeul, le dieu qui porte un arc , roi

de la divine Délos, et leur demanda un pouvoir bienfaisant pour les

peuples, la nuit, sous la voûte des cieux. Alors son père élève sa voix

véridique, et lui adresse ces mots : s Lève-toi, mon fils, viens

« dans «me contrée où se pressent les peuples et où t’appelle mu

a voix. w(Strophe I V. )

Ils arriventà la roche escarpée du sourcilleux Cronios : la il lui

donna le double trésor de l’art prophétique, lui permit d’entendre une

parole qui ne connaît point le mensonge, et lui ordonna, quand le

vaillant Hercule,auguste rejeton des Alcides, serait venu fonder en

l’honneur de son père ces fêtes recherchées des mortels et ces luttes

glorieuses, d’établir un nouvel oracle sur; le grand autel de Jupiter.

i (Antisvrophe I V. )Dès lors la race des [amides devint célèbre dans la Grèce. Le hon-

heur leur resta fidèle; ils cultivent les vertus et s’avancent dans une

route brillante. Toutes leurs actions en rendent témoignage; l’enVÎe

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marmonna: çaroîç, aï: nm «pérore «spi ômôs’xam 89(5va

êMuvo’vrsoaw aidois: ROTIGTÉCEI. Xépu; eôxÀéu p.09-aîv I.

Eî 8’ étripai: ces; KuÀMvaç 89mg, 37-46101, pâmois:dvôpsç

(’E’rrepôàç 3’.)

valsa-éons: êdôp’qo’av 656w nippera hui: Quoique

«and 89] rondin! ’Eppfiv sôozëéœç 2, 8; (infâme;ê’xet poîpoîv r’ défiant

’Apxuôiav 1’ eôévopot rusa, xsïvoç, a) nui 2cm chou,

du papuyôoûmp non-pt xpatvsi défiai: sûruxïav.Ao’Eozv Élu) rrv’ lut 7106064 ânon; Myopie,

â p.’ 309mm a: oçéprm xahtpoowt maori: Lparpopcîrœp âne Zropqaaktç, sôavô’hc Matcha,

(E 79 o ç a) 5’.)

nÂéEtmrov à 81Î6av étama, si; êpœrswàv 58m9«topai, âvôpoîaw aixparaîm «lémur!

Romani: 51mm: 5. I’Olrpuvov VÜV ârœipouç,

Aîvéa, «pâlirois ph "Hpav Hapflsvlow allusion 5,71:63qu 1’ ënew’, âpxaiov dv2604 àhôëo’w

16101; si (95670119! , BOthlGV Ëv 7. ’Eo’aï 1&9 aîne-

Âoç 6906:,

fiüxopœv azurât: Moto-av, 711ml); xpn-rhp àyaqaôéï-

2:va àotôîv 8 r

(’Avuorpocpù e’.)

aïnàv 8è peuvücôai Zupuxoooiîv se mi ’Opwyiaç 9 ’

1h ’Iépoov notent?) :31qu) (Piéton,digne! pnôôpsvoç, çawrxôrrstow

distraire: Adlsu’rpa 1°, kami-luron se ôwutpàç éoptév,

mi vaôc Aîwm’ou xpoîroç. c[mélo-for de vtv

Râper. pâmai ce ytyvcâaxovn". M91 Opaîooor xpâvoç5Mo»: êtpépnœv.

En 8è «pilorppoo’ôvatç cônpti’rorç ’Ayno’c’a SÉano :183-

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( ’Err q) 8 à c 3’.)

oïxodsv oïxuô’ m en Zwmaava talleroit «ouvro-cépavov

100 parép’ sûpnîlioio let-novæ” ’Apxuôtaç la. 31101:1 8?. né.

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w

LB OLYMPIQUES. vr. 41s’attache aux mortels. qui , accomplissant douze totales premiers le

tour de la carrière, verront l’auguste Charis répandre sur eux une

glorieuse beauté. s’il est vrai, Agésias, que tes ancètres maternels ,

habitant les frontières de Cyllène ,

(Épode I V. )

pieux envers Mercure, ont souvent honoré de nombreuses vic-

times propitiatoires le héraut des dieux qui préside aux luttes,décerne les couronnes et protégel’Arcadie féœnde en héros, c’est

lui, fils de Sostrate , c’est son père, le dieu de la foudre terrible , qui

accomplissent ton bonheur. Je crois sentir sur me langue une pierremélodieuse; j’accueille avec transport l’inspiration nouvelle qui vient

vers moi dans des ilote d’harmonie: mon aïeule maternelle est àStymphale; c’est la délicieuse métope;

(Strophe V.)

elle a enfanté Thèbe qui presse les coursiers; je m’abreuve a son

onde chérie, tandis que je prépare de riches poésies pour de vaillants

mortels. Maintenant, Énée, anime tes compagnons a chanter d’abord

Junon Parthéniœne, a montrer ensuite s’il est vrai, comme on le

dit, que nous échappons a cette vieille injure , pourceau de Béolte.

Tu es le messager fidèle , l’interprète des Muses il la belle chevelure ,

le doux cratère qui verse les chants harmonieux :

(Antistrophe V.)

dis-leuraussi qu’ils se souviennent de Syracuse et d’Ortygie, ou

lliéron règne avec un sceptre juste et de sages pensées, honorant

cérès aux pieds vermeils, et les tètes de sa fille aux blancs coursiers ,

et la puissance de Jupiter Etnéen. La lyre mélodieuse et les doux

chants le connaissent. Que le temps qui s’avance ne trouble point safélicité. Puisse-HI accueillir avec une aimable bonté le cortége d’A-

cédas .

(Épode V.)

qui revient d’une patrie dans une autre patrie , et quitte les rem-parts de stymphale, mère de l’arcadie riche en troupeaux. ll est bon,

1..

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42 I OAÏMIIIONIKAI Ç’.vox-ri Goa; in nô; àrreaxtp, est 86’ dyxupou l. 9:8;1&8: lutinoit se 3 adorât: a on trapéxot çlÂÉoov. 1 7 5Aécma nov’râpe8ov, sûObv 8è rôdai! impaire»

5x18; êôvra 8t80r 3, xpucalaxcîrow 1:66";105 ’Ay.cpvrpiraç, ëpôlv 8’ 514w»; de? :61ch bene. 180

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LES OLYMPIQUES. v1. 43dans une nuit orageuse, de pouvoir lancer deux ancres de la nef ra-pide. Qu’un dieu ami accorde aux deux peuples de nobles destinées.

Souverain maltre des mers, époux d’Amphitrite au fuseau d’or, donne

a Agésias une navigation prompte, sans périls, et fais grandir la

fleur charmante de mes hymnes.

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(’Avnorpoçù a’.)

xalë à» vix’rup 1916m Maladie 866w, âOÀoqaôpotç

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Quimper, ,Oûluprriq Hoûoî. a vmâv-reocw 4. ’0 8’ 316m, 8Vânon xare’xovr’ sifflai.

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fleuri pèv çôijtYYt «oppriment 1’ à! s’usent aÔÀüv 5.

(’Errrpôèç 4’.)

Kut VIN fm’ imprégna: si»: Atuyôpq uræus «du:

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clivés-to ramifie 4mm:ml mpà Kanulio; 7, ara-râpa ce Aauéynrov â86vra

Mm 3’Aatuç eôpuxôpou TPÉKOiW valsoit 1:04;

tpôo’hp votons: ’Apyriq si" du? 9.

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LES OLYMPIQUES. 45ODE VII.

A DIAGORAS DE RHODES,

VAlNQUEUR AU PUGILAT.

(Strophe I.)

Gomme un père prend d’une main libérale une coupe d’or massif

où pétille la rosée de la vigne , y mouille ses lèvres , et, de. famille à.

famille, offrant au jeune fiancé ce présent magnifique, redouble la

gaité du festin ,’ honore l’époux de sa fille, et fait envier à ses amis

présents cette union formée par l’amour;

(Anttstrophe I.)

ainsi, envoyant aux athlètes couronnés un limpide nectar, don

des Muses , doux fruit de mon âme, je répands des libations pour les

vainqueurs d’Olympie et de Pytho. il est heureux, celui qui possède un

beau renom. Mais la Grace, qui embellit la vie, visite aujourd’hui

celui-ci, demain un autre, avec la lyre et la flûte mélodieuse.

(Épode I.)

Elles résonnent, tandis que je m’avance avec Diagoras , chantant

la déesse des mers , nhodo , fille d’Aphrodite , épouse du Soleil, pour

payer par mes éloges le prix du pugilat a un robuste et vaillant héros

couronné près de l’Alphée et de Castalie, et à son père Démagète ,v

chéri de la Justice: tous deux , dans la vaste Asie , près de l’Eperon,

habitent avec des guerriers Argiens une ile mère de trois cités.

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OAYMHIONIKAI Z’.

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’EOskrîcu) roîow ëE zip-Aï; du?) TRurroÀégLou

Euvèv aîwe’lhov 8top0ôc’at Myov,

’Hpazùrs’o; «eûpuoOsvsî ys’wq ’. T8 ph 181p «MP609 s’x N8; 56-

Kawa".2 ° 78 8’ ’Apuvropîâur

parpo’esv ’Ao’ru8alLsiaç 3. ’Apxpl 8’ âvôpo’mwv apporo’w

épaulassiez:

àvuptôpnjror xps’puvruv 10510 8’ épilent»: eûpeîv,

(’Avrtorpopù 3’.)

8 Tl vîv ëv xa’t «leu-fi péprwrov dv8pl wxsîv 4.

Karl yàp ’Alotpnîvuç xaciyvnrov volleyuxoinrrp esvt’nv

attrapât; Data; lxruv’ Ëv Ttpuvôl Atxôpvwv5 êMôvr’

En enlignoit Mt8s’aç

ratât me x00v8ç oixwehp xcÀwestç. Ai 8è (ppsvüîv’

tapa: al.napÉnÀayEuv ml aoqzov. Muvtsôoato 8’ à; 058v êÀOo’w.

(’Errcpôàç 3’.)

T86 ph ô X cacaoyer; 55038:0: ES 0186100 vaiïw «160vsite Aspvatpaç ân’ smaç eûôbv Ë; âpzptOcîÀuocov

vop.6v,ËvOu «est fips’xe 058w peuhl»; 6 pérot; [pustule v1.-

oî8eoot «611v 6,âvtx’ ’Acpuio’roo TÉXVGIGW 7

xahtkoïflp «show. «crépu; ’Aôuvata xopuzpàv xur’c’ixpav

évaporions” àMÂuEsv ôrrsppâxsr lied.Oôpuvôç 8’ ËgoptEé vw ml raïa. pérnp.

(Il r p o ç 1h 7’.)

T on au). paucipêporoc ôuipwv ’I’rrsptovt’o’a; 3

gênoit lit-raclai! QUÀŒIEWSOŒI Zpe’oç

«moly 90m: 9,du: av de? npôirot mie-aisy palpai; s’vupys’u, and os-

jsvèw Bouton: Oépsvotara-ml”) r: 0141.8»: icîvïisv xôpq: 1’ ËYXEIGPOIWP. ’Ev 8’

à 51 v(Gorki: ne) Xdppar’ a’wôpofmom IIpopaOs’oç amatir" -

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LES OLYMPIQUES. Vil. 47(Strophe in.)

Je veux , remontant jusqu’à l’origine, conduire depuis Tlépolème

un récit également cher a tous les puissants rejetons d’uercule. Du

côté de leurs pères, ils se vantent de descendre de Jupiter; par leur

mère Astydamie , ils sont du sang d’Amyntor. Mille erreurs assiègent

Je cœur des hommes; on ne saurait dire 0(Antistrophe Il.)

quel est pour un mortel le bien le plus désirable, soit pour le

présent, soit dans l’avenir. Jadis, dans sa. colère , le fondateur de

ce peuple, armé d’un rameau de noueux olivier, fit périr dans Tiryn-

the Licymnios, frère bâtard d’Alcmène, sorti de la couche de Midée.

Les passions, qui troublent l’Ame, égarent le sage même. il vint dans

le temple consulter l’oracle.

(Épode Il.)

Du fond de son sanctuaire parfumé, le dieu à la chevelure d’or lui

commanda de quitter le rivage de berne, et , monté sur une flotte

rapide, de gagner cette terre qu’environnent les eaux, où jadis le puis

saut roi des dieux fit tomber une pluie d’or , quand parle secours de

Vulcain et de sa hache d’acier, Minerve s’élance du cerveau de son

père en poussant un cri terrible. Le ciel et la Terre féconde en fré-

mirent d’épouvante.

(Strophe III.)Alors le dieu qui éclaire le monde , le fils d’aypérion , ordonna à

ses enfants bien-aimés de songer a s’acquitter d’une dette prochaine,

d’élever les premiers a la déesse un magnifique autel, d’instituer en

son honneur un sacrifice auguste qui charmerait le cœur de Jupiter

et de sa fille à la lance frémissante. Le respect de la Prévoyance met

dans l’homme la vertu et la joie;

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OAYMIIIONIKAI Z’.

(’Avrm’rpoçù f.)

Ënï pàv Quint n mû M011; àrfxpapra l véçoç,and napélxu npaypérmv 69060: ôôèvE20) çpeviïw 2.

Kali roi 7&9 «Moka; è’xovrsc mépy.’ o’wéGav 3 cpÀoYèç

05 ’ 153500! 8’ à’KÜPOIÇ îapoîç

aux Ëv &xpmroîefl . Ksivmc ô yèv Eavôèv àyayàwveqae’Àow

noÀbv 50’s xpuco’v’ «sa 85’ aqnaw (fa-trace réxvav

( ’E 1: q) 8 à ç f.)

nîaav êmxeovïwv nauxïnnc àptmnôvotç lapa-îxpareîv 5.

’Epyu 8è Cœoîmv êpnôvreccï 0’ ôpoîa xéÀsuOm cpépovô.

31H»: 8è idée; [30:06. Aaévn 8è mû sagaie: pelCœv 01’80-

Àoç filées! 7.

(Paul 8’ 8 âvôptbnœv nahua).

fiez-tec 061:0) , 815 xeôva Sars’ovro 2:6; u mû au-votre:

ouvepâv êv tâcha Po’8ov Ëp.p.ev nov-dg),âÀgLupoîç 8’ êv fiévflecw vâaov xexpôçean.

(En: oçù 8’.)

’Amâvroç 8’ 0511; Ëvôetîev Mixa; ’AsMoxr

mi pi un; xépaç âxÀa’Lpœrov Àïnov,

âyvàv Ouz’v.

Mvaa’eév’u 9 8è Zsbç (151.1:an pénal Oégst. ’AÀÀaË

pu oôx eïao’ev ’ âne). ficha;

aîné uv’ aô’rèç ôpîv Ëvôov OuÀdccaç aûEoyœ’vav 7::-

ôzËOev .noMGocxov yaîav àvOmeom mû süçpova pilou.

(’Avno’rp 0913 6’.)

’Exe’Àsuo-sv 8’ crû-côte: leuaéyfiwxu yèv Adxeaw

xeîpaç àvreîvm, esôîv 8

p.91 napgoa’psv 1°,

cillât Kpôvou du; 7m61 vsücat,cpaevvèv ê; aîôs’pa y.w

nspçôeîmv fort xeççalë"

êEomÏau) 75’911; Eccecôou. Telsütacav 5è 167m1! x0-

u aï . v hâv ùlaôeîalt nuoient. 12.;Bkoîcreïpèv ËE ailé; ôypü’ç k

8931030 péyav

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LES OLYMPIQUES. Vil. 49(Antistrophe III.)

souvent aussi l’oubli dresse tout a coup son nuage, et dérobe à

l’âme le droit chemin. Ils montèrent sans emporter avec eux la se-

mence de la flamme ardente , et construisirent dans l’acropole une

enceinte destinée à des sacrifices sans feu : Jupiter amena sur leurs

têtes une blonde nuée, et répandit sur eux une pluie d’or; la déesse

aux yeux bleus leur donna

(Épode HI.)

de surpasser les autres mortels dans tous les arts , par le travail de

leurs mains industrieuses. Toutes les routes portaient leurs ouvrages,

semblables a des êtres vivants et marchants. leur gloire fut immense.

Le talent est plus noble quand il sait se passer d’artifices. L’antique

tradition des hommes raconte que quand Jupiter let les immortels se

partagèrent le monde, Rhodes n’apparaissait point encores lasurface

des flots ; l’lle demeurait cachée dans les profondeurs de l’onde

amère.

( Strophe I V. )

Le Soleil était absent, et personne ne tirs son lot; aucune terren’avait été donnée en partage au dieu de la pureté. Il se plaignit à Ju-

piter , qui voulut consulter de nouveau le sort. Le Soleil ne le permit

point; il dit qu’au fond de la blanche mer il voyait s’élever une terre,

féconde nourrice d’hommes, bienveillante aux troupeaux.

(Anttstrophe 1v.)

Il ordonne a mais au bandeau d’or d’étendre aussitôt les mains,

et, fidèle au terrible serment des dieux , de jurer avec les fils deCronos que cette lis qui va paraltre à la clarté du jour sera désormais

son partage. Les paroles augustes, prononcées d’une bouche véridi-

que, eurent leur accomplissement. L’lle sortit

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OATMIIIONIKAI Z’.

(’E’Iupôôc 8’.)

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LES OLYMPIQUES. vu. 5l(Épode 1v. )

des ondes humides; elle fut le partage du père de la lumière ra-

dieuse, du roi des coursiers qui souillent le feu; la, il s’unit à Rhodo,

et engendra sept fils , les plus sages parmi les anciens hommes; l’un

d’eux donna la vie à Camiros, à [alysos , l’alné des trois frères , et a

Lindos. Ils divisèrent en trois parts la terre paternelle , et possédè-

rent autant de cités; chacun d’eux donna son nom à sa demeure.

(Strophe V.)La, douces consolations d’une infortune déplorable, sont consacrées

à Tlépolème, chef des Tirynthiens, comme a un dieu, une fête ou fume

le sang des brebis, et des luttes d’athlètes. Deux fois leurs couronnes

ont ceint le front de Diagoras; heureux quatre fois dans l’Isthme ce-

lèhre, il a remporté deux victoires a mimée et dans la rude Athènes.

(Antistrophe V.)L’airain d’Argos connaît sa valeur; la luttes de l’Arcadie et de

Thèbes , les] jeux solennels des néotiens et Pellène la connaissent

aussi ; Egine l’a vu vaincre six fois ; à Mégare, la colonne de pierre

lui rend aussi témoignage. Puissant Jupiter, qui règnes sur les

cimes de l’Atabyrios, accueille avec bonté l’hymne qui célèbre la

victoire a Olympie ,

(Épode V.)

et le héros qui vient de triompher au pugilat; fais que la laveur et

le respectde ses concitoyens et des étrangers l’accompagnent. Il marche

d’un pas sur dans une route ennemie de l’injure , et n’oublie point les

préceptes que lui enseigna l’âme généreuse de pères vertueux. N’a-

baisse point la race de Callianax ; la cité , par ses tètes , prend part

aux joies des Ératides; mais en un moment change le souffle des vents

rapides.

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52

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(’Entpôàç al.)

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LES OLYMPIQUES. à 3ODE VIH.

A ALCIMÉDON D’ÉGINE,

VAINQUEUR A LA LUTTE PARMI LES JEUNES GENS.

(Strophe I.)Mère des luttes à la couronne d’or , Olympie , sanctuaire de la

vérité , dans ton enceinte des devins mortels , consultant les entrailles

fumantes de la victime, interrogent la voix de Jupiter, le mettre de la

foudre rapide , sur ces hommes dont le cœur désire une gloire su-

blime et le repos après les fatigues;

(Antistrophe I. )le dieu se révèle, touché de la piété et des prières de ses ministres.

Et toi, foret sacrée dePise, qui ombrages les bords de l’Alphée, accueille

cette pompe et ces couronnes. Il a conquis une grande et immortelle

gloire , celui qui a reçu tu palme magnifique; mais les mêmes biens

ne sont pas réservés a tous les hommes , et les dieux ont ouvert mille

routes vers la félicité.

(Épode I.)

0 Timosthène, le destin vous a mis sousla garde de Jupiter, auteur

de votre race ; Jupiter t’a rendu illustre à Némée, et près de la col-

line de Cranes, il a donné a Alcimédon la couronne d’olympie. Il

était beau , et sa valeur ne démentait pas sa même; vainqueur à la

lutte , il a fait proclamer sa patrie , Egine aux longues rames , où la

bienfaisante Thémis , qui siège auprès de Jupiter hospitalier . est

honorée

5.

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LES OLYMPIQUES. VIII. 55(strophe Il.)

plus que chez tous les autres hommes. Il est difficile de juger d’un

esprit droit et sans erreur tant de causes si diverses; mais la volonté

des immortels a fait de cette terre, battue par les flots , une colonne

divine pour les étrangers de tous les pays; et puisse le temps qui s’a-

vance ne point se lasser de la protéger!

( Antistrophe II. )

Un peuple dorien la gouverne depuis anue : le fils de tatoue et le

puissant Neptune , quand ils voulurent donner a llion une couronne

de remparts, appelèrent anue a leur aide; le destin avait résolu que

dans des guerres futures, au milieu des combats funestes, Ilion lan-

cerait vers le ciel des tourbillons de fumée.

(Épode Il.)

La tour était achevée a peine, quand trois dragons au dos d’azur

s’élancerent vers son talle z deux retombent et expirent épouvantés;

l’autre atteint le sommet et. fait entendre son sifflement. Alors Apol-

I Ion, méditant sur ce prodige : «Héros, s’écrie-HI, Pergame est prise

n par les remparts qu’ont élevés tes mains; ainsi me l’annonce ce pré-

« sage envoyé par le fils de Cronos, Jupiter à la fondre retentissante;

(Strophe HI.)

« tes enfants prendront part a cet exploit; il s’accomplira sous ta

n première etta quatrième génération. a Après cet oracle manifeste,

le dieu gagne rapidement le Xanthe, les Amazones aux beaux cour-

siers , l’lster. Le matira du trident , ramenant anne sur son char

d’or , fait voler ses cavales vers l’tsthme que resserrent les flots.

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LES OLYMPIQUES. Vlll. 51(Antistropha HI.)

et vers les hauteurs de Corinthe, pour assister a un festin magnifi-

que. Il n’est rien qui plaise également a tous les hommes. si je rap-

pelle dans cet hymne la gloire que Mélésias doit à de jeunes vain-

queurs, que l’envie ne me poursuive point la pierre à la main; je

proclamerai que lui aussi a triomphé comme eux à Némée, et que

plus tard parmi la hommes

(Épode HI.)

il a vaincu au pancrace. Instruire est chose facile pour celui quisait; c’est folie que de ne point s’instruire d’abord soi-même ; celui

qui n’a pas essayé est un esprit frivole. Pour lui, mieux que tout

autre, il peut diriger les travaux, et montrer par quel art s’élèvera

l’athlète qui veut remporter dans les luttes saintes une gloire enviée.

Aujourd’hui Alcimédon l’honore par une trentième victoire,

(Strophe I V.)

Alcimédon qui, grâce aux dieux et à sa valeur, a donné à quatre

jeunes lutteurs un retour odieux, une langue timide , une vie hon-

teuse , tandis qu’il inspirait au père de son père une vigueur ennemie

des ans. Dans le bonheur; on oublie vite la mort.

( Antistrophe 1V. )

Je veux , réveillant l’antique mémoire, chanter dans un hymne de

victoire la valeur des Blepsiades; ils ont ceint leur front d’une

sixième couronne méritée dans les jeux. Il faut, selon l’usage pieux ,

donner aussi aux morts une part de gloire; la poussière qui les re-

couvre n’arréte pas le bruit des beaux exploits de leur sang.

( Épode I V. )

Quand la Renommée, tille de Mercure, sera venue aux oreillesd’Iphion , il redira a Callimaque l’honneur sublime que Jupiter vient

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LES OLYMPIQUES. Vlll. 59d’accorder a leur race dans Olympie. Puisse-cil leur donner sans cesse

de nouveaux triomphes , et chasser loin d’eux les cruelles maladies!

Je le conjure de ne point rendre Némésis jalouse des biens qui sont

leur partage ; qu’il laisse couler paisiblement leur vie , qu’il augmente

leur bonheur et celui de leur patrie!

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LES OLYMPIQUES. (il

ODE 1X.

A ÉPHARMOSTE D’OPONTE,

VAINQUEUR A LA LUTTE.

(Strophe I. )

chantés dans Olympie , les vers d’Archiloque , ce pompeux hymne

de victoire au triple refrain , ont sutli près des hauteurs du Cronos

pour conduire le cortège d’Epharmoste et de ses compagnons bien-

aimés. Mais aujourd’hui, saisis l’arc des Muses.qui frappent au loin,

et dirige tes traits vers Jupiter à la foudre étincelants , vers l’auguste

cime de l’Elide , dot magnifique que le héros Pélops reçut autre-

fois d’Hippodamie ;

( Antistrophe I.)

fais voler vers Pytho l’une de tes douces flèches ; les éloges ne tom-

beront point par terre , quand tu fais vibrer la lyre pour chanter les

luttes d’un héros fils de l’illustre Oponte. Célèbre donc et le fils et

la mère; a Oponte règnent Thémis et sa tille, la glorieuse et tutélaire

Eunomie; Oponte brille par ses exploits près de Castalie et sur les

bords de l’Alphée; de la viennent les couronnes fleuries qui relèvent

la glorieuse mère de Locres , la cité aux brillantes forets.

(mais 1.)

Pour moi, qui fais rayonner l’éclat de mes chants sur une ville

chérie, plus prompt que les coursiers généreux , que le navire à l’aile

rapide , je répandrai partout cette nouvelle, si la faveur des dieux6

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àvix’ &pcpl Hélov ouest; ipstôe Hooerôâvfipet’ôév 15’ lm âpyups’rp ":659 «chutât»:

(Doîéoç, oôô’ ’AÉSaç âxw’tîwv il: êo’zëâov,

[3961m créna? ë xanthe; x0041; me; âymàvOvaa’xâwœv; ’Arrô p.01. 161:»:

roürov, crépu, pâton 4 ’

être! 16 y: lotôo fiera: 0min,-êxôpà copia, ses ce xanxâcflut napà xarpèv

(’Avnc’rpoç-n 3’.)

uniate!» ûrtoxpéxst.

Mi va ÀaÀdycnè tardifs in: mimoit pin" TE «Envpipi; âhvéuuv 5 ’ pépon 8è Hpmoyzvelaçrio-rem flâneur! 6, ïv’ aïoloôpo’v-ta Aràq aida;

Hôêêa AeuxaMœv me Hmpvaao’ù’ xaraôévre

Sépov Ëeev’ro RPÜTOV, des? 8’ sûvfiq ôp.68ap.ov

xmcnïcôav Mewov yôvov ’

Moi. 8’ ôvâpao’ôev 7.

’Eyetp’ éne’mv cqaw 05 ov 11761: 8,

ulve: 8è rallumoit pèv (gym, évent 8’ firman

( ’E 1! (9 5 à c [Ï- )

vsmre’penv. Aimez par:

166w. uèv meulon; pilonnai!380110; côe’voç 9, «me;

vaà: répare âvoî-Iroyrw ËEatqavaç

6(va âÀeîv 1°. Keivœv 8’ ëcrm

photon-L85; üps’repm «961mm&pXüGev ’loureflovtôoç ourla:

xo’üpot noça»: ml (9591:1va Kpovtôâv, êyxôpm pa-

nifie: zist Il.(E T 9 o a à 7’.)

lev ’Oh’aumoç 87:11.er ’ôûyærp’ duo 7&4 ’Emuî’w ’Orro’smç vivarium; l2 En)»;

40

x)Ut

30

80

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LES OLYMPIQUES. 1x. 63m’aide à cultiver le magnifique jardin des Grâces : ce sont elles qui

donnent la joie; c’est par les dieux que les morteh deviennent braves

l et sages.(Strophe Il.)

Comment Hercule aurait-il brandi sa massue contre le trident,

quand Neptune le pressait, debout près de Pylos , que Phébos le pres-

sait , combattant avec son arc d’argent, et que Pluton lui-même agi-

tait la verge qui fait descendre les corps des hommes dans la cité

souterraine des morts? O ma bouche, loin de toi de semblables dis-

cours: insulter les dieux est une odieuse sagesse; se glorifier mal à

propos

(Antistmphe II.)ressemble a de la folie. Arrête tes écarts; ne mélo point les immor-

tels aux guerres et aux combats; consacre ta voix a la ville de Pro-

togénie, où, par la volonté de Jupiter à la foudre impétueuse, Pyrrha

et Deucalion, descendus du Parnasse, établirent la première demeure

et, sans hymen, eurent pour descendants des peuples nés de pierres,

et qu’on appela Lai. Fais lever pour eux une brise harmonieuse;

chante le vieux vin et les lieurs

(Épode Il.)

des hymnes nouveau On dit que la masse puissante des eaux avait

couvert la terre noire , et que leurs flots immenses furent engloutis

soudain par les conseils de Jupiter. De cette race antique descendi-

rent vos aïeux aux blancs boucliers; fils des filles de la tribu: de Japet

et des valeureux enfants de Cronos, ils furent toujours rois de ce pays.

(Strophe HI.)Jadis le maître de l’olympe enleva de la terre des Epéens la tille

d’Oponte, s’unit a elle en secret sur les sommets du hiémale, et la

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6-!

(il)

70

80

90

OAYMIIIONIKAI 6.

Fixer] MatveMaww êv SEIPGÎÇ x11 ËVfltŒV

onptï), p.91 mimai pu arion ndrpav êça’uyaiçô (pavov 19:55:. ’Exsv 8è crépita piperaità azor, a?) poirier; ce î8ôiv 59m: Osrov uîo’v,

uârpwoq 8 êxéhcai uwîs’éwuimv lutin I,

ânépqaa-rov dv8941 1109?? ce and

Épyotot. Ho’Àw 8’ dmacev laâv u maudit

(’Avricrpoqaù 7’.)

’Aqaîxovro 85’ et Eévoi.

’ ë): 1” ’A 91:0; ëx ce 8116m, oî 8’ ’Apxoî854, si 8è mi.

[Imam ’oîôv 8’ ’Axropoc êEo’xmç ripaton Ênoixcov

Aîyivaç ce Mevoi-riov- roi? nui; &p.’ ’A-rpsl8ouç

TsôOpavroç 1re8(ov a p.016»; gara 68v ’AxtÀÀsî

gong, 81’ finance Anatolie; médiat; élimai»upéuvatq T’I’jÂsepoç Euëakv ’

(65’ grimpera 857511.

uaôsîv Harpo’xlou piaràv vôov 3.’EE 03 Séné; 7’ 061qu 76W; vtv ëv ’Apsi.

(’Eatqiôôç 1’.)

napotyopsîro psi] «ou

cos-râpa drapes raitoücôai8auaatuëpo’1’ou militas 4.

Eïnv Eôp’qd’lêfi-ÀÇ âvaysîs’eat

upéççogoç êv Moicav 8(an ’

tolus: à ml ËPÇIÂŒÇùÇ 8uvap.u;

garrotta 5. HpoEevïqt 8’ ripera. 1’ ïMov.

ætuéopoç ’Iceytaiai Aapnpoisoîxou pt’rputç, se âpr-

qidregot xpsîmaav

(z r p o qui 6’.)

pieu 597w âv’ épiça 5.

’AÀML 8l 86’ ëv Kopiveoo milan; êyévovr’ gram

si (Il. 7,rai 8è nul NEPÆ’GÇ ’Ëqmpudarq) nard: rail-nov 3 ’

’A YEl 1’ 16x50: :580: àv8pâ’iv, irai: 8’ ëv ’AOoîvmc 9.

0 ov 8’ êv Mapaôôivv. colorent; âïsveloivy.s’vsv àyëivot «pscéure’pœv o’qscp’ àpyupi8samv "3 ’

[00

105

110

115

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135

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LES OLYMPlQUES. un. «a!»donna ensuite a Locros, pour que le temps , qui amène la mort, ne

l’enlevat point sans postérité. Son épouse mit au jour un enfant vigou-

reux, et le héros, transporté de joie à la vue de ce fils d’adoption, lui

donna le nom de son aïeul maternel; ce fut un guerrier d’une rare

beauté et d’une prodigieuse valeur. il lui confia le soin d’une cité et

d’un peuple.

(Antistropke tu. )

Les étrangers accouraient près de lui, et d’Argos , et de Thèbes, et

de l’Arcadie, et de Pise; mais de tous ces botes, celui qu’il honora le

plus fut Ménétios , enfant d’Actor et d’Egine; Ménétios , dont le fils

suivit les Atrides dans les plaines de Teuthras, et seul, avec Achille,

demeura de pied ferme, quand Télèpbe porta le désordre chez les Da-

naëns belliqueux, et les força de regagner les poupes marines, faisant

voir aux sages le brave cœur de Patrocle. Dès ce jour, le fils de Thé-

tis ne voulut plus, dans cette guerre funeste,

(Épode III. )

le laisser combattre loin de sa lance terrible aux guerriers.Puissévje, poète fécond , m’avancer dignement sur le char des nous!

Puisséje réunir l’audace et la puissante vigueur l Mais je suis venu ,

appelé par un vertueux proxène, pour chanter les couronnerque

lampromaque remporta dans l’isthme, lorsque tous deux , dans un

seul jour ,

(strophe 1V.)

sortirent vainqueurs de l’épreuve. Plus tard, Epharmoste triompha

deux fois aux portes de Corinthe , et conquit plus d’une palme

dans la vallée de fleurée; il mérita dans Argos le prix des athlètes ,

et dans Athènes la couronne des enfants. AMarathon, à peine sorti des

imberbes, avec quelle valeur il disputa la coupe d’argent à des rivaux

supérieurs par l’âge l Et quand il eut dompté les athlètes par une hao

6. l

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95

100

105

110

OAÏMIIIONIKAI 3’.

(pâma; 8’ ôEUÏE’lŒ-Ë 8074;)

âmürt 801p. ont:Slip-[.510 x6730: aussi: Boa; l,épode: êrbv mi enclôt; milliard ce pâme.

(’Avncvpoçù 8’.)

Tôt 8è 2 nappera-ftp criant? ’

flou M3184 En qui?!) vabç du l. novaiyopw Amadou 3.nui palpât! ôflo’r’ sô8i0w8v paginoit aôpïv115mo; (pi-5p: 4- ouvrîmes- 8’ mûri?) ’IoÀoiou

161460; abolis. 1’ ’Ehuelq âflodmow 5.T8 8è qui? xpâviorov &rrav ’ 1101101 8è 8t8uroiïçàvôpo’rmov âges-ait; flint;

l’épouse»; fléchi.

’Aveu 8è 0:08 acoquinât»:

06 excité-rem xpfip.’ Excite-1m 5. ’Evrl flip aillai

( ’E 1: q) 8 8 c 8’. )

686v 6801 ne uni-reput,(du 8’ 06]. «and; listas 0961m

peut-ac copiant p.93 -«insolai 7’ 70510 8è upoçtpépouv ËOÀov 3,

590m il) usai. Oapcéow,rO’v8’ châtia 8aiu0vtq yearling

eüxsipa, 8eEiâyuiov, ô â’ivv’ M06 9,

Mention 1’ êv 8ai0’ ç ’Dtto’t8a vrxôv âneflsça’vowe

flœpôv 1°.

11.0

145

150

155

160

165

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LES OLYMPIQUES. ix. 67bile souplesse unie a la vigueur, quelles acclamations l’accompagne-

rent au moment ou il traversait le cirque , jeune, beau , ennobli par

les exploits l

(Antistrophs IV.)

Dans l’assemblée des Parrhasiens , on l’admira aux fetas solennelles

de Jupiter Lycéen , on l’admira quand il conquit dans Pellène un doux

rempart contre les vents glacés; le tombeau d’lolas , la maritime

Éleusis rendent témoignage de ses triomphes. Les qualités que don-

nent la nature sont toujours les meilleures; et pourtant, combiend’hommes s’élancent vers la gloire, avec des vertus qu’ils empruntent

à l’art! si un dieu n’est avec nous, mieux vaut que nos actions res-

tent dans le silence. Il est des routes

(Épode I V.)

qui mènent plus loin que d’autres; mais un seul goût ne saurait

nous réunir tous: la sagesse est placée haut. Porte ’cet hymne au

vainqueur, et proclame d’une voix haute et ferme que les dieux l’ont

chéri des sa naissance, ce héros aux bras robustes, aux membres

souples, dont le regard étincelle de courage, et qui, vainqueur, offrit

un sacrifice a ajax fils d’oîlée, et couronna son autel.

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15

20

marmonner.

ElAOX l’.

AFHEIAAMQ

mime EHIZEŒTPIQ

DAM! marri.

(2 r p o qui.)l’Eo’tnv êvOpoSnoiç o’wéiLœv 8re «baiera

mafias, larw 8’ oôpaviwv 15805erôpêptwv, tral8œv vsqvéhç 1.

Et 8è 68v m’vcp Tl; :3 npdoooi, palryaîpus: gravaiCinémas àpxal MyowTÉÂÂI’WA and math 89mm ptyüœiç riperai; a.

(’Avnarpoqar’j.)

’Açpttévnroç 5 8’ diva»: ’OÀuumovtxatç

051:0: dynamo Tôt iaàv âusrëpa.

flûtiau NOtpŒtVEtv sont: 4-êx 0:05 8’ dvùp acquît; nivelai. Égal. 1:9u1rt8ecoiv 5.a’Isttt. v’üv, ’Apxso’rpérou

irai, 158;, ’AflcŒajsa, «Dynamite: Évexev

( ’Ert q) 8 6 ç.)

xâoiaov tut nerpu’vip xpuos’aç ébats:

â8uisski xeÀa8n0m,75v ’Emlsqaupiwv onpïôv ysveàv dle’yoiv. »

’Eveat ou xoopsiEac’, émois-oison

rai ont, o) Moîcm, cpoyôîsvov mpurôv11.118’ àrreiparov xaÀc’Bv,

âxpdooqàov 8è ml. aîxuarâv àqatEscOm 5. T8 7&9impute 061? uïflœv âMi-rmE

oit? âptôpouoi Mont; 8taÀÂoiEutvro 500; 7.

10

15

20

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LES OLYMPIQUES. on

ODE X.

A A G É s ID A M E

DE LOURES ÉPlZÉPHYRIENNE,

VAINQUEUR AU PUGILAT.

(Strophe)Souvent l’homme réclame les vents , souvent les eaux du ciel,

filles de la nue. si un mortel voit le succès récompenser sa peine,

l’hymne mélodieux s’élève, préludant à la future renommée , monu-

ment fidèle dæ sublimes vertus.

(Antistrophe.)cette louange, plus forte que l’envie, est réservée aux vainqueurs

d’olympie. Ma voix veut raccorder; mais c’est par le bienfait d’un

dieu qu’un mortel fleurit à jamais par une profonde sagesse. Sache-le

bien aujourd’hui, fils d’Archestrate, Agésidame, pour célébrer ta vic-

toire au pugilat,(Épodo)

je ferai retentir mes suaves mélodies, rehaussant la couronne del’olivier d’or, honorant le peuple de Locres l’Epizéphyrienne. Accourez

a la tète , o Muses; il ne revient pas chez un peuple inhospitalier ou

étranger aux belles choses, mais sage et valeureux. Ni le fauve re-

nard, ni les lions rugissants ne pourraient échanger leur nature et

leurs mœurs.

--....---

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70 OAI’MDIONIKAI.EIAOE IA’.

ATHEIAAMQ

nonne snizmrpinIIAIAl 11mm.

(X 1:9 o (a a) a’.)

T èv ’OÀuchtovtxow âvdyvtoté par.

’Apxeorpcirou «airiez «de; 9998;

êta; yéypamrai l. [une 7&9 du?) pâle; ôqasr’hov ém-Às’latti’. ’Q Moîc’, cillât ou zou. envoi-r49

’AMOeta Atdç, 8908i xspi 3

5 ëpôxerov 415085leëvuràv éliroient; 3.

(’Avrio’rpocpù a’.

’Exaôev 78:9 étaler)»: ô itéva Xpovo:

êpbv xaratquve [30108 xpéoç 4.

"Open 8è mon". 8wa-ràç ôEeîav Ëmpopqiàv 16mg dv-8pâiv. NÜv ridâçov êhooope’vav

10 381m fluor xaraxMaasi êe’ov 5;A 3m ce notvèv Àâyov 3

(904v TtGOfLEV ê; xéptv;

(’Ernp8èc 1’.)

Négast 7&9 ’A’rpéxeta m’hv onprîiv Zetpupimv,

pétai. vé captai Kantôna

15 and pilum: "A91K. Tpdrrs 8è Ktîxvsta mixa miûns’pëtov

’HpaxÀs’ot 7 ’ trônant: 8’ Ëv ’OÀuiL-trté8i. vmiïiv

’04 espéra) XÉPW

’Aynct80qtoç, du;

’Axileî Hdrpoxkoç 3.

20 figuiers 82’ ne ouvr’ à art-ë «est

I I ansÀwptov ÔptLuG’flt ichor; avàp 6505 sin «alains; 9.

(2 se o a il (3’)

’Arrovov 8’ 30:61»: zappa no’üpot TIVEÇ,

Ëpyœv 1:98 «sinon ptôrq) que; m.

5

10

9.0

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LES OLYMPIQUES. 7lODE Xi.

A AGÉSIDAME

DE LOCBES ÉPIZÉPHYRIENNE,

VAINQUEUR AU PUGILAT.

( strophe I.)

Dites-moi dans que! repli de mon aine est gravé le souvenir du

vainqueur olympique fils d’Archestrate. Je lui devais un doux hymne,

et je l’ai oublié. 0 Muse, et toi, Vérité, fille de Jupiter, étendez la

main , éloignez de moi le reproche d’avoir trompé un hors par mes

mensonges.

( Antistrophe I.)

Le long temps qui s’est écoulé me fait honte d’une si vieille dette.

Mais je puis en acquittant l’usure imposer silence à la censure amère.

Comment les flots de ma poésie vont-ils inonder les cailloux amoncelés

près de moi? Comment payer à tous dans mes vers un tribut agréable?

(Épode r.)

L’Equité règne dans la viue des Locrieus Epizéphyriens, Calliope et

mais aux armes d’airain sont l’objet de sieur culte. Dans le combat,

Cycnos fit tourner le dos même au robuste Hercule; vainqueur au

pugilat dans les fetas d’olympie , qu’Agésidame rende grâce a llas ,

comme Patrocle a Achille. L’homme qui échauffe un cœur né pour

la vertu peut, avec l’aide d’un dieu, le pousser au faite de la gloire.

(Strophe Il.)

Il est petit le nombre de ceux qui ont obtenu sans effort un triom-phe qui donne plus d’éclat à la vie que mille aunes exploits. Les lois

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0ATMHIONIKAI lA’.

’Ayôva 8’ êEaipe-rov niaisai Gitane; (39cm Ante l, 8V

âpxaûp usina-ri 1:89 Hélas»: 30pin ’Hpaxhéoç émincera,

Étui Hoasi80îviov

flip" Ksr’wrov distinction,

(’Av-ndrpoçr) 3’.)

REIÇVE 8’ Eüpmv, â): Aûys’av Mrpiov

às’xovô’ êxcbv 9100M intégôiov 351:90îccotvo 3. Ao’xuatci. à 8oxeûoaiç 61:8 Khmvav

8éme: and xsivouç ’H9axÀé’qç êqa’ 6883 3,

du «9660: noté ’l’i9ûv0tov 1.0Ëne90av du? «par?»uuxoîç fluent ’AÀL80;

(’Errtpôàç 3’.)

Malien; t ôteeptaloi. Kal 98v Esvamîrotç’Erreiôiv ficelles: 87men

a?) nonàv i8: na19t8a noÀux’rÉavov 51:8 «:9583 m9i [,5«layai; ce 0’180î900 9010i»! et: ôxsràv du;

Kotcav édw néhv 5.

Nain: 8è xpsooévtovânoOs’cO’ dm ov 3.

Kant xsîvo; à 00Mo; 6611110;

80.601,04 incisons doives-av aîuèv 06x êEe’çuyev 7. 50

(E r 9 o (p à 7’.)

’0 8’ «19 êv filao; fleur: ûov ce 019mm:

Min se «ânon Atàç ébouesnib; «0:09.310 Cdôsov 0’000: 3 «0:19: payions 1:59! 8è

rufian; ’AÀ-rtv [Av 87’ êv m0498.) 558i5’x9we, 18 8è x6304» «580v

ionise 869mo Man ,ripoient; «690v ’AkpeoÜ

(’A v escarper?) 1’.)

peut 8038636 àvoîxrwv Odin 1°. Karl miyov

K90’vou n90csÏ0éyEaro 11’ «96005 1&9 60vibvuuvoç, 5;! Oîvéfsaoç âme, 996610 mon? vupoî8t.

Tartre; 8’ êv npunoyo’vcp 1;).ch

rapina pal-v ripa M0î9at 0158M 658 1’ ëEeÀe’noiv uévoq

antidata êtâwpov

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LES OLYMPIQUES; XI. 13de Jupiter me pressent de chanter le combat sublime institué par le

vaillant Hercule près de l’antique tombeau de Pélops, quand il eut

immolé le fils de. Neptune , le brave oléates, N in u

(antistrophe Il.)

et qu’il eut égorgé Eurytos, pour arracher a l’orgueilleux Augias le

salaire promis à son labeur. Hercule les attendait dans un bois voisin

de Cléone et les renversa sur la route; il vengeait l’armée de Tirynthe

que jadis ils avaient massacrée dans des embûches, au milieu des

vallons de l’Elide, l "(Épode u.)

ces audacieux enfants de Molione. Bientôt le roi parjure des Epéens

vit les murs de son opulente patrie, dévorés par le feu,abattus par le

fer , s’engloutir dans un abîme de maux. Nui ne peut échapper à la

vengeance d’un plus puissant que soi.’1.ui-méme , l’insensé, se pré-

senta au héros après la prise de sa ville, et n’évita pas une mort

terrible. l(Strophe HI.)

Le valeureux fils de Jupiter rassemble à Pise-tous ses guerriers et

tout le butin; il trace a son père tout-puissant une enceinte sacrée ;

dans un lieu découvert, il sépare l’Altis par une muraille, et veut que

les plaines qui l’environnent reçoivent les tables du festin , honorant

le fleuve Alphée

(Antistrophe HI.) .

comme l’un des douze grands dieux. Il donna a la colline le nom

de Cronos; obscure jusqu’alors sous le règne d’Œnomaos, elle était

sans cesse battue par les orages. A cette solennité première assistaient

les Parques , et l’unique et sur témoin de la vérité,

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OAWBIONIKAI IN .

( ’E 1! (p a à c 7’. )

Xpôvoç L Tà 8è caqué; à)»: râpa) scarifia",61m rèw noÀépLow 866w

àxpôôwa Stelùv En: mû navruempïê’ 8mn; Égal

Ec-maev Eoprâw du ÎOÀupnpdôt 1:96:10;

vtxaqaopîawi ce.Tfç 8’). «maivmv î

ËÀŒXE flécpavw .pipeau, nooïv 15 mû. &ppa’tl, Iàyo’wwv à: 8650; fiépavoq èËXoç, E9719 xCOeÀo’w 2;

. (E 1: p o ç à 6’.)Eurêka pèv âpvfctaucev eôôùv to’vov

inouï æpé’ nov mû; ô Amuyxlou

Oîwvôç xev 8è Ml’ôs’aôsv crpmràv 946w»: 3 ’ ô 8è

mile; xuôm’vow ’Exepnç Teyéaw ’

Aâpuxloç 8’ 39595 nuyyâç a»; 4

.Tipuvôa vaiœv 1:61!» ’

&v’ ïunotcl. 8è tëfrpacw .,(’Avtmrpotpù 5’.)

(in?) Mav’rwéaç 2mm; ôhpoôiou’

ânon: (bfa’w’rœ and: axonôv -pâ’xoç 8’ Evzxeuç gâtas 1:55:qu XÉPŒ xuxÂo’Jcatç fmèp

âm’wtow 5, mû. wypaxia Oôpuôovwapaîôuîe péyav 6. ’Ev 8’ Ëcmpov

è’qahîev eôtômôoç

saliva; êponbv (pub; 7.(’Empôèc 6’.)

, ’Aeîêsxo 8è 33v régna; «panada; Galion;’ràv Êyxu’mtov 0’111?! rpo’rov a.

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vingt, âyzeo’mou 9, xsÂaôno’ôgLeôa ppovràv

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LES OLYMPIQUE. Il. 75(Épode III.)

le Temps. c’est lui qui, poursuivant son cours, nous a appris

comment Hercule partagea les prémices et consacra aux dieux les

dépouilles de la guerre , comment il fonds avec les victoires de la

première olympiade la feta quinquennale. Qui donc mérita la cou-

ronne nouvelle par la vigueur de son bras , par la vitesse de ses pieds

ou (de son char î qui sut, par sa valeur, conquérir dans la lice une

noble gloire? fp . (strophe 1V.) vCelui qui fut vainqueur au stade , et dont les pieds fournirent une

course rapide , fut OEonos, fils de Licymnics; il était venu de Midée

avec une troupe de guerriers; à la lutte , Echémos illustra Tégée;

Doryclos , habitant de Tirynthe, remporta le prix du pugilat; a la

coursedesquadriges, I * l ’ i.I . (Antistroplze I7.) q

ce fut semoa de laminée, un aman; munster mon le but

de son javelot; Enlace, brandissant le disque de sa main , le lança

à travers l’espace, plus loin que bus ses rivaux , et ses compagnons

lirait éclater de bruyantes acclamations. Le beau visage de la Lune

éclaira le soir de son aimable lumière.

(Épode 1V.)

La vaste enceinte retentissait de la joie des banquets et des chants

de triomphe. Fidèles à ces antiques usages , nous célébrerons, dans

un hymne qui doit son nom à une glorieuse victoire , et le tonnerre

et les traitshenflammés grondant dans la main de Jupiter, et la fou-

dre étincelante, emblème du souverain pouvoir. A la flûte se ma-

rieront les accents harmonieux de la poésie

(Strophe V.)qui s’éleva si tard près des nobles eaux de Dircé; mais comme cet

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LES OLYMPIQUE. xr. 7 5(Épode HI.)

le Temps. c’est lui qui, poursuivant son cours, nous a appris

comment Hercule partagea les prémices et consacra aux dieux les

dépouilles de la guerre , comment il fonda avec les victoires de la

première olympiade la tète quinquennale. Qui donc mérita la cou-

ronne nouvelle par la vigueur de son bras , par la vitesse de ses pieds

ou [de son char t qui sut , par sa valeur, conquérir dans la lice une

noble gloire? j f li i (strophe 1V.) I

Celui qui fut vainqueur au stade , et dont les pieds fournirent une

course rapide , fut Œonoe, fils de Licymnios; il était venu de Midée

avec une troupe de guerriers; à la lutte , Echémos illustra Tégée;Doryclos, habitant de Tirynthe, remporta le-ptix du pugilat; à la

course des quadriges , i v i ’.I . (Antistroplle 1V.)

ce tut Sémos de llanünée, un examinas; Phrastor trappe le but

de son javelot; Enicée, brandissant le disque de sa main, le lança

à travers l’espace, plus loin que tous ses rivaux , et ses compagnons

firent éclater de bruyantes acclamations. Le beau visage de la Lune

éclaira le soir de son aimable lumière.

(Épode I V.)

La vaste enceinte retentissait de la joie des banquets et des chants

de triomphe. Fidèles à ces antiques usages , nous célébrerons, dans

un hymne qui doit son nom a une glorieuse victoire , et le tonnerre

et les traits enflammés grondant dans la main de Jupiter, et la fou-

dre étincelante, emblème du souverain pouvoir. A la flûte se ma-

rieront les accents harmonieux de la poésie

(Strophe V.)qui s’éleva si tard près des nobles eaux de Diroé; mais comme est

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xsiouç àpoôpatç 8.

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LES OLYMPIQUES. 79ODE XII.

A ERGOTÈLE D’HIMÈRE,

VAINQUEUR A LA GRANDE COURSE.

( strophe. )

Je t’implore, fille de Jupiter Libérateur; veille sur la puissante Hic

mère, o FortuneZœnservatriœ. c’est toi qui diriges sur les flots les

vaisseaux rapides , et sur terre les guerres impétueuses et les conseilsdes assemblées. Souvent au ciel, d’autres fois dans l’abîme, les espé-

rances des hommes flottent sur une mer de mensonges;

(Antislrophe. )

jamais aucun d’eux ne reçut des immortels un présage certain de

l’avenir; leur esprit aveugle ne voit point ce qui sera. Mille accidents

trompent leur attente , loin de leur apporter la joie , taudis que d’au-

tres, jouet d’horribles tempétes,échangeut en un moment la souf-

france pour une immense félicité.

(Épode-)

Fils de Philanor , comme le coq qui combat sous un toit, tu auraisva la vigueur de les pieds se flétrir sans gloire au foyer domestique ,

si la sédition et la discorde ne t’avaient banni de Cnosse tu patrie.

Aujourd’hui , Ergolèle, couronné à Olympie, deux fois vainqueur à

Némée et dans l’isthme, tu illustres les bains tièdes des Nymphes, et

tu vis dans des champs dont tu es le mettre.

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(21:9 otp-ù a’.)

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npo’eupov Hotet8îvoç 2, dylao’xouïov.

’Ev fi 189 Eôvopia vain, me pintai se, fidôpovrelions écoulée,

Ain ml ôpôrponoç Eipoîva, rapiat àv8pnîct ulcérera,1966m: naî8eç eôëoülou Séparer;

(àvnotpop’à a’.)êôe’lovn 8’ àls’Eew

559w, xo’pou putréfia Opaeôguôov.

’Exœ scellai se opus-ut, râpa si p.0;sûesïa vlan-ca ôpvôsr léyerv.’Apotxov 8è 19641Œl 1:8 ouyysvèç 500; 34?”.

’Yupw 85’, raide; ’Alaîra 4, mllâ (sèv Vixaqaôpovâylaiaw ÔRŒGŒV

dînât: &PE’IŒÏÇ àuspelôévswv 5 tapai; Ev déflore,

ne à 8’ êv impacte àv8pëiv (Éclat:

( ’E1np8 à c 1’. j

’Ïlpou. noluévôsjsot éploie oopicpaô’. "Arum 8’ sb-

po’vroç Ëpyov 5.

Tel Atœvocou RÔÛEV êEe’tpavev

«in poulots-ait épies: 8tûupép6o) 7;si; 7&9 insère êv ëVTEo’GW p. 190.,

à 056v vaoicw oiowâîv [Scellés 8(8op.ovEntonx’ 3; ’Ev 8è Maïa” â861rvooç,

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LES manquas. 8lODE xm,

A XÉNOPHON DE .CORINTHE,

VAINQUEUR A LA COURSE DU STADE ET AU PENTATHLE.

(Strophe I.)En célébrant une maison trois fois victorieuse à Olympie, bien-

veillante envers les citoyens, empressée auprès des étrangers , je

répandrai la gloire de l’heureuse Corinthe, vestibule de Neptune Isth-

mien, mère d’une florissante jeunesse. Dans ses murs habitent En.

nomie et ses sœurs, le ferme appui des cités, la Justice , et la Paix

campagne de la Justice: blondes tilles de la sage Thémis, elles dis-

pensent la richesse aux mortels;

(Antistroyhe l.)elles se plaisent a repousser l’insolence , audacieuse mère de l’En-

vie. J’ai de grandes choses à dire , et une noble franchise anime ma

langue. Nul ne peut cacher son naturel. Fils d’Alétès, elles vous ont

donné bien souvent les joies de la victoire remportée dans [les saintes

luttes par de sublimes vertus ; souvent elles ont fait germer dans vos

cœurs

(Épode I.)

d’autiques inventions, les Heures aux guirlandes fleuries. Toute

œuvre appartient a l’inventeur. n’où sont venues les fetas de Bacchus,

et le dithyrambe, et le bœuf prix du vainqueur? Qui a donné aux

rênes des coursiers une juste mesure? Qui a placé sur les temples

des dieux la double figuredu roi des oiseaux? Dans Corinthe fleuris-

sent et la Museà la douce voix , et Mars entouré des lances meur-

trières de jeunes guerriers.

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LES OLYMPIQUES. X11]. 83(Strophe Il!)

Auguste Jupiter, souverain dieu qui’règnes au loin sur Olympie,

ne regarde jamais ces hymnes d’un œil d’envie; donne le bonheur à ce

peuple , et maintiens le souffle de l’heureuse fortune de Xénophon;

accueille la pompe solennelle des couronnes, cette pompe qu’il ramène

des plaines de Pise, vainqueur au pentathle et dans la course’ du stade ;

jamais aucun mortel avant lui n’obtint semblable triomphe.

(Anttstrophe Il.) ’Deux couronnes d’ache ceignirent son front, lorsqu’il parut aux

fêtes de l’lsthme; Némée ne lui est pas ennemie; près des eaux de

l’Alphée s’élève un monument qui rappelle la vitesse de son père Thes-

salos; à Pytho, un même soleil fut témoin de sa victoire au stade et

à la double course , et le même mois, dans la rude Athènes, le jour

consacré aux courses plaça autour .de sa chevelure le prix de trois

magnifiques triomphes ; .(Epode Il.)

aux fêtes nellotiques, il fut couronné sept fois; dans les solennités

de l’Isthme où règne Neptune, des hymnes respectés du temps chan-

tèrent son père Ptéodore, et Terpsias , et Eritime. Tant de triomphes

vous ont illustrés à Delphes et dans la foret du lion, que je défie au-

cun vainqueur d’égaler le nombre de vos succès, car je ne saurais

compter les cailloux de la mer.

(strophe tu.)Chaque chose a sa mesure. Connaître l’occasion est un bien pré-

cieux. Pour moi qui chante les louanges d’un seul héros quand toute

la cité est fière, si je célèbre la sagesse d’anciens hommes et des vertus

héroïques dans les combats, je ne mentirai pas au sujet de Corinthe;

je rappellerai sisyphe, semblable a un dieu par sa profonde prudence,

et Médée, qui se choisit un époux contre la volonté de son père , et

sauva le navire Argo avec ses nautoniers.

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(E 1’ p o 4p à 6’.)

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KOITÉEŒTO vôxr’ âne xsivou XP’IÎO’IOÇ fi En; si oî me

Z-qvôç ÈYXGDŒPNSVOU mark Énopsv 1 10(livrtotpoqrh 6’.)

Suuucippovot 1912ch 7.’Ew-iwup 8’ à: répara messes!xekficarô 91v, 310w 8’ sûpucOsvaî

xapraiiroô’ «659611 l’euro a),

Gina elit-tria: (opina 566m; ’AOoîvq. x :5To47. 0:63» uvaux irai du: fiap’ 39mn un impôt 0-

7 niôa xoôcpav mien: 8.H101 atoll ô scalp-:595): ôppLotivœv as BtÀÂspcupâwuç , 120

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LES OLYMPIQUES. XI". .5(Antistrophe HI.)

Jadis aussi on les vit en armes, au pied des remparts de Dardanos,

pattus entre les deux camps , décider le sort des batailles. Lesuns, avec la race chérie d’Atrée , redemandaient Hélène; les autres

les repoussaient. Venu de la Lycie, Glaucos faisait trembler les Grecs.Il se glorifiait devant eux du trône que possédait son père dans la

ville de Pireue , de son vaste héritage et de son palais;

(Épode HI.)

autrefois son pers, près des sources de sa patrie, brûlant de dompter

Pégase , fils de la Gorgone hérissée de serpents, avait longtemps soufc

fert, avant que la vierge Pallas lui eût apporté un frein d’or: il eut un

songe que suivit de près la vérité; la déesse lui dit : a Tu dors, roi Ils

- d’isoler reçois ce présent qui rend les coursiers dociles, et, sacrifiant

a un taureau d’une éclatante blancheur, offre-le à Neptune ton père. i.

v ( Strophe I V. )il lui sembla que, pendant son sommeil, au milieu de l’obscurité,

la déesse a la noire égide lui adressait ces mots; et il se leva en sur-

saut. ll saisit le frein merveilleux qui se trouvait près de lui; puis ,

rempli de joie, il alla trouver le devin de la contrée, et raconta au

fils de Cœranos comment, docile a ses conseils, il s’était endormi pen-

dant la nuit sur l’autel de la déesse, et comment la tille de Jupiter

qui lance la foudre lui avait apporté elle-même

( Antislrophe 1V. )

l’or qui dompte la fierté des coursiers. Le devin lui ordonna d’obéir

sans retard au songe, d’immoler d’abord un taureau au dieu puissant

qui embrasse la terre, et d’élever ensuite un autel a Minerve Équestre.

Le pouvoir des dieux accomplit en se jouant ce que nous proclamons

impossible , ce que nous n’osons espérer. Le robuste Bellérophon s’é-

lance , presse doucement le frein autour de la bouche de Pégase, et

saisitk

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8 6 OAYMIIIONIKAI lI’ ’.(’Empôôç 8’.)

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’Io-Otsoi. 1d 1’ Ëv Nattier 4. 11016919 8’ guet 01’360) (pavép’

8096’, âkaôy’jç 15’ 9.0:

5209m; ênéooswtêE-Ijxowcîxt 8h cils-1101594005»;

100 âôüflmcooç pas xdpuxoç 56108 b.

(’Av1tcr1pocpv) s’.)T8 8’ ’OÀuwrioj aû1iïw

Ëorxev i811 réputes 15151601:-18 8’ êo’oônsva 161’ 5 au: gouinv GGÇÉÇ ’

, vît! 8’ atonal p.5’V, 5’v 0583 vs prix!105 15’Âoc’ si 8è 8ou’y.(ov yeve’ôhoç ê’91rot,

Ai 10’81” ’Evualim 1’ Êxôo’wopsv 119doo’5w. Tôt 8’ 5’:

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(’Empôàq 5’.)

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LES OLYMPIQUES. XI". ’ 87(Épode I V. )

le coursier ailé; il s’assied sur son dos et fait retentir en dansant

son armure d’airain. Avec lui , lançant ses flèches des solitudes gla-

cées de l’air,il extermina une armée de femmes, les Amazones qui

portent l’arc , et la chimère qui soufflait le feu , et les Solymos. Je ne

parlerai point de sa mort; mais les étables antiques de Jupiter reçu-

rent Pégase dans l’olympe.

( strophe V.)il ne faut pas que mon bras vigoureux lance tous ses traits droit

au delà du but. Je suis venu, obéissant à mon cœur, pour me

joindre aux Muses aux trônes éclatants, et chanter les exploits des

Oligéthides dans l’isthme et a Némée. Je proclamerai tout en peu de

mots,et j’aurai pour témoin cette douce voix du héraut sincère ,

qu’un serment lie à la vérité , et qui retentit soixante fois pour eux

dans les deux lices.(Antistrophe V.)

J’ai déjà rappelé leurs triomphes dans Olympie; je dirai plus tard

leurs nouveaux succès; aujourd’hui j’en ai l’espoir, mais la tin dépend

d’un dieu; que la fortune de leur race se montre , et nous laisserons

agir Jupiter et Mars. Combien de couronnes ils ont conquises sur le

sommet du Parnasse , et dans Argos, et dans Thèbes! Combien devictoires attesteront et l’auguste autel de Jupiter Lycéen , qui s’élève-

dans l’Arcadie ,

(Épode V. )

et Pellène et sicyone , etMégare , et l’enceinte sacrée des Eacides ,

et Éleusis , et l’opuleute Marathon , et les riches cités que domine le

superbe Etna, et l’Eubéei interroge la Grèce entière, elle te mon-

trera plus de couronnes que l’œil ne peut en saisir. Puissant dieu, fais

Qu’ils traversent la vie d’un pied léger ; Jupiter , toi qui accomplis les

Vœux des hommes , donne-leur , avec le respect des autres, une largP

part de bonheur.

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88

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marmonna

ElAOË lA’.

AÂQHIXQ OPXOMENIQ

IlAlAl ETAAIEI.

-*(2 r p o 91) 4’.)

Kaçwfœv ôôo’zrœv

laxoîcav du valût: xaninœlov 189w,a) Âmap’â: âoiôtpov. flacûetm

Kim-n; ’Opzopevoü, nahlyôvœv Mquv êniaxomt,xkîh’, haï auxopm. Zùv 511w» 7è? u’ 1! agami aux!

ra: yÀuxs’u yiyvmu mina. Bpmîç,aï coç6;,!eî xaMç, d tu 3:71:13: âwîp.

OÛôè 7&9 6:6; a: vâv Xapl’rœv drap

nonpavioww x0900; 051: «Saint; 611M flânant rapiatë yuw à: a?) wifi, lpuoôtoEov figent napâÉden»: ’A-tt va 0 6vouç,dévaov aÉÊoVfl «un»: ’OÀupnrfow rtpév.

(z 79 o 9 à 3’.)

10 nôrvf ’AyÀaÎa

çüncipolm’ 1’ Eôçpoavîva, 055v xPa-rfmu

naîêeç, 31:06:00; yévau, enlia ce "" ’êpuclpohce, îôoîaa râvôe m’épw br’ eôpœveî 14mg

xoüqm fitGâ’wra ’ Auôiq) 8’ ’ACG’YRLXOV êv 1961:9

KV ce palému; 2 deiôœv ËpoÀov,oôvax’ ’OÀupmo’vmoç à Mwosh

6:5 gnan. Mshvotuxéa vüv 8651m(l’apceçâvaç Elôs’, ’Axoî, natpï nm (pipow’ âne-

MW,Khüôapov ôcpp’ îôoîc’ uîôv drag 811 et vin

mûron: 1m? 3686501) niera;ifleçdvœac xuêlpwv défia»; mepoîcv. 3 xaîuv.

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35

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LES OLYMPIQUES. l 89

ODE XlV.

A ASOPIQUE D’ORCHOMÈNE,

VAINQUEUR AU STADE

w .(Strophe I. )

Vous qui habitez une contrée fière (le ses coursiers et qu’arrcsent

les eaux du Céphise , o Grâces , reines fameuses de la brillante Orche-

mène , protectrices des antiques Minyens , écoutez-moi , je vous

adresse mes vœux. c’est vous qui donnez aux mortels tous les plai-

sirs et tous les biens, sagesse , beauté , gloire. Les dieux mêmes, sans

les Grâces augustes , ne dirigent ni chœurs ni banquets; dispensatri-

ces supremes dans le ciel . assises sur des trônes auprès d’A pollon Py-

thien à l’arc d’or , elles rendent hommage au pouvoir éternel du mai-

tre de l’olympe.

( Strophe Il.)

Vénérable Aglaé, et toi, Euphrosyne, amie des chants, filles du plus

puissant des dieux, exaucez mes prières; toi, Thalie , qui chéris les

boëtes, regarde avec bonté cette pompe qui s’avance légère dans la

joie du triomphe; je suis venu pour célébrer Asopique par mes chants

et sur le mode Lydîen, puisque, grâce à toi, la cité des Hinyens est

victorieuse à Olympie. Va maintenant, Écho, aux sombres murs de

Proserpine, porter à son père une glorieuse nouvelle; vois Cléodame,

et dis-lui que son fils, dans les vallons de l’illustre Pise, a couronne

son jeune front de la palme des luttes magnifiques.

--.o.--.

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NOTES.

Ces notes sont tirées, pour la plus grande partie, du savant com-mentaire de Bœckh , dont j’ai presque toujours suivi l’interprétation.J’ai aussi beaucoup emprunté à Heyne , et n’ai pas consulté sans fruit

les volumineuses remarques de Tare]. Un petit nombre de notes seu-lement m’appartient. Le reste n’est qu’un résumé des principaux

commentateurs. -Page 6.-1. ’Apmov pli! ôôœp x. r. À. ne même, Olympiques,

HI , 42 :El. 6’ épia-min pàv û’ôœp, maboul 8è muai): «Romanov.

Le sens général des sept premiers vers est celui-ci : n De même quel’eau est la meilleure des choses, que l’or est le plus précieux desbiens, de même aussi les jeux d’olympie sont les plus magnifiquesde tous les jeux. n Il ne faut pas croire que cette sentence : ’Aptflovph camp , soit empruntée aux idées cosmogoniques des anciens; lemembre de phrase qui suit, à 6è xpuoôç x. r. A. ne permet pas cetteinterprétation. Pindare dit simplement que l’eau est la meilleure deschoses, parce qu’elle est «le toutes la plus nécessaire, et que sans elle

on ne saurait vivre. On peut s’en convaincre par le passage suivantd’Aristoœ, Rhétorique, l, 7 : Rai 1:6 mavtdvrepov 1:06 édifiai) (WÏKOV),

otov 19006: otôfipou. . . . aux». 6’: rponov sa &çOovov roii nandou, 6:; il

19-7101; ûrrspéxev 605v ÂÉYETGI, ’Aptorov ph 6809. Voyez en-core Elien, Histoires, I, 32; Plutarque, 11591106 nôupov üôwp à 1:69motptô’repov, petit traite qui commence par la citation même desmots de Pindaie. Le poète débute donc par l’éloge des jeux Olympi-

ques.- 2. ’0 5è xpuo-ôç.... [taxa Mouron. Construisez : "At: 1:69 autops-

x vov wwrt , pue-ô; ÉEOXŒ Siemens: fleuron. Le verbe ôtunpe’new se con-

struit très-bien avec le génitif .-L’e’pithète peyotva personnifie la ri-

chesse : elle rend les hommes superbes; de làon peut lui appliquerà elle-même l’épithète de superbe.

... 3. ’EPfiP-G: ôt’ «mon. ’Epfipaç , épithète perpétuelle de l’air

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NOTES. ’ ’ ’ 9lchez les anciens. ne même, Olympiques , x11! , sa : N°190: Wana xôinmv épinas). On voit aussi dans Horace camus aer.

- 4. ’Otupntaç , pour ’OÀuumaiwü à’fëvoç. - Aôôâootuv, pour m’a-

ôâcwpev. -Au vers suivant, son se rapporte à ’Otuuntaç... 5. ’OOev à nomma-0;... ’ls’pwvoç écrin. ’Apprfio’tnsrou, a ici le sens

de objtcitur , offundilur, sese insinual. Heyne compare avec rai-son, quoique l’exemple ne soit pas de tout point semblable, Homère.Iliade, x, 535 :àpçt miam oust-ra pana. ---Ot copal, nous auronssouvent occasion de le remarquer ,Iveut presque toujours dire , damPindare, les poëles; de même quelquefois ot minai. Ici , il doits’entendre à la fois du poète lui-même et des jeunes gens qui formaient

le chœur. - Devant ulaôeîv, sous-entendez aigu-Remarquez lechangement de cas, remisant ooçrîw, et txouévwçw’est la prépositlon

une, musentendue, qui explique et justifie l’accusatif: dm: CMhouhou: xùntôeîv.

.. 6. espwrtîov 8:, impétrer. flânoit , qui manie , qui lient unscapin juste. Comparez Olympiques, V], 93 :

Tàv ’Ie’ptov xafiapq’r azimut ôténwv.

.. 7. Ape’mov tv Miro. Remarquez encore le changement deconstruction même amanites-au , qui est assez familier à notre poète,et dont ou trouve encore de nombreux exemples, même chez les pro-sateurs. - Kopupàç âpnâv. La même expression se retrouve, Ne-méennes, l, I5. Il cueille le sommet (c. a d. lafleur) de toutes lesvertus, pour dire, il possède toutes les vertus.

- s. 0h... rpa’qretav. ont , qualia . quemadmodum. De même ,Fragments, l7! :

Kenpômwt votre: xp’trnîç tspaîow àorôaîç,

du nuirons: han nomthmon aùôâewa 1610m

- flapi, frequenler. -]Icti(ew se dit très-bien du chant ou de lapoésie.

- 9. une: Awptaw... renom. Il faut bien remarquer, une foispour toutes, et toujours se rappeler, que ces phrases z prends la lyre,commence les accords, etc, qui sont devenues des lieux communschez les poètes lyriques modernes , avaient une signification réelledans les odes de Piudsre, que l’on chantait avec accompagnement desinstruments. L’accompagnement de la lyre devait commencer seule-ment ici.

- to. Et ri sur... çpowtc’w. Kim, la gloire , sens fréquent chez

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92 NOTES.Pindare.- Phérénice est le nom du coursier d’Biéron qui avait rem-porté la victoire. --iï’1réenxs vôov Y).UXUTa’-TŒIÇ opowîcrw , absolument

comme s’il y avait (airée-axa vétp vinifiai-ra; cppov-riôuç.

- il. Kpoirsi 6è 390311.15: ôsauôrav, il a fait vaincre son maître ,m. a m. il a mêle son maître à la victoire. A propos de ces motsd’Homère , XOVi’flo’l rowing, Eustathe fait la remarque suivante :’la-réov ou Ilivôapoç (niée-a; vira [LÏYVUGÛŒL lève: ré Vixq’w mi. ému:

uiywcôn rà épyaîzeailm, ami 5155m TOLÆÜTŒ.

Page 8. - 1. Adrian... anomie. Oî désigne le roi de Syracuse.-’A’notxia naonoç, I’Elide. -AuôoG. Le père de Pélops, Tantale était

roi de Lydie. Ces deux vers ferment la transition pour arriver à l’his-toire de Pélops, et cette histoire n’est pas ici déplacée , si l’on songe

que Pindare prend à tâche, dans toutes les pièces adressées à Hiéron,

de détourner ce prince de l’orgueil : or l’histoire de Tantale punipour son orgueil est inséparable de celle de Pélops.

- 2. Kaeapoü léântoç. Kaôapôç, pur, clair, c’est-adire brillant.

Les dieux, dit-on, mirent dans une chaudière les morceaux du corpsde Pélops, quand ils voulurent le rendre à la vie. Ce fut Clotho quil’en retira : il lui manquait une épaule, qu’avait mangée Cérès; mais

à la place il en avait une d’ivoire. Ainsi, le poële parle d’abord commes’il adoptait cette fable, qu’il va réfuter tout à l’heure.

... 3. 1H empara: teint... ËEŒflüTÜVTL [LÜÜOL a Assurément il y a

beaucoup de prodiges véritables, mais on en invente aussi beaucoup»:Telle est l’idée. Construisez : Million ôeômôaluévot intèp îôv 60.010171 lô-

1ov fianaflîwu Çâ’tw àvôpâ’w flonflon; illaôôem. Comparez, Néméennes,

VII, ’23 : quaia 8è uléma; «optimisa. uüôotç.

-- li. Xzipiç 65’ x. r. A. Comparez, Olympiques, XIV, 5 :

.. . . .. .. En doum yàp rai «repava: mi.rôt YÂVXÉŒ ytyverav. rêva: Bpotoîc.

Xu’ipi; est ici à peu près synonyme de Mois-oz.

.- 5. iAus’pou. 8’ inikomoi percept; GOÇCÂTŒTOL Le temps est le plus

sur témoin. il détruit l’erreur.

-- 6. Meimv vip ail-ria. Heyne explique nain» comme olim , oûôsuia.On pourrait aussi comprendre z Quiconque parle des dieux , soit. enbien , soit en mal , s’expose au blâme; mais on est toujours moinscoupable, si l’on ne raconte rien qui ne soit à leur honneur.

.. 7. ’Avrla npo-répœv, contrairement aux anciens. Il faut sans doutesonsæntendre ooçâw , bien que npt’nspoi puisse désigner les hommesen général, et non pas seulement en particulier les poëles.

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NOTES. 93- 8. emmuroit est placé à dessein au commencement de laphrase, pour faire voir tout de suite l’intention du poète. Ce festinoffert aux dieux par Tantale n’était point un repas barbare.-Sipyle ,nom d’une montagne et d’une ville de Lydie bâtie sur cette monta-gne; c’est la que régnait Tantale. - (Pilori, épithète épique.

- 9. AEVl’épq) 196w, dans un temps postérieur, plus tard. Oncroit pourtant généralement que Pélops vivait après Ganymède. Pin-

dlre dit ici le contraire.- 10. Tmür’ en: vioc, expression admirablement voilée. Le sens

de me; est en effet assez facile à établir par les deux passages sui-vants de l’Anthologie, V, cocu, o:

Kwptôiatç 8è matait aimée: Kûyrpw intuba

ct: w (parfilai-n, nous xpioç élxôpsvoc;

et tu, ont, 5 :*oç ph 1&9 milieu; in! 1è xpéoç, slr’ anomaux,

,. mon xüpioç div, pnôè 167w pourboire.

- il. ’Awpl hum; Maroc :50th «tapi. Tourte: (écura hué , aquæapex ou fias, 66m9 disputa): (in, selon l’explication du scholiute. --au vers suivant, joignez narré-canoit.

- 12. ’Aplpt est ici adverbe, et non préposition: à la ronde. -Acétate, frusta. Athénée, qui cite ce passage , lit Barrera , que l’onjoint à xpuîw, en expliquant extremltates coi-ports, extranet anus.nous préférons de beaucoup la première leçon.

.. 13. flânai-6’ sineîv. Maxâpm rivé, désigne principale-ment Cérès-Clément d’Alexandrie (Pæd. Il) : il vmpipnpyta âm-vfa m9! un îpoÇfiv. - Euripide , Iphigénie en Tauride, 386, se re-fuse également à croire au repas odieux de Tantale.

-- le. ’Açtmllal , dama abhorrent. Tel est à peu présumai lavaleur de ordonnai, Néméennes, v, 16.

- t5. .16er pour mdlaSs.-Kaxayôpoc, accusatif pluriel, pourmême De même, Nemdennes, il], 23, (0139610: pour outpôxouç.

Page 10. -- l. Katanéulaai péyaw 616ml oint amict?) , nième se!!!que, Pythiques , Il, 26 z Montpôv oûx ùnépstvev 516ml.

- 2. mon, par son orgueil. "Ehv (hm ùnéponlov, comme 1’th-ques, il, 30 : ’EEatprrov 9.5 pôxeov.

-- 3. ’Av et ira-:139... Milov. Expliquez tordu et comme «and? W05-Cet emploi du datif est bien connu, et l’on sait que Tantnle était leau de Jupiter. -’Av, représentant am, arum, comme"t tous

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94 NOTES.deux de ünspxpe’paoe. Ce châtiment consistait en une roche suspendueeau-dessus de sa tète.

-- 4. Tôv atei... Marat. Ba).aîv , comme ânoôa).sîv, rejeter, écar-ter. -- Eüçpom’na; ridât-ou. De même, Euripide, les Troyennes, 635 :

meut r71; népoto’ magazine-Voyez, sur les différentes traditions au

sujet du supplice de Tantale, Douillet, Dictionnaire de l’Antiquite.- 5. Mara rptôv TÉTŒPTOV nôvov, ne nous parait pas pouvoir s’ex-

pliquer triple et quadruple tourment, c’est-a-dire tourment inouï ,insupportable. Nous entendons par ces mols , avec Bœckb , que Tan-taÏe endure son supplice a coté de trois autres grands coupables ,Ixion, sisyphe et Tilyos. V

- ô. ’Afiava’trwv on... 56mm. On dit bien aliment ri five; , dérober

quelque chose à quelqu’un. Construisez donc : au mon; Navet-tanvéntap àpôpootav se , 0l; Eesoav (abrèv) duper-mV, 66mm alvines-o: animâ-

ratç. Voyez encore , sur la différence des traditions , le Dictionnairede Bouillet.

- 7. me: aüâvespov... Epecpov. La préposition m6; suppose un verbe

sous-entendu, comme par exemple 1106m. - Eùdvfiepov qui» æta-temflortdam , juventutem. De même, Isthmiques, V1, 34 , somadilution.

-- 8. ’Eroîpm... oxseépev. ’Eroîçtov , omnibus paratum, auquel

chacun pouvait prétendre, puisque OEnomsos avait promis la main desa fille à celui que] qu’il fût qui le vaincrait.-’Aveqapôv-nasv a un double

régime , un substantif et un infinitif, yûpov , exceépsv z ll songea à unhymen qui consistait à obtenir Hippodamie de son père OEnomaos.

-- 9. Aôpa Kwpîaç , les faveurs de Cypris. La même expressionseretrouve, Nenteennes, VIH, 7.-Ts’nrrai n l: xâpw, c’est-adire ,xapisv-râ. coi tau.

- 10. Kpém nûmav, dans le mame sens que plus haut, vers 22,sapâtes KPOÇÊILIEÛ.

- 11. ’0 pain; ôé... lapâa’wet. Aqtôâvu peut avoir ici deux sens:

Un grand péril n’admet pas, ne comporte pas un lâche, n’est pas fait

pour lui; ou bien hmm est pour âystv, attirer, entraîner, avoirde l’attrait pour; et alors on expliquerait : Un grand péril n’a pointd’attrait pour le lâche. Le premier sens nous parait rendre mieux la

valeur de Mpôâvsw. -- 12. ouvert; 8’ olow... miam àppopoç. Remarquez la constructiondu: et m: z Tl ne 1v.: (imita), 016w (intérim Ouveîv, etc. Mais il ne fautpas expliquer ainsi trop rigoureusement, car la phrase s’applique plusparticulièrement à Pélops lui-nième. -- mon; New , consumer sa

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NOTES. 95vieillesse , toujours avec une idée de honte. De même , mythiques,1V. 186 :

Tàv âafvôwov mp6: untel uévew clama néacovr’...

-- Katia»: ËpuopOÇ. Comparez, Isthmiques, VIl, 70 :

’Hâow yàp où: âMtpov sur» zani xahîw Saumur.

Page 12.-1. Oüô’ àxpo’wrot: êçâqaar’ ânes-t. Il ne fit point une vaine

prière. Le verbe épincetiez: se construit également bien avec le genivtif ou le datif. Olympiques, 1x, la zoom zapawn’rétov tout»: écarteur.

- 2. seyants, n’est pas ici un verbe absolu; son régime indirectest sous-entendu ou plutôt a subi un changement de cas pour devenirle complément de sema; mais 8699W et 11men: ne se rapportent pasmoins, dans la pensée du poète, à la fois à ayant», et à mon.

- 3. "EÀsv 8’ Diversion Bien: napOÊvov 1:: m’avewav. Le verbe ne: a

un double sens, détruire et conquérir; le premier s’applique a 0t-vopxiou Bien, la force d’Œnomaos , pour dire le robuste Œnomaos,et le second à napôévov aüvsvvov.

.. 4. Téue 1re... 0106;. Ces six fils étaient Atree , Thyeste, Pitthée,Chrysippe, Alcathoos , Copree. - ’Apsraîat p.5p.aÂ61:a:. Le sens est fa-

cile à expliquer; de même qu’on dit nazies. paysannerie: , objet dessoins de Pallas, chéri de Pallas, de même àpsraïct papauté): veutdire objet des soins des vertus , nourri , choyé par les vertus , queles vertus comblent de leurs dans, et par une transition naturelle,qui possède les vertus.

..5. ’Ev alpaxoupiatç périmai, earum campos est; expression que

nous rencontrerons fort souvent. - Ces sacrifices funèbres offerts àPélops en Elide avaient lieu tous les ans, au rapport de Pausanias,v, la, 2; on lui immolait un bélier noir.

- a. [16909 pour «qui «épia. .- matu, couché dans la tombe. .Pélops avait un tombeau sur les bords de l’Alphée, près de la carrière

olympique. Olympiques, XI, 24:’Ayâ’wa 6”ëEaiperov riaient (ténus: (boom A164, ôv

âpxaitp départ nàp HammeMn ’Hpaxhfioç endosm-

-- 7. Aéôopxs, brille. De meme , Némeennes, tu, 84. -Construi-sez avec Dissen : To aléa; 101v ’OÂupauo’tômv ôéôopxs m1609: tv obéirez;

Mme Le poète appelle la carrière olympique 6961m Hélonoç, parceque c’est la que Pélops avait vaincu. l

-- 8. ’Epè pal-mît loi. Ersçstvôaat riva marré, couronner

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96 NOTESque!qu’undun chant, c’est-adire le chanter.-’lmnxqî une. Nous

ignorons complètement ce que pouvait être le nome équestre. --Ksî-vov, désigne mérou.

-9. fiérotes duvet»: mxnîç. Il faut, devant tôpw, sous-entendrepanoit , pour que cette expression réponde à xvptdnepov; pinot:est compris, du reste, dans la valeur de ce second comparatif. Katia:repu, fait allusion a l’amour d’Hieron pour les arts et la poésie. on

sait que Simonide, Bacchylide, et Pindare visitaient fréquemmentmérou; Epicharme vivait aussi à sa cour. - Remarquez le (lésai-rcord entre les particules ce et il. Remarquez aussi l’absence de liondans cette métaphore , ôatôalwéuev 541.va mark. Bruni firman,les plis et les replis de l’hymne à travers le rhythme et la mesure.

- 10. ’Exwv coûte xâôoç, synonyme de et; rat’rro MAN. Demême, Némdennes, V1, 56 : "Encarts ô": ml. me; Ezœv Mireur.

- Il. Sons-entendez ses; , comme sujet de Hum.- 12. ’Ert ylmte’pav... 656v Myow. ’Oôôç ÂÔYŒV, via in qua ma-

teriez carmina reperiatur. --- ’Enixwpov a le sens de pontio’v , adju-tricem et mlntstram. De-meme, Olympiques. xnl, 93, le poète dit,en parlant de lui-même, ’OÀtyateiôaww tuieoopoç- En dppært M ,comme en divers endroits du! est? , avec l’aide d’un char rapide.Tel est le sens préféré par Disseu. mkb aime mieux entendre : avecton char rapide, qui, vainqueur à la prochaine célébration des jeuxOlympiques, me montrera la mute. ne toute manière, le poëte formeun vœu pour qu’Biéron remporte la victoire à la course des chars :ce vœu fut accompli.

--- l3. [lap’ Mahler! Kpôvwv 906v. Le poète se transporte paravance et en idée sur le théâtre de la victoire qu’il présage à son hé-

ros. - Le mont Cronios, voisin du stade olympique.- 14. ’Euot pin... 196w. Joignez sans 19593, robera alu, auget ,

et non métrant! sans. Le poète compare ses hymnes a des traits;image fréquente.

-- 15. Teütov xpôvov, per banc imam.Page 14. -- l. ’Avothçôputflsç 61net... du 6’ am RMS-l’icopv;

Horace a imite ce début, odes, I, 12 : ’Quem virum sut berna lyr- vel loriTibia aulnes celebrare, Clio îI

Quem deum ? I- ’Avaëtçôputyyeç duvet. Le scholiaste dit: et fil; péplum; bien!»ne. npâ’rrov 7&9 est douars Milles-av. , elli’ 0610) «po; ciné mi fi lope:

dorloterai.

dJPÀ -

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NOTES. 97-- 2. ’Axpôôm. on trouve plus ordinairement émaivra. LorsqueHercule fonda les jeux olympiques , il revenait de faire la guerre con-tre Augias. Voyez, pour plus de détails à ce sujet, Olympiques, XI.

- 3. ’Epewp.’ ’Axpéyavroç. Horace dit à peu près de même Rem";

columen.--. 4. narépuv (1mm: AôpOônoÀw. une; se joint plus ordinairement

à un nom de chose, et signifie cette chose même dans sa fleur. Ici ,(1mm naripmv, veut dire la fleur, l’ornement de sa race... 0966-notw se rapporte grammaticalement à ËUMOV , qui n’est qu’une appo-

sition à Simon; mais il faut, par la pensée , rapporter directementcette épithète à Théron.

.. 5. Kapôvrzç nouât living). Cet emploi de topé; est tout à faitépique. ne méme, dans Homère, mon üyw av unir. Grandir.

... a. ’lgpàv loxov 011mm nasalisai Les Emménldes, ancêtres deThéron, chassés de Rhodes, vinrent fonder en Sicile les villes de Gelset d’Agrigente. c’est de cette dernière ville que le poète veut fairemention.-Oixnpa narquois a la même valeur que damna «parmé-urov. Agrigente était bâtie sur les bords du fleuve Acragas, qui lui avaitdonné son nom. - ’Icpôv, parce que Pmserpine était particulièrement

adorée à Agrigente , que Piudare appelle , Pylhiques , x11, 2 : (bap-otcpôvag 559;. l

.. 7. imanat; 1’ mon; ’Oçoaùpôç amie; , pourrait avoir plu-sieurs sens : ou il exprimerait l’amour de la Sicile pour les sucettes deTliéron, comme en latin on appelle oculus une personne chérie; ouil faut entendre que les ancêtres de Tliéron veillèrent sur les desti-nées de la Sicile (peut-être faudrait-il interpréter ainsi, Olympique; ,v1, la), de même qu’un certain envoyé du roi de Perse était appelé

690W; pouding; enfin Maine; Émile; peut s’entendre gloire,ornement de la Sicile, et c’est à ce dernier sens que nous nous arre-tous. Justin,v, 8 :Alhenæ Græciœ oculus; Cicéron, De NaturaDeorum, Il], 38 : Corinthus et Carthago oculi orœ maritimes; onpeut même citer encore Pindare, Pythiques, v, 56 : 6mm. se camé-rasoPEévotc-w.

-- 8. Alain 1’ tome... tn’ àpsruîç. Tous: , dans un sans absolu; la

suite régulière de la construction aurait exigé «lino: 1’ hum w.gigot) , dépendant de o! comme taxai: et tan. --’Aywv in! druide,Joignez énéyœv, dont duperai; est le complément indirect.

.. 9. lipome nui T644, comme and Kpévou mi Tient.

- 10. 10W, les jeux olympiques.

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98 NOTES.-- il. Remarquez le double datif colon: et louai» rêver, comme s’ily avait lourd) yévet aôrûv.

-- l2. TŒV 6è naupayuévmv... âpym me; Comparez Horace, Odes,ru, 29, la :

Non tamen irriturnQuodcumque retro est, elliciet. aequo

Diffinget infecturnque reddet ,

Quod fugiens actuel hon vexit.

- la. mirliflore; ne doit pas avoir ici d’autre sens que advenus,infestas, odiosus.--Au vers suivant, 95m": Moîpot, le destin de Dieu,comme on trouve ailleurs des Azôç. Voyez notre introduction.

- 14. Hép-rm àvsxà; 616m sans, c’est-à-dire aspira et; ce riva) Mi«651’101: ràv 616w, ÔÇTE brimiôv ysvs’a’ôar nui. péyav.

Page 16. -- t. "Ennui 6è 1670:... Kaiôpmo xoüpatç. A670: , lamaxime précédente. qui dit que la joie présente fait oublier les souf-frances passées. -- "Erre-rat, convenil, s’applique a. Pausanias em-ploie plusieurs fois cette expression dans le même sens, sans doute àl’imitation de Pindare.

- 2. ’EnaOov...1rpàq àyaôoîw. Nous avons ici un second exemple de

la construction que nous avons remarquée un peu plus haut : 2m-xia; 1’ leur: (actionnés, odo’w r’ épeire pope-tua; --Ilpàç àfllÛtÏW, mot à

mot, leur souffrance tomba par l’effet d’un bonheur plus fort.- 3. Nous ne pensons pas , avec Bœckh, que la»; nat’l’m doive se

traduire Jupiter, père (de Minerve). 11111139 est ici une sorte d’épiothete que l’on trouve fréquemment accolée aux noms des dieux ,et qui ne se traduit guère en français que par les adjectifs augusle ,vénérable, etc.

- li. «bilai à and; d xtacoçôpoç. Bacchus, fils de Sémélé et de

Jupiter.- 5. W101 Bporâw... nicotinisera. Cette phrase a [beaucoup tour-

menté les commentateurs. La difficulté leur parait être dans 61:61: ,où ils attendraient si. non; du reste, le tort principal de leurs renier.ques est de vouloir faire rentrer le second membre de la phrase dansle premier, et d’entendre encore rase-récoltera âpépav de la fln de lavie. L’interprétation nous semble pourtant assez facile, et nous som-

mes, sur ce point, parfaitement d’accord avec Tale]. Le sens est ce-lui-ci z u Nous ne savons pas quand nous mourrons; nous ne savonspas non plus quand nous achèverons un jour au milieu d’un bonheursans’mélange, c’est-adire nous ne sommes jamais sûrs d’être heureux

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NOTES.x 99jusqu’au coucher du soleil. r ou n , comme me oùôév n , en rien ,nullement, correspond ici à misé. -- Heîpaç envoi-roc , le terme mar-qué par la mort , ceste-dire la mort elle-mémo. - ’Apépaw «au

mon, un jour fils du soleil, addition poétique, sans aucune allu-sion a la mythologie.

- 6. ’Poai 6’ (Bief dual... i: âvôpaç ,ëôav. Les génitifs sûôupaâv et

1:6va dépendent de puai. Joignez peréôow. ces comparaisons desvicissitudes de la vie humaine avec les flots ou avec les vents sonttrès-fréquentes dans Piudare.

- 7. 051m à": Moîpa... sélectera. Tino: désigne la famille de Thé-

ron. -- Au vers suivant, joignez ênaiyer.-nahvrpcîm).ov sur,» nover) :ce malheur n’est pas éternel; il sera mis en fuite, il cessera plus tard.- ’EE une? doit se rattacher directement a «in: 1min; , et n’a pasde rapport avec les mots mhvrpe’matov me 196w. - 116:, Œdipe,à qui l’oracle d’Apollon avait prédit qu’il tuerait son père.

-*8. ’OEeîa ’Epwé;. ’OEsîa n’est pas un accusatif pluriel pris pour

adverbe, mais un nominatif singulier féminin, Érinnys-ù la vue per-çante. De même cicéron appelle les Furies Deœ spéculatrices.

-- 9. ’Errsqwé et... yévoç Mimi. Ou sait que les deux fils d’Œdipe,

Etéocle et Polynice, se tuèrent tous deux, en combattant l’un contrel’autre, sous les murs de Thèbes.

- 10. Asicplin 6è 9épcavôpoç... âpmydv coyau. Thersandre.tils dePolynice et d’Adrastée, fille d’Adraste roi d’Argos, releva la maison

et la puissance des Adrastides. Il s’illustra dans les jeux de la jeunesse(c’est ainsi qu’il faut entendre viet; tv césium) , et plus tard dans lescombats, connue chef de l’armée des Epigoues au siége de Thèbes.

- tt. A616; marque l’opposition entre Théron et son frère xéno-

crate, qui avait vaincu aux jeux Pythiques et aux jeux isthmiques( voyez Pylhiquer, v1, et Islhmiques, Il).

-- i2. HuOth 6’ ôpéûupov... 696w»: hmm. ’Ottôxhapov ne peut en

aucune façon être synonyme de ôpoysvii. il faut entendre par cetteépithète que xénocrate a eu le méme sort que son frère , a été aussi

heureux que lui, non pas, il est vrai , à Olympie, mais aux jeux Py.th ues et a l’Isthme.- impure: amati, les Grâces, qui ont égalementfavorisé les deux frères.--’Av0ca, comme sachem, emploi fréquent.Au lieu de sium crapc’wouç, Pindare dit retplmœv, pour indiquer legenre de combat dans lequel ces couronnes ont été gagnées. -- Avor-ôntaôpépmv. Les chars faisaient douze fois le tour de la carrière.

Page 18. - t. To ct roxsîv nerpdipsvov àywviaç. Construisez : To etustptbuavov âywviaç wxsîv (M0.

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l 00 NOTES.- a. Tâ’w a sui 16v, hœc atque illa boue. Voyez Pythiques, v ,55, et notre note.

- a. Ratafia Mixers pipaient èïpmépœt. Cette richesse, que ne.haussent les vertus (comparez Pylhiques, v, au début), studium etcurant profundam subjiciens menti, quasi venatricem pulchra-ruas forum, est pour l’homme un astre glorieux, etc.

- a. Et 15’ par élan 1K , oiôev 1:6 nom Nous adoptons la correcttien de Bœclrh, si 1è un: ixwv, au lieu de l’ancienne leçon si ce un:110w, qui s’expliquait en sous-entendant tout, ce qui nous semble iciassez difficile à admettre. Quelques critiques avaient proposé au,qui ne satisfait personne. La leçon de Bœclth a l’avantage d’être tout

aussi claire , et de bien rattacher la phrase qu’elle commence àcelle qui précède.

-- 5. ’Evôc’rôs, synonyme de tv cette au; apyre, qui se trouve au vers

suivant. Il faut donc construire : dipéveç (et 716w) Mauve: cette.- 6. Aéyov opium. A610: est ici la sentence. --ll serait puéril de

voir ici, comme l’ont fait quelques annotateurs, une menace contreme ennemis de Théron.

-- 7. ’Icov deôépmvn Nov. ’Iaa, l’adverbe ruts au lieu de l’ad-

jectif teov répété. ’Ieoç se traduirait bien ici par continuus. --AsMp-

un, synonyme ici de vépovrat. -- ’Amvia-rspov, pour maremm-Deux. vers plus loin , muai: atrium, une chétive nourriture.

-- a. Nous entendons avec Taie] et Heyne, contrairement a l’avisde BœcIrh, stator 0qu comme ripant licol , désignant probablementPluton et Proserpine. ou ne comprend guère en effet l’emploi du gé-nitif, si l’on traduit honorati a dits, ripas): étant un adjectif et nepouvant pas faire sous-entendre la préposition ciré.

- 9. Toi se, les autres , c’est-adire les méchants.- 10. "Oc-ct 6’ (câlinasses... noça Kpàvou réparti. ’Erély.acav em-

porte l’idée de courage ou plutôt ici de persévérance. -’E:rptç. Pin-

dare parait avoir emprunté a Pythagore ou aux traditions orphiquesla doctrine de la migration des âmes. Voyez notre introduction. --’Exarr’pmôi , et sur la terre et dans les Enfers. --- me; 666v. On a

lait me; 666;, voie de Jupiter, la route qui conduisait aux iles fortu-nées. - [lapa Kpévoo réparai. Cette tour, ce palais de Saturne, setrouvait dans les iles fortunées mémés, comme le prouve assez l’ad-verhe Ivôa, qui rattache la phrase arrivante à celle-ci. Il faut donctraduire narré, pour arriver à. Hésiode, Œuores et Jours, log:

leu: lignifia: tarâmes natif) le mlpœrd faim

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NOTES. l 011111m": ân’ àOavârtuv l flic; Kpôvoç êpfiacûnîel.

Kai ce: 91v vaiwmv hum Gupàv [loranCV panâpœv vfiaotm nap’ menin MMiww616m: fipœeç.

- Il. ’Aveepa 1906W, comme âvôepa 1963m.- la. nhadamnthe siégeait aux [les fortunées. Homère , Odyssée,

W, 563 :MM 6’ ê; ’mômov «561m: mi neipœra yeti-n:

âûtivarot néuùoucw ’ 60: Eavfiô; Taôaîyavfluc-

11m putain filer); «au àvôpénmmv *ou m9516: ofrt’ âp 1&va 1mm; 0615 1:01." 611.6905

à»! ciel Zeqzüpoto hywwetovta; étira:’quvàç Minou, avaqaôxew àvopo’mouç.

- l3. Construisez : ’0 nômç Tian; imine; Opôvov (mimeroit név-mv. une: a le trône le plus élevé de tous, parce qu’elle est la plusancienne des déesses.

- 14. ’Ak’yov-mt, âptôpwüwat, mMou-m, censentur; sensrare.

-- 15. ’Eneî vaè: i109...p.timp. Jupiter était irrité contre Achille ,

qui avait tué et traité avec barbarie Hector, cher au roi des immortels.- 16. *Oç ’Ezrop’ Escale x. 1’. À. Nous trouvons encore réunis

(Isthmiques, 1V, 38.41) les noms d’Bector, de Cycnos et de Memnon.Page 20.-1. nom par... auverpin-w. Tn’ &yxtîwoc, sous le coude.

Le carquois descendait de l’épaule jusqu’au coude. - ’E; ronâv,

pour la foule-Remarquez le changement de nombre, êwi, larmer.- 2. me; à «and... me: émula 02m. Les scholiastes pensent

qu’ici Pindare prend à tâche de répondre à des reproches que desenvieux auraient adressés à son génie. [la supposent que le duel 1a.-miam, qui est simplement, àce qu’il nous semble, mis pour le plurielyapôouaç, désigne simonide et Bacchylide. Pour la pensée en elle-meme,comparez Olympiques, 1x, 100 z

T6 8è 905 xpârtorrov (ban ’ «une! 6è ahanai;àvOpu’mwv zips-rat: Mo:

épousai: fléchi.

Némésnues, 111, 40 :

luneveî bé ne 5&th [du Bptflu ’

8; 5è ôtas-H En, qmpyMç (bip...

-- 3. ’mee ôîfloùç ténu. mm, pour W, comme

9.

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102 I nousnous avons vu dans l’ode précédente aùôa’o’oguv pour «Maintenu, à

l’exemple d’Homère, et en général des poètes épiques.--Il est à

peine besoin de faire remarquer l’incohérence de cette métaphore.qui présente des traits glorieux lancés d’une dine bienveillante.

- 4. ’Ent To: ’Axpe’nyam... Ofipmvoç. Il dirigera son arc vers Agrie

gante, c’est-à-dire que c’est Agrigeute qu’il chantera. ... maisons:«69mm; 167w. Comparez, Olympiques , V1, 20 : Méyav ôpxav àuôco

que. - Construisez un un 1:6)lw , et non un un &vôpa. Joignez àâvôpa les mots MW disgracia roi: «pilota-Endroit ce érémv, durantcent années , comme dans Hérodote , 1X, 26 : ’Emrôv 1s èrs’uw in);

. (Won natrum à: Hdonôvvnaov.-5. aux aïvov... cuvawôuevoç. "Etc; pour Èfléôfi; de même Euripide

met souvent Baivuv au lieu d’àmôaivew. Voy. Hippol.,84l et 1371.--KâpoçJastidium, mais ici invtdia.-0ô aima ouvm’tôuevoç. Cette en-vie ne se rencontre pas avec la justiœ, c’est-à-dire qu’elle est injuste.

- s. mua, sujet de jade, ici bienfait.Page 221 - l. Twôapiôatç pûoEsivotç. La fête des Théoxénles se cé-

lébrait, à Agrigente, en l’honneur des Dioscures et d’Eélène, ’leur

sœur. Ou y curait a tous les dieux un banquet magnifique. Les Tyn-darides ou Dioscnres sont appelés ici par Piudare ÇtÂôEEwot , parcequ’on croyait que c’étaient eux qui recevaient les dieux à ce banquet.

- 2. ’l’yxuv 690156111: , car-men erigens, excitons, constituens.

- a. ’Imwv (imam Cet hymne sera la fleur , l’ornement descoursiers, c’est-adire qu’il les célèbrent.

- 4. Ilpeiaaew xpe’oç, réclamer le payement d’une dette. ou.apmov xpe’oç, debttum divinitus injunctum, per victoriam deorumbeneficto datant, une dette sacrée.

... 5. Qôflufla’. se... npsnéwwg. Tout ce membre de phrase est uneapposition a «pissoir-u xpéoç, dette qui consiste à... -- ’Enémv fléau; ,

comme minci:-... 6. ’A se [liant p.5 ycymvei’v. Suppléez «prince: rà xpéo; : A611) 6’:

and. à nicol 16 xpéoc p.5 npcîoau , t’a yeyuweîv nui env-710m aùügv.

... 7. Tête duo... ’Hpanlioç "patène. Remarquez én’ àvOpdmou; et

4. un n. 1. ).. - lipüspoç a ici le sens de ancien , antique..- 8. ’Atpexùç ’Enavoôinaçn XÔC’lLOV flafla; Les Éléena étaient ju-

ges aux jeux d’olympie. Le poète les désigne par l’expression Ali-«Mg

àvfip , a cause d’0xylos, chef d’une colonie d’Etoliens, qui guida lesHéraclides dans l’invasion du Péloponèse , et obtint l’Elide en par-tage. - iritôôev flaçâptuv , usa-dessus des paupières , ail-dessus desyeux, c’est-adire sur le front.

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NOTES; 103-ËÎ9. ’iatpou (tub «omît. Les Hyperboréens habitaient près des

sources de l’Ister. Ou ne comprend pas trop comment l’olivier auraitpu croltre dans les contrées tout à fait septentrionales de l’Europe. Ilfaut se rappeler qu’à cette époque les connaissances géographiquœdes Grecs étaient tort bornées du coté du nord , et ne s’étendaient

guère plus loin que la Thrace, au delà de laquelle commençait unegéographie chimérique.

... to. ’Anônmvoç Ospiinowa. Apollon et Diane étaient, disait-on,particulièrement honorés par les Eyperboréens.

Page 24. - 1. limai opove’mv, traduit par quelques-uns ayantdes sentiments d’amitié, témoignant de l’amitié aux peuples

Hyperboreens. Nous entendons avec Bœckh, fida mente, dansdes intentions pieuses. Toutefois, le premier sensse trouve dans,Eschyle.

.- a. moisons Envèv àvôpa’moiç. Cet arbre donnera son ombreà tous

ceux qui viendront assister aux tètes d’olympie, et de plus, il four-nira des couronnes aux vainqueurs.

- 3. "H611 vip... avachie Mina. Le verbe âmçk’yew a ici une si-gnification active, et régit 61cv 6?!)an . l’œil, c’est-adire le disque

entier de la lune. - Mina ôixôunviç , la lune qui partage le mois endeux, c’est-adire la pleine lune. - ’Eme’paç, adverbialement.

.. a. Kali. milan... lui npnpxoîc ’Akpeoü. Les jeux Olympiquœcommençaient le il du mois Hécatombéon (lin de juillet ou commen-cement d’août), et se prolongeaient jusqu’au 15; le 16 , on distribuait

les couronnes. Ainsi la pleine lune tombait vers le milieu de la célé-

bration des jeux. Pour cette raison , tous, et plus haut Mme,doivent se traduire comme des plusqueparfaits.

- 5. Kpoviou Héimoç. Pelops descendait de Saturne par la mère de’l’antale, son père , qui était tille de Saturne et se nommait Pluie , et

aussi par Jupiter , fils de Saturne et père de Tantale. - Au vers sui-vant, pava; mûron, masentendez ôévôpuv.

- a. ’Evea Au’WÜÇ... ème-pu tpév. Hercule avait déjà visité le pays

des Eyperboréens, quand son frère Eurystbée l’envoya a la poursuitede la biche aux cornes d’or. - AéEato a encore le sens d’un plusque-parfait. - ’Avo’iyxa norpôôev, la loi que lui avait imposée Jupiter, sonpère , d’obéir toujours aux ordres d’Euryslhée. - ’Opômcia, l’un des

noms de Diane..- 7. Tch vw 734mo: inepoç... puniront. Construisez : mon); 1mn:

«in luxa m Weüm («61069. On trouve dans Platon , rimée , uneconstructionsembiable : ces a6 TIVOÇ tatoué; fiv ôpya’wou «un.

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l 04 NOTES.il y a donc, en quinqua sorte. dans la pensée, un double régime, l’undépendant de [me , et l’autre de encensai. -- Amôcxéyvapmov. ilfallait faire douas fois le tour de la borne , c’est-adire de la carrière.

-- 8. En rimai. miam. Hercule assiste maintenant a ces jeux avecles fils de Léda. Les Dioscures avaient un autel près de la carrièreolympique.

--9. ’Enoixomt, à peu près comme èxôéxovrui. - Eetviai; apeuré-

Cziç. Allusion a la féte des Théoxénies. -Aûroéç , les Tyndarides.

Page 26. - 1. El 6’ apis-radai... ’HpauMo: araks-w. Comparez le dé.

but de l’ode l. La pensée est ici la même; mais l’ellipse est plusforte : s’il est vrai qu’il n’y a rien de plus précieux que l’eau, de plus

brillant que l’or, que Théron soit content; il est au comble de lagloire, puisqu’il a la gloire olympique , qui est la plus magnifique detoutes les gloires. - ’Apetaîa’tv ciment , comme Olympiques, Il, 11 :mainte E16 zips-raie. -’1x&vmv me: Èo’Xa’rttîv , arrivé au faite , au

dernier terme. - ’Amerai’HpanHioc «am. Cette phrase hyperboli-que désigne le comble du bonheur ou de la gloire. Comparez Né-méennes, tu, 21. Isthmiques, lu, 3o :

’Avopéaiç 6’ maman

une" malais-w &1rmv0’ ’Hpaxhtuiç.

- 2. Miv se rapporte a ce) népers). Cette dernière phrase est unesentence générale, ou peut-être une recommandation directe adresséea Théron , et que, par un artifice de style , Pindare s’applique a lui-même.

Page 28. - 1. ’EÀa-rip fipovrâiç. :0n trouve dans un des fragmentsune expression analogue :’Eiaaiôpovra mi ’Ps’aiç.

- 2. Test 7&9 ’Qpai... uépzup’ üOÂmV. On cannait bien cet emploi

de la particule vip après un vocatif. Voyez,les notes critiques deBœckh. Sophocle, Œdipe a (l’ozone, 891 z

’0 pâtir? ’ Eyviov 7&9 ce nmçévnpé cou I

«havent sans roüô’ im’ hôpàç éprise;

Euripide, les Troyennes, 237 :T1651) t mimât; 1&9 oîaôa’: p.’ si: Tpoiaw 66m):

flôôvra, nfipun’ ë ’Axuinoô arpentois ’

ËYWùCPÉVOÇ 6è nui unipotes’ coi, rivai ,

Tami’aôio; fixai, noivôv ânelüv iôyov.

Dans Pindare , comme dans les deux passages que nous citons ici,l’invocation commencée est interrompue pour reprendre un peu plus

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NOTES. 105bas, au vers 6 : aux. a Kpôvou irai. - Tact iripant. Il faut entendreici par ’Opau les Heures, déesses tilles de Jupiter et de Thémis, repré-

sentant les saisons, et non pas, comme l’ont pensé certains critiques,les heures du jour. 0e dernier sens était en effet inconnu au tempsde Pindare, et l’on ne sait même pas au juste s’il n’est pas postérieur

l Platon. -0n a rapporté à tort une notxtlopo’puiyyoç timon-L; à11:an ne. Ces motsdépendent de ÉÂto’aÔtbsvat. On sait en effet que les

Heures sont ordinairement représentées comme formant un chœurde danse; et il est bien naturel que cette danse soit accompagnée parles sons de la lyre. Ainsi, les Heures , filles de Jupiter, accomplissantleur révolution au son de la lyre, ramènent l’époque des jeux olympi-ques, et appellent le poële pour être témoin de ces jeux.

-- 3. ’Ecozvav nm! Malin , com me Malta ficheront. J- ’Eaavav ,aoriste d’habitude.

- 4. ’l1rov... rwovoç captant». Voyez Pylhiques, l, vers 15 etsuivants.

- 5. Xaptraw Mu , Grattarum causa. Les Grâces présidaient tla victoire, et à l’hymne qui la célébrait. Nous savons, du reste, quele poète confond souvent les Grâces avec les Muses.

- 6. Toronto; 7&9 tues ôxémv. Le sujet de Ixet est flânez. Construi-sez avec Hermann : (Kôpoç) 1&9 tut, (ôv nom) ôxéœv Waûpwc.

.. 7. ’watav ÇtÂÔfiWÂW. Comparez Pythtques, VIH, 1 :

4’th 13010:, Alu;a Mtflôfiolt W159.

-8. la»... mon à! sumac. Ergiue, fils de clymene, d’autres di-sent de Neptune, prit part à l’expédition des Argonautes, et vint avecaux dans l’lle de Lemnos. Il combattit aussi avec eux dans des jeuxfunèbres institués par Hypsipyle , tille de Thoas, en l’honneur de sonpère. Voyez la quatrième Pythique et nos notes. Les femmes de Lemonos raillaient Ergine, qui venait, avec des cheveux déjà blancs, pren-dre part à des luttes de jeunes hommes; mais l’expérience montraqu’il n’avait rien perdu de sa force juvénile. Il est probable, car dans

Pindare toute chose a sa raison, que Psaumis aussi avait déjà descheveux blancs. -’A1rsp se rapporte à ôtai-trapu.

- 9. lichions; 6’ év lingam... pesât crépavov lu’w. Ai pour vip. -

Hua: fléÇflVOV MW, venant chercher la couronne. Nous voyons, Py-flu’ques, lV, 253, que le prix du combat était une robe, Miro; Miamais il est probable que le vainqueur obtenait aussi une couronne.

- to. 06m; fiel: azurin. 06m; pour romaines talés ego calori-

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106 NOTES.tale sans. - Xeîpeç et sa! i109 taov, mes mains et mon cœur valentautant, ceste-dire, dans (l’aimes luttes, dans les combats de laguerre , mon bras et mon cœur ne me font pas plus défaut que mespieds à la course.

-- il. ottoman 65’... xpévov. Les uns mettent encore ces trois der-niers vers dans la bouche d’Ergiue , les autres les considèrent commeune réflexion du poële. Dans tous les cas , le sens est, que l’on a sou-vent des cheveux blancs avant Page, et qu’il ne faut pas juger la va-leur de l’homme par la couleur de ses cheveux.

Page 30. - l. Tth àperâv... Waôptô; te 65:91. ’Oxrowaii 0614119.La nymphe Camarina, divinité du lac Camarine, prés de la ville de cenom. Les nymphes des fontaines et des lacs sont tilles de l’Océan. -’Am’waç Waüpcô; ce 65m. La pompe triomphale et le chant (àpexâv

au! truçâvmv durov) sont des présents de Psaumis et de son char,parce que c’est à eux que Camarine doit l’honneur que fait rejaillirsur elle la victoire de Psaumls.

--2. i0; du oàv «élu... amnistiante ra.- Bmuoùç E5 81669.00: flippa

inrà pavement; Quand Hercule fonda les jeux olympiques, il éleva si!mais pour douze dieux dont il établit le culte dans le temple; cha-que autel était consacré a deux divinités; on voyait ensemble Jupiteret Neptune, Junon et Minerve, Mercure et Apollon, les Grâces et Bac-chus,Diane et l’Alphée, Saturne et Rhéa. Rarement on sacrifiait,comme Psaumis, aux six autels a la fois; rarement aussi on disputaita la fois , comme lui, le prix dans trois genres d’exercices. - topent:015w mincir, musentendez lapréposition év, dans les grandesfêtes des dieux, et non pas de Jupiter seulement, puisque douze di-vinitü étaient honorées à Olympie.- ’Aéflhuv r: «ennuyant; daines:

dépend aussi de tiaré; quantau reste de la phrase, [mon a. r. la, c’estsimplement une apposition qui explique et décompose stemm Demême on dirait fort bien daman 1mm; ’MLIÔVOIÇ ce povapmtqz sa. Le

poële réunit ainsi penthotal; et daman: sous la même prépositionW6, parce que ce sont deux idées qui se tiennent intimement, lessacrifices n’étant offerts qu’en vue d’obtenir la victoire dans les jeux;

ou pourrait même dire Bovouo’tat 644mm. -- La seule difficulté de la

phrase serait dans le mot nommois; car les courses de chevaux etde chars ne duraient qu’un seul jour. aussi ne faut-il pas entendrenelMt’tllLE’pot; de ces courses seules, mais bien de la célébration com-

plète des jeux. Nous savons qu’un jour était employé aux courses, un

jour aux luttes d’athlètes, et nous ignorons comment étaient remplisles trois derniers jours; mais nous avons vu plus haut (notes 3 et 4 de

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NOTFS. t l 07la page 24) que les jeux se célébraient pendant cinq jours, et que lesixième on distribuait les prix.

- a. Kal av «crêpa... vémxov 589w. Le héraut proclamait le nom

du vainqueur avec celui de son père et de sa patrie : Waôptg’Axpœvoç Kapapwaîoç. -- Néolxov [6mm Camariue, qui avait été dé-

truite par Gélon, venait seulement (retro rebâtie.--- Il. ’lxmv dé... nup’ eü-npâswv naôpôv. OEnomaos et Pélops , tous

deux anciens rois de l’Elide. - Eünpa’zrmv. Pindare donne cette épi-

thète a la contrée de l’Elide , à cause de la gloire que l’on pouvait y

acquérir dans les jeux. De même, Némeennes, V1, 12 : Nepe’a: IlCpa’rüv «Hum.

--5. Pallas, divinité protectrice de Camarine, qui mettait l’image decette déesse sur les monnaies et les médailles.

-- 6. Romanov ce ’Qaww... 698e; mpmôv. Le fleuve Denis coulaitprès de Camarine. - ’nyupiav Mpvav, le lac de amarine-031013:«envola; olcw ’lmrupzç x. t. l. Le fleuve Hipparis se jette dans la meraprès avoir traversé le lac de Camarine. Il ne faut pas entendre par6111156: des canaux, mais des courants , fluenta, comme dans Enri-pide 615ml minimum. - Etparôv , synonyme de 146v ou ôâpov.

- 7. Kan; n... Wiyutov 62160:. Ces mots doivent s’appliquer aufleuve Hipparis et non à Psaumis; seulement, nous ne dépend pas deohm comme cipal, et il y a ici une sorte d’anacolnthe; il tout donc re-prendre ’l1mapiç pour sujet immédiat de une , ou expliquer commes’il y avait 1mm. Libanios, Il, 386 : T6 dl ôù pâti-nov. oôôè 1&9 6 tee-ré

11v 1:6),w et; Menu peut: ànopov vaualv me TÜV ire-:95»: môéaqxsv’ô ü au! raïa N500» îà «and RÉNOVÜEV ’ 066i yàp mitre ilp.îv âzmmov ,

m’ dito» ra; eûçngîaç, fi Hivôapoç cl; ràv Kapapwaîov "invrapiv xi-

mtai , ô’ll. 110115 ce maôiow Galipuv «axée»; üMyucov fluo: , son

inamxôflev 661m; ôz’ abroü napfixow élidait. Ainsi I’Hipparis, qui sert

au transport des bois de constructicn , semble construire lui-mêmeles édifices.

- 8. ’Af àpaxaviaç... mm dia-rôt: , ab inopla evehensgui lucemhune populum civmm. Le fleuve, construisant une haute foret desolides édifices, semble faire sortir de la misère, des ténèbres, etrendre à la lumière le peuple de camarine. l

... 9. Ale! xivôüvq) umluppévov. Mai se répond à alcide; ph,cinq vers plus haut. - ’Apstaîo’t , les exploits , la gloire. -- Hôvoç,

Bandva, le travail, la dépense , sans lesquels on ne saurait vaincredans les jeux. ces deux mots sont souvent mis ensemble par le poële.

’ Voyez Isthmtquee, l, Æ! et V, 9. -Mâ-pvmat npàc leur: xtV5Ûth x:-

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los NOTES.www. La préposition 1:96; a ici une grande valeur , pour arri-ver a, pour atteindre à un succès douteux, qu’enveloppe le péril.

-- 10. Kpôvmv 169M, le mont Cronios, a Olympie.Page 32. -- t. tlôaïov &wpov. il y avait un antre de en nom en

Ellde, comme en Crète et en Phrygie.- 2. Auôim; tv «mon. L’ode est chantée sur le mode lydien , avec

accompagnement de flûtes.- 3. Al’rûmov... à; îEÂEWév. Construisez et suppléez : Ain-am (tu,

si) Zut-J.) Gatôânew m’vôe «am eûavopiawt flirtai; , (dirham) a: (1hAlà) au, ’Oluumôvtxe Waüui, «pipeur ù tannée: râpa; emmy , limaç-

uôvaov limon: Hoouôuviam, (mi) ulâ’w «apte-raisévœv (ces). On sait

que les chevaux étaient consacrés a Neptune.- 4. Tyiem 6’ si 1K... ses; ïeve’côai. Bœckh : a ’Apâsw bene ab

Heynio explicitum proprie est «miam, rigare, quodque plantærigatæ aluntur , jam est aôësw, alere, tovere; que verbo postautuntur pro ixew,adjuncla magnitudinis et amplitudinis notion,tu Isthm. , V], 29 : mlflov idée; aüEuw. n ’0160; est ici ce bonheur

qui consiste dans la possession des richesses (tiquant araucan) etde la gloire (EÛÀoYîW npoçtnôsiç). Il faut que ce bonheur soit juste, mé-

rité, et ne soit pas acquis par le crime (tarin). -M-h panifia-g me 1s-vicôai, qu’il ne cherche pas a devenir un dieu, c’est-à-dire qulils’arrête la , qu’il ne porte pas ses souhaits plus loin. Pythiques, x .

27 :’0 160.1504 oùpavèç 06 me" àuôarèç aussi

Isthmiques, 1v. 14 :Mn pareur. la); vivaces". r névr’ îlet: ,

si ce 100mm pal ’ èçixowo mÂôv.

Cicéron, Tusculanes, I, 46 z Morere, Diagora; non enim in cœ-lum ascensurus es.

Page 34. -- l. Xpuaéaç ünoardcavxsç... Motta. Construisez : Twe-néo-av-rsç réputions circulai Balance aima; lpucéaç, néEopev (un).

du on (népopsv) uéyapov Bantov. - Uùîopsv , pour «dirima. - cescomparaisons des ouvrages de poésie ou de prose avec des édificesétaient assez familiers aux anciens. Pindare, Fragments, 171 :

stpômrai musent zip-nui; Iepaîow âmôaîç ,

du tstxitousv i161) noixûov lxôauov aùôoîev-ra. lovant.

Plutarque, Solen , 32 : lipôôupa piv imam: mi miam sa! «un:

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NOTES. 109si àpxî; «mélinite»: , du un: 0685i; âne; E019: cirât p.600: criât 1min-

ctç. cicéron, l’Orateur, le : Vestibula nimirum honosta aditusqucad causam facial illustres.

- a. ’Apxops’vou 6’ E970». Ae’ est encore ici employé au lieu de 7&9.

- 3. El 5’ du Au); ëv Nitra. il faut sous-entendre fic, commesujet à sin. - Tania; pan-sic: Bruni) AIÔÇ. Tania; est proprementl’administrateur du trésor; joint à Brandi, il signifiera donc adminis-trateur de l’autel, c’est-à-dire desservant, prêtre. Jupiter avait àOlympie un autel prophétique. Agésias n’était pas proprement prêtrede l’autel d’olympie, mais il avait pu y consulter l’oracle sans l’assis-

tance d’aucun autre des Iamides, puisque lui-même appartenait àcette famille,qui avait seule des droits sur cet autel. Pindare lui donneici la qualification qui pouvait s’appliquer à la famille entière.

- 4. Xuvotxto’ràç... Enpomoooâv. Agésias n’était pas lui-même un

des fondateurs de Syracuse; mais ses ancêtres l’avaient été. Or, cer-tains honneurs ou privilèges étaient attachés à la qualité de (test-en-dant de l’un des premiers fondateurs d’une ville.

-- 5. Tiva un Mot... (tv luepraïç dotais. Quinoa lignoit, fuir unhymne. Il semble que l’hymne s’élance, pour les glorifier, à la pour-

suite des vertus (Isthmiques. il] : burépu: éperd; Üpmp ôtâmew). -A intxûpomz, sous-entendez «ses (si?) Üpvtp), et faites dépendre (icté-vœv àarôv de âmôotîç.

- 6. ’ltmn 1&9... Empâtou clés. ’Ev neôihp nôôa. lxstv, avoir le

pied dans une chaussure, parait etre une expression proverbiale,que nous ne retrouvons pas, du reste, dans d’autres auteurs. Mais lesens est facile à saisir : ln hoc ealceo Sostrati filius pedem magni-fieum habet, e’est-à-dire que le sort magnifique du fils de Sostrateréunit les trois bonheurs ci-dessus exprimés : être vainqueur à Olym-

pie, pretre de Jupiter, descendant des premiers fondateurs de Syra-ouse.-- ’io-rm lxwv, pour 51:1. élu.

- 7. Ilap’ àvôpéew, opposé a év votch collais, désigne les combats

sur terre. .- 8. Kalèv et n «mon , si quelque belle action a été accomplieavec travail, avec effort.

- 9. ’Ayncia, rlv 8’ alvoç érotisa... innove EMu.’AÏvoz ère-tué;

Ttv , cette louange le convient, s’applique bien à toi. -’Ev cinq ,ôtmiuç. -- ’Arrô flairant; pôéyêarro, redondance épique. -Joignez xa-

tipuptlrev. Amphiaraos tut englouti dans la terre avec son char. VoyezNemœnnes, 1x, vers 21-27.

,- 10. ’Erm’s 6’ lustra... mon!" Tl. ënoç. ’Enma, quelque temps

[.0

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110 NOTES.après la disparition d’Amphiaraos. Construisez : Nexpaiiv émit Mât)

releceév-rœv, les morts des sept bûchers ayant été consumes. Cessept bûchers n’étaient pas pour les sept chefs, mais pour les guerrierstués des sept corps d’armée. Néméennes, 1X, 21. : ’Evm’t 7&9 comme

nopal. veoyutouç canne.-’Ev 81’16ato1. Les Atlrénieus prétendaient que

ces guerriers avaient été ensevelis à Éleusis; mais, au rapport du scho-liaste, il y avait près de Thèbes un lieu appelé me nopal.

- Il. thartâ; àpüaùpèv était, l’œil, c’est-à-tlire fomentent, la

gloire de mon armée.-. 12. Remarquez le changement de construction de àyaflév, qui

est d’abord simple épithète , àyaôàv uévrrv , et qui ensuite prend un

régime, àyallov pigmenta

--, t3. To mi... Somme-(q). T6 représente âuçôrepov, cette doublequalité , d’être bon devin et hon guerrier. - ’AvaI minou Sermon; ,Agésias; car l’ode se chantait souvent dans un festin,chez le vainqueur.

Page 36. - 1. ’fl (Divas... npà; àvôpdiv mi. yévoc. Phintis , quoiqu’en dise Bœckh, parait bien être le nom du conducteur qui avaitdirigé le char d’Agésias à 0lympie.-Pindare passe à un autre sujet.

ll veut raconter l’origine des Ismides; au lieu de monter, commeailleurs, sur le char des Muses, c’est, par une adroite flatterie, le chardu vainqueur lui-méme qu’il demande. - Remarquez le changement«le personnes, Bicepsv, tannant. - ’Avôpu’w, les ancêtres d’Agésias, les

Iamides.-- 2. Hpè; [lira’tvav év dira. Pitaué , ancienne ville sur l’Euro-

tas, non loin de Sparte; elle tenait son nom d’une nymphe, fille de oclleu ve. Il semble que Piudare parle ici de la ville de Pitané, et cepen-dant le relatif a ne peut se rapporter qu’a la nymphe. - ’Ev capa, à

temps, promptement.- 3. ’Iosôcvpuxoç et touloupes , littéralement aux chevaler via.

tels, c’estuà-dire aux cheveux noirs. Virgile, Églogues, x,"39 :

Et aigre: viol: sont et vacciuia aigre.

.. a. mon signifie ici l’enfant lui-même, et non pas l’accouche-ment. ’Dôiva napôsviav, parce que Pitané n’était pas mariée.

- 5. Kôptuç pfiv, le mais critique, celui ou les femmes accouchent..0ppien, Cyneg., III, 156 :

lev toxetoîo uohîv 459m, «piv xéptov in?Mira EEÉGÀttle.

..o.nA6uev malvstv, comme, Pythiques, tu, 45, 1:69; alcazar, etPythiques, W, 115, W 663ml.

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NOTES. Il l... 7. "Oc... aimoit oiuîv. Epytos, fils d’Élatos, régnait à Phésane,

près de l’Alphee, sur les confins de l’Elide et de I’Arcadie.

- 8. Tpaçeîoa est mis au féminin, parce que l’enfant était une tille,

et bien qu’il y ait au-dessus le neutre ppéqao;

- 9. 13v nawi 196w, pendant tout le temps de sa grossesse..- 10. Tonka; nsp’ adam «401;. L’élision de l’y. de «spi devant un

mot commentant par une voyelle est fort rare... 1l. Kélntôa &pyupéaw, le vase d’argent dans lequel elle allait

puiser de’l’eau. Ce trait rappelle la simplicité des mœurs antiques.

- 12. llithye et les Parques assistaient ensembleaux enfantements,

Némeennes, Vil, 1 : ’’Elsiôuiu, «69639: Moipâv Baôoçpôvwv.

- t3. mon... mâtina. Tub enko’wwiv, sortant des entrailles desa mère. Nous voyons aussi, Néméennes, l, 35 z ’Ensi entâywiv61:0 pampa; «(mixa à; uhlan golem -’l’1r’ diôîvoç àpurâç, partu ju-

cundo , soit que les douleurs de la mère soient mêlées d’un vif plai-sir, soit que les divinités appelées par Apollon pour assister Evadnéaient allégé ses souffrances. ’

- 14. Kvtcouéva, tourmentée, inquiète, de ce qu’elle était obligée

d’abandonner et de laisser sur la terre l’enfant que le courroux deson père ne lui eût pas permisde’rapporter sous le toit paternel.

- 15. A60 ôté... mâtinent. ’16; est proprement ce qu’on lance, un

trait; de la, tout ce qui sort du corps d’un animal. Ainsi , un Spon-xôvrow, serait le dard des serpents; là; palmera-w, est le miel des abeil-les. -Kuôép.svot, prenant soin de lui.

Page 38. - 1. Hep! Ovarrâw, ait-dessus du reste des hommes.-- 2. To1 5’ ses à»)... nepmaïov ysyevatsévov. Toi , ceux que le roi

interrogeait, et év oing), c’est-à-dire les serviteurs. 15613500". , ici, af-firmer. Hep-maton: ykefsvupe’vov , bien qu’il fut déjà ne depuis cinq

Jours.- 3. ’luw Eavûaïot... âôpôv côtier. Les rayons des violettes désignent

leurs vives couleurs. Quant au participe fiespeypévoç, qui s’emploieordinairement avec le sens de mouillé, arrosé, joint ici à émia-t, ilrépond assez bien a notre métaphore, inondé de lumière.

- la. To nant... roïn’ 6wp.’ âedvatov. T6 est pour ôté. - La mère,

Evadné, trouvant son enfant couché sous des violettes, ordonne qu’onl’appelle du nom de ces fleurs; et c’est ainsi qu’il prend le nom de’lapoç, dérivé, suivant notre poëleflleîov, violette.

-- 5. Tepmâ; Guet." umbo fiât; Ce fruit de la jeunesse, c’est la

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112 nous.maturité; c’est, si l’on veut, le signe de la virilité, c’est-à-dire la barbe

naissante. Xpwoo-rscâvoto "Hôaç. Voyez la même expression. Pytht-ques, 1x, 109.

- 6. ”Ov npôyovov. Neptune était le père de sa mère.- 7. "Opao... pépon; 61men. llaîyxotvov xépav, Olympie, qui reçoit

fréquemment aussi les épithètes de nàvôoxoç, noÀÛEsvoç. -’lp.ev dé-

pend de 6960, lève-toi pour aller, 691m (dicte) luEv.--Oâ.twç.6ma°ev,littéralement, derrière ma voix, c’est-a-dire guide, conduit, appelé

par ma voix.- 8. ’Evea et d’une... xpno-rr’jptov 05’001! zélateur. Apollon se

transporte avec lamas sur le mont Cronios , et la il lui donne le don-ble trésor de l’art prophétique, c’est-à-dire la prophétie par inspira.

tion, et celle qui résulte de l’inspection des victimes. La volonté d’A-

pollon est que son fils lames et les descendants d’lamos soient prêtresde l’autel de Jupiter à Olympie; mais cet autel n’est pas encore fondé,

Hercule n’est point encore venu établir en Elide la sublime institu-tion des jeux en l’honneur du maltre des dieux. Jusqu’à l’arrivéed’Eercule, lamos continuera donc d’entendre une voix qui ne commitpas le mensonge, la voix d’Apollon , son père; puis, quand Herculesera venu fonder l’autel de Jupiter, il sera le prêtre de cet autel etfera connaltre l’avenir en examinant les entrailles des victimes. Unseul verbe sulfisait, amorce, et tout le reste de lla phrase en dépen-drait à peu près ainsi : ll lui accorda le double trésor de l’art prophé-

tique, savoir, pour le moment (16m, en attendant), d’entendre unevoix qui ne connaît pas le mensonge , et plus tard , après la venued’Hercule , d’établir un oracle (c. à d. de rendre des oracles) sur l’au-

tel sublime de Jupiter. Mais, ce premier verbe, (limes, étant déjà troploin, le poète ajoute à la fin de la phrase natrum. Il y a la une sorted’anacoluthe. - L’autel de Jupiter a Olympie avait vingt-cinq piedsde haut et cent vingt-cinq de tour a sa base : il était formé d’une par-tie inférieure sur laquelle on montait des deux cotés par des degrés etoù l’on immolait les victimes , puis d’une autre superposée où on les

brûlait. Sur cette plateforme supérieure se tenait le devin pour ob-server la flamme.

- 9. ’EE nô , sous-entendez xpÔvou , et aussi le verbe iv pour toute

la phrase.- 10. Tamipst xpfip.’ han-10v , ne peut pas s’entendre, comme

plusieurs l’ont voulu , à l’œuvre on reconnaît chaque homme. Ken-

p.1, placé ainsi tout seul, comme s’il y avait Emma, ne parait pas êtregrec. Aussi nous entendons avec Bœckh : Toutes leurs actions le

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nous. neprouvent, c’est-adire prouvent qu’ils pratiquent la vertu et mar-chent dans une route brillante.

Page 40. - l. Mime: ü ânon... sûfléa papaux. Mime: , c’estl’injure. ’EE 6:)le çeoveàwow, l’injure qui vient d’autres hommes

envieux, et qui est suspendue par eux sur la tète des vainqueurs.- 2. Et 8’ âri’awoç... ’Eppâv eùoeôémç. Cyllènc était une montagne

de l’Arcadie. Mârpo); signifie ordinairement dans Pindare l’oncle ma-

ternel, le frère de la mère; mais il peut signifier aussi aïeul mater-nel, comme nous l’apprend Enstathe , qui dit: Ilivôapoç 6è oint 6:52).-æoôc. aillât ïovs’aç amyle 9.6.1me En. On croit donc qu’il faut calen-dre par [14’1pr âvôpe; les ancelles d’Agésias du côté d’Evadné , c’est-

à-dire les anciens rois de Phésane, à cause d’Epytos, qui avait adoptéEvadné. L’Arcadie était le berceau des lamides. Une des branches decette famille, celle à laquelle appartenait Agésias, s’établit à stym-

phale; ils en sortirent pour aller fonder Syracuse avec Archias deCorinthe; mais ils restèrent en même temps citoyens de stymphale;Agésias l’était encore, et c’est à stymphale que cette ode fut chantée.

Un peut cependant supposer, d’après l’expression et adam, qui sem-ble apporter quelque restriction , qu’il y avait dans cette généalogieindiquée par Pindare une certaine absoluité.

- 3. Bapuyôoô-mp nutpi, Jupiter.- 4. Adieu élu) rtv’ tut flamme... xalltpo’owt momie. AôEav txw

àxôvaç hyopâç en! violone , c’est-à-dire douai [un rivai éni 116mm;

mon hyopà. Le poète croit sentir une pierre qui lui aiguise la langue,c’est-adire qu’une inspiration nouvelle l’anime a poursuivre seschants. Cette pierre est harmonieuse , parce qu’elle agit pour fairerendre à sa langue des sons harmonieux. "A se rapporte à assa, etxantpôotdt moaïç désigne le son des flûtes : ainsi, cette croyance à

une pierre qui lui aiguise la langue, lui est apportée par le son desflûtes; éOûovra, il ne la repousse pas, il la veut, il la reçoit avec ar-deur. Assurément, ces images ne sont pas dans le génie de notre lan-gue; nous ignomns si elles étaient tout a fait dans le goût des Grecs.Quoi qu’il en soit, voici le sens, dépouillé de tonte métaphore : a Je

crois, en entendant les ilotes , sentir pénétrer en moi une inspirationnouvelle, je m’y abandonne avec joie. u Cc qui inspire ainsi le poële,c’est le souvenir de métope.

- 5. Marpopo’trwp époi... mutila; Gpvov. Métopé est le nom d’une

source (d’autres disent un lac) voisine de stymphale. La nymphe me.topé, unie au fleuve Asopos, donna naissance a Thèbe, déesse et nym-phe. mère des Tliébnins et de leur ville. Les Thébains sont ainsi P8.

sa

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114 nous.rents des Arcadiens, et la patrie de Pindare est alliée à celle d’Agésias.

- magnum esca. Thèbes reçoit fréquemment, chez les poètes, lesépithètes de xpuaoîpparoç, flippante; mlodppaztoç, pildpuatoç, etc, etc.

-- [Rouen est un présent. --- ’Avôpa’ow (nunatak. Le scholiaste ditqu’Agésias s’était distingué dans les combats. Peut-être fautai] voir

seulement ici une allusion à la bravoure bien connue des Arcadiens ,en présence desquels cette ode était chantée.

-- 6. ’Orpuvov vüv étaipouc... nacraient. Le poële s’adresse à Énée,

parent ou ami d’agésias, qui s’était charge de porter cette ode àStymphale. -’Eraipouç, les compagnons d’Énée, c’est-adire sans

doute ceux qui devaient faire partie du chœur.-Junon Parthénienneétait honorée à stymphale. Le poële n’annonce pas qu’il va chanter

Junon, il lui rend seulement hommage en passant. C’était un devoir ,dans ces chants, qui’oonservaient toujours un caractère religieux, denommer au moins les dieux tutélaires de la patrie du vainqueur.

- 7. I’vtîwai 1’ bretta... . Rotation: 6v. Pvâwcu est ici pour yvmpiom ,

faire connaître. De même, Olympiques , xm, 3 z [Néo-oyat tàv ôt-âiav Kôpweov. - ’Ahôéaw 161m, comme l’adverbe 6:11:05»; -- Bouc-

161v 6v. Les Béotiens passaient pour grossiers et stupides; l’expres-sion pourceau de Béatie était un proverbe.

-- 8. ’Eccîyâp... àolôâv. Énée, qui va porter l’ode à Slymphale, est

le messager, l’interprète des Muses (exorable, parce que les Spartiatesécrivaient leurs dépêches sur des lanières que l’on roulait autourd’un baron) ; il est encore la coupe qui doit verser la chants har-monieux. On trouve dans Archiloque un emploi semblable de azurât-n,prenant le sens de messager, interprète, etc. :

’Epe’w tu? ûpïv aîvov

àxwpévn axwdln.

- 9. Syracuse. l’autre patrie d’Agésias. L’tle d’Ortygie était l’un

des quartiers de Syracuse. -- 10. ÔOWLIÔEEÇŒV Adnacpu. Cérès est appelée ici aux pieds rou-

ges, à cause de la couleur des épis quand ils sont parvenus à leurmaturité; de même, Virgile, Géargiques, l, 297 : Rubîcunda Ceres.

- Il. 1861010: 85’... ïwvcôoxovn. Les lyres et les chants connais-sent Biéron, parce que les poètes l’ont souvent célébré.

- l2. Oixoôev oixaôe. Agésias quitte une patrie, Stymphale , pourrevenir dans une autre patrie, Syracuse.

-- 13. Le poële appelle stymphale mère de l’Arcadîe, probable-ment parce que Stymphale était l’une des plus anciennes villes d’Ar-

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NOTES. l l l5cadie. - murrhin, aux beaux troupeaux. me Arcadiens étaient un.peuple de pasteurs.

Page 42. - t. ’Ayailai. al... 66’ empan Il est bon , dans une nuitd’orage , d’avoir deux ancres a jeter du vaisseau. Les anciens pla-çaient une ancre a la poupe, et l’autre a la proue. On connalt le motattribué à Épictète : 00:5 vaüv éx uni; àyxüpac afin Biov in psi; Esti-

ôoç àpptnéov. Il y a dans la phrase de Pindare une idée de comparai-son : De même qu’il est hon d’avoir deux ancres au vaisseau . il estbon aussi d’avoir deux patries. Cette pensée était presque une pro-phétie; Agésias, en butte à l’envie de ses concitoyens de Sicile, aurait

pu se retirer en Arcadie; il préféra demeurer à Syracuse, on il futtué quelques années plus tard.

- 2. Tôvôe nival»: te, les deux peuples , Arcadiens et siciliens.- 3. mon sa mon... siam. Pindare demande aNeptune d’accorder

àAgésias une heureuse navigation pour se rendre d’Arcadie en Sicile.Page 44.-- ]. théine: à); et tu... oixaflev clade. C’était une cou-

tume, lorsqu’on avait choisi un mari à sa fille, de réunir ses amisdans un repas, et la d’offrir au gendre futur une coupe pleine de vin.Quelquefois c’était la fille qui, sur l’invitation du père, offrait cettecoupe a son fiancé. Dans Athénée, XIII, un père dit a sa fille, au mi-lieu dn repas : Arséniure: xpuafiv «am au! annulions, 66; cf) flûtez;yapnllfivat ’ touron m neume-n 1m41. -- Aœpfiarrat, pour Won-tau.-’A1rô xstpàç émir. Le père tient la coupe dans une main, et la prendde l’autre main pour l’offrir au gendre qu’il a choisi.-[’ap.696ç , ici

le gendre futur, comme vampiez, sponsus.-- Ilponivmv, buvant lepremier. Avant d’offrir à quelqu’un une coupe , on y trempait leslèvres. De la . par extension, l’expression aponivsw signifie quelque-fois donner, offrir, sacrifier. Ainsi, on lit dans Démosthène, Sur lesprévarications de l’Ambassade z Merci. raina év eue-la ml ml. 6:01:qunivnw sont çtlavtlpmnrnôpevoc 396; crû-rob; à Qiltmroç ânon te 891 zoné,

oIov alxuâlma and Tà romain, sont relaxât; éméritat-ru 019wa sontxpvo-â npoi’nrwev même -- Otxoôev aimas, ex familia in familiam.

- 2. Zou-troufion pipo! nuée-ale, honorant, c’est-à-dire augmen-tant, redoublant la joie dufestin; toutefois, avec me; sa», le par-ticipe muscat; conserve bien le sens de honorant. Il honore sonalliance, c’esth-dire son gendre.

-- 3. ’Ev 6è (pilai-I... ôpâqapovoç süvâg. ’Ev est pris adverbialement,

par cela, par le fait de ce présent qui déclare son choix. -- Gitanneptôwœv, génitif absolu. -- huard; avec, envié pour quequchose.

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116 ’ NOTES.-- 4. Rat me... vtxn’wflamv. flânons: , avec le datif, signifie

offrir une libation à. Ainsi, Plutarque, Vie de Publicola, 21 : ’na-aâpsvoç un "Alôn. - Ronsard , Ode au roy Henri Il , paratt avoirimité œ début :

Comme un qui prend une coupe ,Seul honneur de son trésor .

Et de rang verse à la troupe rDu vin qui rit dedans l’or;

Ainsi venant la rosée! .Dont ma langue est amuséeSur la race des Valois,En son doux nectar j’abreuve

Le plus grand roi qui se treuveSoit en armes soit en lois.

- 5. butors 8’ aimait... Ev’reotv «0113m Kim: Kœfiflutoç, la Grâce

qui fait le bonheur de la vie. - Gand: comme dîna. - ’Ev pour env.- 6. liai wv... ’Pôôov. T16 àpÇOTÉpŒV , conduit ou accompagné à

la fois par la lyre et les flûtes, que désigne motépmv. - Le poètene se rend pas en réalité à Rhodes , avec Diagoras; il s’y transporte

seulement en imagination. -- Rhodo , tille de Neptune et de Vénus ,avait donné son nom a l’lle de Rhodes. Le poète ne sépare pas l’idée

de la nymphe de l’idée de l’lle elle-même; nous avons déjà fait, et

nous ferons plus d’une fois encore la même remarque.- 7. Eùtlupâxav bagou... nui. napà Kawtaliq. ’Avôpat mepwv. Dia-

goras était d’une taille et d’une force extraordinaires. Beaucoup d’au-

teurs anciens ont parlé de lui. Pausanias vit a Olympie sa statue aveccelle de ses trois fils, tous vainqueurs, comme leur père, aux jeuxOlympiques. Le jonr où le plus jeune remporta sa victoire, au mo-ment où le héraut proclama son nom , toute l’assemblée applaudit;l’heureux père fut comblé de félicitations , et ses fils le. portèrent en

triomphe au milieu des acclamations universelles. Un des spectateurslui cria : Meurs, Diagoras; qu’attends-tu encore? tu ne deviendraspas dieu. Kan-dôme, Atayôpa r mir. et; 16v ’Olupatov àvaârjorg.- Essaya-

vœco’tprvov a bien ici le sens passif, et ne signifie pas arepatvtbcawztumév. De même, vers 8l z Tan riverai. Atœyôpa; èateoavu’maro Bit. -

anâ; énerva, apposition à «avec», comme Isthmiques, Ill, 7 z

Emmy! 6’ Epyœv ânotva. 1991 pàv havie-m. ràv ÜMV.

- Kari impôt Kan-ana. Castalie , célèbre fontaine à Delphes. Diago-ras avait donc été vainqueur aussi aux jeux Pythiques.

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nous. H7. - 8. ’Aôôvra Mue, qui a plu à la Justice, c’est-à-dire juste. Da-magète était sans doute prytane, car cette charge était héréditairechez les descendants de la race royale , Rhodes alors n’ayant plus derors.

- 9. luta: sépuxo’pou... ’Apysiq. on)»: ulanî. Tpinohv vüoov, Rhodes

ellememe. Les trois villes que renfermait Rhodes se nommaient Lin-des, Camire et lalyse. -- ’Enôoiov ’Aoiaç, le Pérée Rhodienne. por-

tion méridionale de la Carie , vis-à-vis de l’île de Rhodes , dont ellen’était qu’à une très-faible distance. - une; cùv «and désigne la

colonie d’Argiens conduite par Tlépolème. .Page 46. - l. ’Eôsh’law TOÎO’W.... eùpuaecvtî yzwqî. Toiaw désigne

Diagores et son père Dsmagète. ’Hpaxléoc eûpuo’fieveï yswi, apposition

à Toïo’tv. Aiopflâ’mw. , recta via deducere et exportera. - ’EE 6.91014

am) manégea, en reprenant depuis l’origine de leur race, qui com-mence à Tlépolème. - Euvàv Mm, l’histoire commune de toute leurfamille , un récit qui touche leur famille entière. -’Anén«w, pu-bliant ce récit.

- 2. IlœrpôOev Au): :ôxovrau. Par leur père, ils descendaient de Ju-piter, puisque Hercule, père de Tlépolème , était fils de Jupiter etd’Alcmène.

- 3. Astydamie, mère de Tlepolème , selon Pindare, était filled’Amyntor, roides Dolopes, qui fut me par Hercule.

- 4. En?! 8’ àvOpu’mmv... àvôpî wxcîv. Sentence par laquelle le

poète veut excuser d’avance le crime commis par Tlépolème.- 5. Lycimnios était fils de Médée et frère d’Alcmène.

--- 6. T43 (Liv... viqaa’ôeoai nôhiv. En «160v eÔOrîv, il lut prescrivitune route directe. --Azpval’.aç 6:16 âxrâîç, l’Argolide, où se trouvaient

la ville et la foret de Lerne. .- Nopo’v , comme xôpow. L’oracle indi-que l’lle de Rhodes sans la nommer.-- Bpéxs a ici la valeur d’un plus-que-parfait. La fable de cette pluie d’or avait sans doute trait à l’an-

tique opulence des Rhodiens. Claudien , Sur le Consulat de sun-chon, 236 :

Aurntoa Rhodiis imines, nascente Minerve.

ludulsiue Jeun: perhibent.

- 1167m n’est pas ici l’une des trois villes de I’lle de Rhodes; il faut

entendre en général rayione’m, insulam. I... 7. ’Avix’ Route-roc Téxvala’w. Avant ces mots finit la réponse de

l’oracle; tout ce qui suit, jusqu’en vers 39 , n’est qu’une transitionqui amène le poële àcompléter le récit de l’événement que l’oracle

ne fait qu’indiquer. Le lieu est donc assez transparent: Tlepolèlne

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I l8 NOTES.ayant tué le frère d’Alcmène, l’oracle lui ordonna de se rendre dans

une contrée entourée d’eau, où Jupiter avait fait tomber une pluied’or (à l’occasion suivante): Minerve venait de nattre, etc.

- 8. T612, alors, au moment qui précéda la naissance de Minerve.- ’l’nepiovtaaç. Le Soleil était fils d’Hypérion, frère de Saturne et l’un

des Titans.- 9. flouai. 90mg. Ces enfants du Soleil sont, ou les Rhodiens en

général, ou les sept fils que le Soleil avait eus de la nymphe Rhodo.On sait que l’lle de Rhodes était consacrée au Soleil. -. mon», xpéoç,

maxime futurum debitum sen qfficium. Cette dette ou ce devoirconsiste à sacrifier à la déesse au moment même de sa naissance.

-- 10. Ilarpt, Jupiter, père de Minerve.- il. ’Ev 8’ àpsrùv... "permets; aiôtbç. Cette phrase est diverse.

ment expliquée. Quelques-uns entendent Hpopaôéo; «me; comme unesimple périphrase désignant Prométhée, de meme que Béa. incendions

pour ’Bpaalfiç. Nous avouons que nous comprenons fort peul. Beyneécrit amputée: comme un nom ordinaire, et explique «pouafléo; ai-

Mç, reverentia ergo prudentem, erga eum qui prudenter manet.Ainsi le poële voudrait dire simplement que les Béliades obéirent auSoleil. Enfin , Bœckh dit: marmotta; «me habet, qui providentiammon sperntt, ut laves hommes, sed maxime carat et reveretur.Et Rhodii quidem nonspreverant ,- aliquid [amen obliti surit , utcoletjien’ ce! apud prudentes. nous croyons que Bœckh donne ainsila seule explication satisfaisante. Une prévoyance attentive met dansl’homme la vertu et la joie. - hennissez êvéfiahev, aoriste d’habitude.

Page 48. -- t. 1151W; , pluriel neutre pris adverbialement ,comme èrenpâptœç.

.- 2. napalm «munira» 6906:» 686v En» opévmv , littéralement, de-

tourne, hors de l’esprit la voie droite des choses , c’est-à-dire faitperdre, dérobe le droit chemin. c’est ce qui arriva aux Rhodiens pqui oublièrent le feu pour le sacrifice.

- 3. ’Avéôav. Sous-entendez et: et»: àxpo’nohv, qui est exprimé au

vers. suivant.- Il. TeüEav tapai; à’ltÛpmç aux. ils établirent une enceinte sacrée

pour des sacrifices sans feu. En etTet, ce qui n’avait d’abord été qu’un

oubli, devint ensuite une règle. On sacrifiait sans feu à Minerve Lin

dienne. V-- 5. Keivmç à pÉv... xepc-i upamîv. ’O pév désigne Jupiter; mirât a,

Minerve. Construisez : énoncé son: upatsiy égrixôovtoiv (narrât) fiâUGV

15’va xspciv àpia’rmzôvoiç.

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NOTES I 19.. a. ’Epya gazetier es’pov. Les Rhodiens furent les premiersqui tirent des statues dont lesjambes n’étaient pas réunies ensem.blé; ce qui faisait ressembler leurs ouvrages à des eues animés etmarchants.

.. 7. Aaéwv. et mi mûr. peut» mon; aussi. on peut construirede deux manières : Aaévn 6è ml cette»: (0660:) copia valida dôoÀoç,ou bien Aaém 8è. mi copia talées: neizmv , idoloç (coca). Nous prété-

rons, contrairement a l’avis de Bœckh, la seconde construction... s, (puni se x. r. 1. Après avoir parlé de la pluie d’or envoyée

par Jupiter , et des sacrifices sans leu institués par les neliades, lepoële veut nous apprendre comment l’Ile de Rhodes appartenait auSoleil, et quelle avait été l’origine de cette ne. Nous ne voyons autre-ment aucun lien entre cette partie de I’ode et celle qui précède. Oupeut remarquer d’ailleurs, comme exemple a peu près uniquedanaPindare , qu’un récit en amène un autre, de telle manière qu’il n’y a

plus aucun rapport entre le vainqueur et la partie mythique , et quepar conséquent le vainqueur est tout a fait oublié.

.. 9. MVŒG’OÉWL, comme le Soleil faisait mention de cet oubli, c’est-

a-dire se plaignait, réclamait... 10. ’Exéheuuev 6’ attrista... un «appointir. Le Soleil fait prêter ser-

ment à Jupiter et à Lachésis, parce que Lacltésis, comme son noml’indique, préside plus particulièrement aux partages, soit chez lesdieux , soit parmi les hommes. - un 1:on Mat! ôpxov. Commecette violation du serment ne peut etœ que postérieure au sermentlui-meme , il faut admettre avec Bœckh qu’il y a ici une syllepse, etexpliquer : fusait Lochesinjurare magnum sacramentum deorumita ut ne pejerarel. ce grand serment des dieux , c’est l’invocationdu Styx.

-- Il. ’Eof: acculât, c’est-a-dire taurin. .-- 12. Talmud-av ce... fieroient. A610»: Wi, expression qui se

trouve encore, Pylhiques , m, 80. Tshôrmv, comtaux habuere.’Ev flattée nnoîaat, synonyme de diluoit; guetterai.

Page 50. - 1. ’Evôat ’Pôôtp... napaôeEauévw; naîôcç. nœckh : u De

Heliadis v. Creuzer. ad me. N. l). HI , 21, imprimât ocre schol.h. l. Diodor. V, 55 et 57. Ubi oh succinate vaquera. nota hœc :01 6’filmant distancer. yeyovo’te; 16v dlÀœv tv «mâtin ôtfivcyxzv, mi paillera

tv àerpoloyiç ’ figurisme 6è mi «spi rît: vau-taie; «me , tu! rù flapi

à: (59a; Bénin. n- 2. ’Qv et; un... Atvôav 1:. Les Béliades se dispersèrent bientôt.

exilés pour le meurtre d’un de leurs frères, Me. Ceux fini "’3’

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120 NOTES.valent point participé au Crime purent demeurer a Rhodes : l’un decesderniers, Cercaphos, roi de l’tle, eut trois fils, Ialysos, qui étaitl’aine, Camiros et Liudos.

- 3. ’Ane’rrspee 8’ Exov.... topai. Joignez ôlŒôŒGGdFEVOI. - tao-réa»

poteau: dépend de Exov.- Ke’xtnwai ecpw ëôpau , leurs villes furent ap-

pelées de leur nom.- 4. T60; tri-rom... apis-t; àuç’ défilois. Par une transition habile,

le poële revient à Tlépolème, qu’il avait depuis longtemps aban-donné. Il va parler des jeux funèbres institués en l’honneur de cehéros, et comme Diagoras avait vaincu deux fois dans ces jeux , riende plus naturel, après la mention de ces deux victoires, que l’énumé-ration de ses autres triomphes. Aürpov WHpOpâÇ otxrpâç. Nous avons

vu que Tlépolème, chassé a cause du meurtre de Licymnios, avaitamené à Rhodes une colonie de Tirynthiens. Les sacrifices et les jeuxofferts à Tlépolème après sa mort sont considérés par le poète comme

une compensation de sa triste infortune pendant sa vie, c’est-à-dire dumeurtre de Licymnios et de son exil. ’l’lépolème périt au siégé de

Troie, tué par Sarpédon.-Kpim;, contentio.- 5. mm tn’ âne, une double victoire, dépend de eùwxe’mv,

en sous-entendant la préposition xaTti... o. ’0 èv ’Apyer une; Le prix des jeux d’Argos, qui se célé-

braient en l’honneur de Junon, était un bouclier d’airain; aussi lepoète les appelle, Néme’ennes, x, 22 : 6:16»: zâtxeoç.

-- 7. To’t 1’ êv ’Apxaôiqt... flânant se. Après ëpya, il faut sous-enten-

dre éyvœ un. Le même verbe doit se supposer aussi après àyâivs;Botdmot et après nanan. -- Btrckh entend par égaya les ouvragead’art qui se décernaient comme prix dans les jeux de l’Arcadie et deThèbes; nous préférons expliquer, avec la plupart des autres anno-tateurs, laya, travaux, luttes, comme ùytîweç, qui vient immédiate-ment après. Les jeux les plus célèbres de I’Arcadie étaient les jeuxLycéens, célébrés en l’honneur de Jupiter Lycéen; il y avait aussi les

jeux de Clitor,’en l’honneur de Proserpine, et de Tégée, en l’honneur

de Minerve Alééenue, dont il est question dans la dixième Néméenne.A Thèbes se donnaient des jeux en l’honneur d’Bercule ou d’lolas; le

prix offert aux vainqueurs était un trépied d’airain. Pausanias, 1x,23, l : enfiellai: 8è «po rôt: mm»: éon 16v Ilporriôwv ne! sa ’IoÂâou

nahoüucvov youvoîotov au! fldôtw. -’Ayüivt; Evvouoi Bordures. Nous

pensons qu’on peut traduire par solennels l’adjectif Evvopm, qui veut

dire ici habituels, ordinaires. ces jeux Béotiens étaient: à Thespies,les Erotidies, en l’honneur de l’AmOur; à Platée, les Eleutliéries,

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nous. menl’honneur de Jupiter libérateur; à Ompe, les jeux en l’honneur

d’AmphiAraos; inélim, les jeux en l’honneur d’Apollon; à Léba-

déc, son: en [mouleur de Troiphonlos. -- Pour les jeux de Pellène ,voyez Olympiques, 1x, 104, et»notre note. l ’

vin-8. Mqu’vq: en maint? 5561m. Sous-entendez âyüveç Ewmoo’w un,

Les jeux de me d’une sont les Delphiniens, les Héreens, et ceux en

l’honneur d’anue. i.. 9. ’Ev ladanum... un 1610m Les jeux de lègue étaient les

jeux Diocieene, Pyüiens, Néméens, et ceux en l’honneur d’Alcathoos,

en de Détops. on inscrivait le nom des vainqueurs sur une colonne depierre; cette entonne perte donc le témoignage des victoires de Dia-goras. me»: 4mm, l’inscription de la colonne deum-1e.

-- 10. Le mont Atabyriosï, dans l’île de Rhodes. Jupiter avait’uu

temple sucette montagne. ’- il. ’Avôpa niai àpetàv reflua. "Aven, Dingues. ’Apstûv, victoire,

glotr’e, «me que nous retrouvons bien fréquemment dans Pindare’.

-. 12. mon amie... Æ («106v 119mm [oignez ête’lpaov. Le verbe

txxpâu signifie proprement rendre des oracles ; ces oracles sont ici

ceux de la sagesse. 4 . - l... la. Mi] xpûms mavôv mêpp’ dmà Kaliwîvomo; Kpôirmv , sa.

cher, obscurcir, c’est-adire faire tomber dans. l’oàscurité ou dansle malheur. Kowo’v , la race qui a pour, père commun Gallium. ceCallimax était l’un des ancêtres de la famille. .

-- 14. ’Epœrtôâv tu... nazi «074.4. Xa’ptç, grâce, agrément, éclat,

victoire. Le sens est que chacune des victoires des Erstides est aussi

une tète pour leur patrie. i * ’- l5. ’Ev 6è un? palma" ômflûaaomv crêpas. Afin désigne, par

métaphore, les vicissitudes de la fortune; Ainsi cette! ode, contraire-ment aux lois du genre, est herminée, sinon par une pensée triste, dumoins par rexpression d’anomquütude. on munit dès-lors pressen.tir la chute prochaine des Ératidesu En, effet. ,peu de tempe après , leparti aristocratique, dont ils étaient les Gilets, fut renversé , leur fa-mille bannie, et Doriée, l’un des fils de Diagorae. condamné à mon.

Doriée périt dans une tentative pour rentrer dans,» patrie.

Page 51-1. Atmwa encan; , a cause des oracles qui se ren-

daient à Olympie. . n ,.. 2. ’Iva pinne: Mu... d tuf (la 161w: Mime; 1m désignales descendante du Midas, qui seuls avaient le droit, comme nous;l’avons vu. (Olympiquab V1 ,- et loulous). de prédire surll’autel deJupiter. Les prêtres consultaient le dieu par l’inapeeüondela

l I

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ne nous.ou brûlaientiles victimes. -.. Ilazpaurpâvrm Au): et En; me 167w,essayent, c’est-adire consultent Jupiter (pour savoir) s’il a quel.que réponse à donner... Pour la construction, comparez Xénophon ,Entretiens mémorables, l, Il, 18 z 061m ml «av emvmxuubimOepunsümv, si si cor. enfla-cun moi. 16v àô’l’ilmv àvflpo’mmç wpôoukûcw.

--- 3. Matouéymv... (tout; hâtât. Joignez 0911.4?) à patouévwv.-’Apetâv

a encore ici le sans de gloire. .- 4. ’Avstat 5è 1:96: 1&va sùoeôiaç hôpüv krak. ’Avetou , cela

s’accomplit, c’est-adire que le dieu rend sa réponse. - ’Avëpâiv dési-

gne encore les devins, et non pas, comme l’ont cru quelques-uns, les

athlètes qui viennent consulter. - me; xdpw matu. Le dieu semanifeste à eux en récompense de leur piété. I . . .

-- 5. "Tu-p.5 , Timosthène et son frère Alcimédon.-- zmÎ.YSV50Mq).

La famille des Blepsiades , à laquelle appartenaient Alcimédon et Ti-mosthènc, faisait remonter son origine à Enque, fils de Jupiter.

- 6. ’Hvrèçopçv me. Nous retrouverons plusieurs fois ces élogesde la beauté , si estimée chez les anciens quand elle s’alliait a la vs-leur. On se rappelle le vers de Virgile, Énéide, V, 344 :

Gratior et pulcbro veniens in corpore virlus.

»- 7. Tous -r’ où zou-à :160; élément... Alywoiv nérpav. Joignez un:-

nléYXœv, et comparez Nemeennes, lll , 18., Isthmiques, V1, 22.Tyrtée dit, en parlant du guerrier lâche : i i I i V i

Alqûvei se ysvoç, narrât 8’ épair; 5180; fleurez. V

- ’EEs’veère ,- c’esLà-dire àvsxfipuEs, a fait proclamer. - thx’ôpE’r-

nov. Egine aux longues rames. Egine était une des premières puisa

sauces maritimes de la Grèce. . L.1 3. ÎEvOa... (même Sophocle représente de même la Justice sie-

geam. aux côtés de Jupiter. Œdipe à Calorie, 1382 v: - ,a Aix-n iüvsôpoç vaô; dropiez; vouoit.

Hésiode,’Œuvres et Jours, 259, dit aussi, en parlant de la Justice z

4 i b i Hàp Ail «ont»! unôsÇopévn Kpovith,

on peut comparer du reste avec ces deux vers et avec les suivants cepassage de Fénelon, Télémaque, livre x11 z u Le commerce de cette

ville était semblable au flux et au reflux de la mer; tout y était ap-porté et tout en sortait librement; la justice sévère présidait dans le

portion milieu de tant de nations r: la franchise, la bonne foi sein-italaient, du haut degces superbes tours,- appeiernles marchands des

(211115th Il. . mit. i, ’. . t . ,. L .

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NOTES. 123Page 54. -s l. ’0 1.1 vip"; azimutée. Constriiisez : (Eau) yàp aum-XE: ôtaxpïvew çpsvl 61:08 (nui) p.11 impôt xaipbïô Tl (écrit) ne») mi pênes

nous. Le sens de la phrase est qu’il est bien difficile de juger saine-ment et avec équité des causes nombreuses (comme les discussionsqui s’élèvent entre marchands dans les villes commerçantes) et des

intérêts divers. ’ i ’ ,- 2. i0 6’ 9::an xpôvoç TOÜTO npâeomv p.1] indium... Ces mots

sont placés entre parenthèses. Le poète exprime sa sollicitude pourl’avenir d’Egine; les Athéniens , jaloux de la prospérité de cette lle ,

en convoitaient déjà alors la possession. - t- 3. ’EE Ainsi), ne veut pas dire que les Doriens se soient établis

dans l’lle d’Egine comme successeurs d’anue. (le n’est qu’après le

retour des Héraclides qu’une colonie dorienne passa d’Epidaure- dans

l’île d’Egine. ’-- 4. ’Diq) pNOVfl’; au assenoit 1365m. Joignez èmsüêav..- Iré-

çavov , une couronne, une enceinte de remparts. - La digressionque commence ici Pindare n’a nul besoin d’etre excusée; il entraiten effet dans son sujet de louer anue, que les Blepsiades préten-daient être l’auteur de leur race.

- 5. ’H au vw nenpwuévov... laepèv dunettes: xamo’v. Rapportezvw à rsîxoç. Ainsi, le destin avait ordonné qu’llion’serait détruit; mais

pour qu’il pût être pris, il fallait qu’une main mortelle élevât une

partie des remparts; autrement; construits [sardes dieux, ils eussentété inexpugnables. i . s ’ ’ r ’1’

- G.”E1rsi utiaOïpvs’ov, comme s’il y. avait En! (rà aux) nichaaussi, l’adiectil’ en lieu de t’adverlie. ” i - t t i ’

-- 7. Etc 6’ agames pudeur les deux manient; qui retombent etpérissent avaient tentési’esca’lader l’ouvrage fait de la msiu des dieux ;

l’autre arrive au t’attepparce qu’il s’est élancé vers la partie construite

par anue : c’est donc par là qu’llion doit périr. On croit aussi queles deux premiers serpents désignent Ain et Achille , et le treizième,Néoptolème. Nous n’adoptonspas cette conjecture. t, - 8. ’Avtiov »6ppdiv«w repue. Bœckh : « Prodtgtum advenuconjectane ,- ôppnivow estvo’roxaow, ôppaôvœv évî and. I ’ v

-- 9. néflmç &in micas nie-assai. ’Auqaî fait; émets-tas: 1:96: ,comme s’il y avait en»; enceint; mi; xepôç. Le dieu se transporte enpensée au moment même où Pergame est prise. - Homère fait’evi-demment allusion à un oracle qui annonçait que Pergame avait unpoint expugnable, lorsqu’il met dans la-bouelie d’A’ndromaque ces

paroles adressées à Hector, Iliade, ",13! : i l - v ’ i

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1 2 4 NOTES.’AÀÀ’ lys vin, lumps, au). miroit pilaf tut 169119,

p.71 MIE bpeavncôv Oct-m 1139m se master115v 6è crânoit nap’ ipweov, lvOa. génoise

«infinité ç ion 11:61:: nui éniôpouov tinsse "type.Tpiç 1&9 ri 7’ flemme: irruption? et éprenez ,,

àpæ’ Havre 860 au! àyaxkurôv ’Iôousvfia. ,

q fiô’ àpqa’ ’Arpsiôaç un! Tuôéoç silicium utév ’

il mû tic açrv tuons eeonpofluv s6 aidée ,fi vu mi aôrâiv Ovni): tirerpx’mr ruai drainai;

- le. ’Apu: apeurer: épis-rot; mi ŒTP’É’MK. La valeur de épierai ne

retombe qu’en apparence sur «mérou; car l’idée est celle-ci :Elle

commencera a être prise par les héros de ta première génération ,c’est-adire Télamon et Pélée , et elle sera définitivement prise sousta quatrième génération, représentée par Néoptoleme.

- il. Ea’vGov et miston; sont aussi régis par la préposition à; ,placée devant ’iarpov. -- Les Hyperhoréens habitaient sur les bordsde i’lster; ils étaient chers a Apollon, Olympiques, m, le :

Aâuov Tirspôopéœv, ’Avrônwvo: Depânovra.

-- 12. Aeüpo, ici, à Égine, bien que l’ode n’y soit pas chutée. En

retournant à l’isthme de Corinthe, Neptune dépose Enque à Egtne.Page 56. - t. Temrvôv 8’ tv émanent; taov terrerai eôôév , rien aux

les hommes n’est également agréable (à dans). Cette pensée forme

la transition; elle se rapporte à la fois à ce qui précède et à ce quisuit. Voici l’explication qu’en donnerBœckhfivec quelques dévelop-pements : « Quæ ego in Alcimedontis laudem’cectnt, min omnibus

probabuntur ,- MM ont»; codent omnibus joconde surit, sa! siAlcimedon vicier tamtam, ingratumitoc mm est r un quoque siMelesiam Mammouth-occasions larda , intitulant quorum pro-

vocabo: » - i r. - 2. Et «Tint» mamie" .àvéôçquw demi on: est embarrassé surle sens qu’il faut donner aux mots se évasion. s’agit-il d’une victoire

remportée autrefois par Mélésias lui-morne dans les luttes des jeunesgens, ou de la gloire que rapportent È iMéiésiu les succès des jeuneslutteurs formés par lui, et particulièrement ici d’Alcimédon et de Ti-mostiiène? Nous-pensons avec Bœckh que cette dernière idée est plu-

tôt cette du poële , qui vient ensuite à parier des victoires même:remportées par Hélésias , maisiqui en parle seulement pour montrerque molestes a tontes les qualités nécessaires a en bon’inattre, qu’il a

pratiqué avant d’enseigner. Voicirselon nous, l’ordre des-pensées :

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NOTES. i l 25« si je dis que Mélésias se couvre de gloire par les succès de ses jeu-nes élèves, que l’envie ne me jette point la pierre; Méiésias a vaincujadis à Némée : faut-il s’étonner qu’il forme des’athlèies dignes-de

vaincre? n -Méiésias, né en Attique , était venu se fixer dans l’île

d’une. Nous retrouvons son éloge, Nemdennes, rv et V1:-- 3. Tai’mzv lâpw. Xaîoi; a ici le sens de victoire.- 4. AtôâEzo’Üat, qui signifie ordinairement cher. les Attiques faire

instruire quelqu’un , ou se faire instruire sot-même , c’est-adireapprendre, est mis ici pour i’actifôiôoiEm. r

- 5. Ksîva 6è ueîvoç... dv6901 «positon. mon; se rapporte à 318611,

et par conséquent, quoique indirectement, à Mélésias;Keîva me, ré.

gime direct de av cirres; cet accusatitse trouve expliqué par la phrase

incidente, et; 1961:0; a; e. Il. - ’ L ’ ’-6. ’04 se rapporte a Alcimédon.--T67;q actuaires, deo adjutore.-7. ’Ev cément: «stem... énittpuçomotpov. micro a très-bien le

sens de corps, comme on le voit Nemeennes, Vil, 73. rotor: miamest donc simplement pour aurai. --- Tézpaow. Les lutteurs ayant étéau nombre de neuf, on avait formé quatre couples , et Alcimédon, enqualité d’éphedre, avait lutté successivement contre lavainqueursde chaque couple. Voyez, pour plus de détails, Pythiques,’ note 8 dela page 7s, et Némeennes, note 6 de la page to. -’Aripnrépav flûta-aav, parce que le vaincu n’est pas porté à se glorifier comme le vain-

queur. - Comparez le passage suivant, Pythiques, V111, 81 :

Térpaar 6’ épurerez biliôôsv ,

ompâreaot mixa çpovéaw ,

roi: côte votre: époi;Enclave: êv Huôrâôt apion,oüôè po).o’vrmv nàp parép’ époi 15’140; 111m);

ôpaev xâpw ’ and: ÂŒÛQŒÇ 6’ ézôpcïiv arranger.

* moineau, oupApopq-i ôeôawpèvor.

-- 8. flapi. de «saper... âwtnalov. Le poële ne parle que de I’nïeuld’Alcimédon, parce que son père était déjà mort.

-- 9. ’Appsva «pénien, comme et: «pétai: , felicta adeptat: Demême, Pythiques, V111, 54, aveu «paru, comme and): Mafia.

- 10. Xeipcav aimoit énivrmv, la fleur triomphale des mains ,c’est-adirer l’hymne qui célèbre les mains , la valeur. Nous avons

déjà-vu; ode 111:3 Hum... triton attirail. l-- 11L "En: et tût n Gavôvreao’w pépoè’itàv’ vôpov êpaôpsvov. Mépoc

n, une part des louanges , de la gloire. ’Epôônevov wiw voua, bienr r .

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l 26 Il NOTES.explique par Beyne : quad taquant www»: houas moflais

persolvitur rite. .- in. [(9:th 6’ m’a dueauyyôvmv me, xâpw. La terre quirecouvre les morts n’empeehe pas le gloire de leurs parents d’arriverjusqu’à eux. Karcxpi’nnuv, intercepter , empêcher d’arriver , m-

Âüeiv. , . l l . , . .-- 13. on ne peut douter qu’lphion muoit le père d’Alcimédon.

-- 14. Callimaque, frère d’lphiou et oncle d’Alcimédon. nPage 58. - l. Eüzopm limai MEN... Wh Gina. mckh : a: Eûzupm

16v Ain: p.1] Grigny! Néant-w auxàôovlov du?! hoipç xaÀrîw, ciron sortent

palohrarum remm, quas Blepsiadæ nacti nant , mm dissentim-tem reddere Newæsin ,- ut ôzîvou. sa norfinc.

- 2. ’Ayœv, comme 61506:. -- Aùxoôç, les Blepsiudes. - Hôlw,

Egine. . . - .-Page 60. -- 1. Te ph ’Apxùôxou Film... lEçœpua’e-rq: du âraipotc.

Arehiioque avait compose un hymne en- l’honneur d’Eercnle, fonda-teur des jeux Olympiques c cet hymne servait à Olympie de chantde victoire pour les vainqueur; qui n’avaient pas toute prête uneode nouvelle.- il se chantait tandis que leucrtége se rendait au Item-ple pour otTrir des actions de grâces aux. dieux. L’hymne d’Archih-

quueoommençait par ce vers : 4 4Ï) uraninite Xaïp’ âvaE ’Hpoîxlee;.

il était composé de trois strophes (rpmlôofl, qui se terminaient tou-tes les trois par ce refrain : nivelle" mimine. De là , l’hymne lui-meme était appelé xanîvixoç. --- d’œvâav ’OIUerÎq, comme év ’07Wp.-

«au; fiôôuevov. - ’Apxeae âyeuovzüa-exv. ’Ecpapuôtmn nmp.ifiovu.... Cet

hymne a suffi alors pour guider ’Etvharmoste, qui se rendait au templeen grande pompe (wuüovn) avec ses amis. ’

.. 2. ’Axpwrfiptmi "A1160; , la cime de l’Ellâe, (restât-dire le mont

Cronios., ... 3. Toioîçôs Balance: , quqlia hæc surit. non quale [me Archi-

lochi carmen. - Au vers suivant, ré répond à âxpw’l’l’lpwv. Voyez

Ode lyl’histoire du mariage de Pélops avec Hippodamie.- la. nomme. Épharlll0✠axait autrefois remporté une victoire

aux jeux Pythiques. l.. 5. "E mi ulàv , Opontem-Quyaîwçl pour beyémpaùn’iç, em-

ploi bien connu du datif. -u(-)zinçi àpsraîoi; (meule fleurit. par sesvertus, c’est-à-dire qu’ellgremporiç des couronnes, grâce aux exploits

de ses citoyens. , i . .

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NOTES. 131- 7. "005v mm doum... natif àyhàôevôpov. ingénu durai,comme minuta: mêçavor. -Pindare appelle Oponte la mère des Lo-criens, parce qu’elle était en effet la métropole des Locriens Epicné-

midiens.- 8. çrfimépml, aile , c’estwà-dire garni de rames. Hésiode , Œu-

ures et Jours, 696, appelle les rames mspà M6; .-- 9. Dandin «614v, l’annonce de la victoire remportée par

Epharmosœ.Page 62. - l. Xapiuov vépapm rai-nov. Le Jardin des Grâces, c’est,

pour Pindare, la poésie. De même, Pythtquea, v1, au début z

’Axoôm’ ’ à 7&9 éhmbmôo; 149908km

dpoupav à KapirrovévanoÀÉKoptv.

-- En pozprôizp nœlâyq , comme aùv me poipq. , oùv du 025w , avec

la faveur des dieux.- 2. Keïvou 1&9 Ônœaav ce ramé. "Onaoav , aoriste d’habitude.

’ Comparez, Olympiques, XIV, 5 :

Zùv 6;;va rai 1:: upmà mlTà flouiez rivure: miam fipotoïç ,

Il 6096; , si 100.6; , a! ne âylaà; avine.

--3. Pindure vient de dire que casent Indiens qui donnentle talentet la bravoure, et il donne aussitôt pour exemple Hercule combattantcontre quelques-uns des immortels près de Pylos. Il ne tout pas on-bller qu’flercule avait alors Minerve pour auxiliaire; c’est donc Mi-nerve qui lui donnait la force de résister a Neptune , à Phébos et àPluton.

i- la. 11:6 p.01. 161m»... mm. nourrissez mâtant Pindare craintde panure impie ; il commande à sa bouche de cesser de pareils dis-cours.

.. a. "fia pdzuv flapi; àtavéwv , sejunctam a da: une pagne»: ,ajutage ac remue.

- û. d’épew 116m, à peu près comme , amomes, m , 27,Moreau çépcw. - [lporoymiaç dorer. Cette ville, c’est Oponte, fondée

par Deucalion et Pyrrha quand ils descendirent du Parnasse après ledéluge. Protogénie, fille de Deucalion et de Pyrrha.

... 7. Ami 6’ ôvôpmezvrm voit que Pindare voudrait faire venirlek, peuple, de 354;, pierre. Cette étymologie nous paramètre plu-tôt un jeu d’esprit qu’une réalité.

.. a. au», désigne les citoyens de Pntogénie, les Opontiens. --

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ne NOTES.Remarquez cette métaphore, qui ne manque certes pas de grAce :Éveille une brise harmonieuse.

- 9. tracte; dévoç, vim magnum aquarum, une masse d’eau.-- 10. ’Ava’nwrw o’wflov éÂsîv. ’Ap.1romç, fluidi üuoxdipnatç et; flaW.

Ainsi, âvâmn’rtç en; 16v div-nov, æstum aquarum absorpsit recessus

undæ et cæsiccatio.- il. Ksivwv 6’ ÉGC’GV... ÈYXIA’DPIOI parodie; aisé. Katvmv , comme

eçiv , se rapporte à 7&0sz yo’vov et à tarot. Les anciens rois d’Oponte

descendaient de Deucalion par ces hommes nés des pierres : la fa-mille d’Epharmoste était elle-même issue des anciens rois d’Oponte.’Apxâesv (ivre; xoüpoi nopâv ’lansnoviôo; ourler, étant originairement

fils de filles du sang d’Iapet, mi çspra’twv Kpovtôoîv, et fils des puis-

sants Grenades. Opos, souche des rois d’Oponte , eut pour père Ju-piter, et pour mère Protogénie; Jupiter est désigné par çsproîrmv K90.

vos; (le pluriel pour le singulier) , et Protogénie par xopâv èE leurnovtôoç mon : en effet, elle était fille de Deucalion, qui était fils deProméthée, fils lui-même d’lapet. Pindare va maintenant expliquercette généalogie.

- 12. 11va ’OÀüparioç àyspmbv... bandeau. Hpïv, employé adver-

bialement, olim , jadis. - Les Eléens s’appelaient aussi Epéens , dunom de leur ancien roi Epéus. -- Cette fille d’Opos se nommait aussiProtogénie; ainsi il faut bien distinguer z la première Protogénie,tille de Deucalion, mère du premier Opos . et la seconde Protogénie ,tille du premier Opos et mère du second Opos. Après avoir enlevéProtogénie sur le mont Ménale, Jupiter la porta en Locride , où régnait alors Locros, et la donna pour épouse à ce roi, afin qu’il nemourut pas sans enfants.

Page 64. - l. Maman»: tcc’owpm. Locros donna à l’enfant le nomde son aïeul Opos.

- 2. Teüepwroç neôiov. La Mysie, appelée ainsi du nom de Teu-

thras, l’un de ses anciens rois. . . --- 3. "03’ ëmovr ôeîEai... Bia’ràv vôov, littéralement ê DE manière

àfaire connaître à tout homme sensé le courage impétueux de

Patrocle.- 4. ’EE on 9éfloç... omnipôpôrou atxpâç. Construisez z èE ou (x96-

voo)16vo; Gino: myopeîrô un p.13 une TGEIOÜG’BŒL tv 06Mo) ’Apsr

drapes aperépa: (pour sa) sapampôpôrou atxpâc; sans sa lance,c’est-adire lorsqu’Achille lui-meme ne combattrait pas.

- 5. Elnv EÛpflo’tEwl’lç... ôûvaprç Équerre. Bœckli traduit avec beau-

coup de justesse : Utinam si»: carminum mon"); permis inven-

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NOTES. 129tu, ut poum in Hum"! cama une nique connement" proce-dere, inventioni ’autemjunvln si! amincit: manants et un dicendl.’Amycîceai , carra vectum procedere.

- a. MM»; ôv (impur; pin (91W âv’ intimai. Lampromaqneétait’parent d’Epliormosle, et de plus, il était le proxène des Thébains

à Oponte; il avait disputé l’un des prix aux jeux Isthmiqnes le mêmejour qn’Épharmoste, et tous les deux avaient été vainqueurs. "pointa;épaté ce, comme ôlà Maria-I àpfla’v tu. -- ’HÀOoV flnâopuç ’Iafinïouai

Aannponâxou pli-pou; (per carmen hoc) adsum derme affermaIsthmiœ Mmpmmachi victoria. -- ’Epyov input-nui , c’est-à-direW.

- 7. mm 6è 660... 16mm. Xâpnai, sujets dejoie, et par exten-sion victoires. - ’Ev Kopivôou 1:61am, aux portes de Corinthe, c’est.

Mire dans l’lsthme. -- A brima joignez MM, qui est auvers suivant.

- 8. Kami 1.6va mm; , dans la vallée de Némée. - Tai, pour

Mi.- 9. ’Apyez... 10m. Voyez une notes sur la septième olympique..- la. Œov 6’ h Mapailâ’wa... ùnç’ âpïvpv’ôeco’w. Hercule (voyez Hé-

roâote, V1, 108) avait une enceinte sacrée à Marathon; on y célébraitdes jeux en son honneur. Le prix du vainqueur était une coupe d’ar-gent. - Zukaflslç âyevciœv, mode captas puera, c’est-à-dire qu’B-

pharmacie était à peine sorti du rang des enfants, et par conséquent,bien qu’il un déjà classé parmi les hommes, ses rivaux avaient sur luil’avantage de l’âge. -- Otov,et un peu plus loin 6mm, exclamations.

Page 66. .- 1. (Mm; 64m.; Bai. 06514:4, les adversaires d’E-chamane. --’OEupmï me. amena, am prompussima, quæ eumcodera non rivât. -- hmm, in tour de l’enceinte. -- M, les accla-mations des spectateurs , qui voient un adolescent remnorter la vic-taire sur des hommes fait.

-- a. Ta: si, en: am parte, quad aulne! ad and: afin victorias.-- 3. "crêperait? 019114)... nuvoîyupw Amadou. Les Parrhasiens cé-

lébraient des jeux en l’honneur de Jupiter Lycéen.- A. Kai M196.» 13min... W4; pipa. Les jeux que l’on célébrait

à Pellène en Acha’ie étaient des Theoxénies et des feles Herméennes

en l’honneur d’Apollon et de Mercure. Le prix donné aux vainqueursétait un vêtement de laine , que Piudare désigne par les mots :14"doua: remède contre les vents froids. Néméennes , x. lui z

’Ex 6è HEXÀa’waç émeuadnsvoi vôrov milanais: 196ml:-

0.

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130 NOTES.- 5. Zûvôtuç se... âyÂalala’w. Decoribus ibi partis patrocinaturilli Iolai tumulus et Éleusis. Les jeux en l’honneur d’lolas se celé;braient a Thèbes. Les jeux (i’Eleusis étaient consacrés a Cérès.

- 6. rAveu 6è 0:06 esmyapévov où tuméfiant xpfip.’ ËXGO’TOV. Cons-

ll’ulse1: ’szu à": Geai": Exactes mils! où 6:11.61:er (inti), osmyapivov

(6v), ce qui revient "a : Où «and: En; Œdlflfioat vip! Examv ouaùv au?) ysyovo’ç.

- 7. limaient pèv aineivai, in arte aligna excellera difficile est,aimivo’v in: copàv nival.

-- 8. 3mm, l’hymne qui est aussi le prix de la victoire.- 9. ’Opâm’ dom , montrant la bravoure par ses regards. Eu-

ripide, Ion, 126i :

"UPÔÇ iôpaixovr’ humé-irone: powiav ploya.

Oppien, Cyneg. 1V, 162 z i ll Aepxôpevoç laponeîo’w im’ onguent alôônevov 1:69.

- io. Alevre’wv... pwpo’v. Nous ne pensons pas qu’il s’agisse ici

d’une nouvelle victoire , que le poète aurait mieux aime ajouter à l’é-

numération qu’il tait plus haut. Il faut croire , avec Bœckh et Beyne,que les vainqueurs d’Oponte offraient un sacrifice à ajax , commeprincipal héros du pays. on expliquera alors: Après sa victoire.dans un repas de sacrifices en l’honneur d’Ajaz, il a couronne sonautel. ’lhâôa. On dit également me; ou ’Oûeôç; il en est de même

de quelques autres noms, où o s’ajoute et se retranche à volonté:Bpiapéœ: ou ’Oôpio’tpamç , etc.

Page 68.-]. ’Eo-rw imprimois... naiômv vaccine. ’Eouv 6re, commeéviers. Le sens de la strophe entière est à peu près celuici : Tous leshommes ont besoin d’une chose ou d’une autre , les navigateurs devents, les cultivateurs de la pluie; le vainqueur aux jeux Olympiquesdésire un hymne qui fasse .vivre sa gloire. De meme, Néméennes,

m, a : . . 4Anisfi npâyoc in!) ph ânon ’

éblouiriez 5è guillot’ hiôàv ÇlhÏ-

-- 2. El 8è oùv m’vcp... pavanait; àperaîç. "roi-spot loyal , la renom-mée, la gloire , qui est plus grande quand le vainqueur a été célébré

par les poëles. - TÉDŒTIL On attendrait rénoviez: avec ÜiLvot. Le sin-

gulier est mis ici pour le pluriel parce que les mots suivants, mon)»:àpmov font attraction sur le verbe , que leur idée influe aussi sur leverbe , et que même elle y domine.

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NOTES. l 3l,- 3. acumen, que nous trouvons, Olympiques, x1", 25, avec lesans de non envieux, sans envie, signifie ici non envie, qui est au-

, dessus de l’envie, que n’atteint pas l’envie.

..- 4. Tà [Liv ancreriez 1113660: notpaivew sonar. Tà név, c’est-à-dire

ràv aivov roi-m, cette louange , cet hymne. noipaEvew, passera, etpar suite gubernare , curare, fovere , administrare. Cette phrasene s’applique pas à l’ode présente , qui n’a que quelques vers , mais à

l’ode plus longue promise par Pindare , et qu’il ne composa que biendes années plus tard.

- 5. ’Ex egos 8’ àwip... uparriôso’o’w. Le sens de cette phrase est

que la faveur seule des dieux donne au génie du poète un éclat im«mortel.

- 6. .EVOŒVGW’KŒPÂEŒTE... mi aixpmàv àçiEwOou. La seule diffi-

culté de la phrase est dans un: , que Bœckh , avec raison , rapporle àAgésidame. Le poète invite les Muses a venir assister à la fêle et aubanquet, à Locres. Au lieu de dire : a Muses , venez à cette fête , voustrouverez un peuple hospitalier... n, il dit: a Muses, venez à la fêteque célèbre Agésidame ; car, j’en suis garant, il revient au sein d’un

peuple hOSpitaiier... a L’idée prend dans cette seconde expression uneforme plus détournée, mais elle n’en est pas moins la même.

-- 7. Tà 7&9 tueuse... mondaine Mo; Nous empruntonsà l’édi-tion de M. de sinuer une note fournie par M. Boissonade : a Amné-Eatvro a le sens de permuter, faire échange de , plutôt que celui dechanger absolument, et la phrase tout altière signifie z Les Locriensne changeront pas de nature, comme jamais le renard au pelage fauve,ni les lions rugissants ne feront échange de mœurs et de nature. LesGrecs opposent souvent le renard, fourbe et lâche , au lion, généreuxet courageux. Isthmiques, il], v. 108:

» 1’61qu 1&9 and); Oupôv épiôperâv (lupin Àso’vrwv tv n6vrp,

pfitw 8’ atome.

Aristophane, la Paix, v. 1l87 :

nous 1&9 sa p.’ dolai-noce: , rlivre; aïno: pÀV Menu ,âv paix-g 6’ Maintenu.

voy. d’autres exemples recueillis par M. Fix dans le Thesaurus Gr.ling. de B. Estienne, publié par M. Bidet, t. l, p. 1613, D. Montaigne,Essais, l. il, chap. 1 : « Le pape Boniface huictième entra, dict-on ,en sa charge comme un rognard, s’y porta commeun lyon, et mourutcomme un chien. n

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132 NOTES.Page 70. - l. Tàv ’OÀupmovim W p.01... miel çpsvàç épi;yéypaimu. Voyez pour le sens de œ début, ci-dessous. note 5 de lamême page.

- 2. ’Opôâj: 159i. nous ne pensons pas avec Boulin que époi: soitpour ouata; mais nous entendons, la main droite, c’est-Mire lamain levée, étendue.

.- 3. 050650»! évmàv üitôëevov, oppnbrtum mandatoit lædens hos-

pites , id est exprobrattonm commuai Mes Menus, quadcommissum in mendoeio positum sit.si - 4. "amen lnùGu’w... sans pine. Le long temps qui s’est écouléle fait rougir d’une si vieille dette. Il tout remarquer, sur l’expressionpina») , que le poète se reporte par la pensée a l’époque ou il a pro.mis une ode à Agésidame. et que le temps qui s’est écoulé au mo-

ment où il a acquitté sa dette lui parait alors s venir. Entendez : lelong temps qui était alors a venir et qui depuis s’est écoulé, c’est-a-

dire le temps passé depuis cette promesse. *.. 5. Nüv Wçov ütecopévav 61m stûpa ramifiant (léov; Nous re-

produisons ici en entier une note de M. Boissonade, insérée dans ré.dition de M. de sinuer. Nous faisons remarquer seulement que nousconservons, comme donnant une valeur plus vive, la forme interroge.tive critiquée par M. Boissonade. a Je remarque d’abord, dit-il, quel’interrogation dans ne texte de M. D. est complétement inutile etpeutétre même, fautive. Le scholiaste a très-bien indiqué la construc-tion : vin: maximisa hm... Il n’y a pas la de difficulté. Il n’y en apas non plus dans la métaphore de stûpa. son appliquée a la poésie.Elle est de toutes les langues , et les exemples nombreux qu’une édi-tion de luxe a rassemblés ne semblent pas nécessaires. Ce qui est plusdifficile peut-être , c’est de savoir pourquoi le poële, continuent samétaphore, l’a terminée par cette circonstance imprévue des cailloux

a qu’inonderont de ses vers les vagues épandues. n 50mm caillou;le scholiasle voit figurément les reproches que Pindare s’est attirés par

un délai trop long à payer sa dette poétique. En effet, il avait promisune ode au jeune Agésidame : Agesidame est devenu vieux , et l’oden’est pas encore faite. Avec ces cailloux métaphoriques un savant acomparé la pierre qu’au vers 55 de la huitième olympique Pindaremet à la main de I’Euvie :

Mû Boléro) p.s Hem spaxsî pedum.

J’admls volontiers cette interprétation. mais on n’a peut-être pas vu

comment le poële est arrivé a ces cailloux sur lesquels roulera le flot

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NOTES. 133de sa poésie. c’est, je crois, par une association d’idées fort naturelle

dans l’esprit d’un Grec. Pindare a donc une dette poétique, et il lacaractérise par toutes les circonstances d’une dette pécuniaire. ill’appelle du terme légal xpéoç. 1l parle des intéréts et se sert du mot

propre, «aux. Il suppose qu’il a un livre de compte , que le nom deson créancier y est inscrit , et il se fait lire l’article. c’est comme dans

la scène des Nuees, où le bonhomme strepsiade, que ses dettes criar-des empechent de dormir, appelle son valet, fait allumer sa lampe, et,prenant son registre de Doit et Avoir, y lit avec douleur les articlesdont l’échéance arrive. Mais Pindare élève ces détails à la hauteur ly-

rique par le ton inspiré et les formes insolites de son langage: « Ens quel lieu de ma pensée est écrit le nom du fils d’Archestrate , vainc

a: queur olympien? Lisez. Je lui dois une douce mélodie et ne m’en ’

a sauvenais pas. Muse, et toi, vérité, fille de Jupiter, que votre mainn levée pour ma défense écarte de moi le reproche d’avoir par unu mensonge offensé un ami. Car tant de jours écoulés m’accusent lac: ma honte d’une bien grande dette. Mais l’intérét libéralement paye

« peut faire taire les langues médisantes. Maintenant il me faut voira comment inonderont les flots de ma poésie ces cailloux amonceléss près de moi. a Un Grec qui voulait calculer une dette un peu com-pliquée , prenait son abaque et ses cailloux, ra; Miaou; Car on seservait alors, pour faire des opérations d’arithmétique, de caillouxque l’on disposait sur une table, appelée abaque , d’après certaines

combinaisons. Nos anciens employaient des jetons pour un pareilusage. Qui ne se rappelle le Malade imaginaire, assis devant sa pe-tite table et a comptant avec des jetons les parties de son apothi-caire? n Ainsi dans les Grenouilles, Bacchus, qui veut, en qualité dejuge et pour être scrupuleusement exact, compter les vers d’aschyleet d’Euripide, dit qu’il en fera le calcul et prendra ses cailloux,v. 1724 :

Rai. pipo 101:on sulfita , sa; quipou: MW.

Dans les Guêpes , voy. 656, Bdélycléon dit a son père de calculer lerevenu d’amenes z u Comptez d’abord , non pas avec des cailloux ,a mais sur les doigts et à la légère, toutes les contributions que nousa payent les villes. n Kal 1:va ptv ’ÂÔYICGI çafluç , in) Manie, à»:am) pipée, Tàv çépov fipîv and 161v 1:6le EUHfiGan 11h npoçtâwa. Je

n’ai pas besoin de citer d’autres passages. il est sumsamment prouvéque l’idée des cailloux , me: , était dans une téta grecque insépara-ble de l’idée de calcul , que l’idée de calcul s’associant a l’idée de dette

à payer, et que Pindare, occupé d’une dettle, lyrique, il est vrai, mais

’ il 3

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l 34 NOTES.exprimée en termes pécuniaires , a été conduit a faire rouler sur descailloux les vagues poétiques. n

- o. Kawa: 167w , l’hymne qui célébrera les louanges communesdu héros, de sa patrie, de ses concitoyens. De meme a peu prés, ode

Vil, 20, Evvèv 161w. i--7. Tpo’me Kôxvsm poila and ’Hpotfls’a. Le poète passe brusque-

ment-à l’éloge d’Agésidame. Le scholiaste raconte qu’Agésidame céda

un moment et parut etre vaincu ; mais son mettre Ilas, qui assistait ala célébration des jeux, l’exhorta à haute voix à redoubler d’efforts,

et le jeune athlète, reprenant courage, demeura enfin vainqueur. Pourexcuser Agésidame, Pindare cite l’exemple d’Hercule, qui faiblit d’a-

bord dans son combat contre Cycnos, mais remporta ensuite la victoire.- 8. Tl; ’Axtlsî Hamme. Nous ignorons dans quelle circonstance

les exhortations d’Achille assurèrent la victoire de Patrocle. Voici ceque dit le scholiaste : ’0 1&9 11mn; rot; lôiotç 5’5on asepsies; Hai-rpoxlov and neptflapefivaç kremlin si; 16v uôlspov.

- 9. Gitan: dé se 4min” spas... en?) ce» anticipa. Construisez : ’Aviip(Mien: (càv) guivre àpsrq’: (ou 1:96; àperôw) opprima ne «est aléa; nelôptov

Geai) aùv «excipa. Cette sentence s’applique à Agésidame, et probable-

ment sussi à Patrocle: Les exhortations adrœsées agun homme de’ cœur peuvent lui faire conquérir une immense gloire.

-- 10. ’Anovov 6’ siam... Bière» (prix. Xo’lppa, sujet de joie , c’est-

a-dire victoire, triomphe. - ’Epyuv me ndwmv tâté-ru: coing. La vic-toire, plus que toute autre chose, est la lumière de la vie, c’est-adire,en fait le bonheur.

Page 72. - t. ’Aycîwa 8’ licheroit dans Bénin; aspirai: Anis. Le poète

annonce qu’il va chanter la fondation des jeux olympiques par Ber-cule : ce sujet étaitnle plus noble qu’il put chanter, dans une odeadressée à un vainqueur olympique , et ce choix est un honneur pourAgésidame. aime: me; , les décrets de Jupiter. -- ’Dpoav, sup-pléez pt.

- 2. ne Athéna! 1&3le picton W «pâmerons. Aérpsov (MM,son salaire; Hercule avait nettoyé les écuries d’engins. ’ruépdm ,

superbam nwrcedeæn, c’est-à-dire tuyautent et superbe postulatam.-- 3. ne Rhum. cloches, ville d’Argollde, située sur une lian-

teur. - Ksivouz, ctéalos et Eurytos, fils de Molloue et de Neptune. .-’Eç’ ses», sur la routa, en retournant d’Elide a Thynthe sa patrie.

- a. Hanovre, comme Moltovtôat, les fils de Motions.- 5. Kal un ilotes»: (de; «au, ’Emnn’v pannée. nous

lions (

Heurs

Il, a

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NOTES l 3 5avons déjà dit que les Eléens s’appelaient aussi Épéens, du nom d’un

de leurs anciens rois, Epéos. - ’Omiiav , c’est-adire üarepov. -- "Kon-

o-cw , a la même valeur que constatera dans Virgile, Éneide, Il, 626 :

Tom veto omne mihi visum confierais: iguesllium.

- Joignez èàv 1:61": tamtam- 6. Natte; 8è «assertive»: &mOécfl’ input. Quand une fois la lutte

est engagée avec un plus fort que soi, il est impossible de s’en débar-rasser, d’en sortir. Comparez Néméennes, X, 72 :

Xalsnà 6’ épi; âvôpcôrrolç conso xpsaaôvow.

- 7. Rai uîvo; àôovliqr... on: üéçwev. Keîvoç, Angles. - ’Aôouliç,

dans l’embarras, ne sachant que faire. Ainsi Augias marche contreHercule, parce qu’il ne voit pas de moyen d’éviter cette rencontre.-"ro-racoç üûdloç, post captam urbem, postérieur, c’est-adire pos-

térieurement à la prise de sa ville. "Tara-roc gouveme ici le génitif,comme s’il y avait le comparatif Germe.

- 8. inca; n’est pas proprement ici un bots sacré , mais signifie ,comme ténevoc, une enceinte sacrée ; car nous avons vu, dans l’ode[Il , qu’à l’époque de la fondation des jeux par Hercule, il n’y avaitpas d’arbres dans la plaine d’olympie.

- 9. Hspl 6è «me... 669mo 166w. Hercule ferme l’enceinte (lel’Altis, qui devait renfermer le temple; quant au reste de la plaine, ille consacre à recevoir les visiteurs. On établit en effet dans cetteplaine, comme l’attestent de nombreux passages, d’abord des tentesque l’on enlevait après la célébration des jeux, et plus tard, des édi-fices permanents. .- ’Ev moamîl , c’est-adire ëv quÂÇ! (xœpicp), sur un

terrain nu, découvert, sans arbres. - Aôp’nov 166w. Mm: est icicomme surnom; Marc 6691m veut donc dire hospitium , deveno-rium, locus ahi epulantur.

- to. hmm; népov 319505 p.316: 868316 àvâxrow Oetîw. Hercule

admit l’Alpbée au nombre des douze dieux dont il consacra le cultedans le temple d’olympie. L’alphée bornait l’enceinte sacrée du une

du midi. --Mm’n signifie donc ici parmi, et non pas avec.- 11. Kaî. nâyov Kpôvw npoçepûs’ïiaro. Hercule, consacrant la col-

lineà Cronos, lui donne le nom de ce dieu.-- 12. 1:, pour aux.Page 74. -- *0 ëefiuwv pour; Milan ètfiwlmv Xpâvoc. on lit

dans un des fragments de Ménandre :’Aïel. 8è me; çôç 11v üfiOELaw xpôvoç.

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1 36 noms.- 2. ’Aydwm tv 865°; Giono: e610: , famam ex certaminibus sibiparons mm gloria. ’Ev est pour cnîv.- ’15me m6516»: a pour régime

610;, qui est déjà cependant régime de espace. Nous avons, Pythi-qua, V, il : E610: 1ms; 046v.

-- 3. 21men üaôvmy. Tous ces vainqueurs étaient des compagnonsde l’expédition d’Hercule contre Augias; ils avaient tous amené des

soldats à Hercule. Voyez Douillet , Dictionnaire de l’Antiouité, surchacun de ces héros.

-- 4. Hamac «la, mot a mot, le terme du pugilat, c’est-à-dire lavictoire qui termine la lutte.

-- 5. Mixe; 6’ ’Evtxsôç... ônèp ànoîvrmv. Mixez, c’est-à-dire natta

minime. -’Eônœ est sans régime direct, son complément indirect estné’rpq) : Avec la pierre (c’est-adire le disque) il poussa plus loin

que les autres-Xépa aimoient; , en faisant tourner le bras pourlancer avec plus de force. --T1tèp ànoivrœv, supérieurement à tous,de même que, Némeennes, 1x, 54 : trip ROHÔV; et, Isthmiques, Il,36 : intèp èvepénwv.

--6. Evuuaxia, pour et dôfltLGXot, désigne les compagnons d’Enicée.

- Ilapmôûaaœ, qui signifie proprement faire briller, est employéici, par extension, avec le sens de faire éclater.

-- 7. ’Ev 6’ Emspov sans" amande; adam; éparàv 1260:, illustravit

vesperam luna. Nous savons déjà (voyez Olympiques, In, et nosnotes) que la célébration des jeux Olympiques coincideit avec la pleinelune. Joignez êvéoxeëev.

- 8. Tèv êymôpaov duel 1961m, bien expliqué par MI], secun-dum modum laudantium victores carminum comissationi adhi-bitorum.

- 9. ’Enœwuiav xâpw vina; &yepdixou. Ces mots ne peuvent nulle-

ment dépendre de annualisent, et ne sont pas non plus une apposi-tion à fipovràv a. c. 1. Il faut les entendre comme s’il y avait d’un sin:

1&va x. r. À. et les considérer comme une apposition à la phrase oncfière. Voyez Olympiques, V11, le , un exemple sembable, maïaabsolvez. -Le génitif vina: àyepcôxou dépend de l’adjectif Ënmwttiav.

Bœckh traduit et explique ainsi 16mm ènmvuuiav vina: àyspézoo:Carmen et solenne , quad ab ca , quæ celebratur, victoria nomenOlympici victorialis commis et festi sortitum est.

- 10. ’Ev «1mm mâtez... àpapôra, futmen summæ potentiæ Jovis

aptatum. ’Apaptô; abien en effet le sens de aplatus, comme on peutle voir par les deux exemples suivants d’Bomère, Iliade, lll, 338 :

Encre 6’ acupov E1104, ô ol mMuqçiv âpfipei ,

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NOTES. ’ h I 137et Iliade, XVI, 139:

Encre 6’ lampa 6069;, roi et naMpmw 5.94.95..

- ’Amv apéro; , la souveraine puissance; de même, Néméennes ,lV, 83, aüyai (instant, et Néméennes. X, 29, 115v relue.

- il. Toi... pava. Le verbe est au pluriel, bien que le sujet son unneutre. on trouve quelques exemples analogues. -- Xpôvtp , tandem.

Page 76. -- 1. To «au veôfaîoç, le rebours de la jeunesse, c’est-a-

dire la vieillesse. Le sens de tout le passage est celui-ci : Cet hymnevient tard , mais il réjouira Agésidame, comme la naissance d’un filsréjouit un père qui arrive déjà à la vieillesse; car il est dur de lalsserses biens à un étranger; il est dur aussi pour le vainqueur de n’êtrepas chanté par les poëles, car alors sa joie est courte , et son nom nepasse pas à la postérité.

- 2. ’E-net «aux... myspcbraroz. Schmid rapproche avec raisonde ce passage les vers suivants de Ménandre :

’08wnpôv écru: EGNXoüvra et?) me)

512w Epnuov ôtaôôxov env alain ’

enrôler. 1&9 oixwv «aidé: siaiv épaves.

-3. Kai bru un: épiais... fluxé si repuvo’v. Horace , Odes, 1V,9, ne:

Sed omnes illacrimabiles

Urgentur ignotiqne longeNatte . eurent quia vote sacro.

.. 4. Envepamôpevo; nouât; , m’appliquant avec les Muses à cememe soin de décerner la gloire.

-5. ’EOvoc Ampcîw àpçémcov, Locrorum gentem studio et aurore

complexus mm.-- 6. ’apqt nupaus’vov, à: (ripa si: flotta; bue, épatoit. 1’th

«étym flouze. La jeunesse et la beauté ne sont pas de vains avanta-ges : elles sauvèrent Ganymède de la mort; cefut pour sa beauté queJupiter l’enleva. ’Avauôs’a , impitoyable , qui ne respecte rlen. En si

forment ora , grenée Vénus , qui avait comblé Ganymède de sesons.Page 78. - I. Tiv unùpvômn, comme uuGspvûwut imô cm5.- 2. A17: ph uvitôovr’ élirions. Cette métaphore est em-

pruntée à la navigation. Les espérances de l’homme ressemblent a un

navire qui fend une mer de mensonges, et que les flots élèvent etlblilsent tour a tour. - nous pour tu mm, et ra ce, tantet. .tantôt.

l a.

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1 38 NOTES.- 3. Züttôolov 6’ 06 m6 11;... eûpev 0560m Némeenna, x, 43 :

T6 6’ tu me; àvOpa’nrot; qui; oüx 5mm:

tél-W.

- A. Tüv panâvtw embat , comme de futuris , la connaissancede l’avenir. Tsrüçùœwat rappelle l’expression latine, cæcos rerumeventus. ’

- 5. ’Ennahv «émigra, contrairement au plaisir, comme dansl’ode précédente, vers 87 : 16 nflw vséraroç. - ’Ea).àv tripette; mâti-

uatqm, ont pris le bonheur en échange de l’infortune , sont deve-nus heureux.

-6. ’l-kot mi rad 15v... xa-reqaunopônae noôcîw. Le sens de la phrase

est que, si Ergotèle fût resté en Crète, il n’aurait point lutté dans lesgrands jeux de la Grèce; il eût lutté dans sa patrie et fut demeuré sansgloire, comme le coq qui combat dans une maison et n’est point pro-duit dans les combats publics. Les combats de coqs étaient fréquentsen Grèce; ils avaient été institués à Athènes par une loi , après laguerre des Perses-Ted; and: noôôv, comme nui: ceôv noôôv. Au lieudu nominatif êvôopo’zxa; àléx’rwp, on attendrait plutôt le génitif dé-

pendant de and : ta gloire, comme celle du coq . etc. - Kareçono-pônce, se serait flétrie, mot à mot, aurait perdu sesfeuilles, commeun arbre qui se sèche. ’

- 7. (nappât NUthpâv 100196.. Les eaux thermales d’aimère étaient

en grand honneur. On les appelait bains des Nymphes, parce que lesNymphes les avaient fait jaillir pour Hercule. Diodore de Sicile, V,3 : Tùv yèv ’AGnvâv tv roi; nepi très; ’lps’panç pipeau , Èv et; Tàç ph

Nüpæa; XGQLCOPÉVG; 10m0] rôt; 16v: espgttîw 664mm àveîvctt MYàÇ narrât

113v ’Hpank’oç napouaiav i un); 6’ êyxcopiw; «au! cuira mi zépaw div

àvoyazottémv pâmai vüv ’AOfivatov x. r. À. -Bmo’t(etç, synonyme ici de

énaipsu , mon.- a. Hap’ oineiatç âpoôpouç. Ergotèle avait été admis au nombre

des citoyens d’Himère, ce qui lui donnait le droit’de posséder desterres. Ainsi, lorsque Pindare dit qu’Ergotèle possède des terres enpropre à Himère , c’est comme s’il disait qu’Hiinère l’a adopté, lui a

conféré le droit de cité, est devenue sa patrie.Page 80. - t. Pvtôoopm 161v élan Kôpwôov. Nous avons déjà fait

remarquer dans une note précédente que vampa: a ici le même sensque wapiti», faire connaître, et par extension vanter, célébrer.

- 2. ’laOpiou npôeupov Ilorszôâvo; Corinthe est appelée le vestibule

[le Neptune Isthmz’en, parce que, pour ceux qui venaient d’olympie

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NOTES. I39à Corinthe, cette ville se trouvait à l’entrée de l’Istbme consacré à

Neptune.- 3. mulard 1M!!! 16 cunevèç 5100:. Pindare débute souvent ainsi

par une pensée générale qu’il développe ensuite; il va montrer com-ment le génie de Corinthe a éclaté en mille manières. Il dit de même,

Olympiques, x, en parlant des Locriens :

’Anpôooçov mi aixparàv crpavôv -

«à yàp ënqauèç oôr’ deum àÀu’HmE

oü’r’ êpiôpopot iléons: ôtaDIiEottv-ro ilion

.- 4. Haîôeç Motta. Les fils d’Alétès sont proprement les Héraclides

de Corinthe , que l’on appelle Bacchiades; mais ici, il faut, par cettedénomination, entendre les Corinthiens en général.

-- 5. Le génitif ünspsleôwmv, auquel il faut suppléer âvôptîw, dé-

pend de vzxaça’pov àyhtfaw. Les Heures ont souvent donné aux Corin-

thiens l’éclat victorieux des hommes qui l’emportent dans les jeuxsacrés par leurs sublimes vertus. - Au vers suivant, &vôpüv, c’est-à-dire âvôprîiv ûparépwv, tapin.

-- e. "Ann. sûpôvroç lpyov, toute chose appartient à son inven-teur, bien que d’autres aussi en profitent.

- 7. Les Corinthiens avaient inventé le dithyrambe; il est très-probable que c’est Arion qui en fut l’auteur. Voyez Hérodote, l, 23.Pindare donne au dithyrambe l’épithète 501116:qu , parce qu’un bœuf

était le prix du poète qui avait composé le meilleur dithyrambe.- 8. Tiç 76:9 bastion; év Evrecaw net-pot... infime. Il faut entendre

ici par tartreux Evrea le frein; Néméennes, X, 22, ces mêmes mots si-gnifient le char avec les chevaux; Pythiques, V. 34, Evrsa désignele char lui-même. -Mé’rpa. est expliqué par Bœckh , justus modulas

rectaque demensio frœnorum ac commode ratio.Page 82. - 1. ’Eneacw, sous-entendez roi; épate.- 2. AéEat o! , accipe ab eo.- 3. mon; «divan. Les couronnes décernées aux jeux lsthmi-

ques furent d’abord de pin, ensuite d’ache; enfin on les fit de non-

veau de pin.’- 4. A1110: «065w âva’mmat, la gloire de ses pieds est consacrée ,

soit par une statue, soit par une offrande dans un temple. Nous avonsvu, Olympiques, X11, i5, nuât noôâiv.

--5. Mme; ré ot mores... (tupi aérium. Le mois même de sa victoireaux jeux Pythiques, Thessatos fut encore vainqueur aux jeux d’Athé-nes. -’Ap.épo: noôapxr’j; , le jour où se célébrèrent les courses. - Teint l

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1 4o nous. ’ln: minium , trois belles victoires. Thessalos fut sans doute vain-queur au stade, au double stade et a la course armée.

-- 6. Endura. On appelait ainsi les jeux qui se célébraient a Cariuthe en l’honneur de Minerve Hellotis. On y faisait des courses auxflambeaux. A manu, sous-entendez èvlznae.

- 7. Tsouoi, solenm’a legih’me instituta. magnétisiez. Horace dit

de même : Bhnarisve Corinthi mœnia. .- 8. Drosoôuîpq) aùv nargi.... dardai. Ptéodore était frère de Ter-

psias, qui avait pour lits Eritimos et Namertidas; Ptéodore était lui-meme père de Thessalos. - Maxpôrepm clonant ne peut signifier iciautre chose que des chants qui ont duré longtemps , qui n’ont pasété oubliés, carmina non cita oblivioni tradita, sed longius duran-tia. Comparez, Pythiques, XI, 52, naupàrrepov 616w.

- 9. Xénon; Ev léovto;, à Némée.

-- to. Anplonau noléaw, je dispute contre beaucoup de vain-queurs sur le nombre des victoires, c’est-adire je défie tous lesvainqueurs d’avoir égalé le nombre de vos triomphes.

- il. "Ennui 51v hâtera) pérpov, c’est-adire Eau nainrçénev thénar

pérpov , il y a en toute chose une juste mesure. Le poêle ne veutpas louer outre mesure la famille de son vainqueur, car il faut êtremodéré en toute chose, dans le blâme comme dans l’éloge.

-- 12. miaou. un»; âpre-roc, c’est-adire, àpwrév éon voie-ou. xatpôv,

de même que l’on dit binatoç, ôUVŒtÔ; , âôûvaro; , àvayna’ié; éon voûta

mile-au.- t3. ’latoç tv nom?) raflais. ’Iôm; matai; , privatim velut nabi

hue "tissus et allegatus, c. à d. privatœ laudi poesin applicans.-’Ev notvq’), in re etiam ad publicum pertinente, gaulis est Olympica

victoria.-- 14. Iiwoav. Suppléez encore yapümv.Page 84. - 1. Tà 6è èv and, ab altera parte in pugna.-- 2. Maxâv répvetv vélo; , mot à mot trancher l’accomplissement

des batailles, c’est-à-dire décider le sort des batailles. Euripide,Héraclides, 758 : Kivôvvov «me réuvsw atôo’tpa).

- 3. Tom et»: escales... nul. Mapov. Dans Homère , Iliade, ’vt ,Glaucos, rencontrant Diomède dans la mêlée, lui raconte son histoire,celle de ses ancetres , et principalement de Bellérophon : il termineen disant:

Tram: sur. ysvsfiç se na! amome EÜXGIL’lt avec.

-- BaOùv xlâpov , comme on trouve paeoç 10.0610; , pallia nüoç , lctàvsues.

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Page 146:  · DES JEUX OLYMPIQUES. Les jeux olympiques se célébraient tous les cinq ans, ou plutôt tous les quatre ans accomplis, en l’honneur de Jupiter, à Pise ou Olympie, en Elide

NOTES. l 4l- 4. ’Auoi xpowoîç, la fontaine de Pireue.

- 5. Acacia» navpt. Neptune était père de Bellérophon. A Corinthe,

on appelait Neptune Amorce, dompteur de chevaux.- 6. Nûwr’ (in?) utvou xpr’jatoç, comme rhv p.56 Mm min» Mm.

- 7. Aapaalopova xpuo’ôv, ainsi expliqué par le Scholiaste z Tov1:11th (xpôo-cov), ràv ougrien: cf: MMW «in iman.

- 8. Tant Gain ôûvautç... www mimis. Joignez un; noûçav ,comme s’il y avait W ou (545m; and. Kriotç, synonyme ici denpôîEtç. -- Hap’ ôpnov nui vrapà anisa , contra quant jureras et spe-

rares.Page 86.-1. ’Evônltu xahaoflelç hutin. Mate, arme d’airain.

’Evônha nattait, danser une danse guerrière.-- 2. 01. pour nous. -- Aénovrat, le présent pour l’aoriste.- 3. sa nous flâna aumône: xepoîv. nous avons déjà vu , Olym-

piques, I, 111, et nous verrons encore , Pythiques , I, il; , cette mé-taphore des traits du poète. - Kapn’mtv, cant et more. Apollonioade Rhodes, Il, 332 :

’AD.’ et: Maine; tut; M xcpaiv épand.

- A. Constr. roi T: ’Iaônoî ou tv] 100w? si te tv muta, pour leursvictoires isthmiques et néméennes. Il revient a une nouvelle énumé-

ration de victoires qui semble froide.- 5. Haüprp 8’ tuer..." néper»; taloü. Construisez pavepà notion)

mûrit , c’est-adire au ëv ’loontîvnai âv Nepéq. ’Aôpôa, je les indiquerai

toutes d’un seul mot. 1l devait ajouter sur-le-champ : un Le héraut aproclamé soixante fois dans ces jeux le nom des Oligéthides, n carc’est la ce mot, vraüpov Eux, qu’on attend : au lieu de cela, il dit, endétournant la phrase : je prendrai a témoin de la vérité le héraut qui

les a proclamés soixante fois. Voy. une construction analogue, OdeVil], v. 74-76. ’EEaxov-roîxt, suppléez Manioc. ’Apspovépmôw, soixante

victoires en tout dans ces deux jeux réunis. ’EEopxoç Dicton; . un ga-

rant de la vérité. mortaisons, agréable a cm dont elle annoncele triomphe.

- 6. T615, alors qu’ils les auront remportées.- 7. ’Err’ ôçpüt Hapvaaiq. , à Delphes. Pour les jeux qui sont dési-

gnés ensuite, voyez cidcssus nos notes sur la septième Olympique.-La tournure de la phrase est exclamative : Quel autant exPythiis...corum surit victoriæ ! Quot testatur Lycæi ara ! etc.

- 8. Pollens. Voyez nos notes sur la neuvième Olympique. - Si-cyone. Ou y célébrait des jeux Pythiques. - Atantôâv crispait: nm.Egine.

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142 NOTES.-- 9. Pour les jeux dlEleusis et de Harathon , voyez nos notes surla neuvième olympique.

-- 10. Tel 0’ 61’ Mm... «me. On ne sait pas au juste quellessont ces villes de Sicile. Toutefois , on est à peu près certain que Sy-muse célébrait des jeux mimiques, et Etna «les jeux Nemeens,

- Il. Les jeux de l’Eubee était les jeux de Géreste, en l’honneurde Neptune, et ceux d’Amerynthe, en l’honneur de Diane.

--12. Mécaov’ fi à»; lama, majora et plura quam primo adspecluvicieux et putes, un taquant inquisivefls.

- 13- ’Avaî , Jupiter. - Koüpoww ènvsüam nociv. Sous-entendeznoim’ov aimé; z des me: lem’ paie mature, vitam percurrere.

- 14. Alain, le respect des autres.Page 88. -. I. Le Céphiee coulait à Orchomène.-- 2. Maman. Sous-entendez Auôiauç. Melém signifie cura compo-

mdo et scribendo monta.-- 3. mon.» Mm, les couronnes, comme nous verrons Pythi-

ques, IX, à la fin, vtxâv.