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Des médias à l'internet

Benoit Lafon,

Professeur de Sciences de l’Information et de la Communication,

Univ. Grenoble-Alpes

Socio-histoire de la communication

Introduction : définir les « médias » (ME.D.I.A.TS) (ppt 1)

I. Sociétés humaines et médias : vue d’ensemble

1. Une chronologie générale des médias (ppt 2)2. Médiatisations de la culture (ppt 3)

II. Empires et communication (jusqu’au XXe s.)

1. Ecriture, imprimerie et lisants (ppt 4)

2. Presse, édition, expérimentations : Révolution industrielle et médias (ppt 5)

III. L’industrialisation des médias (XIXe-XXe s.)

1. Les ondes hertziennes : la radio (ppt 6)2. L’audiovisuel : la télévision (ppt 7)

IV. L’industrialisation des réseaux (fin XXe-XXIe s.)

1. Les médias et le numérique (ppt 8)2. Web et médias sociaux (ppt 9)

[ III. L’industrialisation des médias (XIXe-XXe s.) ]

2.L’audiovisuel : la télévision

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Trois séries de découvertes ont été nécessaires pour la TV :

• Photo-électricité, c'est-à-dire la capacité de certains corps de transformer, par rayonnement d'électrons, l'énergie électrique en énergie lumineuse et réciproquement.

• Pixellisation : procédés d'analyse des photographies décomposées puis recomposées en lignes de points clairs ou sombres.

• Ondes hertziennes pour la transmission des signaux.

Deux grandes orientations :

• 1ère orientation : la TV mécanique : L'Allemand Paul Nipkow(1860-1940) propose en 1884 un système de disque à petits trous qui, en tournant « lit » l'image ligne à ligne.

Récepteur à disque de

Nipkow à 30 lignes.

2ème orientation : la TV électronique.

Le Russe Boris Rosling réalise en 1907-1911 à Saint-Pétersbourg le premier tube cathodique.

• Echec de la TV mécanique malgré des succès : système « Televisor » en Grande-Bretagne par John Logie Baird (1888-1946).

• Succès de la TV électronique dû aux découvertes de Vladimir Zworykin (1889-1982) : perfectionnement des tubes cathodiques des récepteurs.

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Le Televisor de Baird : transmission par la BBC, à partir deseptembre 1929 (12,5 images par seconde, 30 lignes), dulundi au vendredi de 11h00 à 11h30.

Publicité pour un téléviseur Marconi vers 1938-1939 (appareil conçu en Angleterre)

https://www.aleph99.info/La-naissance-de-la-television.html

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En France

• Rôle central de René Barthélemy (1889-1954) dans ses laboratoires de la Compagnie des Compteurs de Montrouge.

• Le 14 avril 1931 : première transmission d'une image et en 1932, programme expérimental d'une heure par semaine : Paris Télévision.

• programmes réguliers, précédés par le générique Radiovision-PTT, sont diffusés en 180 lignes en 1936. Seulement quelques centaines de récepteurs.

Récepteur de radio et télévision CdC de 1938. Le tube cathodique est tellement profond qu'il est disposé verticalement, un miroir renvoie l'image à l'horizontale.

La TV sous la IVe République : un démarrage lent

• réseau quasi inexistant : 1950 première station régionale, à Lille.

• plan sur cinq ans (1954-1959) pour construire un réseau national et moderniser les centres de production (Cognacq-Jay et les Buttes-Chaumont).

Dès 1957, la télévision diffuse sur 50 % du territoire

• Programmation régulière : 12 heures par semaine en 1947, 46 heures en 1956.

• 1949 : le journal télévisé, grâce à P. Sabbagh, diffusé vers 21 heures, dure un quart d'heure.

Sous l'impulsion de Jean d'Arcy, directeur des programmes de la RTF de 1952 à 1959, sont créées les premières « grandes émissions » :

• La dramatique en direct

• Les réalisateurs, (CI. Barma, M. Bluwal, M. Cazeneuve, S. Lorenzi, J.-Ch. Averty) ont un rôle essentiel et une grande liberté

• Des émissions marquantes : La piste aux étoiles, de Gilles Margaritis, Trente six chandelles, émission de variétés animée par Jean Nohain, Lecture pour tous.

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Dès les débuts de la présidence de Charles de Gaulle (1958), nouveau statut de la RTF, élaboré par Roger Frey, ministre de l’Information du gouvernement Debré. Deux textes :

Ordonnance de 1959 : la RTF comme EPIC• La RTF devient un établissement public et commercial (EPIC).

• Le budget de la télévision n’est plus voté par le Parlement,

Décret sur le statut des personnels du 2 février 1960 :• Le personnel a un statut particulier, différent de celui des

journalistes de presse ou de radio ;

• Le monopole de production est réaffirmé.

Un nouveau statut est voté en 1964 :

• Il instaure l’ORTF : Office de Radiodiffusion Télévision Française.

• Le conseil d'administration, dépendant du gouvernement, n'a que peu de pouvoirs ;

• Suppression du monopole de production : possibilité de diffuser des productions autres que ORTF (Pub, cinéma…)

Monopole commence à être remis en cause : la mission de service public ne va plus tout à fait de soi. Produire des programmes hors de l’ORTF n’est plus interdit.

Logo et horloge (écran diffusé en interlude) de l’ORTF

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Le Président de la République Charles de Gaulle s’intéresse à la TV et en fait part à son ministre de l’information Alain Peyrefitte à de nombreuses reprises. Exemple :

En décembre 1962 : « Vous savez, vos journalistes de la presse écrite, vous pouvez toujours essayer de leur expliquer les choses, vous n'y arriverez pas. Ce sont des adversaires et ils sont bien décidés à le rester. Alors, servez-vous au moins de l'instrument que vous avez entre les mains, la télévision; mais servez-vous-en à bon escient. N'essayez pas de persuader les responsables, donnez-leur des instructions. La presse est contre moi, la télévision est à moi » (A. Peyrefitte dans « C'était de Gaulle », p. 500).

La télévision régionale : entre 1963 et 1967, inauguration de 23 centres d’actualité télévisée et des journaux télévisés régionaux de l’ORTF.Ex. de Toulouse, inauguration par le ministre de l’information Alain Peyrefitte

https://www.youtube.com/watch?v=AQvhw04Aq4I

De 1958 à 1968, le taux d'équipement des ménages en TV passe de 5 % à 62 %,

• Inauguration de la seconde chaîne (1964),

• Puis la couleur (1967).

Progressivement, la télévision devient la source d'information et de divertissement dominante.

Le volume croit : 2 341 heures diffusées en 1958 (près de 6 h 30 par jour), 3 000 en 1963, 6 000 heures en 1969.

https://www.youtube.com/watch?v=BzkryggCwuU

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• Les premiers feuilletons ou séries connaissent un grand succès : • Vidocq (1963) ou encore La Demoiselle dAvignon (1972),

Belphégor, Saintes chéries, Rois maudits.

• Emissions jeunesse : Thierry La Fronde, Bonne Nuit les Petits…

• Parallèlement la diffusion de films de cinéma s'accroît considérablement.

• Enfin, l'essor des variétés et surtout des jeux constitue l'autre bouleversement essentiel. • La tête et les jambes, Intervilles, la Grande Farandole, ou

encore Les raisins verts.

Deux journalistes essentiels du JT, très différents : le fondateur Pierre Sabbagh et le présentateur Léon Zitrone

Un certain recul de l'emprise politique :

• Quelques signes annoncent un assouplissement de l'emprise politique, en particulier la campagne présidentielle de 1965. Pour la première fois, un temps d'antenne égal est attribué à chaque candidat.

succès de Lecanuet, ballottage de Gaulle/Mitterrand.

Cf. Site web d’Aude Vassallo :

https://audevassallo.wordpress.com/2012/04/01/election-television-la-campagne-presidentielle-de-1965-acte-1-premier-tour/

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Affiches des principaux candidats Une de Paris Match

https://audevassallo.files.wordpress.com/2012/04/parismatch-27nov1965.jpg

• Campagne officielle démarre le 19 novembre 1965.

• De Gaulle refuse de participer aux spots officiels : 2 heures d’émissions télévisées divisées en 7 interventions (phrase prêtée à De Gaulle: « Je n’ai rien à ajouter à ce que j’ai dit aux Français. Vous me voyez parlant avant ou après M. Barbu ? »).

https://audevassallo.wordpress.com/2012/04/01/election-television-la-campagne-presidentielle-de-1965-acte-1-premier-tour/

• Dès 1966, Face à Face (inspiré de l’émission américaine Meet the Press) inaugure le pluralisme télévisuel. Un pas est franchi.

• De plus, le rôle des journalistes évolue.

• De faire-valoir, ils deviennent « interrogateurs ».

• Emissions de société se développent : A armes égales, Dossiers de l’écran.

• Mais ces magazines continuent d'éviter la politique intérieure avec soin, s'en tenant à leur secteur de liberté : étranger, économie, sciences, phénomènes de société.

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Janvier 1973 : lancement de la 3ème chaîne en couleur

• Le volume d'émissions diffusées croît fortement : de 4 000 heures en 1964 à 7 400 heures en 1974.

• Une attention particulière est portée à l'audience : pour les directeurs, battre « l'autre » chaîne devient un souci majeur.

• La publicité va s’imposer d’elle-même dans ce contexte de plus en plus concurrentiel.

La question de la publicité

• Contexte :

Le parc de téléviseurs s'élargit la publicité devient inévitable

A partir de 1960, débats pour autoriser la publicité comme moyen de financer la télévision. Mais si la publicité est officiellement interdite, on y fait déjà appel sous des formes diverses.

• Publicité dite compensée : officiellement propagande collective d'intérêt général, elle avait été tolérée dès 1949, et consacrée par la loi du 24 mai 1951.

• Publicité officieuse ou clandestine. Par ex. lors de retransmissions sportives : en mars 1960, une marque d'apéritifs insère des panneaux sur le tracé d'une course cycliste filmée

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• Recours à la publicité évoqué à de nombreuses reprises au cours de l'élaboration du statut du 26 juin 1964, qui crée l'ORTF.

• Finalement, après de longs débats au parlement (à l'automne 1967 et au printemps 1968), interrompus par la crise de mai 1968, le Conseil des ministres annonce que la publicité de marques sera effectivement introduite sur la 1ère chaîne.

1er octobre 1968 : mise en place de la Régie française de publicité (RFP), société anonyme, filiale de l'ORTF.

https://www.youtube.com/watch?v=HJ3HpzQ-yJM

1968 : Le 1er spot d’une marque à la télévision

Synthèse en images : extrait de documentaire sur les années ORTF

https://www.youtube.com/watch?v=KvLzQ9OV2Y8

Conflit Président / 1er ministre, la TV comme enjeu :

Premier ministre Jacques Chaban-Delmas, libéral crée deux unités autonomes d'information en 1969 et réforme l’ORTF en 1972 :

• Rédaction de la 1re chaine confiée Pierre Desgraupes,journaliste assez critique

• réforme de l’ORTF (3 juillet 1972) crée un poste de président-directeur général de l'ORTF : Arthur Conte, trop indépendant aux yeux de l’Elysée

=> Démission de Chaban-Delmas en 1972

Déclaration du Président Georges Pompidou, le 22 septembre 1972, au cours d'une conférence de presse :

« Qu'on le veuille ou non, et je sais qu'il y en a qui ne me croient pas, les journalistes de la télévision ne sont pas tout à fait des journalistes comme les autres. Ils ont des responsabilités supplémentaires. Qu'on le veuille ou non, la télévision est considérée comme la voix de la France, et par les Français et par les étrangers. Cela impose une certaine réserve. »

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Duel télévisuel de V. Giscard d'Estaing et F. Mitterrand entre les deux tours de la présidentielle de 1974

1974 : élection de Valéry Giscard d’Estaing => éclatement de l’ORTF en 7 sociétés (4 de programmes, 3 de services) :

• TF1 : Télévision Française 1 (sera privatisée en 1987).

• A2 : Antenne 2 (deviendra France 2 dans le groupe France Télévisions)

• FR3 : France Régions 3 (deviendra France 3 dans le groupe France Télévisions)

• Radio France : regroupe les stations France Inter, France Culture, France Musiques, FIP, France Infos (créée en 1987), Le Mouv ’, France Bleu.

• TDF : Télé-Diffusion de France (gère les émetteurs)

• SFP : Société Française de Production (privatisée en 2001)

• INA : Institut National de l’Audiovisuel (gère les archives et la recherche sur la radio et la télévision).

Logos des trois chaînes de télévision

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1974-1981 : une nouvelle culture de programmation, contexte évolutif :

• Elections législatives de 1978, victoire de la gauche pressentie. Liberté de ton croissante, liée aux événements politiques : IVG par ex.

• diffusion de films de cinéma à la TV, notamment sur FR3, chaîne du cinéma et des régions à partir de 1974.

• Sport et séries américaines progressent, au détriment des créations originales françaises.

• les genres populaires dominent, à 20h30 en particulier, heure à laquelle est réalisé l'essentiel des recettes publicitaires.

Le « prime time » - première tranche horaire de la soirée -constitue dorénavant le point nodal de toute programmation.

Emissions satiriques : le petit rapporteur sur TF1

Loi du 29 juillet 1982, deux innovations essentielles :

• liberté de la communication audiovisuelle (101 ans jour pour jour après la liberté de la presse en 1881)

• Institution d’une instance de régulation : consécration de la séparation de l'audiovisuel et du pouvoir politique.

F. Mitterrand et Georges Fillioud, ministre de la communication

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La consécration de la séparation de l'audiovisuel et du pouvoir politique est réalisée par l'institution d'un écran protecteur, l’instance de régulation (incarnée aux USA par la FCC, Federal Communication Commission) :

• En 1982, la Haute Autorité de la Communication audiovisuelle ou HACA

• Deviendra en 1986 la CNCL, Commission Nationale de la Communication et des libertés

• Depuis 1989, le CSA, Conseil Supérieur de l’Audiovisuel

Les premières télévisions privées, des stratégies politiques omniprésentes :

• En novembre 1984, après quinze mois d'études et de négociations, une chaîne de télévision payante, Canal Plus, est lancée. Filiale de Havas dont le PDG est André Rousselet, proche de F. Mitterrand

• Mitterrand à la recherche d’une popularité. Le 31 juillet 1985, le Conseil des ministres se prononce en faveur de deux réseaux : l'un à dominante musicale TV6, l'autre à vocation généraliste, La Cinq.

1re cohabitation (1986) : le processus de privatisation s’accentue. La loi du 30 septembre 1986 engage tout le secteur de la communication dans la concurrence :

• abolition du monopole de diffusion (jusque-là confié à Télédiffusion de France),

• privatisation d'Havas (donc de Canal +, jusqu'alors contrôlée par des capitaux publics)

• privatisation de TF1 (vendu à Bouygues)

• Réattribution de la 5 et de la 6 (devenue M6) à de nouveaux investisseurs entrepreneurs (La 5 passe de Berlusconi à Hersant, éditeur du Figaro)

F. Mitterrand (PS) en cohabitation avec

son 1er ministre de droite, J. Chirac.

http://www.ozap.com/actu/30-ans-de-m6-decouvrez-les-images-de-la-naissance-de-la-chaine/520652

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La réélection de F. Mitterrand (1988) entraîne deux réformes réformes :

• La création d'une nouvelle instance de régulation appelée Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA) le 17 juillet 1989 ;

• L'institution d'une présidence commune à A2 et FR3, pour renforcer la cohésion du secteur public (2 août 1989) = début de reconstitution d’un groupe public qui aboutira à France Télévision

Ces mutations des années 1980 ont entraîné une situation de déséquilibre entre secteurs public et privé : incapable de trouver la stabilité, la 5 disparaît en 1992 (faillite).

Le secteur public, concurrencé, cherche une identité :

• création d'ARTE (1992).

• Dans la foulée et sous la tutelle de France Télévision, les chaînes sont rebaptisées France 2 et France 3.

• en 1995, le service public crée une chaîne éducative, la Cinquième, qui occupe le créneau hertzien l’ex 5, mais en journée : cette chaîne deviendra France 5.

• France 4 complète cette offre sur la TNT.

https://www.slideshare.net/Adrien_Jeannerot/arte-allemand

https://www.sebastienbouyssou.com/2008/04/07/france-televisions-a-un-nouveau-logo/

La suite en résumé :

• Lancement de la TNT dès 2005 : nouvelle offre de télévision numérique devant remplacer le TV analogique, donc les 7 chaînes traditionnelles.

• Cette offre se compose de 18 chaînes gratuites, puis de 27 + des chaînes à péage.

• La radio numérique, elle, aurait dû se déployer à partir de 2008, mais ne verra probablement pas le jour, l’internet mobile prenant le pas.

Depuis le lancement de la TNT en 2005, mécanismes de recompositions autour des groupes TV historiques (TF1, M6, C+, France Télévisions), et quelques nouveaux (Nextradio TV, NRJ).

La fin de la diffusion en analogique

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9 chaînes nationales publiques

France 2, France 3 (la chaîne propose également des programmes régionaux et locaux), France 4, France 5, France Ô, Franceinfo(Groupe France Télévision) / La Chaîne parlementaire (LCP-Assemblée nationale et Public Sénat) / Arte (GEIE Arte)

18 chaînes TNT nationales privées gratuites

TF1, TMC, TFX (ex NT1), TF1 Séries films (ex HD1), LCI (Groupe TF1, Bouygues) / M6, W9, 6 Ter (Groupe Métropole Télévision, Bertelsmann) / C8, Cnews, CStar (Groupe Canal+, Vivendi-Bolloré) / BFM TV, RMC Découverte, numéro 23 (Groupe NextRadioTV,

Altice), NRJ 12, Chérie 25 (Groupe NRJ) / Gulli (Groupe Lagardère) / L’Équipe 21 (Groupe Amaury), 6Ter (Groupe Métropole Télévision).

5 chaînes TNT nationales payantes

Canal+Cinéma, Canal+Sport, Planète+, Paris Première et Canal+, les deux dernières chaînes ayant l'obligation de programmer des plages en clair.

http://clesdelaudiovisuel.fr/Connaitre/Le-paysage-audiovisuel/Composition-du-paysage-audiovisuel-francais-la-television

Pour conclure :

• Une concurrence accrue entre groupes de télévision privés, dirigés par de grands groupes de communication : Bouygues, Vivendi-Bolloré, Bertelsmann, désormais Altice ou Orange (OCS) => Des audiences qui évoluent et qui désormais sont comptabilisées à l’échelle des groupes de télévision (couplages publiciatires, cf. Médiamétrie et les mesures d’audience)

• Un service public en recomposition : France Télévision, Radio France et les enjeux de l’info en continu. Arte qui prend une place à part.

• Une croissance des consommations désynchronisées : services de médias audiovisuels à la demande (SMAD), comme la vidéo à la demande ou encore la télévision de rattrapage. Développement des services par contournement (ou offre hors du fournisseur d'accès à l'internet ; en anglais over-the-top service ou OTT) : Netflix, Amazon, ou bien CanalPlay ou Molotov.tv en France