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| 23 | Des systèmes durables pour dynamiser l’aviculture bio Le projet Avibio (2009-2011) a évalué les conditions requises pour répondre, en France, de manière durable à la demande croissante en produits avicoles biologiques. Une analyse du contexte français dans le cadre européen a été réalisée, puis des stratégies de production durables ont été proposées. Pour ce faire, un outil d’évaluation de la durabilité de ces filières a été élaboré et cinq pistes, visant à améliorer l’accomplissement des objectifs fixés, ont été proposées. | synthèse par Aurélie Belleil (ABioDoc-VetAgro Sup) d’une publication d’Isabelle Bouvarel, (Itavi) et al. L a France est leader européen pour les productions de pou- lets de chair et d’œufs bio- logiques, avec plus de 7 millions de poulets biologiques produits en 2010, et 2,3 millions de poules pondeuses (données Eurostat, sur ec.europa.eu/ eurostat),mais qui ne représentent respectivement que 1% et 5% des pro- ductions françaises correspondantes. Face à cette faible production, le pro- jet Avibio a eu pour objectif d’évaluer les conditions requises pour répondre en France à la demande croissante en produits avicoles biologiques dans un cadre de développement durable. Ce projet s’est articulé autour de trois volets, avec les objectifs suivants : Analyser les filières avicoles bio- logiques au niveau européen, leurs dynamiques, leurs forces et faiblesses respectives afin de situer les enjeux français dans le contexte européen ; Déterminer des stratégies de pro- duction avicole biologique durables, pour les différents bassins de produc- tion français ; Valider et communiquer les résul- tats du projet auprès des filières, de la recherche et du développement. Des dynamiques de filières contrastées en Europe En Europe, dans un contexte marqué par une volonté partagée des acteurs et des politiques de structurer l’offre pour qu’elle puisse répondre à une demande croissante, un développe- ment de la production est attendu sur les prochaines années. Malgré l’entrée en vigueur en 2009 du nouveau rè- glement commun, des dynamiques différentes se mettent en place selon les pays européens (interprétations variées et contextes différents), et également selon la production, le marché des œufs biologiques étant plus développé et plus dynamique que celui du poulet biologique dans les pays étudiés. Cependant, les équilibres entre le dé- veloppement des productions végé- tales et des productions animales ainsi qu’entre les productions animales et la demande en produits animaux bio- logiques doivent être assurés, pour garantir un développement durable des filières avicoles biologiques. Parce ITAVI

Des systèmes durables pour dynamiser l’aviculture bio

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Page 1: Des systèmes durables pour dynamiser l’aviculture bio

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Des systèmes durables pour dynamiser l’aviculture bioLe projet Avibio (2009-2011) a évalué les conditions requises pour répondre, en France,

de manière durable à la demande croissante en produits avicoles biologiques.

Une analyse du contexte français dans le cadre européen a été réalisée, puis des

stratégies de production durables ont été proposées. Pour ce faire, un outil d’évaluation

de la durabilité de ces filières a été élaboré et cinq pistes, visant à améliorer

l’accomplissement des objectifs fixés, ont été proposées. | synthèse par Aurélie Belleil

(ABioDoc-VetAgro Sup) d’une publication d’Isabelle Bouvarel, (Itavi) et al.

La France est leader européen

pour les productions de pou-

lets de chair et d’œufs bio-

logiques, avec plus de 7 millions de

poulets biologiques produits en 2010,

et 2,3 millions de poules pondeuses

(données Eurostat, sur ec.europa.eu/

eurostat),mais qui ne représentent

respectivement que 1% et 5% des pro-

ductions françaises correspondantes.

Face à cette faible production, le pro-

jet Avibio a eu pour objectif d’évaluer

les conditions requises pour répondre

en France à la demande croissante en

produits avicoles biologiques dans un

cadre de développement durable.

Ce projet s’est articulé autour de trois

volets, avec les objectifs suivants :

Analyser les filières avicoles bio-

logiques au niveau européen, leurs

dynamiques, leurs forces et faiblesses

respectives afin de situer les enjeux

français dans le contexte européen ;

Déterminer des stratégies de pro-

duction avicole biologique durables,

pour les différents bassins de produc-

tion français ;

Valider et communiquer les résul-

tats du projet auprès des filières, de la

recherche et du développement.

Des dynamiques de filières contrastées en Europe

En Europe, dans un contexte marqué

par une volonté partagée des acteurs

et des politiques de structurer l’offre

pour qu’elle puisse répondre à une

demande croissante, un développe-

ment de la production est attendu sur

les prochaines années. Malgré l’entrée

en vigueur en 2009 du nouveau rè-

glement commun, des dynamiques

différentes se mettent en place selon

les pays européens (interprétations

variées et contextes différents), et

également selon la production, le

marché des œufs biologiques étant

plus développé et plus dynamique

que celui du poulet biologique dans

les pays étudiés.

Cependant, les équilibres entre le dé-

veloppement des productions végé-

tales et des productions animales ainsi

qu’entre les productions animales et

la demande en produits animaux bio-

logiques doivent être assurés, pour

garantir un développement durable

des filières avicoles biologiques. Parce

ITA

VI

Page 2: Des systèmes durables pour dynamiser l’aviculture bio

Recherche-Élevage

Afin d’identifier les principaux freins

et leviers au développement et à l’ins-

tallation dans les différents bassins de

production français, des enquêtes au-

près des principaux acteurs des filières

avicoles biologiques du pays (œufs et

volailles) ont été réalisées : 38 entre-

tiens pour les filières longues (85% des

volumes de production en poulets AB

et 70% en œufs AB) et 34 entretiens

pour les ateliers en circuit court.

L’un des moteurs principaux du déve-

loppement des filières avicoles biolo-

giques est bien sûr la bonne tenue de

la demande, qui caractérise l’ensemble

des circuits. Cependant, les volumes

actuellement produits et commercia-

lisés restent faibles, ce qui nécessite

de rester prudent quant aux perspec-

tives de croissance de ces marchés. Les

principaux freins sont liés à la dispo-

nibilité des matières premières pour

l’alimentation animale.

Les différentes opportunités de

développement sont liées au déve-

loppement de nouvelles demandes,

aujourd’hui embryonnaires, de la

part de la restauration collective ou

de l’industrie de transformation. Elles

dépendront notamment de l’implica-

tion future des politiques publiques,

comme par exemple, l’évolution de la

recommandation portant sur l’objectif

de 20% d’approvisionnement AB dans

la restauration collective publique,

vers une obligation réglementaire.

Elles dépendront également de l’évo-

lution des conditions de la concur-

rence intra-communautaire.

La principale menace réside dans un

développement non maîtrisé des fi-

lières et de la production qui, conjugué

avec une hausse des coûts de produc-

tion en relation avec la contrainte ali-

ment 100% AB à l’horizon 2015, pour-

rait dégrader fortement le niveau des

marges pour l’ensemble des acteurs

des filières AB. Enfin, selon certains

interlocuteurs rencontrés, un impact

carbone peu favorable aux produc-

tions avicoles « biologiques » (comparé

aux productions standard convention-

nelles) en raison d’une durée d’élevage

plus longue (en volailles) et d’indices

de consommation moins favorables,

pourrait constituer un handicap dans

le cadre d’un futur étiquetage envi-

ronnemental des produits alimentaires

(Magdelaine et Riffard, 2011).

Analyse et recherche d’itinéraires durables à l’échelle des territoires français

Une méthodologie et un outil d’éva-

luation de la durabilité des filières avi-

coles biologiques ont été élaborés afin

d’évaluer des marges de progrès à un

horizon de 10 ans et de proposer des

pistes d’amélioration1.

L’aspect innovant du projet Avibio re-

pose sur la prise en compte de la tota-

lité de la filière (production, recherche

et développement, représentants de la

société civile et utilisateurs), et non

pas seulement des ateliers d’élevage,

en considérant les points de vue des

différents porteurs d’enjeux (approche

participative). Les terrains d’étude sont

les principaux bassins de production :

Pays-de-la-Loire et Aquitaine pour le

poulet de chair biologique, Bretagne

et Rhône-Alpes pour l’œuf biologique.

Pour chaque dimension de la durabi-

lité (économique, environnementale

1 Travail inspiré de la méthode élaborée dans le cadre du projet ANR EVAD pour les filières aquacoles (Rey-Valette et al., 2008).

Les conditions de

développement d’une filière

territorialisée de produits avicoles

bio (poulets et œufs AB) ont été

étudiées à partir d’enquêtes

qualitatives (n=94), au niveau de

deux bassins : la Vendée et la

Sarthe, en intégrant les autres

échelons territoriaux des acteurs

(intercommunalité, département,

région).

La mise en place de méso-filières

adaptées aux territoires et aux

acteurs reste encore largement

une perspective de groupes

locaux cherchant à se structurer

à une échelle collective, plus

large que celle d’un canton ou

d’une agglomération : l’échelle

micro-régionale ou départemen-

tale. Toutefois, pour des

producteurs, l’investis sement en

temps de travail et en capitaux

nécessaires reste considérable,

inenvisageable même, sans un

soutien financier de collectivités

locales les premières années ou

sans alliance avec des formes

coopératives de transformation

qui se placent plutôt dans une

perspective industrielle

classique.

FAISABILITÉ DE LA MISE EN PLACE D’UNE FILIÈRE LOCALE POUR APPROVISIONNER LA RESTAURATION COLLECTIVE

A. R

OIN

SA

RD

A. R

OIN

SA

RD

que les dynamiques de marchés dif-

fèrent également selon les segments

de marchés alors que de nouvelles

demandes (industrie de transforma-

tion) émergent, un des enjeux à court

et moyen terme pour les filières biolo-

giques sera d’être en mesure de four-

nir une offre adaptée en quantité,

en qualité et en prix, ce qui pourrait

laisser la place à une segmentation de

l‘offre en produits biologiques (Mag-

delaine et al., 2010).

| 24 | ALTERAGRI JAN-FÉV 2014

Page 3: Des systèmes durables pour dynamiser l’aviculture bio

| 25 |

et sociale), plusieurs objectifs ont été

définis, et pour chacun d’entre eux,

des critères permettent de les préciser.

Chaque critère est mesuré grâce à plu-

sieurs indicateurs de durabilité qui lui

sont associés.

Le pilier économique a le taux d’at-

teinte le moins élevé pour toutes les

filières avicoles AB régionales étudiées

(Figure 1). Le ressenti des acteurs quant

à leur taux de marge et la répartition

de la valeur ajoutée explique en grande

partie ce résultat. Le critère « produire

en France pour répondre à la demande

en produits biologiques » a aussi une

note assez faible du fait d’une com-

pétitivité jugée assez peu satisfaisante

et d’une production avicole biologique

limitée comparée à la production totale

au niveau national.

Le score du pilier environnemental est

légèrement supérieur ou identique selon

les régions à celui du pilier économique.

Les critères présentant les taux d’atteinte

les moins élevés sont différents selon les

régions et concernent : la consomma-

tion d’eau (Aquitaine, Rhône-Alpes) en

grande partie en lien avec la produc-

tion d’aliment (>90%), la biodiversité

(Bretagne, Rhône-Alpes, Aquitaine) en

relation notamment avec l’aménage-

ment agro-écologique des parcours,

et les émissions de GES et d’ammoniac

(Pays-de-la-Loire). Pour ce dernier point,

l’émission de GES est liée en grande

partie à la production d’aliment (74%)

tandis que l’impact sur l’acidification est

réparti de manière à peu près équilibrée

entre l’élevage (54%) et la production

d’aliment (46%) (Seguin et al., 2013).

Le pilier social présente le score le plus

élevé. Pour les Pays-de-la-Loire et la

Bretagne, le critère ayant le taux d’at-

teinte le moins élevé est lié à l’impli-

cation des politiques publiques, jugée

insuffisante quant à l’introduction des

produits avicoles AB dans la restau-

ration collective. Pour l’Aquitaine, il

s’agit du critère portant sur les forma-

tions en aviculture et en AB, et pour

Rhône-Alpes, le critère portant sur le

respect du bien-être animal, du fait de

transports d’animaux sur de grandes

distances (Pottiez et al., 2013).

Des pistes d’amélioration identifiées et des voies de progrès étudiées

Plusieurs pistes d’amélioration ont été

proposées par le groupe décisionnel

au vu des résultats de l’évaluation

pour les quatre régions étudiées. Ces

pistes sont organisées autour de cinq

idées maîtresses et visent à améliorer

l’accomplissement des objectifs fixés

(Pottiez et al., 2013) :

L’Analyse du Cycle de Vie environnementale1

a été appliquée à la production de poulets et

d’œufs AB. Plusieurs impacts environnementaux,

utilisés comme indicateurs dans la grille

d’évaluation du projet Avibio, ont été estimés.

L’aliment était le principal contributeur à tous ces

impacts, sauf pour l’acidification (dégagement

d’am moniac en élevage) (Seguin et al., 2013).

1 tonne de poulet vif

271 m3 d’eau

33 GJ de demande

cumulée en

énergie

0,76 ha/an de

terres agricoles

2,3 t CO2-éq.

53 kg SO2-éq.

27 kg PO4-éq.

1 tonne d’œufs

208 m3 d’eau

21 GJ de demande

cumulée en

énergie

0,62 ha/an de

terres agricoles

1,9 t CO2-éq.

45 kg SO2-éq.

21 kg PO4-éq.

1. Voir article suivant sur les ACV.

IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX POTENTIELS

A, B, C… : objectifs de durabilité.180 : nombre de points maximaux fixés par objectif. Les scores maximaux des objectifs ont été fixés par le groupe décisionnel en fonction de leur importance relative. Les pastilles blanches correspondent aux objectifs les moins atteints au sein de chaque pilier.

FIG. 1. RÉSULTATS DES ÉVALUATIONS DE LA DURABILITÉ

A. Favoriser l’emploi localB. Garantir les appro et l’accès au marchéC. Générer et sécuriser le revenu et partager la VA entre maillonsD. Renforcer le lien avec le territoire

E. Assurer la pérennité des outils de prod.F. Répondre aux attentes des citoyensG. Favoriser la biodiversitéH. Réduire les pollutionsI. Minimiser l’utilisation des ressources

43

3328

35

29

45

49

80C

C80 F

65

65F

F65

65F

C80

80C

60B

B60 E

65

65E

E65

65E

B60

60B

40A

36

35

29

46

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41

41

46

43

56

28

43

39

37

45

36

37

53

32

40

34

39

33

46

39

55

32

28

A40

D50

50D

D50

50D

G48

48G

G48

48G

H66

66H

H66

66H

I66

66I

I66

66I

A40

40A

46

ENVIRONNEMENTÉCONOMIE

ÉCONOMIE

ÉCONOMIE

ÉCONOMIE

SOCIAL

SOCIAL

SOCIAL

SOCIAL

ENVIRONNEMENT

ENVIRONNEMENT ENVIRONNEMENT

Filière poulet de chair AB en Pays de la Loire Filière poulet de chair AB en Aquitaine

Filière œufs en Rhône-Alpes Filière œufs en Bretagne

123

108115

110

138 133

128140

180

180

180

180

180

180

180

180

180

180

180

180

96108

110 106

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0

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0

Page 4: Des systèmes durables pour dynamiser l’aviculture bio

| 26 | ALTERAGRI JAN-FÉV 2014

Recherche-Élevage

Développer l’accès aux matières

premières AB pour l’alimentation des

volailles ;

Améliorer la technicité et la logis-

tique dans la chaîne de production

jusqu’à la distribution ;

Améliorer la communication intra

et extra chaîne de production ;

Développer l’introduction de pro-

duits avicoles AB dans la restauration

collective ;

Développer des pratiques favori-

sant la biodiversité.

Dans la majorité des cas, des critères

relatifs aux trois piliers sont concernés.

L’outil développé est opérationnel, et

peut être utilisé par les différents por-

teurs d’enjeux, même si le manque de

données statistiques en AB (écono-

miques, sociales ou environnemen-

tales) représente une difficulté majeure

pour aboutir à une évaluation com-

plète. La démarche participative adop-

tée a notamment apporté une robus-

tesse à l’outil, de par le consensus entre

acteurs dans le processus de décision

(liste d’objectifs/critères/indicateurs,

échelles, pistes d’améliorations).

Références bibliographiques

Publication complète : Bouvarel I., Pottiez E.,

Magdelaine P., Seguin F., Conan S., Pineau 5,

Dennery 5,Landrault M., Riffard C., Guyot M.,

Cresson C., Gonnier V., Van der Horst F., Lessire

M., Leguen R., Garnier J.F., Leroyer J., Van der

Werf H, Lescoat P. AVIBIO : des systèmes

durables pour dynamiser l’AVIculture

BIOlogique, Innovations Agronomiques 30

(2013), p.13-25

Magdelaine P, Riffard C, Berlier C. 2010.

Comparative Survey of the Organic Poultry

Production in the European Union. European

Poultry Congress Tours 2010 August 24-26th

2010.

Magdelaine P. and C. Riffard, 2011. Future

perspectives for the development of the market

for organic eggs and poultry meat. WPSA

Eggmeat Congress, Leipzig September 5-7th

2011.

Pottiez E., Cresson C., Dennery G.,

P. Lescoat, I. Bouvarel, 2013. AVIBIO : une

méthode et un outil d’évaluation de la durabilité

pour les filières avicoles biologiques. Dixièmes

Journées de la Recherche Avicole (JRA).

La Rochelle, 26-28 mars 2013.

Rey-Valette H., O. Clément, J. Aubin,

S. Mathé, E. Chia, M. Legendre, D. Caruso,

O. Mikolasek, J.P. Blancheton, J. Slembrouck,

A. Baruthio, F. René, P. Levang, P. Morissens et

J. Lazard (Cirad), 2008. Guide De Co-Construction

D’indicateurs De Développement Durable En

Aquaculture Diffusion : Cirad. UR Aquaculture et

gestion des ressources aquatiques, 144p.

Seguin F., I. Bouvarel, E. Pottiez, H. van der

Werf, 2013. Analyse du cycle de vie des produits

avicoles biologiques en France. Dixièmes

Journées de la Recherche Avicole (JRA).

La Rochelle, 26-28 mars 2013.

POUR EN SAVOIR PLUSOutil d’évaluation Avibio formalisé à

l’aide d’un Guide d’Utilisation assorti d’un

tableur Excel permettant l’évaluation.

Chaque indicateur fait l’objet d’une fiche

explicative. téléchargement sur la page

web du projet depuis le site du RMT

DévAB (www.devab.org/AVIBIO).LPA La CazotteLPA La CazotteLPA La CazotteLPA La Cazotte CFPPA CFPPA CFPPA CFPPA

PORTES OUVERTES LE 29 MARS 2014...PORTES OUVERTES LE 29 MARS 2014...PORTES OUVERTES LE 29 MARS 2014...PORTES OUVERTES LE 29 MARS 2014...PORTES OUVERTES LE 29 MARS 2014...PORTES OUVERTES LE 29 MARS 2014...PORTES OUVERTES LE 29 MARS 2014...PORTES OUVERTES LE 29 MARS 2014...PORTES OUVERTES LE 29 MARS 2014...PORTES OUVERTES LE 29 MARS 2014...PORTES OUVERTES LE 29 MARS 2014...PORTES OUVERTES LE 29 MARS 2014...

Lycée Agricole la CazotteLycée Agricole la CazotteLycée Agricole la CazotteLycée Agricole la Cazotte

Le projet CasDar Avibio (2009-2011),

financé par le ministère de l’agriculture et

de la pêche, a reposé sur un partenariat

entre instituts techniques (Itavi, Acta, Itab,

Arvalis-Institut du végétal), institut de

recherche (Inra Nouzilly et Rennes),

enseignement (Groupe-ESA), Chambres

d’agriculture (Pays-de-la-Loire, Bretagne,

Drôme) et organisations professionnelles

(Synalaf, Cnpo).

A. C

OU

LOM

BE

L