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Limpression 3D en bibliothèque : état des lieux en 2013 Tosca consultants mars 2013 p. 1/2 Quel est le service dimpression 3D proposé ? Plus de 30 bibliothèques dans le monde proposent aujourd’hui des services d’impression 3D à leurs usagers. L’impression peut s’effectuer soit à partir de modèles numériques proposés dans diverses bibliothèques en ligne (liées ou non aux fournisseurs d’imprimantes), soit à partir du résultat du passage dans un scan 3D afin de dupliquer un objet à l’identique. Un fabricant propose en complément un photomaton 3D qui permet de reproduire la tête d’une personne. Bien souvent, le service offert est payant. La facturation s’effectue soit à la durée d’utilisation (1 ou 2 $ par heure), soit au poids (0,2 $ par gramme). Quelles sont les bibliothèques qui proposent limpression 3D ? L’impression 3D trouve donc sa place aussi bien dans des bibliothèques universitaires que dans des bibliothèques de lecture publique. Dans ces bibliothèques, l’impression 3D est généralement proposée dans des lieux d’apprentissage, dans des lieux de promotion des techniques numériques ou dans des ateliers de bricolage. Si la plupart des FabLab installés en France (voir liste indicative : http://fr.wikipedia.org/wiki/Fab_lab#France ) sont équipés d’imprimantes 3D, les médiathèques françaises proposent pour l’instant principalement des ateliers temporaires sur ce sujet (médiathèque Louis Aragon de Martigues, médiathèque José Cabanis de Toulouse, médiathèque François Mitterrand des Ulis qui semble disposer d’une imprimante à demeure…). De quand date limplantation en bibliothèque des services dimpression 3D ? Alors que la technologie de l’impression 3D date des années 1990 (inventée par Emanuel Sachs , brevetée par Michael Cima, professeurs au MIT), les bibliothèques ne se sont investies dans ce secteur que depuis 2011, ce qui est peut-être la conséquence d’une baisse significative du prix des imprimantes 3D, les modèles d’entrée de gamme ayant désormais un prix inférieur à 2.000 $ Quel type dimprimante retenir ? Pour choisir une imprimante 3D, vous pouvez consulter une sélection d’imprimantes adaptées aux besoins des bibliothèques : http://www.alatechsource.org/blog/2013/03/which-3d-printer-is-right-for-your-library.html . Pour avoir une vision plus globale des différentes gammes de matériel, vous pouvez consulter un tableau comparatif d’imprimantes 3D de prix très variés : http://www.additive3d.com/3dpr_cht.htm . Pour voir comment cela marche, tournez-vous vers cette vidéo du MIT : http://web.mit.edu/press/2011/3d- printing.html . 1 9 1 2 18 3 1 1 0 5 10 15 20 Canada Etats-Unis Australie Royaume Uni Norvège Finlande Les services d'impression 3D en bibliothèque (source : http://www.rielgallant.com/3dp/3dprinters_libraries- datasheet_mar2013.pdf) Bibliothèques universitaires Bibliothèques de lecture publique

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Rapide état des lieux sur les services d'impression 3D en bibliothèque : qui propose ce service ? comment cela fonctionne-t-il ? quelle est l'origine de l'engouement des bibliothèques américaines pour ce nouveau service ? combien coûte une imprimante 3D et comment en choisir une ? quels en sont les fabricants ?

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L’impression 3D en bibliothèque : état des lieux en 2013

Tosca consultants mars 2013 p. 1/2

Quel est le service d’impression 3D proposé ?

Plus de 30 bibliothèques dans le monde proposent aujourd’hui des services d’impression 3D à leurs

usagers.

L’impression peut s’effectuer soit à partir de modèles numériques proposés dans diverses

bibliothèques en ligne (liées ou non aux fournisseurs d’imprimantes), soit à partir du résultat du passage dans

un scan 3D afin de dupliquer un objet à l’identique. Un fabricant propose en complément un

photomaton 3D qui permet de reproduire la tête d’une personne.

Bien souvent, le service offert est payant. La facturation s’effectue soit à la durée d’utilisation (1 ou 2 $

par heure), soit au poids (0,2 $ par gramme).

Quelles sont les bibliothèques qui proposent l’impression 3D ?

L’impression 3D trouve donc sa place aussi bien dans des bibliothèques universitaires que dans des

bibliothèques de lecture publique.

Dans ces bibliothèques, l’impression 3D est généralement proposée dans des lieux d’apprentissage,

dans des lieux de promotion des techniques numériques ou dans des ateliers de bricolage.

Si la plupart des FabLab installés en France (voir liste indicative : http://fr.wikipedia.org/wiki/Fab_lab#France )

sont équipés d’imprimantes 3D, les médiathèques françaises proposent pour l’instant principalement

des ateliers temporaires sur ce sujet (médiathèque Louis Aragon de Martigues, médiathèque José Cabanis de

Toulouse, médiathèque François Mitterrand des Ulis qui semble disposer d’une imprimante à demeure…).

De quand date l’implantation en bibliothèque des services d’impression 3D ?

Alors que la technologie de l’impression 3D date des années 1990 (inventée par Emanuel Sachs , brevetée par

Michael Cima, professeurs au MIT), les bibliothèques ne se sont investies dans ce secteur que depuis 2011,

ce qui est peut-être la conséquence d’une baisse significative du prix des imprimantes 3D, les modèles

d’entrée de gamme ayant désormais un prix inférieur à 2.000 $

Quel type d’imprimante retenir ?

Pour choisir une imprimante 3D, vous pouvez consulter une sélection d’imprimantes adaptées aux

besoins des bibliothèques : http://www.alatechsource.org/blog/2013/03/which-3d-printer-is-right-for-your-library.html.

Pour avoir une vision plus globale des différentes gammes de matériel, vous pouvez consulter un

tableau comparatif d’imprimantes 3D de prix très variés : http://www.additive3d.com/3dpr_cht.htm.

Pour voir comment cela marche, tournez-vous vers cette vidéo du MIT : http://web.mit.edu/press/2011/3d-

printing.html.

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Canada Etats-Unis Australie Royaume Uni Norvège Finlande

Les services d'impression 3D en bibliothèque (source : http://www.rielgallant.com/3dp/3dprinters_libraries-

datasheet_mar2013.pdf)

Bibliothèques universitaires Bibliothèques de lecture publique

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L’impression 3D en bibliothèque : état des lieux en 2013

Tosca consultants mars 2013 p. 2/2

Qu’est ce qui explique ce développement de l’impression 3D dans les bibliothèques des pays

anglo-saxons ?

Le développement de l’impression 3D en bibliothèques s’appuie sur 3 mouvements distincts.

Dans les bibliothèques universitaires, il s’agit de permettre aux étudiants d’effectuer certains

travaux pratiques prolongeant les enseignements reçus par ailleurs. Cela s’inscrit soit dans une

logique de mutualisation (la B.U. héberge un service qui est utile à plusieurs enseignements), soit dans une

vision relativement large des missions de la B.U. avec une imprimante 3D installée dans des espaces

d’apprentissage (assez proche des learning centres) comme à l’université Dalhousie :

http://libraries.dal.ca/locations_services/services/3d_printing.html. Plusieurs bibliothèques de lecture publique offrent l’impression 3D dans un prolongement

numérique des ateliers de bricolage et de travaux manuels comme le service Make It Yourself (MiY)

de la bibliothèque de Piscatayway : http://www.piscatawaylibrary.org/miy.

Dans les bibliothèques de lecture publique comme dans les B.U., l’impression 3D s’appuie parfois

sur l’hébergement d’un FabLab dont la raison d’être est de « rendre possible l’invention en donnant

aux individus accès à des outils de fabrication numérique. » C’est le cas notamment de la

Fayetteville Free Library http://www.fayettevillefreelibrary.org/learn/make.

Des structures proches des FabLab appelées hackerspace, hacklab ou media hacklab accueillent

également ce type de service ; il s’agit de petits laboratoires communautaires, dans lesquelles les

valeurs de partage et de création sont centrales et parfois opposées au monde du commerce. Il s’agit

d’une certaine manière de créer ensemble plutôt que de consommer ou d’acheter.

Quelques ressources pour approfondir

OCLC propose un dossier sur ce sujet : http://www.webjunction.org/news/webjunction/3D_Printer_Revolution.html.

Fiacre O’Duinn, un bibliothécaire de l’Ontario tient un blog avec une rubrique sur ce sujet :

http://www.makerlibrarian.com/3d-printing/.

Riel Gallant (http://www.rielgallant.com/resume/) , titulaire d’un master en science de l’information et en

bibliothéconomie a conduit un travail de recherche sur l’utilisation de l’impression 3D dans les

bibliothèques ; il tient à jour une liste de bibliothèques proposant ce type de service.

Jetez aussi un coup d’œil à la présentation du service d’impression 3D de la bibliothèque publique de

Westport qui a choisi d’installer l’imprimante au milieu de ses locaux : http://www.westportlibrary.org/sites/default/files/webfm/files/attachments.restored/recommended/Library%20Journal%20article.pdf .