1

Click here to load reader

Deux start up tricolores prennent le chemin de la bourse, enquêtes - capital finance

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Deux start up tricolores prennent le chemin de la bourse, enquêtes - capital finance

03/04/13 Deux start-up tricolores prennent le chemin de la Bourse, Enquêtes - Capital Finance

capitalfinance.lesechos.fr/imprimer.php 1/1

Mercredi 3 avril 2013

Par Franck Moulins | 02/04/2013 | 12:34

Par le passé, SpineGuard et Ekinops ont fait appel au capital-risque pour financer leur essor. Elles se tournent désormais vers le public.

Et si les portes de la Bourse s’ouvraient à nouveau ? Tel est le pari que viennent de formuler deux start-up tricolores : le concepteur d’outils de haute

technologie pour la chirurgie du dos SpineGuard et le fournisseur de solutions de transfert de données par voie optique Ekinops. Après avoir été financées

par le private equity, toutes les deux, elles entendent faire appel au public pour financer leur essor. C’est à cette fin qu’elles ont déposé leur document de

base auprès de l’AMF, le 28 mars dernier.

Pour autant, les deux candidates à la cotation présentent des profils capitalistiques disparates. Preuve, si besoin était, que la cotation en Bourse tient lieu

de perspective possible pour toute entreprise de croissance. Pour ce qui concerne Ekinops, il s’agit du cas « typique » de la start-up active dans le

domaine des sciences de la vie, dont l’évolution nécessite la mobilisation d’importants moyens financiers. C’est donc dans la continuité que celle-ci vient

solliciter le public, après avoir engrangé 15 M€ à la faveur du tour de table orchestré au moment de son spin-off de SpineVision, en 2009, et à l’automne

2011.

Tel n’est pas vraiment le cas d’Ekinops – dont la technologie n’a véritablement rien à voir avec les sciences du vivant. Dans son histoire capitalistique, on

compte également deux financements successifs avec des VCs, mais le premier d’entre eux se trouve être bien plus ancien. Il remonte à 2003, date à

laquelle il avait reçu l’engagement de percevoir 6 M€, en deux tranches, de la part de Ventech, d’Auriga Partners et de Siparex – avant d’être pourvu de

14,5 M€ supplémentaires, en octobre 2007. A la suite de quoi son capital se répartit désormais entre Ventech (23,53 %), Auriga Partners (18,65 %),

Odyssée Venture (11,94 %), Amundi PEF (9,51 %), OTC Asset Management (9,50 %) et Siparex (8,81 %). Autant dire que pour les actionnaires dont la

participation est ancienne, l’arrivée d’Ekinops en Bourse constituerait une porte de sortie à saisir. C’est d’ailleurs explicitement indiqué dans le prospectus

mis à disposition du public.

Capital Finance © 2013

Deux start-up tricolores prennent le chemin de la

Bourse