DEUXIEME PARTIE :

Utilisation des tests de terrain dans l’orientation du contenu d’entraînement dans les sports

individuels et collectifs

Georges CAZORLA & Luc LEGER

Bruxelles le 27 novembre 2004

3

1

Analyse des exigences de

la performanceLes capacités

du sportif

2

ENTRAINEMENT : planification,programmation, périodisation

Orientation SuiviContrôle

Avis des entraîneurs expertsEtude de la littératureObservation et prise de mesures

en situation réelle d’entraînementet de compétition

Choix, élaboration et Validation des mesures

les plus congruentes (aspects métrologiques)

ConnaConnaîître les exigences de la performance et tre les exigences de la performance et identifier les capacitidentifier les capacitéés requises s requises àà ddééveloppervelopper……

11-- SPORTS INDIVIDUELSSPORTS INDIVIDUELS

PERFORMANCEPERFORMANCECOURSECOURSE

FACTEURSPSYCHOLOGIQUES

*Motivation*Intelligence*Agressivité

FACTEURSMORPHOLOGIQUES

*Taille*Poids

* Masse grasse(% graisse)

FACTEURSPHYSIOLOGIQUES

*VO2 Max*Capacité anaérobie

STYLESTYLE

TACTIQUETACTIQUE*Sprint final*Gestion du train de course

ECONOMIE DE COURSEECONOMIE DE COURSE*Coût énergétique / distance*Coût énergétique / foulée

TECHNIQUETECHNIQUE*Spécifique à la course*Adaptabilité au terrain

FACTEURSBIOMECANIQUES

*Coordination Musculaire *Relaxation

*Symétrie de la foulée•Cycle étirement-raccourcissement

LA VAMPERMET

d’extrapoler VO2 max

de calculerl’endurance

de prédire laperformance d’orienter les

contenusd’entraînement

1

2

3

4

VAM ET PREDICTION DE VAM ET PREDICTION DE PERFORMANCEPERFORMANCECOURSE

PERFORMANCES POTENTIELLES (h : min : s ) selon différentes distaPERFORMANCES POTENTIELLES (h : min : s ) selon différentes distances de nces de courses d’après les équations de Mercier et Léger ,1985et de courses d’après les équations de Mercier et Léger ,1985et de PéronnetPéronnet et al.,1992et al.,1992..

V A M(k m .h -1)

V O 2 M A X(m l.m in -1 .k g -1 )

1 0 0 0 0 2 0 0 0 0 S e m i m a r a th o n M a r a th o n

1 4 4 9 .0 5 6 :1 5 1 :5 9 :2 2 2 :0 5 :2 0 4 :5 4 :0 7

1 5 5 2 .5 5 0 :4 7 1 :4 7 :2 9 1 :5 2 :5 8 4 :1 7 :4 8

1 6 5 6 .0 4 6 :1 7 1 :3 7 :4 5 1 :4 2 :4 5 3 :4 9 :2 8

1 7 5 9 .5 4 2 :3 0 1 :2 9 :3 8 1 :3 4 :1 2 3 :2 6 :4 4

1 8 6 3 .0 3 9 :1 8 1 :2 2 :4 6 1 :2 7 :0 0 3 :0 8 :0 6

1 9 6 6 .5 3 6 :3 3 1 :1 6 :5 2 1 :2 0 :4 8 2 :5 2 :3 4

2 0 7 0 .0 3 4 :1 0 1 :1 1 :4 5 1 :1 5 :2 6 2 :3 9 :2 3

2 1 7 3 .5 3 2 :0 4 1 :0 7 :1 7 1 :1 0 :4 4 2 :2 8 :0 5

2 2 7 7 .0 3 0 :1 2 1 :0 3 :2 0 1 :0 6 :3 6 2 :1 8 :1 6

2 3 8 0 .5 2 8 :3 3 5 9 :3 0 1 :0 2 :3 4 2 :0 9 :4 1

2 4 8 4 .0 2 7 :0 4 5 6 :4 1 5 9 :2 5 2 :0 2 :0 6

V A M(k m .h -1)

V O 2 M A X(m l.m in -1 .k g -1 )

1 0 0 0 0 2 0 0 0 0 S e m i m a r a th o n M a r a th o n

1 4 4 9 .0 5 6 :1 5 1 :5 9 :2 2 2 :0 5 :2 0 4 :5 4 :0 7

1 5 5 2 .5 5 0 :4 7 1 :4 7 :2 9 1 :5 2 :5 8 4 :1 7 :4 8

1 6 5 6 .0 4 6 :1 7 1 :3 7 :4 5 1 :4 2 :4 5 3 :4 9 :2 8

1 7 5 9 .5 4 2 :3 0 1 :2 9 :3 8 1 :3 4 :1 2 3 :2 6 :4 4

1 8 6 3 .0 3 9 :1 8 1 :2 2 :4 6 1 :2 7 :0 0 3 :0 8 :0 6

1 9 6 6 .5 3 6 :3 3 1 :1 6 :5 2 1 :2 0 :4 8 2 :5 2 :3 4

2 0 7 0 .0 3 4 :1 0 1 :1 1 :4 5 1 :1 5 :2 6 2 :3 9 :2 3

2 1 7 3 .5 3 2 :0 4 1 :0 7 :1 7 1 :1 0 :4 4 2 :2 8 :0 5

2 2 7 7 .0 3 0 :1 2 1 :0 3 :2 0 1 :0 6 :3 6 2 :1 8 :1 6

2 3 8 0 .5 2 8 :3 3 5 9 :3 0 1 :0 2 :3 4 2 :0 9 :4 1

2 4 8 4 .0 2 7 :0 4 5 6 :4 1 5 9 :2 5 2 :0 2 :0 6

PERFORMANCES ET POURCENTAGES DE VAMPERFORMANCES ET POURCENTAGES DE VAM( Thibaut et Mercier, 1981 ; Leger et al.,1985 ; Villaret,1988 ;

Montmayeur et Villaret,1990)

DISTANCES DE COMPETITION % DE VAM COURSE SUR PISTE

800 m 120 à 1251000 m 105 à 115

1500 m 101 à 111

2000 m 98 à 102

3000 m 95 à 100

5000 m 90 à 95

10000 m 85 à 90

20000 m 80 à 88

Semi marathon 80 à 88

Marathon 75 à 84

DISTANCES DE COMPETITION % DE VAM COURSE SUR PISTE

800 m 120 à 1251000 m 105 à 115

1500 m 101 à 111

2000 m 98 à 102

3000 m 95 à 100

5000 m 90 à 95

10000 m 85 à 90

20000 m 80 à 88

Semi marathon 80 à 88

Marathon 75 à 84

COURSE

ConnaConnaîître les exigences de la performance et tre les exigences de la performance et identifier les capacitidentifier les capacitéés requises s requises àà ddééveloppervelopper……

11-- SPORTS COLLECTIFSSPORTS COLLECTIFS

Activités physiques et sportives Activités physiques et sportives RugbyRugbyFootballFootballTennisTennisBasketBasket--ballball

… etc.… etc.

Répétition d’exercices brefs et intensesRépétition d’exercices brefs et intenses

EtudeEtude de la performancede la performance

2/ 2/ ENFANTENFANT

EVOLUTION DE LA PUISSANCE MAXIMALE (EVOLUTION DE LA PUISSANCE MAXIMALE (PmaxPmax))

ACTIVITE SPONTANEE DES ENFANTSACTIVITE SPONTANEE DES ENFANTS

LUDIQUELUDIQUE SPORTIVESPORTIVE

((BaileyBailey et coll., 1995)et coll., 1995)

EXERCICES INTENSES DE COURTE DUREE (6 s) SEPARES EXERCICES INTENSES DE COURTE DUREE (6 s) SEPARES PAR DES PERIODES DE REPOS OU D’EXERCICES DE PAR DES PERIODES DE REPOS OU D’EXERCICES DE FAIBLE INTENSITE FAIBLE INTENSITE

Interactions de différents facteurs Interactions de différents facteurs susceptibles de de déterminer le niveau de performance en footballdéterminer le niveau de performance en football

CAPACITESTECHNIQUESCAPACITES

TECHNIQUES

CAPACITESPHYSIOLOGIQUES

CAPACITESPHYSIOLOGIQUES

CAPACITESPSYCHOLOGIQUES

CAPACITESPSYCHOLOGIQUES

CAPACITESCOGNITIVO-TACTIQUES

CAPACITESCOGNITIVO-TACTIQUESMORPHOLOGIEMORPHOLOGIE

CAPACITESPHYSIQUESCAPACITESPHYSIQUES

NIVEAU PERFORMANCE

FOOTBALL

DISTANCE TOTALE MESUREE (m)DISTANCE TOTALE MESUREE (m)

HIER...........……….1976 (HIER...........……….1976 (ReillyReilly et Thomas)et Thomas) -- 8652 8652 ++ 1050105019871987--88 (88 (CazorlaCazorla, , GoubetGoubet) ) -- 8408 8408 ++ 865865

AUJOURDAUJOURD ’HUI…..1996’HUI…..1996--97 (97 (CazorlaCazorla, , FarhiFarhi)) -- 8448 8448 ++ 306306

SPRINTS COURTS ET ACTIONS TECHNIQUES INTENSES (SPRINTS COURTS ET ACTIONS TECHNIQUES INTENSES (nbrenbre / joueur)/ joueur)

HIER..........………..1976 (HIER..........………..1976 (ReillyReilly et Thomas)et Thomas) -- 88 88 ++ 121219871987--88 (88 (CazorlaCazorla, , GoubetGoubet) ) -- 108 108 ++ 99

EN……………..….. 1996EN……………..….. 1996--97 (97 (CazorlaCazorla, , FarhiFarhi)) -- 119 119 ++ 88

Observations enregistrées et analyse des Observations enregistrées et analyse des caractéristiques du jeu caractéristiques du jeu

En moyenne un joueur est actif durant En moyenne un joueur est actif durant 97,4 % de la partie97,4 % de la partie

FOOTBALL

FOOTBALL

FOOTBALL

FOOTBALL

Ce qui représente une action très intense et très courte Ce qui représente une action très intense et très courte toutes les...toutes les...

50 secondes pour50 secondes pour lesles latérauxlatéraux49 secondes49 secondes pourpour lesles centrauxcentraux44 secondes pour44 secondes pour lesles milieuxmilieux39 secondes39 secondes pourpour lesles attaquantsattaquants

Actions qui elles-mêmes durent entre 1 et 4 secondes (2.8 + 1.6 s)

Ce qui donne un rapport global par match de :

UNE ACTION INTENSE ENVIRON TOUTES LES 43 s

LA VITESSELA VITESSE

Quel que soit le poste occupQuel que soit le poste occupéé sur le terrain, toutes les actions de jeu sur le terrain, toutes les actions de jeu

tant sur le plan offensif que dtant sur le plan offensif que dééfensif, doivent être rfensif, doivent être rééalisaliséées aux vitesses es aux vitesses

les plus les plus éélevlevéées possibles.es possibles.

- « explosivité » dans le démarrage pour prendre…de vitesse son ou ses adversaire(s) direct(s). Dans ce cas les distances des courses excèdent rarement 20 m,

- « vélocité » sur les courses les plus longues (en moyenne entre 40et 60m) beaucoup plus rares : contres, jeu de couloir…pour rattraper un adversaire en possession du ballon…

1- Vitesse : 10m; 20m et 50m2- Endurance de la vitesse : 12 x 19 m 40 avec R : 40 s

10m départ arrêté = « explosivité »

20m lancé = « vitesse étalon » : 100%

50m lancé = « vélocité » : endurance de vitesse

VITESSE VITESSE –– PUISSANCE PUISSANCE -- COORDINATIONCOORDINATION

La vitesse-puissance-coordination rend compte de la maîtrise des qualités gestuelles spécifiques en fonction d’une tâche à réaliser.

Cette qualité intervient dans toutes les actions jeu où la vitesse gestuelle est perturbée par l’imprévu des situations de jeu rencontrées en cours de match,

ou comme, dans le cas de la « feinte », pour anticiper les réactions de l’adversaire afin de l’entraîner sur une fausse piste.

TEST DE VITESSE TEST DE VITESSE –– PUISSANCE PUISSANCE -- COORDINATIONCOORDINATION

Départ Arrivée

4.30m 4.30m3.20m

3.20m

5m

2.5m 1.5m

2.5m1.5m

1 Sprint 20 m avec changements de direction

Départ Arrivée1 sprint de 20 m

20 m sprint en ligne droite =puissance-vitesse

et…

20 m sprint avec blocages-changement de direction :

vitesse-puissance-coordination( 59.6 % ± 3.2)

ENDURANCE DE LA VITESSE SPECIFIQUE DE COURSEENDURANCE DE LA VITESSE SPECIFIQUE DE COURSE

En moyenne, on peut actuellement compter plus de 120 actions intenses de courtes durées (< 3s) par match de haut niveau et par joueur, ce qui globalement représente une action intense toutes les 42s !

Etre capable d’enchaîner le plus grand nombre d’actions intenses,notamment de démarrages-sprints avec crochets, doit aussi faire partie des qualités à évaluer au cours des périodes de compétition.

TEST D’EVALUATION DE L’ENDURANCE DE LA VITESSE SPECIFIQUE

Départ Arrivée

4.30m 4.30m3.20m

3.20m

5m

2.5m 1.5m

2.5m1.5m

Sprint de 20 m avec changements de direction + 40 secondes de récupération x 12

1 : Enregistrer la meilleure performance2 : Enregistrer le temps de chacun des 12 passages. Les additionner puisles diviser par 12 = performance moyenne d’un passage,3 : Soustraire le temps de la meilleure performance à celui de la moins bonne. L’écart entre les deux représente l’indice de fatigue spécifique.4 : Autre possibilité : Diviser le temps de la meilleure performance par celui de la moins bonne et multiplier le résultat par 100.

TRAITEMENT DES RESULTATS

Sprint 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Perf.(s)

5.05 5.10 5.17 5.21 5.25 chute 5.35 5.44 5.53 5.62 5.74 5.85

Meilleur temps : 5.05 sCorrection du temps dû à la chute : (5.20 + 5.30) / 2 = 5.25Moyenne : (5.05 + 5.10 + 5.17 + 5.21 + 5.25 + 5.30 + 5.35 + 5.44 + 5.53 + 5.62 + 5.74 + 5.85) / 12 = 5.38 s Temps représentant la fatigue : 5.85 – 5.05 = 0.80 s

REFERENCES DE RUGBYMENREFERENCES DE RUGBYMEN

M des meilleurstemps (s)

Moyenne destemps (s)

Temps de fatigue (s)

Résultat 5.28 5.58 0.64

Différencemaximale

4.98 – 5.92 5.32 – 6.11 0.25 – 1.12

ORIENTATION DES CONTENUS D’ENTRAÎNEMENT

QUELQUES PRINCIPES DE GESTION DE L’ENTRAINEMENT.

Les différents types d’exercice:

- Les exercices continus, inframaximaux (60 - 80 % VAM) de longue durée,

- Le fartlek,

- Les exercices par intervalles (Interval training):

- Par intervalles longs (4 à 8 min) infra maximaux et maximaux (80 -100 % VAM)

- Par intervalles courts (30 s à 3 min) maximaux et supra maximaux (100 – 110 % VAM)

- Par intervalles ultra courts (10 s…30 s) : Intermittents courts supra maximaux (110 (110 –– 130 % VAM):130 % VAM):

- Les exercices fractionnés.

L’EVALUATION DE L’INTENSITE D’UN EXERCICE

VITESSE AEROBIE MAXIMALE

et %

FREQUENCE CARDIAQUE

MAXIMALE et %

Infra maximale< VO2max ou VAM ou FCmax

60 à 80 % : endurance aérobie.80 à 100 % : puissance aérobie maximale et endurance de la glycolyse lactique.

Voir exposé de Luc Léger

Maximale = VO2max ou VAM

Puissance aérobie maximale et endurance glycolyse lactique.

Voir exposé de Luc Léger

Supra maximaleVO2max ou VAM

100 à 110 % : Puissance aérobie maximale et endurance anaérobie lactique.110 à 150 %: Puissance glycolyse lactique.150 et + : endurance et puissance et anaérobie alactique (?).

?

COMMENT DEVELOPPER LA

CAPACITE LACTIQUE

Contrairement à des idées reçues, produire beaucoup de lactate durant des exercices très intenses et très courts est un très bon et est un signe d’aptitude à ce type d’exercice.

Lactate et exercices courts et intenses

PREAMBULE

Dans ces conditions, une forte production de lactate est le témoin d’un débit élevé de production d’ATP, seul « carburant » utilisé directement pour produire l’énergie dont le muscle a besoin.

Généralement ce sont les sportifs qui produisent le plus de lactate par unité de temps qui obtiennent les meilleures performances sur des épreuves courtes et très intenses comme certaines actions d’un match de sport collectif. Il est donc intéressant de connaître combien de lactate un sportif est capable de produire au cours de ce type d’exercice comme les sprints courts par exemple

Lactate et exercices courts et intenses répétésPREAMBULE

Par contre de trop fortes accumulations de lactate peuvent nuire à la qualité du

travail musculaire et donc à celle du rendement physique au cours d’un match.

Il convient donc de tester aussi la vitesse à laquelle le lactate produit est recyclé

pendant la récupération active entre deux tests intenses (∆ Récup – 20m x 12).

Autrement dit, au plan physiologique, la meilleure aptitude du joueur de sport

collectif dépend à la fois de ses possibilités de produire beaucoup de lactate au

cours d’un exercice court et intense et de ses capacités à l’utiliser pendant les

temps de récupération.

3,94

2,32

1,11

2,46

-4,96

2,80

11,69

2,15

-6,00

-4,00

-2,00

0,00

2,00

4,00

6,00

8,00

10,00

12,00

14,00

Lact

atém

ie (m

M.L

-1)

Repos-Sprints Sprints-12x19,4m 12,4 x 12- récup Récup-6 x 30s

Delta lactate avant-après chaque test du 20/09/2004

Ecart typeMoyenne

Valeurs moyenne de ∆ des valeurs obtenues :1 Avant-après les tests de sprints + test 6 x 30 s, 2 avant-après le 12 x 19.40 m sprint ; 3 avant-après la récupération active entre les deux tests ; 4 : avant-après le 6x30s course.

X

X

X

XXXXXX

X

X

X

X

X

X

X

X

X

X

X

X

X

XXXXXX

1m

D/ 5m 10m 15m 20m 25m 30m

Test de course navette de 6 x 30s avec récupération de 35sTest dit « Australien »

Trois types de résultats peuvent être exploités :

1) La meilleure performance possible en 30s (plus grande distance) qui donne une appréciation de la puissance du métabolisme lactique.

2) La distance totale parcourue qui est corrélée avec la VAM qui permet donc d’apprécier aussi la puissance aérobie maximale,

3) l’indice d’endurance lactique qui est : soit la différence entre la plus longue et la

D’après Hermansen (1977)

--LL ’entraînement SYSTEMATIQUE de la capacité anaérobie lactique ne ’entraînement SYSTEMATIQUE de la capacité anaérobie lactique ne

ss ’impose pas durant toute une saison en football.’impose pas durant toute une saison en football.

-- Selon la période de la saison, seul un «Selon la période de la saison, seul un « espace lactique » de 15 à 20 minespace lactique » de 15 à 20 minparpar semaine en début de saison et deux à trois en période de compétsemaine en début de saison et deux à trois en période de compétition si ition si

le footballeur est bien entraîné peuvent être planifiés. Ils devle footballeur est bien entraîné peuvent être planifiés. Ils devront êtreront être placés placés

de préférence entre des sessions aérobiesde préférence entre des sessions aérobies et devraientet devraient êtreêtre envisagés envisagés hebdomadairement au sein des séances du mardi et / ouhebdomadairement au sein des séances du mardi et / ou mercredi si le mercredi si le match a lieu le samedi.match a lieu le samedi.

Exercices types : 1- Sans ballon : courses ou exercices intenses de 1 à 3 min à des vitesses ou des puissances situées entre 90 et 120 % de la VAM ou de laPAM suivies de 2 à 3 min de récupération passive, le tout x 2 à 4 fois. (récupération active de 6 à 8 min entre chaque série)

2- Avec ballon: 3 à 5 sessions de 3 min de jeu pratiqué sur 1/2, 1/3, ou 1/4 de terrain à 2 contre 2 ou 3 contre 3 joueurs, avec 3 à 4 min de récupération passive.

Après avoir obtenu et saisi dans le Biologiciel® les VAM des joueurs de votre équipe,en utilisant l’option ‘Tri par VAM’, les groupes homogènes d’entraînement sont automa-tiquement constitués. Les options suivantes guideront les contenus de l’entraînementIndividualisé par groupe.

Comment concrètement obtenir sur le terrain les intensités requises?Le tableau du haut permet d’obtenir les temps de passage sur des distances choisies, celui du bas réalise l’inverse: calcul des distances pour les durées conseillées. (Logiciel®)

LES EXERCICES PAR INTERVALLES :

Ou…

INTER ACTIONS ENTRE L’EXERCICE ET LA RECUPERATION

Tableau récapitulatif de la nature et de la duréede la récupération en fonction de l’exercice

Oxygène..........

ATP-PCr.........

Glycogène........

et

métabolismedu lactate

Reconstitution des réserves en :

Récupération complète

Nature Durées

Passive 10 à 15 s

Passive 6 à 8 min

passive 24 à 48 h

Passive 1 h 30Active 20 min

Récupération incomplète (*)

Nature Durées

Passive: 10 à 15 s

Passive : 1.30 à 2 min

Passive + augmentation de l’apport en glucides : 24 h

Passive : 30 à 45 minActive : 6 à 8 min

(*) : Compatible avec la reprise d’exercices d’intensité élevée

D’après Saltin et Essen 1977

D’après Saltin et Essen 1977

D’après Saltin et Essen 1977

D’après Saltin et Essen 1977

D’après Saltin et Essen 1977

D’après Saltin et Essen 1977

D’après Saltin et Essen 1977

D’après Saltin et Essen 1977

D’après Saltin et Essen 1977

D’après Saltin et Essen 1977

D’après Saltin et Essen 1977

D’après Saltin et Essen 1977

COMMENT DEVELOPPER LA CAPACITE AEROBIE :

- ENDURANCE AEROBIE ET - PUISSANCE AEROBIE MAXIMALE

ENDURANCE :ENDURANCE : Exercices continus de durée supérieure à 15 min:Exercices continus de durée supérieure à 15 min:

-- Sans ballon

PUISSANCE AEROBIE MAXPUISSANCE AEROBIE MAX: : FartlekFartlek et Exercices intermittents courts.et Exercices intermittents courts.

-- Sans ballon:Sans ballon: 10 à 15 s de course à 110 10 à 15 s de course à 110 --120 % de la vitesse aérobie 120 % de la vitesse aérobie

maximale, 30, 20, 15 s de récupération passive x 30 à 40 fois). maximale, 30, 20, 15 s de récupération passive x 30 à 40 fois). Ce type Ce type

dd ’exercice est excellent pour développer la puissance aérobie max’exercice est excellent pour développer la puissance aérobie maximale imale

à des intensités proches de celles duà des intensités proches de celles du match et sans produire beaucoup de match et sans produire beaucoup de

lactate.lactate.

-- Avec ballonAvec ballon: Conserver les mêmes durées d: Conserver les mêmes durées d ’exercice et de récupération.’exercice et de récupération.

Sans ballon: course continue entre 70 et 85 % de la VAM : course continue entre 70 et 85 % de la VAM (inter saison).(inter saison).

--Avec ballonAvec ballon:: Circuits techniques ou jeux continus sur 1/2 terrain ou terrainCircuits techniques ou jeux continus sur 1/2 terrain ou terrain

complet avec des effectifs réduits: 5 contre 5, 6 contre 6, ou 7complet avec des effectifs réduits: 5 contre 5, 6 contre 6, ou 7 contre 7.contre 7.

Mise en pace concrète pour l’ensemble des joueurs d’une équipe, d’un exercice intermittent 15-15 à partir des indications fournies par le Biologiciel®

GROUPES

1 : 14 km/h

2 : 14. 5 km/h

3 : 15 km/h

4 : 16 km/h

5 : 16. 5 km/h

Distances par groupe pour une intensité = 120% de V.A.M. [15 s-15 s (x 3 x 10 fois)]

70 m

72.5 m

75 m

80 m

82.5 m

Entraînement intermittent court : 15 s de course et 15 s d’arrêt à une intensité correspondant à 120 % de la V.A.M. à x par 20,30ou 40 fois selon le niveau d’entraînement . Les sportifs sont placés par groupes homogènes de V.A.M.

Terrain de football

A VOUS DE JOUER MAINTENANT….

EXERCICES RECUPERATION IMPACTS PHYSIOLOGIQUES

INTENSITE DUREE NATURE DUREE

Endurance aérobie70 à 75 % de VAM 20 min...............................................................

60 à 65 % DE VAM+ accélérationspendant 5 à 10 s toutes les 2 min 20 min.......Active (fartek)...................................Endurance aéroboie + PAM

85 à 100% de VAM 6 min x 3.. Passive.............. 1 min x 2............

100% de VAM 2 min x 4.. Passive............. 4 min x 3..............Capacité lactique + PAM

110 à 130 % de VAM

15 s x 40... Passive............. 15 s x 40.................Puissance aérobiemaximale

PAM + capacité lactique

VitesseEntre 96 et 100 % de la vitesse max

5 s x 10 Passive………..115 s x 10…………..

Vous disposez de 20 min.. Quels types d’exercice proposer pour répondre aux différents impacts physiologiques ci-dessus?

VOUS ÊTES TRES FORTS

MAIS JE LE SAVAIS !

MERCI DEVOTRE ATTENTION