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Développement de la monétique en Algérie

HB Technologies s’allie à Ingenico

Afin de conforter sa présence sur le marché algérien, le groupe Ingenico française spécialisée dans les solutions de paiement intégrées, annonce la signature d’un accord de partenariat de distribution avec l’entreprise algérienne HB Technologies, spécialisée dans le développement de solutions technologiques sécurisées à base de cartes intelligentes. Pour soutenir le développement de la monétique en Algérie, notamment, après le lancement de la formule de paiement électronique par Algérie Telecom et Algérie Poste, plusieurs entreprises étrangères s’intéressent au marché national, c’est le cas d’ailleurs du groupe Ingenico. Ce partenariat gagnant-gagnant permettra au groupe Ingenico de renforcer son activité sur le marché algérien à travers des offres complètes de terminaux de paiement nouvelle génération. Pareillement pour l’entreprise HB Technologies qui est spécialisée dans plusieurs domaines, à savoir, des télécommunications, bancaire ou encore d’identitaire. Elle pourra ainsi affirmer sa participation au développement de la monétique et du paiement électronique, mais aussi ses offres e-voucher et e-topup, en Algérie. Cette association pour la fourniture de solutions de paiement innovantes et des services à forte valeur ajoutée, offrira aux deux partenaires de nouvelles opportunités sur le marché national, notamment, en commercialisant de nouvelles cartes intelligentes. Ce qui leur permettra d’accompagner tous les types de marchands en leur proposant des solutions de paiement sécurisées et fluides ainsi que des services à forte valeur ajoutée. Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, Rachid Oulad Akdim, Directeur Général Ingenico Africa, a indiqué que le groupe est content de conclure ce partenariat avec HB Technologies. Une entreprise du même domaine et qui partage les mêmes valeurs et a les mêmes ambitions dans l’avenir. Un avis que partage Hamid Benyoucef, Pdg de HB Technologies, qui estime que cet accord apportera de bons résultats car « il se base sur la confiance et le soutien d'Ingenico Group qui est leader dans son domaine. Ce partenariat va permettre à HB Technologies de proposer des solutions innovantes « end to end » afin de contribuer au développement de la monétique et du paiement électronique en Algérie dans un environnement hautement sécurisé.»

Econews 21 Aout 2014

Abdelkader Kadi en visite d'inspection à Alger : Lancement des travaux de réalisation de deux trémies sur la RN n° 1

Lors d'une visite d'inspection de plusieurs chantiers de projets d'envergure de son secteur, le ministre des Travaux publics, Abdelkader Kadi, a fait savoir que les travaux de réalisation de deux trémies au niveau de la Route nationale (RN) n°01 ont été lancés. Longue de 414 mètres, la première trémie sera réalisée dans le sens Bir Mourad Raïs-Blida de la RN 1 tandis que la seconde de 360 m se pose en perpendiculaire à celle-ci, en reliant les quartiers Djenane Sfari (Birkhadem) à Ain Malha (Gué de Constantine), selon les fiches techniques des deux projets. Les entreprises de réalisation sont sur les chantiers depuis quelques semaines et la livraison des deux ouvrages se fera dans un délai contractuel de six mois, a précisé au ministre le directeur de wilaya des Travaux publics, Abdenour Rabhi.

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Pour M. Rabhi, la création de ces deux trémies est importante dans la mesure où elles aideront à réguler la circulation automobile et remédier aux embouteillages futurs sur la RN 1 dans une région (Djenane Sfari et Aïn Malha) appelée à accueillir jusqu'à 50.000 habitants grâce aux différents programmes de logements en construction. Auparavant, le ministre des Travaux publics a inspecté le chantier de réalisation de la liaison routière express Meftah (Blida)-Oued Smar, longue de 8,5 km, comprenant 5 ouvrages d'art et 2 ponts et dont les travaux ont été inaugurés début avril dernier contre une enveloppe de 2,815 milliards DA. Les responsables du chantier se sont engagés à livrer cette pénétrante qui passe par l'aéroport international Houari Boumedien, et qui est en partie au stade des terrassements, dans les délais, au premier trimestre 2016 mais M. Kadi leur a accordés jusqu'à la fin 2015 pour terminer les travaux. Au niveau de l'aéroport international, M. Kadi a pris connaissance de la réception des travaux d'une extension au taxiway (parking pour avions) de la piste secondaire de l'aérodrome, actuellement en phase d'homologation, et d'un projet de renforcement de la piste principale. La délégation a également inspecté les travaux d'aménagement de la place Allende (ex-Colonne Voirol) à El Mouradia, réalisés à 80%, le projet d'élargissement et d'aménagement de l'axe reliant El Biar à Chéraga (70%) et le projet d'achèvement de la radiale de Oued Ouchayah faisant la jonction entre le tunnel d'Oued Ouchayah (Bachdjarrah) à l'autoroute Est-Ouest au niveau de Baraki. Les travaux de confortement des ouvrages de protection et d'aménagement du port de Raïs Hamidou (réalisés 60%) et le projet d'aménagement de la bande côtière de Bab El Oued (40%) ont été au programme d'inspection de M. Kadi qui a exigé des entreprises de réalisation de "renforcer sérieusement les chantiers et de rattraper le retard" accusé dans la réalisation. Dans une déclaration à la presse, le ministre des Travaux publics a insisté sur l'importance des projets en cours de réalisation dans la wilaya d'Alger, notamment un réseau de plusieurs voies express, qui permettront de désenclaver plusieurs quartiers et de désengorger la ville. Sur un autre sillage, et s'agissant d'une affaire qui a fait coulé beaucoup d'encre ces derniers jours, à savoir l'affaire Cojaal, le ministre a déclaré que " on a résilié le marché du tronçon de El Taref, l'un des trois marchés octroyés au consortium COJAAL dans son contrat de réalisation d'autoroute Est du pays ". Selon M. Kadi le marché de réalisation du tronçon de El Tarf, d'une longueur de 84 km, a été résilié pour une seule raison : " l'abandon des travaux de la part de COJAAL. Chose qui a créé du retard dans les délais de réalisation et livraison de l'autoroute Est-Ouest ". Interrogé par nos soins, sur l'autre chantier qui est actuellement à l'arrêt, le tunnel de Djbel Ouahch, M. Kadi dira que " le consortium japonais doit assumer ses responsabilités ". " COJAAL doit terminer ce qu'il a commencé car si nous résilions le contrat nous serons les seuls perdants du moment que nous serons dans l'obligation de débourser un budget additionnel " et confier de surcroit le marché à une autre entreprise avec un lot supplémentaire de retard, a-t-il expliqué. A ce propos, le ministre affirmera que les travaux de contournement du tunnel sont en cours, précisant que " les travaux sont confiés à des entreprises nationales privées et publiques pour désenclaver la région ". "Les travaux vont être repris et le tunnel de Djbel Ouahch sera livré prochainement ", a-t-il fait savoir.

Le Maghreb 23 Aout 2014

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La société allemande Foodpanda/Hellofood lève 60 millions de dollars

Le spécialiste de la commande de repas en ligne poursuit son développement : Hellofood est opérationnel dans 10 pays africains, dont l’Algérie.

La société allemande Foodpanda/Hellofood qui emploie 800 salariés annonce la levée de 60 millions dollars auprès de "divers investisseurs existants, Falcon Capital et Rocket Internet AG." Avec les 20 millions dollars obtenus auprès de Phenomen Ventures et Investment AB Kinnevik, les 8 millions dollars auprès de iMena Holdings et les 20 millions dollars d’un groupe d’investisseurs dont Phenomen Ventures, ceci porte à 108 millions dollars ses levées depuis 2013, souligne l’Observatoire économique euro-méditerranéen basé à Marseille. Cette source ajoute que "spécialisée dans les commandes de repas en ligne livrés à domicile, la société travaille directement avec les restaurants de quarante-cinq pays. La marque Foodpanda (qui a absorbée le russe Delivery Club) est utilisée en Asie et en Europe (Croatie et Serbie pour les pays méditerranéens), tandis que la marque Hellofood couvre l’Afrique, l’Amérique latine et le Moyen- Orient avec notamment une présence au Maroc, en Algérie, en Jordanie et au Liban". Cette nouvelle enveloppe, poursuit l’Observatoire économique euroméditerranéen, "va servir à investir dans le croissance des marchés existants. Nous voulons nous imposer comme le leader du marché de la livraison de repas, en créant la façon la plus simple de commander de la nourriture" souligne Ralf Wenzel, directeur général monde de Foodpanda/Hellofood. Etant connu pour la qualité de ses services et l’hygiène de ses repas et produits, cette marque allemande ne manquera pas d’augmenter le nombre de ses clients, tant des entreprises nationales et multinationales lui font, de plus en plus appel, pour les besoins de leur restauration, notamment lors l’organisation des réceptions et des banquets des rencontres et des séminaires internationaux. En vogue actuellement, comme la plupart des traiteurs qui interviennent dans les évènements à forte participation de conférenciers et congressistes, la présence de Foodpanda/Hellofood pourrait renforcer ses activités en Algérie durant les prochaines années.

Midi Libre 23 Aout 2014

Projet de loi de Finances 2015

Les producteurs irrités par le volet fiscal

Le projet de la loi de finances 2015 qui devrait être exposé au Conseil des ministres le mercredi prochain, continue de susciter la controverse parmi les industriels, producteurs et représentants des travailleurs. Le volet fiscal de ladite loi a soulevé le tollé des organisations patronales et des producteurs. Celui-ci prévoit la hausse de l’IBS de 19% à 23% pour les sociétés de production de biens, BTP et tourisme et d’une baisse du taux imposé aux importateurs de 25% à 23%. Contacté par L’Éconews, Réda Hamiani, président du Forum des chefs d’entreprises, affirme que « cette mesure est contradictoire par rapport aux engagements du gouvernement lors de la dernière tripartite, notamment ceux ayant trait à la promotion de la production nationale». Il s’agit d’une « décision inopportune et inappropriée ne va pas dans le bon sens de la promotion de l’économie nationale », a-t-il ajouté avant de qualifier cette mesure d’un « grand cadeau offert aux importateurs ».

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Il en est de même pour le président de l’association des producteurs algériens de boissons (Apab). Ali Hammani a tiré à boulets rouges sur les animateurs de la dernière tripartite estimant que ces derniers n’ont pas pris position vis-à-vis d’une telle mesure tout en préférant de garder le silence. « Nous dénonçons et rejetons cette mesure fiscale ! », a-t-il déclaré amèrement, s’interrogeant sur les motifs ayant poussé les pouvoirs publics à effectuer un changement de cap bien qu’un accord ait été conclu avec leurs partenaires sociaux et l’UGTA afin d’encourager la production Made in algeria. « Nous risquons d’avoir des effets inverses où les producteurs quittent leurs professions pour s’orienter vers l’importation », regrette, par ailleurs, M. Hammani. La même réaction a été observée par la Centrale syndicale. Amar Takjout, membre de la commission exécutive de l'UGTA et président de la fédération nationale des travailleurs du Textile a dénoncé cette mesure qui est, selon lui, en « contradiction avec les différents programmes d’encouragement des entreprises nationales productrices, lancés depuis 2009 ». Pour ce syndicaliste, le vrai problème réside dans « la forte influence des lobbies des barons de l’importation, d’une part, et dans la minorité de producteurs qui n’occupent plus le terrain ». « L’UGTA restera fidèle à sa ligne pour préserver de la République ! Nous allons dénoncer cette politique suicidaire », a-t-il conclue.

Econews 24 Aout 2014

Dégringolade des cours du pétrole

La soutenabilité des budgets se lézarde La dégringolade des cours du brut ne semble pas troubler la quiétude des pays membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP). Depuis quelques jours, les prix du brent sur le marché londonien flirtaient à peine avec le seuil des 100 dollars le baril. Lundi dernier, les prix du pétrole tombaient à leur plus bas niveau depuis près de 14 mois, affectés par une offre surabondante, une baisse de la demande et l’apaisement des tensions géopolitiques. Le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait alors 101,23 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, tandis que sur le marché new-yorkais le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en septembre valait 95,96 dollars. Les cours ont remonté la pente, terminant la semaine à 102,15 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres. Les pays de l’OPEP gardent bien leur sang-froid face au dévissage des cours. Les tensions géopolitiques ont revivifié les craintes des investisseurs et tiré les cours vers le bas. Les pays de l’OPEP se sont gardés jusqu’ici d’ajouter une ombre au tableau des appréhensions, affichant inlassablement une belle quiétude de façade. Cependant, l’équilibre budgétaire de plusieurs membres de cette organisation est d’ores et déjà mis à rude épreuve. Si le prix des 100 dollars le baril est loin d’occuper les esprits des Saoudiens, les membres africains de l’OPEP tablent sur un affermissement des prix en automne, sous l’effet de la reprise de la demande mondiale du pétrole. Pour l’heure, l’appétit mondial progresse à pas de tortue, pénalisé par une reprise économique fragile, ne permettant pas d’atteindre une demande suffisante face à l’augmentation de l’offre. En attendant de voir les membres de l’OPEP se réunir en novembre afin d’examiner la politique de production, certains analystes n’écartent pas le recours de certains pays à des coupes informelles à même de soutenir les prix. Des pays comme l’Arabie Saoudite, le Koweït et les Emirats arabes unis ne se gêneraient pas de serrer quelque peu le robinet afin de soutenir les prix. Un pareil procédé a été usité par le passé lorsqu’il a été nécessaire de faire place à la reprise de la production libyenne. Quoi qu’il en soit, la rentabilité du baril du pétrole est déjà au cœur des débats pour bon nombre de pays producteurs, membres de l’OPEP. Un baril de pétrole à 100 dollars serait insuffisant pour financer le budget de plusieurs pays. Certains membres de l’OPEP, dont l’Algérie, se sont embarqués dans un insoutenable train de dépenses.

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L’année dernière, la rentabilité moyenne d’un baril de pétrole pour couvrir les besoins des dépenses des pays de l’OPEP était estimée à 106 dollars. Sept des douze membres de l’OPEP, dont l’Algérie, l’Irak, l’Iran et le Nigeria, ont besoin d’un prix de pétrole supérieur à 106 dollars pour soutenir le budget. Pour les cinq autres pays de l’organisation, dont essentiellement les pays du Golfe et l’Angola, le baril du pétrole est actuellement suffisamment rentable pour soutenir le budget. Face à une telle situation, des gouvernements des pays OPEP continuent à afficher un certain volontarisme. La frénésie des dépenses fait son retour dans bon nombre de pays.

El Watan 24 Aout 2014

Algérie-Un nouveau calendrier pour la mise en

concurrence des nouveaux gisements d'hydrocarbures

Le calendrier établi par l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft) pour le déroulement du 4ème appel à la concurrence pour la recherche et l’exploitation des hydrocarbures connait un nouveau changement. Le nouveau calendrier, disponible sur le site d’Alnaft, prévoit la remise et l’ouverture publique des offres le 30 septembre 2014 et la signature des contrats le 29 octobre 2014 à Alger. Le premier calendrier établi par l'agence Alnaft prévoyait la remise des offres et l'ouverture des plis 6 août 2014, alors la signature des contrats avec les compagnies retenues à l'issue de l'appel d'offre avait été programmée pour le 5 septembre à Alger. Au mois de juin dernier, l’Agence a opéré un premier changement fixant la remise et l’ouverture publique des offres le 4 septembre 2014 et la signature des contrats le 2 octobre 2014 à Alger. Le président du Comité du directoire d’Alnaft, Sid Ali Betata avait expliqué que ce changement de calendrier a été opéré pour donner plus de temps aux compagnies pétrolières étrangères pour l’évaluation des périmètres de recherche et d’exploitation d’hydrocarbures Le 4ème appel à la concurrence a été lancé en janvier 2014 et porte sur 31 périmètres, dont 17 dans le sud-ouest du pays et 5 dans le nord. Il comprend également 17 périmètres de ressources non conventionnelles, dont les plus importants sont situés Tindouf, Ahnet / Timimoun, Reggane, Berkine-Ghadames, Illizi et Mouydir. Un nouveau cadre pour attirer les investisseurs étrangers La hantise de l’échec des précédents appels d’offres reste de mise, bien que le lancement du 4ème appel à la concurrence se déroule dans un contexte différent. Il intervient, en effet, après l’adoption l’année dernière de la nouvelle loi sur les hydrocarbures et inclue l’exploration et l’exploitation des gisements d’hydrocarbures non-conventionnels. Les responsables du secteur misent sur ce nouveau cadre juridique, « plus incitatif » pour attirer les majors pétrolières qui ne se bousculaient pas sur le portillon. Lors du lancement du 4ème appel à la concurrence Alnaft avait organisé une présentation générale des données techniques et des principales dispositions contractuelles concernant chaque projet pour une cinquantaine de compagnies pétrolières et quatre sociétés de services. Près de six mois après, quelques dizaines seulement ont retiré les cahiers des charges dont la majorité n’est pas constituée de majors américaines, selon un responsable d’Alnaft. Parmi les entreprises ayant retiré le cahier des charges on retrouve des sociétés indiennes, chinoises, allemandes, italiennes, espagnoles, vietnamiennes et malaisiennes. Pas suffisant pour garantir la réussite du 4ème appel à la concurrence, alors que la production d’hydrocarbures est baisse.

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Baisse alarmante de la production La production primaire d'hydrocarbures a atteint 190 millions de tonnes équivalent pétrole (TEP) en 2013, soit une baisse de 4% par rapport à 2012, selon l’ancien P-DG de Sonatrach, Abdelhamid Zerguine, limogé fin juillet dernier. Au premier trimestre 2014, les exportations des hydrocarbures ont baissé de 9% en volume, et de 12% en valeur, selon la note de conjoncture de la Banque d’Algérie. Cette baisse « alarmante » de la production des hydrocarbures inquiète les économistes et les spécialistes du secteur. Pas plus que le gouvernement qui cherche à améliorer l’attractivité du secteur des hydrocarbures algérien pour les grandes compagnies internationales pour combler le déficit de production d’hydrocarbures dont les revenus assurent la soutenabilité « fragile » de l’économie rentière algérienne.

Maghreb Emergeant 25 Aout 2014

BTPH: l'entreprise algérienne en mesure de réaliser une

grande partie du programme public

ALGER- Les entreprises nationales sont disposées à accroître et développer leurs capacités de production afin d’améliorer leur contribution à la réalisation du programme public du BTPH pour peu que les pouvoirs publics garantissent les conditions nécessaires à l’amélioration de leur environnement notamment l’accès au financement, ont affirmé des professionnels du secteur. L’outil national, capable de réaliser actuellement les bâtiments de taille moyenne (5 à 7 étages), pourra prendre en charge des projets de grande envergure à condition de bénéficier de facilitations notamment l’accès au financement, a assuré à l’APS Salim Gasmi, président de l’Union nationale des entrepreneurs du bâtiment (UNEB). Au nombre de 35.000 PME opérant dans le secteur du BTPH, ces entreprises sont aujourd’hui confrontées aux contraintes liées à leur financement et à l’application effective du programme national de mise à niveau bloqué au stade de diagnostic, a-t-il fait remarquer. M.Gasmi a appelé, à ce titre, les pouvoirs publics à évaluer les résultats de ce programme entamé en 2010 et qui reste, selon lui, limité au stade de diagnostic. Ce programme « n’a pas réussi à aider les entreprises du BTPH à recevoir des aides financières et à bénéficier des formations et d’assistances techniques nécessaires », a-t-il déploré, rappelant que 43% des entreprises concernées activent dans la construction. L’entreprise algérienne a besoin d’outils de production et de méthodes de gestion modernes pour réduire les délais de réalisation et améliorer la qualité des constructions, a souligné le président de l’UNEB. Pour Abdelkrim Selmane, consultant en BTPH, l’outil national de réalisation « ne dispose pas de moyens appropriés pour réaliser une grande partie du programme national de logements ». Nécessité de développer l’outil national de production Selon lui, même les entreprises les plus dotées de moyens humains et matériels ne peuvent pas prendre en charge plus de 3.000 à 3.500 logements par an en raison de leurs moyens de réalisation qui restent limités comparativement aux capacités modernes et énergétiquement efficients dont disposent les entreprises étrangères. « On ne blâme pas les entreprises algériennes qui, auparavant, réalisaient des projets pour l’Etat mais ne recevaient pas à temps leurs dus et, pratiquement, ne pouvaient pas se développer et acquérir les moyens appropriés pour des projets de grande envergure », a-t-il indiqué. Les problèmes auxquels font face ces entreprises portent surtout sur le manque de la main d’œuvre qualifiée ainsi que des matériaux de construction, a-t-il ajouté.

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Ceci dit, si tous les moyens sont réunis et les paiements de situation se font à temps, l’entreprise algérienne pourrait prendre en charge de 30 à 40% des projets inscrits, a-t-il estimé. S’agissant des projets confiés aux entreprises étrangères, cet expert juge que ces dernières ne sont pas en mesure de les réaliser toutes seules sans recourir à leurs homologues algériennes (privées et publiques) dans le cadre de partenariats ou de contrats de sous-traitance. De son côté, Arezki Herbi de la confédération Générale du patronat du BTPH (CGPBTPH), estime que pour la réalisation d’infrastructures de base, les entreprises algériennes « ont pris de l’envergure et peuvent désormais faire face au programme notamment dans le secteur de l’hydraulique ». M. Herbi a relevé avec satisfaction la dynamique de développement que connaît l’entreprise algérienne ces dernières années, affirmant que les entrepreneurs ont également commencé à moderniser leur outil de travail en important de nouveaux équipements comme les centrales à béton, les camions malaxeurs et les coffrages métalliques pour réaliser les projets actuels. Toutefois, les problèmes des PME qui activent dans le BTPH, de l’avis du représentant de cette confédération qui compte plus de 6.000 entreprises adhérentes employant quelque 80.000 travailleurs, se résument aux lenteurs de paiement des travaux supplémentaires, ce qui, a-t-il poursuivi, « pénalise financièrement ces entreprises ».

APS 25 Aout 2014

Alger abritera le 9ème sommet nord-africain du pétrole et du gaz

C'est une première. La neuvième édition du Sommet nord-africain du pétrole et du gaz se tiendra à Alger le mois de décembre prochain. Elle sera consacrée notamment à la sécurité des approvisionnements et aux hydrocarbures non conventionnels. Ce sommet qui se tiendra pour la première fois en Algérie, se veut "un lieu de rencontre des principaux acteurs de l'industrie du pétrole et du gaz d'Afrique du Nord", a souligné le groupe Sonatrach, co organisateur de l'évènement. "Depuis neuf ans, le Sommet nord-africain du pétrole et du gaz est la plateforme qui stimule la croissance dans la région de l'Afrique du Nord en fournissant du savoir faire par le biais de prestations d'experts", a, de son côté, souligné le cabinet The Energy Exchange, partenaire de Sonatrach. Environ 450 participants sont attendus à cette rencontre de haut niveau. L'ordre du jour de la neuvième édition du Sommet comprend, outre une séance plénière regroupant les ministres et les patrons de compagnies nationales de pétrole, des ateliers techniques sur plusieurs thématiques liées à l'industrie pétrolière et gazière. Il s'agit, entre autres, de la sécurité des approvisionnements, les avancées dans le domaine des hydrocarbures non conventionnels, le financement des projets et les innovations technologiques. La huitième édition du Sommet nord-africain du pétrole et du gaz avait eu lieu en 2013 à Tunis et qui avait axé ses travaux sur l'exploration et la production au niveau des ressources offshore et non-conventionnelles ainsi que sur l'évaluation des risques non-techniques comprenant les stratégies environnementales, sociales et de ressources humaines.

Le Maghreb 26 Aout 2014

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Conseil des ministres Un plan d'investissements publics de 262 mds USD

Le programme quinquennal d'investissements publics 2015 à 2019 sera doté d’une enveloppe financière de 21.000 milliards de dinars, soit plus de 262 milliards de dollars.

Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika a chargé, lors de la réunion du Conseil des ministres tenue aujourd’hui, le gouvernement de « finaliser le projet de ledit programme, « dont l'esquisse financière a été arrêtée à hauteur de 21.000 milliards DA (plus de 262 milliards de dollars), pour le présenter au Conseil des ministres avant la fin de l'année ». Il s’agit du quatrième programme d’investissement public engagé par l’Etat Algérien depuis l’année 2001. Durant le plan quinquennal (2010-2014), l’Algérie avait engagé pas moins de 21 214 milliards de dinars, soit près de 286 milliards de dollars, dont 9 700 milliards de dinars (130 milliards de dollars) destinés pour le parachèvement des grands projets déjà entamés et 11 534 milliards de dinars (156 milliards de dollars), pour lancer d’autres projets. PLF 2015 : Hausse de 43% du budget d'équipement Par ailleurs, le Conseil des ministres a examiné et adopté le projet de loi de finance pour 2015. Selon le communiqué de la présidence, repris par l’APS, le gouvernement table sur une croissance globale du PIB de 3% et d'une croissance de 4,2% hors hydrocarbures ainsi que sur un taux d’inflation qui ne dépasse pas 3%. Calculée sur la base d'un baril de pétrole à 37 dollars, alors que la perspective de prix sur le marché mondial, serait plutôt de 100 dollars le baril, la PLF 2015 prévoit des recettes budgétaires en hausse de 11,6% pour atteindre 4684 milliards DA, tandis que les dépenses budgétaires totaliseront 8784 milliards DA. Au titre du budget de fonctionnement les crédits seront en hausse de 5,4% par rapport à l'exercice précédent. Ils atteindront ainsi 4969 milliards DA, englobant notamment l'ouverture de près de 48000 postes budgétaires au profit de plusieurs secteurs. Le budget d'équipement s'élèvera à 3908 milliards DA, en hausse de près de 43% par rapport à 2014, il englobera notamment le financement d'un « programme en cours » de plus de 1600 milliards DA, et l'inscription d'un « programme neuf » de plus de 1100 milliards DA, pour les secteurs de l'habitat, de la santé, de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur, de l'hydraulique, de l'énergie, et de la formation professionnelle. En outre, plus de 700 milliards DA sont prévus pour l'action économique de l'Etat, précise la même source. Il est à signaler que le communiqué de la présidence de la République ne donne aucun détail sur la partie législative le projet de loi des finances pour 2015. Les rédacteurs se sont contentés d’annoncer « des dispositions destinées notamment, à l'encouragement de l'investissement, à la promotion de la production nationale, et à la simplification des procédures fiscales pour les ménages et les entreprises ». Le projet de PLF 2015 comporte, selon la même source, un dispositif de suppression de l'article 87 bis du Code de travail relatif à la définition du SNMG, mais sans pour autant donner plus de précisions à cet effet. Intervenant à l'issue de l'adoption du projet de loi de finances pour 2015, le président Abdelaziz Bouteflika a indiqué que les efforts de l'Etat pour soutenir la croissance économique par la dépense publique, doivent être davantage relayés par une plus forte contribution du secteur productif, y compris pour la diversification des exportations du pays.

Econews 26 Aout 2014

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Le Conseil des ministres approuve des projets de

marchés publics de gré à gré concernant cinq

secteurs

ALGER- Le Conseil des ministres a donné son accord mardi à des projets de marchés publics en procédure de gré à gré simple concernant les secteurs des Ressources en eau, les Travaux publics, l’Habitat, l’Enseignement supérieur et les Sports. Au titre du secteur des Ressources en eau, il s’agit de l’aménagement des oueds Boumerzoug et Rhummel qui contribuera au développement d’espaces de détente et de loisirs au niveau de la ville de Constantine et qui participera aussi à sa protection contre les inondations, a indiqué le communiqué du Conseil des ministres. Au titre du secteur des Travaux publics, il s’agit de 8 pénétrantes qui relieront l’autoroute Est-ouest aux villes de Guelma sur 26 km, Mostaganem (66 km), Skikda (31 km), Mascara (43 km) et Batna (20 km), ainsi que les ports de Ténès (22 km en première tranche), Ghazaouet (13 km en première tranche) et Oran (8 km en première tranche). Les marchés en gré à gré du secteur des Travaux publics concernent également la réalisation d’un premier segment de 67 km entre Khemis Miliana (Ain Defla) et Berrouaghia (Médéa), faisant partie d’une nouvelle rocade allant directement de Khemis Miliana à Bordj Bou Arreridj. Concernant le secteur de l’Habitat, il s’agit de la réalisation de 4.500 logements publics locatifs dans la wilaya de Boumerdès. Pour le secteur de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, il s’agit de la réalisation, au niveau du pôle universitaire de Sidi Abdallah dans la wilaya d’Alger, d’un ensemble de 20.000 places pédagogiques et de 11.000 places d’hébergement. Quant au secteur des Sports, le marché de gré à gré porte sur la réalisation d’un stade couvert de 50.000 places à Sétif.

APS 26 Aout 2014

L'Algérie pourrait à moyen terme satisfaire la demande interne et s'ouvrir à l'exportation

LA RÉALISATION PROCHAINE DE NOUVELLES CIMENTERIES PERMETTRA À L'ALGÉRIE À MOYEN TERME DE COMBLER UN DÉFICIT DE PLUS DE TROIS MILLIONS DE TONNES/AN, DANS UN MARCHÉ EN PLEINE EXPANSION, ET D'ALLER VERS L'INTERNATIONAL NOTAMMENT VERS LES PAYS AFRICAINS, ASSURENT DES PROFESSIONNELS DU SECTEUR. Estimée à 18 millions de tonnes/an, la production nationale de ciment est dominée par le secteur public, notamment par le Groupe industriel des ciments d'Algérie (Gica) qui produit plus de 11,5 millions de tonnes par an (environ 65%), le reste étant assuré par le secteur privé. La réalisation prochaine de nouvelles usines de ciment en vue d'augmenter les capacités nationales de production est «une bonne initiative», souligne dans une déclaration Salim Gasmi, président de l'Union nationale des entrepreneurs du bâtiment (Uneb), rappelant que l'Algérie importe annuellement plus de 3 millions de tonnes de ciment. Une seule usine permettra d'assurer la production de près de 2 millions de tonnes/an de ciment et la création de 700 postes d'emploi permanents et près de 1 500 emplois indirects, estime-t-il.

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De plus, la situation géographique de l'Algérie en Afrique «est un atout pour s'ouvrir sur les marchés des pays africains comme le Mali, le Niger et le Nigeria», ajoute M. Gasmi. Le président de l'Uneb relève également que l'autosuffisance en ce produit stratégique permettra la réalisation des projets dans les délais impartis sans recourir à l'importation. Pour sa part, Abdelkrim Selmane, consultant en BTPH, estime que les besoins de l'Algérie en ciment sont tellement importants qu'il faudrait attendre 15 à 20 ans avant d'aller vers l'exportation. «Au-delà de cette période, la demande pourrait diminuer, et là on pourrait réorienter la surproduction vers l'exportation», prédit M. Selmane, soulignant la nécessité de moderniser les infrastructures portuaires nationales pour répondre aux besoins des opérations d'exportation. De son côté, Saïd Younsi, gérant d'un cabinet d'architecture, affirme que l'Algérie dispose de moyens, de la matière première comme l'argile et le calcaire, et surtout de l'énergie à bas prix pour développer une filière de ciment orientée vers l'exportation. «L'Algérie devrait devenir un champion dans la fabrication de ciment puisqu'elle fabrique aussi le clinker, qui est la base de ce matériau». Le Groupe Gica compte réaliser, d'ici à 2017, quatre nouvelles cimenteries d'une capacité globale de plus de 5 millions de tonnes/an à Béchar, Oum El-Bouaghi, Relizane et In Salah (Tamanrasset). En outre, il a déjà lancé l'extension des capacités de production de certaines cimenteries existantes pour faire face à la forte demande sur ce matériau stratégique. Il s'agit des cimenteries d'Aïn El-Kebira (Sétif), de Béni Saf (Témouchent), d’Oued-Sly (Chlef), de Zahana (Mascara) et de Sour El- Ghozlane (Bouira) pour augmenter leur production de plus de 8 millions de tonnes. Parmi les projets du secteur privé, une cimenterie d'une capacité de production de 2,7 millions de tonnes/an sera réalisée dans la commune de Djemourah (Biskra) par un partenariat entre Lafarge Algérie et une société privée.

La Nouvelle République 27 Aout 2014

L'ARTICLE 87 BIS DU CODE DU TRAVAIL SUPPRIMÉ EN CONSEIL DES MINISTRES

Le Président a tranché L'esquisse financière du projet de programme quinquennal d'investissements publics (2015 -2019) a été arrêtée à hauteur de 21.000 milliards de DA, soit plus de 262 milliards de dollars.

Dossier phare de ce Conseil des ministres, la loi de finances 2015 a été adoptée. Elle comprend des dispositions destinées en particulier à l'«encouragement de l'investissement», et la «promotion de la production nationale», ainsi qu'à la «simplification» des procédures fiscales pour les ménages et les entreprises, souligne le communiqué répercuté par une dépêche de l'APS datée du 26 août. Cette loi comporte également un dispositif de suppression de l'article 87 bis du Code du travail relatif à la définition du Snmg indique la même source. «Les efforts de l'Etat pour soutenir la croissance économique par la dépense publique, doivent être davantage relayés par une plus forte contribution du secteur productif, y compris pour la diversification des exportations du pays» a souligné à ce propos le président de la République qui a chargé le gouvernement de «finaliser le projet de programme quinquennal d'investissements publics 2015 à 2019, dont l'esquisse financière a été arrêtée à hauteur de 21.000 milliards de DA (plus de 262 milliards de dollars), pour le présenter au Conseil des ministres avant la fin de l'année». Le Conseil des ministres qui a adopté un projet de loi relatif à la modernisation de la justice en vue d' «améliorer» et à «diligenter» les procédures au profit du justiciable a, d'autre part, prévu un projet de loi portant amendement du Code pénal à l'effet de renforcer la lutte contre la violence à l'égard des femmes. Ce projet de loi prévoit des «sanctions envers l'époux coupable de violence contre son conjoint ayant entraîné une incapacité temporaire, un handicap permanent ou une amputation».

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Il prévoit, également, des «sanctions contre l'abandon de l'épouse enceinte ou non», comme il «dispose contre les pressions ou intimidations visant à priver l'épouse de ses biens». Parmi les projets de loi adoptés, figure aussi, celui relatif à la création d'un fonds de pension alimentaire, annoncé par le président Bouteflika le 8 mars 2014 à l'occasion de la Journée mondiale de la femme, dont l'objectif est de mettre en place un dispositif juridique supplémentaire à même de mieux protéger la famille. Ce mécanisme interviendra en cas de carence du père ou de l'ex-époux, constatée par voie judiciaire, à verser la pension alimentaire allouée aux enfants ou la femme divorcée. Des sanctions sont, notamment prévues contre les contrevenants ou les auteurs de fausses déclarations. Un projet de loi relatif à la protection de l'enfant visant à «renforcer la protection de l'enfant, dont l'intérêt supérieur est placé au centre de toute décision judiciaire ou sociale le concernant», a été adopté par le Conseil des ministres.

Dans ce projet de loi, il est prévu la création d'un organe national pour la protection et la promotion de l'enfance, ainsi que l'institution d'une Journée de l'enfant qui correspondra à la date de la promulgation du texte de loi. Le projet de budget 2015 a été calculé sur la base d'une croissance globale du PIB de 3% et d'une croissance de 4,2% hors hydrocarbures, l'inflation étant, quant à elle, projetée à hauteur de 3% souligne le communiqué qui a sanctionné ce Conseil des ministres qui s'est réuni sous la présidence de Abdelaziz Bouteflika.

L’Expression 27 Aout 2014

En raison d'une nouvelle liste de produits soumis à une déclaration douanière : Les régions frontalières ouest

pénalisées par le passavant

La grogne se généralise dans les régions frontalières ouest : grossistes, détaillants, consommateurs crient leur détresse à la suite de l'application de l'arrêté relatif à la nouvelle nomenclature des marchandises soumises à l'autorisation de circuler dans le territoire douanier (passavant), publié dans le journal officiel n°35 du 17 juin 2014. Les produits de large consommation qui figurent sur cette liste vont des céréales à l'oignon en passant par l'eau minérale et l'eau gazeuse sucrée en bouteille, le lait et ses dérivés, les dattes, l'huile de soja, les biscuits, les pâtes, la farine, ou encore les jus de fruits et le tabac. La colère des consommateurs frontaliers monte d'un cran à la suite de l'application effective de cet arrêté qui oblige les commerçants à déclarer toute marchandise qu'ils introduisent dans la zone terrestre du rayon douanier, au niveau d'une brigade mixte dont le siège est situé sur la RN35 à quelque 35 km en amont de Maghnia. Aussitôt l'arrêté appliqué, le consommateur s'est vu supporter une hausse substantielle des prix des produits de large consommation qui est à l'origine de ce dépit. Cette mesure, qui vise à parer au passage clandestin de produits nationaux de l'autre côté de la frontière, est qualifiée par le consommateur de la région de pénalisante surtout pour l'honnête citoyen que pour le contrebandier. Il est vrai que cette circulaire contraint les commerçants à payer plus de taxes, ce qui se répercute sur les prix réels des produits et donc sur le pouvoir d'achat des citoyens. L'augmentation des prix a atteint subitement 30%, voire bien plus dans certaines régions. Tous les produits soumis au passavant ont connu une augmentation proportionnelle à la position de la localité par rapport à la frontière, et également à la densité de la population. Certains commerçants profitent de la situation et font dans l’excès avec des prix qui dépassent l'entendement.

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Le couscous à 120 DA le kilo, la bouteille de Coca à 130 DA, la bouteille d'eau à 40 DA, ou encore le fromage rouge jusqu'à 1 500 DA le kg, sont à titre illustratif, les prix que paie en moyenne le consommateur de la région de Maghnia chez ces commerçants. A Marsat Ben M'hidi, la situation est encore plus préoccupante. Sa situation frontalière ultime aggravée par la densité de la population ponctuelle que la période estivale a engendrée, fait que les produits y sont excessivement chers, à tel point que la bouteille d'eau a atteint les 100 DA et le pain traditionnel 150 DA l'unité; tandis que chez le restaurateur, les prix sont encore accentués tel celui du poulet rôti à 1 200 DA. Notons que dans les localités frontalières, le citoyen paie presque une fois et demie les produits de large consommation par rapport au chef-lieu, et c'est pour cela que les populations, solidaires avec les commerçants qui comptent maintenir leur grève, exigent des autorités locales «la levée de ce passavant discriminatoire et qu'elles soient mises sur un pied d'égalité avec l'ensemble des citoyens de la wilaya». Le secrétaire général a rassuré les protestataires que leurs revendications vont être transmises aux autorités compétentes car on est en présence d'une circulaire ministérielle qui ne peut être annulée par décision d'un wali. En attendant, la situation est très tendue.

Le Chiffre d’Affaire 27 Aout 2014

Projet

Projet SOMBA POUR EXPLORER LE BASSIN ALGERIEN

Dans le cadre d'une collaboration scientifique entre l'Ecole nationale supérieure algérienne des sciences de la mer et de l'aménagement du l'ittoral (Enssmal), les organismes du Réseau algérien des sciences de la mer et le Centre national français de la recherche scientifique (Cnrs) a été lancée une campagne de travaux de recherches scientifiques marines à bord du navire océanographique Téthys II, pour l'étude et le suivi de l'écosystème marin dans le bassin algérien. Dans le cadre du projet commun Somba (Système d'observation à la mer du bassin algérien), la campagne océanographique Somba-GE2014, du 16 août au 9 septembre, réunit des scientifiques et des étudiants algériens de l'Enssmal mais aussi des étudiants et des scientifiques français, espagnols et italiens. Les deux laboratoires de l'Enssmal, le Locean (France), l'Imedea (Espagne) et l'OGS (Italie) assureront ensemble les travaux, depuis l'acquisition des données jusqu'à leur exploitation par des publications scientifiques ou en vue d'expertises pour des organismes de gestion du milieu marin.

L’Expression 28 Aout 2014

PROJET DE LOI RELATIF À LA SIGNATURE ET À LA CERTIFICATION ÉLECTRONIQUES

Ce qui va changer

Un premier pas vers le paiement électronique et un moyen fiable pour assurer la sécurité des échanges des entreprises sur Internet. La modernisation de l'administration publique vient de franchir un nouveau cap! Le dernier Conseil des ministres a examiné et adopté mardi dernier le projet de loi relatif à la signature et à la certification électroniques. «Il vise à améliorer le climat de confiance dans la dématérialisation et la fluidification des échanges économiques», indique un communiqué du conseil. Ce texte tend également «à la modernisation de l'administration par le recours à la technologie numérique», précise la même source.

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«Le projet de loi énonce les conditions requises pour que la signature et la certification électroniques aient force probante au regard de la loi.» Plusieurs autorités seront instituées dans le cadre de cette loi: l'Autorité nationale placée auprès du Premier ministre, l'Autorité gouvernementale placée auprès du ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication et l'Autorité économique de certification électronique placée auprès de l'Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (Arpt), selon le communiqué. Ce projet de loi stipule, par ailleurs, que les prestataires de la certification électronique exerceront dans le cadre de la concession et sous le contrôle de l'Autorité économique de certification électronique, précise la même source. Mais en quoi consistent la signature et la certification électroniques? Le certificat électronique est un document numérique permettant de valider le lien entre une signature électronique et son signataire. La signature électronique est le procédé d'identification de l'auteur d'un document électronique. Elle est la garantie de son intégrité (preuve que le document n'a pas subi d'altération entre l'instant où il a été signé par son auteur et celui où il a été consulté). La signature électronique n'est pas visuelle. Elle est exprimée par une suite de nombres. C'est pour les entreprises un moyen fiable d'assurer la sécurité de leurs échanges sur Internet. Exemple: payer ses factures en ligne avec une signature électronique. Un lecteur de carte à puce et les composants du programme de signature sont installés sur un ordinateur de l'entreprise par un prestataire d'affacturage en ligne. Une carte est enclenchée dans le lecteur pour chaque opération réalisée par son titulaire (directeur commercial, comptable, etc.). Pour signer électroniquement, le document est ouvert avec le logiciel de signature électronique qui l'incorpore automatiquement. Grâce à cette signature, l'entreprise peut aussi émettre des recommandés électroniques. Une clé USB peut aussi être utilisée en remplacement du lecteur. En clair, cela facilitera les opérations économiques et sécurisera les données échangés. C'est pour ces raisons que la signature et la certification électroniques ont été longtemps revendiquées par le patronat. Cette loi devrait aussi être le socle du paiement électronique en Algérie. L'importance de la certification électronique dans la sécurisation des données a été d'ailleurs évoquée lors d'un séminaire dédié à ce sujet, en juin 2011. L'ancien ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, Moussa Benhamadi, avait déclaré que la certification électronique dans la sécurisation des données devient nécessaire pour les activités socioéconomiques où le recours aux nouvelles technologies de l'information et de la communication est de plus en plus important. Il avait relevé que la certification électronique visait à protéger les échanges et les transactions dans le réseau numérique des différentes menaces, telles que les attaques informatiques, l'accès à des informations confidentielles ou le vol de données. Cette loi permettra donc à notre économie de rentrer enfin dans le monde des TIC

L’Expression 28 Aout 2014