A150 19e Congrès de pneumologie de langue francaise — Lille, 30 janvier—1er février 2015

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de décla-ration de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.104

467Profil épidémiologique des pathologiesrespiratoires à l’hôpital marocain pourles réfugiés syriens de Zaatari,JordanieA. Benjelloun 1, A. Zrara 2, M. Jira 3

1 Pneumologue, hôpital Marocain, Zaatari, Jordanie2 Épidémiologiste, hôpital Marocain, Zaatari, Jordanie3 Médecin interniste, hôpital Marocain, Zaatari, Jordanie

Introduction Le camp du Zaatari compte actuellement plus de120 000 réfugiés syriens éprouvés par la guerre. Les conditions de viesont rudes, dans une atmosphère poussiéreuse. L’hôpital marocaina été créé le 10/08/2012.But de l’étude Profil des motifs de consultation en pneumologieen fonction de l’âge.Matériel et méthodes Statistiques du registre de consultations enpneumologie entre le 01/01/2013 et le 10/06/2013 pour les infec-tions respiratoires, l’asthme et la BPCO. Les autres pathologies sontprises en charge à l’extérieur du camp.Résultats Classement des pathologies en fonction de l’âge et dusexe : M : male, F : femelle, T : total— Infections respiratoires hautes :

0—4 ans : M : 738, F : 726, T : 1264,5—17 ans : M : 533, F : 553, T : 1086,18—60 ans : M : 676, F : 522, T : 1198,> 60 ans : M :271, F :248, T :519 ;

— Infections respiratoires basses :0—4 ans : M : 481, F : 342, T : 823,5—17 ans : M : 470, F : 516, T : 986,18—60 ans : M : 357, F : 290, T : 647,> 60 ans : M : 288, F : 256, T : 544

— Asthme :0—4 ans : M : 121, F : 49, T : 170,5—17 ans : M : 324, F : 219, T : 543,18—60 ans : M : 472, F : 444, T : 916,> 60 ans : M : 407, F : 369, T : 776 ;

— BPCO :18—60 ans : M : 265, F : 200, T : 465,> 60 ans : M : 346, F : 216, T : 562.

Discussion Les infections respiratoires prédominent chez lesenfants et les jeunes en raison de la promiscuité et des condi-tions d’hygiène. Les personnes âgées semblent plus immunisées. LaBPCO est assez fréquente chez les femmes en raison d’un tabagismeimportant. L’asthme semble plus fréquent chez les plus de 18 ansavec une prédominance masculine plus nette chez les enfants.Conclusion La population Syrienne de Zaatari vit dans des condi-tions précaires source d’infections fréquentes. Les pathologiesobstructives semblent liées au tabac et à la poussière.Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de décla-ration de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.105

468Développement d’un score simple deprédiction de diagnostic de l’asthmepour les études épidémiologiquesE.-W. Pefura-Yone 1, A.D. Balkissou 2, B.J. Theubo-Kamgang 3,B.L. Kolontchang-Yomi 3, E.R. Ebouki 3, C. Djuikam-Kamga 3,M. Ngo-Yonga 3

1 FMSB, université de Yaoundé 1, hôpital Jamot, Yaoundé,Cameroun

2 Hôpital Jamot, Yaoundé, Cameroun3 Institut supérieur de technologie médicale, Yaoundé, Cameroun

Objectifs Développer un score de prédiction simple de diagnosticde l’asthme actuel (SPSA) pour les études épidémiologiques chez lesadolescents dans un pays d’Afrique sub-saharienne.Méthodes Un échantillonnage stratifié a été utilisé pour inclure1681 adolescents (56,5 % de filles) âgés de 10 à 19 ans dans cetteétude transversale réalisée de novembre 2013 à avril 2014 àYaoundé. Le diagnostic standard de l’asthme actuel était basé surle diagnostic de l’asthme par un professionnel de la santé associé àune crise d’asthme ou la prise des médicaments pour l’asthme aucours des 12 derniers mois. Le SPSA développé à partir des coeffi-cients de régression logistique était égal à la somme des scores dechaque symptôme. La validation interne a été faite par la méthodede bootstrap.Résultats La sensibilité et la spécificité des symptômes d’asthmepris individuellement variaient respectivement de 47,5 à 59,3 % etde 76 à 93 %. Les symptômes d’asthme significativement associésau diagnostic d’asthme actuel étaient les sifflements (1,5 point),le réveil par gêne respiratoire (1 point), le réveil par crised’essoufflement (2 points), le réveil par quintes de toux (1 point)et les sifflements à l’effort (1 point). Le SPSA avait une sensibilitéde 75 % et une spécificité de 81 % pour un score seuil de 2 avec uneaire sous la courbe (AUC) de 0,847. L’AUC n’était que très faible-ment modifiée après le bootstrap. La prévalence de l’asthme actuelen utilisant le SPSA au score seuil de 2 était de 13,1 %.Conclusion Un score simple basé sur les principaux symptômes del’asthme permet d’améliorer les performances diagnostiques dansles études épidémiologiques.Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de décla-ration de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.106

469Analyse en cluster des différentstypes d’environnement de patientsallergiques vus en visite à domicile àStrasbourg par les conseillersmédicaux en environnement intérieur(CMEI) entre 2007 et 2012F. Rath 1, S. Qi 1, M. Ott 1, A. Dazy 1, J. Godet 2, F. De Blay 1

1 Pôle de pathologie thoracique, HUS, Strasbourg, France2 Département informatique médicale, HUS, Strasbourg, France

But Définir des types d’environnement de patients sur la basede comptes rendus (CR) rédigés par deux CMEI suite aux visites àdomicile réalisées entre 2007—2012.Patients et méthode Au total, 427 CR de visite à domicilede patients allergiques asthmatiques et/ou rhinitiques dont 45 %d’enfants ont été étudiés. Les variables retenues sont : lieu et typed’habitat, mode de chauffage et ventilation, allergènes présents,présence de moisissures et de COV. Une analyse en cluster puis encomposantes principales a été réalisée.Résultats Âge moyen des patients : 25 ans (1—87), 74,7 % étaientsensibilisés aux acariens, 12,9 % au chat ; 60 % étaient monosensibi-lisés.Quatre profils ont été identifiés :— groupe 1 : personnes vivant en ville/banlieue (V/B), en appar-tement, chauffage central, présence de tabagisme, exposés auxpolluants chimiques,— groupe 2 : personnes vivant en V/B, en appartement, polysensibi-lisées, avec tapis, moquettes et plantes, qui aèrent ou ont une VMC,— groupe 3 : personnes vivant en V/B, en logement social, chauffageau gaz, utilisant des insecticides et des parfums d’intérieur, pré-sence d’humidité, de tabagisme actif ou passif, travaux de peinturerécents,