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LE D É V E L O P P E M E N T D U R A B L E AU SEIN DU

GROUPE SOSb i l a n 2011>2013

e t p e r s p e c t i v e s

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13 sommaire

Message de Jean-Marc Borello,

Président du directoire du GROUPE SOS . . . . . . . . . . . . . . . . 3

Le GROUPE SOS aujourd’hui . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

Le développement durable

au sein du GROUPE SOS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

Le détail par chantier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10

. Achats responsables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11

. La politique déplacements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15

. Le reporting environnemental . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

. La politique Green IT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21

. La politique bâtiments responsables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .25

. La gestion des déchets . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31

. Santé – Environnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34

. La communication responsable . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39

. La démarche qualité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45

. La dynamique professionelle et sociale . . . . . . . . . . . . . . . . 48

Des établissements très DD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50

Des établissements très DD #1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50

Des établissements très DD #2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51

Des établissements très DD #3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .52

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En 2011, le GROUPE SOS publiait son premier rapport développement durable (2008-2010) . Depuis la publication de ce document, notre orga-nisation a beaucoup évolué et a poursuivi son développement rapide, en faisant plus que doubler de taille. Notre offre de services s’est ainsi struc-turée autour de 5 grands cœurs de métier  : la santé, les seniors, la jeu-nesse, les solidarités et l’emploi. La diversification de nos activités signifie également l’accroissement de nos responsabilités : responsabilité dans le domaine environnemental, où nos activités génèrent inévitablement un certain nombre d’impacts qu’il s’agit de maîtriser autant que faire se peut ; responsabilité sociale, pour un groupe employant 11000 salariés dans 19 régions . C’est pourquoi, malgré le contexte de crise économique, la dé-marche développement durable reste un engagement fort du GROUPE SOS . En tant qu’acteur clé de l’entrepreneuriat social en Europe, le GROUPE

SOS souhaite en effet démontrer qu’il est possible de développer des ac-tivités présentant un impact social fort, tout en se préoccupant de sa res-ponsabilité sociétale . Le développement durable, qui vise à concilier les activités économiques et le respect de l’environnement de manière à ne pas compromettre notre capacité collective à satisfaire les besoins hu-mains essentiels (notamment des plus démunis), ne peut être appréhendé comme un « luxe » que seuls certains pourraient se payer – et de moins en moins en temps de crise . Il doit avant tout être un outil au service de tous, y compris des plus démunis, qui sont toujours les premières victimes des dérèglements environnementaux . Action sociale et préservation de l’environnement sont liées et ne peuvent être abordées indépendamment . Cet engagement du GROUPE SOS en faveur du développement durable se concrétise par une double approche :- D’une part, limiter l’impact environnemental et maximiser la plus-value sociale de l’ensemble de nos activités, en s’appuyant notamment sur notre direction développement durable & achats, mais aussi sur les initiatives menées dans nos établissements ;- D’autre part, promouvoir le développement durable au travers d’une offre de conseil et de services dédiée et de nos médias.

Plus que jamais, cette démarche doit être poursuivie dans les années à venir, par chacun d’entre nous à son échelle . C’est pourquoi ce document fournit non seulement un panorama complet des actions menées dans ce domaine ces dernières années, mais propose également un certain nombre de pistes de travail pour la période 2014-2016 .

Jean-Marc BorelloPrésident du directoire du GROUPE SOS

“ Action sociale et préservation

de l’environnement sont liées

et ne peuvent être abordées

indépendamment. ”

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Le GROUPE SOS aujourd’hui

JEUNESSE Petite enfance

Protection de la jeunesse

Enfance et handicap

EMPLOI Commerce et services (dont entreprises d’insertion)

Formation

Finance solidaire et accompagnement d’entreprises sociales

SOLIDARITÉS Logement et hébergement

Action sociale

Handicap

Solidarité internationale

SANTÉ Soins hospitaliers

Soins à domicile

Soins avec hébergement temporaire

Addictions

VIH - sida

Formation santé à l’étranger

SENIORS Maisons de retraite médicalisées

Filière gériatrique

Une entreprise

sOciale

Le GROUPE SOS met l’efficacité économique au service de l’intérêt général.

Entreprise sociale, le GROUPE SOS met l’efficacité économique au service de l’intérêt général . Construit sur des activités de lutte contre les exclusions, le GROUPE SOS a su se diversifier progressi-vement et développe aujourd’hui des dispositifs d’excellence pour tous, y compris les plus démunis . Il répond ainsi aux besoins fonda-mentaux de la société à travers ses 5 grands cœurs de métier : la jeu-nesse, l’emploi, les solidarités, la santé, les seniors . Il démontre qu’il est aujourd’hui possible de bâtir une organisation solide, capable de créer et pérenniser des activités économiques tout en ayant un fort impact social . Son modèle ex-clut tout versement de dividendes

à des personnes physiques . Cela lui permet de se concentrer sur la qualité du service rendu, notam-ment à travers de nombreuses in-novations sociales pour répondre toujours mieux aux enjeux so-ciétaux de notre époque . Que ce soit avec les pouvoirs publics, des entreprises « classiques », ou des partenaires associatifs, le GROUPE SOS inscrit son action dans une dynamique de co-construction . Fort de ses savoir-faire et des ou-tils de gestion qu’il a développés, il a ainsi intégré de nombreuses associations . Toutes ont créé des synergies, professionnalisé leurs pratiques, mutualisé leurs dé-penses…

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agir contre l’exclusion

Au GROUPE SOS, nous croyons au concept de fécondité sociale : chaque individu a quelque chose à apporter à ses contemporains .Ainsi, nous déclinons le concept de solidarité au pluriel et développons des actions solidaires en France et à l’étranger, auprès de personnes valides ou en situation de handicap, sans-abris ou mal logées . . .C’est par la recherche constante de solutions innovantes que nous parviendrons à faire reculer l’exclusion et la précarité .

Garantir les mêmes chancesà chaque enfant

Accueil en crèche, éducation par le sport, parrainage de proximité, hébergement, accompagnement et orientation d’enfants et d’adolescents en difficulté, en danger ou en situation de handicap . . .Nous intervenons auprès de plus de 10 000 enfants et adolescents par an . Adaptant nos actions en fonction de chacun, nous veillons, dans la mesure du possible, à préserver les liens familiaux .Des tout-petits aux jeunes majeurs, agissons pour une réelle égalité des chances .

une vraie place dans la société

Chômeurs de longue durée, jeunes sans qualification, parcours de vie difficiles... Convaincus que nul n’est, a priori, inemployable, nous proposons des contrats en insertion au sein de notre réseau d’entreprises et des formations dans divers domaines . En accompagnant le développement et le financement d’entreprises sociales, en France et à l’étranger, nous nous inscrivons dans une démarche globale d’employabilité durable .Favorisons l’accès à l’emploi afin de garantir à chacun une vraie place dans la société .

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accès à des soins d’excellence pour tous

Parce qu’il n’est pas dans une logique lucrative, le GROUPE SOS présente une offre de soins performante, centrée sur les besoins de la personne et des territoires et accessible quel que soit le niveau de revenu .Des réponses innovantes sont dédiées aux plus démunis : personnes précaires atteintes du VIH, sans-abris, en situation d’addiction . . .Dans la mesure du possible, un accompagnement social est proposé en parallèle de la prise en charge sanitaire . En France comme à l’étranger, nous favorisons l’accès aux soins pour tous .

relever le défi du grand âge

La France compte près d’un million et demi de personnes de plus de 85 ans, dont 25 % ont perdu leur autonomie . Nous gérons une cinquantaine d’établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) et leur proposons des services de qualité, en lien avec les aidants familiaux, dans le respect de leur dignité, et quel que soit le niveau de revenu . Ensemble, réinventons une société de l’accompagnement de seniors plus autonomes et plus impliqués dans la société .

Le GROUPE SOS en chiffres

1984 année de créatiOn

330 établissements répartis

dans 19 régiOns

(métrOpOle, gUyane,

mayOtte, la réUniOn,

gUadelOUpe)

11 000 salariés

plUs de 1 milliOn de

bénéficiaires par an

650 milliOns d’eUrOs de ca

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Les enJeux de déveLoppeMent durable au sein du Groupe sos sont aussi divers que Le sont ses activités : l’impact sur l’environnement d’une crèche n’est pas le même que celui d’un Centre Educatif Renforcé (CER), que celui d’un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), ou que celui d’un hôpital . Notre organisation est adaptée à des réalités très différentes. Ces activités variées sont toutefois soumises à une évolution similaire : la nécessité d’intégrer de plus en plus les principes du développement durable . Outre la volonté du GROUPE SOS de s’engager dans cette voie afin de mettre l’écologie au service de tous y compris des plus démunis, nos principales parties prenantes (financeurs, organismes de contrôle, clients, mais aussi salariés et bénéficiaires…) font souvent preuve d’une exigence croissante en la matière, tandis que la réglementation tend à devenir contraignante . A terme, l’éco-conditionnalité des subventions publiques devrait rendre incontournable l’engagement en faveur du développement durable dans nos secteurs .

Ledéveloppementdurable au sein du GROUPE SOS

Cet engagement fait partie intégrante de la stratégie du GROUPE SOS

et imprègne l’ensemble des grandes orientations du groupe :

projets associatifs, politique qualité, etc.

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Le développement

durable fait également partie des cœurs de métier du groupe :

Auxilia est un cabinet de conseil en développement durable qui imagine

des solutions innovantes et des démarches inédites de concertation pour inscrire efficacement

le changement dans les territoires.

Le pôle Commerce et Services du groupe contribue au développement de pratiques

plus responsables : mobilité durable, événementiel responsable, etc.

Le Comptoir de l'Innovation finance, accompagne et promeut le développement

des entreprises sociales dans le monde.

Afin de concrétiser cet engagement en interne, le GROUPE SOS s’est doté en 2008 d’une fonction développement durable, élargie en 2009 à l’occasion de la création de la direction développement durable & achats . Ainsi, au-delà des démarches menées spontanément dans nos établissements, le groupe s’est doté de ressources dédiées dont les principaux axes d’intervention sont :

Déployer la politique achats responsables

du groupe

Assurez la formation

et sensibilisation des équipes au

développement durable 

Fournir des outils

et conseils en matière de développement

durable 

Animer un réseau de

« référents développement

durable » 

Assurer le suivi et la

communication interne et externe

sur la démarche

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13 Cette organisation est formalisée dans le cadre de la démarche qualité-environnement des fonctions support du GROUPE SOS . Elle permet d’agir concrètement sur dix grands chantiers d’action transverses, communs à l’ensemble des secteurs d’activité du groupe :

Les pages qui suivent présentent l’avancement de chacun de ces 10 chantiers opérationnels.

Achats responsables

Optimisation des déplacements

Développement d’un reporting

environnemental

Démarche

d’informatique verte

(« Green IT »)

Eco-construction et gestion du

patrimoine immobilier

Gestion écologique des

déchets

Prise en compte

du lien Santé-Environnement

Dynamique professionelle

et sociale

Communication responsable

Intégration du développement

durable aux démarches

qualité

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Objectif du rapportLe présent rapport ne porte que sur les actions menées afin de réduire l’impact environnemental et accroître la plus-value sociale des activités du GROUPE SOS, et en aucun cas sur les activités du groupe à proprement parler (résultats de l’insertion par l’activité écono-mique, impact social positif des dispositifs mis en œuvre au sein du groupe, etc.). Les données liées aux cœurs de métier du GROUPE SOS sont publiées annuellement dans son rapport d’activité, de même que plus d’informations sur les aspects économiques et sociaux du développement durable.

le détail par chantierMéthodologie : compte tenu de la nature transverse du

développement durable et de la diversité des activités du

GROUPE SOS, les actions liées au développement durable

peuvent être présentées aussi bien par thème que par activité

ou par établissement . Nous avons fait le choix de présenter ce

bilan d’étape sur la base, principalement, des grands chantiers

thématiques, avec une présentation de certaines démarches

spécifiques au sein de ces grands chantiers. Ces derniers sont,

en outre, transverses et interdépendants, chaque action pouvant

généralement être « classée » dans plusieurs d’entre eux. C’est

donc parce qu’il faut bien faire un choix que certaines actions sont

associées à un chantier plutôt qu’un autre . Des renvois entre les

différentes parties permettent d’assurer une lecture cohérente.

La matrice ci-contre recense les interactions entre ces différents sujets :

Ach

ats

Dép

lace

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Rep

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Achats

Déplacements

Reporting

Green IT

Bâtiments

Déchets

Santé

Communication

Qualité

RH-Social

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13 Achats responsables

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Les enjeux Les achats constituent un levier d’action fondamental en vue d’un développement plus responsable : même si consommer mieux, c’est bien souvent consommer moins, tous les établissements du GROUPE SOS, quelle que soit leur activité, achètent . Intégrer les principes du développement durable aux achats (réduction des consommations, choix des produits et services en fonction de leurs impacts sur l’environnement et de leur plus-value sociale…) permet en outre d’inciter les fournisseurs à adapter leurs produits et services : la demande contribue à créer l'offre.

ObjectifIntégrer le développement durable à l’ensemble de nos achats, dans une optique de maîtrise des dépenses et d’achat responsable .

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Zoom sur…

la méthOdOlOgie d’achats respOnsablesCréée en 2009, la direction développement durable & achats supervise les achats du GROUPE SOS en y intégrant autant que pos-sible des critères de développement durable. Cette centralisation permet de suivre, pour nos principales familles d’achats, les résultats en termes d’achats responsables. Cela sup-pose toutefois de s’entendre sur ce terme. Convaincus que, en la matière, le mieux est l’ennemi du bien, nous définissons de manière très pragmatique l’achat responsable. Tout d’abord, toutes collaborations avec des en-treprises d’insertion, entreprises adaptées ou des ESAT (établissements et services d’aide par le travail) sont considérés comme des achats 100 % responsables. Pour le reste, un taux d’achats responsables est calculé pour chaque famille achats, sur la base de critères simples et opérationnels : produit bénéficiant d’un écolabel officiel, produit réduisant de manière significative son impact sur la ou les

phases essentielles de son cycle de vie, etc. A l’arrivée, nous sommes en mesure de cal-culer un taux d’achats responsables. En 2013, ce taux a atteint 57,23 %, contre, par exemple, 62,05 % en 2010. Cette relative stabilité, voire légère baisse, masque de réels progrès en matière d’achats responsables, le périmètre de calcul ayant plus que doublé de volume en s’élargissant à de nouvelles familles achats de-puis 2010 (restauration collective, traitement du linge…). A noter que ne sont pas pris en compte dans ce calcul les achats réalisés en interne, auprès de structures du GROUPE SOS, dont on peut considérer qu’ils sont « 100 % responsables » (entreprises d’insertion engagées en faveur du développement durable, etc.).Au-delà de l’éco-conception des produits, les fournisseurs et prestataires sont également choisis en fonction de leur engagement global en matière de développement durable (certi-fications, communication transparente et ex-haustive, etc.). La politique achats du GROUPE SOS, dont la 2nde version a été formalisée en 2013, prévoit ainsi que 30 % de la notation des fournisseurs et prestataires lors des consul-tations porte sur leurs performances dans ce domaine.

57,2%D’AChATS

RESPOnSAbLESEn 2013

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Un exemple concret et symbolique : les fournitures de bureau

produits verts

Depuis 2012 et le déploiement sur l’ensemble des structures du GROUPE SOS d’un nouveau contrat pour l’approvisionnement en fournitures de bureau, plus de 83 % du papier acheté (statistique 2013) est 100 % recyclé ou issu de forêts gérées de manière durable . Plus généralement, la part des achats de produits éco-responsables au sein de ce contrat a dépassé 40 % en 2013. Daniel Leoni, Directeur Qualité-Sécurité-Développement

Durable de Lyreco (principal fournisseur du groupe), témoigne : « Le GROUPE SOS est porteur de valeurs fortes, qu’il sait promouvoir avec conviction auprès de ses parties prenantes, à l’image du travail réalisé sur les achats responsables lors des consultations, mais également lors du déploiement des contrats. Ainsi, après avoir analysé et approuvé notre méthodologie de notation et d’identification des « produits verts », le GROUPE SOS s’est pleinement inscrit dans un objectif d’accroissement de la part de ces produits dans ses achats. Objectif atteint, puisque

le taux d’achats de produits verts était de 40,43 % en 2013, ce qui fait du GROUPE SOS l’un de nos clients les plus performants sur ce sujet. Un tel engagement de la part de nos clients est stimulant et nous incite à poursuivre notre démarche d’amélioration et de progrès. De manière générale, la transparence et le partage des pratiques sociales et environnementales sont mutuellement bénéfiques, et participent à la mise en place de relations responsables et pérennes. »

DEPUIS 2012

83%DU PAPIER AChETé EST

100% RECyCLéOU ISSU DE FORêTS

GéRéES DURAbLEmEnT

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LE GROUPE SOS EST DEPUIS 2011 PARTEnAIRE

DU RESEAU GESAT, ASSOCIATIOn QUI FéDÈRE :

• Les esat établissements et services d’aide

par le travail, faisant travailler des usagers en situation de handicap

• et Les ea entreprises adaptées,

entreprises employant plus de 80 % de travailleurs handicapés

Achats et handicap

L’EnSEmbLE DE CESPRESTATIOnS GénÈRE

+ 1m€PAR An

ce qui correspond à l’emploi de plusieurs dizaines de personnes

en situation de handicap .

Le Groupe sos est depuis 2011 partenaire du réseau Gesat (voir ci-contre), association fédérant l’ensemble des ESAT et des EA français . Ce partena-riat nous permet de bénéficier d’un certain nombre d’outils pour développer nos achats auprès du sec-teur protégé et adapté : base de données en ligne sur les ESAT et EA, audits dans nos établissements, module d’appel d’offres en ligne permettant de solliciter facilement les ESAT et EA, etc . Sa mise en œuvre a également donné lieu à une intervention du réseau GESAT lors d’une journée du personnel du GROUPE SOS . De nombreux achats ou presta-tions sont donc confiés à des structures du secteur adapté et protégé, par exemple :

LINgEplusieurs ESAT et EA réalisent des prestations de location-entretien ou de blanchissage du linge pour nos établissements, en particulier (mais pas uniquement) pour l’association Alpha Santé

MObILIER  les dernières crèches ouvertes ont été équipées en partie de mobilier produit par un ESAT

MATÉRIEL INfORMATIqUE REcONDITIONNÉ (cf. partie « Green IT »)

ENTRETIEN DES ESPAcES vERTS

PISTES DE PROGRÈS

Poursuivre le déploiement de la démarche d’achats responsables, en l’élargissant à de nouvelles familles achats

Développer davantage les achats auprès du secteur protégé et adapté

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13 La Politique Déplacements

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Les enjeux Avec un parc de plus de 800 véhicules, 11 000 personnes amenées à se déplacer régulièrement, et des établissements dispersés dans toute la France, les déplacements constituent un enjeu économique et environnemental considérable au sein du GROUPE SOS .

ObjectifLimiter l’impact environnemental, sanitaire et écono-mique de nos déplacements professionnels et des déplacements domicile-travail .

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Zoom sur…

la ratiOnalisatiOn dU parc de véhicUles…Pour nos choix de véhicules, nous privilégions autant que faire se peut la location longue durée, qui permet notamment d’ac-céder plus rapidement au progrès technique sur le marché automobile. Le principal critère environnemental utilisé pour le choix des véhicules est la consommation de carburant et les émissions de CO2 qui lui sont directement liées. L’analyse du cycle de vie d’une voiture montre en effet que la phase d’utilisation concentre le plus d’impacts : il est donc logique de faire porter nos efforts sur cet aspect. En parallèle, un objectif d’augmentation de la part des véhicules essence a été défi-ni depuis 2012 : si les véhicules essence émettent davantage de CO2 que les véhicules diesel, ils sont désormais reconnus comme moins nocifs pour la santé que ces derniers.

Après une première phase de sen-sibilisation depuis 2008, les critères de choix se sont durcis ces der-nières années : les établissements du GROUPE SOS choisissent leurs vé-hicules dans un catalogue restreint, au sein duquel les choix sont réalisés notamment en fonction de la perfor-mance environnementale des véhi-cules.

-18 %bAISSE DES émISSIOnS

DE CO2 DES nOUvEAUx véhICULES EnTRE

2012 ET 2013

2010

2013

Part des véhicules émettant moins de 130 g de CO2 / Km

Part des véhicules hybrides

Part des véhicules essence (ou hybrides essence)

Cet engagement du GROUPE SOS a été récompensé en décembre 2011 par la remise d’un Trophée Arval « Environnement & Sécurité », dans la catégorie « Green Mobility ».

Les chiffres suivants attestent des proGrès réalisés dans ce domaine :• Les émissions de CO2 des véhicules livrés ont diminué de 18 %

entre 2012 et 2013, soit beaucoup plus vite que la tendance générale du marché, et ce malgré une augmentation de la part des motorisations essence ;

• Quelques chiffres sur l’évolution du parc :

55,80 %

1,20 %7,30 %

8 %

14,10 %

67 %

La poLitique dépLaceMents2

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Les formations à l’éco-conduite

PISTES DE PROGRÈS

Réduire la part du diesel dans le parc de véhicules

Lancer des plans de déplacements pour nos plus gros établissements

En parallèle du travail sur le choix des véhicules, les formations à l’éco-conduite se sont poursuivies . De-puis 2010, 108 salariés du groupe ont ainsi bénéficié d’une journée de formation complète sur ce thème  : apport théorique, mise en pratique sur simulateur, etc . Laurent Audry, directeur de l’AEMO 77  (JCLT) té-moigne de l’intérêt de ce dispositif : « L’activité de l’AEMO 77 consiste prin-cipalement à accompagner des pa-rents qui rencontrent ponctuellement ou plus durablement des difficultés

dans l’éducation de leurs enfants. Cette activité suppose des déplacements quotidiens des travailleurs sociaux au domicile des familles bénéficiaires sur le territoire rural et périurbain de la Seine-et-Marne. Nous sommes ain-si dotés d’un parc d’une quinzaine de véhicules, majoritairement hybrides, tous nos véhicules réalisant plus de 10000 km par an. Quelques mois après l’ouverture, en septembre 2013, l’équipe a bénéficié d’une formation à l’éco-conduite. Appréhendée avec prudence, cette formation a finale-

ment emporté l’adhésion de tous : les salariés y ont trouvé un intérêt profes-sionnel et personnel et en sont sortis convaincus qu’il était possible d’adap-ter leur conduite de manière à réduire significativement les consommations de carburant. L’éco-conduite peut en effet générer une baisse du poste car-burant allant jusqu’à 20 ou 30% dans certains cas. Satisfaction des salariés, réduction de nos coûts en carburant, inscription dans la démarche dévelop-pement durable du groupe… c’est une action gagnante à tous les niveaux. »

Parmi les autres actions menées sur les déplacements, le GROUPE SOS propose depuis 2010 aux salariés qui le souhaitent de se faire rembourser intégralement leur abonnement annuel aux dispositifs de vélos en libre-service (en plus d’une participation à l’abonnement aux transports en commun).

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13 Le reporting environnemental

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Les enjeuxOn ne maîtrise que ce que l’on mesure . Valable pour le suivi budgétaire, ce principe l’est également pour nos principaux impacts sur l’environnement… C’est pourquoi il est nécessaire de chercher à les quantifier.

ObjectifMesurer nos principaux impacts sur l’environnement et adapter la comptabilité aux enjeux du développement durable .

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Le GROUPE SOS a initié en 2011 un projet de « comptabilité environnementale », dont l’objectif était de systématiser au travers de la comptabilité le recensement d’un certain nombre de données afin de se doter d’indica-teurs environnementaux consolidés, par-delà la multiplicité des structures juridiques com-posant le groupe. Cependant, dans un contexte de forte croissance externe et de grande hé-térogénéité des systèmes d’information, la mise en œuvre d’un tel projet n’a de sens que si nous sommes armés pour le généraliser. Eric balmier, Secrétaire général du GROUPE SOS, nous explique comment l’harmonisation des systèmes d’information va faciliter la consoli-dation de nos indicateurs environnementaux :« A la suite des reprises des associations Hospitalor en 2011 et Alpha Santé en 2012, le GROUPE SOS s’est temporairement com-posé de différents périmètres aux modes de fonctionnement distincts. En parallèle (et en complément) du processus d’intégration de

ces associations, nous avons lancé une dé-marche de schéma directeur de nos systèmes d’information, qui a permis de définir un cer-tain nombre de projets d’harmonisation, dont le plus important, actuellement en cours, consiste à choisir et à déployer une même ap-plication de gestion économique et financière (GEF) sur l’ensemble du groupe, ainsi qu’un outil « décisionnel » (outil permettant d’ex-ploiter les données issues des différents sys-tèmes d’information). Le cahier des charges du logiciel GEF mentionne la possibilité de dédier des champs aux items de notre projet de comptabilité environnementale d’origine : le suivi de l’impact carbone de nos déplace-ments professionnels et de nos consomma-tions énergétiques. Plus généralement, ces outils nous permettront à terme de conso-lider beaucoup plus facilement nos indica-teurs environnementaux et ainsi de piloter davantage encore notre politique développe-ment durable. »

Zoom sur…

les liens entre dévelOppement dUrable et cOmptabilité

hARmOnISER nOS SySTÈmES D’InFORmATIOn FACILITERA LA COnSOLIDATIOn DE nOS InDICATEURS EnvIROnnEmEn-TAUx 

Le reportinG environneMentaL3

AUTRES indicateurs suivis Taux des achats responsables

Nombre de personnes formées ou sensibilisées

Nombre de référents développement durable

Volumes de déchets papier recyclés

Indicateurs de performance environnementale du parc de véhicules

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Les bilans d’émissions de gaz à effet de serre (BEGES)

L’articLe 75 de La Loi Grenelle 2 (loi n°2010-788 portant sur « l’enGaGement national pour l’environnement »)prévoit que toutes les organisations de plus de 500 salariés réalisent un bilan de leurs émissions de gaz à effet de serre (BEGES) en 2012 . Quatre associations sont concernées au sein du GROUPE SOS et doivent donc réaliser ce bilan tous les 3 ans . Ces 4 entités ont donc constitué une équipe projet, autour de la direction développement durable & achats du GROUPE SOS et d’Auxilia. L’ensemble des émissions liées aux consommations énergétiques,

aux déplacements professionnels et à l’utilisation de fluides frigorigènes ont été analysées . Sans surprise, les bâtiments les plus imposants et les plus anciens sont les plus émetteurs de gaz à effet de serre . La répartition entre les différents postes d’émission fournit toutefois des ordres de grandeur intéressants, qui varient selon l’activité : les consommations énergétiques des bâtiments représentent 92 % des émissions de l’association Habitat et Soins, et les déplacements professionnels seulement 7 %, contre respectivement 57 % et 43 % pour l’association JCLT.

Des constats qui ont permis de définir ou réaffirmer des actions prioritaires afin de réduire ces émissions de gaz à effet de serre. Ainsi, les rapports, disponibles en ligne sur le site du groupe, s’achèvent sur un plan d’action dont les principaux axes sont :

•Une démarche d’éco-construction et de gestion du patrimoine immobilier (cf. partie « Bâtiments responsables ») ;

•L’optimisation des déplacements (cf. partie « Déplacements ») ;

•Sensibilisation et formation des salariés au développement durable (cf. partie « Communication responsable ») .

PISTES DE PROGRÈS

Poursuivre le déploiement et l’analyse des indicateurs environnementaux

Etre en mesure de fournir un tableau de bord DD du GROUPE SOS pour le prochain rapport DD

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13 La Politique Green IT

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Les enjeuxL’impact environnemental de l’informatique est un problème méconnu, tant les nouvelles technologies de l’information et de la communication sont associées à l’idée, souvent trompeuse, de dématérialisation . On estime ainsi qu’un euro dépensé en matériel informatique induit l’émission de 0,9 kg de CO2 .

ObjectifLimiter l’impact environnemental de notre parc informatique .

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Objectif de prolongation de la durée de vie du matériel

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les achats de matériel infOrmatiqUe

Contrairement aux idées reçues, le principal impact sur l’environnement des postes infor-matiques n’est pas lié aux consommations d’énergie nécessaires au fonctionnement des machines. L’analyse du cycle de vie d’un or-dinateur montre en effet que ses principaux impacts se concentrent tout d’abord lors de la phase de production (qui est gourmande en énergie, en matières premières, etc.) puis lors de la fin de vie, une bonne partie du matériel in-formatique n’étant toujours pas recyclée mal-gré le durcissement de la réglementation dans ce domaine. Par conséquent, il n’est pas perti-nent de remplacer un équipement datant de quelques années par un matériel neuf au pré-texte que celui-ci consomme moins d’énergie à l’utilisation. Le principal enjeu est la prolonga-tion de la durée de vie du matériel. C’est pour-quoi nous développons au sein du GROUPE SOS des achats de matériel reconditionné

(par un ESAT) : entre 2010 et 2013, 222 ordi-nateurs reconditionnés ont ainsi été ache-tés et bénéficient principalement aux usa-gers de nos établissements, aux salariés en insertion, etc.Au-delà de la prolongation de la durée de vie du matériel et des achats d’ordinateurs recondi-tionnés, un travail important est réalisé sur le choix du matériel informatique neuf. Ainsi, à l’occasion de la consultation lancée au second semestre 2013 pour le choix de son fournis-seur de matériel informatique, le GROUPE SOS a réaffirmé son engagement dans ce domaine, comme l’illustre les extraits suivants du cahier des charges :« Les candidats sont invités à proposer des équipements certifiés Energy Star et bénéfi-ciant systématiquement de l’écolabel EPEAT, niveau Silver a minima. Le non respect de cette exigence en cours de marché sans accord pré-alable du référent national du contrat pourra constituer une cause de résiliation de ce der-nier. Ils préciseront, le cas échéant, les efforts réalisés en matière d’éco-conception des produits : intégration de matériaux recyclés, niveau de consommation d’énergie, absence de substances dangereuses (PVC, métaux lourds, mercure, etc.), dispositions prises pour

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faciliter le recyclage (éléments constitués d’un seul matériau, facilement séparables, etc.)… De manière générale, toute proposition per-mettant d’optimiser la performance environ-nementale des produits sera prise en compte. Les candidats détailleront par ailleurs les dis-positions prises pour limiter l’impact environ-nemental de leur chaîne logistique : livraisons, emballages, etc.

D’un point de vue social, les candidats devront proposer un appareil fabriqué selon un pro-cessus respectueux de la santé, de la sécurité et des droits du travail, excluant notamment le travail forcé et des enfants. A cette fin, ils de-vront proposer une déclaration sur l’honneur du caractère éthique du processus de fabri-cation de leurs produits (…). Ils pourront ap-puyer leur déclaration en démontrant que le processus de fabrication ne conduit en aucun cas à enfreindre les huit conventions fonda-mentales de l’Organisation Internationale du Travail, et en fournissant toute pièce justifica-tive (…). Cette déclaration sur l’honneur indi-quera, en outre, que si les candidats venaient à apprendre que ces conventions ne sont pas respectées par leurs filiales, contractants et sous-traitants, ils s’efforceront de prendre les

mesures nécessaires pour changer cette si-tuation ou pour s’approvisionner ailleurs.Enfin, les candidats sont invités à détailler les actions qu’ils mettent en œuvre afin d’intégrer les dimensions environnementales et sociales au sein de leur activité. Ils devront à ce titre ap-porter des renseignements sur leur savoir-faire en fournissant, dans la mesure de leur disponi-bilité, les documents suivants :

Documents attestant de la mise en place de systèmes de management qualité et/ou sé-curité et/ou environnement, précisant claire-ment les périmètres couverts par la certifica-tion ;

Chartes de bonnes pratiques, résultats et suivi des éventuels audits fournisseurs ;

Documents attestant de la réalisation d’un diagnostic développement durable (Bilan Carbone©, analyse environnementale dans le cadre d’une certification ISO 14001, audit ISO 26000, ou équivalent) ;

Rapport développement durable récent, ou équivalent. »

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Autres actions menées :

PISTES DE PROGRÈS

Poursuivre le développement des achats de matériel reconditionné

Prolonger la durée de vie du matériel à qualité égale

Déployer des solutions innovantes telles que les clients légers pour réduire l’impact de nos équipements

• Photocopieurs : les pho-tocopieurs sont préférés aux imprimantes indivi-duelles, plus chères et fortement génératrices de déchets (consommables). L’ensemble du matériel acheté est certifié Der Blaue Engel (écolabel officiel allemand) et/ou reconditionné. Il est sys-tématiquement configuré par défaut en recto verso et en noir et blanc. Un suivi des volumes d’impressions

et du ratio couleur/N&B est effectué au niveau national.

• Une trentaine d’éta-blissements franciliens du groupe ont confié la maintenance informatique à une entreprise d’insertion spécialisée.

• Indicateur sur la durée de vie du matériel : dans le cadre de la démarche de certification ISO 14001

du GIE Alliance Gestion, le service informatique du siège du GROUPE SOS a désormais pour objectif d’accroître l’âge moyen du parc informatique (à qualité de service égale). Le suivi de cet indica-teur constitue donc une incitation à la réutilisation, à la réinstallation et au reconditionnement du matériel.Zoom sur…

l’UtilisatiOn de clients légers Une autre piste pour limiter l’impact environnemental de l’informatique consiste à utiliser des « clients légers ». Olivier bello, directeur des systèmes d’information du GROUPE SOS, nous explique les démarches menées en ce sens et l’intérêt des clients légers :

« Les clients légers désignent des postes informatiques simplifiés qui servent essentiel-lement à se connecter à un serveur central sur lequel se trouvent les principales appli-cations. Déployé sur deux des principales associations du groupe (Hospitalor et Alpha Santé), ce mode de fonctionnement présente un certain nombre d’avantages en matière de Green IT : en mutualisant la puissance informatique au niveau des salles serveurs et en allégeant de fait les ordinateurs, on diminue mécaniquement les impacts liés à la pro-duction et à la fin de vie des ordinateurs, d’une part car leur durée de vie peut être accrue, et d’autre part car un matériel plus simple signifie un processus de production moins complexe. L’intérêt ne s’arrête pas là : une infrastructure de ce type consomme dans l’en-semble beaucoup moins d’énergie qu’une infrastructure classique. Cette réduction des consommations est liée à l’ajustement de la puissance des postes informatiques au plus près des besoins, mais aussi à la capacité à optimiser et piloter les consommations des salles serveurs. »

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13 La Politique Bâtiments responsables

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Les enjeuxLe bâtiment représente 45 % de la consommation d’énergie et 19% des émissions de gaz à effet de serre (GES) françaises (2012) . C’est l’un des enjeux de développement durable les plus importants . Gestionnaire d’un parc immobilier important réparti dans toute la France, et en croissance régulière, le GROUPE SOS se mobilise en vue de la réduction de ses impacts dans ce domaine .

ObjectifRéduire l’impact environnemental et sanitaire de nos bâtiments .

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13 Zoom sur…

la démarche qUalité- envirOnnement d’alternaCréée en 1995, Alterna, filiale immobilière du gROUPE SOS, est une société coopérative sous forme de SARL exclusivement détenue par les associations du groupe. Alterna est maître d’ouvrage des principaux projets im-mobiliers du GROUPE SOS et intervient également en aide au développement lorsque les opérations sont por-tées par des bailleurs externes. Enfin, elle apporte son expertise aux membres du GROUPE SOS à travers des missions de conseil immobilier, notamment en matières juridique, technique et patrimoniale. Alterna détient un patrimoine immobilier important et diversifié : logements sociaux, crèches, établissements médico-sociaux, rési-dences sociales, hôpitaux, boutiques et un lieu événe-mentiel. Engagée en faveur du développement durable depuis des années, Alterna a lancé en 2012 une démarche qualité-environnement, notamment afin de structurer

son approche environnementale, en vue d’une certifi-cation selon les normes ISO 9001 et ISO 14001 en 2014. Frédéric bailly, directeur général d’Alterna, nous explique l’intérêt de cette politique : « la démarche qualité-en-vironnement est devenue incontournable pour Alterna dans un contexte de forte croissance du GROUPE SOS et d’évolution rapide du marché de l’immobilier (régle-mentation, innovations…). Elle nous permet de mobiliser les équipes, notamment dans nos deux grands cœurs de métiers (gestion locative et projets immobiliers), et d’in-tégrer les questions environnementales à l’ensemble de nos modes de fonctionnement, par exemple en suivant des indicateurs environnementaux spécifiques ou en développant une veille environnementale systématique. Parmi les projets clés de la démarche qualité-environne-ment, on peut citer :

• la rédaction d’un « cahier des charges développement durable », outil nous permettant de fixer pour chaque projet nos objectifs environnementaux et d’intégrer les exigences correspondantes dans les cahiers des charges et l’analyse des offres des prestataires de travaux ;• un programme d’audits énergétiques sur le patrimoine. »

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fJt Le teMpo Le Foyer Jeunes Travailleurs (FJT) Le Tempo, situé dans le 19ème arrondissement de Paris, accueille 47 jeunes, travailleurs demandeurs d’emploi ou en formation, de 18 à 25 ans, dans l’un des 40 studios meublés . Ouvert en 2012, cet établissement est installé dans un immeuble ayant bénéficié d’une réhabilitation lourde, accompagnée par une AMO HQE (assistance à maîtrise d’ouvrage Haute Qualité Environnementale) . L’objectif était de limiter l’impact de la réhabilitation sur l’environnement (par exemple en utilisant des matériaux contenant de la matière recyclée et/ou ayant un faible contenu en « énergie grise »), tout en maximisant le confort aussi bien en hiver qu’en été (isolation thermique, double vitrage performant, protections solaires adaptées, limitation de la pollution de l’air intérieur…) . La performance énergétique du bâtiment est ainsi très élevée et dépasse les exigences du Plan Climat de la ville de Paris pour les réhabilitations (80 kWhep/m² SHON/an en énergie primaire) en atteignant les valeurs suivantes ;

BÂTIMENT A : 70,45 kWhep/m² SHON/an en énergie primaire.

BÂTIMENT B : 76,37 kWhep/m² SHON/an en énergie primaire.

Le projet a également respecté le Cahier des Charges HQE® régional relatif à la réhabilitation d’établissements sociaux, médico-sociaux et de santé, qui impose le traitement très performant de la cible HQE 4 « gestion de l’énergie » et l’obtention de la certification CERQUAL Habitat & Patrimoine pour les établissements assimilables au logement . Après sa livraison, le bâtiment a été équipé de mobilier majoritairement certifié NF Environnement (cf. partie « Santé-Environnement ») .

Quelques exemples de bâtiments . . .

cet établissement est installé dans un immeuble ayant bénéficié d’une réhabilitation lourde, accompagnée par une AMO HQE (assistance à maîtrise d’ouvrage Haute Qualité Environnementale). L’objectif était de limiter l’impact de la réhabilitation sur l’environnement

tout en maximisant le confort aussi bien en hiver qu’en été

protections solaires adaptées, limitation de la pollution de l’air intérieur .

matériaux de conception

matière recyclée

Matière ayant un faible

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MuLti-accueiL Les roBinsons

Cette structure petite enfance de 93 places située dans le 20ème arrondissement de Paris a ouvert ses portes en 2012, dans un bâtiment neuf. De nombreux efforts ont été réalisés en matière d’éco-construction .A l’arrivée, le bâtiment est très performant énergétiquement, anticipant la réglementation thermique 2012 : consommation d’énergie primaire limitée à 50 kWhep/m² SHON/an. Là aussi, la démarche a été poursuivie en équipant l’établissement de mobilier éco-conçu, majoritairement fabriqué par un ESAT .

Quelques exemples de bâtiments . . .

toitures végétalisées, des parois vitrées, parois verticales et parois en contact avec le sol, installation d’un système de chauffage et d’équipements performants énergétiquement, travail poussé concernant la perméabilité à l’air de l’enveloppe, ventilation assurée au moyen de procédés passifs (pas de rafraîchissement), en majorité de type double-flux (rendement supérieur à 75%),

isolation renforcée des

toitures

limitation des consommations dues à l’éclairage artificiel à 15 kWhep/m² SHON/an

panneaux solaires

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chu danuBe

Le Centre d'Hébergement d'Urgence (CHU) Danube accueille et héberge depuis août 2012 des couples en difficulté dans le 19ème arrondissement de Paris, en leur proposant un accompagnement social et des modalités d’hébergement adaptées à leur situation . Le centre collectif a été construit dans le respect d’un cahier des charges exigeant, avec l’aide d’une AMO HQE . A titre d’exemple, l’eau chaude sanitaire est produite par des panneaux solaires thermiques installés sur la toiture . Là encore, la réglementation thermique 2012 a été devancée, en atteignant un niveau de performance énergétique très élevé (bâtiment basse consommation) .

Quelques exemples de bâtiments . . .

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Autres actions menées :

Le GROUPE SOS a référencé en 2013 un prestataire spécialisé dans la réduction des consommations d’eau . Réalisant un audit complet des établissements dans lesquels il intervient, il met ensuite en œuvre ses préconisations et suit les résultats obtenus . Le Sleep In Paris (association Prévention et Soin des Addictions), établissement proposant accueil et hébergement pour usagers de substances psychoactives en situation de précarité, a servi de site pilote pour cette prestation .

Le groupe s’est également lancé en 2013 dans la valorisation de certificats d’économies d’énergie, afin de profiter de ce dispositif qui permet de contribuer au financement de travaux améliorant la performance énergétique des bâtiments .

Outre les audits énergétiques réalisés sur le patrimoine d’Alterna, d’autres audits de ce type sont réalisés et servent par exemple de base pour proposer des travaux d’isolation aux financeurs des établissements, chiffres objectifs à l’appui .

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PISTES DE PROGRÈS

Obtenir la certification ISO 14001 sur Alterna et poursuivre la démarche d’amélioration continue, notamment le déploiement du cahier des charges DD

Accroître les actions de réduction des consommations d’eau et d’énergie dans les bâtiments existants

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13 La gestion des déchets

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Les enjeuxLes activités du GROUPE SOS génèrent inévitablement un grand nombre de déchets : déchets d’activités de soins à risques infectieux (DASRI), déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE), déchets d’éléments d’ameublement (DEA), déchets assimilables aux ordures ménagères (DAOM), etc . Enjeu écologique et sanitaire, la gestion des déchets est un incontournable de toute démarche de développement durable .

ObjectifRéduire les déchets à la source (en quantités et en toxicité) et favoriser leur gestion écologique, en privilégiant, dans l’ordre, réutilisation, recyclage, valorisation, ou destruction dans le respect de la réglementation .

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DE DéChETS DE PAPIER RECyCLéS

autres actions menées

Quelques établissements du groupe compostent sur place leurs déchets organiques : la MECS Le Mouteau (JCLT), la halte-garderie Fontarabie (CRESCENDO), le CSAPA du Val d’Adour (PSA)…

Plus de 70% de nos établissements ont initié ou déployé une démarche de recyclage de leurs principaux déchets

Les achats et la gestion des déchets sont nécessairement liés : ce qui est acheté finit tôt ou tard par devenir un déchet . Ainsi, au travers de sa démarche d’achats responsables, le groupe contribue à la réduction à la source des déchets (en volume et en toxicité)

Zoom sur…

le tri sélectif dU papier…Parmi les déchets produits en grande quantité par les activités du GROUPE SOS, se trouvent évidemment les déchets de papier, communs à l’ensemble des établissements, dans des propor-tions variables en fonction des activités. Au-delà des actions de réduction à la source (sensibilisation, dématérialisation, configu-ration des systèmes d’impression, etc.), il importe de garantir le recyclage du papier. Or, plus le papier est trié à la source, plus le taux de recyclage est élevé et son coût maîtrisé pour la collectivi-té (principe valable pour l’ensemble des déchets). C’est pourquoi le GROUPE SOS a fait le choix de déployer une prestation spéci-fique de collecte et de recyclage du papier, principalement avec des structures de l’économie sociale et solidaire (entreprises d’in-sertion, ESAT, entreprises adaptées…). Près de 50 établissements du groupe ont mis en place ce type de prestation, contribuant au recyclage de plus de 21 tonnes de papier en 2013.

Dans les établissements franciliens, les volumes collectés par l’en-treprise d’insertion qui assure la prestation correspondent à près de 1 ETP en insertion (selon le ratio fourni par le prestataire).

D’autres démarches de recyclage du papier ne donnent pas lieu à des mesures de ce type.

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La Gestion des déchets6

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PISTES DE PROGRÈS

Poursuivre le déploiement du tri sélectif et du tri du papier

Mener des actions de réduction de la production de déchets d’activités de soins

Généraliser la démarche à de nouveaux types de déchets (textile, compostage des déchets organiques…)

Un partenariat avec l’Agence du Don en Nature au service du développement durableLe GROUPE SOS est partenaire de l’Agence du Don en Nature (ADN) de-puis sa création. Cette association col-lecte des produits invendus non alimen-taires (textile, électroménager, produits de soin et d’hygiène, fournitures diverses, loisirs…) pour les redistribuer à des asso-ciations de lutte contre l’exclusion dans toute la France, moyennant une partici-pation financière minime aux frais logis-tiques. Ces produits neufs évitent ainsi la destruction à laquelle ils étaient destinés. Stéphanie Goujon, Déléguée générale de l’association, témoigne :

«  Depuis la création de l’Agence du Don en Nature, le GROUPE SOS est partie pre-nante de la démarche : il fait bien sûr par-tie des bénéficiaires de nos actions, mais nous a également aidé à nos débuts sur les aspects logistiques ainsi que sur la valorisation de l’impact environnemental de nos services. Depuis 2009, plusieurs dizaines d’établissements du groupe ont passé commande, ce qui a permis à des centaines de produits de trouver une « seconde vie » dans des structures d’in-térêt général. Le groupe participe éga-lement à la Semaine du Don en Nature, qui a lieu chaque année depuis 2013 : en mars 2013, une opération de distribution de produits aux enfants accueillis par la MECS Le Mouteau (association JCLT) a ainsi été médiatisée. Cette même année, les établissements du groupe ont passé 65 commandes, représentant près de 500 000€ de produits, pour un coût infé-rieur à 5% de leur valeur marchande – au-tant de déchets évités, de ressources pré-servées et d’outils supplémentaires dans la prise en charge des publics accueillis par les établissements du GROUPE SOS. »

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13 Santé – Environnement

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Les enjeuxLa croissance des pathologies liées directement ou indirectement à des facteurs environnementaux (qualité de l’air, pollution de l’alimentation, exposition aux ondes, pollution médicamenteuse, perturbateurs endocriniens, etc .), nous montre qu’il est aujourd’hui indispensable de penser le lien santé-environnement (ou la « santé environnementale ») et d’appliquer le principe de précaution . A fortiori au sein de structures sanitaires, sociales et médico-sociales, les publics les plus démunis étant toujours les premières victimes .

ObjectifSensibiliser à la thématique et intégrer le lien santé-environnement à nos choix .

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L’association cREScENDO gère 32 crèches et haltes-garderies, principalement en Île-de-France, mais aussi en Picardie. Engagée depuis 2008, CRESCEnDO a approfondi sa démarche développement durable ces dernières années. Céline Legrain, directrice gé-nérale, en témoigne : « Notre approche du développement durable consiste à agir sur tous les impacts potentiels d’une crèche sur l’environnement et la santé, de manière à proposer aux enfants et aux salariés un lieu d’accueil et de travail sain. Depuis 2008, nous avons ainsi apporté un grand nombre de changements dans nos pratiques, par exemple :

Utilisation de couches éco-conçues :

biodégradables à plus de 50 %, produites en partie à partir de matières renouvelables, ces couches limitent non seulement leur impact sur l’environnement mais préservent également la santé des tout-petits .

Entretien de nos établissements

réalisé principalement avec des produits issus de la chimie végétale, dont les performances environnementales sont particulièrement élevées (majoritairement certifiés Ecocert) : fabriqués à partir de ressources naturelles et renouvelables, biodégradables sur la totalité de leur formule, etc . Ces produits nous permettent d’anticiper la réglementation sur la qualité de l’air, qui nous impose de réaliser des audits dès 2014 pour contrôler 3 polluants majeurs de l’air intérieur .

Repas

contenant a minima 80 % de produits frais et 20 % de denrées bio . Nous essayons d’étendre cette démarche en privilégiant les goûters et le lait bio (actuellement déployés dans la moitié de nos établissements) .

Travail sur nos achats textiles :

produits certifiés Oeko-Tex (label garantissant l’absence de substances dangereuses dans les produits) et/ou dans la mesure du possible en coton issu du mode de production biologique .

Lors des dernières ouvertures, nous avons ainsi équipé les crèches de près de 50 % de textiles bio .

Référencement

de 2 fournisseurs (dont un ESAT) de mobilier éco-conçu, qui équipent désormais nos nouveaux établissements . Ce mobilier est fabriqué à partir de bois certifié issu de forêts gérées de manière durable, exempt de colle, vernis à l’eau, bénéficiant d’une durée de vie importante (durée de garantie élevée, facilement réparable…) . Une partie est certifiée NF Environnement .

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Afin de poursuivre cette démarche, nous avons mené en 2013 une campagne d’audits spécifiques sur le développement durable. La moitié de nos établissements ont ainsi bé-néficié d’une journée ou d’une demi-journée d’audit, ce qui a permis :

de (re)mobiliser les équipes

de mettre en évidence et de partager les bonnes pratiques 

d’identifier de nouveaux axes de progrès.

Les audits ont été suivis de restitutions dans chaque structure, puis de 3 journées de formation auxquelles ont participé l’ensemble des établissements. Un nouveau plan d’action a ainsi été formalisé. Son déploiement sera suivi à l’occasion d’une réunion semestrielle entre les référents des différents établissements.

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AUTRES ACTIONS MENÉES :

Les produits d’entretien utilisés à Crescendo le sont plus généralement dans 70 établissements du GROUPE SOS . Produits issus de la chimie végétale, ils sont conçus à partir de matières premières naturelles et renouvelables, issues de la valorisation de cultures de produits agricoles maîtrisés (huiles essentielles et déchets végétaux), permettant une biodégradabilité ultime sur la totalité de la formule . Ces produits sont donc exempts de risque chimique . Le fournisseur a également été choisi sur sa capacité à former et accompagner nos agents d’entretien, de manière à éviter les pratiques de surdosage .

Les nouveaux établissements du GROUPE SOS sont équipés majoritairement avec du mobilier certifié NF Environnement, écolabel officiel français. Celui-ci garantit l’éco-conception du mobilier, par exemple l’utilisation de bois issu de forêts gérées de manière durable ou la limitation des substances contribuant à la pollution de l’air intérieur .

Nous utilisons des denrées issues du mode de production biologique dans un certain nombre d’établissements, et dans des proportions variables en fonction des budgets . Si l’objectif général est d'atteindre les 20 %, certains établissements ont commencé par introduire 5 % de denrées bio .

Quelques établissements du groupe ont mis en place des journées végétariennes hebdomadaires, afin de limiter les impacts considérables de la production de viande sur l’environnement et les ressources alimentaires mondiales .

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13 La lutte contre la précarité énergétique

La précarité énergétique désigne la situation des ménages qui éprouvent des difficultés à disposer de la fourniture d’énergie nécessaire à la satisfaction de leurs besoins élémentaires en raison de l’inadaptation de leurs ressources ou de leurs conditions d’habitat . Plusieurs millions de ménages français sont concernés . Au sein du GROUPE SOS, la question est particulièrement prégnante, notamment pour les usagers accueillis en structures collectives ou via un hébergement diffus. Au-delà du travail réalisé sur les bâtiments (cf. partie « Bâtiments responsables »), il est également nécessaire de sensibiliser ces publics à la maîtrise des consommations énergétiques, notamment en vue de leur autonomie future . C’est pourquoi le groupe a lancé en 2012-2013 un programme de formation des travailleurs sociaux sur cette thématique . 45 salariés ont ainsi bénéficié d’une formation de 2 jours, animée par Auxilia (4 sessions) .

A la suite de ces formations...Un groupe de travail inter-établissements se réunira régulièrement en 2014 pour concrétiser les pistes d’action évoquées en formation. Parmi ces pistes  : outils de sensibilisation, identification des situations les plus problématiques, organisation de visites à domicile…

PISTES DE PROGRÈS

Systématiser les critères santé-environnement dans les consultations

Poursuivre l’intégration des principes du développement durable dans l’alimentation

Mettre en œuvre et évaluer les recommandations du groupe de travail sur la précarité énergétique

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13 La communication responsable

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Les enjeuxLes liens entre communication et développement durable sont multiples : aucune démarche de développement durable ne peut être menée sans une communication interne efficace. Communiquer sur le développement durable, en interne comme en externe, suppose de proscrire le greenwashing et de faire état de manière transparente de notre avancement sur le sujet. Enfin, il s’agit également de limiter l’impact sur l’environnement de l’activité de communication à proprement parler, en travaillant notamment à l’éco-conception des supports de communication .

Objectif Intégrer le développement durable à la communication du GROUPE SOS, tant sur le fond que sur la forme .

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afin de faire connaître et diffuser en interne son enGaGeMent en faveur du déveLoppeMent duraBLe, Le Groupe sos s’est doté d’outiLs de coMMunication au service de La déMarche.des outils dédiés :

Réseau des « référents DD » (cf. « Le réseau des référents DD »)

Lettre d’information trimestrielle envoyée par mail à l’ensemble des salariés, permettant notamment aux référents DD de s’exprimer (cf .

témoignages dans la partie « Des établissements très DD »)

Formations réalisées régulièrement dans les établissements : entre 2011 et 2013, 1007 salariés ont ainsi participé à ces formations / sensibilisations (journée de formation professionnelle complète, ou séance de sensibilisation in situ d’au moins une heure), soit près de 10% de l’effectif.

utiLisation des outiLs de coMMunication Groupe :

Rubrique développement durable & achats de l’intranet

Articles réguliers sur la démarche DD dans Actua, le journal du GROUPE SOS

Présentation de la démarche lors des journées d’intégration des nouveaux cadres

Interventions lors des journées du personnel

. . .

1007SALARIéS

FORméS / SEnSIbILISéS EnTRE 2011 ET 2013

La communication interne sur le développement durable

Lors de l’enquête de climat social menée en 2012 auprès de l’ensemble des salariés du groupe,

63,6% d’entre eux ont affirmé être d’accord ou tout à fait d’accord avec l’affirmation suivante : « Le GROUPE SOS mène une politique active en matière de développement durable. Celle-ci se traduit concrètement au niveau de mon établissement ».

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l’écO-cOnceptiOn des sUppOrts de cOmmUnicatiOn dU grOUpe sOs

Réalisés par Presscode, entreprise d’insertion du GROUPE SOS spécialisée dans l’édition et la création graphique, les supports de communication du groupe (plaquettes de présentation du groupe, dépliants de présentation des établissements…) sont tous éco-conçus : ils sont imprimés sur papier 100% recyclé, avec des encres végétales.mais la démarche imprègne également la conception gra-phique des documents, à l’image du présent rapport, optimi-sé pour une lecture à l’écran. bien qu’il soit non imprimable, le document reprend les codes de l’éco-communication, par exemple en limitant les aplats de couleur.

100%ImPRImé SUR PAPIER

RECyCLé, AvEC DES EnCRES véGéTALES.

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l’éco-conception presscode est enGaGé dans une déMarche d’éco-conception, éLaBorée avec La direction déveLoppeMent duraBLe & achats du Groupe et en s’appuyant sur Les recoMMandations de L’adeMe. presscode intèGre Les critères environneMentaux au cœur de son activité en veiLLant à appLiquer Les recoMMandations suivantes :

Communication imprimée

Favoriser les formats classiques ou générant moins de gâchis de papier .

Utiliser exclusivement des supports recyclés et/ou certifiés (FSC, PEFC). Pour les documents de communication du GROUPE SOS, le papier 100 % recyclé est systématiquement privilégié .

Conception graphique : faire attention aux encres, maîtriser les aplats de couleurs, les tons directs, les encres métallisées, etc .

Limiter les surfaçages (vernis UV, pelliculage) .

Recourir à des prestataires et à des procédés d’impression contrôlés : certification chaîne de contrôle FSC et PEFC des imprimeurs, marque Imprim’vert® (écolabel reconnu visant à réduire l’impact environnemental des activités liées à l’impression), systèmes de management environnemental certifiés selon la norme ISO 14001 .

Favoriser les fournisseurs géographiquement proches et socialement investis (ex : ESAT, insertion professionnelle, réinsertion) .

Prévoir l'éventuelle récupération des supports et leur recyclage .

Communication digitalecontraireMent aux idées reçues, Les envois d'e-MaiLs ou Le déveLoppeMent des usaGes autour du diGitaL ont des iMpacts environneMentaux non néGLiGeaBLes. c’est pourquoi presscode souhaite intensifier ses recherches sur cette partie afin de pouvoir fournir des recoMMandations.

OBJECTIF A HORIZON SEPTEMBRE 2014

Utilisation d’un calculateur carbone permettant d’évaluer les émissions de CO2 des supports imprimés et communication de l’indicateur pour chaque commande .

Formalisation d’une charte d’éco-conception .

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Alternacom récompensé pour son engagement en matière de développement durable

aLternacoMa reçu en avril 2013 le label PrestaDD, qui certifie les prestataires du secteur de l’événementiel engagés en faveur du développement durable par des actions concrètes dans les domaines environnemental, social et économique . Alternacom, seule agence de communication évènementielle française à bénéficier du statut d’entreprise d’insertion, a reçu le label PrestaDD avec une mention spéciale pour son modèle économique, mais aussi pour les achats responsables,

l’énergie, les transports, le tri des déchets, et la politique RH . Depuis sa création en 2001, l’agence cherche à lier la communication événementielle aux enjeux et débats environnementaux, sociétaux et économiques . L’événementiel responsable selon Alternacom, c’est être capable de proposer une prestation de qualité tout en respectant des engagements forts grâce à des événements éco-socio-conçus .

L’agence s’appuie sur un réseau de partenaires également engagés : traiteur engagé en faveur du développement durable, stands en carton recyclé, sacs réutilisables en coton bio . . .En interne, Alternacom se met en cohérence avec ses engagements : tri des déchets, déplacements limitant l’impact carbone, pompe à chaleur, fournisseur d’électricité 100% renouvelable, lombricompost . . .

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PISTES DE PROGRÈS

Poursuivre l’effort de formation sur le développement durable

Accroître le nombre de référents DD

Finaliser le Challenge DD et envisager de renouveler l’expérience

Le réseau des référents DD

Afin de dynamiser le réseau des référents, le groupe a lancé fin 2013 une initiative originale : le « Challenge DD du GROUPE SOS », qui permettra en 2014 à l’établissement proposant le projet DD le plus abouti de remporter 20000€ (collectés auprès de partenaires privés) pour financer ce projet.

Les référents sont des volontaires, motivés pour faire avancer leur(s) établissement(s) sur le développement durable . En lien avec la direction développement durable & achats, ils ont notamment pour mission de sensibiliser leurs collègues et de proposer des actions de développement durable à leur direction . Le réseau comptait 60 membres en décembre 2013, représentant près de 130 établissements .

Pour mener à bien leur mission de référent, ils disposent d’un certain nombre d’outils : adresse mail et accès à l’intranet, « Guide du développement durable au GROUPE SOS », accès aux travaux des autres établissements, échanges sur une liste de diffusion dédiée, lettre d’information leur permettant de témoigner et de mettre en valeur leur engagement…

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13 La démarche qualité

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Les enjeux Le GROUPE SOS est engagé dans une démarche globale de qualité, qui se traduit par la mise en œuvre de démarches qualité spécifiques, volontaires ou réglementaires, au sein des établissements . Intégrer le développement durable à l’ensemble de ces démarches est un levier important d’adaptation de nos pratiques, dans une logique d’amélioration continue commune aux deux approches .

ObjectifFaire du développement durable un axe majeur de nos démarches qualité .

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 LA QUALITé ET LE DévELOPPEmEnT

DURAbLE PARTAGEnT

UnE LOGIQUE COmmUnE

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l’intégratiOn dU dévelOppement dUrable à la démarche qUalité dU grOUpe sOsDepuis le lancement de la démarche qualité du GROUPE SOS, le développement durable en constitue un axe important. Sylvie Justin, Directrice Générale Groupe et Présidente du Comité de pilotage qualité Groupe, témoigne des interactions entre ces deux sujets :« La qualité et le développement durable par-tagent une logique commune : l’amélioration continue. C’est pourquoi l’opportunité de lier les deux sujets s’est imposée comme une évi-dence dès nos premiers pas dans la démarche qualité il y a plusieurs années. Ainsi, notre di-rection développement durable & achats siège au Comité de pilotage qualité Groupe, ce qui lui donne notamment l’occasion de présenter un bilan annuel des avancées et de proposer des axes de travail pour l’année à venir devant les

directions générales du groupe. Le DD est éga-lement intégré au référentiel qualité interne, principal outil de notre démarche qualité. Lors de la mise à jour de ce référentiel en 2012, une place plus importante lui a été accordée, en spécifiant les sujets sur lesquels nos établis-sements doivent s’engager  : achats respon-sables, gestion des déchets, économies d’eau et d’énergie, etc. Pour cela, nous nous sommes notamment appuyés sur le manuel de certifica-tion de la haute Autorité de Santé (hAS), dont la 3ème version invite les établissements de san-té à s’engager dans un plan d’action DD com-plet : une bonne pratique qui, si elle n’est pas (encore) obligatoire pour les établissements sociaux et médico-sociaux, mérite d’être gé-néralisée dans nos secteurs. Enfin, en intégrant le développement durable à notre tableau de bord qualité (outil de suivi de la démarche qua-lité), nous nous sommes également dotés de la capacité à faire remonter régulièrement des indicateurs consolidés sur les pratiques de nos établissements en matière de développement durable. »

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Les principales étapes et obligations de la

certification selon la norme ISO 14001 sont les

suivantes :

Réalisation d’une analyse environnementale complète, permettant d’identifier les aspects environnementaux

significatifs (AES) de l’activité ;

Formalisation d’une politique et d’un programme environnementaux,

dans le but de maîtriser ces AES ;

Lancement d’une logique d’amélioration continue, au travers du calcul d’indicateurs

spécifiques et de la mise à jour du programme environnemental. PISTES DE PROGRÈS

Obtenir et/ou maintenir les certifications ISO 14001, dans une logique d’amélioration continue

Assurer la conformité de l’ensemble des établissements aux exigences du référentiel qualité en matière de développement durable

La certification ISO 14001 des fonctions support du groupe Le GIE Alliance Gestion, groupement d’intérêt économique du GROUPE SOS, centralisant l’essentiel des fonctions support du groupe, a été certifié ISO 14001 en septembre 2013. Le management de l’environne-ment complète ainsi le système de management de la qualité (cer-tifié ISO 9001 depuis 2009). Cette nouvelle certification s’inscrit dans la continuité de nombreux projets de réduction des impacts environnementaux déjà en place (achats responsable, éco-communica-tion ou « Green IT »…) Avec la certification ISO 14001 de la coopérative im-mobilière Alterna prévue en 2014 (cf. partie « bâtiments responsables »), les principales fonctions support du GROUPE SOS seront donc engagées dans un système de management environnemental certifié.

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Soutenir l’évolution du Groupe

Attirer et fidéliser les talents

Favoriser le développement des collaborateurs

Susciter l’innovation sociale

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La Dynamique professionnelle et sociale du groupe sos

entre 2011 et 2013, 7000 salariés suppLéMentaires ont reJoint Le Groupe sos, qui compte aujourd’hui, après des opérations de rapprochement associatif, de reprise de sociétés d’insertion par l’activité économique, et de création interne de dispositifs innovants, 11000 salariés . Cette dynamique de

création d’emplois et de recrutement (pour l’essentiel en CDI) nécessite d’être complétée par d’autres lignes d’action RH pour soutenir efficacement la stratégie du groupe, au bénéfice des salariés qui en sont la principale richesse . C’est pourquoi le GROUPE SOS conçoit et déploie, par-delà la très grande diversité de ses

métiers, une dynamique professionnelle et sociale fédératrice, visant à accompagner la croissance du groupe, tout en portant une attention particulière au développement de ses collaborateurs . Cette dynamique s’appuie sur les quatre piliers de la politique RH-Social du GROUPE SOS (voir ci-contre) .

LA DYNAMIQUE PROFESSIONNELLE ET SOCIALE10

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soutenir L’évoLution du Groupe :

Construction d’une vision des pratiques RH de l’entrepreneuriat social ;

Intégration des nouvelles structures dans le groupe ;

Approfondissement de la Gestion Prévisionnelle de l’Emploi et des Compétences .

attirer et fidéLiser Les talents :

Renforcement des liens avec les écoles ;

Participation à 15 forums de recrutement sur la période ;

Enrichissement du processus d’intégration des nouveaux salariés .

favoriser Le déveLoppeMent des coLLaBorateurs et collaboratrices :

Mise en œuvre d’une formation « Entrepreneuriat social » pour tous les managers du GROUPE SOS ;

Introduction de l’e-learning via la mise à disposition d’une plateforme de référence, en complément des actions de formation pour développer les compétences ;

Déploiement d’une démarche visant à proposer des parcours d’évolution et de mobilité adaptés à tous .

susciter L’innovation sociale :

Définition d’une politique engagée en matière de diversité, notamment à l’égard des séniors, des personnes porteuses de handicap, de l’égalité femmes-hommes ;

Conduite d’une première réflexion sur les liens entre santé et bien-être au travail, en parallèle des logiques de prévention déjà à l’œuvre, et en enrichissant l’enquête de climat social interne ;

Mise en place d’une mutuelle Groupe, action logement ayant donné lieu à des dizaines de relogement, développement d’un service d’assistance sociale pour l’Ile-de-France .

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Les rapports d’activité annuels du GROUPE SOS sont l’occasion de faire état de l’avancement des actions concrètes sur ces 4 grands sujets. Pour la période 2011-2013, les actions suivantes ont notamment été menées :

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Pour 2014, en lien avec les évolutions légis-latives, réglementaires et conventionnelles à l’œuvre, dans une logique de dialogue social interne renforcé, le gROUPE SOS travaillera plus en profondeur sur ces quatre piliers, avec des projets notamment autour de la qualité de vie au Travail, la redéfinition des logiques de protection sociale et de formation groupe.

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Des établissements très DD

le fOyer de vie camille claUdelAvRIL 2012

des étaBLisseMents très dd #1

Ouvert depuis le printemps 2011, le Foyer de vie occupationnel Camille Claudel accueille une trentaine d’adultes souffrant de troubles psychiatriques dans le 20ème arrondissement de Paris . De la conception du bâtiment jusqu'à l'alimentation des résidents, le foyer est pleinement inscrit dans cette démarche DD .

conception et équipeMent de L'étaBLisseMent

La question du développement durable a été intégrée dès la conception et l’équipement de l’établissement . Le bâtiment, construit en bois, est par exemple doté de panneaux solaires thermiques et de toitures végétalisées, tandis que le mobilier a été choisi en fonction (notamment) de critères environnementaux : bois certifié issu de forêts gérées de manière durable, absence de PVC et limitation des polluants de l’air intérieur, etc .

Le dd au quotidien

Mais la démarche DD se traduit également par des achats responsables : produits d’entretien issus de la chimie végétale, collecte et recyclage du papier par une entreprise d’insertion, photocopieur écolabellisé, achat de matériel informatique reconditionné auprès d’un ESAT, utilisation de papier 100% recyclé, commande à l’Agence du Don en Nature…

Par ailleurs, l’alimentation des résidents a fait l’objet d’un travail particulier avec un prestataire : chaque semaine, une journée végétarienne est

organisée, et l’ensemble des repas servis contient au moins 20% de denrées issues de l’agriculture biologique.

Enfin, le linge des résidents est principalement lavé à l’aide de noix de lavage : complétées par du bicarbonate de soude (pour garantir la blancheur du linge), les noix sont aussi efficaces qu’une lessive classique, tout en étant beaucoup moins chères et plus écologiques . Du vinaigre blanc est utilisé en guise d’assouplissant, ce qui présente deux avantages : il assouplit le linge et protège les machines du calcaire . Ce fonctionnement (noix de

lavage, bicarbonate de soude et vinaigre blanc) divise le budget lessive par 10 . . .

une déMarche à Moindre coût

De manière générale, la démarche de développement durable n'a rien coûté. En travaillant sur les pratiques, le surcoût du bio dans l’alimentation a pu être éliminé . Outre le traitement du linge, le reconditionnement à bas prix du matériel informatique et le partenariat avec l’Agence du Don en Nature ont permis de réduire drastiquement les coûts .

La lettre d’information développement durable trimestrielle envoyée par mail à l’ensemble des salariés du GROUPE SOS a donné l’occasion à quelques « référents DD » de témoigner des actions entreprises au sein de leur établissement. nous re-prenons ici quelques-uns de ces témoignages (tels qu’ils ont été publiés), qui mettent bien en évidence la double logique à l’œuvre : mise en œuvre d’actions impulsées au niveau du groupe et démarche propre à chaque établissement en fonction de son contexte et de ses contraintes.

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Des établissements très DDla mecs le mOUteaUJUILLET 2012

des étaBLisseMents très dd #2

La maison d’enfants à caractère social Le Mouteau (JCLT), située dans le Loiret, a lancé sa démarche de développement durable dès 2008. Le référent développement durable de l'établissement, témoigne :

« depuis que je suis référent déveLoppeMent duraBLe, de noMBreuses actions ont été menées :

Campagne de sensibilisation des jeunes en 2008 (affichage, sensibilisation en réunion, etc.) ;

Action sur l’éclairage (installation d’ampoules basse consommation) dès 2008-2009 ;

Réflexion sur les achats de denrées alimentaires en 2010, afin de privilégier les fournisseurs et producteurs locaux ;

Inscription dans la politique d’achats responsables du GROUPE SOS : produits d’entretien issus de la chimie végétale, fournitures de bureau « vertes », ordinateurs

reconditionnés par un ESAT, véhicules peu émetteurs de CO2, traitement du linge d’hébergement via un ESAT, recours à l’Agence du Don en Nature... ;

Sensibilisation du personnel (affichage, diffusion de supports de formation…) .

Plus récemment, notre action a porté sur la gestion des déchets . Outre le déploiement du tri sélectif en 2011 (et la collecte et le recyclage des huiles usagées depuis plusieurs années), nous avons fait l’acquisition d’un composteur de déchets

organiques en mai 2012, avec une aide financière de la communauté d’agglomérations, de l’ADEME et du conseil général (seuls 20% sont restés à la charge de l’établissement) . Véritable projet pédagogique vis-à-vis des 37 jeunes accueillis (« de l’assiette au potager, et du potager à l’assiette »), ce composteur permettra à terme de valoriser près de 45 kg de déchets organiques par mois . L’inauguration officielle est prévue à la rentrée .

Enfin, afin de ne négliger aucun impact majeur de l’établissement, nous allons réaliser un audit énergétique sur le

bâtiment (bâti ancien de près de 3000 m²), avec, là encore, le soutien financier de l’ADEME (subvention de 50%). Le Conseil Général nous a donné son accord pour cette démarche . Cet audit débouchera sur un plan d’action à court, moyen et long termes, précisant les pistes d'action prioritaires et permettant d’estimer le temps de retour sur investissement des éventuels travaux (compte tenu des économies d’énergie réalisables). »

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le sleep in 75 / DéCEmbRE 2013

des établissements très dd #3 Le Sleep In 75 accueille et héberge des usagers de substances psychoactives en situation de précarité . Une population particulièrement "sensible", ce qui n’empêche donc pas l’établissement d’être investi dans une démarche d’éco-responsabilité .

téMoiGnaGe du référent déveLoppeMent duraBLe du sLeep in 75« Pour la plupart des gens, le développement durable est synonyme d’environnement, alors qu’il inclut aussi les dimensions sociale et économique qui sont essentielles. C’est pourquoi il est très important de trouver la bonne façon de parler à l’équipe, en choisissant une approche qui mettra en lumière l’intérêt d’une démarche DD au Sleep In, et ce malgré l’urgence du quotidien. Ainsi, la mesure la plus importante que nous ayons prise est d’avoir fait appel à un prestataire spécialisé pour la réduction des consommations d’eau. Maintenant partenaire du GROUPE SOS, cette société intervient sur le site de l’établissement pour faire un diagnostic de ses consommations d’eau, propose des solutions adaptées, et réalise les travaux nécessaires (réparations, pose de régulateurs de débits sur les robinets, etc.). L’équipe a pu apprécier le résultat sans avoir à prendre sur son temps de travail : réduction de notre consommation d’eau, problèmes de fuites résolus… même les usagers ont salué la démarche, sensibles au gaspillage ! Cette

démarche est en cours de diffusion dans les autres établissements de l’association, par exemple dans les établissements marseillais (dont le Sleep In Marseille). Nous avons mis en place d’autres actions, appuyées par la direction de l’établissement (recyclage du papier par une entreprise d’insertion, formation de l’équipe au DD en avril 2013…) et avons beaucoup d’autres idées en tête pour la suite, même si l’activité d’accueil des usagers est souvent très complexe. Les équipes du Sleep In travaillent en effet en situation d’urgence au quotidien : il faut cibler pour elles des actions simples et non contraignantes. »En parallèle de cette démarche volontaire, le Sleep In a bénéficié récemment d'un renouvellement de l'ensemble de ses radiateurs (électriques) : des radiateurs à inertie, générant d'importantes économies d'énergie, ont été installés . Toutes les portes donnant sur l'extérieur, ainsi que les joints des fenêtres, ont également été changés afin de limiter les déperditions .

Une démarche qui mérité d'être déployée« Les Sleep In sont des établissements très difficiles », explique Abdelka Boumansour, directeur général de l’association Prévention et Soin des Addictions (PSA) . « Il est remarquable que l’équipe, boostée par un référent DD actif, parvienne à avancer sur des actions concrètes en matière de développement durable, dans la logique de la politique DD du GROUPE SOS. C’est une démarche qui mérite d’être encouragée et soutenue, dans l’ensemble des établissements de PSA, et plus généralement du groupe. »

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