16
© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit. BORDEAUX : BIENTÔT À SEC ? PAGES 2 ET 3 REPORTERS L’HUMEUR DE JEAN-LOUP Ces jours-ci, nos voisins français ne la ramènent pas trop, et pour cause : le fleuron automobile PSA vient de passer sous pavillon chinois Dong Feng ! Exit le dernier représentant de la famille Peugeot au conseil d’administration de l’avenue de la Grande Armée, dans le 16 e arrondissement. Quant à André Citroën, il doit se retourner dans sa tombe. Remarquez… Ils auraient dû voir venir le péril jaune, puisque bon nombre de leurs fiertés nationales sont déjà chinetoques : le Club Med, la friperie Sonia Rykiel, Justin Bridé… Oh, pardon… Justin Bridou (vous savez, le célébrissime Bâton de Berger), la chaîne de parfumerie Marionnaud, les cochonneries Cochonou, pour ne citer que celles-là. Et il ne fait aucun doute qu’il s’agit là des prémices d’une inva- sion. Demain, les Français se trouve- ront dépossédés de tout ce qui contri- buait à leur chauvinisme exacerbé, ou comment passer de la gloriole à la gaudriole. Trop drôle. C’est qu’ils ont les moyens, ces Chinois : leurs fonds souverains regorgent de centaines de milliards de dollars à investir en Eu- rope, sans compter que plus d’un million et demi d’entre eux sont mil- lionnaires en dollars ! Et comme si ça ne suffisait pas, ils adorent mettre la main au portefeuille (de vigne) pour acquérir de multiples domaines et grands crus qu’ils exportent par avions entiers en direction de leur mère patrie. Même le vin rouge rit jaune… CHINOISERIES Lundi 24 Février 2014

Dh 20140224 encart full

  • Upload
    sa-ipm

  • View
    252

  • Download
    5

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Consomaction du 24 février 2014

Citation preview

Page 1: Dh 20140224 encart full

© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

BORDEAUX :BIENTÔT À SEC?

PAGES 2 ET 3

REP

OR

TER

S

L’HUMEUR DE JEAN-LOUP

Ces jours-ci, nos voisins français ne laramènent pas trop, et pour cause : lefleuron automobile PSA vient de passersous pavillon chinois Dong Feng ! Exitle dernier représentant de la famillePeugeot au conseil d’administration del’avenue de la Grande Armée, dans le16e arrondissement. Quant à AndréCitroën, il doit se retourner dans satombe. Remarquez… Ils auraient dûvoir venir le péril jaune, puisque bonnombre de leurs fiertés nationales sontdéjà chinetoques : le Club Med, lafriperie Sonia Rykiel, Justin Bridé… Oh,pardon… Justin Bridou (vous savez, lecélébrissime Bâton de Berger), lachaîne de parfumerie Marionnaud, lescochonneries Cochonou, pour ne citerque celles-là. Et il ne fait aucun doutequ’il s’agit là des prémices d’une inva-sion. Demain, les Français se trouve-ront dépossédés de tout ce qui contri-buait à leur chauvinisme exacerbé, oucomment passer de la gloriole à lagaudriole. Trop drôle. C’est qu’ils ontles moyens, ces Chinois : leurs fondssouverains regorgent de centaines demilliards de dollars à investir en Eu-rope, sans compter que plus d’unmillion et demi d’entre eux sont mil-lionnaires en dollars ! Et comme si çane suffisait pas, ils adorent mettre la

main au portefeuille (de vigne)pour acquérir de multiplesdomaines et grands crusqu’ils exportent par avionsentiers en direction deleur mère patrie.Même le vin rougerit jaune…

CHINOISERIES

Lundi 24 Février 2014

Page 2: Dh 20140224 encart full

© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

02 OBJECTIFS THUNES 03OBJECTIFS THUNES

www.dhPbe I LUNDI 24 FÉVRIER 2014 I LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS I LUNDI 24 FÉVRIER 2014 I www.dhPbe

Le Bordelais À SEC OU PRES QUE!8 La pénurie guette

dans la région la plus célèbre du monde. En cause, une série de crus

A Les vins de Bordeaux vont sefaire plus rares dans nos gran-des surfaces et les prix pour-raient s’en ressentir.

Mais avant d’aller plus loin, ilfaut tout d’abord faire la diffé-rence entre les bordeaux généri-ques, bordeaux supérieurs, oules côtes de Bordeaux par exem-ple, et les grands crus de Bor-deaux.

Ce sont des marchés tout àfait différents qui n’ont rien àvoir et qui connaissent actuelle-ment des évolutions diamétra-lement opposées.

Les deux subissent la sacro-sainte loi de l’offre et de la de-mande mais sur des marchésdifférents. Raison pour la-quelle le cours des vinsqui constituent la basede la pyramide des vinsà Bordeaux a tendanceà flamber et que l’onobserve un quasi-krachdu cours des grands crusclassés.

Les grands crus s’échan-gent sur un marché clairementspéculatif que l’on pourrait qua-lifier de luxe, comme celui desœuvres d’art, où l’offre est limi-tée aux quelques grands crusclassés bordelais qui ne repré-sentent pas plus de 5 % de la pro-duction et la demande par de ri-ches amateurs et collection-neurs dont la frénésie pour cesbeaux flacons soutient les cours.

LA HAUSSE DES COURS de cesdernières années s’explique parla succession de deux millési-mes hors du commun – 2009 et2010 – et par un engouementdes nouveaux consommateursasiatiques, principalement chi-nois, qui a été amplifié par lesnombreux nouveaux affairistesmade in China qui ont cru voir lapoule aux yeux d’or dans cemarché florissant des vins deprestige.

En réalité, les quantités exa-gérément importées en Asien’ont pas trouvé suffisammentde candidats acquéreurs et parconséquence de grands crusachetés par des Chinois, livrésen Chine ou toujours stockés àBordeaux ou à Londres, repren-nent la route de Bordeaux et pè-sent sur le marché. Voilà pour-quoi la bulle spéculative a ten-dance à se dégonfler.

Une bouteille de Lafite Roths-child qui valait hier plus de

1.000 € se vend aujourd’hui à Pé-kin à près de 700 €.

Le marché des bordeaux quenous buvons avec plaisir tousles jours ne joue pas dans lamême cour. Il obéit égalementaux lois de l’offre et la demande,mais sur un marché que l’onpeut qualifier de produits agri-coles qui dépend comme celuide la patate ou du café d’une of-fre conditionnée par les résul-tats de la récolte, lui-même lar-gement conditionné par lesconditions météorologiques.

EN 2013, Bordeaux n’a pas étégâté. D’abord, de violentes aver-ses de grêle ont anéanti en quel-ques secondes des milliersd’hectares surtout dans la ré-gion de l’Entre-deux-Mers, en-suite le printemps froid et hu-mide a eu comme conséquencela coulure (perte de fleurs nonfécondées) et le millerandage(développement de baies sanspépins qui ne grossissent pas).

Comme si cela ne suffisaitpas, les conditions climatiquesestivales et en automne – à l’épo-que des vendanges – ont été trèsmauvaises et par conséquenceon est confronté à une petite ré-colte de qualité médiocre.

B. H.

: Le Bordelais vit désormais à deux vitesses. © DR

Big BusinessPAR BAUDOUIN HAVAUX

Faut-il vraiment craindreUNE ENVOLÉE DES PRIX?8 La réponse n’est pas encore définitive. Certaines enseignes ont eule nez pour anticiper les hausses de prix…

A Finalement, à quoi doit-on s’attendre dans lesmois à venir ?

Le consommateur de vins de Bordeaux habi-tué à acheter sa bouteille entre 5 et 12 € en fonc-tion de l’appellation doit-il s’attendre à gonflerson budget ?

Pour connaître la répercussion au niveau denos grandes surfaces, nous avons interrogéFrancis Lerminiaux, acheteur principal dugroupe Carrefour en Belgique. L’évolution desprix des bordeaux sur les linéaires dépendra dela capacité d’anticipation des hausses descours. Francis Lerminiaux nous dit avoir eu lachance de parcourir de long en large le vigno-ble aquitain entre les mois de juillet et d’août. Àce moment, vu les dégâts causés par la grêle, lesfaibles rendements dus à la coulure et le mille-randage, et des conditions météorologiquesqui ne présageaient rien de bon, il était prévisi-ble de s’attendre à une pénurie de vin de Bor-deaux dans l’année à venir.

LES ACHETEURS qui, comme lui, ont eu la puceà l’oreille ont fait main basse sur les stocks en-core disponibles de 2010, 2011 et 2012. Ils ont an-ticipé leurs achats et rapidement confirméleurs allocations annuelles auprès de leursfournisseurs traditionnels. Le gros des achatss’est donc réalisé en août et septembre juste audébut de la première augmentation des prix.On peut donc s’attendre à n’observer aucunehausse de prix significative en linéaire.

Une seconde augmentation des prix a été ob-servée à l’automne après la confirmation despiètres qualité et quantité de la vendange 2013.Une troisième vague de prix est ob-servée actuellement en ré-ponse à la demande des grosacheteurs en prévision desfoires aux vins qui ont lieutraditionnellement en

septembre et octobre.On observe aujourd’hui une augmentation

des cours, par rapport à la même époque l’an-née dernière, qui se situe entre 10 à 25 % selon lacouleur et les appellations.

CE SONT SURTOUT les bordeaux et bordeaux su-périeurs qui connaissent une envolée de leursprix. Un exemple : le tonneau de vin de Bor-deaux (900 litres) qui se négociait auparavantautour de 900 € est proposé aujourd’hui à1.200 €. C’est une bonne affaire pour le vigne-ron qui voit valoriser son noble travail.

Maintenant, il ne faut pas dramatiser car, enfin de compte, le prix final au niveau du con-sommateur dépendra principalement des volu-mes qui seront échangés à un tel niveau deprix. Il y a évidemment une part de spéculationqui porte sur les stocks actuels toujours exis-tants même s’ils sont fortement réduits.

Un autre exemple vient d’un courtier bienconnu de la place et qui, comme tous les cour-tiers, tient à garder l’anonymat; il nous a discrè-tement confié avoir conclu une vente qui portesur plus de 100.000 bouteilles de bordeauxpour un hard discounter à un prix bien infé-rieur à 2 €. Soit une bouteille qui sera proposéeau consommateur final à moins de 4 € TTC.

La récolte 2014 est attendue avec impatience.Ces mois d’hiver trop chauds qui n’ont pasconnu de températures négatives ne présagentrien de bon, le cycle végétatif a tendance à dé-marrer alors que la vigne devrait plutôt se repo-ser à pareille époque.

La vendange 2014 infléchira donc les coursou au contraire précipitera les vins de Bor-deaux dans une crise qui pourrait faire très malaux milliers de petits et moyens vignerons quidépendent du bon vouloir de Dame Nature. Af-faire à suivre…

B. H.

: Les vignerons – petits ou moyens – qui dépendent des caprices de la nature n’ont pas vraiment le sourire. © DR

La faute aussi à la demande mondiale8 Des économistes américains tirent la sonnette d’alarme

A L’offre et la demande. Deuxéléments essentiels de l’écono-mie mondiale de tous lestemps. Deux éléments qui re-trouvent toute leur acuité dèsque l’on évoque aujourd’huiles matières premières et cer-tains autres produits issus dela terre comme le vin.

Selon certains économistesaméricains, le monde se dirige-rait vers une pénurie de vin etle verre de rouge pourrait at-teindre des prix étourdissantsd’ici à quelques années, dixitnotamment la banque améri-caine Morgan Stanley.

La production mondiale devin a culminé en 2004, où lesecteur affichait “un excès de600 millions de caisses de bou-teilles”, explique le banquierdans une étude diffusée fin2013.

Depuis, l’offre mondiale n’acessé de décliner à la faveur debaisse de capacités, tombant à1 million de bouteilles en 2012,son plus bas niveau depuis 40ans, ajoute la banque.

Dans l’Union européennequi représente près de 60 % desvolumes mondiaux, “le niveauvinicole peut être qualifié de rela-tivement élevé, estime FedericoCastellucci, directeur généralde l’OIV. Malgré le recul des sur-faces des vignobles, la producti-vité continue à progresser”,poursuit-il. Et ce, même si lescaprices de la météo ont misun coup d’arrêt à certainesproductions.

L’Hexagone, parmi les lea-ders mondiaux de la produc-tion de vin, sera ainsi détrôné,pour la 2e année d’affilée, parson rival italien, et même pour

la première fois par l’Espagne.Cette dernière, connue pourses riojas, voit sa productionaugmenter de 23 % en 2013 con-tre une hausse de 7 % en Franceaprès une année historique-ment très basse en 2012.

PARALLÈLEMENT, la demandemondiale n’a cessé de croîtrealors que la nouvelle bourgeoi-sie russe, chinoise ou d’autrespays émergents ont pris goûtaux bordeaux, riojas et autresmalbecs : “La demande de vin adépassé l’offre de 300 millions decaisses l’an dernier”, constatel’étude.

Pis, la situation va s’aggra-ver, alors que “la demande àl’exportation devrait s’accélérer àmoyen terme”. “À court terme, lesstocks vont diminuer car la con-sommation sera dominée par lesmillésimes des années passées”,mais quand ce sera au tour dela production de 2012 d’êtreconsommée, “nous nous atten-

dons à une pénurie avec un bondde la demande et des prix à l’ex-portation”, poursuit MorganStanley.

Selon la banque d’affaires,l’Australie, le Chili, l’Argentine,l’Afrique du Sud et la Nouvelle-Zélande “sont les mieux placéspour en profiter”.

À l’inverse, la situation “va setendre particulièrement en Eu-rope”, région productrice maiségalement fortement consom-matrice, ajoute l’étude.

LE MONDE VA-T-IL DONC man-quer de vin ?

La vérité se situe sûremententre les deux. “Parler de pénu-rie est un peu fort. Si on regarde2013, on retrouve une courbe oùle niveau de production est supé-rieur à la consommation”, indi-que de son côté Pierre Genest,directeur général adjoint de laFédération des exportateurs devins et spiritueux en France(FEVS).

En 2013,Bordeaux n’apas été gâté !

9 %L’augmentation attendue

cette année de la production viticole mondiale, selon les

calculs de l’Organisation internationale du vin (OIV).

10 %Le pourcentage de la baisse des capacités de production

viticole en Europe depuis 2005.

281En millions d’hectolitres, la quantité de vin produite en

Europe en 2013. Contre 258 millions d’hectolitres en

2012.

300En millions de caisses, la

différence entre l’offre et la demande de vin enregistrée

en 2012.

820Plus de 820 litres de vin sont

produits dans le monde à chaque seconde… Cela

représente 259,9 millions d’hectolitres en 2010 et 248,2 millions en 2012.

1659L’Afrique du Sud a planté

son premier plant de vigne en 1655 et son premier vin a

vu le jour en 1659. Un vin imbuvable selon les archives,

mais qui n’aura pas découragé et empêché les aventuriers du vin de

s’améliorer.

“On agite le spectre

d’une pénurie de vin

mais c’est impossible.”

Benjamin Simmatjournaliste français spécialiste

du marché du vin

REPÈRES

BO

RT

ELS

Page 3: Dh 20140224 encart full

© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

03OBJECTIFS THUNES

LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS I LUNDI 24 FÉVRIER 2014 I www.dhPbe

Le Bordelais À SEC OU PRES QUE!

: Le Bordelais vit désormais à deux vitesses. © DR

Faut-il vraiment craindreUNE ENVOLÉE DES PRIX?8 La réponse n’est pas encore définitive. Certaines enseignes ont eule nez pour anticiper les hausses de prix…

A Finalement, à quoi doit-on s’attendre dans lesmois à venir ?

Le consommateur de vins de Bordeaux habi-tué à acheter sa bouteille entre 5 et 12 € en fonc-tion de l’appellation doit-il s’attendre à gonflerson budget ?

Pour connaître la répercussion au niveau denos grandes surfaces, nous avons interrogéFrancis Lerminiaux, acheteur principal dugroupe Carrefour en Belgique. L’évolution desprix des bordeaux sur les linéaires dépendra dela capacité d’anticipation des hausses descours. Francis Lerminiaux nous dit avoir eu lachance de parcourir de long en large le vigno-ble aquitain entre les mois de juillet et d’août. Àce moment, vu les dégâts causés par la grêle, lesfaibles rendements dus à la coulure et le mille-randage, et des conditions météorologiquesqui ne présageaient rien de bon, il était prévisi-ble de s’attendre à une pénurie de vin de Bor-deaux dans l’année à venir.

LES ACHETEURS qui, comme lui, ont eu la puceà l’oreille ont fait main basse sur les stocks en-core disponibles de 2010, 2011 et 2012. Ils ont an-ticipé leurs achats et rapidement confirméleurs allocations annuelles auprès de leursfournisseurs traditionnels. Le gros des achatss’est donc réalisé en août et septembre juste audébut de la première augmentation des prix.On peut donc s’attendre à n’observer aucunehausse de prix significative en linéaire.

Une seconde augmentation des prix a été ob-servée à l’automne après la confirmation despiètres qualité et quantité de la vendange 2013.Une troisième vague de prix est ob-servée actuellement en ré-ponse à la demande des grosacheteurs en prévision desfoires aux vins qui ont lieutraditionnellement en

septembre et octobre.On observe aujourd’hui une augmentation

des cours, par rapport à la même époque l’an-née dernière, qui se situe entre 10 à 25 % selon lacouleur et les appellations.

CE SONT SURTOUT les bordeaux et bordeaux su-périeurs qui connaissent une envolée de leursprix. Un exemple : le tonneau de vin de Bor-deaux (900 litres) qui se négociait auparavantautour de 900 € est proposé aujourd’hui à1.200 €. C’est une bonne affaire pour le vigne-ron qui voit valoriser son noble travail.

Maintenant, il ne faut pas dramatiser car, enfin de compte, le prix final au niveau du con-sommateur dépendra principalement des volu-mes qui seront échangés à un tel niveau deprix. Il y a évidemment une part de spéculationqui porte sur les stocks actuels toujours exis-tants même s’ils sont fortement réduits.

Un autre exemple vient d’un courtier bienconnu de la place et qui, comme tous les cour-tiers, tient à garder l’anonymat; il nous a discrè-tement confié avoir conclu une vente qui portesur plus de 100.000 bouteilles de bordeauxpour un hard discounter à un prix bien infé-rieur à 2 €. Soit une bouteille qui sera proposéeau consommateur final à moins de 4 € TTC.

La récolte 2014 est attendue avec impatience.Ces mois d’hiver trop chauds qui n’ont pasconnu de températures négatives ne présagentrien de bon, le cycle végétatif a tendance à dé-marrer alors que la vigne devrait plutôt se repo-ser à pareille époque.

La vendange 2014 infléchira donc les coursou au contraire précipitera les vins de Bor-deaux dans une crise qui pourrait faire très malaux milliers de petits et moyens vignerons quidépendent du bon vouloir de Dame Nature. Af-faire à suivre…

B. H.

: Les vignerons – petits ou moyens – qui dépendent des caprices de la nature n’ont pas vraiment le sourire. © DR

La faute aussi à la demande mondialedons à une pénurie avec un bondde la demande et des prix à l’ex-portation”, poursuit MorganStanley.

Selon la banque d’affaires,l’Australie, le Chili, l’Argentine,l’Afrique du Sud et la Nouvelle-Zélande “sont les mieux placéspour en profiter”.

À l’inverse, la situation “va setendre particulièrement en Eu-rope”, région productrice maiségalement fortement consom-matrice, ajoute l’étude.

LE MONDE VA-T-IL DONC man-quer de vin ?

La vérité se situe sûremententre les deux. “Parler de pénu-rie est un peu fort. Si on regarde2013, on retrouve une courbe oùle niveau de production est supé-rieur à la consommation”, indi-que de son côté Pierre Genest,directeur général adjoint de laFédération des exportateurs devins et spiritueux en France(FEVS).

: © K

9 %L’augmentation attendue

cette année de la production viticole mondiale, selon les

calculs de l’Organisation internationale du vin (OIV).

10 %Le pourcentage de la baisse des capacités de production

viticole en Europe depuis 2005.

281En millions d’hectolitres, la quantité de vin produite en

Europe en 2013. Contre 258 millions d’hectolitres en

2012.

300En millions de caisses, la

différence entre l’offre et la demande de vin enregistrée

en 2012.

820Plus de 820 litres de vin sont

produits dans le monde à chaque seconde… Cela

représente 259,9 millions d’hectolitres en 2010 et 248,2 millions en 2012.

1659L’Afrique du Sud a planté

son premier plant de vigne en 1655 et son premier vin a

vu le jour en 1659. Un vin imbuvable selon les archives,

mais qui n’aura pas découragé et empêché les aventuriers du vin de

s’améliorer.

“On agite le spectre

d’une pénurie de vin

mais c’est impossible.”

Benjamin Simmatjournaliste français spécialiste

du marché du vin

REPÈRES

BO

RT

ELS

Page 4: Dh 20140224 encart full

© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

04 TEST-ACHATS 05TEST-ACHATS

www.dhPbe I LUNDI 24 FÉVRIER 2014 I LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS I LUNDI 24 FÉVRIER 2014 I www.dhPbe

L’œil de l’expertPAR JEAN-PHILIPPE DUCART

BLENDER, le mélange des genres8 Ces appareils sont censés mélanger, mixer et hacher sans problème, mais la plupart déçoivent. Notre Maître-Achat se

distingue donc d’autant plus, tant par son efficacité que son prixA Un blender sert à mixer et mé-langer. Composé d’un bol mé-langeur placé au-dessus du bloc-moteur, il a souvent un designétudié. Très polyvalent, il per-met de préparer un smoothie lematin, de piler de la glace pourl’apéritif, de hacher des noix oude monter une mayonnaise.

MAIS AVEZ-VOUS VRAIMENT be-soin d’un appareil ménager sup-plémentaire pour toutes ces tâ-ches ? Pas un robot à toutfaire… Généralement plusgrand qu’un mixeur-batteurmais plus petit qu’un robot de

190 Jusqu’à 190 € de différence : commencez par comparer avant de

faire un choix !

Les spécificités du blender entrois axes, les meilleurs de lagamme dans chacune des caté-gories.BRUYANT MAIS FACILEÀ UTILISERUn blender est généralementintuitif et assez facile à utiliser.Seul (petit) problème, il est par-fois un peu plus difficile de vidercomplètement le bol. Si vousécoutez la radio, vous devrezaugmenter le volume car aucundes appareils testés n’est vrai-ment silencieux. Le KenwoodBL710 est même particulière-ment bruyant.SUPPORTE LE PLUS SOU-VENT LE LAVE-VAISSELLELa plupart des blenders ont uncorps en plastique solide, par-fois associé à de l’inox, et un bolmélangeur en verre. Certainsmodèles sont entièrement enplastique. Un bol mélangeur enplastique est toutefois plus sen-sible aux éraflures et aux fissu-res qu’un bol en verre. Vul’épaisseur du verre, ces bolssont résistants mais aussi assezlourds. Les boutons de com-mande doivent aussi être assezsolides, les différentes partiesdu blender doivent s’assemblerfacilement et le bol doit être so-lidement fixé sur le bloc-mo-teur. Une excellente facilitéd’utilisation suppose aussi unnettoyage facile, de préférenceau lave-vaisselle.

Les éléments non électriquesdu Proline MX 60 et du Princessdoivent être lavés à la main, ilsne supportent pas le lave-vais-selle. En ce qui concerne leKenwood BL710, seule la lame– attention aux doigts ! – se laveà la main. En ce qui concerne laplupart des autres modèles,vous pouvez mettre –aumoins– le bol au lave-vaisselle.Les traces de doigts (sales) fontpartie des petits désagréments,mais il suffit d’essuyer le blen-der avec un chiffon humideaprès utilisation et il sera denouveau parfaitement propre.UN PRIX ÉLEVÉ N’EST PASUN GAGE DE QUALITÉPas moins de trois modèles ontdécroché la première place duclassement : le Braun MX 2050WH, le Domo DO419 BL et lePhilips HR 2095/90 Avance. Leblender Domo affiche un prixminimum – il est au moins moi-tié moins cher que le Philips.Par rapport au plus cher dutest, le KitchenAid 5KS5553AC,il vous fera même économiserjusqu’à 190 €. Une différencede prix qui s’explique aussi parle design rétro original de cedernier. Une fois encore, nousavons relevé de grands écartsde prix entre les points de ven-te. Mieux vaut donc commen-cer par une petite analyse com-parative avant d’acheter leblender de votre choix.

Trucs et astuces pour dénicherl’appareil le plus adéquat

cuisine, un blender offre denombreuses utilités. Surtoutprisé des fans de smoothies, ilsert aussi à mixer de la soupe(froide), mélanger de la pâte, pi-ler de la glace, préparer dupesto et des tapenades, un repas(froid) pour bébé, etc.

Un coup d’œil sur notre ta-bleau et vous saurez immédiate-ment ce que vous pouvez atten-dre de chaque modèle.Notre test a en effetdémontré que lesblenders of-frent des ré-sultats plus

ou moins satisfaisants selon lestâches à accomplir ou ne con-viennent absolument pas. Avecun grand nombre d’appareils,monter une mayonnaise s’appa-rente à une mission impossible.Même chose si vous voulez ha-cher finement des aromates etdes noix : mieux vaut parfoisutiliser un couteau (de chef) ouun autre appareil, car la finesseet l’uniformité du résultat lais-

saient parfois à désirer. Etquand nous avons voulu

hacher un oignon,nous avons plutôt ob-tenu une espèce depurée…

Certains blenderspermettent de râper

du fromage – un biengrand mot, puisque le

résultat ressemble davan-tage à des miettes. Préparer

un smoothie est la seule tâchedont tous les modèles s’acquit-tent sans guère de difficultés. Lamajorité des appareils permetaussi de préparer une belle pâteà crêpes.

BREF, SI VOUS VOULEZ un blen-der, prenez le temps de choisirle modèle qui répond le mieux àl’usage que vous voulez en faire.Et n’oubliez pas que dans biendes cas, un mixeur-batteur et/ouun robot ménager font aussibien l’affaire.

Un smoothie – un mélange de fruits et/ou de légu-mes, éventuellement allongéd’un peu de lait ou de yaourt –est savoureux, vous aide à con-sommer votre portion quoti-dienne de fruits et apporte àvotre organisme de précieusesvitamines. C’est aussi une façonidéale d’utiliser des restes. Vousne mangerez sans doute pas unfruit trop mûr, mais ne le jetezpas : il sera parfait pour prépa-rer un délicieux smoothie. Enle-vez les éventuelles taches bru-nes à l’aide d’un couteau, puiscoupez le fruit en gros mor-ceaux et mettez-lesdans le blender.Mieux vaut

aussi commencer par verser lelait, le yaourt ou le jus de fruits

dans le blender afin qu’il ne blo-que pas lorsque vous ajoute-rez les gros morceaux defruit, qui eux sont secs. Mé-

langez plusieurs fruits ou lé-gumes, en les ajoutant un par un. N’hé-sitez pas à ajouter des céréales, desgraines et un soupçon de miel. Vousn’avez pas envie d’un smoothie à cemoment-là ? Lavez et nettoyez lesfruits, découpez-les en morceaux etcongelez-les ! Vous pouvez aussi conge-ler un smoothie déjà prêt et le dégusterplus tard.

Des smoothies contre le gaspillage alimentaire

REP

OR

TER

S

Préparerun smoothie

est la seule tâchedont tous lesmodèles

s’acquittent sansdifficultés

Page 5: Dh 20140224 encart full

© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

05TEST-ACHATS

LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS I LUNDI 24 FÉVRIER 2014 I www.dhPbe

BLENDER, le mélange des genresA Un blender sert à mixer et mé-langer. Composé d’un bol mé-langeur placé au-dessus du bloc-moteur, il a souvent un designétudié. Très polyvalent, il per-met de préparer un smoothie lematin, de piler de la glace pourl’apéritif, de hacher des noix oude monter une mayonnaise.

MAIS AVEZ-VOUS VRAIMENT be-soin d’un appareil ménager sup-plémentaire pour toutes ces tâ-ches ? Pas un robot à toutfaire… Généralement plusgrand qu’un mixeur-batteurmais plus petit qu’un robot de

190 Jusqu’à 190 € de différence : commencez par comparer avant de

faire un choix !

Les spécificités du blender entrois axes, les meilleurs de lagamme dans chacune des caté-gories.BRUYANT MAIS FACILEÀ UTILISERUn blender est généralementintuitif et assez facile à utiliser.Seul (petit) problème, il est par-fois un peu plus difficile de vidercomplètement le bol. Si vousécoutez la radio, vous devrezaugmenter le volume car aucundes appareils testés n’est vrai-ment silencieux. Le KenwoodBL710 est même particulière-ment bruyant.SUPPORTE LE PLUS SOU-VENT LE LAVE-VAISSELLELa plupart des blenders ont uncorps en plastique solide, par-fois associé à de l’inox, et un bolmélangeur en verre. Certainsmodèles sont entièrement enplastique. Un bol mélangeur enplastique est toutefois plus sen-sible aux éraflures et aux fissu-res qu’un bol en verre. Vul’épaisseur du verre, ces bolssont résistants mais aussi assezlourds. Les boutons de com-mande doivent aussi être assezsolides, les différentes partiesdu blender doivent s’assemblerfacilement et le bol doit être so-lidement fixé sur le bloc-mo-teur. Une excellente facilitéd’utilisation suppose aussi unnettoyage facile, de préférenceau lave-vaisselle.

Les éléments non électriquesdu Proline MX 60 et du Princessdoivent être lavés à la main, ilsne supportent pas le lave-vais-selle. En ce qui concerne leKenwood BL710, seule la lame– attention aux doigts ! – se laveà la main. En ce qui concerne laplupart des autres modèles,vous pouvez mettre –aumoins– le bol au lave-vaisselle.Les traces de doigts (sales) fontpartie des petits désagréments,mais il suffit d’essuyer le blen-der avec un chiffon humideaprès utilisation et il sera denouveau parfaitement propre.UN PRIX ÉLEVÉ N’EST PASUN GAGE DE QUALITÉPas moins de trois modèles ontdécroché la première place duclassement : le Braun MX 2050WH, le Domo DO419 BL et lePhilips HR 2095/90 Avance. Leblender Domo affiche un prixminimum – il est au moins moi-tié moins cher que le Philips.Par rapport au plus cher dutest, le KitchenAid 5KS5553AC,il vous fera même économiserjusqu’à 190 €. Une différencede prix qui s’explique aussi parle design rétro original de cedernier. Une fois encore, nousavons relevé de grands écartsde prix entre les points de ven-te. Mieux vaut donc commen-cer par une petite analyse com-parative avant d’acheter leblender de votre choix.

Trucs et astuces pour dénicherl’appareil le plus adéquat

cuisine, un blender offre denombreuses utilités. Surtoutprisé des fans de smoothies, ilsert aussi à mixer de la soupe(froide), mélanger de la pâte, pi-ler de la glace, préparer dupesto et des tapenades, un repas(froid) pour bébé, etc.

Un coup d’œil sur notre ta-bleau et vous saurez immédiate-ment ce que vous pouvez atten-dre de chaque modèle.Notre test a en effetdémontré que lesblenders of-frent des ré-sultats plus

ou moins satisfaisants selon lestâches à accomplir ou ne con-viennent absolument pas. Avecun grand nombre d’appareils,monter une mayonnaise s’appa-rente à une mission impossible.Même chose si vous voulez ha-cher finement des aromates etdes noix : mieux vaut parfoisutiliser un couteau (de chef) ouun autre appareil, car la finesseet l’uniformité du résultat lais-

saient parfois à désirer. Etquand nous avons voulu

hacher un oignon,nous avons plutôt ob-tenu une espèce depurée…

Certains blenderspermettent de râper

du fromage – un biengrand mot, puisque le

résultat ressemble davan-tage à des miettes. Préparer

un smoothie est la seule tâchedont tous les modèles s’acquit-tent sans guère de difficultés. Lamajorité des appareils permetaussi de préparer une belle pâteà crêpes.

BREF, SI VOUS VOULEZ un blen-der, prenez le temps de choisirle modèle qui répond le mieux àl’usage que vous voulez en faire.Et n’oubliez pas que dans biendes cas, un mixeur-batteur et/ouun robot ménager font aussibien l’affaire.

Un smoothie – un mélange de fruits et/ou de légu-mes, éventuellement allongéd’un peu de lait ou de yaourt –est savoureux, vous aide à con-sommer votre portion quoti-dienne de fruits et apporte àvotre organisme de précieusesvitamines. C’est aussi une façonidéale d’utiliser des restes. Vousne mangerez sans doute pas unfruit trop mûr, mais ne le jetezpas : il sera parfait pour prépa-rer un délicieux smoothie. Enle-vez les éventuelles taches bru-nes à l’aide d’un couteau, puiscoupez le fruit en gros mor-ceaux et mettez-lesdans le blender.Mieux vaut

aussi commencer par verser lelait, le yaourt ou le jus de fruits

dans le blender afin qu’il ne blo-que pas lorsque vous ajoute-rez les gros morceaux defruit, qui eux sont secs. Mé-

langez plusieurs fruits ou lé-gumes, en les ajoutant un par un. N’hé-sitez pas à ajouter des céréales, desgraines et un soupçon de miel. Vousn’avez pas envie d’un smoothie à cemoment-là ? Lavez et nettoyez lesfruits, découpez-les en morceaux etcongelez-les ! Vous pouvez aussi conge-ler un smoothie déjà prêt et le dégusterplus tard.

Des smoothies contre le gaspillage alimentaire

REP

OR

TER

S

Préparerun smoothie

est la seule tâchedont tous lesmodèles

s’acquittent sansdifficultés

Page 6: Dh 20140224 encart full

© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

06 RECETTES

www.dhPbe I LUNDI 24 FÉVRIER 2014 I LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS

DÉGUSTER LE CAVIAR,cela s’apprend8 À l’instar des cours de vin ou de whisky,

un commerçant tournaisien organisedes cours de dégustation du caviar

A Fort de son expérience dans lemonde du caviar, Salvatore Lom-bardo, 46 ans et gérant de laboutique d’épicerie fine Les Épi-curiens, un magasin niché entrele beffroi et la cathédrale à Tour-nai, organise des cours de dé-couverte du caviar.

À PARTIR D’AVRIL, cela se fera demanière plus systématique, lepremier samedi de chaquemois. “Je propose tout d’abord unpetit film et nous parlons de la pê-che d’Iran, de Russie, de la pêcheen mer Caspienne et ses problè-mes (la pêche industrielle vientd’y être suspendue par les paysriverains, NdlR), de la piscicul-ture ancienne et moderne, des va-riétés d’esturgeons et de caviars…Nous allons également comparerles grains de caviar, leur couleur,leur goût, leur texture”, expliqueSalvatore Lombardo. “Ensuite, je

propose une dégustation de diffé-rents caviars tout en donnant des

explications sur les esturgeons.Nous ferons aussi la distinctionentre le bon et le mauvais caviar.Et pour la faire, rien de plus sim-ple : vous prenez des grains de ca-viar dans la paume de la main,vous les mettez en bouche, et si vo-

tre main sent le poisson, c’est qu’iln’est pas bon. Si ce n’est pas le cas,vous pouvez le manger.”

L’ÉPICURIEN BRUXELLOIS venuouvrir son commerce il y adeux ans à Tournai sert

ce caviar avec des vins et deschampagnes adéquats. Il indi-que également comment il fautmanger le caviar, glisse desanecdotes, évoque les ennemisdes œufs d’esturgeon : le métalet l’air.

“Il ne faut donc pas manger lecaviar avec une cuiller en inox,mais en nacre, ou simplement enplastique.”

L’ESTURGEON, SA PASSION“L’esturgeon, c’est ma passion”,

poursuit Salvatore Lombardo.“J’adore en parler et c’est un plaisirpour moi de partager ma passion,et de faire en sorte que les person-nes vont passer une soirée inou-bliable, remarquable. Je m’associeégalement parfois avec d’autres

restaurateurs de Tournaipour proposer des plats

avec le caviar.” Salva-tore Lombardo alancé ces cours decaviar parce qu’ily avait de la de-mande.

Le prix de baseest de 75 € mais cela

peut varier, selon lesenvies, les moyens et les

goûts des clients. “Plus tard, jevoudrais monter une sorte de club,comme pour le vin ou le whisky, oùl’on organiserait une fois par moisdes soirées de découverte de ca-viar.”

Laurent Dupuis

EN SAVOIR PLUS

Pour aller plus loin : www.les-epi-curiens.be, 069/66.45.00, ou0473/64.25.58.

: Il ne faut pas manger le caviar avec une cuiller en inox mais en nacre ou en plastique. © REPORTERS

Bon oumauvais

caviar ? Sentezvotre paume !

Salvatore Lombardo, PASSION POUR L’ESTURGEON8 Le Bruxellois venu s’installer à Tournai travaille depuis

une vingtaine d’années dans le monde du caviar

A Avant de débarquer à Tournai etd’ouvrir une boutique d’épiceriefine, Salvatore Lombardo a toujoursvécu dans le monde de la gastrono-mie.

Dès l’âge de 15 ans, il a travaillécomme apprenti cuisinier, tout enétudiant à l’École d’hôtellerie d’Uc-cle. Il a ensuite travaillé dans plu-sieurs hôtels étoilés et il a profité

d’une d’expérience en Angle-terre, avant d’atterrir chez

Caviar House à Bruxel-les.

“C’est un ancien maî-tre d’hôtel à Bruxellesqui m’avait contacté. J’yai commencé comme ser-

veur mais j’ai voulusortir de la salleet quand j’ai dé-couvert le mondedu caviar, j’aicompris quec’était mon do-maine. Le caviar,ses goûts, ses tex-

tures, ses couleurs. Et j’ai appris toutseul, j’ai développé mon palais.”

Salvatore Lombardo débarqueraplus tard chez Caspian Tradition àWaterloo. Il y va encore comme ex-pert quand ils ont besoin de lui. “Là,j’ai vu des tonnes de caviar passer de-vant moi. Je testais, je goûtais le caviar,je le sélectionnais, en fonction desgoûts de nos clients. J’adapte vraimentle caviar au palais du client.”

AUJOURD’HUI, Salvatore Lombardotient une épicerie fine à Tournai. Il yvend différentes sortes de caviarsparmi d’autres produits de bouche.Des boîtes de caviar à 1.000 € les 100 gsont parfois vendues. “Le caviar neconnaît vraiment pas la crise. Je n’ai ja-mais vu les prix baisser, au contraire.”Salvatore Lombardo souhaiterait ter-miner sa carrière en ayant son propreélevage et en ouvrant un bar à caviar.“Je ne veux pas faire cela pour devenirriche mais tout simplement parce quel’esturgeon, le caviar, c’est ma passion.”

L. Dup.

: Salvatore Lombardo est un véritable mordu de caviar. Dans son épicerie fine,les boîtes à 1.000 € les 100 g ne sont pas rares… © DUPUIS

Leçon n°1 : le caviar PAR LAURENT DUPUIS

Page 7: Dh 20140224 encart full

© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

07RECETTES

LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS I LUNDI 24 FÉVRIER 2014 I www.dhPbe

INGRÉDIENTS (4 PERSONNES)

K 800 g de filet cabillaud royal avecpeauK 650 g de chicons belges pleine terreK 250 g de beurreK 1 cuillerée à potage de cassonadebruneK Thym et laurier ½K ½ 0,5 dl de vin blanc secK 500 g de pommes de terre cornesde gatte cuites et épluchées ½K botte persil friséK 1 citronK 3 dl sauce mousseline (facultatif)

PRÉPARATION

K Effeuiller les chicons et les faire sauter au beurre noisetteavec cassonade, sel, poivre, thym, laurier.K Déglacer ensuite au vin blanc et réduire le jus. Gardercette compote de chicons au chaud.K Couper le cabillaud en 4 portions et assaisonner de sel etde poivre.K Cuire le cabillaud dans une poêle (antiadhésive) en met-tant le côté peau dans un beurre noisette.K Retourner les filets et finir au four à 170° pendant 6-8 mi-nutes en arrosant du beurre régulièrement.K Réchauffer les pommes de terre dans la poêle avec lepoisson et saupoudrer de persil finement haché. Dressersur assiette chaude le lit de chicons et le poisson avec lespommes de terre, le quartier de citron et le beurre de cuis-son.

GU

ILLA

UM

E

PLAT

Dos de cabillaud royal rôti aux chicons

ENTRÉE

Cassolettede scampis,fenouil et pastis

INGRÉDIENTS (4 PERSON-NES)

K 24 scampis black tigerK 1 dl de pastisK 1 botte de cibouletteK 2 oignonsK 1 fenouilK 250 g de tomates concasséesK 1 dl de vin blancK 2 capsules de safranK 1 dl de crèmeK Thym

PRÉPARATION

K Découper le fenouil en bru-noise et émincer les oignons.

Les faire suer à feu vif.K Quand les légumes sont sués,y ajouter la tomate concassée.Laisser frémir 2 à 3 minutes.K Ajouter ensuite le vin blanc etlaisser réduire.K Ajouter le safran et le thym.Crémer et laisser réduire. Recti-fier l’assaisonnement.K Faire colorer à l’huile d’oliveles scampis à feu vif, les flamberavec le pastis.K Ajouter la sauce, et au pre-mier frémissement, dresserdans un bol.K Terminer en saupoudrant deciboulette finement hachée.

GU

ILLA

UM

E

LE VENTRE SAINT GRIS

K Cadre : Il y a quelque chose du bistrot du coind’antan dans l’esprit de la maison. L’accueil, d’abord.Ici, l’habitué reçoit la bise de Fabian en entrant.Chaleureuse, la maison doit, aussi, en partie sa répu-tation pour un lunch d’enfer : simple, cohérent avecl’air du temps et une aubaine côté prix, comme lessoirées du jeudi qui voient le chef s’amuser avec des

classiques des gastronomies du monde. Une formulegagnante qui remplit la salle, harponnant à tout vagens du quartier, hommes d’affaires, retraités en go-guette et fins becs jusqu’à l’autre bout de la ville.K Adresse : Rue Basse, 101180 (Uccle) – BruxellesK Téléphone : 02/375.27.55K Site internet :www.ventresaintgris.com

Avec Fabian Henrion, du “Ventre Saint Gris”

Page 8: Dh 20140224 encart full

© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

08 HIGH-TECH 09HIGH-TECH

www.dhPbe I LUNDI 24 FÉVRIER 2014 I LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS I LUNDI 24 FÉVRIER 2014 I www.dhPbe

IPHONE 6, premièresphotos? (Air connu…)8 Fake ou pas, les clichés de Sonny Dickson

seront proches du prochain iPhone…

A Alors que Samsung, le rival n°1, braquera l’attention des médias ce lundi, avecl’annonceofficielledesonnouvelétendard,aliasleGalaxyS5(laDHseraprésenteau Mobile World Congress de Barcelone, lieu de l’annonce, pour couvrir toutcela en direct), une bonne partie de la Toile n’avait d’yeux que pour Apple, la se-maine dernière.

En cause ? Le leak (fuite) des prétendues premières images de l’iPhone 6.Sonny Dickson, journaliste techno américain réputé très proche du trognon (iln’enestpasàsapremièreanticipationdeproduitpommé),amislamainsurunmodèle d’iPhone6, probablement desource chinoise.

Des photos très vite taxées de fake, certains experts (?) allant même jusqu’àdécrypter la police gravée au dos de l’appareil (qui ne serait pas le Myriad Pro sicheràApple)voiremêmeles…tracesdedoigtsurl’écran,quiseraientcurieuse-ment exactement les mêmes que celles déposées sur l’écran de l’iPad Mini Re-tina que Sonny Dicksons’était fait fort de dévoiler,en avant-première…

FAKE OU PAS, somme toute,peu importe. L’iPhone 6 foncebien vers une direction, assezclaire aujourd’hui : un écran plusgrand, à bords perdus (on pres-sent du 4,7 pouces), la généralisa-tion du lecteur d’empreintesTouch ID, et une coque beaucoupplus fine, qui pourrait faire un re-tourvers del’unibody,en full alu.

Mais ce n’est pas tout : Apple ade grandes chances de ne pas res-ter sourd au grandissant phéno-mène des phablettes, ces super-smartphones au confluent des ta-blettes et des téléphones.Certaines rumeurs lisent ainsi Ap-plesurunephablettede5,5poucesdediagonaled’écran,quiutiliseraitduverrede saphir (beaucoup plus résistant). Le terme d’iPhone Air nous revient, de plusen plus souvent, comme un boomerang…

Saurez-vous remettre tous ces bruissements dans le bon ordre, jusqu’à offi-cialisation, second semestre2014 ?

A.Ca.

: Le journaliste Sonny Dickson, proche du trognon, prétend détenir les premières images de l’iPhone 6. Fake ? Sans doute. Mais… © SONNY DICKSON

Tech-NowPAR ALEXIS CARANTONIS

Il colle toujours à la domotique cette étiquette desport de nantis. C’est de moins en moins vrai. “Pouraccéder à l’automatisation Somfy, et au contrôle de-puis un smartphone, une tablette ou un siteweb, no-tre ticket d’entrée est à 499€, précise Yves Levesque,AreaManager chez Somfy. C’est le coût de notre Ta-homaBox, la petite centrale à connecter à votremo-dem-routeur Internet. Et des services qu’elle propo-se.”

Bien entendu, la Tahoma Box, seule, ne sert àrien. Il faut lui adjoindre des appareils à piloter,dans la maison. Là, ça se complique. Exemple : sivous partez de rien, vous pouvez placer un voletmotorisé, qui embarque directement un récepteurI/O, qui communiquera avec la Tahoma Box. Si vousavez déjà un volet motorisé, mais qu’il n’est pascompatible I/O, il suffira d’insérer un récepteurdans le caisson (ou tout près), à prix contenu. Etc’est un peu le même processus pour les autrespoints de contrôle. Il peut suffire de démonter votreinterrupteur et de caser un récepteur (RTS, cettefois) derrière le blocher pour rendre l’éclairage (dela pièce ou du circuit géré par l’interrupteur) con-trôlable par Tahoma. Mais vous pouvez égalementplacer un récepteur dans le faux plafond, shunterl’interrupteur et restreindre le câblage électrique…

Idem pour le chauffage : il peut suffire de rem-

placer votre thermostat d’ambiance par un ther-mostat HoneyWell EvoHome, qui intègre déjà I/O.Tout comme vous pouvez aller plus loin, et rempla-cer toutes vos vannes thermostatiques par desvannes thermostatiques radio-fréquence, et doncrégler, depuis les toilettes de votre boulot, la tem-pérature que vous voulez que votre chambre attei-gne dans une heure…

Bref : la domotique s’adapte un peu à chaque si-tuation.“Le gros avantage, c’est qu’elle est devenue évolu-

tive. Très facilement. Vous commencez avec uneTa-homaBox, et contrôlez uniquement votre chauffage.Puis, dans un an, vous ajoutez l’éclairage; dans deux,les volets roulants, etc. Le système est 100% future-proof, puisque la TahomaBox inclut un port USB, quipeut servir à lui faire comprendre un langage qu’ellene comprend pas encore.”

On tentera de repartir avec le prix moyen d’uneautomatisation complète d’un foyer, mais Yves Le-vesque se refusera à l’exercice, “trop périlleux”.“Tout dépend de ce qu’on veut contrôler, du coût desmatériaux, de la surface des fenêtres,…C’est commesi vous demandiez à un fabricant d’essuie-glaces leprix d’une VWGolf qu’il n’équipe qu’en essuie-gla-ces…”

A. Ca.

Et quid du prix?

: Il est possible de régler, depuis ses vacances à Bali, la température de chaque pièce de sa maison…

DR

44%Selon un sondage

Ivox mené en Belgique en 2013, 44% des Belges

associent domotique à coût élevé. De moins en

moins vrai…

La maison automatiséeVOUS TEND LA CLÉ8 Après le téléphone et la voiture, la maison

connectée et active ne cesse de séduire.Le point avec Somfy, leader belge sur le sujet

A C’est l’une des mélodies an-nexes de Batibouw. Un air qui,chaque année, devient de plusen plus connu. Les candidats ré-novateurs envisagent, à juste ti-tre d’ailleurs vu les évolutionsdu secteur, l’automatisation deleur maison. Plus exactement,on parle de domotique. “Maisc’est un terme qui, de par son his-torique, fait un peu peur, nouséclaire Yves Levesque, Area Ma-nager pour Somfy, le leader del’automatisation des maisonsdans une bonne partie des 60pays où il est actif, dont la Belgi-que.

“Pour le grand public, domoti-que rime avec travaux impor-tants, câblages complexes, sai-gnées et coût très élevé. Or,aujourd’hui, la maisonautomatisée, connectéeet pilotable à distance,c’est tout l’inverse : nossolutions s’adaptent àla maison peu importel’état, sont sans-fil doncfaciles à installer et peuinvasives et elles sont acces-sibles à partir de quelques cen-taines d’euros.”

LE PROCÉDÉ est à peu près lemême chez tous les acteurs dece marché : une interface (pas-serelle), connectée à votre rou-teur Internet, puis des récep-teurs sans-fil à caser un peu par-tout (interrupteurs, volets,…).Qui communiquent en radio-fréquence. Et, en bout dechaîne, un outil de contrôle,qu’il s’agisse d’un panneau in-tégré sur un mur, d’une télé-commande, voire, comme c’estde plus en plus fréquent, uneapplication dédiée qui permetde transformer votre smart-phone ou tablette en télécom-mande de toute la maison. À vo-tre domicile, ou en déplace-ment !

“Somfy travaille avec des parte-naires comme Velux, Honeywell,KVX, Renson, etc. Même si elles’est largement démocratisée etqu’elle est hypersimple à utiliser,notre solution domotique HomeMotion doit toujours être installéepar un pro. Nous travaillons avec350 partenaires et 110 expertsHome Motion.”

La mission de Somfy estsomme toute assez simple :faire communiquer vos volets

motorisés, vosstores, votreéclairage, vosprises de cou-rant, votreporte de ga-rage, vos détec-teurs de mouve-ments, camérasde sécurité IP,vannes ther-

mostatiques ou thermostatd’ambiance, en rafio-fréquenceavec la centrale Tahoma, unepetite Box à brancher, via câbleEthernet, à votre modem-rou-

teur.Une fois connecté à votre

routeur, Tahoma met enquelque sorte les paramè-tres de votre maison en li-gne, via “notre serveur, àGenève, qui dispose d’unniveau de sécurité ban-caire. On a convoqué deshackers pour configurer lasécurité de notre système…”.

Une fois vos disposi-tifs reconnus et

online, vous

pourrez, à domicile comme àdistance (Wi-Fi ou 3G), les acti-ver ou les désactiver. Mais aussilancer des scénarios prédéfinis.Exemple : le scénario Soirée fer-merait automatiquement portedu garage, activerait le détec-teur de mouvements, fermeraitles volets et tamiserait la lu-mière. Le scénario Feu ouvriraittous les volets et les stores etéclairerait un chemin de sortieen cas d’incendie…

“En réalité, les applicationssont infinies. En combinant lescapteurs, vous pouvez contrôlerau dixième de degré près la tem-pérature de chaque pièce. Ouvrirvotre porte d’entrée à un livreur

venu apporter un colis encom-brant. Déclencher un allumage delumières automatique dès que ledétecteur de mouvements capteune présence. Etc.”

Somfy utilise deux protocolesde transmission propres, pourfaire parler le même langageaux différents composants pilo-tables de votre habitation. L’unest daté, le RTS. L’autre, plus ré-cent, se nomme I/O. Il a l’avan-tage, par rapport à son devan-cier, d’envoyer une confirma-tion de bonne exécution de latâche. “Imaginez qu’un chat soitvenu bloquer la fermeture de vo-tre porte de garage… En RTS, im-possible de le savoir, et la portepeut donc rester ouverte. En I/O,votre smartphone vous confirme,en temps réel, que la porte estbien fermée.”

LA MAISON AUTOMATISÉE n’estdonc pas qu’une maison quiécoute et exécute, c’est aussiune maison qui parle. Et quiparle très fort aux Belges : selonune étude menée par iVox l’andernier, elle fait du pied à unBelge sur trois…

A. Ca.

: Yves Levesque, de Somfy, pilote une maison à distance, sous nos yeux. Les applications de la domotique se sont grandement simplifiées ! © DEMOULIN/SOMFY

Chaqueannée,

l’intérêt pour ladomotique vacroissant. Et lesprix chutent

GOOGLE FIBER,la folie des débits8 Le géant de la recherche est aussi

un provider... qui dépose un débit de1 Giga/seconde dans certains foyers américains !

A L’info prend parfois des tour-nures rigolotes. Cette semaine,deux news se croisaient dansnos boîtes mail à quelques heu-res d’intervalle. Belgacom se féli-citait, avec son partenaire Alca-tel, d’avoir grandement avancésur le déploiement de la techno-logie VDSL2 vectorisée, qui per-met de porter la vitesse des con-nexions Internet des clients del’opérateur historique de 30Mbps à 70 Mbps.

LE MÊME JOUR, Google annonçaitl’entame d’un sérieux coup d’ac-célérateur sur son réseau de fi-bre optique. Vitesse atteinte, àterme : 998 Mbps. Donc 1 Gigabitpar seconde. Comprenez : untiers de seconde pour le téléchar-gement d’un épisode de série USde 42 min (340 Mo), et moins de

20 secondes pour le downloadd’un film en Full HD, avec pistesson HD (DTS HD Master Audio,Dolby True HD) et gestion multi-langues. En gros, la fin des délaisde téléchargement ou presque !

L’ambitieux programme, inti-tulé Google Fiber, n’est actuelle-ment diponible qu’à Kansas City,Austin et Provo. Mais la firme deMountain View a annoncé surson blog que des négociationsvont démarrer avec 34 villesaméricaines. Il s’agit de neuf zo-nes densément peuplées desÉtats-Unis, telles Atlanta, SaltLake City, San Jose, Phoenix etAustin.

Il semble donc que l’activitéde provider Internet, qui n’estassurément pas la plus popu-laire de Google, soit en bonnevoie d’extension… À suivre.

Page 9: Dh 20140224 encart full

© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

09HIGH-TECH

LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS I LUNDI 24 FÉVRIER 2014 I www.dhPbe

IPHONE 6, premièresphotos? (Air connu…)8 Fake ou pas, les clichés de Sonny Dickson

seront proches du prochain iPhone…

A Alors que Samsung, le rival n°1, braquera l’attention des médias ce lundi, avecl’annonceofficielledesonnouvelétendard,aliasleGalaxyS5(laDHseraprésenteau Mobile World Congress de Barcelone, lieu de l’annonce, pour couvrir toutcela en direct), une bonne partie de la Toile n’avait d’yeux que pour Apple, la se-maine dernière.

En cause ? Le leak (fuite) des prétendues premières images de l’iPhone 6.Sonny Dickson, journaliste techno américain réputé très proche du trognon (iln’enestpasàsapremièreanticipationdeproduitpommé),amislamainsurunmodèle d’iPhone6, probablement desource chinoise.

Des photos très vite taxées de fake, certains experts (?) allant même jusqu’àdécrypter la police gravée au dos de l’appareil (qui ne serait pas le Myriad Pro sicheràApple)voiremêmeles…tracesdedoigtsurl’écran,quiseraientcurieuse-ment exactement les mêmes que celles déposées sur l’écran de l’iPad Mini Re-tina que Sonny Dicksons’était fait fort de dévoiler,en avant-première…

FAKE OU PAS, somme toute,peu importe. L’iPhone 6 foncebien vers une direction, assezclaire aujourd’hui : un écran plusgrand, à bords perdus (on pres-sent du 4,7 pouces), la généralisa-tion du lecteur d’empreintesTouch ID, et une coque beaucoupplus fine, qui pourrait faire un re-tourvers del’unibody,en full alu.

Mais ce n’est pas tout : Apple ade grandes chances de ne pas res-ter sourd au grandissant phéno-mène des phablettes, ces super-smartphones au confluent des ta-blettes et des téléphones.Certaines rumeurs lisent ainsi Ap-plesurunephablettede5,5poucesdediagonaled’écran,quiutiliseraitduverrede saphir (beaucoup plus résistant). Le terme d’iPhone Air nous revient, de plusen plus souvent, comme un boomerang…

Saurez-vous remettre tous ces bruissements dans le bon ordre, jusqu’à offi-cialisation, second semestre2014 ?

A.Ca.

: Le journaliste Sonny Dickson, proche du trognon, prétend détenir les premières images de l’iPhone 6. Fake ? Sans doute. Mais… © SONNY DICKSON

Il colle toujours à la domotique cette étiquette desport de nantis. C’est de moins en moins vrai. “Pouraccéder à l’automatisation Somfy, et au contrôle de-puis un smartphone, une tablette ou un siteweb, no-tre ticket d’entrée est à 499€, précise Yves Levesque,AreaManager chez Somfy. C’est le coût de notre Ta-homaBox, la petite centrale à connecter à votremo-dem-routeur Internet. Et des services qu’elle propo-se.”

Bien entendu, la Tahoma Box, seule, ne sert àrien. Il faut lui adjoindre des appareils à piloter,dans la maison. Là, ça se complique. Exemple : sivous partez de rien, vous pouvez placer un voletmotorisé, qui embarque directement un récepteurI/O, qui communiquera avec la Tahoma Box. Si vousavez déjà un volet motorisé, mais qu’il n’est pascompatible I/O, il suffira d’insérer un récepteurdans le caisson (ou tout près), à prix contenu. Etc’est un peu le même processus pour les autrespoints de contrôle. Il peut suffire de démonter votreinterrupteur et de caser un récepteur (RTS, cettefois) derrière le blocher pour rendre l’éclairage (dela pièce ou du circuit géré par l’interrupteur) con-trôlable par Tahoma. Mais vous pouvez égalementplacer un récepteur dans le faux plafond, shunterl’interrupteur et restreindre le câblage électrique…

Idem pour le chauffage : il peut suffire de rem-

placer votre thermostat d’ambiance par un ther-mostat HoneyWell EvoHome, qui intègre déjà I/O.Tout comme vous pouvez aller plus loin, et rempla-cer toutes vos vannes thermostatiques par desvannes thermostatiques radio-fréquence, et doncrégler, depuis les toilettes de votre boulot, la tem-pérature que vous voulez que votre chambre attei-gne dans une heure…

Bref : la domotique s’adapte un peu à chaque si-tuation.“Le gros avantage, c’est qu’elle est devenue évolu-

tive. Très facilement. Vous commencez avec uneTa-homaBox, et contrôlez uniquement votre chauffage.Puis, dans un an, vous ajoutez l’éclairage; dans deux,les volets roulants, etc. Le système est 100% future-proof, puisque la TahomaBox inclut un port USB, quipeut servir à lui faire comprendre un langage qu’ellene comprend pas encore.”

On tentera de repartir avec le prix moyen d’uneautomatisation complète d’un foyer, mais Yves Le-vesque se refusera à l’exercice, “trop périlleux”.“Tout dépend de ce qu’on veut contrôler, du coût desmatériaux, de la surface des fenêtres,…C’est commesi vous demandiez à un fabricant d’essuie-glaces leprix d’une VWGolf qu’il n’équipe qu’en essuie-gla-ces…”

A. Ca.

Et quid du prix?

: Il est possible de régler, depuis ses vacances à Bali, la température de chaque pièce de sa maison…

DR

44%Selon un sondage

Ivox mené en Belgique en 2013, 44% des Belges

associent domotique à coût élevé. De moins en

moins vrai…

GOOGLE FIBER,la folie des débits8 Le géant de la recherche est aussi

un provider... qui dépose un débit de1 Giga/seconde dans certains foyers américains !

A L’info prend parfois des tour-nures rigolotes. Cette semaine,deux news se croisaient dansnos boîtes mail à quelques heu-res d’intervalle. Belgacom se féli-citait, avec son partenaire Alca-tel, d’avoir grandement avancésur le déploiement de la techno-logie VDSL2 vectorisée, qui per-met de porter la vitesse des con-nexions Internet des clients del’opérateur historique de 30Mbps à 70 Mbps.

LE MÊME JOUR, Google annonçaitl’entame d’un sérieux coup d’ac-célérateur sur son réseau de fi-bre optique. Vitesse atteinte, àterme : 998 Mbps. Donc 1 Gigabitpar seconde. Comprenez : untiers de seconde pour le téléchar-gement d’un épisode de série USde 42 min (340 Mo), et moins de

20 secondes pour le downloadd’un film en Full HD, avec pistesson HD (DTS HD Master Audio,Dolby True HD) et gestion multi-langues. En gros, la fin des délaisde téléchargement ou presque !

L’ambitieux programme, inti-tulé Google Fiber, n’est actuelle-ment diponible qu’à Kansas City,Austin et Provo. Mais la firme deMountain View a annoncé surson blog que des négociationsvont démarrer avec 34 villesaméricaines. Il s’agit de neuf zo-nes densément peuplées desÉtats-Unis, telles Atlanta, SaltLake City, San Jose, Phoenix etAustin.

Il semble donc que l’activitéde provider Internet, qui n’estassurément pas la plus popu-laire de Google, soit en bonnevoie d’extension… À suivre.

Page 10: Dh 20140224 encart full

© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

10 ESCAPADE

www.dhPbe I LUNDI 24 FÉVRIER 2014 I LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS

Le Forum de Bavay se situe à quel-ques kilomètres à peine de la fron-tière belge. On peut y accéder enprenant l’autoroute direction Mons,puis bifurquer à hauteur de Valen-ciennes.

Ouvert toute l’année de 9 à 12het de 13 à 18h, sauf le mercredimatin et le samedi matin. Visiteguidée le mercredi après midi, lesamedi après midi ainsi que le di-manche. Tarifs : 5€ et 3€. Lebillet comprend l’accès aux collec-tions permanentes et aux exposi-tions temporaires, au site archéo-logique, au film 3D et aux visitesguidées.

Allée Chanoine Biévelet –59570 Bavay.k Renseignements :00.33.59.73.15.50 ouforumantique.lenord.fr

Sur le ForumD’autres animationsDANS LE BAVAISIS8 Tout le département va vibrer au rythme des commémorationsà partir de cette année

A Le Forum de Bavay est un endroit em-blématique pour commémorer le cente-naire de la guerre. Mais alentour,d’autres animations sont prévues.

Sous le nom générique de Guerres etpaix, les musées du Nord-Pas-de-Calaisvont aborder d’ici à 2018 les conflits quiont jalonné l’histoire de leur région, de-puis le Moyen Âge à nos jours, en s’atta-chant bien entendu à la Première Guerremondiale. Une quarantaine d’exposi-tions sont au programme.

Berck-sur-Mer fera ainsi revivre l’hôpi-tal temporaire qui accueillit des milliersde blessés à l’arrière du front. À Béthune,le musée d’Ethnologie présentera uneexposition sur la Grande Guerre des fem-mes.

À Cambrai, on rassemblera les carica-tures françaises destinées à représenterl’ennemi sous sa face la plus bestiale.

Le musée du Louvre-Lens organisera àpartir du 28 mai une thématique sur lesDésastres de la guerre, depuis les campa-gnes napoléoniennes à nos jours.

REVENONS À Bavay, qui se situe dans lePays de Mormal, une communauté decommunes dont le vice-président n’estautre que l’ancien homme fort du Tourde France, le toujours dynamique Jean-Marie Leblanc.

La Maison du patrimoine de Bavayprésentera à partir du 7 avril une expo-sition retraçant la vie des Bavaisiens àl’arrière du front. Le collège Jean Le-

maire des Belges de Bavay mettra surpied du 10 au 18 avril une expositionconsacrée au Bavaisis à l’aube de laGrande Guerre.

Le 14 juillet, l’école de Fontaine-au-Boisfera repasser le certificat d’études de14-18 avec, entre autres, les épreuves decalcul et de morale comme on disaitalors.

Le 18 octobre, à Landrecies, le Salon dulivre sportif mettra à l’honneur les cham-pions tués au combat, comme le vain-queur du Tour, Lucien Petit-Breton.

Et le 30 novembre à Maroilles, on an-nonce une conférence sur le poèteGuillaume Apollinaire, mort de la grippeespagnole peu après l’Armistice.

GDM

EN SAVOIR PLUS

Pays de Mormal : http://tourisme-et-patri-moine-bavaisis.blogspot.fr/Guerres et paix : www.guerresetpaix.com

LE NORD ouvre le feu8 Les commémorations de la Grande Guerre,

c’est dès maintenant au Forum de Bavay

A Les cent ans de la Grande Guerre, onn’a pas fini d’en parler, d’autantqu’elle n’a débuté que le 1er août 1914 etqu’elle a duré plus de quatre ans.

De nombreux pays, villes et régionsparticiperont aux commémorations.Le département du nord de la Franceen fait partie. Il faut dire qu’il a figuréen première ligne pendant la quasi-to-talité des combats.

Le Forum antique de Bavay apporteune contribution originale à traversune exposition inaugurée le 6 févrieret qui va se poursuivre jusqu’au26 août.

Nous avons déjà évoqué le Forumde Bavay qui se situe sur leslieux d’une ancienne placeforte romaine et présentedes vestiges à ciel ouverttout à fait remarqua-bles.

Un site qui présenteaussi l’intérêt d’être si-tué non loin de la fron-tière belge.

Le Forum a pris l’habituded’organiser deux fois l’an des exposi-tions thématiques. Cette fois, actua-lité oblige, il se consacre à la sauve-garde du patrimoine pendant laguerre de 1914-1918 sous le titre Sauvequi veut. Des archéologues mobilisés.

Dès les premières heures du conflit,l’armée allemande se distingua parune sauvagerie inouïe. En Belgique,lors de la prise de Louvain, la Biblio-thèque royale sera incendiée, entraî-nant la destruction de nombreuxouvrages. En France, c’est la célèbre ca-thédrale qui est endommagée par lestirs ennemis. Des images qui serontutilisées par la propagande alliée

pour dénoncer la “barbarie” alle-mande.

CETTE ACCUSATION ne laissera pas in-sensible outre-Rhin. Elle va donnernaissance au Kunstschutz, la Protectionde l’art. Les Allemands voudront prou-ver qu’ils sont capables de préserverles œuvres d’art mais aussi qu’ils lefont avec davantage de rigueur scien-tifique que les Français.

Au cours du conflit, un certainnombre d’objets anciens partirontd’ailleurs vers l’Allemagne d’où il nesera plus possible de les faire revenir.Car la première loi sur la protection

du patrimoine artistique nesera votée en France qu’en

1941 !La guerre de 14 n’a pas

arrêté le travail des ar-chéologues. Au contraire,le creusement des tran-

chées et les milliersd’obus d’artillerie qui ont

labouré la terre ont mis aujour par endroits des vestiges de

l’Antiquité. Les Allemands ont eu re-cours à des moyens modernes, commel’utilisation de la photographie ou dela stratigraphie, dont vont s’inspirerensuite leurs collègues français.

Ainsi, en archéologie comme ce futle cas dans d’autres domaines, laguerre aura contribué à faire évoluerles techniques.

Cet aspect peu connu du conflit mé-ritait qu’on s’y attarde. Parmi les ob-jets archéologiques, photographies etmanuscrits exposés à Bavay, certainsreviennent en France pour la pre-mière fois depuis le début du conflit.

GDM : Une affiche est parfois plus parlante que de longs discours. © DÉPARTEMENT DU NORD/FORUM DE BAVAY

Accusésde barbarie,les Allemandsvont lancer leKunstschutz

Le centenaire de 1914PAR GÉRY DE MAET

Page 11: Dh 20140224 encart full

© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

Page 12: Dh 20140224 encart full

© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

12 BD

www.dhPbe I LUNDI 24 FÉVRIER 2014 I LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS

LES VIEUX FOURNEAUX - TOME 1 CAUUET + LUPANO © DARGAUD BENELUX 2014

Page 13: Dh 20140224 encart full

© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

13JEUX

LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS I LUNDI 24 FÉVRIER 2014 I www.dhPbe

Page 14: Dh 20140224 encart full

© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

14 COURRIER

www.dhPbe I LUNDI 24 FÉVRIER 2014 I LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS

NÉCROLOGIE

Comment faire paraître un avis nécrologique?L Le plus simple est de vous adresser à un entrepreneur de

pompes funèbres, il connaît la procédure à suivre et les tarifs, ilpeut vous proposer des modèles de textes et vous assister envous conseillant et en agissant concrètement.

L Adressez-vous directement au journal : ) 02/211 31 88š [email protected]

COURRIER DES LECTEURS

K “Elle nemedérange aucunement”IMMIGRATIONMAROCAINE “C’est l’anniversai-re de l’arrivée de nombreuxMaro-cains dans notre pays. Cette immi-gration en soi ne me dérange aucu-nement. Ce qui me dérange, ce sontles dérives de la troisième voire dela quatrième génération. Quand ondemande à une jeune fille marocai-ne d’une vingtaine d’années si ellesouhaite retourner auMaroc poury vivre, sa réponse est négative;quant à la discrimination dont elleparle, il faudrait bien voir de quoi ils’agit. La télévision a aussi interro-gé un plus jeune, en vacances auMaroc. Il ne souhaite pas non plushabiter dans ce pays, définitive-ment. Le sentiment de pauvreté dece pays ne lui plaît pas, malgré larichesse en soleil que nous n’avonspas en Belgique. La vraie raison, àmes yeux, est apparue quand j’ai ludans laDH, via internet, qu’une ba-garre était organisée grâce à Face-book, réseau dit social, entre desbandes rivales de la commune deMolenbeek et Anderlecht. Heureu-sement que ceWest Side Story de2014 n’a pas pu avoir lieu grâce à lapolice qui surveille ces sites à con-notation sociale. L’âge de ces jeu-nes : entre 12 et 14 ans. Ces der-niers connaissent nos lois, enfin cel-les qui sont à leur avantage. Reste àvoir les réactions des parents. Voilàpourquoi ces jeunes préfèrent no-tre pays; au Maroc, ce genre d’atti-tude est nettement plus sévère-ment sanctionné. Notre justice esttrop laxiste face à ce genre d’attitu-de. Il y a des cas où, mineurs ou pas,les faits trop graves doivent êtreréprimés comme s’il s’agissaitd’adultes, avec les mêmes peines.Et ces dernières doivent être direc-tement proportionnelles à l’actecommis.”

Jean D., de Bruxelles

K “Elle n’a rien résolu”L’EUROPE “Les communes, lesCPAS, les écoles, les crèches, le chô-mage… sont dans le rouge. Et celane va pas s’améliorer. Je n’ose paspenser à l’avenir. Sommes-nous àl’aube d’une guerre civile ? Les Ca-talans, les Corses, les Écossais, laFlandre vont peut-être sonner leglas de l’Europe. À part la monnaieunique, et pas pour tout le monde,l’Europe n’a rien résolu, ni les taxes,ni salaires, ni l’immigration, ni lafaillite de certains pays ou de cer-taines banques.”

Patrick V., d’Ollignies

K “Changez de disque”MÉDIA ET POLITIQUE “Vous neparlez plus que des immigrés, duracisme, des assistés sociaux, deschômeurs et des gays. Mais il y aégalement des électeurs qui tra-vaillent et des retraités qui souhai-teraient ne pas être oubliés.”

J. D., de Châtelet

K “Il est occupé à fairedu Sporting d’Anderlechtun bon clubde promotion”

VAN DEN BROM “J’ai toujours étéle défenseur des entraîneurs criti-qués à tort ou licenciés. Cette fois,pour M. Van den Brom, il en va toutautrement ! En effet, ce Monsieurest, depuis des semaines, occupé àfaire du Sporting un bon club depromotion ! Je veux bien que la ru-meur circule que licencier Van denBrom coûterait très cher et que leSporting n’est pas enmesure depayer la facture. La direction doit serendre compte que si rien de neufn’intervient d’ici aux playoffs, ellepeut abandonner l’idée de devenirchampion. Mettez Hasi comme T1et reléguez VdB comme T2. Lessupporters se fâchent, les specta-teurs vont diminuer. Monsieur Ro-ger, réagissez, que diable !”

Claude V., de Bruxelles

K “Puisqu’il paraîtque c’est uneannée de transition…”VAN DEN BROM “Le plaisantin.Le Sporting d’Anderlecht a, parmison personnel, un Batave blagueur.Il aime faire rire, parfois jaune, les(encore) nombreux supporters del’équipe. Comment s’y prend-il ?Tout simplement en leur faisantdécouvrir le plat du jour, cette équi-pe dont la composition varie d’unmatch à l’autre et dont l’annoncefait s’esclaffer la majorité des spec-tateurs. Il faut reconnaître que cer-tains d’entre eux, sans doute despisse-vinaigre, ne comprennent pasce genre d’humour néerlandais carils grincent des dents en se deman-dant ce qu’ils viennent encore fairedans cette galère. Il est vrai que,pour le même prix, ils pourraientassister à une comédie boulevardiè-re dont les interprètes seraient,eux, d’une autre qualité. Enfin,puisqu’il paraît que c’est une annéede transition…”

Eugène J., par courriel

K “Il vautmieux prendresa voiture si on habitedu côté de l’ancien trian-gle d’or d’Anderlecht”STIB “Depuis un certain temps,elle a modifié, contre l’avis des usa-gers d’Anderlecht, les trajets dutram 81, anciennement 56, ainsique le bus 47, devenu 46. Nous de-vions descendre à la gare duMidi sinous voulions aller vers la gare duNord. Le bourgmestre de l’époque,ayant eu des dizaines demilliers deplaintes, allait demander des comp-tes à la hiérarchie de la Stib et auministre des Transports de la Ré-gion bruxelloise qui était PascalSmet. Je l’avais lu dans vos colon-nes à l’époque. Jusqu’à aujourd’hui,

on n’a ni eu de retour ni une quel-conquemodification favorable. Pis,depuis un an, le matin dès 6 h, lestrams sont bondés vers la gare duMidi car il y en a peu, alors que dansl’autre sens, roulant à vide, il n’estpas rare que vous en voyiez troispasser. Le soir, du côté de Mon-tgommery, les trams sont videstandis que ceux qui veulent allervers Anderlecht doivent patienterune quinzaine deminutes si pasvingt, voyant passer entre-tempstrois tramsmodernes 82 vers Ber-chem, des 81 barrés dont le termi-nus est la gare duMidi pour retour-ner à vide vers Montgommery. Tan-dis qu’une foule grandissante etfrustrée attend avec impatience letrammiracle tout vieillot qui nousramènera chez nous. Vous pouvezimaginer la course pour entrerdans le tram et les bousculadeslaissant parfois des gens à l’arrêt,où vagabonds, odeurs d’urine et ci-garettes se mêlent dans une am-biance sulfureuse. Voulant aller aucinéma au centre-ville, je devaisprendre le bus 46, qui, bondé, nes’est même pas arrêté car, depuisce week-end, il n’y a plus de busdoubles qui habituellement sontbien remplis puisque de nombreu-ses personnes veulent aller aumar-ché des abattoirs. En conclusion, jeconstate qu’il vaut mieux prendresa voiture si on habite du côté del’ancien triangle d’or d’Anderlechtet de la rueWayez, pour arriver àbon port et à temps.”

Freddy J. par courriel

K “Elle fait déjàcampagne”RTL-TVI “La campagne électora-le a à peine commencé que RTL faitdéjà campagne. Titres agressifs etraccourcis surprenants sont denouveau à l’ordre du jour pour sou-tenir son parti chouchou, le MR, etagresser le parti que RTL déteste, lePS. Plusieurs députées MR sontd’anciennes présentatrices de RTLet l’une de ses présentatrices ac-tuelles est l’ancienne attachée depresse de Louis Michel. Cela suffit !Il serait grand temps que RTL choi-sisse : faire de l’information au lieude faire campagne ou écrire ungrandM avant les trois autres let-tres qui composent son nom. Aumoins alors, les choses seront-ellesclaires.”

Jean F., de Namur

ÉCRIVEZ-NOUS

Envoyez votre courrierpar e-mail : [email protected] et MMS : 4500

Page 15: Dh 20140224 encart full

© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

15ANNONCES

LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS I LUNDI 24 FÉVRIER 2014 I www.dhPbe

TÉLÉRENCONTRES

21-106499301-01

21-106499302-02

21-106499305-05

21-106499306-06

21-106499307-07

21-106499308-08

21-106499309-09

MASSAGES

21-105222218-18

21-105506506-06

21-104611603-03

21-106201304-04

21-100606443-43

21-105523586-86

21-104000002-02

21-106581401-01

21-105603410-10

21-105523585-85

21-105573112-12

21-105480709-09

21-105627403-03

21-105573511-11

21-106208201-01

21-105859603-03

21-105859602-02

RENCONTRESparticuliers

21-106371302-02

21-106371116-16

21-106371115-15

21-106371114-14

21-106371113-13

CHERCHEà louer

21-106277102-02

ESPAGNE

21-106371901-01

AUTOSde 10.000 à 15.000 €

21-106274602-02

ACHATINSTRUMENTSDE MUSIQUE

21-106591901-01

Page 16: Dh 20140224 encart full

© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

16 MOTEURS

www.dhPbe I LUNDI 24 FÉVRIER 2014 I LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS

Mii et Skoda Citigo, le groupe al-lemand semble dorénavantmieux armé pour se défendreque par le passé.

L’arrivée imminente de lanorme de dépollution Euro 6 asonné le glas des diesels sous lecapot des petites citadines etlaisse sa chance à des motorisa-tions alternatives. Outre la ver-sion 100 % électrique de la VWUp qui reste onéreuse (près de30.000 euros !), on s’intéresserasurtout aux déclinaisons fonc-tionnant au gaz naturel. Si la Ci-tigo de Skoda peut en profiter àl’instar de sa siamoise badgéeVW, cette attention reste pour lemoment indisponible sur laHyundai i10.

AU CATALOGUE, la petite co-réenne propose 2 mécani-ques : un 1.0 l de 66 ch ou un1.2 l de 90 ch. Si ce dernieroffre sensiblement plusd’allonge sur les grandsaxes et de rondeur en ville(c’est un 4 cylindres), onpeut déjà largement se con-tenter de l’offre d’entrée degamme. Pétillant, le petit 3cylindres 1.0 l assure déjà desprestations suffisantes pourévoluer principalement en villeet son insonorisation soignéelui permet de se faire facilementoublier. En option, ce moteurpeut se coupler à une transmis-sion automatique, comme no-tre modèle d’essai, pour lesamateurs du genre. Seul bémol :

On ne ressent le surplus depunch de la version 75 ch qu’entirant au-delà de 4.000 tr/min.Par rapport au 1.0 l Hyundai, le 3cylindres Skoda semble un peuplus vibrant et moins insono-risé. Pour les amateurs de trans-mission automatique, la Citigopeut disposer d’une boîte robo-tisée à 5 rapports. Le 5e aide àconserver de bonnes perfor-mances, contrairement à laboîte automatique à 4 vitessesde l’i10. Mais on ne bénéficie pasde la même douceur lors deschangements que sur le moduleà convertisseur de couple de laHyundai.

Côté pratique, l’i10 met à pro-fit ses 10 cm supplémentairespar rapport à la Citigo pour affi-cher la meilleure habitabilité.

Tout en restant pratique enville (3,66 m), elle libère 2

vraies places à l’arrièreet peut même être

homologuée en 5places (sauf pour

sa version ecoBlueDrive à 98 g)contrairement àla Citigo.

L’i10 libèreégalement ungrand coffre

pratique de 252 l.Même si, sur le

papier, la Citigo sedéfend avec ses 251 l,

à l’usage l’accès ducoffre s’avère nettement

plus étriqué. Aux placesavant, l’i10 séduit égalementdavantage. Sa présentation seveut plus soignée qu’à bordde la Citigo. Ici, pas question

de raboter sur certains petits

HYUNDAI I10 1.0

N LES PLUS1 PRÉSENTATION SOIGNÉE2 RAPPORT ENCOMBRE-MENT/HABITABILITÉ/COFFRE3 COMPORTEMENT ROUTIER4 5 ANS DE GARANTIE, KILOMÉTRAGE ILLIMITÉ

O LES MOINS1 DIRECTION AU RENDU UN PEU ARTIFICIEL2 POLITIQUE D’ÉQUIPEMENT FIGÉE3 VOLANT NON RÉGLABLE EN PROFONDEUR

L LA FICHE TECHNIQUELongueur 3,665 mLargeur 1,660 mHauteur 1,500 mCoffre 252 lPoids 933 kgConsommation moyenne 4,7 lCylindrée 998 ccPuissance 66 ch à 5.500 tr/minCouple 94 Nm à 3.500 tr/minVitesse max. 155 km/hAccélérations (de 0 à 100) 14,9 sÉmissions CO2 108 g/kmPrix 9.999 €

SKODA CITIGO 1.0L

N LES PLUS1 CONFORT DE MARCHE2 RAPPORT QUALITÉ/PRIX INTÉRESSANT3 QUELQUES ASTUCES INTELLIGENTES

O LES MOINS1 CERTAINS DÉTAILSDE FINITION2 ACCÈS ET MODULARITÉ DU COFFRE

L LA FICHE TECHNIQUELongueur 3,563 mLargeur 1,645 mHauteur 1,478 mCoffre 251 lPoids 929 kgConsommation moyenne 4,5 lCylindrée 999 ccPuissance 60 ch à 5.000-6.000 tr/minCouple 95 Nm à 3.000-4.300 tr/minVitesse max. 160 km/hAccélérations (de 0 à 100) 14,4 sÉmissions CO2 105 g/kmPrix 9.430 €

D.R

.

D.R

.

D.R

.

Verdict !Pour un tarif quasi similaire, la

Hyundai i10 offre une meilleure habita-

bilité, un coffre plus pratique et une finition

plus soignée. Plus compacte, la Citigo se

complaît autant en ville mais s’avère moins

polyvalente à l’usage. Plus bruyante et moins bien

finie, elle donne par contre davantage l’impression

de rouler dans une petite voiture. Une caractéristi-

que que l’i10 parvient parfaitement à faire

oublier. Par contre, l’option gaz naturel chez

Skoda devrait redonner un petit avantage à la

Citigo quand les pompes délivrant ce gaz

bon marché se répandront chez nous.

D.R

.

D.R

.

8 Un match à petits budgets cette semaine, entre les citadines compactes de Skoda et de Hyundai, qui, toutes les deux,

ne manquent pas d’arguments !

A Développée en Europe, baséesur une toute nouvelle plate-forme et produite en Turquie,l’i10 constitue un axe importantde la croissance Hyundai en Eu-rope. C’est que le segment A, ce-lui des citadines, résiste plutôtbien à la crise. Un constat qui aégalement poussé le groupe VWà revoir son offre sur ce seg-ment. Avec son trio VW Up, Seat

elle ne compte que 4 rapports etpénalise sensiblement les per-formances en dehors des cen-tres urbains (les 3e et 4e rapportstirent très long). Par contre, enville, c’est un régal de douceur…

Sur la Citigo, on ne retrouvequ’un seul moteur (1.0 l 3 cylin-dres) mais décliné en 2 niveauxde puissance : 60 et 75 ch. Ànouveau, la version d’accès sedéfend aussi bien pour évolueren ville. Il faut dire que le cou-ple délivré par les 2 variantes eststrictement identique…

détails de finition. C’est égale-ment valable pour l’équipe-ment de base un peu meilleur(ordinateur de bord, dossiers ra-battables 1/3-2/3,…).

Toutefois, dans les deux cas,on s’orientera au minimum versle second niveau de finitionpour bénéficier d’équipementsessentiels comme la directionassistée, par exemple. Si l’équi-pement sécuritaire de l’i10s’avère complet avec notam-ment 6 airbags, la Citigo prendun petit avantage en proposantun système de freinage automa-tique optionnel (accessible,250 euros) très utile en ville.

L’actu automobilePAR JEAN-FRANÇOIS CHRISTIAENS