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dialogue 8 / 2012 Photo :  Alexander Egger Un visionnaire L’Armée du Salut est présente au Devens depuis 100 ans 8 Nouvelles salutistes 7 - 9 Les paroles de William Booth résonnent encore 4 - 6 Mensuel pour les salutistes et amis de l’Armée du Salut

Dialogue 08/2012 - Un visionnaire

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- Les paroles de William Booth résonnent encore - L’Armée du Salut est présente au Devens depuis 100 ans - Nouvelles salutistes

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L’Armée du Salut est présente au Devens depuis 100 ans 8

Nouvelles salutistes 7 - 9

Les paroles de William Booth résonnent encore 4 - 6

Mensuel pour les salutistes et amis de l ’Armée du Salut

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2 «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · août 2012

Dialogue

Charte internationale de l’Armée du Salut

L’Armée du Salut est un mouvement international et fait partie de l’Eglise chrétienne universelle.Son message se fonde sur la Bible.Son ministère est motivé par l’amour de Dieu.Sa mission consiste à annoncer l’Evangile de Jésus-Christ et à soulager, en Son nom, sans distinction aucune, les détresses humaines.

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William Booth

Le 20 août, cela fera 100 ans que le fonda-teur de l’Armée du Salut aura rejoint notre Père céleste. Pour constituer ce numéro, nous  nous  sommes  demandé  en  quoi l’œuvre  et  les  paroles  de  William  Booth étaient encore actuelles pour l’Armée du Salut d’aujourd’hui et pour notre société contemporaine.

Dans  le  Salvationist  du  23.06.2012,  le commissaire André Cox, Chef du Territoire du Royaume-Uni avec l’Irlande, écrivait ce-ci : « La mission de l’Armée reste inchan-gée depuis le jour de William Booth et je crois avec passion que Dieu nous appelle aujourd’hui  à  continuer  de  nous  battre contre les forces du mal dans ce monde. Je prie pour que nous soyons une force de combat efficace et mobilisée pour son Royaume, parce que Dieu nous a appelés à dessein. »

Les moyens ont changés, mais la mission reste  la  même :  gagner  des  âmes  pour Christ.

Sébastien Goetschmann

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Incription au cours d’Introduction aux livres bibliquesVeuillez détacher le coupon d’inscription et l’envoyer à l’adresse suivante :Evelyne Rothacher, av. du Chamossaire 8, 1860 Aigleou placez les informations suivantes dans un courriel à:[email protected]

Cours d’introduction aux livres bibliques

“Ce cours m’a permis de réaliser combien Sa Parole est infiniment riche et je m’intéresse déjà à d’autres modules proposés par le Centre de formation” Alain Flotiront

“Notre but était d’avoir une connaissance de la Bible dans son intégralité. nous avons découvert la joie d’étudier sa parole, réalisé la patience de Dieu, senti sa présence dans les mo-ments d’études, de tests. Ce sont de grands moments partagés avec Lui” Sybille et Régis Cortat

COURS D’INTRODUCTION AUX LIVRES BIBLIQUESseptembre 2012 - juin 2013 à Morges

Centre de formation

Pour obtenir les informations complètes sur ce cours , consultez : ads-centre-deformation.ch ou contactez : [email protected]

Concerne : l’article « Ils s’engagent pour Dieu », dialogue 7

Cette expérience spirituelle, que nous ra-content Gustave Robert et Eveline Benoit dans leur témoignage, me réjouit. Ma joie est  toutefois  tempérée.  Gustave  Robert écrit : « Notre engagement est peu de chose en comparaison à ce que Jésus a fait pour nous ». C’est bien qu’il voie cela comme ça. Mais il est toujours possible d’en faire plus pour Jésus : il pourrait, par exemple, s’en-gager comme soldat de l’Armée du Salut. D’après ces deux témoignages, toutes les conditions sont remplies.

Je suis bien évidemment conscient que je ne sais pas dans quelles circonstances ils ont rejoint  le cercle d’amis du Poste des Ponts-de-Martel. Et je sais aussi que l’on ne devient pas soldat de l’Armée du Salut sur un coup de baguette. Il s’agit là d’une question plus générale. Ce dont  l’Armée du Salut en Suisse a urgemment besoin, ce sont des soldats actifs en uniforme, des soldats  que  l’on  puisse  ensuite  recruter comme officiers, car on en a également absolument besoin. Dans une Armée du Salut faite « uniquement » d’amis il ne se-rait plus possible de recruter des officiers. Et sans officier, l’Armée du Salut cesserait d’exister. 

Major (R) Markus Schmidt

Courrier des lecteurs

Chères lectrices, chers lecteurs,

Le Quartier Général met  tout en œuvre afin de vous fournir des informations ac-tuelles, authentiques et encourageantes de l’Armée du Salut. A cet effet, votre sou-tien nous est précieux : prenez contact avec  nous  si  vous  avez  vécu  quelque chose de particulier, si un article vous a plu ou déplu. Faites-nous part de vos ex-périences de l’Armée du Salut et de la foi qui nous motive. Vous pouvez également nous soutenir financièrement. Vous trou-

verez un bulletin de versement au cœur de cette publication. Votre don est pré-cieux et nous permet de transmettre  la bonne nouvelle de façon encore plus ci-blée. 

Merci du fond du cœur pour votre sou-tien !

Gabrielle Keller, Rédactrice en [email protected]

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3«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · août 2012

Info AdS

L’Armée du salut investit la scène

De vous à moi

William Booth

C’est  avec  pro-fond  respect  que je  me  penche  sur la  vie  de  William Booth,  le  fonda-teur  de  l’Armée du Salut. Son dy-namisme,  sa  joie et  sa  conviction m’impressionnent 

beaucoup. Dieu était ce qui comptait  le plus dans sa vie. Tout autre chose sem-blait secondaire. Il n’avait qu’une idée en tête : vivre conformément à la volonté de Dieu. Ce qui  le motivait,  c’était  l’amour qu’il avait personnellement reçu de Dieu et qui  le poussait à s’engager en faveur 

des  plus  pauvres.  Aujourd’hui  encore, certains de ses propos sont cités. Parmi ceux-ci, la devise « soupe, savon, salut » est d’une actualité brûlante.

100 ans après la mort de William Booth, l’Armée  du  Salut  est  active  dans  124 pays. Le monde a certes changé, la pau-vreté et le désespoir, eux, sont restés. La proclamation du message salvateur de Jésus-Christ est aujourd’hui plus impor-tante que jamais.

Je  suis  content  et  reconnaissant  de constater  que  des  hommes  et  des femmes  continuent  à  accomplir  cette mission et à s’engager pour elle. Je vous remercie pour votre engagement person-nel et vous encourage à suivre l’exemple de William Booth.

Voici ce que Paul écrit à Timothée : « Mais il m’a été fait grâce afin que Jésus-Christ montre  en  moi  le  premier  toute  sa  pa-tience et que je serve ainsi d'exemple à ceux qui croiraient en lui pour la vie éter-nelle. » (1 Timothée 1 : 16).

Je  souhaite  une  Armée  du  Salut  qui continue à s’engager de manière globale en  faveur du prochain. Je souhaite une Armée du Salut qui continue à se préoc-cuper de la volonté de Dieu et qui vive la devise « soupe, savon, salut ».

Commissaire Franz Boschung, Chef de [email protected]

Le 22 janvier 1882, William Booth se rendit à une représentation au théâtre de Wor-cester. En guise de prélude l’officier –  un ancien capitaine  – débuta son témoignage d’une voix forte par un chant : « Loué soit 

L’Armée du Salut Suisse s’inspire de l’esprit pionnier de William Booth. Le 20 août 2012, nous célébrerons le 100ème anniversaire de la mort de cet homme de Dieu révolutionnaire et charismatique : une incitation à être audacieux, aujourd’hui encore.

son nom, il m’a rendu libre ». Ce chant plut à William Booth et il demanda « C’est quelle mélodie déjà ? » Sur ce, l’officier quelque peu gêné  répondit : C’est un chant hor-rible « Champagne Charlie  is my name » (on m’appelle Charlie Champagne). Booth se tourna vers son fils Bramwell et lui dit : « Pourquoi  les  plus  belles  mélodies  de-vraient-elles appartenir au diable ? ».

A partir de ce moment, l’Armée du Salut s’est servie de mélodies populaires en y ajoutant  du  texte  basé  sur  un  message évangélique.

L’Armée du Salut Suisse  lance un projet musical audacieux. Elle forme un groupe de salutistes. Son but : défendre les cou-leurs de  la Suisse  lors des qualifications pour le concours Eurovision de la chanson 2013. Des musiciens  talentueux de  l’Ar-mée du Salut doivent avoir une plateforme leur permettant de faire découvrir les diffé-rentes facettes de l’Armée du Salut. 

Les enregistrements en studio sont prévus en juillet et en août. Un clip sera préparé. 

L’Armée  du  Salut  prend  ce  risque  avec un  prestigieux  producteur  qui  écrit  des chants pour des stars de la scène musi-cale suisse. 

Afin que ce projet soit couronné de suc-cès, nous avons besoin de votre soutien. Le  concours  aura  d’abord  lieu  en  ligne. Commentez et évaluez  les clips, afin de faire progresser les groupes. Nous ne sa-vons pas encore à partir de quel moment il sera possible de voter pour le chant de l’Armée du Salut. 

Transmettez-nous votre courriel sur la page marketing.armeedusalut.ch afin que nous puissions vous tenir au courant. Informez-vous régulièrement en vous rendant sur la page armeedusalut.ch ou facebook.com où nous vous renseignons sur les activités et les événements. 

Martin Künzi, Chef du Département marketing & communication

[email protected] : Jonas Gygax espère faire partie du groupe de salutistes.

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Et si l’Armée du Salut se retrouvait sous les feux des projecteurs d’un concours internatio-nal de la chanson !

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4 «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · août 2012

Dossier – Un visionnaire

Pour William Booth, le progrès social, politique et économique doit découler d’une profonde transformation intérieure de l’homme.

« Tant que des femmes pleureront, je me battrai,

Tant que des enfants auront faim et froid, je me battrai,

Tant qu’il y aura un alcoolique, je me battrai,

Tant qu’il y aura dans la rue une fille qui se vend, je me battrai,

Tant qu’il y aura des hommes en prison, et qui n’en sortent que pour y retourner, je me battrai,

Tant qu’il y aura un être humain privé de la lumière de Dieu, je me battrai,Je me battrai,Je me battrai,Je me battrai. »

William Booth, 9 mai 1912 (source : Raymond Delcourt, L’Armée du Salut)

Dans  The Officer  du  mois  d’août  1898,  le  Général William expliquait ce qu’il aimait chez ses officiers. Ces  quelques réflexions pourraient s’appliquer à  tous  les salutistes :

« J’aime voir un officier qui applique pour lui-même la même règle de sainteté, de renoncement et de sacrifice matériel qu’il enseigne à ses soldats. »

« J’aime voir un officier qui se préoccupe en temps et hors de temps de rechercher la gloire de Dieu, de ré-pondre au but de sa vocation en recherchant le salut des âmes. »

«  J’aime voir des officiers ambitieux de faire quelque chose de grand pour Dieu et pour l’Armée.  »

Les paroles de William Booth résonnent encore

Le 20 août 1912, William Booth était rappelé auprès de son Père céleste. 100 ans après sa promotion à la Gloire du Ciel, ses paroles résonnent encore et conservent une actualité surprenante. Voici un florilège de citations du fondateur de l’Armée du Salut.

« Va pour les âmes. Va tout droit pour les âmes et va pour les pires. » William Booth

« Le plus grand danger du vingtième siècle sera une religion sans Saint-Esprit, des chrétiens sans Christ, le pardon sans repentance, le salut sans nouvelle nais-sance, la politique sans Dieu et un ciel sans enfer. »

The War Cry , 5 janvier 1901, p7

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5«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · août 2012

Dossier – Un visionnaire

Quel nom portait l’organisation avant de devenir « l’Armée du Salut » ?«  Association Chrétienne pour le Réveil  »

Quels problèmes William Booth pour-rait-il combattre aujourd’hui ?Par exemple, la prostitution, la cybercrimi-nalité ou la faim Quel titre donnerait le « Le Matin », si William Booth venait en visite en Suisse ?Par exemple  : «  Offensive sur la Suisse  »

Quel membre de la famille de William Booth a séjourné en Suisse derrière des barreaux ?Kate Booth-Clibborn, sa fille aînée

Comment William Booth justifiait-il le port de l’uniforme ?Par exemple avec  l’égalité,  la reconnais-sance et la protection

Quelle date est considérée comme fon-datrice de l’Armée du Salut ?Le 2 juillet 1865 Au départ, dans quelle communauté chré-tienne William Booth fut-il prédicateur ?La communauté méthodiste

Quels conseils William Booth donne-rait-il à l’Armée du Salut Suisse d’au-jourd’hui ?Par exemple  : «  Retour aux racines  »

Qu’a combattu William Booth en premier lieu ?Le péché

Selon William Booth, à qui ne peut-on pas prêcher l’Evangile ?«  On n’annonce pas l’Evangile à un homme qui a les pieds mouillés.  »

Qui William Booth voyait-il comme ses meilleurs hommes ?«  Mes meilleurs hommes sont des femmes  »

Merci pour toutes vos contributions  !La Rédaction

Quand William Booth est-il venu au monde ?Le 10 avril 1829

Concours : A quel point connaissez-vous le premier général ?Il y a quelques semaines, vous avez eu l’occasion de participer à notre concours, sur notre site Web et sur notre page Facebook. Voici une sélection des meilleures réponses.

La Rédaction félicite les soldats juniors du Poste de Zurich Central qui ont don-né le plus de bonnes réponses. Comme prix, les soldats juniors reçoivent le DVD «  Die Soldaten Gottes  ». Félicitations et merci d’avoir participé  !

La Rédaction

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« Le monde pour Dieu, Dieu pour le monde ! » : un leitmotiv du premier Général de l’Armée du Salut.

« A quoi sert un médecin qui ne peut pas guérir, un bateau de secours qui ne peut pas secourir, un supérieur qui ne peut pas soulager ? Et que vaudrait un Sauveur s'il n'était pas assez bon, miséricordieux et fort, pour sauver même l'homme le plus vil, le plus infâme, et cela de manière com-plète ? »

Cyril Barnes, The Founder speaks again

«  Nous employons des femmes. La prospérité de l’oeuvre à tous égards apparaît des plus remarquables quand les prédicatrices ont pleinement la possibilité de se faire entendre  !  »

Raoul Gout, William Booth et le monde ouvrier, p 320

« Camarades, quel que soit le talent que vous possédez, si vous voulez porter du fruit, vous devez posséder un cœur, pas n’importe lequel mais un cœur sensible. » 

William Booth, Salvation Soldiery

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6 «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · août 2012

Dossier – Un visionnaire

William Booth, hier et aujourd’hui Se pencher sur la passion qui animait William Booth, c’est prendre des risques. Le risque d’être dérangé dans ses zones de confort et dans son vécu.

«  William Booth voyait grand  !  » s’écrie une personne visitant le Musée et les archives de  l’Armée du Salut à Berne. Certes,  les Booth avaient décrété  :  «  Le monde pour Dieu, Dieu pour le monde  !  » Mais dans l’am-pleur de leur vision, tout besoin nécessitait une solution simple et pragmatique aux as-pects multiples  : soupe, savon, salut. C’est là aussi une des clés de leur réussite.

Passion pour Christ C’est pour le Christ que William et Cathe-rine Booth vivaient et agissaient. Cet amour pour Dieu et pour le prochain se manifes-tait par un profond sentiment d’urgence. Le plus grand nombre devait connaître la bonne nouvelle du salut. «  Votre cœur se serre-t-il, vos yeux se mouillent-ils jamais au  spectacle  d’hommes  et  de  femmes qui  méconnaissent  l’amour  du  Père  ?  » (Lettres de William Booth).

La question est posée : sommes-nous, au-jourd’hui encore, une armée du salut ? La foi au Christ, proclamée, reçue et vécue est-elle une priorité ?

En guerre contre le péché«  Vous  pouvez  trouver  ça  étrange,  mais notre fondateur avait une passion pour le péché et plus encore, une passion pour 

l’éliminer.  Aller  chercher  les  âmes,  aller chercher  les pires était son mot d’ordre. William Booth finit par refuser de prêcher dans des lieux où les chrétiens étaient ras-semblés gentiment, acquiesçant à tout ce qu’il  disait.  »  (Major  Stephen  Grinstead, directeur du International Heritage Centre, Londres). Eliminer le péché peut paraître un but bien ambitieux mais qu’en est-il, au-jourd’hui, de notre engagement individuel et communautaire auprès des personnes touchées par une dépendance visible ou invisible mais toujours destructrice  ? 

Repentance, foi et sanctificationParler du péché, c’est parler du salut, parler du salut, c’est parler de l’amour de Dieu en Jésus.  La repentance et la foi sont centrées sur Jésus-Christ, Lui-même l’expression de l’amour de Dieu pour  tout  individu. Vien-nent ensuite témoignage et sanctification, ces deux éléments ne sont nullement des options facultatives pour William Booth  ! La ressemblance à Jésus concerne toute la vie spirituelle et sa croissance et ne signifie pas perfection, mais abandon permanent à l’ac-tion de l’Esprit au plus profond de soi. 

Fais quelque chose ! C’est  ainsi  que  William  s’adressa  à  son fils,  Bramwell,  en  voyant  un  soir,  des 

personnes  dormir  à  même  le  sol,  sous les ponts de Londres. Ce «  Fais quelque chose  !  »  transcende  les époques et  les circonstances. Lors du Congrès «  Je me battrai  » en mai 2012, à Londres,  la Gé-nérale  Linda  Bond  s’est  tournée  vers  la chorale de jeunes et leur a dit  : «  Vous de-vez parler à votre génération des binge- drinking (beuveries).  » 

Pour aujourd’hui et pour demainEn 2010, le Général Shaw Clifton a donné la  recette du gâteau salutiste  :  réalisme, idéalisme, accueil, compassion, simplicité, internationalisme, visibilité, audibilité. Des termes qui disent l’histoire de notre mou-vement et une invitation à les vivre dans la société qui est la nôtre. La déclaration du commissaire Wesley Harris interpelle cha-cun dans ses motivations et son engage-ment salutistes  : «  L’Armée du Salut n’est pas vouée au bien-être de ses membres ou à l’efficacité de son exploitation com-merciale, aussi  indispensables que puis-sent  être ces éléments.  L’Armée du Sa-lut  est  vouée principalement  à  ceux qui  n’en font pas partie  : ceux qui ont besoin de Dieu, ceux qu’il faut sauver et servir.  » (Lignes de combat). Sauver et servir  : rien de plus actuel  !

Major Corinne Gossauer-PerozAuteure de « Prier 15 jours avec

William et Catherine Booth »

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Les textes que William Booth a écrit il y a plus de 100 ans sont encore actuels.

Jusqu’à son dernier souffle, William Booth était en guerre contre le péché.

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7«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · août 2012

Echos

Naissance du BabySong en Suisse romande

Comment vous est venue l’idée de créer un groupe Ba-bySong ?Christianne Winkler :  En 1993,  lors  de  mon  stage  au Collège international pour offi-ciers (ICO) à Londres, j’ai enten-du parler pour la première fois d’une  activité  pour  les  bébés nommée  BabySong  qui  fonc-tionnait  bien  en  Scandinavie. Cela m’a tout de suite  intéres-sée et je me suis demandé si je pouvais amener cela dans mon Poste, pour autant que cela ré-ponde à un besoin.

Pourtant, sept ans ont pas-sé avant que ce projet ne se concrétise …C. W. : A Genève,  il existait déjà  le «  Lien du Berceau  » qui servait à avoir une chaîne de contact avec  les  jeunes mamans et  je ne voyais pas comment concilier  les deux activités. J’ai senti que ce n’était pas le bon moment, mais j’ai gardé l’idée dans un coin de ma tête.

A Saint-Aubin, j’ai eu la conviction que le mo-ment était venu. Il n’y avait plus de respon-sable pour le « Lien du Berceau » et le Poste allait vivre un baby-boom : un nouveau-né et six encore à naître durant l’année. Alors j’ai cherché une personne pour m’épauler et je me suis lancée.

L’activité du BabySong a fait son apparition en Suisse romande en mars 2000 au Poste de Saint-Aubin. C’est la major (R) Christianne Winkler qui y a lancé cette activité.

Partage et rire. Le BabySong est un excellent moyen de socialisation.

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L’évolution des groupes de BabySong est réjouissante et elle peut parfois être fulgu-rante  : à Vevey, le groupe a débuté avec une famille, et aujourd’hui il y en a 26  ! L’objectif le plus difficile à atteindre n’est donc pas for-cément le nombre, mais plutôt la qualité du contact, du lien à développer.

Le BabySong a de nombreuses influences sur les familles. C’est un merveilleux moyen pour sociabiliser les enfants. Pour certains enfants, c’est le premier groupe de vie au-quel ils appartiennent, puisqu’on peut y venir depuis les premières semaines de vie  … Si on peut jouer un rôle de socialisation, avec 

des valeurs chrétiennes, c’est un investisse-ment non négligeable  ! C’est aussi un en-droit où  les mamans peuvent  trouver des réponses à leurs questions, en partageant entre elles ou en nous demandant conseil. Et pour beaucoup de mamans étrangères, c’est un bon moyen d’intégration ;  tant au niveau de la langue, qu’au niveau de la vie locale.

A plusieurs endroits, une chanson de remer-ciement à Dieu est chantée avant de par-tager un petit  déjeuner. Plusieurs  familles témoignent ensuite chanter à chaque repas à la maison, cela étant devenu une sorte de 

«  rituel  » à ne pas oublier pour l’enfant  ! Une maman, qui s’est par la suite engagée dans l’animation du BabySong, a témoigné que sans ce groupe, elle serait tombée en dé-pression, car avec la venue d’un enfant, elle avait arrêté son travail et se retrouvait bien seule à la maison.

Pour ma part, je suis absolument convain-cue que le BabySong est un cadeau  ! Et l’ac-tivité en soi est un moyen de départ, ensuite beaucoup de choses peuvent en découler et sont à imaginer  : groupes de prière entre mamans, rencontres de familles, incluant les papas, rencontre pour couples, causeries-partages sur l’éducation, ... 

Je suis certaine que le BabySong a de belles heures  devant  lui,  les  familles  cherchant toujours un moyen de donner de bonnes choses  à  leur enfant, privilégiant le temps passé avec lui. Sachons utiliser ce moyen  !

Major Nathalie Egger, responsable duBabySong en Suisse romande

Comment l’activité s’est-elle mise en place ?C. W. : Comme cela faisait longtemps que je réfléchissais à mettre sur pied une telle acti-vité, j’avais déjà plein d’idées. J’ai alors cher-ché des CDs un peu partout pour constituer un classeur de chants et  comptines.  J’ai aussi participé à Berne au cours donné par 

Christina  Bösch,  responsable du Baby Song au niveau natio-nal, et j’y ai beaucoup appris. J’ai pu traduire des chants d’origine suédoise  du  suisse-allemand en français et prendre un tas de bonnes idées. J’avais vraiment une  motivation  profonde  pour organiser ce BabySong.

Qu’est-ce qui vous motivait autant dans cette activité ?C. W. : Pouvoir  donner  de l’amour  à  ces  petits  bouts  de chou,  les voir se réjouir, semer une graine de foi chez ces tout-petits et créer un contact avec des  mamans  qui  ne  venaient pas au Poste m’ont procuré un sentiment de bonheur, de pléni-

tude et de devoir accompli. Dieu m’avait mis quelque chose à cœur que j’ai pu concréti-ser. Je crois que c’était la plus belle part de mon ministère.

Questions : Sébastien Goetschmann

Un moyen pour toucher les familles

Durant l’année scolaire écoulée, il y a eu onze groupes de BabySong en Suisse romande : Aigle, La Chaux-de-Fonds, Moutier, Neuchâtel, Orbe, Renens, Saint-Aubin, Sierre, Tramelan, Travers et Vevey. Au to-tal, entre 116 et 128 familles fréquentent l’activité.

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8 «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · août 2012

Echos

Le Devens s’appuie sur son passé pour mieux regarder vers l’avenir

A l’entrée de la fête, des panneaux rappel-lent l’histoire de l’institution, créée en 1873 par les communes neuchâteloises pour in-terner ivrognes et fainéants. Les « internés » étaient alors occupés sur le domaine agri-cole, à l'entretien des chemins de Gorgier ainsi qu’aux tâches ménagères et au jardin pour  les  femmes. C’est en 1912 que  l’Ar-mée du Salut débute sa collaboration avec l’établissement, puis en reprend la direction. Aujourd’hui, le Devens n’a plus pour voca-tion d’interner, mais d’aider et de traiter des malades souffrant de dépendances chro-niques à l’alcool et autres dépendances as-sociées. L’institution se dénomme d’ailleurs 

Une journée entre rétrospective et avenir marquait les 100 ans de présence de l’Armée du Salut à la tête de l’établissement du Devens. Costumes d’antan, danses sud américaines, menus aux saveurs du passé, musique de fanfare avec le Musikkorps Bern et le Josué Brass, balades à cheval et animations pour les enfants ont constitué un agréable mélange.

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Markus Wäfler dirige le Foyer de passage de  Bienne  depuis  le  début,  en  1995. Longtemps  située  dans  l’Église  réfor-mée (Farelhaus), la Maison de passage appelée «  Haus am Quai  » a dû fermer ses locaux pour des raisons de sécurité du bâtiment. Depuis l’annonce de cette décision, fin 2011, l’attente a été pénible pour Markus Wäfler, car il ne savait pas si l’Armée du Salut voulait et pouvait conti-nuer ce travail d’accueil à Bienne. C’est avec un grand soulagement qu’il a appris que le bâtiment de la Jakob-Strasse 58, qui servait de Centre de tri à la Brocante, allait être transformé. A l’instar des grandes villes 

de  Suisse,  le  besoin  de  logements  d’ac-cueil d’urgence est aussi en augmentation à Bienne.

25  chambres  (comme  auparavant  à  la «  Haus am Quai  ») et des espaces lumineux, l’endroit a tout pour plaire  : «  Les locaux sont clairs, nets, je me réjouis de pouvoir conti-nuer mon travail parmi les sans-domicile ici, affirme  le directeur du Foyer de passage. Les chambres ne sont pas  très grandes, mais bien agencées. Et c’est aussi le but, car cela reste un centre de passage.  » L’ob-

jectif du Foyer est bien d’offrir une solu-tion temporaire et non un domicile fixe. Les bénéficiaires ne peuvent d’ailleurs rester que six mois par an au maximum.

Markus Wäfler ne craint pas que la dé-localisation du Foyer, plus éloigné du centre-ville  que  la  «  Haus  am  Quai  » pose problème  :  «  Au centre, on était parfois  dérangé  par  le  bruit  que  fai-saient les gens dans la rue. Ici, ce sera plus calme. Et ceux qui sont vraiment 

dans le besoin nous trouveront sans pro-blème.  »

Sébastien Goetschmann

Un foyer flambant neuf à Bienne

Le Foyer de passage biennois à ouvert les portes de ses nouveaux locaux au public, vendredi 15 juin. Pour l’occasion, saucisses et gâteaux étaient offerts aux visiteurs qui se sont déplacés à la Jakob-Strasse 58. Les sans-domicile peuvent, eux, profiter des installations depuis le 1er juillet.

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Les visiteurs ont eu le plaisir d’inaugurer la salle à manger et de profiter des boissons et autres gâteaux à disposition.

«  Maison d’accueil et d’accompagnement en alcoologie  ».

Pour ce qui est du futur, Jacques Péter, Di-recteur de l’institution, souhaite continuer de répondre aux nouveaux besoins dans le do-maine des dépendances : « Nous accueillons actuellement deux personnes dépendantes à l’alcool en chaise roulante et agrandissons nos locaux pour passer de 34 à 39 places, dont 5 pour personnes à mobilité  réduite. Jusqu’en octobre 2011,  aucune  institution du canton ne répondait à ce besoin. Nous voulons également  continuer de dévelop-per  les compétences médicales pour, par 

exemple,  pouvoir  accompagner des personnes en fin de vie, ce qui ne se faisait pas il y à quelques an-nées. » En agrandissant son équipe infirmière et ses locaux, le Devens désire avant tout améliorer la qualité de vie de ses résidants.

Sur  l’ensemble  de  la  journée, quelque  450  visiteurs  sont  venus 

profiter des nombreuses animations et du beau temps qui ont accompagné cette fête au Devens. Marque également du soutien populaire dont jouit l’institution. De quoi re-garder sereinement vers l’avenir.

Sébastien Goetschmann

Toutes les infos sur ledevens.chLe groupe de danse d’Amérique latine, rataché au Poste de Nyon, a encore réchauffé l’ambiance par ses productions.

Les balades à cheval ont enchanté jeunes et moins jeunes.

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9«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · août 2012

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Du 12 au 20 juin, l’hôtel de la Croix-Bleue Aeschiried nous a accueillis, comme à son habitude, avec beaucoup de gentillesse. Et, pour nous qui y passons des vacances de-puis quelques années, nous nous sentons comme à la maison. Nous retrouvons le plus 

souvent notre chambre de l’année précé-dente et des personnes bien connues.

Pour les résidents, cette période représente un changement bénéfique et la plupart se réjouissent énormément de cette semaine.

Cette année, après une arrivée pluvieuse, notre séjour a été très ensoleillé et chaud. Chacun est  très  reconnaissant que Dieu nous ait accordé ce temps agréable.

Grâce aux deux bus et aux trois voitures mis à notre disposition et conduits avec maîtrise par nos chauffeurs, nous avons été en pro-menade chaque après-midi et comme tou-jours, arrêtés dans de charmants restaurants, nous avons pris de copieux quatre heures.

Lorsque les pensionnaires du Foyer partent en vadrouille

Chaque année, au mois de juin, plus de la moitié des résidents du Foyer de l’Armée du Salut à Neuchâtel se déplacent dans l’Oberland bernois pour une bonne semaine de vacances.

Le  beau  temps  nous  a  permis  d’admirer le magnifique paysage qui s’étalait devant nous,  le  lac  de  Thoune  avec  ses  villes, Thoune et Spiez,  les montagnes alentour, le Niesen et le Niederhorn … et le soir, de splendides  couchers  de  soleil  nous  ont émerveillés.

Dimanche, nos amis de Thoune et de Berne sont  venus nous  rendre visite pour agré-menter notre culte et nous ont réjouis et en-couragés par leur message et leur musique.

Résidents, membres du personnel, direc-trice  et  bénévoles  garderont  un  souvenir inoubliable de ces huit jours à Aeschiried.

Pierre André Ducommun, bénévole

Bus et voitures ont parfois été troqués contre une calèche pour profiter des magnifiques paysages.

Croissance du Poste de Bienne

Le 1er juillet, le Poste de Bienne a eu l’occasion de célébrer l’enrô-lement de trois soldats, d’accueillir une personne au sein du cercle d’amis et de recevoir la visite des anciens officiers du Poste, au-jourd’hui stationnés en Haïti, les majors Sylvaine et Daniel Mägli.

Ce  dimanche-là,  la  participation  au  culte était tellement  importante que les officiers de Poste, les majors Susanne et Peter Allen-bach, ont dû disposer des chaises supplé-mentaires. Les commissaires Franz et Han-ny Boschung étaient également présents.

Admission festiveCe ne  sont pas moins de  trois  nouveaux membres que Peter Allenbach a pu enrô-ler  : Sarah Holzer, Marie-Louise Bourquin et Gabrielle Keller. Heidi Wyssen a été admise avec enthousiasme dans le cercle d’amis.

Une période difficile mais bénieLe major Daniel Mägli a ren-du compte de la situation en Haiti.  La  situation politique est très tendue et exige de grandes  facultés d’adapta-tion. Personnellement aussi, 

ils ont traversé des moments difficiles, que le Seigneur a mis a profit pour les bénir et les affermir.

En tant que Secrétaire de fanfare, il éprouve également beaucoup de joie à enseigner à ses élèves et à améliorer leur niveau musical. Daniel Mägli nous confie cependant que les instruments de musique sont vieux, souvent dans un état désastreux. Les dons en instru-ments en provenance de Suisse sont d’au-tant plus bienvenus.

Dans  le domaine  immobilier, Daniel Mägli a également dû affronter d’immenses dé-fis  : «  De nombreux bâtiments (habitations, églises, ...) sont dans un état pitoyable, et il manque de tout pour les remettre en état  » dit-il. Et les dons destinés au tremblement de terre ne peuvent même pas être utilisés si les maisons n’ont pas été endommagées par le séisme.

Investir dans les enfants La major Sylvaine Mägli a décrit combien ils se sentent dépendants de Dieu  : du fait des troubles politiques, de la forte criminalité et des conditions d’hygiène déplorables, la sé-curité et la santé sont continuellement mena-cées. Ils sont d’autant plus reconnaissants de pouvoir accomplir un travail sensé et de qualité sur le terrain.

Sylvaine Mägli  travaille  comme assistante au Collège Verena à Port-au-Prince. Celui-ci est financé par une Organisation allemande 

apportant une aide d’urgence aux enfants. Il accueille 1850 enfants et occupe 134 collborateurs. Au  tra-vers de projets propres (comme la constitution  d’une  bibliothèque  et d’un jardin), il parvient à motiver les enfants et les jeunes à contribuer par eux-mêmes à l’amélioration de leurs conditions de vie.

Gabrielle KellerLe major Peter Allenbach (2ème depuis la g.) se réjouit avec les nouvelles sa-lutistes (de g. à d. Sarah Holzer, Marie-Louise Bourquin et Gabrielle Keller)

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10 «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · août 2012

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85 ans17  août  :  Major Mariette Eberhart, Schönbühlring 3, 6005 Lucerne

Félicitations Nécrologie

Major Klara Jenny Klara  Jenny  voit  le jour le 29 mars 1920 à  Rothenfluh.  Très tôt,  elle  aide  à  di-verses  besognes. Elle vit une jeunesse heureuse  et  proté-gée.

Elle  travaille  ensuite tour à tour comme aide familiale, femme de chambre et aide-infirmière au Bürgerspital de Bâle et à l’Hôpital de Davos. Dans ces deux hôpitaux, elle travaille avec d’autres salutistes. Ceux-ci l’invitent à leurs cultes. La joie et  la chaleur de ces personnes la surprennent.  Dans  son  cœur  s’éveille  le souhait de faire partie de ceux qui s’identi-fient à Dieu et de le servir. 

Il s’écoule encore un certain temps avant qu’elle  puisse  se  convertir  et  prononcer ces paroles «  Dieu,  j’ai péché devant  toi. Je te remercie d’avoir effacé mes péchés à travers Jésus à  la croix. J’ai besoin de toi  comme  sauveur  et  rédempteur  dans ma vie.  » Suite à cette prière, elle ressent une paix profonde et une joie  jusqu’alors inconnues.

Bientôt, elle a la révélation que Dieu sou-haite l’avoir à son service au sein de l’Ar-mée du Salut. C’est avec joie qu’elle suit cet appel. Après son Ecole d’officiers, de 1944 à 1945, elle est engagée dans le travail so-cial, d’abord dans un foyer pour filles, puis dans des différents foyers pour enfants.

Comme,  durant  ses  jeunes  années,  elle n’avait pas eu l’argent nécessaire pour ac- complir la formation de puéricultrice, l’Ar-mée du Salut lui offre cette possibilité. Elle accomplit son travail avec beaucoup d’en-thousiasme et de dévouement. Sa voca-tion débouche sur 37 années au service d’enfants  et  d’adultes.  Tout  au  long  de ces années, elle a l’occasion de se rendre compte de la fidélité de Dieu. Même dans les moments de détresse et de difficulté, il  lui donne du courage et  l’assure de sa présence.

Elle passe ses années de retraite avec sa sœur, reconnaissante de pouvoir disposer de cette période de vie. Le Seigneur l’a rap-pelée à lui le 9 juin 2012.

Redaction

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Au 1er juillet 2012La lieutenante-colonelle Geanette Seymour,  Directrice  de  la  Commission internationale pour la justice sociale, assu-mera la présidence du  Conseil de la morale internationale et des problèmes sociaux.

En raison de préoccupations de santé, le commissaire Steven Hedgren  a  de-mandé à la Générale, que lui et la commis-saire Judith Hedgren soient déchargés de leurs responsabilités de Chefs du Territoire USA Est, dès fin août 2012. Voici donc les changements et mutations approuvés par la Générale  :

Au 1er septembre 2012 Les commissaires R. Steven et Judith A. Hedgren,  officiers du Territoire USA Sud, actuellement Commandant territorial et  Présidente  territoriale  des  Ministères Féminins (MF) pour le Territoire USA Est, deviendront Secrétaires territoriaux pour la Mission dans le Territoire USA Sud.

Les commissaires Israel L. et Eva D. Gaither, officiers à la retraite du Territoire USA  Est,  reprendront  temporairement la direction de ce Territoire. Le commis-saire Israel Gaither comme Commandant territorial  et  la  commissaire  Eva  Gaither comme Présidente territoriale des MF.

Mutations internationales

FORWARD !Avec la Générale Linda Bond et également The Salvation Army European Choir, sous la direction  du commissaire Dick Krommen-hoek. Le congrès, qui se déroulera à Pra-gue, République tchèque, du vendredi 12 au dimanche 14 octobre 2012, aura lieu en an-glais et sera traduit en tchèque, en russe et en hongrois. Si vous êtes intéressé, contac-tez le capitaine Roland Dougoud, Départe-ment de l’évangélisation, QGT, Berne.

Courriel :[email protected] d’inscription : 30 fr.Voyage,  hébergement  et  repas  doivent être organisés par les participants.

Congrès européen 2012

Visite à l’ICO

La major Erika Zimmermann, se ren-dra  à  l’International School  for Officer  à Londres, du 11 juillet au 3 septembre 2012.

Commissaires Franz et Hanny Boschung, responsables territoriaux :16 août : Visite à Bienne (Poste, Bureau social, Foyer de passage et Brocante)19 août : Culte au Poste de  l’Arc Léma-nique, Lausanne31 août – 4 septembre : Visite en Hongrie7 septembre : Conférence stratégique à Berne11 septembre : Séance de la Direction au Centre-Espoir à Genève

Lt-colonel Massimo Tursi, Secrétaire en chef et Lte-colonelle Anne-Florence Tursi, Secrétaire territoriale Socié-té & Famille :18 - 25 août : Catherine Programme en Hollande (seul. la Lt-colonelle)31 août : Excursion avec les officiers à la retraite4 septembre : Visite des vacances pour femmes de la Division Berne (seul.  la Lt-colonelle)7 septembre : Conférence stratégique à Berne8 septembre :  Réunion  nationale  de  la Journée mondiale de prière (JMP) (seul. la Lt-colonelle)11 septembre : Séance de la Direction au Centre-Espoir à Genève (seul. le Lt-colonel)12 septembre : Visite, Retraite de la Divi-sion Nord Ouest/Berne à Rickenbach13 septembre : Culte, Retraite de la Divi-sion de l’Est à Seewis

Agenda des Chefs

Avis de recherche :Kostic Viki,  infirmière diplômée, née en 1975, avec ses enfants, Manuela et Marko   

Slepowronski Jerzy Boleskam (sur-nom  : Jurelli) né en 1923, artiste, rési-dant à Vevey / Ecublens en 1981

Les  informations  pertinentes  sont  à transmettre à la major Martha [email protected]

Rassemblement romand 2012Dimanche 26 août, 10h30 à la Cort’Agora, Chemin des Draizes 23, 2016 Cortaillod.

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11«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · août 2012

Détente

Le désir de vivre une vie sainte

Durant les jours du séminaire, j’ai été conquis par le sujet de la «  sanctification  ». La notion de «  sanctification  » ne se laisse pas enfer-mer dans une ou deux définitions précon-çues. Elle ne se laisse pas non plus réduire à une personne comme le célèbre professeur de  sanctification  le  commissaire  Samuel Brengle. La sanctification doit être vécue.

L’enseignement essentiel que je retire pour la  poursuite  de  mon  ministère,  c’est  que la  sanctification n’est pas quelque chose d’abstrait, que ce n’est pas pour les «  super-pieux  ». Elle commence par  le souhait de servir Dieu de tout son être et d’être à sa dis-position. C’est une invitation figurant dans la Bible  : «  Josué dit au peuple  : ‹  Consacrez-vous, car demain l’Eternel accomplira des merveilles au milieu de vous.  ›  » (Josué 3  : 5).La sanctification commence avec  le sou-

26 officiers se sont retrouvés pour un séminaire de sanctification du 7 au 10 mai dernier en Allemagne. Le capitaine allemand Oliver Walz y a participé. Il veut plus que jamais développer un style de vie saint.

hait  : «  Je veux mener une vie  sainte.  »  Alors  Dieu accomplira  des  miracles parmi  nous.  Je  voudrais attendre des miracles de la part de Dieu, car  ils nous attendent  déjà.  Dieu  m’a déjà  fait  cadeau d’un mi-racle, à savoir le fait que je veuille en savoir davantage sur la sanctification. Le dé-sir  de  mener  une  vie  de sanctification a été renou-

velé ou mieux, réveillé à niveau plus profond.

Capitaine Oliver Walz

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Lu pour vous

Un chemin de promesses

Par Edouard et Mathilde Cortès6 000 km à pied et sans argent, de Paris à JérusalemXO Editions, 2008ISBN: 978-2-266-19483-9

«  ça  te dirait de prendre du  temps pour construire notre couple après notre ma-riage  ?  »  demande  Edouard  à  sa  pro-mise ...  »  «  Apprendre  à  marcher  en-semble, à s’accorder ...  »

C’est  ainsi  que  vous  découvrirez,  page après page, ce périple de 6 000 km à pied, sans argent en poche, seules la foi et  la confiance pour bagages.

Vous partirez de Paris, vous  traverserez les Alpes en baskets, vous dormirez à la belle étoile parmi les bêtes sauvages, vous franchirez  des  régions  en  guerre.  Pour assouvir votre estomac, vous ne dépen-drez que de la générosité des habitants. Vous serez parfois suivis, voire agressés ... mais arriverez-vous au but  ? Déposerez-vous vos bâtons de berger sur le rocher de Golgotha  ?

Que vous soyez célibataires, jeunes ma-riés ou que vous ayez fêté vos noces de «  chinchilla  », vous ne serez pas déçus.

Monique Bürki

Origine du séminaireLe  nom  du  séminaire  «  Séminaire Brengle  » vient du commissaire Samuel L. Brengle, théologien et enseignant, qui a marqué la compréhension de la sanc-tification à  l’Armée du Salut  avec  ses prédications et ses livres enflammés.

Ce  thème  toujours  actuel  est  appro-fondi dans plusieurs retraites pour offi-ciers à travers le monde. Dans certains Territoires, il sera aussi offert aux salu-tistes, sous forme abrégée. Vous êtes intéressé  ? Contactez le Département de l’évangélisation ou [email protected]

Les participants au Séminaire Brengle 2012 : quatre Suisses, dix Hongrois et douze Allemands sous la direction de la lieute-nante-colonelle Anne-Florence Tursi.

Page 12: Dialogue 08/2012 - Un visionnaire

12 «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · août 2012

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Impressum

JAB

3001 Berne

Mensuel pour les salutistes et amis de l’Armée du Salut. armeedusalut.ch

Edition et rédactionQuartier Général Suisse-Autriche-HongrieLaupenstrasse 5 - CP 6575 - CH-3001 BerneTéléphone 031 388 05 [email protected] changements d’adresse doivent nous être directement communiqués.

Equipe de rédactionSergent Martin Künzi (Chef Marketing et communication), Gabrielle Keller (Responsable Rédaction), Sébastien Goetschmann (Rédacteur),Major Christine Volet-Sterckx (Haïti), Monique Bürki (St-Aubin), Annelise Bergmann (Orbe) et Capitaine Pascal Donzé (Tramelan).

Layout Rolf MesserliImpression rubmedia, Wabern/BerneFondateur William BoothGénérale Linda BondChef de territoire Commissaire Franz Boschung

Abonnement annueldialogue CHF 46.– | 65.–*Espoir CHF 48.– | 67.–** Etranger

Dans le prochain « dialogue »

L’hospitalité n’est pas une option, c’est un commandement biblique  : «  Exercez l’hos-pitalité les uns envers les autres, sans mur-mures.  » (1 Pierre 4  : 9).

C’est  aussi  une  des  préoccupations  de l’Armée du Salut. C’est ce que nous vous proposons de découvrir dans le prochain dossier.

Rédaction

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Accueillez-vous les uns les autres !

« Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits ; ... Car le Fils de l’homme est venu sauver ce qui était perdu. »

Matthieu 18 : 10-11

Dialoguer avec Dieu

Prière confiante

(D’après le Psaume 86  : 3-13)

Aie pitié Seigneur, car je crie à toi sans cesse. Accorde-moi la joie Seigneur, car ma vie est entre tes mains. Seigneur, tu es si bon et toujours prêt à pardonner, rempli  de  grâce  envers  tous  ceux  qui demandent ton aide. Ecoute ma prière, Seigneur, entends mes supplications. Je m’approcherai de toi chaque fois que les soucis me submergeront et  tu m’exau-ceras.

Seigneur, il n’y aucun autre Dieu et per-sonne ne peut faire ce que tu fais. Sei-gneur, tous les peuples que tu as créés viendront pour t’adorer et pour louer ton nom. Car tu es grand et opères des mi-racles. Toi seul es Dieu.

Seigneur, montre-moi le chemin, afin que je puisse vivre dans ta vérité  ! Donne à mon cœur le désir de t’honorer. De tout mon cœur je te louerai, Seigneur, mon Dieu. Je veux constamment exalter ton nom car ton amour pour moi est grand.

Major Heidi Knecht

Lorsqu’en  1952  j’étais  lieutenante  à Zweisimmen,  j’ai  été  invitée à  l’Ecole bi-blique  Beatenberg.  L’ancienne  Générale Evangeline  Booth  y  tenait  une  semaine d’évangélisation.  Au  terme  d’une  réu-nion, elle m’invita à prendre le thé dans sa chambre.

Voici  les paroles qu’elle m’a adressées  : «  Mettez-vous à genoux, je vais vous bénir, comme l’aurait fait mon père, le fondateur de l’Armée du Salut. Que le Seigneur vous bénisse  ! Pensez à votre vocation  ! Allez chercher les pires  ! Allez chercher les per-dus dans tous les coins  !  »

Je n’ai jamais oublié cette rencontre, et la bénédiction a été une confirmation de l’ap-pel que j’avais reçu. 

Hilda Oberer-Dätwyler, Poste Argovie Sud

Va chercher les pires

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Les enfants de William Booth ont continué de transmettre le mes-sage de leur père. Silvia Gebhard a écrit l’expérience d’une femme du Poste d’Argovie Sud.

Evangeline, une des filles de William Booth, a été Générale de l’Armée, de 1934 à 1939.