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dialogue 10 / 2011 Photo :  Gabrielle Keller Un réseau vraiment social Nouvelles salutistes 7 - 9 Interview des lieutenants-colonels Tursi 8 Comment l’Armée du Salut utilise les « nouveaux médias » ? 4 - 6 Mensuel pour les salutistes et amis de l’Armée du Salut

Dialogue 10/2011 - Un réseau vraiment social

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Comment l’Armée du Salut utilise les « nouveaux médias » ?

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Un réseau vraiment social

Nouvelles salutistes 7 - 9

Interview des lieutenants-colonels Tursi 8

Comment l’Armée du Salut utilise les « nouveaux médias » ? 4 - 6

Mensuel pour les salutistes et amis de l ’Armée du Salut

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2 «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · octobre 2011

Dialogue

Charte internationale de l’Armée du Salut

L’Armée du Salut est un mouvement international et fait partie de l’Eglise chrétienne universelle.Son message se fonde sur la Bible.Son ministère est motivé par l’amour de Dieu.Sa mission consiste à annoncer l’Evangile de Jésus-Christ et à soulager, en Son nom, sans distinction aucune, les détresses humaines.

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Comment communiquer ?

Il y a toutes sortes de moyens de com-munication, mais leur but est toujours le même, transmettre des informations entre plusieurs personnes. Et comment amener des gens à Dieu, sans transmettre le mes-sage de l’Evangile ?

Dès la fondation de sa Mission, William Booth a utilisé tous les moyens à sa dis-position pour diffuser son message, en al-lant là où les gens se trouvaient. Il s’était même acheté une voiture pour pouvoir se déplacer plus rapidement et atteindre plus de monde !

Aujourd’hui, les moyens de communica-tion ont évolué et continuent de le faire. Même si on ne peut raisonnablement plus parler de nouveaux médias (l’Internet a pris son essor dans les années 80 et fa-cebook existe depuis 2006), l’utilisation des médias populaires est une évidence pour l’Armée du Salut, peu importe com-ment ils se nomment. Ce qui prévaut, c’est comment nous les utilisons pour toucher et faire découvrir Christ à un maximum de gens (dossier p. 4-6).

Sébastien Goetschmann

Journée des Portes OuvertesCette journée est ouverte à tous (pas uniquement aux employés)

Quartier Général à BerneSamedi, 5 novembre 2011, de 10 à 16 heuresLaupenstrasse 5 / Effingerstrasse 53Toutes les informations : www.armeedusalut.ch

Annonces

ErratumDans le dossier du dialogue d’août sur la place de l’Armée du Salut dans l’Eglise, la liste de ce dont elle fait partie (p.6) comportait un anachronisme. La Fédération Suisse des Femmes Pro-testantes (FSFP) s’appelle plus simple-ment Femmes Protestantes en Suisse (FPS), depuis 2007.

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Tournée « International Staff Band »

26 avril 2012, région de Lausanne27 avril 2012, région de l’Est

28 avril 2012, concert de gala à Kirchberg (BE)

Des informations détaillées suivront.

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Espoir est le journal de l’Armée du Salut destiné à répandre la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ en Suisse, en France et en Belgique. Aidez-nous, abonnez-vous et distribuez notre journal !

Oui, je m’abonne pour une année au mensuel « Espoir » pour la somme de CHF 48.–

Nom:Prénom:Adresse:

Localité:

Date:Signature:

A envoyer à: Armée du Salut, Service des abonnements, Case postale 6575, 3001 [email protected]

Soyez des diffuseurs d’Espoir !

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3«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · octobre 2011

L’appel de la Générale

Pour obtenir plus d’informa-tions ou vous engager à prier avec l’Armée du Salut inter-nationale, ren-dez-vous sur www.salvationarmy.org

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Cette dernière devrait inciter les utilisateurs à faire de bonnes actions et, par la même occasion, à se sentir bien. En même temps, ces bonnes actions, à savoir des petits gestes positifs au quotidien, contribuent à rendre le monde meilleur.

« Faire un compliment à quelqu’un » té-moigne de la force de caractère. « Prendre les escaliers plutôt que l’ascenseur », per-met de rester en bonne santé. « Céder sa place à quelqu’un à la caisse », améliore la vie en société. Ce sont ici trois exemples d’actions que l’application propose chaque jour.

Outre ces actions, les utilisateurs peuvent laisser libre cours à leur imagination et faire les bonnes actions qu’ils ont eux-mêmes définies.

Partager ses « ba » avec d’autresIl est possible d’indiquer l’historique de toutes ses bonnes actions, tout comme il est possible de refaire les actions d’autres

personnes. Ainsi, cette application permet de créer un sentiment d’appartenance à une communauté d’utilisateurs. De plus, elle permet de publier ses propres bonnes actions sur Facebook. L’utilisateur peut dé-cider s’il souhaite faire figurer sur son pro-fil Facebook uniquement les actions qu’il a réalisées ou également celles qu’il a omises.

Un sentiment extraordinaireAvec cette application, l’Armée du Salut veut motiver les gens à prendre les choses en mains et à ne pas rester les bras croi-sés en disant : « il faudrait que … ». Une bonne action par jour rend heureux. C’est la raison pour laquelle cette application s’appelle « Feel great app », ce qui signifie « une application pour se sentir bien ». Elle promet « une bonne action pour une bonne journée ». Un monde meilleur s’ouvre alors à moi, tout spécialement.

Martin Künzi, Chef du Département marketing et communication

L’égoïsme a du bon, lorsqu’il peut servir à son prochain

De vous à moi

Une invitation que nous ne pouvons refuserLa Générale Linda Bond souhaite en-courager la prière d’intercession et de-mande aux salutistes du monde entier de se réunir pour prier chaque jeudi matin du-rant une demi - heure entre 5 et 8 heures.

L’objectif est que l’Armée du Salut univer-selle se réunisse une fois par semaine à l’occasion d’un moment de prière interna-tional.

Le Psaume 133 parle clairement et expli-citement de bénédiction de l’unité. Nous sommes mis au défi d’avancer ensemble dans la foi, de lire la parole de Dieu et de prier pour la bénédiction de l’Armée du Salut.

Nous sommes tous invités à participer à ce temps de prière.Depuis le 1er septembre, nous organisons

au Quartier Général, entre 7h30 et 8h00, un temps de prière pour les sujets de prière nationaux et internationaux.

Cette demi-heure peut aussi se dérouler à la maison, au Poste, dans le foyer ou au bureau, individuellement ou en groupe. Chaque Poste, chaque foyer, chaque Divi-sion ou chaque Territoire aura ses propres besoins pour lesquels il invoquera la puis-sance miraculeuse de Dieu. Mais nos prières doivent aussi englober l’Armée du Salut internationale dans son ensemble. Les sujets de prière internationaux sont disponibles sur le site Internet de la Gé-nérale.

Jésus dit : « Demandez, et l’on vous don-nera ; cherchez, et vous trouverez ; frap-pez, et l’on vous ouvrira. » (Luc 11 : 9).Nous pouvons adresser nos demandes à Dieu. Jésus nous encourage même à cette relation de confiance. Je fais le vœu que nous acceptions sans cesse cette invita-tion à la prière tant individuelle que collec-tive.

Cela me donne du courage et m’inspire de faire partie d’une communauté internatio-nale de prière. Cela montre que la prière ne connaît pas de frontières ni nationales, ni culturelles.

C’est la raison pour laquelle je vous invite à participer à ce mouvement universel de prière et à vous inscrire sur le site Internet de la Générale.

Commissaire Franz Boschung, Chef de [email protected]

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Sur la base de ce « pseudo-principe », l’Armée du Salut a développé une application pour les iPhones.

L’application iPhone sera bientôt dis-ponible pour tout le monde.

Nous annoncerons le lancement de cette application sur notre site www.armeedusalut.ch ainsi que sur notre page Facebook.

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Utiliser les canaux populaires

Internet, les réseaux sociaux et les blogs qui en découlent sont les moyens de communication les plus populaires du moment. Pour tou-cher un maximum de gens, l’Armée du Salut se doit d’y être présente. La question est : de quelle manière doit-elle les utiliser ?

Dossier - Un réseau vraiment social

L’idée d’être présent dans les médias inter-actifs est d’être attentif aux interrogations de la population. Avant, les médias traditionnels permettaient de parler de soi-même en im-posant un discours aux lecteurs, auditeurs ou spectateurs. Aujourd’hui, les « nouveaux médias » donnent la parole directement au public et nous pouvons y réagir en expli-quant notre point de vue. Ces moyens de communication reflètent la philosophie de l’Armée du Salut qui est d’être proche des préoccupations des gens.

Les « nouveaux médias » facilitent le tra-vail de l’Armée du Salut, dans le sens qu’ils

coûtent moins chers que les médias tradi-tionnels. Par contre, ils coûtent plus cher en temps. Et là, c’est quelque chose que l’Armée du Salut a toujours donné : son temps à la disposition des gens.

Ces médias permettent aussi de favoriser les contacts. Nous pouvons toucher un large public en répondant à leurs préoccu-pations. Et ce qui est vraiment important, c’est que les personnes intéressées par les réponses que nous apportons n’en restent pas au contact virtuel, mais qu’elles puis-sent être dirigées soit vers un Poste, une Brocante ou une de nos institutions, afin

La toile et la mission

En Haïti peut-être plus qu’ailleurs, Internet est un élément essentiel du relais de l’information.

Le 12 janvier 2010, à 16h53, la terre tremble en Haïti. Yves Montoban, jeune informati-cien et photographe sort dans la rue et, sans perdre une minute, saisit son appareil pour couvrir l’évènement. Pour lui, sa pre-mière préoccupation est d’avertir le monde. En surfant sur différentes toiles, il réussit à diffuser les premières images du drame sur Facebook. Rapidement, le monde entier est touché par la détresse des Haïtiens. Yves a vu plusieurs de ses photos faire le tour du monde : sur différentes chaines télévisées, dont CNN, ou dans la presse. Malheureu-sement, peu de journalistes seront suffi-samment honnêtes pour lui offrir reconnais-sance ou crédit de ce travail si important.

Difficultés de communicationHaïti est un pays où la communication reste problématique. A l’intérieur du pays, des bureaux de postes existent, pas toujours fiables. Du coup, ce sont les entreprises privées de livraison qui assurent le trans-port de paquets ou de courrier. Les liens avec l’extérieur sont tout aussi difficiles : après une année, nous avons renoncé à donner nos adresses et décourageons nos amis de nous envoyer des paquets. L’in-

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formation passe par la radio, la télévision nationale et, parce que les téléphones cel-lulaires sont très répandus, par les textos dès qu’une catastrophe comme l’épidémie de choléra ou l’arrivée d’un cyclone s’an-nonce. La presse étrangère met plusieurs semaines à entrer dans le pays. Dès que la tempête s’abat sur le pays, les différentes connections disparaissent.

Dans un tel contexte, beaucoup d’attentes reposent sur Internet. Tout passe par la toile, tant dans le domaine professionnel que privé. Les réseaux sont capricieux,

parfois le travail prend du retard parce que nos serveurs peinent à remplir leur fonc-tion. Mais sans cet instrument efficace, notre travail serait plus difficile encore. Un élément essentielSur le plan personnel, mon ordinateur est devenu mon living room : par skype, je com-munique avec ma famille et mes amis. Je ne reçois pas de courrier mais du courriel. J’écoute la radio, regarde la télévision de mon pays grâce à internet. Je charge des livres électroniques, mes magazines favo-ris, parfois des séries télévisées. Facebook me permet de suivre la vie de mes amis et d’échanger, enfin de manière superficielle.

Mais toute bonne chose a ses limites et les moyens modernes présentent les mêmes faiblesses que la communication : un clic et voilà, le courriel de trop ou de travers est parti sans la richesse d’expression qu’offre la voix ou le visage. Même l’échange de texte sur skype démontre parfois un manque d’attention et les messages se croisent sans rencontre ou compréhension. C’est encore plus difficile à vivre dans le contexte de la mission, parce que l’on se sent déjà si loin de tout, de ses amis surtout.

La toile et les moyens modernes de com-munication nous offrent le monde, mais sans amour et sans respect, ils ne sont qu’illusion …

Christine Volet

que le contact devienne relation. Ces ré-seaux sociaux permettent un premier lien, de donner une impression de ce que nous sommes, ils sont des ponts pour passer du contact virtuel au contact réel.

Propos de Martin Künzirecueillis par Sébastien Goetschmann

Une des photos réalisées par Yves Montoban et utilisée par l’Armée du Salut sans son autorisation.

La page twitter de l’Armée du Salut est réguliè-rement mise à jour. L’Armée du Salut est aussi présente sur Youtube, Facebook et Flickr.

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L’évangélisation par les ordinateursIl y a 16 ans, Marcel Huber a eu l’idée de lancer seul des cours d’ordinateurs pour pouvoir partager sa foi avec les jeunes. Un an plus tard, son projet est chapeauté par le Poste de Münsingen, dans lequel il se rend.

Comment le CompiClub a-t-il vu le jour ?Mon objectif est de toucher les jeunes. Il y a 16 ans, j’ai trouvé des composants d’ordinateur dans une benne à ordures, je les ai assemblés et j’ai débuté l’expé-rience avec six ordinateurs. Nous dispo-sions de Windows 3.11 et l’Internet via le téléphone. Pourtant l’offre a rencontré un certain écho : chaque samedi, il y avait des « inputs », un culte et puis les jeunes pou-vaient travailler et jouer librement au PC.

Et aujourd’hui ?Lors du 14ème CompiCamp, qui se dérou-lera ce mois-ci, ce ne sont pas moins de 3,5 tonnes de matériel qui seront achemi-nées. Nous avons le nouveau programme Office et pourrons disposer de serveur et de Live-Webcam. Chaque poignée de se-conde, il y aura de nouvelles images du CompiCamp et, le soir, nous diffuserons un film de la journée.

D’où provient l’équipement du Compi-Center ?Les appareils dont nous disposons nous ont toujours été donnés. La première grande installation nous a été donnée par le père de l’un des participants. Mais les grands tubes cathodiques prenaient

beaucoup de place. Lors d’une de mes promenades de prière, j’ai demandé : « Dieu, j’ai besoin d’écrans plats. » Peu de temps après, un appel de la Direction de la santé publique du canton de Zurich m’est parvenu. Ils nous ont offert leurs vieux écrans plats de 17 pouces de dia-mètre. Entre-temps, notre offre en matériel vidéo et graphique s’est étendue. J’ai prié pour des moniteurs 19 pouces. Et la Di-rection de la santé publique a de nouveau appelé …

De nombreuses personnes passent aus-si trop de temps devant l’écran …L’addiction au jeu ou au PC sont depuis longtemps un sujet de préoccupation. Il s’agit d’une dépendance très subtile. C’est ce qui m’a incité à tenir des exposés sur ce sujet dans les Postes. Je m’occupe de familles dont les enfants (ou les parents) sont concernés. Dans un premier temps, j’en appelle à la raison. Mais, en cas de nécessité, on peut installer des sécurités pour les enfants. L’objectif est de déchar-ger les familles du stress découlant d’une telle dépendance. L’ordinateur s’arrête de lui-même après le laps de temps program-mé. C’est une manière de fixer clairement des limites.

Les ordinateurs sont-ils importants uni-quement pour les jeunes ?Il y a toujours plus de personnes âgées qui achètent un PC, afin de garder le contact avec leurs enfants. Mais le rythme des cours d’introduction ordinaires est trop rapide pour eux. En petits groupes, nous apprenons progressivement p. ex. com-ment envoyer des courriels, utiliser Skype et retravailler des photos. Ma mission est d’affranchir les utilisateurs de la peur face à la technologie : j’ai déjà reçu des appels de personnes qui ne parvenaient plus à dor-mir parce qu’elles étaient stressées depuis qu’elles avaient un PC.

Comment peut-on concilier l’Evangile et la technologie ?Les cours que je donne et les nombreuses réparations que j’effectue constituent mon terrain de mission. Je peux offrir aux gens quelque chose qu’aucun maga-sin de PC n’offre. L’« input » que je donne est également très important. D’ailleurs, suite aux « inputs », j’ai entendu plus d’un jeune s’exclamer : « J’ai enfin compris ce qu’était la foi. » Nous prêchons l’Evangile par l’exemple, sommes patients, laissons nos clients apprendre sans les mettre sous pression.

Armée du Salut et technologie sont-ils compatibles ?Parfaitement. L’Armée du Salut doit recou-rir aux nouvelles technologies afin d’être plus proche des gens. D’ailleurs, William Booth avait acheté une voiture pour être plus vite chez les gens.

N’évangélisera-t-on bientôt plus que par Internet ?Non, l’évangélisation doit rester quelque chose de personnel. L’Internet contient des informations. Ce n’est que le début, une porte d’entrée pour un appel à l’aide. Mais une relation, qui soit libre de toute pression, doit se nouer. La communion, le fait de tenir quelqu’un dans ses bras, cela ne sera jamais comparable au contact par Internet. Je trouve que les visites auprès des personnes sont plus importantes que les contacts via Internet.

Questions : Florina German

Les jeunes apprennent à utiliser Internet, mais également à faire du traitement de texte, de la retouche photo et du montage vidéo, tout en ayant des « inputs » chrétiens.

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Dossier - Un réseau vraiment social

Internet et moi

Vous en conviendrez, on n’échappe pas à Internet. Et le plus souvent, on s’en trouve bien. Quoi que …

Google est une source intarissable de ren-seignements plus ou moins passionnants, plus ou moins vrais, qui vous apprennent tout ce que vous voulez savoir et même tout ce que vous n’avez jamais voulu sa-voir, dans votre coupable naïveté. J’ai pas mal de personnes dans mon entourage qui se sont découvert des maladies atroces et rarissimes en consultant docteur Wiki-pédia ; la sauge et la camomille du jardin n’auraient-elle pas eu un effet moins an-xiogène ?

Un copain, parti à pied pour l’Inde avec copine, âne, chien et filtre à eau (dans l’ordre), nous a tenu en haleine de longs mois avec son blog. Il y avait un petit côté surréaliste à suivre en direct sa nuit sur les contreforts du mont Arrarat, entouré de

Les principaux sites où l’Armée du Salut est présente :

Pour retrouver toutes nos newswww.facebook.com/Heilsarmee.ArmeeDuSalut

etwww.twitter.com/swissredshield

Pour voir nos photoswww.flickr.com/swissredshield

Pour apprécier nos vidéoswww.youtube.com/swissredshield

Sans oublier notre site internethttp://www.armeedusalut.ch

Quelques sites intéressants :

www.illfightday.com(informations sur la journée d’évangéli-sation pour les jeunes, le 4 décembre)

http://www.topchrétien.com(site complet regroupant versets et ré-flexions, messages textes, audios et vi-déos, blogs et autres ressources)

http://www.lueur.org(Bible en ligne avec textes, méditations, prédications et diverses ressources)

http://www.maisonbible.net(librairie en ligne)

http://www.nycodem.net(site pour non-convertis et jeunes convertis)

http://www.mariage-chretien.com(site de rencontre entre chrétiens)

http://www.dieutv.com(dif fusion de reportages, d’émis-sions, d’enseignements, de temps de louange, ...)

http://www.radio-rfe.com(radio avec interviews, prédications et musique)

La liste n’est pas exhaustive et comme dans tout, il y a du bon et du moins bon, qu’il reste nécessaire d’éprouver à la lueur des Saintes-Ecritures.

Rédaction

chiens sauvages très mal disposés, le tout avec des images en bonus.

Rien de tel qu’une vraie relationRésolument, je n’adhérerai pas à fesse-book (oui, je parle anglais, oui je persiste dans mon aurtograffe). Je suis trop vieille, ou trop prosaïque, ou pas assez cool. Mes amis, je ne les ai jamais comptés. Trop oc-cupée à les déranger à toute heure, et ré-ciproquement. Trop heureuse de rajouter une assiette à onze heures 55. Trop tou-chée par le don de leur temps, des fruits de leur verger, de leurs prières spontanées en direct.

Et vous savez quoi ? il n’y a pas que le câble. Il y a aussi le fil, invisible, ténu mais tenace, le fil de l’ancre. Le fil de la pro-messe. L’attache qui me relie de ce monde à l’autre, le lien avec une Personne intime-ment aimée. « Pour notre vie, cette espé-rance est comme une ancre. Elle traverse même le rideau du temple dans le ciel et elle est fixée solidement. » (Hébreux 6 : 19).

Annelise Bergmann

Il n’est plus rare de voir des gens se balader avec leurs tablettes tactiles, lors de conférences par exemple.

Donner la parole aux utilisateursInternet ne remplacera jamais les rela-tions face-à-face, mais c’est un excellent moyen d’avoir un premier contact et de se faire connaître. Cela permet éga-lement d’avoir un avis externe sur son propre travail.

Voyez plutôt. Depuis Noël dernier, l’Ar-mée du Salut en Norvège possède sa page facebook « Frelsesarmeen », qui compte aujourd’hui près de 10 000 fans. Mais elle n’a pas été la seule à communi-quer ses impressions sur facebook. Sans

la consulter, des gens ont créé une page intitulée : « Nous qui pensons que l’Ar-mée du Salut fait un excellent travail ». L’Armée du Salut en Norvège ne connaît pas l’identité de ces personnes, mais les infos qui y étaient transmises étaient justes la plupart du temps ; alors l’Armée du Salut a laissé faire. Et cette page a eu plus de 60 000 membres. Malheu-reusement, elle a été effacée du jour au lendemain, sans que l’on sache s’il s’agit d’une erreur ou si ses créateurs l’ont sup-primée.

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Echos

Elle voit le jour le 11 sep-tembre 1947 à La Chaux-de-fonds, où elle grandit dans une famille chrétienne en compagnie d’une sœur et d’un frère. Elle fréquente assidûment l’Ecole du di-manche. A 16 ans, elle est confirmée et entre pour la première fois en contact avec l’Armée du Salut à l’oc-casion d’un camp de ski à Adelboden.

En février 1967, suite aux années d’école et de formation, elle effectue un séjour lin-guistique comme fille au pair à Londres. Durant ce séjour, Christianne participe aux assemblées de cadets et ressent claire-ment que Dieu l’appelle à son service.

En août 1969, elle épouse Samuel Win-kler. Le 3 août 1970, ils entrent ensemble à l’Ecole d’officiers de Berne avec la Session « Les Porteurs de Lumière ». Au cours de cette période, leur premier fils Joël (1972) voit le jour. Après leur Consécration, ils

sont affectés au Poste de Payerne, où leur deuxième fils Pascal (1974) voit le jour.

En février 1975, Christianne et Samuel Winkler repren-nent la responsabilité du Poste de Tramelan. Puis, en juin 1978, leur route les mène en Belgique, au Quartier Général, où ils re-

prennent la fonction de Secrétaires de jeu-nesse. C’est durant ce séjour que naît leur troisième fils, Sébastien (1980).

Après cinq années passées en Belgique, la jeune famille revient en Suisse pour tra-vailler successivement au sein des Postes suivants : Neuchâtel (1983), Genève 1 (1990) et St-Aubin (1995). En 2000, Chris-tianne lance le premier groupe romand de « BabySong » et reprend peu de temps après la responsabilité du développement du « BabySong » en Suisse romande. A côté de ses autres activités, Christianne soutient avec ardeur, huit années durant,

les différents groupes et laisse de nom-breuses traces de bénédiction.

En 2002, Christianne et Samuel Winkler relèvent un nouveau défi, sous la forme d’une affectation à l’Ecole d’officiers de Bâle. Ils y accomplissent un travail béni.

Le 29 juin 2006, le dernier ordre de marche mène Christianne Winkler au Quartier Gé-néral de l’Armée du Salut, où elle collabore au sein de Société & Famille. Elle y est ap-préciée non seulement comme traductrice talentueuse, mais encore pour sa sensibi-lité. Elle accomplit son service auprès des femmes et des seniors avec un dévoue-ment indéfectible.

Nous remercions de tout cœur la major Christianne Winkler-Bhend pour son en-gagement fidèle et précieux durant ces 40 années. Que Dieu bénisse la Major !

Lieutenant-colonel Massimo Tursi,Secrétaire en chef

Départ à la retraite de la major Christianne Winkler

Le 30 septembre 2011, après 40 années de service comme officière de l’Armée du Salut, la major Chris-tianne Winkler prendra une retraite bien méritée.

Le 1er mars 2008, après 40 ans de service actif, la major Bürki se déclare disposée à continuer à travailler avec son époux au sein du Poste Payerne et Moudon.

Le major Bürki aurait lui aussi pu partir à la retraite le 28 février de cette année. Nous sommes très reconnaissants envers les ma-jors d’avoir accepté de fournir cet engage-ment supplémentaire.

En 1966, la cadette Susanne Illi entre à l’Ecole d’officiers avec la Session « Les Hé-raults de la Foi », pour ensuite être mutée au Poste de Wädenswil.

Le cadet Philippe Bürki accomplit l’Ecole d’officier un an plus tard avec la Session « Les Evangélistes », pour ensuite être af-fecté au Poste de Lausanne.

Le 15 mai 1971, la lieutenante Susanne Illi épouse Philippe Bürki. De leur union nais-sent quatre enfants : Micaël (1972), Isabelle (1973), David (1974) et Frédéric (1978).

Le couple Bürki vit une carrière riche et va-riée. Leur parcours les mène de Moutier à Liège, en Belgique, où ils reprennent deux ans plus tard la responsabilité du Poste de Jumet. En juin 1984, la jeune famille revient en Suisse, pour établir ses quartiers au Poste de Tramelan.

Après huit années passées dans ce village, les majors Bürki relèvent un nouveau défi en reprenant la responsabilité du Poste de Neuchâtel.

En juin 2001, le dernier ordre de marche les conduit au Poste de Payerne et Moudon. Ils

Le 30 juin 2011, les majors Susanne et Philippe Bürki ont pris ensemble une retraite bien méritée.

y accomplissent également leur tâche bien-faisante avec un dévouement total et s’en-gagent de manière exemplaire pour le salut des âmes et les besoins de l’Armée du Salut.

La Direction de l’Armée du Salut remercie de tout cœur les majors Philippe et Susanne Bürki pour l’engagement inlassable et pré-cieux dont ils ont fait preuve au cours de leur service d’officier. Nous leur souhaitons une retraite heureuse et les remettons à l’amour et à la grâce de Dieu.

Lieutenant-colonel Massimo Tursi,Secrétaire en chef

Départ à la retraite des majors Bürki

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Echos

Quelle a été votre première impression en arrivant en Suisse ?Massimo : Je me suis senti comme à la maison. Je suis impressionné comme tout est bien organisé ici. C’est quelque chose que nous ne connaissons pas, mais cela nous fait plaisir. Nous sommes impres-sionnés par le nombre de collaborateurs et de responsables. J’espère que, de notre côté, nous pourrons aussi apporter notre touche personnelle, peut-être une touche de créativité, ingrédient que nous avions souvent utilisé dans notre travail en Italie.Anne-Florence : Il y fait bon vivre, nous percevons beaucoup de possibilités ici. Je me réjouis de voir dans quels domaines je pourrai m’impliquer et de faire la connais-sance de nombreuses personnes. Nous sommes déjà complètement arrivés ici.

Quelle a été la première chose que vous avez faite après votre arrivée ?M. : Je me suis installé sur le balcon, j’ai regardé autour de moi et j’ai remercié le Seigneur. Après avoir passé plusieurs an-nées dans une grande ville, j’ai maintenant la vue sur un champ, sur la nature. Puis, j’ai

Prêts à se mettre au service

Installés au Quartier Général depuis le 1er septembre, les majors Tursi nous livrent quelques-unes de leurs impressions.

aménagé l’appartement afin qu’Anne-Flo-rence ait un chez-soi à son arrivée.A.-F. : Le « Programme Catherine » à Bâle. C’était une grande manifestation avec près de 70 participants, c’était bien. Ensuite, j’ai découvert notre nouvel appartement et, après plusieurs années à Rome, je suis contente de retrouver la nature.

Comment conciliez-vous votre relation à Dieu et le travail ?M. : Ce qui est important pour moi, c’est que je suis en premier lieu disciple et non pas employé. J’accomplis un service, pas seulement un travail. C’est pourquoi je suis devenu officier.A.-F. : Service et relation à Dieu sont insé-parables. Si j’entretiens ma relation à Dieu, cela se répercute sur mon service. Cepen-dant, c’est aussi un défi de toujours trouver du temps pour cela.

Comment êtes-vous en tant que cadre dirigeant : autoritaire, écoutant, … ?M. : Je suis quelqu’un qui écoute et qui recours volontiers à l’avis d’experts avant de prendre une décision. Un peu comme

« C’est ici la journée que l’Eternel a faite ; qu’elle soit pour nous allégresse et joie », cite l’officier du Poste, le Major Houmard, en qualifiant ce dimanche de « journée historique ». Il relève la joie toute particu-lière que cela représente pour lui et son

Réception de 13 membres adhérents aux Ponts-de-Martel

prédécesseur, la Major Rossel. Moments de consécration bénis, où nos amis – qui le sont déjà de cœur depuis longtemps et collaborent aux activés du Poste de manière exemplaire – s’engagent comme membres et expriment des promesses que, dans les faits, ils tiennent déjà ! Pré-cisons que la campagne des 40 jours a donné l’ultime impulsion à la démarche de ce jour.

13 témoignages se succèderont - chacun apporte sa touche personnelle, parlant de sa relation avec le Seigneur et de sa conviction quant à l’engagement pris et mûri depuis plusieurs mois (ou années).

Des vœux de bénédiction et de « bienve-

13, nombre béni en ce dimanche 28 août ! Rassemblés sur l’estrade, ils ont tout juste la place de s’y tenir tous : Evelyne Benoit, Liliane Casolari, Maurice Favre, Marie et Jean-Pierre Jean-Mairet, Richard Jeanne-ret, Anne-Lise et Thierry Leuba, Marylène Nicolet, Milly et Gustave Robert, Cyril Robert et Simone Perrin.

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nue dans la famille » sont exprimés par des soldats du Poste ; une prière de reconnais-sance monte vers Dieu par la bouche de notre vétéran Roland Monot.

Le Major Houmard a choisi comme thème A part tenir et développe la pensée que Dieu a mis sur son cœur : appartenir à Dieu et à sa communauté, mais aussi : être mis à part pour suivre Jésus (chacun a reçu sa part), puis tenir bon jusqu’au bout. Le premier « A » évoque le fait que nous sommes toujours des Apprentis dans l’œuvre du Seigneur.

Bravo aux treize et bon vent dans le com-bat de la foi, qui continue !

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A 13, ils tenaient tout juste sur l’estrade !

Paul qui conseille aux Philippiens : « Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres. » Cela bénéficie à tout le monde. Il en résulte une situation gagnant-gagnant.A.-F. : Pour moi, les gens sont plus impor-tants que les programmes et je les écoute avec plaisir.

Où voyez-vous les points forts de l’autre pour votre nouveau service ?M. : Anne-Florence aime le Seigneur et son souhait consiste à amener des per-sonnes à Jésus. Elle est créative et ne re-cule pas devant la tâche.A.-F. : Massimo a un grand cœur et beau-coup d’enthousiasme au service de l’Ar-mée du Salut. Il lui tient à cœur que les salutistes soient fiers d’en faire partie.

Questions : Florina German

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9«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · octobre 2011

Echos

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idTyrolienne à 200 mètres du sol, via ferrata, organisation d’une anispi (cette contrac-tion d’animation et spirituelle est un culte adapté pour les jeunes, composé d’élé-ments spirituels basés sur la Bible et d’animations pour illustrer le message ou le mettre en pratique), foot et volley, ping-pong, descente en rappel, vélo pour les plus motivés d’entre nous, et surtout : ja-cuzzi à 40° ! Nous sommes aussi allés à Sierre pour un « chat-spirit », avec au pro-gramme : spectacle puis discussions avec le public à propos de notre foi et de leur avis là-dessus.

Et même un peu de détenteAu cours d’une soirée, les monos se sont dévoués corps et âmes pour nous satis-faire. J’ai personnellement eu la chance de me faire poser un masque sur le visage par la directrice en personne ! et de profi-ter de massages, fitness, etc ... Enfin, nous avons terminé le camp par la traditionnelle nuit-films et les non moins traditionnels

Camp des Teens 2011

Cette année, le camp des teens a eu lieu dans le coin le plus reculé du Valais, j’ai nommé : Arolla ! Pendant deux semaines, moi et une trentaine d’autres jeunes avons pu profiter à fond de l’air frais de la montagne et des activités organisées par nos chers et chères monos.

nettoyages avant de quitter ce petit bled pour rentrer chez nous. Deux semaines géniales, merci à tous !

Valentine Simonin,Doyenne exclusive du CdT 2011

Encordés sur la via ferrata de Niouc.

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éventail d’ateliers sur les différents styles de musique et formes d’ar t, comme la danse, le théâtre, les travaux graphiques et bien plus encore. Pour le djembé, par exemple, le groupe a appris les techniques de jeu de base et essayé ensemble différents rythmes, dans une ambiance chaleureuse sous la pergola. Les partici-pants ont également pu chanter dans le

Connais-tu Dieu ? Cette interrogation était le point central du camp créatif de Music & Gospel Art dirigé par Micael Dikantsa, du 30 juillet au 6 août 2011 à Rickenbach.

Camp Music & Gospel Art : découvrir Dieu dans sa diversité

chœur, jouer dans l’ensemble de cuivres ou coudre de petits sacs.

C’était une autre façon de se rapprocher de Dieu et de (re)découvrir sa diversité. Certains soirs, un temps de culte a été cé-lébré. Moment opportun de présenter ce qui a été appris. Mais, par-dessus tout, de louer Dieu avec ces capacités et possibi-lités (en partie nouvellement découvertes) et de lui donner l’honneur.

Les participants du Camp Music & Gospel Art, enfants, jeunes et moins jeunes ont pu découvrir de nouvelles choses, vivre de nouvelles expériences et emporter ces im-pulsions rafraîchissantes à la maison.

Susanne RyserLes enfants jouent du cornet, une des nombreuses activités proposées lors du Camp Music & Gospel Art 2011.

Au far west

Du 16 au 18 septembre, près de 300 scouts de l’Association ju-rassienne se sont retrouvés à Tramelan.

Sous la pluie et le vent, le groupe scout local, qui appartient aux « Flambeaux de l’Evangile », a accueilli des jeunes de 7 à 16 ans venant de tout le Jura. Dans le village de Tramelaville, composé de gigantesques tentes, tipis et autres constructions, les déguisements de cow-boys et d’indiens étaient de rigueur.

Les « Flambeaux de l’Evangile » accordent une place particulière à l’aspect spirituel en déclin dans le scoutisme actuel. Se ba-sant sur les cinq piliers du scoutisme : les relations à soi, aux autres, aux choses, à la nature et à Dieu, ce dernier a été abordé lors des animations spirituelles. La minorité de « flambeaux » présente souhaitait éga-lement être des témoins au travers de leur comportement. La patrouille des grands de Tramelan a, par exemple, accepté d’in-tégrer trois personnes handicapées de l’association « Scout malgré tout ».

Sébastien Goetschmann

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Nota bene

Week-end biblique aux RassesDu 5 au 6 novembre. Dès 15 ans, ins-criptions jusqu’au 23 octobre auprès de Sylvain Riard, [email protected]éléphone : 0796951697.Orateur Pascal Donzé.

Agenda des Chefs

Commissaires Franz et Hanny Boschung, Chefs de Territoire :05 novembre : Journée portes-ouvertes au QGT10-11 novembre : International Finance Consultation 2011, Londres14 novembre : Visite à Vienne

Lieutenant-colonel Massimo Tursi, Se-crétaire en chef :05 novembre : Journée portes-ouvertes au QGT09 novembre : Réunion des collabora-teurs, Lausanne10 novembre : Réunion des collabora-teurs, Aarau

Conseil national des officiers et réu-nion publique avec la Générale Linda Bond : Lundi 21 novembre 2011 en la salle du Poste de Berne

80 ans16 octobre : Major Marcelle Vurlod, Place de la Gare 1, 2520 La Neuveville23 octobre : Major Rosette Bovet-Meyer, Avenue Quatre Marronniers 30, 1400 Yverdon-les-Bains

75 ans09 novembre : Commissaire Georges Mailler, Champs-Volants 6, 2068 Haute-rive

70 ans02 novembre : Major Bernard Hansel-mann, Rue des Cygnes 32, 1400 Yver-don-les-Bains

Félicitations

Offre d’emploi

Pour la Direction de l’Unité d’organisa-tion Mission & Développement, nous recherchons une personne disposant d’expérience dans le domaine de la mis-sion et de la coopération au développe-ment. Taux d’occupation 100%, En-trée en fonction le 1er avril 2012 ou à convenir.

Pour plus d’informations, Markus Muntwi-ler, Directeur de l’UO Mission & Développe-ment, se tient volontiers à votre disposition au 031 388 05 71. Les dossiers complets de candidature sont à envoyer jusqu’au 15 octobre 2011 à l’adresse suivante :

Quartier général de l’Armée du SalutService du personnelÀ l’attention de M. Claude Robert CP 65753001 BerneCourriel : [email protected]

Promotion à la gloire du Ciel

La brigadière Rosa Künzi a été rappelée auprès de son Sauveur et Seigneur mer-credi 24 août 2011, dans sa 95ème année.

Aux familles affectées, nous souhaitons le réconfort que seul le Christ peut apporter.

Fermeture de la « Maison du Quai »

La vieille « Maison du Quai » à Bienne va probablement fermer ses portes en 2012. Comme Markus Wäfler, responsable de l’actuelle maison de passage le confirme, une demande de permis de construire est à l’étude. Cette solution permettrait à l’Armée du Salut d’héberger les personnes concernées dans son propre bâtiment, à côté de la Brocante de Bienne (Chemin du Long-Champ 29).

Informations officielles

Plusieurs Postes tiendront des stands, Thé-Vente et autres fêtes

Vevey organise un Thé-Vente le sa-medi 29 octobre à la Rue du Conseil 33 (Vevey) de 9 à 17 heures, avec re-pas à midi.

La Broye tiendra des stands de pâtis-series en ville de Moudon, samedi 8 octobre dès 08h30 et dès 14h30, un Thé-Vente à la salle du Poyet (Mou-don).

Thé de l’amitié aux Ponts-de-Martel le 29 octobre, 9h-15h avec soupe.

La Chaux-de-Fonds aura un Thé-Vente samedi 22 octobre de 13 à 17 heures.

Thé-vente des moissons à Neuchâtel samedi 29 octobre 2011, Ecluse 18. Dès 9h, petit déjeuner et repas à 12h.

La Fête d’automne aura lieu le samedi 15 octobre à Yverdon, Avenue Haldi-mand 63.

Fête des Moissons à Tramelan le sa-medi 1er octobre à la salle de la Ma-relle.

Vos officiers de Poste vous renseigne-ront si d’autres manifestations sont organisées dans vos communes.

Congrès Mission-Net 2011

Le Congrès Mission-Net, un congrès pour la jeunesse européenne qui aura lieu à Er-furt en Allemagne du 28 décembre 2011 au 2 janvier 2012.

Infos sur http://mission-net.org/de/swit-zerland_french/

Le major Lukas Wittwer ira visi-ter l’ICO (International College for Officers) du 12 octobre au 5 décembre 2011.

Samedi 22 octobre 2011, 14 heuresDes jeunes de l’Armée du Salut de toute la Suisse romande présenteront un spec-tacle sur la Place de l’Europe à Lausanne.

Que vous soyez plutôt fan de chorégra-phies, de sketchs, de musique, de beat-box ou de rap, vous serez satisfaits. Une équipe super-motivée vous attend pour faire la fête. C’est d’ailleurs l’objectif prin-cipal de cet après-midi organisé « par les jeunes, pour les jeunes ». Et en plus, tout est offert !

Annonces

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Le village avait un sens de la communau-té très peu développé avant les inonda-tions. Les voisins gardaient une certaine distance entre eux, vivant chacun de leur côté. Certaines familles pouvaient à peine vivre du salaire qu’elles recevaient. Tout cela est en train de changer gentiment.

L’Armée du Salut est entrée en contact avec les villageois pour la première fois en octobre 2010 en leur offrant des produits

non-alimentaires et des tentes. Malgré l’aide reçue, les villageois continuaient de

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ne penser qu’à leur propre personne. Les officiers de notre Division sont restés en contact avec les habitants du village grâce à des visites régulières et à des appels té-léphoniques. Le village est musulman, ce qui a nourri des préjugés et des difficultés dans les interactions.

L’Armée du Salut a organisé des ateliers sur les thèmes de la communauté, du tra-vail en équipe et de l’amour du prochain. Un comité a été créé pour déterminer quels habitants étaient le plus dans le besoin afin que l’on puisse leur offrir une vache. Ce comité devait également recen-ser les maisons qui avaient été endomma-gées ou détruites par les inondations.

Les gens peuvent changerLors de ma dernière visite au village, j’ai

pu voir des sourires sur les vi-sages lorsque que nous inspec-tions le bétail en bonne santé et faisions le tour des nouvelles constructions : quelque chose avait changé dans le village. Les villageois m’ont même proposé une balade à cheval, ce que j’ai accepté. J’ai, en contrepartie, demandé si je pouvais offrir mon aide pour planter le riz.

Après que les hommes aient bien rigolé en me voyant, tant bien que mal, planter du riz tout en es-

sayant de garder l’équilibre alors que j’avais de la boue jusqu’aux genoux, nous sommes

Pakistan

Par son travail, l’Armée du Salut amène parfois les gens à changer de mentalité. Andrew Lee raconte ce qu’il a vécu sur place.

retournés au point de rencontre pour nous changer avant de nous diriger vers le village suivant. Près d’une pompe à eau, j’ai enlevé la boue qui recouvrait mes jambes et me suis assis pour mieux nettoyer mes pieds avant d’enfiler mes chaussures.

C’est à ce moment-là qu’un homme s’est approché de moi avec un bol d’eau fraîche et une serviette de bain. J’étais heureux car j’allais pouvoir me nettoyer les pieds proprement. Quelle ne fût pas ma surprise lorsque cet homme, que je ne connaissais pas, s’est mis à genoux et a commencé à me laver soigneusement les pieds. Il les a ensuite séchés avant de m’aider à enfiler mes chaussettes et mes chaussures. Cet homme avait changé. Le village entier avait changé. L’amour du prochain, qui trans-cende les cultures, avait réussi à dissiper tous les malentendus.

Andrew Lee, Armée du Salut au Pakistan

Le salutiste Andrew Lee à l’œuvre dans les rizières.

L’Armée du Salut en Suisse soutient le travail de l’Armée du Salut du Pakistan. Les dons permettent de financer un programme pour les moyens de sub-sistance dans 9 villages. Ainsi, la qua-lité de vie et d’indépendance d’environ 2 700 des familles touchées par le tsu-nami sera renforcée.

Offrez votre soutien sur le compte : CP 30-6709-1 (Remarque : Pakistan).

Mission & Développement

Dimanche 18 septembre : moments chaleureux et émouvants lors du culte d’installation des nouveaux commissaires Franz et Hanny Boschung, en présence des commissaires Robert et Janet Street, Secrétaires internationaux pour l’Europe. Occasion de faire également mieux connaissance avec les lieutenants-colonels Massimo et Anne-Florence Tursi.

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Culte d’installation et de bienvenue des nouveaux chefs

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12 «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · octobre 2011

Maintenir le dialogue

Impressum

JAB

 3001 Berne

Mensuel pour les salutistes et amis de l’Armée du Salut. www.armeedusalut.ch

Edition et rédactionQuartier Général Suisse-Autriche-HongrieLaupenstrasse 5 - CP 6575 - CH-3001 BerneTéléphone 031 388 05 [email protected] changements d’adresse doivent nous être directement communiqués.

Equipe de rédactionMartin Künzi (Chef Marketing et communication), Gabrielle Keller (Responsable Rédaction), Sébastien Goetschmann (Rédacteur),Christine Volet-Sterckx (Haïti), Monique Bürki (St-Aubin), Annelise Bergmann (Orbe) et Pascal Donzé (Tramelan).

Layout Rolf MesserliImpression Rub Graf-Lehmann SA, BerneFondateur William BoothGénérale Linda BondChef de territoire Franz Boschung

Abonnement annueldialogue CHF 46.— | 65.—*Espoir CHF 48.— | 67.—** Etranger

Dans le prochain « dialogue »

Le Groupe de travail pour la liberté re-ligieuse (GLR) du Réseau Evangélique Suisse a fixé la date du 13 ou du 20 no-vembre 2011 comme dimanche de l’Eglise persécutée. Qu’en est-il pour l’Armée du Salut dans les pays où les chrétiens sont maltraités à cause de leur foi ? C’est la question que nous nous poserons dans le prochain dossier.

Rédaction

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Le prix de la foi

« Si quelqu’un parle, que ce soit comme annonçant les oracles de Dieu; si quelqu’un remplit un ministère, qu’il le remplisse se-lon la force que Dieu communique, afin qu’en toutes choses Dieu soit glorifié par Jésus Christ, ... » 1 Pierre 4 : 11

Dialoguer avec Dieu

Invoquer le nomde Dieu

« Celui qui habite sous l’abri du Très-Haut repose à l’ombre du Tout-Puissant. Je dis à l’Eternel : ‹ Tu es mon refuge et ma forteresse, Mon Dieu en qui je me confie ! › » Psaume 91 : 1-2. Dans ces deux versets bibliques, quatre noms ap-paraissent pour Dieu. « Très-Haut » in-dique la position de Dieu au-dessus de tous les dieux. « Tout-Puissant » sou-ligne la puissance de Dieu, « Seigneur » est le nom personnel de Jahwe. « Mon Dieu » révèle combien la relation entre le psalmiste et Dieu est intense et person-nelle. Tous ces noms de Dieu donnent une image de sécurité totale.

Louange du Tout-PuissantLoue le Seigneur, qui visiblement te bé-nit et fait pleuvoir sur toi des torrents d’amour. Penses-y à tout ce que le Tout-Puissant peux faire lui qui te rencontre avec amour.

Nous tenons à le réaffirmer : Dieu est notre plus sûr refuge, la forteresse qui nous pro-tège. Il est le Seigneur, notre Dieu !

Major Heidi Knecht

Mon Dieu, cet arbre a été brisé tôt dans l’année. Pourquoi le paysan ne l’a-t-il pas sim-plement abattu et brûlé ? Sa patience est maintenant ré-compensée : des prunes belles et juteuses poussent sur cette branche, que j’avais depuis longtemps donnée pour morte.

Mon Dieu, tu ne détruis pas le tuyau plié et tu n’éteins pas la mèche rougeoyante. Je suis impatient, tu es miséricordieux, clair-voyant ! Peu importe que je réussisse ou que j’échoue, que je sois brillant et appré-cié ou seul et courbé, que je purge peut-être une peine méritée en prison : tu me considères dans ma globalité.

Tu me connais, tu sais qui je suis, ce dont je suis ca-pable. Ton amour est inébranlable. A tes yeux, je suis précieux. Ce n’est pas ce que je sais ou ce que je suis qui compte, mais ton amour. Car tu m’impliques (tu ne

m’exploites pas !) afin de sauver le monde.

Mon Dieu, je suis précieux à tes yeux car, au travers de ta vie, tu parviens à affec-ter ma vie à ce à quoi elle est destinée : à rendre ton amour et ta gloire visibles. Afin de porter des fruits aujourd’hui et pour l’éternité.

Christian Walter

Les fruits de la patienceP

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Abattus, effondrés, Dieu voit au-delà de nos faiblesses et veut que nous portions du fruit.