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dialogue 10 / 2012 Photo :  fotolia.de/by-studio Où est ton trésor ? Visite dans le milieu de la prostitution 10 Nouvelles salutistes 8 - 13 Amasser les richesses qui ne passent pas 4 - 7 Mensuel pour les salutistes et amis de l’Armée du Salut

Dialogue 10/2012 - Où est ton trésor ?

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Amasser les richesses qui ne passent pas - Visite dans le milieu de la prostitution - Nouvelles salutistes

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Nouvelles salutistes 8 - 13

Amasser les richesses qui ne passent pas 4 - 7

Mensuel pour les salutistes et amis de l ’Armée du Salut

2 «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · octobre 2012

Dialogue

Charte internationale de l’Armée du Salut

L’Armée du Salut est un mouvement international et fait partie de l’Eglise chrétienne universelle.Son message se fonde sur la Bible.Son ministère est motivé par l’amour de Dieu.Sa mission consiste à annoncer l’Evangile de Jésus-Christ et à soulager, en Son nom, sans distinction aucune, les détresses humaines.

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La chasse au trésor

Qui n’a jamais rêvé partir à la chasse aux trésors, tels les aventuriers en quête de ri-chesse et de gloire, parcourant les océans à la recherche d’un magot enfoui à l’endroit marqué d’un X ?

La vie du chrétien ressemble parfois à cette quête parsemée d’embûches. Ainsi, l’apôtre Paul affirmait courir vers le but, pour remporter le prix de la vocation cé-leste de Dieu en Jésus-Christ. (Philippiens 3 : 14). Car là se trouve le réel trésor, la vie éternelle que nous offre le Christ. Et la carte pour y parvenir est contenue dans la Bible (cf pages 4-5).

C’est dans cette optique qu’il nous faut penser, comme l’exprime le passage en Matthieu 6 : 19-21 : « Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où la teigne et la rouille détruisent, et où les voleurs per-cent et dérobent ; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où la teigne et la rouille ne détruisent point, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent. Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur. » Ces trésors que nul ne peut nous dérober sont des bé-nédictions autant sur cette terre (cf page 6) qu’une fois arrivés au ciel (cf page 7).

Sébastien Goetschmann

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En vente au ShopL’hiver approche, les nuits rallongent, in-vitant chacun a passer du temps dans la lecture. Alors pourquoi ne pas profiter de nos livres en anglais ?

Army on its Knees - Janet Munn, Ste-phen Court CHF 10.50

Love right at the Heart – Robert Street CHF 10.50

The best of both Worlds – Brindley Boon CHF 19.50

God, the big bang and bunsen-bur-ning issues – Nigel Bovey CHF 16.00

Essential of Christian Experience – Frederick Coutts CHF 9.80

The Common People’s Gospel – Gunpei Yamamuro CHF 9.80

Selected Writings Volume 1 + 2 – Shaw Clifton CHF 12.50 chacun

General Wahlström - A Pilgrim’s Song – Jarl Wahlström CHF 10.00

General Wickberg - called up – Erik Wickberg CHF 10.00

Seasons - A Woman’s Calling to Mi-nistry – JoAnn Shade CHF 10.00

For such a Time – Jenty Fairbank CHF 10.00

Saints Alive ! Brief history of the Christian Church – John Coutts CHF 10.00

They gave their Lives – Alan Bateman CHF 10.50

Les prix n’incluent ni les frais de port ni les frais d’expédition. Disponibles au Shop de l’Armée du Salut, Laupens-trasse 5, 3008 Berne, téléphone : 031 388 05 05, [email protected]

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Info AdS

Votre vote peut conduire l’Armée du Salut jusqu’à Malmö

De vous à moi

Réserves spirituelles

Donnez-vous votre sang ? Les centres de transfusion san-guine essaient tous les étés de recons-tituer leurs réserves en baisse. Il y a quelques années, nous aussi vou-lions apporter notre

contribution. Après les examens obliga-toires, notre bonne intention s’est heurtée à un obstacle de taille : notre sang était inu-tilisable ! Bien que nous soyons tous deux en bonne santé, la malaria a manifestement laissé des traces indésirables à vie.

Déçus (ou soulagés …) nous avons dû ac-cepter la réalité : nous ne pouvions rien faire pour aider à remplir les réserves de sang.

Réserves spirituellesNous aimons bien nous rappeler les ja-lons plantés tout au long de notre chemi-nement avec Dieu. Ces expériences inou-bliables forment nos réserves spirituelles fondamentales. Nous avons besoin de réserves spirituelles pour être prêts à af-fronter des situations quotidiennes ou in-habituelles. Toutes les choses négatives qui nous arrivent peuvent épuiser ces ré-serves vitales.

Nous devons dès lors veiller à toujours renouveler et remplir nos réserves spiri-tuelles, tout comme un sportif doit veiller à remplir ses réserves d’énergie. Nous pou-vons le faire à travers la Parole de Dieu, la prière ou lors d’échanges avec notre pro-chain. Nous pouvons être des réserves spirituelles les uns pour les autres.

Se laisser soigner par JésusDans Jean 6 : 35 Jésus dit : « Je suis le pain

de vie ». Il est la « manne » de Dieu pour nous. Auprès de lui nous pou-vons aller puiser les forces, l’amour et la direction dont nous avons besoin au quotidien.

Si nous le faisons, nous posons correcte-ment la première pierre et jetons les fon-dations qui nous permettent d’être forts, même dans la tentation. Car nous aurons été prévoyants, jour après jour.

Ses réserves sont inépuisables !

Commissaires Franz et Hanny Boschung, Chefs de territoire

[email protected][email protected]

La chanson, dont la mélodie est facile à mémoriser, a été composée pour l’Armée du Salut par Hitmill. La célèbre entreprise suisse de production musicale de Roman Camenzind compose, entre autres, pour Bligg, Baschi et Adrian Stern.

La candidature est déposéeNotre groupe pour l’Eurovision se com-pose de personnes actives au sein de l’Armée du Salut. Elles ont enregistré leur chanson dans le studio de Hitmill et tour-né un clip vidéo de nuit. Ce groupe de six personnes représente la diversité de l’Ar-mée du Salut : le salutiste Emil Ramsauer, âge de 94 ans, joue de la contrebasse aux côtés de la chanteuse de 20 ans Sarah Breiter, fille d’officiers de l’Armée du Salut.

La sélection de la formation musicale suisse qui participera à la finale du mois de décembre aura lieu ces prochaines semaines. Le vainqueur représentera la

DJ Bobo, Lovebugs, Anna Rossinelli ou encore Sinplus, ces artistes suisses ont tous tenté leur chance au Concours de l’Eurovision ces dernières années. Désormais, l’Armée du Salut – dont les musiciens sont certainement les plus connus de Suisse – sera également de la partie. Votez donc pour elle !

Suisse lors du Concours Eurovision de la chanson 2013 qui se déroulera à Malmö, en Suède.

Votez à partir du 15 octobreVotre vote compte, tout comme celui de vos parents, de vos proches et de vos amis. Assurez-vous, vous et vos contacts, de voter en ligne pour l’Armée du Salut entre le 15 et le 29 octobre. Chaque per-sonne a droit à quatre voix. Votre vote per-met de soutenir l’Armée du Salut. L’objectif est de faire partie des neufs équipes qui participeront à la finale du 15 décembre.

Martin Künzi, Chef du Département marketing & communication

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Tout le monde s’est prêté au jeu pour tour-ner le clip du Concours de l’Eurovision.

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Grâce à vos voix, l’Armée du Salut a une chance. Nous vous invitons donc à voter à partir du 15 octobre : armeedusalut.ch

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Dossier – Où est ton trésor ?

L’importance de lire la Bible dès le plus jeune âgeLe Poste de l’Arc lémanique compte, à l’heure actuelle, 15 Jeunes soldats. J’en ai rencontré cinq, Saraï Rosero, Braham et Nachor Teca, Rori Lengoasa et Johan Staïesse, lors du culte du dimanche 2 septembre à Lausanne, pour essayer de voir quelle importance occupe la Bible dans leur quotidien.

Et, quand on leur demande quel est leur trésor le plus précieux sur cette terre, les Jeunes soldats rencontrés, à l’image de Braham Teca (15 ans), ont pensé premiè-rement aux relations : « Pour moi, ce qui a le plus de prix, c’est Dieu et la famille en Christ. » Et chacun est d’accord pour dire qu’avoir des amis chrétiens est un don précieux, tout comme d’avoir une re-lation avec notre Père créateur. Chacun sait aussi que soigner sa relation à Dieu passe par la prière et la lecture de la Bible. Mathieu Dorthe, qui donne certaines le-çons aux Jeunes soldats, abonde dans ce sens : « On peut toujours leur parta-ger nos expériences personnelles, mais

le mieux reste de les encourager à vivre leurs propres expériences en étudiant la Bible. On peut parfois éprouver des dif-ficultés à lire, mais cela apporte toujours quelque chose si on le fait sérieusement, car Dieu parle à travers la Bible. »

Donner l’envie de lire« Dès le plus jeune âge, il est impor-tant de leur donner le goût de la lecture de la Bible pour que cela devienne une habitude qui perdure », indique la ma-jor Christine Staïesse, responsable de l’enseignement des Jeunes soldats de l’Arc lémanique. « Des modules pour les Jeunes soldats sont organisés par

Les Jeunes soldats s’appliquent à étudier la Bible au quotidien. Des pistes utiles leur sont transmises lors des cours pour Jeunes soldats.

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thèmes et les rencontres se déroulent environ une fois par mois. Cela se passe sous forme de cellule biblique, durant la-quelle nous encourageons les jeunes à lire la Bible, à partager leurs expériences et à prier, car la Bible est un élément fon-damental, même pour les plus jeunes. »

Leur indiquer la voieEt pour les motiver à se plonger réguliè-rement dans les Saintes-Ecritures, des pistes et des guides pour lire la Bible leurs sont apportés. « Nous offrons un guide de lecture : ‹ Les explorateurs › ou

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5«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · octobre 2012

Dossier – Où est ton trésor ?

Heidi Nzola aime partager des expériences et des anecdotes personnelles de ce que la lec-ture de la Bible lui apporte chaque jour.

‹ RDV ›, selon l’âge », poursuit Christine Staïesse. « Nous les encourageons aussi à souligner les versets qu’ils ont lus pour mieux s’en rappeler et nous essayons de leur montrer que la Bible est actuelle, en traitant des thèmes qui rejoignent leurs expériences personnelles, comme le comportement à adopter envers ses co-pains, le pardon ou la violence. »

Et cela semble plutôt bien fonctionner,

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La lecture de la Bible est un élément central de l’apprentissage des Jeunes soldats comme Saraï Rosero, à l’image.

puisque les cinq jeunes rencontrés af-firment lire quotidiennement la Parole de Dieu. « Je prie avant de lire pour que Dieu m’aide à comprendre », explique Jo-han Staïesse (14 ans). « Parfois je com-prends bien et parfois non. Dans ce cas, je peux en parler avec ma famille. » « La Bible contient des messages venant de Dieu », ajoute Rori Lengoasa (13). « Il est important d’avoir un culte personnel quo-tidien. »

Le pain de vieCe matin-là, Hei-di Nzola donnait une leçon d’école du dimanche nor-male. Le thème du jour se rapportait au verset de Jean 6 : 35 « Jésus leur dit : Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et ce-lui qui croit en moi n’aura jamais soif. » Après avoir rassa-sié physiquement la foule en multipliant les poissons et les pains, Jésus offre la nourriture spiri-tuelle. C’est aussi à travers la Bible que nous pouvons ac-

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céder à ce pain de vie. La Vie, n’est-ce pas là notre trésor le plus précieux ?

Sébastien Goetschmann

Prenez également soin de votre prochain !

Quand votre collègue de travail repose grippé au lit, il est bon que d’autres puissent se charger de faire ses achats : de l’aspirine, des oranges, des biscottes, tout ce qui peut manquer dans ses provi-sions. On peut faire le parallèle avec la vie spirituelle.

La major Vreni Müller (nom modifié) vit depuis des années dans un foyer pour personnes âgées. Comme elle est en-core en bonne santé, elle aide les autres, chaque fois qu’elle le peut. Même s’il ne s’agit que d’un petit coup de main et d’une parole aimable, ils illuminent la vie de nombreuses personnes. Vreni Müller

apporte cependant surtout des provisions spirituelles pour les autres : une fois le dé-jeuner fini, elle prend place sur son sofa et commence à prier. Sa liste de prières est longue, très longue. Jour après jour, elle soumet à son Seigneur le destin de per-sonnes que d’autres ont oubliées depuis belle lurette.

Parfois, le temps ne suffit pas (entre le déjeuner et le dîner) pour prier pour toutes les personnes qu’elle porte dans son cœur. Alors, elle continue à prier l’après-midi. Parfois, elle s’enquiert de la santé de l’une ou de l’autre. « Je sais alors mieux comment je dois prier », confie-t-elle, « mais le Seigneur sait le mieux ce dont elles ont besoin. »

Prier pour d’autres personnes signifie at-tirer la bénédiction du ciel sur elles. Cela plaît à Dieu et apporte la grâce à ces personnes. Justement des provisions spirituelles.

Gabrielle Keller

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Dossier – Où est ton trésor ?

Ce qui résiste à l’oubliLes trésors de ce monde seront mangés par les mites et la rouille ; c’est la raison pour laquelle l’homme doit placer ses trésors au ciel. Que se passe-t-il lorsque l’oubli s’attaque à ceux-ci ?

La vieille dame rayonne lorsque je la sa-lue. Elle ne parvient certes plus à dire mon nom. Par contre, elle reconnaît mon visage ou peut-être ma voix. Dans tous les cas, elle affiche sa joie de me rencontrer.

L’oubli a effacé les souvenirs des per-sonnes, des lieux, des événements, et même des proches de la vieille dame. Il n’est de ce fait plus possible de conver-ser avec elle. Par contre, les mélodies fa-milières du recueil de chants de l’Armée du Salut, répétées une vie durant, sont restées intactes dans sa mémoire. Elles constituent un trésor précieux, un trésor spirituel. Les paroles sont oubliées, mais les mélodies ont résisté à la maladie. L’of-ficière a chanté ou entonné les chants des centaines de fois au cours de son service. Elle-même a été bénie par ces chants et a touché le cœur des autres. Aujourd’hui, parvenue à un âge avancé, les mélodies se révèlent être encore une fois une bé-

nédiction : profondément ancrées dans l’âme et dans la tête, elles ont tenu face aux attaques destructrices du temps. Une véritable réserve spirituelle.

Contre les forces obscuresDans la Bible, les hommes ne chantent pas seulement pour honorer le Seigneur, pour exprimer leur joie, leur reconnaissance ou leur victoire. La musique sert aussi à com-battre les forces obscures. David jouait de la harpe pour le roi Saül « ... Saül respirait alors plus à l’aise et se trouvait soulagé. » (1 Samuel 16 : 23). Qui n’a pas déjà chanté pour dissiper les inquiétudes, les doutes ou les peines ? « Entretenez-vous par des psaumes, des hymnes et des cantiques spirituels ; chantant et célébrant de tout votre cœur les louanges du Seigneur ; » selon Ephésiens 5 : 19. Chantez donc pour écarter les forces obscures, aussi celles de l’oubli.

D’égal à égal Le fait de fredonner ces mélodies nous place, la vieille dame et moi, sur un pied d’égalité. Nous pouvons toutes deux reti-rer quelque chose de ce trésor spirituel. Il n’y pas de distinction entre malade et per-sonne en bonne santé, entre dépendant et indépendant. Les mélodies relient, confir-ment notre relation, rendent joyeux et bé-nissent la rencontre.

Reflet de l’âme« Le chant est un reflet de l’âme » dit le té-nor allemand René Kollo. Emplissons donc nos âmes de chants ! Alors, si le corps et l’esprit ne sont plus en mesure de le faire, notre âme continuera à louer le Seigneur. Les chants continueront à retentir, pour notre bien et en l’honneur de Dieu.

Elsbeth Cachelin

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La vieillesse, la maladie, les pertes de mémoire peuvent nous couper de nos repères. Heureusement, il reste quelques trésors auxquels s’accrocher.

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Dossier – Où est ton trésor ?

Les trésors dans les CieuxNon, nous ne pouvons pas mériter le Paradis. C’est un cadeau fait aux enfants de Dieu (Jean 5 : 24). Mais une fois que nous sommes sauvés, nous pouvons amasser des trésors !

La vie d’une personne ne dure qu’un temps. Ensuite, ceux qui ont été sauvés entrent dans la vie éternelle. D’après Jésus, il y a là-bas « plusieurs demeures ». Occuperons-nous un petit stu-dio, un grand appartement de style Art nouveau ou même une villa luxueuse avec une vue ma-gnifique ? Habiterons-nous près de Jésus ou plutôt à l’autre bout de la ville éternelle ?

De nombreux chrétiens considè-rent ces réflexions naïves et cal-culées. Mais la Bible est remplie d’indications qui disent que les personnes sauvées déterminent pendant leur séjour sur terre comment ils passeront l’éternité au Ciel. Comme les étudiants font bien de se préparer sérieu-sement à leurs examens de fin d’année, nous ne devrions pas gaspiller notre temps comme si nous ne connaissions pas le contenu du dernier grand exa-men. Dieu nous l’annonce déjà dans sa Parole.

Récompenses bibliquesIl y a des choses qui doivent être évidentes pour un enfant de Dieu. La maîtrise de soi, l’honnê-teté, l’amabilité ou le zèle en font partie. Mais la Bible mentionne aussi des renonciations et des services supplémentaires parti-culiers qui sont récompensés : « chacun recevra sa propre ré-compense en fonction de son propre tra-vail. » (1 Corinthiens 3 : 8b). Voici quelques actions mentionnées dans la Bible qui se-ront récompensées :

• La manière dont nous interagissons avec d’autres chrétiens (Hébreux 6 : 10 ; Mat-thieu 10 : 41-42).

• La manière dont nous utilisons nos dons (Matthieu 25 : 14-29 ; Luc 19 : 11-26 ; 1 Co-rinthiens 12 : 4, etc.).

• La manière dont nous gérons nos biens (Matthieu 6 : 1-4 ; 1 Pierre 4 : 10).

• La manière dont nous gérons les injus-tices que nous subissons (Matthieu 5 : 11-12 ; Marc 10 : 29-30 ; Luc 6 : 27-28 ; Ro-mains 8 : 18 ; etc.).

• La manière dont nous gérons la tentation (Jacques 1 : 12 ; Apocalypse 2 : 10).

• La manière dont nous gérons notre

temps (Psaume 90 : 9-12 ; Ephésiens 5 : 16 ; Colossiens 4 : 5 ; 1 Pierre 1 : 17).

• La manière dont nous accueillons les étrangers (Matthieu 25 : 35-36 ; Luc 14 : 12-14).

• Le nombre de personnes à qui nous avons parlé de Jésus et que nous avons menées à Jésus (Proverbe 11 : 30 ; Daniel 12 : 3 ; 1 Thessaloniciens 2 : 19-20).

Cette liste n’est pas exhaustive. Cela vaut la peine de faire une étude biblique sur le sujet.

Où est ma motivation ?Ceux qui aiment Jésus font ses œuvres, ainsi que Jacques l’écrit. Celui qui n’a pas les œuvres aime trop peu. Au contraire, c’est l’amour qui devrait être le moteur de nos actions. C’est pourquoi Jésus dit clai-rement que celui qui prie, jeûne ou donne l’aumône pour avoir la reconnaissance des hommes « a déjà reçu son salaire ». Les principes du royaume de Dieu s’opposent à ceux du monde : « Si quelqu’un veut être le premier, il sera le dernier de tous et le serviteur de tous. » (Marc 9 : 35).

Jésus exige de nous de le suivre radicale-ment : notre amour pour lui doit être plus grand que celui que nous avons pour nos proches et pour nous-mêmes. Si nous vi-vons en ce sens, nous remplirons tous les points mentionnés ci-dessus et les trésors que nous laissons de côté ici seront bien plus beaux au Paradis.

Gabrielle Keller

Après la mort, les merveilles des Cieux nous attendent !

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Que donnons-nous ?Le chien de la ferme tombe malade. Les animaux sont inquiets et discutent de ce qu’ils peuvent lui faire de bien. Tri-coter un pull ? Faire une danse ? Fina-lement, le cochon propose à la poule : « Préparons-lui un festin ! » Et la poule répondit : « Oui, j’amène les œufs et toi le jambon ! »

Que sommes-nous prêts à donner pour Jésus ? Un œuf ou du jambon ?

Gabrielle Keller

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Catherine Programme : à la découverte de l’Armée du Salut

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Le lieutenant Rolf Schuiver présente un travail de groupe.

80 personnes, venant de onze pays (photo ci-dessus), ont participé au Catherine Programme du 19 au 25 août à Bel-mont (Hollande). Le cours traitait, entre autres, de l’histoire de l’Armée du Salut, de l’ancrage théologique et historique du travail social dans notre Eglise, comme de la mise en œuvre des valeurs salutistes dans le travail quotidien. Des discus-sions sur les frontières territoriales ont aussi été engagées durant cette semaine. L’an prochain, le Catherine Programme aura lieu du 18 au 24 août, également à Belmont. Vous trou-verez plus d’informations sur le site du Centre de formation :ads-centredeformation.chou [email protected].

Gabrielle Keller

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Johannes Müller a commencé par rappe-ler que l’Eglise englobe tous les peuples. Jésus a donné son sang pour le rachat

de tous les peuples, afin d’en faire un seul (Apocalypse 5 : 9-10), afin que tous soient unis et en communion devant Dieu (Apocalypse 7 : 9).

Mais cette multicul-turalité dans l’Eglise pose la question : « Comment gé-rer ces différences de culture ? » Pour l’orateur de Winter-thour, trois modèles

d’Eglises peuvent y répondre : les Eglises « ethniques » (monoculturelles), dont la culture est prononcée, mais uniquement

Dimanche 26 août s’est tenu le rassemblement des salutistes romands à Cortaillod. Johannes Müller a conduit l’assemblée sur le thème de la multiculturalité. La population devient de plus en plus multiculturelle, tout comme la société, et donc l’Eglise.

Quelle Eglise pour demain ?

La chorale Lysanga na Yesu a apporté de la couleur à la journée.

centrée sur elle-même, perdant ainsi la vision de l’autre ; les Eglises mixtes, qui mélangent la culture du leader et du pays d’accueil, procurant ainsi une forte unité, et les Eglises multiculturelles, composées de plusieurs cellules ayant des traits cultu-rels, qui se retrouvent lors de célébrations communes. Ce modèle offre de la diver-sité, mais pose souvent le problème du leadership. Selon Johannes Müller, les trois modèles vont continuer d’exister, chacun ayant ses avantages et ses inconvénients. Mais ce qui compte surtout, c’est que chaque communauté aura un avenir en se centrant sur les forces du royaume de Dieu et non sur des forces humaines. L’après-midi, l’Armée du Salut a prouvé sa diversité grâce aux danses équatoriennes, chœur africain et fanfare salutiste, qui sont autant d’activités pratiquées en son sein.

Sébastien Goetschmann

Johannes Müller a travaillé durant 14 années en Guinée (Afrique de l’Ouest) dans un ministère de formation de leaders au sein de l’Eglise.

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Echos

Grâce à des actions d’évangélisation, de nombreuses personnes sont venues à Jé-sus-Christ. Ces actions se sont déroulées dans la rue, dans des foyers pour sans-abris ou dans des homes pour personnes âgées, lors de coups de main pratiques dans un home pour personnes handicapées men-tales ou encore lors d’une visite de prison.

Rolling-Church soutient l’Armée du Salut hongroise

Début août, une équipe de bénévoles s’est rendue en Hongrie dans le cadre du projet « Rolling-Church » afin de soutenir l’Ar-mée du Salut locale.

Le responsable du projet, Jo Scharwächter (g.) et le capi-taine András Hegedüs, officier de Poste à Gyöngyös.

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Les JO vus sous un autre angle

Une équipe de sept personnes de l’Armée du Salut Suisse s’est rendue à Londres du 3 au 13 août pour les Jeux Olympiques. Dans le cadre de la campagne humanitaire « More than gold », ces jeunes sont venus apporter leur aide au Poste de Hadleigh, avec une récompense inattendue à la clé.

Après deux jours de formation au Booth College à Londres, l’équipe s’est rendue sur le terrain : c’est sur les 900 hectares de terrain de la ferme Hadleigh, achetés en 1891 par le fondateur de l’Armée du Salut, William Booth, que se déroulaient, les 11 et 12 août, les courses de mountain bike.

Olivier Boschung du Secrétariat de jeu-nesse et son équipe ont apporté leur aide chaque matin dans le cadre de la semaine pour enfants proposée par le Poste local. « Je ne m’attendais pas à ce que nous soyons une si grande source d’encou-

ragement pour les salutistes et les jeunes du Poste », dit Olivier Boschung. L’équipe a d’ailleurs souvent dû elle-même improviser. Après à peine deux jours passés ensemble, les membres de l’équipe avaient déjà organisé le culte du soir.

L’après-midi, l’équipe se rendait à la ferme de Hadleigh, où travaillent des personnes handicapées physiques et mentales. Dans le cadre du programme d’été, elle a pré-senté les différentes disciplines olympiques et paralympiques. « Notre équipe a rapide-

Sylvain Ramseier, Valentine Simonin, Séverine Weber et Olivier Boschung du Swiss Service Team.

ment été très soudée et chacun était prêt à donner de sa personne », rapporte Olivier Boschung.

Durant les compétitions, le terrain était rempli de passionnés de sport. L’équipe venue de Suisse distribuait de l’eau et re-cherchait le dialogue avec les spectateurs. Olivier Boschung raconte : « Le sport est un moyen qui permet de créer facilement des contacts. Souvent, on commence sim-plement par dire pourquoi nous sommes là ». L’écho a été positif. Un fan leur a même offert quatre billets pour la course cycliste féminine.

La ferme de HadleighA la ferme Hadleigh, environ 100 personnes handicapées travaillent au parc animalier, à la pépinière ou au Tea-Room. Le grand domaine de la ferme Hadleigh a en outre servi de terrain pour les Jeux olympiques. Il a accueilli le parcours de mountain bike et l’Armée du Salut locale y a construit un nouveau bâtiment. Ce dernier comprenait un second Tea-Room ainsi qu’un stand de location de vélos. L’objectif était d’employer jusqu’à 200 personnes.

La Rédaction

Les actions de « Rolling Church » ont eu lieu à Debrecen, près de la frontière ukrainienne et à Gyön-gyös, au nord-est de Budapest.

Gabrielle Keller

Les spectateurs ont pu se désaltérer au stand de l’AdS.

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Echos

Visite dans le milieu de la prostitutionMercredi, 16 h 30. Dolina et moi avons rendez-vous pour faire des visites dans le milieu de la prostitution. Il nous manque encore un petit quelque chose à offrir. Cela peut être n’importe quoi qui fait du bien : une serviette rafraîchissante, des carambars et des mouchoirs avec des fleurs. Dans le panier du vélo, il y a déjà deux sacs remplis de livres et de toutes sortes de prospectus d’information. On peut y aller.

Avant de partir, Dolina et moi prions encore à la Clarakirche. Comme nous ne savons pas par quel bar nous commencerons, nous tournons dans une ruelle dans laquelle se trouvent plusieurs clubs érotiques.

Devant nous, une jeune femme marocaine est assise seule dans l’entrée de la maison. J’ai déjà vu son visage plusieurs fois. Nous la saluons, lui donnons notre petit cadeau, échangeons quelques mots et faisons quelques mètres de plus pour aller vers une femme aux cheveux foncés qui attend des clients. Nous discutons brièvement à pro-pos de l’Équateur, son pays d’origine, sa fa-mille, sa nouvelle patrie, l’Espagne, où elle vit depuis trois ans. Nous hésitons : devons-nous continuer à nous entretenir avec elle ou la dérangeons-nous étant donné qu’elle attend un client ? Que ressent-elle envers nous, qui la confrontons directement avec la foi chrétienne ?

Nous finissons par nous éloigner et rencon-trons deux mères d’âge moyen vêtues de tenues africaines. Si je les croisais ailleurs, il ne me viendrait jamais à l’esprit qu’elles travaillent à la Webergasse.Elles reçoivent des carambars, un cahier de lecture de la Bible en français et le flyer pour

les travailleuses du sexe, qui les informe sur leurs droits et devoirs. Ce dernier contient également des conseils leur disant où elles peuvent obtenir de l’aide en cas de besoin. Je leur demande : « Habitez-vous en Suisse ou en France ? ». « En Suisse », répond l’une, « ma sœur s’occupe en ce moment de mes enfants. » Lorsque je les invite à une rencontre de prière, je sens que quelque chose se passe en elles. Je me souviens que j’ai encore de l’eau de rose dans de jolis petits flacons en bois, un souvenir de Bulga-rie. Je le leur offre. Elles en sont visiblement émues.

En face, dans la pénombre, il y a trois Sud-Américaines. Elles se réjouissent de notre cadeau : le Nouveau Testament en espa-gnol et la carte de visite d’une pa-roisse évangélique gérée par une Chilienne. Nous leur demandons si elles seraient intéressées à ap-prendre l’allemand. Dolina leur écrit sur une feuille l’adresse d’un cours d’allemand bon marché.

Vers la porte d’entrée de « Musfalle », deux Nigériennes demandent un Nouveau Testa-ment en anglais. Elles ne veulent rien d’autre

aujourd’hui. T. me semble malheureuse. Do-lina salue encore une femme fine et blonde assise derrière la fenêtre ouverte. Elle vit au Portugal et est nouvelle ici. Dolina lui donne un flyer et l’encourage à se rendre à « Alie-na ». Au bureau social, un repas de midi est offert chaque mercredi. La barmaid, une Brésilienne, s’approche de nous. Elle aussi est heureuse de notre offre : un cahier de lecture de la Bible en portugais et un Nou-veau Testament.

Un coup d’œil sur notre montre nous informe qu’il est temps de repartir. Nous avons juste le temps de saluer brièvement le coin où se

trouvent les jeunes Hongroises. M. vient de Budapest et parle vraiment bien allemand. Elle veut gagner de l’argent au plus vite, car son jeune enfant et ses parents vivent de ses revenus. Nous lui disons : « Il y a aussi l’Armée du Salut dans ta ville » et nous l’en-courageons à s’y rendre un jour.

Katharina Baumberger, Rahab Bâle

Dans le cadre du projet Rahab, des femmes, comme la lieutenante Judith Dummermuth (g.), visitent des travailleuses du sexe dans différentes villes de Suisse.

Parfois, une discussion plus personnelle peut être engagée.

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Ruban blanc : campagne suisseL’Armée du Salut soutient le mouve-ment engagé contre la violence envers les femmes. Le symbole est un ruban blanc que vous pouvez commander gratuitement (voir plus bas). La cam-pagne ruban blanc est le plus grand mouvement de lutte contre la violence envers les femmes. Le 25 novembre 2012 aura lieu la Journée internationale contre la violence envers les femmes.

Plus d’infos sur : white-ribbon.ch

Projet RahabDepuis plus de dix ans, des équipes de l’Armée du Salut parcourent différentes villes de Suisse pour prendre contact avec les prostituées et les danseuses de l’industrie du sexe. Dans la rue et dans les salons, ces équipes parlent avec elles et approfondissent les contacts déjà établis. Plus d'informations sur : rahab.ch

11«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · octobre 2012

Echos

Chacun peut changer son monde

L’Armée du Salut y était pleinement impli-quée puisqu’elle est active dans le comité romand et dans la plupart des régions. Cette année 55 églises locales ont inscrit 116 équipes, qui ont permis à 1500 en-fants de 7 à 14 ans de profiter de cette semaine inoubliable. Les enfants ont été encouragés a « changer leur monde » de plusieurs manières : en étant courageux, en faisant les bons choix, en étant soli-daires, en servant les autres, ceci en pre-nant comme exemple des personnages bibliques, tels Joseph, Daniel, Néhémie et Jésus. Quelques nouveautés pratiques ont

Du 12 au 18 août a eu lieu la cinquième édition des KidsGames dans dix régions de Suisse romande.

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marqué l’édition 2012 : l’envoi de milliers de cartes postales à des proches pour les bénir et leur transmettre de l’affection ainsi que l’accomplissement de dizaines de BA auprès de la population.

Pour la partie sportive, le kin-ball était à nouveau à l’honneur. Il était accompagné d’une course d’agilité qui portait très bien son nom et d’un « passemoilesballes » qui combinait la transmission d’une grosse et d’une petite balle.

La cérémonie de clôture au centre équestre

fédéral d’Avenches a permis aux enfants des dix régions de s’affronter et de s’amu-ser. La région du Val-de-Ruz y a rempor-té la première place en sport et celle de Tramelan celle du fairplay.

Encore un énorme coup de chapeau aux organisateurs et à tous les bénévoles, en particulier les 300 coaches enthousiastes et dévoués.

Capitaine Pascal Donzé

Le kin-ball, sport collectif qui vient du Québec et se joue avec trois équipes en même temps, était une des activités physiques proposées durant les après-midi.

La concentration est de rigueur pour passer les obstacles de la course-agile.

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Une excursion en bateau sur le Lac des Quatre Cantons

Nous nous sommes cordialement salués, tous réjouis de nous revoir. Le passé com-mun dans le cadre de notre ministère nous relie. Nous en avons profité pour parta-ger des souvenirs. Il y avait beaucoup de choses à se raconter.

Suite au bon repas de midi, nous ne pou-vions manquer à la tradition de chanter

ensemble. Puis le lieutenant-colonel Mas-simo Tursi a célébré un petit culte. Celui-ci nous a rappelé la mission qui nous incom-bait, en tant « sel de la terre », de trans-mettre la Parole de Jésus. Chaque fois que l’occasion se présente, nous devons la dif-fuser dans notre monde.

Cela nous a fait du bien d’avoir autant de

Un grand nombre d’officiers à la retraite ont bravé le mauvais temps pour se retrouver le 30 août dernier à l’occasion de l’excursion annuelle sur le lac. La major (R) Esther Saugy en fait un bref compte-rendu.

temps à disposition pour la rencontre et le partage. Le temps a passé à toute allure. Après le dessert, nous étions de retour à Lucerne. Un grand merci à tous ceux qui ont contribué à cette belle journée.

Major Esther Saugy

12 «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · octobre 2012

Echos

« Nous avons besoin de structures qui nous soutiennent »

Les Divisions de Berne et de la Suisse du Nord-Ouest fusionneront en une seule « Division du Centre » avec effet au 1er avril 2013. Les majors Bernhard et Regina Wittwer en prendront la direc-tion. Les majors August et Ruth Martin reprendront la responsabilité du Poste de Schaffhouse.

Vision de l’Œuvre d’évangélisationNous rêvons d’une Armée du Salut per-tinente, qui aime Jésus par-dessus tout et qui adore Dieu de manières variées.

Une Armée du Salut, dans laquelle des personnes de toutes générations trou-vent la foi et grandissent dans leur vie spirituelle.

Une Armée du Salut, dans laquelle de nombreux chrétiens trouvent leur patrie spirituelle, transmettent leur foi avec courage et créativité et répondent aux besoins d’aujourd’hui en agissant.

Dès avril 2013, il n’y aura plus que trois Divisions au lieu de quatre. Le major Fritz Schmid, Chef du Dépar-tement de l’évangélisation, renseigne sur la décision de la Direction.

Les fusions sont souvent accompagnées de craintes : comment les personnes concernées sont-elles accompagnées ?Fritz Schmid : Nous avons soigneuse-ment présenté la situation et bien motivé la décision. Les officiers et collaborateurs de la Division du Nord-Ouest et de la Division bernoise ont pu faire part de leurs ques-tions et de leurs préoccupations. Je reste en contact avec les personnes touchées par cette restructuration. Ensemble, nous nous efforçons de dissiper les doutes et les in-quiétudes. Le travail des responsables de sites, c’est-à-dire des officiers de Poste de la Division du Nord-Ouest, ne s’en trouve pas fondamentalement changé. La seule chose qui change, c’est qu’ils ont un nouveau chef. Nous sommes également heureux d’avoir pu éviter tout licenciement.

Quels sont les avantages de l’ajustement structurel ?F. S. : La vision de l’Œuvre d’évangélisation (OE) affirme que nous rêvons d’une « Armée du Salut pertinente ». A cet effet, nous avons besoin de structures simples et adaptées qui nous soutiennent. Après avoir procédé à la répartition Ouest/Centre/Est au niveau de la gérance immobilière, des Brocantes, du Département du personnel et des Direc-tions régionales des institutions sociales, il est important de procéder à un ajustement

au niveau des Divisions. Une Armée du Sa-lut vivante et convaincante doit conserver ce qui a fait ses preuves et oser emprunter de nouveaux chemins. C’est la foi qui fait bou-ger et maintient en mouvement !

Le rapprochement entre Œuvre d’évangé-lisation et Œuvre sociale dans notre Terri-toire, la plus grande diversité des compé-tences, l’affectation plus ciblée des officiers ainsi que l’optimisation des ressources hu-maines et financières constituent d’autres arguments parlant en faveur de cet ajuste-ment. Ce faisant, il est important de com-prendre l’ajustement, non pas comme retrait ou réduction, mais plutôt comme rassem-blement des forces : afin que nous puis-sions plus efficacement appliquer ce que l’Esprit saint veut réaliser ici et maintenant.

Des enseignements ont-ils été tirés de la fusion des Divisions de St-Gall et de Zurich ?F. S. : Certainement. Ce qui importe, c’est une bonne communication. Durant tout le processus, il s’agit de rester à l’écoute, de prendre les personnes impliquées au sé-rieux, de considérer les différents avis et de se prendre du temps les uns pour les autres, aussi dans la prière. En réalité, il ne s’agit pas en premier lieu de faire des économies, mais plutôt de mettre en œuvre la vision et la

stratégie. Cela signifie qu’il s’agit de préparer toutes les étapes en prière, de se laisser gui-der par l’Esprit et d’obtenir la confirmation divine que l’on est bien sur le bon chemin.

Questions : Elsbeth Cachelin

De gauche à droite : Matthias et Anne Gerber, Jacqueline Lissarre, Martine et Francis Jaton, devant le Poste de Fleurier.

Sujets de réjouissance pour le Poste de Fleurier

Le dimanche 19 août, les salutistes fleurisans ont vécu un culte tout à fait particulier.

En effet, quatre nou-veaux membres adhé-rents et une nouvelle recrue ont été accueillis dans la joie et la recon-naissance. Il s’agit de Francis et Martine Ja-ton, animateurs de la louange depuis de nom-breuses années, ainsi que de bien d’autres activités. Jacqueline Lissarre, en recherche d’une famille spirituelle

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urt et se sentant entourée par la Communau-

té, a demandé son adhésion. Elle est un encouragement pour nous. De plus, ses services et sa disponibilité sont appréciés. Anne Gerber et son époux, notre nouvelle recrue Matthias Gerber, sont particulière-ment actifs au sein de la jeunesse du Poste et du Val-de-Travers.

Toutes ces personnes sont pour nous des cadeaux précieux, nous sommes recon-naissants au Seigneur pour sa bonté et sa fidélité.

Madeleine Perrin

13«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · octobre 2012

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Projet citoyen : reconstruction de Delmas 2

« Ce projet représente un défi tant sur le plan technique qu’architectural », relève Patrick Figaro, PDG d’ARCOTEC. « Si vous jetez un coup d’œil aux plans, vous verrez que tout le monde n’est pas capable de les réaliser ». ARCOTEC s’est forgé une réputation pour la qualité d’exécution de projets complexes.

Ce n’est cependant pas la seule raison de son enthou-siasme à travailler avec l’Ar-mée du Salut. L’entreprise se réjouit de l’impact social qu’aura l’Armée du Salut à partir de ces bâtiments et de l’opportunité de participer au changement à Delmas 2.

« Nous sommes fiers de créer de nouveaux emplois bien ré-munérés et d’offrir à des per-sonnes la possibilité de se former », explique Monsieur Figaro. Sur chaque chantier, ARCOTEC invite des jeunes gens de la région à observer le déroulement des travaux de construction et donne à un petit groupe la possibilité de suivre un programme d’ap-

prentissage pour la durée du projet.

« Nous sommes très contents d’ARCO-TEC », souligne le major Ron Busroe, Di-recteur HRD (Haïti recovery and develop-ment). « Ils ont une conscience sociale. Ils savent qu’ils construisent des bâtiments

L’entreprise haïtienne ARCOTEC a démarré les travaux de recons-truction du complexe Delmas 2 de l’Armée du Salut à Port-au-Prince.

Le major Jacques Tschanz explique comment il a réalisé sa sculpture « Grâce divine ».

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particuliers et se rendent compte que des entreprises comme la leur doivent prendre les choses en main afin qu’Haïti puisse re-présenter un peu plus que le pays le plus pauvre de l’hémisphère occidental ».

Monsieur Figaro engage sur ses chantiers des Haïtiens formés afin qu’ils puissent transmettre leurs compétences et leur ex-périence aux jeunes gens qui participent au programme d’apprentissage. C’est le plus gros projet d’infrastructure de l’Armée du Salut entrepris par l’équipe du HRD et il aura des répercussions considérables sur l’em-preinte de l’Armée du Salut à Port-au-Prince et dans tous le pays.

L’Armée du Salut n’a pas été épargnée par le tremblement de terre dévastateur de 2010. Le complexe Delmas 2, marquant la pré-sence de l’Armée du Salut à Port-au-Prince et à Haïti depuis plus de 60 ans, a été très touché par le séisme. Tous les bâtiments ont été endommagés et plusieurs d’entre eux ne sont pas réparables. L’esprit combatif de l’Armée du Salut n’a jamais été ébranlé. De-puis plus de deux ans, officiers et employés continuent de servir depuis Delmas 2, dans des bâtiments provisoires ou endommagés. Aujourd’hui marque le début d’un avenir meilleur pour l’Armée du Salut, qui aura la possibilité de servir encore mieux la com-munauté.

Kara Langford,Responsable Communication, Haïti

Art et Foi

Du 14 au 29 septembre, le major Jacques Tschanz et le capitaine Samuel Wahli, tous deux officiers de l’Armée du Salut, ont exposé leurs œuvres au Poste de Malleray.

Pour eux, le lien entre l’art et la foi est évident : « Comme je suis chrétien, mon arrière-plan de foi rejaillit forcément sur toutes mes toiles. », explique Samuel Wahli. « L’art est l’expression de quelque chose en quoi l’on croit, renchérit Jacques Tschanz, que ce soient des valeurs, un Dieu, etc. » Mais le lien va encore plus loin : « Mes moments de création artistique sont des instants personnels que je passe en communion avec Dieu. », indique Jacques Tschanz. « Je me mets dans ma bulle en écoutant de la louange et je sculpte. Je trouve cela beau de voir qu’une œuvre ‹ égoïste › au départ peut toucher des per-sonnes que l’on ne connaît pas. » « Le ta-bleau ‹ Sécheresse › a été réalisé lors d’un temps difficile et il me rappelle aussi ce que j’ai vécu en Jamaïque, puisque j’ai utilisé du sable de là-bas pour le réaliser. », dit Samuel Wahli. « C’est merveilleux de voir que Dieu peut utiliser ces épreuves pour faire quelque chose de beau. » Les artistes Le tableau « Sécheresse » de Samuel Wahli.

concluent en rappelant que le but de l’ex-position est de rendre gloire à Dieu.

Sébastien Goetschmann

14 «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · octobre 2012

Retraite

Le major Pierre-Alain Droz

Le 30 septembre 2012, après 33 ans de service comme officier de l’Armée du Salut, le major Pierre-Alain Droz a pris une retraite bien méritée.

Pierre-Alain Droz est né le 30 septembre 1947 à La Chaux-de-Fonds. Il a grandi avec quatre frères et sœurs au sein d’une famille salutiste. A l’âge de 14 ans, lors d’une réu-nion au Poste de La Chaux-de-Fonds, il res-sent clairement ce que le Christ signifie pour lui. Quatre années plus tard, lors d’une ren-contre de jeunesse, Pierre-Alain décide de consacrer toute sa vie à Dieu et s’annonce comme candidat.

En août 1977, le couple Droz suit l’appel de Dieu et entre à l’Ecole d’officiers de Berne avec la Session « Les Joyeux Evangélistes ». Suite à la Consécration en 1979, ils débutent leur service d’officiers de l’Armée du Salut à la Maison de Prébarreau à Neuchâtel, où ils accomplissent durant cinq ans un travail bé-ni. En juin 1984, ils sont affectés pour deux ans au Foyer pour hommes à Genève.

Un nouveau défi attend les Capitaines en août 1986, lorsqu’ils reprennent la direction de la crèche « La Maternelle » à Genève. Le 1er avril 2006, après 19 années d’en-gagement infatigable et fidèle, leur dernier ordre de marche commun leur parvient. Le chemin les conduit au Quartier Général, où Pierre-Alain est affecté au service des fi-nances de l’UO Mission & Développement. Il accomplit ce travail avec dévouement et efficacité.

Dieu offre deux enfants au couple : Rachel (1981) et Joakim (1982).

La Direction de l’Armée du Salut remercie de tout cœur le major Pierre-Alain Droz pour l’engagement fidèle et précieux dont il a fait preuve durant les 33 années écoulées.

A l’occasion de sa retraite, nous lui souhai-tons beaucoup de joie et la riche bénédic-tion de Dieu.

Lieutenant-Colonel Massimo Tursi,Secrétaire en chef

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Samedi 24 novembre 2012 de 13h à 17hle Musée et le Shop ouvrent leurs portes (Berne, Laupenstrasse 5).

Au programme : shopping salutiste et ex-position « Une Générale, à quoi ça sert ? »De 15h à 16h au Musée : workshop (uni-quement en Allemand) par la lte-colonelle Anne-Florence Tursi : La sanctification - est-ce encore actuel ? (Un court survol de la sanctification dans l’Armée du Salut d’hier et d’aujourd’hui).

Contact : Major Corinne Gossauer-Peroz [email protected]éléphone : 031 388 05 01 / 79

Shop et Musée

Les commissaires Franz et Hanny Boschung, responsables territoriaux :

23 octobre : Séance de la Direction au Poste de Tramelan1er novembre : Conseils d’officiers, Poste de Zurich-Central8 novembre : Conseils d’officiers, Poste de Neuchâtel

Le lt-colonel Massimo Tursi, Secré-taire en chef et la lte-colonelle Anne-Florence Tursi, Secrétaire territoriale Société & Famille :

21 octobre : Culte, Poste de Vevey23 octobre : Séance de la Direction au Poste de Tramelan1er novembre : Conseils d’officiers, Poste de Zurich-Central4 novembre : Culte, Poste de Genève 28 novembre : Conseils d’officiers, Poste de Neuchâtel10-12 novembre : Visite en Autriche

Agenda des Chefs

Nota bene

Mutations internationales

Félicitations

En septembre 2012 Les colonels Samuel et Bimla Charan, officiers du Territoire Inde Nord, actuelle-ment responsables territoriaux du Territoire Inde Sud-ouest, ont été promus au grade de commissaire, la colonelle Bimla Charan le 4 septembre et le colonel Samuel Charan le 5 septembre 2012.

Les lieutenants-colonels Richard et Janet Munn, officiers du Territoire USA Est, ont été promus au grade de colonel le 4 septembre 2012. Le lieutenant-colonel Ri-chard Munn est actuellement Directeur du Collège international pour officiers et Centre pour le développement de la vie spirituelle, ainsi que Secrétaire pour les Relations œu-cuméniques internationales. La lieutenante-colonelle Janet Munn est Directrice asso-ciée du Collège international pour officiers et Centre pour le développement de la vie spirituelle, ainsi que Secrétaire pour le dé-veloppement de la vie spirituelle.

La lieutenante-colonelle Geanette Seymour, officière du Territoire Australie Est, actuellement Directrice de la Commis-sion internationale pour la justice sociale, a été promue colonelle le 4 septembre 2012.

95 ans16 octobre : Brigadier Ernst Rohr-Bur-ger, Bümplizstrasse 159/318, 3018 Berne

70 ans16 octobre : Major Claudine Burkhalter, Rue des Mornets 24c, 2520 La Neuveville

9 novembre : Major Käthi Mosimann-Mader, Lerchenstrasse 11, 9200 Gossau SG

Annonces

Le Centre socio-diaconal de Renens sera inauguré les 3 et 4 novembre (Rue du Simplon 10, 1020 Renens).

La grande journée « Salvation Street » aura lieu le 28 octobre 2012 à Neuchâtel. Des jeunes salutistes de toute la romandie peuvent prendre part à des manifestations urbaines mixant street art, aide concrète pour la population et foi pratique !

Le week-end biblique 2012 aura lieu du 3 au 4 novembre aux Rasses. Infos et ins-criptions sur salvy.ch

Le temps des Fêtes des moissons, Fêtes d’automne ou autre Fêtes des récoltes est arrivé. Renseignez-vous auprès de vos of-ficiers de Poste ou sur armeedusalut.ch

Informations officielles

Le travail de l’Armée du Salut a officielle-ment débuté le 8 août 2012 au Groen-land, ce qui porte à 125 le nombre de pays dans lesquels l’Armée est active.

15«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · octobre 2012

Lu pour vous

Fier d’être Arabe et chrétien

Ce livre, écrit en collaboration avec Paul Ohlott, journaliste, est le témoi-gnage de Saïd OujibouEditions Première PartieISBN 978-2-916539-43-0

« ... Quand on quitte l’islam pour devenir chrétien, on est immédiatement rejeté et méprisé par ceux qui étaient nos meilleurs amis. C’est le prix à payer et j’ai dû l’ac-cepter. Du jour au lendemain je me suis retrouvé complètement isolé, et il faut du temps pour être accepté et intégré par les membres de l’église dans laquelle vous dé-barquez ... »

A trois ans et demi, Saïd quitte son Ma-roc natal avec sa mère et ses dix frères et sœurs pour rejoindre la France où travaille son père. En dépit du « luxe » prodigué par leur HLM française, la vie en France laisse vite place à un sentiment d’amer-tume. Saïd et sa famille retrouvent leurs repères dans une pratique forte de l’islam. Mais plus il grandit, plus Saïd s’engouffre paradoxalement sur de mauvais chemins : violence, trafics en tout genre, etc. C’est dans ce climat de solitude et de déses-poir que sa vie est bouleversée à l’aube de ses 21 ans, par la rencontre d’un Dieu inattendu, un Dieu d’Amour. Au fil de la lec-ture, vous découvrirez pourquoi Saïd, ce missionnaire des cités, affirme que l’Evan-gile est le seul espoir des jeunes qu’il ren-contre dans les banlieues. Et la question qu’il se pose, c’est : « Pourquoi les chré-tiens brillent-ils par leur absence dans ces quartiers difficiles ? » En lisant ce témoi-gnage, j’ai découvert un apôtre Paul de l’époque contemporaine ...

Monique Bürki

Détente

SudokuIl faut placer dans la grille, par ligne ho-rizontale, verticale, également dans les 9 carrés, les chiffres de 1 à 9, sans ex-ception.

Solution

Ils peuvent être mis dans n’importe quel ordre. Vous devez retrouver la totalité des chiffres : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 et 9. Voilà, le défi est lancé, à vous de jouer !

Règles du jeu

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Maintenir le dialogue

Impressum

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Mensuel pour les salutistes et amis de l’Armée du Salut. armeedusalut.ch

Edition et rédactionQuartier Général Suisse-Autriche-HongrieLaupenstrasse 5 - CP 6575 - CH-3001 BerneTéléphone 031 388 05 [email protected] changements d’adresse doivent nous être directement communiqués.

Equipe de rédactionSergent Martin Künzi (Chef Marketing et communication), Gabrielle Keller (Responsable Rédaction), Sébastien Goetschmann (Rédacteur),Major Christine Volet-Sterckx (Haïti), Monique Bürki (St-Aubin), Annelise Bergmann (Orbe) et Capitaine Pascal Donzé (Tramelan).

Layout Rolf MesserliImpression rubmedia, Wabern/BerneFondateur William BoothGénérale Linda BondChef de territoire Commissaire Franz Boschung

Abonnement annueldialogue CHF 46.– | 65.–*Espoir CHF 48.– | 67.–** Etranger

Dans le prochain « dialogue »

En Actes 13 : 22, Dieu affirme que David était un homme selon son cœur. Profitant de la date du 19 novembre qui marque la Journée internationale des hommes, nous nous sommes demandé quel rôle occupe l’homme dans l’Armée du Salut et qu’est-ce que l’Armée met en place pour que ses membres masculins deviennent des hommes selon le cœur de Dieu.

La Rédaction

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« un homme selon le cœur de Dieu »

« Jésus, l’ayant regardé, l’aima, et lui dit : Il te manque une chose ; va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens, et suis-moi. »

Marc 10 : 21

Dialoguer avec Dieu

Les effets de la prière

« Ayez recours à l’Eternel et à son appui, cherchez continuellement sa face ! » (Psaume 104 : 4).

Nous savons par expérience ou de ma-nière intuitive que la prière est la seule façon de nous mettre en relation avec Dieu. Lorsque le Saint-Esprit nous amène à en apprendre davantage sur la prière, nous sommes prêts à nous embarquer dans une merveilleuse aven-ture. Lorsque nous grandissons dans la prière, Dieu se dévoile et occupe une plus grande place dans notre esprit. Cela change la qualité de notre relation à Dieu. C’est une satisfaction et une ré-compense bien plus grande encore que l’exaucement de nos prières. Nous sa-vons que la prière nous permet d’être en communion avec Dieu et d’expérimenter sa confiance, sa paix et sa puissance. Une vie de prière est une vie d’abon-dance, de bénédictions et de victoires.

Major Heidi Knecht

Manquer mon vol de correspondance : voilà ma plus grande crainte de l’été der-nier, lorsque je m’envolais pour Corpus Christi (États-Unis). Mon vol de Londres à Houston prenait de plus en plus de retard. Je savais que je devrais récupérer mes bagages dans le gigantesque aéroport de Houston, de nouveau passer le check-in et encore traverser tous les contrôles amé-ricains. Lentement, je devenais nerveuse.

J’étais déjà convaincue que mon cauche-mar allait se réaliser et que je manquerais le vol. Et Dieu m’a dit, dans ma situation : « Arrêtez, et sachez que je suis Dieu ! » (Psaume 46 : 11) « Y a-t-il rien qui me soit difficile ? (Jérémie 32 : 27). » « Mais Dieu, le vol, il va simplement partir sans moi ... ! », lui répondis-je paniquée. « Rien ne m’est impossible, peu importe de quoi il s’agit. », me calma Dieu très clairement. Alors je me suis accrochée à cette promesse : je sa-

vais que je ne manquerais pas mon vol. Arrivée à Houston, j’ai rapidement retrouvé mes bagages, procédé à l’enregistrement sans problème et passé les contrôles sans ralentir. J’ai immédiatement trouvé ma nouvelle porte d’embarquement, tout a fonctionné parfaitement. Je peux m’accro-cher à la promesse de Dieu, et rien ne lui est impossible - c’est ce que j’ai pu expé-rimenter et apprendre. Dieu l’a gravé dans mon cœur.

Sarah Fuhrer

« Rien ne m’est impossible »

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Les promesses de Dieu nous donnent la paix et la certitude (image symbolique).