94
Congrès de l’ASCO 2018 15 Juin 2018 | Chicago, Etats Unis Avec le soutien institutionnel Lilly. Lilly n’a pas influencé le contenu de cette publication DIAPORAMA GI 2018 Abstracts sélectionnés de:

DIAPORAMA GI 2018 - esdo.eu · Lettre de l’ESDO Chers collègues Nous avons le plaisir de vous présenter ce diaporama de lESDO qui a été conçu pour mettre en avant et synthétiser

Embed Size (px)

Citation preview

Congrès de l’ASCO 2018 1–5 Juin 2018 | Chicago, Etats Unis

Avec le soutien institutionnel Lilly.

Lilly n’a pas influencé le contenu de cette publication

DIAPORAMA GI 2018

Abstracts sélectionnés de:

Lettre de l’ESDO

Chers collègues

Nous avons le plaisir de vous présenter ce diaporama de l’ESDO qui a été conçu pour mettre en avant et

synthétiser les principaux résultats de congrès majeurs en 2018 dans les cancers digestifs. Celui ci est

consacré au Congrès annuel de la Société Américaine d’Oncologie Clinique (ASCO) 2018 et il est

disponible en anglais, en français et en japonais.

La recherche clinique en oncologie évolue dans un environnement en perpétuelle mutation, et constitue

un défi permanent. Dans ce contexte, nous avons tous besoin d’avoir accès aux données scientifiques

pour améliorer nos connaissances et progresser dans nos métiers de cliniciens, chercheurs et

enseignants. J’espère que cette revue des derniers développements en oncologie digestive vous

apportera beaucoup et enrichira votre pratique. Si vous souhaitez partager votre avis avec nous, nous

serons très heureux de recevoir vos commentaires. Vous pouvez adresser toute correspondance à

l’adresse suivante: [email protected]

Nous sommes également très reconnaissants à Lilly Oncologie pour leur support financier, administratif

et logistique à cette activité

Sincèrement vôtres,

Eric Van Cutsem Ulrich Güller

Thomas Seufferlein Thomas Grünberger

Côme Lepage Tamara Matysiak-Budnik

Wolff Schmiegel Jaroslaw Regula

Phillippe Rougier (hon,) Jean-Luc Van Laethem

(ESDO Governing Board)

Diaporama ESDO oncologie médicale

Contributeurs 2018

BIOMARQUEURS

Prof Eric Van Cutsem Oncologie digestive, hôpitaux universitaires de Leuven, Belgique

Prof Thomas Seufferlein Clinique de médecine interne I, Université d’Ulm, Ulm, Allemagne

CANCER COLORECTAL

Prof Eric Van Cutsem Oncologie digestive, hôpitaux universitaires de Leuven, Belgique

Prof Wolff Schmiegel Département de médecine, Ruhr University, Bochum, Allemagne

Prof Thomas Gruenberger Département de chirurgie I, Rudolf Foundation Clinic, Vienne, Autriche

Prof Jaroslaw Regula Département de gastroentérologie et hépatologie, Institut d’oncologie, Warsaw, Pologne

CANCER DU PANCRÉAS ET TUMEURS HÉPATOBILIAIRES

Prof Jean-Luc Van Laethem Oncologie digestive, hôpital universitaire Erasme, Brussels, Belgique

Prof Thomas Seufferlein Clinique de médecine interne I, Université d’Ulm, Ulm, Allemagne

Prof Ulrich Güller Oncologie médicale et hématologie, Hôpital cantonal St Gallen, St Gallen, Suisse

TUMEURS GASTRO-OESOPHAGIENNES ET NEUROENDOCRINES

Prof Côme Lepage Hôpital universitaire et INSERM, Dijon, France

Prof Tamara Matysiak Hépatogastroentérologie et oncologie digestive, Institut des maladies digestives

Nantes, France

Glossaire

/xS toutes les x semaines

5FU 5-fluorouracile

ADNtc ADN tumoral circulant

AFP alpha-foetoprotéine

ALT alanine aminotransférase

AST aspartate aminotransférase

BCLC Barcelona Clinic Liver Cancer

CAPOX capécitabine + oxaliplatine

CCR(m) cancer colorectal (métastatique)

CHC carcinome hépatocellulaire

CHIP chimiothérapie hyperthermique

intra-péritonéale

CT chimiothérapie

ECOG Eastern Cooperative Oncology Group

EGFR epidermal growth factor receptor

EI évènement indésirable

EIG événement indésirable grave

EILT événement indésirable lié au

traitement

EMT excision mésorectale totale

Evt événement

FOLFIRI leucovorine + 5FU + irinotécan

FOLFIRINOX leucovorine + 5FU + irinotécan +

oxalipatine

FOLFOX leucovorine + 5-fluorouracile +

oxaliplatine

HER2 human epidermal growth factor

receptor 2

HR hazard ratio

IC Intervalle de confiance

IHC immunohistochimie

IP intrapéritonéal

ITT intention de traiter

IV intraveineux

J jour

JGO jonction gastro-oesophagienne

mFOLFIRINOX modified leucovorine +

5-fluorouracile + irinotécan +

oxaliplatine

MMR mismatch repair

MS maladie stable

MSI-high instabilité microsatellitaire élevée

MSS microsatellite stable

NA non atteinte

NE non évaluable

OR odds ratio

pCR réponse pathologique complète

PD-1 programmed death-protein 1

PD-L1 programmed death-ligand 1

pi perfusion intraportale

Prog progression

PS performance status

QoL qualité de vie

R randomisation

RC réponse complète

RCT radiochimiothérapie

RECIST Response Evaluation Criteria In

Solid Tumors

RP réponse partielle

RT radiothérapie

RT-PCR reverse transcription polymerase

chain reaction

S-1 tegafur + gimeracil + oteracil

SG(m) survie globale (médiane)

SSM survie sans maladie

SSP(m) survie sans progression (médiane

SSR survie sans récidive

TACE chimioembolisation transartérielle

TCM taux de contrôle de la maladie

TRO taux de réponse objective

VFA variation de fréquence allélique

WT sauvage

Sommaire

• Cancers de l’œsophage et de l’estomac 6

• Cancers du pancréas, de l’intestin grêle et du tractus hépatobiliaire 15

– Cancer du pancréas et des voies biliaires 16

– Carcinome hépatocellulaire 28

– Tumeurs neuroendocrines 38

• Cancers du colon, du rectum et de l’anus 43

Note: pour aller à une section, faire un clic droit sur le chiffre correspondant

puis cliquer sur « lien hypertexte »

CANCERS DE L’OESOPHAGE

ET DE L’ESTOMAC

4062: Pembrolizumab vs paclitaxel (PTX) chez les patients prétraités avec

cancer avancé de l’estomac ou de la jonction gastro-oesophagienne:

l’étude de phase 3 KEYNOTE-061 – Fuchs CS, et al

Objectif

• Evaluer l’efficacité et la tolérance du pembrolizumab vs. paclitaxel chez les patients

prétraités avec cancer avancé de l’estomac ou de la jonction gastro-oesophagienne dans

l’étude de phase 3 KEYNOTE-061

*n pour la population CPS ≥1/tous patients; †80 mg/m2 J1,8,15 de cycles de 4 semaines; ‡seuil de significativité prédéfini pour la SG: p≤0,0135

Présenté par Shitara K

Fuchs CS, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 4062

R

1:1

35 cycles ou jusqu’à

progression/toxicité/

sortie

d’étude/décision

investigateur Stratification

• Région géographique

• ECOG PS (0 vs. 1)

• Délai à progression en 1e ligne (<6 vs. ≥6 mois)

• Score PD-L1+ combiné (CPS <1 vs. ≥1)

Pembrolizumab

200 mg /3S

(n*=196/296)

Critères d'inclusion

• Cancer estomac ou JGO

• Métastatique ou localement avancé

• Non résécable

• Progression après 1 ligne

comportant platine et

fluoropyrimidine

• ECOG PS 0–1

(n=592)

CRITÈRE PRINCIPAL

• SG‡, SSP dans la population CPS ≥1

CRITÈRES SECONDAIRES

• TRO, durée de réponse dans la population

CPS ≥1, tolérance chez tous les patients

Paclitaxel†

(n*=199/296)

Jusqu’à

progression/toxicité/

sortie

d’étude/décision

investigateur

4062: Pembrolizumab vs paclitaxel (PTX) chez les patients prétraités avec

cancer avancé de l’estomac ou de la jonction gastro-oesophagienne:

l’étude de phase 3 KEYNOTE-061 – Fuchs CS, et al

Résultats

Présenté par Shitara K

Fuchs CS, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 4062

SG – population CPS ≥1

114

130

78

54

39

23

14

7

N

0 6 12 18 24 30

mois

Pembrolizumab

Paclitaxel

SGm, mois (IC95%)

9,1 (6,2 - 10,7)

8,3 (7,6 - 9,0)

100

80

60

40

20

0

SG

, %

196

199

0

0

Pembrolizumab Paclitaxel

Evènements 151 175

HR (IC95%)

p

0,82 (0,66 - 1,03)

0,04205

39,8%

27,1%

25,7%

14,8%

4062: Pembrolizumab vs paclitaxel (PTX) chez les patients prétraités avec

cancer avancé de l’estomac ou de la jonction gastro-oesophagienne:

l’étude de phase 3 KEYNOTE-061 – Fuchs CS, et al

Résultats

Présenté par Shitara K

Fuchs CS, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 4062

Pembrolizumab Paclitaxel HR (IC95%)

SGm, mois (IC95%)

ECOG PS 0

ECOG PS 1

12,3 (9,7 - 15,9)

5,4 (3,7 - 7,7)

9,3 (8,3 - 10,5)

7,5 (5,3 - 8,4)

0,69 (0,49 - 0,97)

0,98 (0,73 - 1,32)

SGm, mois (IC95%)

CPS <1

CPS ≥1

CPS ≥10

4,8 (3,9 - 6,1)

9,1 (6,2 - 10,7)

10,4 (5,9 - 17,3)

8,2 (6,8 - 10,6)

8,3 (7,6 - 9,0)

8,0 (5,1 - 9,9)

1,20 (0,89 - 1,63)

0,82 (0,66 - 1,03)

0,64 (0,41 - 1,02)

SGm, mois (IC95%)

Tumeurs MSI-high NR (5,6 - NR) 8,1 (2,0 - 16,7) 0,42 (0,13 - 1,31)

SSP, mois (IC95%)

CPS ≥1

1,5 (1,4 - 2,0)

4,1 (3,1 - 4,2)

1,27 (1,03 - 1,57)

TRO, %

CPS ≥1

Tumeurs MSI-high

15,8

46,7

13,6

16,7

-

-

Durée de réponse médiane, mois (range)

CPS ≥1

18,0 (1,4+–26,0+)

5,2 (1,3+–16,8)

-

4062: Pembrolizumab vs paclitaxel (PTX) chez les patients prétraités avec

cancer avancé de l’estomac ou de la jonction gastro-oesophagienne:

l’étude de phase 3 KEYNOTE-061 – Fuchs CS, et al

Résultats

Conclusions • Chez les patients prétraités avec cancer avancé de l’estomac ou de la JGO, le seuil

prédéfini de significativité pour la SG n’a pas été atteint pour le pembrolizumab vs. paclitaxel

• Les améliorations de la SG sous pembrolizumab ont été plus importantes chez les patients avec ECOG PS 0 vs. 1, PD-L1 CPS ≥10 vs. <1 ou ≥1 et tumeurs MSI-high

• Le pembrolizumab n’a pas amélioré la SSP ou le TRO vs. paclitaxel bien qu’il ait permis des réponses plus durables

• Moins d’EIs liés au traitement ont été rapportés sous pembrolizumab que sous paclitaxel

EIs chez tous les patients, n (%) Pembrolizumab (n=294) Paclitaxel (n=276)

EILTs 155 (52,7) 232 (84,1)

Grade 3–5 42 (14,3) 96 (34,8)

Provoquant le décès 3 (1,0) 1 (0,4)

Provoquant l’arrêt 9 (3,1) 15 (5,4)

EIs de type immunitaire/réactions liées à la perfusion 54 (18,4) 21 (7,6)

Grade 3–5 10 (3,4) 5 (1,8)

Provoquant le décès 2 (0,7) 0

Présenté par Shitara K

Fuchs CS, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 4062

Cancers gastro-oesophagiens: que pouvons nous apprendre des études

randomisées? Discutant – Chao J

Objectif (JCOG1013: Abstract 4009 – Yamada Y, et al)

• Comparer l’efficacité et la tolérance d’un triplet de chimiothérapie comprenant S-1

et cisplatine + docétaxel vs. doublet de chimiothérapie comprenant S-1 et cisplatine

en traitement de 1e ligne chez des patients avec adénocarcinome de l’estomac non

résécable ou en rechute

Méthodologie

• Patients (n=740) avec adénocarcinome de l’estomac non résécable ou en rechute

randomisés (1:1) entre chimiothérapie S-1* et cisplatine† (J8) + docétaxel‡ (J1) vs. doublet

S-1* et cisplatine† (J1)

Résultats

*80, 100, 120 mg/m2 J1–21 /5S vs. 80, 100, 120 mg/m2

J1–14 /4S; †60 mg/m2; ‡40 mg/m2

Yamada Y, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 4009

Shah MA, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 4010

Makiyama A, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 4011

cisplatine (n=367) cisplatine + docétaxel (n=358)

SG à 1 an, % (IC95%) 61,5 (56,3 - 66,2) 59,7 (54,5 - 64,5)

SG médiane, mois (IC95%) 15,3 (14,2 - 16,2) 14,2 (12,9 - 15,9)

HR (IC95%); p (unilatéral) 0,99 (IC95% 0,85 - 1,16); 0,47

TRO, % 56,0 59,3

Cancers gastro-oesophagiens: que pouvons nous apprendre des études

randomisées? Discutant – Chao J

Objectif (BRIGHTER: Abstract 4010 – Shah MA, et al)

• Evaluer l’efficacité et la tolérance de napabucasin + paclitaxel vs. placebo +

paclitaxel en traitement de 2e ligne chez les patients avec adénocarcinome avancé

de la JGO prétraités

Méthodologie

• Patients (n=714) randomisés (1:1) entre napabucasin (960 mg dose quotidienne totale) +

paclitaxel hebdomadaire 80 mg/m2 ou placebo + paclitaxel hebdomadaire 80 mg/m2,

analyse intermédiaire (suivi de SG) réalisée pour tester la supériorité après 2/3 des

évènements requis (n=380)

Résultats

• Aucun signal de toxicité cliniquement significatif n’a été identifié

Yamada Y, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 4009

Shah MA, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 4010

Makiyama A, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 4011

Napabucasin +

paclitaxel (n=357)

Placebo +

paclitaxel (n=357) HR (IC95%) p

SG médiane,

mois (IC95%)

6,93 (6,28 - 7,69) 7,36 (6,64 - 8,15) 1,01 (0,86 - 1,20) 0,8596

SSP médiane,

mois (IC95%)

3,55 (3,22 - 3,68) 3,65 (3,45 - 3,71) 1,00 (0,84 - 1,17) 0,9679

Cancers gastro-oesophagiens: que pouvons nous apprendre des études

randomisées? Discutant – Chao J

Objectif (WJOG7112G: Abstract 4011 – Makiyama A, et al)

• Comparer l’efficacité et la tolérance en 2e ligne du paclitaxel hebdomadaire avec ou

sans trastuzumab chez des patients avec cancer de l’estomac ou de la JGO HER2+

avancé réfractaire au trastuzumab combiné à fluoropyrimidine et platine

Méthodologie

• Patients (n=90) randomisés entre paclitaxel 80 mg/m2 à J1,8,15 /4S ou paclitaxel 80 mg/m2

à J1,8,15 /4S + trastuzumab† à J1 /3S

Résultats

†8 mg/kg dose de charge puis 6 mg/kg

Yamada Y, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 4009

Shah MA, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 4010

Makiyama A, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 4011

Paclitaxel

(n=45)

Paclitaxel +

trastuzumab (n=44) HR stratifié (IC95%) p

SSP médiane,

mois (IC95%)

3,19 (2,86 - 3,48) 3,68 (2,76 - 4,53) 0,906 (0,674 - 1,219) 0,334

SG médiane,

mois (IC95%)

9,95 (7,56 - 13,08) 10,20 (7,85 - 12,75) 1,230 (0,759 - 1,991) 0,199

Cancers gastro-oesophagiens: que pouvons nous apprendre des études

randomisées? Discutant – Chao J

Messages clés du présentateur

• Pour les stratégies d’investigation en 1e ligne, le doublet de chimiothérapie reste

une référence convenable

• En 2e ligne, le paclitaxel est actif et pour les études en 2e ligne, il n’est pas le seul

partenaire possible pour les associations

• Des biomarqueurs robustes sont nécessaires

• Des stratégies d’études composites sont requises pour percevoir l’hétérogénéité

intratumorale spatiale et temporelle

Yamada Y, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 4009

Shah MA, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 4010

Makiyama A, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 4011

CANCERS DU PANCRÉAS, DE

L’INTESTION GRÊLE ET DU

TRACTUS HÉPATOBILIAIRE

CANCERS DU PANCRÉAS ET

DU TRACTUS HÉPATOBILIAIRE

Cancers du pancréas, de l’intestion grêle et du tractus

hépatobiliaire

Dahan L, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 4000

4000: FOLFIRINOX jusqu’à progression, FOLFIRINOX avec traitement de

maintenance ou traitement séquentiel avec gemcitabine et FOLFIRI 3 en 1e

ligne de prise en charge du cancer du pancréas métastatique: un essai

randomisé de phase II (PRODIGE 35-PANOPTIMOX) – Dahan L, et al

Objectif

• Comparer la stratégie ‘stop-and-go’ par schéma à base d’oxaliplatine avec une stratégie

séquentielle en alternance chez des patients avec cancer du pancréas métastatique

R

1:1:1

Bras C

Traitement séquentiel alternant

gemcitabine et FOLFIRI 3 tous

les 2 mois (n=90)

Bras A

FOLFIRINOX (12 cycles)

(n=91) Critères d'inclusion

• Cancer du pancréas

métastatique

• Pas de CT ou RT

préalable

• ECOG PS 0–1

(n=273)

CRITÈRE PRINCIPAL

• Taux de SSP à 6 mois

CRITÈRES SECONDAIRES

• SG, SSP, meilleure réponse, tolérance,

traitement de 2e ligne

Bras B

FOLFIRINOX (8 cycles, 4 mois) puis

leucovorine + 5FU en maintenance si

maladie stable ou réintroduction

FOLFIRINOX si progression (n=92)

Prog/

toxicité

Prog/

toxicité

Prog/

toxicité Stratification

• Centre; stent biliaire; âge (<65 vs. >65 ans)

4000: FOLFIRINOX jusqu’à progression, FOLFIRINOX avec traitement de

maintenance ou traitement séquentiel avec gemcitabine et FOLFIRI 3 en 1e

ligne de prise en charge du cancer du pancréas métastatique: un essai

randomisé de phase II (PRODIGE 35-PANOPTIMOX) – Dahan L, et al

Résultats

Dahan L, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 4000

bras A bras B bras C

SGm, mois (IC95%) 10,1 (8,5 - 12,2) 11,0 (8,7 - 13,1) 7,3 (5,7 - 9,5)

SG à 6 mois, % 73,6 75,0 60,0

SG à 12 mois, % 43,3 44,1 28,5

SG à 18 mois, % 18,5 28,0* 13,9

TRO, n (%) 31 (37,3) 31 (38,3) 20 (27,0)

*Analyse exploratoire pour la SG: p<0,05

bras A

(n=91)

bras B

(n=92)

bras C

(n=90)

SSPm, mois (IC95%) 6,3 (5,3 - 7,6) 5,7 (5,3 - 7,5) 4,5 (3,5 - 5,7)

SSP à 9 mois, % 31,9 29,1 16,4

SSP à 12 mois, % 14,7 14,9 12,9

SS

P, %

Mois

100

80

60

40

20

0 0

3 6 9 12 15 18 21 24

bras A

bras B

bras C

SSP

4000: FOLFIRINOX jusqu’à progression, FOLFIRINOX avec traitement de

maintenance ou traitement séquentiel avec gemcitabine et FOLFIRI 3 en 1e

ligne de prise en charge du cancer du pancréas métastatique: un essai

randomisé de phase II (PRODIGE 35-PANOPTIMOX) – Dahan L, et al

Résultats

Conclusions

• FOLFIRINOX avec leucovorine + 5FU en maintenance après 4 mois d’induction par

FOLFIRINOX est apparu comme efficace chez ces patients avec cancer du pancréas

métastatique

• De façon inattendue, la neurotoxicité sévère était plus fréquente dans le bras

maintenance

– La neurotoxicité est aussi apparue plus tardivement dans le bras maintenance

• Des analyses complémentaires sont en cours (QoL, taux de contrôle de la maladie,

analyses de sous-groupes)

• Une étude de phase 3 comparant FOLFIRINOX maintenance + 5FU vs. FOLFIRINOX

seul est maintenant nécessaire pour confirmer ces résultats

*Ratio entre dose reçue et dose cible

Dahan L, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 4000

bras A (n=88) bras B (n=91)

Neurotoxicité grade 3–4, n (%) 9 (10,2) 17 (18,7)

Neurotoxicité grade 3–4 dans les 6 premiers mois, n (%) 9 (10,2) 10 (11,0)

Grade maximal de neurotoxicité, tous grades

6 premiers mois, n (%)

Après 6 mois, n (%)

64 (94,1)

4 (5,9)

49 (70,0)

21 (30,0)

Ratio médian d’oxaliplatine, % (range)* 83 (46,9–102,5) 92 (92,1–104,6)

LBA4001: Etude Unicancer GI PRODIGE 24/CCTG PA.6: un essai

multicentrique international randomisé de phase III de mFOLFIRINOX

versus gemcitabine en adjuvant chez les patients avec adénocarcinome

canalaire pancréatique réséqué – Conroy T, et al

La permission d’inclure les données de l’étude PRODIGE 24 n’a pas été accordée

Conroy T, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr LBA4001

LBA4002: Radiochimiothérapie préopératoire versus chirurgie immédiate

pour les cancers du pancréas résécables ou à la limite de la résectabilité

(PREOPANC-1) : un essai randomisé contrôlé multicentrique de phase III

– Van Tienhoven G, et al

Objectif

• Comparer l’efficacité et la tolérance de la RCT préopératoire vs. chirurgie immédiate,

toutes 2 suivies de CT adjuvante, chez les patients avec cancer du pancréas résécable

*15 fractions 2,4 Gy + gemcitabine 1000 mg/m2 J1,8,15,

précédé et suivi de gemcitabine 1000 mg/m2 J1,8 +

1 semaine de repos; †gemcitabine 1000 mg/m2 J1,8,15 +

1 semaine de repos

Van Tienhoven G, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr LBA4002

CRITÈRE PRINCIPAL

• SG

CRITÈRES SECONDAIRES

• Taux de résection R0, SSM, métastases à

distance, rechute locorégionale, tolérance

R Stratification

• Résectabilité

• Institution

RCT préopératoire* +

gemcitabine adjuvante†

x4 cycles (n=119) Critères d'inclusion

• Cancer du pancréas prouvé

par cytologie

• Résécable ou résectabilité

limite

(n=248) Chirurgie immédiate +

gemcitabine adjuvante†

x6 cycles (n=127)

Prog

Prog

LBA4002: Radiochimiothérapie préopératoire versus chirurgie immédiate

pour les cancers du pancréas résécables ou à la limite de la résectabilité

(PREOPANC-1) : un essai randomisé contrôlé multicentrique de phase III

– Van Tienhoven G, et al

Résultats

• Résultats préliminaires: 149/176 évènements

*Test du log-rank stratifié

Van Tienhoven G, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr LBA4002

SG SSM

SGm:

17,1 vs. 13,7 mois

(RCT vs. chirurgie immédiate)

HR 0,74; *p=0,074

SSMm:

9,9 vs, 7,9 mois

(RCT vs. chirurgie immédiate)

HR 0,71; *p=0,023

Po

urc

en

tage

en

vie

cu

mu

Mois après randomisation

1,0

0,8

0,6

0,4

0,2

0,0 0

127

119

6

103

98

12

61

66

18

35

43

24

22

23

30

9

11

36

4

8

42

1

7

48

1

5 RCT

préopératoire

Chirurgie

immédiate

N

RCT préopératoire

Chirurgie immédiate

13,7 17,1

Po

urc

en

tage

cu

mu

lé s

an

s m

ala

die

Mois après randomisation

1,0

0,8

0,6

0,4

0,2

0,0 0

127

119

6

77

76

12

44

53

18

24

35

24

17

19

30

7

9

36

4

7

42

1

6

48

1

5 RCT

préopératoire

Chirurgie

immédiate

N

RCT préopératoire

Chirurgie immédiate

7,9 9,9

LBA4002: Radiochimiothérapie préopératoire versus chirurgie immédiate

pour les cancers du pancréas résécables ou à la limite de la résectabilité

(PREOPANC-1) : un essai randomisé contrôlé multicentrique de phase III

– Van Tienhoven G, et al

Résultats

*Test du log-rank stratifié

Van Tienhoven G, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr LBA4002

Intervalle sans rechute locorégionale

Po

urc

en

tage

cu

mu

lé s

an

s

rech

ute

loco

régio

na

le

Mois après randomisation

1,0

0,8

0,6

0,4

0,2

0 0

127

119

6

78

78

12

41

57

18

26

40

24

18

23

30

8

11

36

3

7

42

1

6

48

1

4 RCT

préopératoire

Chirurgie

immédiate

N

RCT préopératoire

Chirurgie immédiate

*p: 0,002

11,8

Intervalle sans métastases à distance

Po

urc

en

tage

cu

mu

lé s

an

s m

éta

sta

se

s

Mois après randomisation

1,0

0,8

0,6

0,4

0,2

0 0

127

119

6

77

76

12

44

53

18

24

35

24

17

19

30

7

9

36

4

7

42

1

6

48

1

5 RCT

préopératoire

Chirurgie

immédiate

N

RCT préopératoire

Chirurgie immédiate

*p: 0,0127

10,6 18,4

LBA4002: Radiochimiothérapie préopératoire versus chirurgie immédiate

pour les cancers du pancréas résécables ou à la limite de la résectabilité

(PREOPANC-1) : un essai randomisé contrôlé multicentrique de phase III

– Van Tienhoven G, et al

Résultats

Conclusions

• La RCT néoadjuvante pourrait apporter un bénéfice vs. chirurgie immédiate chez les

patients avec cancer du pancréas résécable

• Ces résultats sont encore préliminaires (149/176 évènements)

Van Tienhoven G, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr LBA4002

RCT

préopératoire

(n=119)

Chirurgie

immédiate

(n=127)

p

Taux de résection,

n/N (%) 72/119 (60) 91/127 (72) 0,065

Taux de résection,

n/N (%) 45/72 (63) 28/91 (31) <0,001

EIGs, n (%) 55 (46) 49 (39) 0,28

Patients après résection R0/R1

Po

urc

en

tage

cu

mu

Mois après randomisation

1,0

0,8

0,6

0,4

0,2

0 0

91

72

6

84

69

12

53

58

18

30

41

24

21

23

30

9

11

36

4

8

42

1

7

48

1

5 RCT

préopératoire

Chirurgie

immédiate

N

RCT préopératoire

Chirurgie immédiate

*p: 3 x 10–04

16,8 42,1

Aller au delà du traitement par gemcitabine dans les cancers du pancréas

et des voies biliaires? Discutant – Shroff RT

Objectif (JCOG1113: Abstract 4014 – Ueno M, et al)

• Comparer l’efficacité et la tolérance de gemcitabine + S-1 vs. gemcitabine +

cisplatine chez les patients avec cancer des voies biliaires avancé

Méthodologie

• Patients (n=354) randomisés (1:1) entre gemcitabine* + cisplatine† et gemcitabine* + S-1‡

Résultats

• Des EIs cliniquement significatifs ont été observés chez 35,1 vs. 29,9% des patients dans

les bras gemcitabine + cisplatine vs. gemcitabine + S-1, respectivement

*1000 mg/m2 à J1,8; †25 mg/m2 à J1,8 /3S; ‡60, 80, et 100 mg/m2/jour à J1–14 /3S

Ueno M, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 4014

Bahary N, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 4015

Picozzi VJ, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 4016

Gemcitabine +

cisplatine (n=175)

Gemcitabine +

S-1 (n=179) HR p

SG médiane,

mois (IC95%)

13,4 (12,4 - 15,5) 15,1 (12,2 - 16,4) 0,945 (90%CI 0,777 - 1,149) 0,0459

SSP médiane,

mois

5,8 6,8 0,86 (IC95% 0,70 - 1,07) -

Aller au delà du traitement par gemcitabine dans les cancers du pancréas

et des voies biliaires? Discutant – Shroff RT

Objectif (Abstract 4015 – Bahary N, et al)

• Evaluer l’efficacité et la tolérance en 1e ligne de indoximod + gemcitabine et nab-

paclitaxel chez des patients avec cancer du pancréas métastatique naïfs de traitement

Méthodologie

• Les patients (n=181) ont reçu indoximod* + gemcitabine† et nab-paclitaxel‡

Résultats

• Un ratio de cellules T CD8:FOXp3 significativement plus élevé a été observé après

traitement

*1200 mg voie orale 2x/j continu; †1000 mg/m2 iv; ‡125 mg/m2

iv à J1,8, 15 de cycles de 4 semaines

Ueno M, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 4014

Bahary N, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 4015

Picozzi VJ, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 4016

Efficacité population

évaluable (n=77)

Efficacité cohorte évaluable +

biopsie (n=104)

SG médiane, mois (IC95%) 11,4 (9,4 - 14,0) 10,9 (8,9 - 13,7)

SSP médiane, mois (IC95%) 6,0 (5,1 - 7,4) 5,8 (4,1 - 7,3)

TRO, n (%) 33 (43) 48 (46)

Aller au delà du traitement par gemcitabine dans les cancers du pancréas

et des voies biliaires? Discutant – Shroff RT

Objectif (Abstract 4016 – Picozzi VJ, et al)

• Evaluer l’efficacité et la tolérance en 1e ligne de gemcitabine/nab-paclitaxel avec ou

sans pamrevlumab (Ac monoclonal recombinant humanisé anti-CTGF) chez des

patients avec cancer du pancréas localement avancé, non résécable

Méthodologie

• Les patients (n=37) ont été randomisés (2:1) pour recevoir 6 cycles (28 j/cycle) de

gemcitabine/nab-paclitaxel + pamrevlumab (n=24) vs. gemcitabine/nab-paclitaxel (n=13)

Résultats

• Une résection ou résection limite a été possible chez 20,8% et 7,7% des patients des bras

gemcitabine/nab-paclitaxel + pamrevlumab vs. gemcitabine/nab-paclitaxel respectivement

• La SG chez les patients éligibles vs. non éligibles était de 27,7 (IC95% 15,01 - NE) vs.

18,4 (10,68 - 20,21) mois (p=0,0766)

• La SG chez les patients réséqués vs. non réséqués était NE (IC95% 15,0 - NE) vs. 18,8

(13,27 - 20,21) mois (p=0,0141)

Ueno M, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 4014

Bahary N, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 4015

Picozzi VJ, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 4016

Aller au delà du traitement par gemcitabine dans les cancers du pancréas

et des voies biliaires? Discutant – Shroff RT

Messages clés du présentateur

• Ueno et al, 1e étude de phase 3 dans cette population de patients depuis ABC-02, a

montré que gemcitabine/S-1 était non inférieur à gemcitabine/cisplatine, avec une

bonne tolérance et une administration simple

• Bahary et al, ont montré que l’addition d’indoximod à gemcitabine/nab-paclitaxel

n’améliorait pas significativement la SG médiane, mais présentait une activité sur le

TRO – quelles sont les prochaines étapes pour les inhibiteurs de l’indoleamine 2,3-

dioxygenase?

• Picozzi et al, ont montré que l’addition de pamrevlumab à gemcitabine/nab-

paclitaxel pourrait améliorer le potentiel d’exploration chirurgicale dans le cancer

du pancréas localement avancé, mais des études sur une population plus

importante sont nécessaires pour confirmer ces résultats

Ueno M, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 4014

Bahary N, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 4015

Picozzi VJ, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 4016

CARCINOME

HÉPATOCELLULAIRE

Cancers du pancréas, de l’intestin grêle et du tractus hépatobiliaire

MSS: meilleurs soins de support

4003: REACH-2: étude de phase 3 randomisée, en double aveugle, du

ramucirumab versus placebo en traitement de 2e ligne chez les patients

avec carcinome hépatocellulaire (CHC) avancé et alpha-foetoprotéine (AFP)

élevée à l’inclusion après sorafénib en 1e ligne – Zhu AX, et al

Objectif

• Evaluer le bénéfice du ramucirumab chez des patients avec CHC et AFP initial ≥400 ng/mL

dans l’étude REACH-2

Zhu AX, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 4003

R

2:1

Prog/

toxicité

Stratification

• Invasion macrovasculaire (oui vs. non)

• ECOG PS (0 vs. 1)

• Région (Amériques, Europe, Australie vs.

Asie [sauf Japon] vs. Japon)

Ramucirumab

8 mg/kg iv /2S + MSS

(n=197)

Critères d'inclusion

• CHC de stade BCLC C ou B,

réfractaire ou inaccessible au

traitement locorégional

• sorafénib préalable

• Child-Pugh A

• AFP ≥400 ng/mL

• ECOG PS 0–1

(n=292)

CRITÈRE PRINCIPAL

• SG

CRITÈRES SECONDAIRES

• SSP, délai à progression, TRO, tolérance

Placebo + MSS

(n=95)

Prog/

toxicité

4003: REACH-2: étude de phase 3 randomisée, en double aveugle, du

ramucirumab versus placebo en traitement de 2e ligne chez les patients

avec carcinome hépatocellulaire (CHC) avancé et alpha-foetoprotéine (AFP)

élevée à l’inclusion après sorafénib en 1e ligne – Zhu AX, et al

Résultats

Zhu AX, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 4003

Ramucirumab Placebo p

SGm, mois 8,5 7,3 -

HR (IC95%) 0,710 (0,531 - 0,949) 0,0199

SG 12 mois, % 36,8 30,3 0,293

SG 18 mois, % 24,5 11,3 0,0187

SG

SG

, %

Mois

100

80

60

40

20

0

0

197

95

3

172

76

6

121

50

9

87

36

12

56

19

15

37

12

18

26

4

21

14

1

27

0

0

24

4

0

Censurés

Ramucirumab

Placebo

N

Ramucirumab

Placebo

4003: REACH-2: étude de phase 3 randomisée, en double aveugle, du

ramucirumab versus placebo en traitement de 2e ligne chez les patients

avec carcinome hépatocellulaire (CHC) avancé et alpha-foetoprotéine (AFP)

élevée à l’inclusion après sorafénib en 1e ligne – Zhu AX, et al

Résultats

Zhu AX, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 4003

SSP

Ramucirumab (n=197) Placebo (n=95) p

TRO, n (%) [IC95%] 9 (4,6) [1,7 - 7,5] 1 (1,1) [0,0 - 3,1] 0,1697

TCM 118 (59,9) [53,1 - 66,7] 37 (38,9) [29,1 - 48,8] 0,0006

Ramucirumab Placebo p

SSPm, mois 2,8 1,6 -

HR (IC95%) 0,452 (0,339 - 0,603) <0,0001

SS

P, %

Mois

100

80

60

40

20

0

0

197

95

3

87

15

6

44

5

9

25

0

12

11

0

15

6

0

18

1

0

21

1

0

24

0

0

Censurés

Ramucirumab

Placebo

N

Ramucirumab

Placebo

4003: REACH-2: étude de phase 3 randomisée, en double aveugle, du

ramucirumab versus placebo en traitement de 2e ligne chez les patients

avec carcinome hépatocellulaire (CHC) avancé et alpha-foetoprotéine (AFP)

élevée à l’inclusion après sorafénib en 1e ligne – Zhu AX, et al

Résultats

Conclusions

• Le ramucirumab a démontré un bénéfice de survie significatif vs. placebo chez ces

patients avec CHC et AFP ≥400 ng/mL après progression ou intolérance sous

sorafénib

– Un bénéfice cliniquement significatif a aussi été noté pour la SSP et le TCM

• Le ramucirumab a été bien toléré avec un profil de sécurité compatible avec celui

observé en monothérapie

• REACH-2 est la 1e étude positive démontrant un bénéfice en SG significatif et

pertinent chez des patients avec CHC et AFP ≥400 ng/mL, population présentant un

pronostic défavorable

Zhu AX, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 4003

EILTs, n (%) Ramucirumab (n=197) Placebo (n=95)

Arrêt pour EILT 21 (10,7) 3 (3,2)

Ajustement de dose pour EI 68 (34,5) 13 (13,7)

Décès par EILT 3 (1,5) 0

≥1 EILT chez ≥15% patients dans le bras ramucirumab

Tous grades 191 (97,0) 82 (86,3)

Grade ≥3 116 (58,9) 42 (44,2)

Elargir le panorama des traitements du CHC

Discutant – Berlin J

Objectif (TACTICS: Abstract 4017 – Kudo M, et al)

• Comparer l’efficacité et la tolérance de la chimioembolisation (TACE) avec ou sans

sorafénib chez les patients avec CHC

Méthodologie

• Les patients (n=156) ont été randomisés (1:1) pour recevoir sorafénib 400 mg/j avec

TACE (n=80) ou TACE seule (n=76)

Résultats

• La maturité des résultats de SG était de 73,6%

Kudo M, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 4017

Peck-Radosavljevic M, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 4018

Abou-Alfa GK, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 4019

Zhu AX, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 4020

Sorafénib + TACE

(n=80)

TACE

(n=76) HR (IC95%) p-value

SSP médiane,

mois

25,2 13,5 0,59 (0,41 - 0,87)

0,006

Elargir le panorama des traitements du CHC

Discutant – Berlin J

Objectif (Global OPTIMIS: Abstract 4018 – Peck-Radosavljevic M, et al)

• Evaluer les résultats de la TACE chez des patients avec CHC

Méthodologie

• Dans cette étude observationnelle, les patients (n=507) qui étaient initialement éligibles

pour une TACE ont finalement progressé vers l’inéligibilité à la TACE après ≥1 TACE et

ont reçu ou non du sorafénib à partir de l’inéligibilité

• Un appariement 1:2 sur le score de propension a été réalisé

Résultats

• Sans appariement, la SG était de 19,8 vs. 16,2 mois chez les patients n’ayant pas reçu le

sorafénib au moment de l’inéligibilité à la TACE vs. ceux l’ayant reçu respectivement

• Après appariement sur le score de propension, la SG était de 16,2 vs.12,1 mois chez les

patients ayant reçu le sorafénib au moment de l’inéligibilité à la TACE vs. ceux ne l’ayant

pas reçu respectivement

• 11% et 29% des patients ont eu une détérioration des taux de bilirubine et albumine,

respectivement

Kudo M, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 4017

Peck-Radosavljevic M, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 4018

Abou-Alfa GK, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 4019

Zhu AX, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 4020

Elargir le panorama des traitements du CHC

Discutant – Berlin J

Objectif (CELESTIAL: Abstract 4019 – Abou-Alfa GK, et al)

• Comparer l’efficacité et la tolérance du cabozantinib vs. placebo chez les patients

avec CHC avancé ayant reçu du sorafénib au préalable

Méthodologie

• Les patients (n=760) ont été randomisés (2:1) pour recevoir cabozantinib 60 mg/j po ou

placebo

Résultats

Kudo M, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 4017

Peck-Radosavljevic M, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 4018

Abou-Alfa GK, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 4019

Zhu AX, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 4020

Cabozantinib

(n=470)

Placebo

(n=237) HR (IC95%) p

SG médiane,

mois (IC95%)

10,2 (9,1 - 12,0) 8,0 (6,8 - 9,4) 0,76 (0,63 - 0,92) 0,0049

SSP médiane,

mois (IC95%)

5,2 (4,0 - 5,5) 1,9 (1,9 - 1,9) 0,44 (0,36 - 0,52) <0,0001

TRO, % 4 0,4 - 0,0086

Elargir le panorama des traitements du CHC

Discutant – Berlin J

Objectif (KEYNOTE-224: Abstract 4020 – Zhu AX, et al)

• Evaluer l’efficacité et la tolérance du pembrolizumab chez les patients avec CHC

avancé

Méthodologie

• Les patients (n=104) ont reçu le pembrolizumab 200 mg /3S pendant 2 ans ou jusqu’à

progression, toxicité intolérable retrait du consentement ou décision de l’investigateur

Résultats

Kudo M, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 4017

Peck-Radosavljevic M, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 4018

Abou-Alfa GK, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 4019

Zhu AX, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 4020

Pembrolizumab (n=104)

SG médiane, mois (IC95%) 12,9 (9,7 - 15,5)

SSP médiane, mois (IC95%) 4,9 (3,4 - 7,2)

TRO, n (%) 18/104 (17)

Elargir le panorama des traitements du CHC

Discutant – Berlin J

Messages clés du présentateur

• La chimioembolisation pourrait être trop utilisée, les résultats avec et sans

appariement de l’étude de Peck-Radosavljevic et al, indiquent que les patients qui

ont besoin de sorafénib peuvent être identifiés facilement

• Le cabozantinib pourrait être une nouvelle option en 2e ligne de traitement du CHC

– Les autres options sont le nivolumab et le regorafenib

• Après chimioembolisation, le contrôle tumoral pourrait être amélioré par le

sorafénib, mais il ne semble pas y avoir d‘impact sur la SG

Kudo M, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 4017

Peck-Radosavljevic M, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 4018

Abou-Alfa GK, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 4019

Zhu AX, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 4020

TUMEURS NEUROENDOCRINES

Cancers du pancréas, de l’intestin grêle et du tractus hépatobiliaire

4004: Etude randomisée évaluant témozolomide et témozolomide +

capécitabine chez les patients avec tumeur neuroendocrine pancréatique

avancée: un essai du groupe de recherche en cancérologie ECOG-ACRIN

(E2211) – Kunz PL, et al

Objectif

• Evaluer l’efficacité et la tolérance du témozolomide seul ou combiné à la capécitabine

chez des patients avec tumeur neuroendocrine du pancréas (TNEP) avancée

Kunz PL, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 4004

R

1:1

Prog/

toxicité

Stratification • Évérolimus préalable • Sunitinib préalable • Octréotide concomitant

Témozolomide

200 mg/m2/j J10–14 +

capécitabine

750 mg/m2 2x/j J1–14

(n=72)

Critères d'inclusion

• TNEP métastatique ou non

résécable

• Progression dans les 12 derniers

mois

• Pas de traitement préalable par

témozolomide, capécitabine,

dacarbazine ou 5FU

• WHO PS 1–2

(n=144)

CRITÈRE PRINCIPAL

• SSP – interprétation locale

CRITÈRES SECONDAIRES

• TRO, SG, tolérance

Témozolomide

200 mg/m2/j J1–5

(n=72)

Prog/

toxicité

4004: Etude randomisée évaluant témozolomide et témozolomide +

capécitabine chez les patients avec tumeur neuroendocrine pancréatique

avancée: un essai du groupe de recherche en cancérologie ECOG-ACRIN

(E2211) – Kunz PL, et al

Résultats

Kunz PL, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 4004

Caractéristiques à l’inclusion Témozolomide + capécitabine

(n=72)

Témozolomide seul

(n=72)

Sexe, femmes, % 45,8 43,1

Age médian, années 62,5 59,5

Délai depuis le diagnostic, mois 34,0 24,4

Grade OMS*

Grade 1

Grade 2

68,1

31,9

45,1

54,9

Métastases

Foie

Os

Poumon

Péritoine

93,1

11,1

13,9

9,7

93,1

12,5

6,9

5,6

Traitement préalable

Evérolimus

Sunitinib

36,1

11,1

34,7

12,5

Octréotide concomitant 52,8 54,2

*Déséquilibre, p=0,013

4004: Etude randomisée évaluant témozolomide et témozolomide +

capécitabine chez les patients avec tumeur neuroendocrine pancréatique

avancée: un essai du groupe de recherche en cancérologie ECOG-ACRIN

(E2211) – Kunz PL, et al

Résultats

Kunz PL, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 4004

SSP

Témozolomide

+ capécitabine Témozolomide seul HR (IC95%); p

SGm, mois Non atteinte 38,0 0,41 (0,21 - 0,82); 0,012

Témozolomide

+ capécitabine

Témozolomide

seul p

SSPm, mois 22,7 14,4 -

HR (IC95%) 0,58 (0,36 - 0,93) 0,023

Pro

ba

bili

té d

e S

SP

mois

1,0

0,8

0,6

0,4

0,2

0

0 10 20 40 30

Témozolomide

Témozolomide + capécitabine

4004: Etude randomisée évaluant témozolomide et témozolomide +

capécitabine chez les patients avec tumeur neuroendocrine pancréatique

avancée: un essai du groupe de recherche en cancérologie ECOG-ACRIN

(E2211) – Kunz PL, et al

Résultats

Conclusions

• Le témozolomide + capécitabine a démontré une amélioration de la SSP vs.

témozolomide seul chez ces patients avec TNEP avancée

• Le TRO était élevé par rapport à la plupart des autres traitements autorisés mais il

n’y avait pas de différence significative entre les bras de traitement

• Les EIs étaient attendus, avec une incidence doublée dans le bras combinaison

• Il s’agit de la première étude randomisée avec ces molécules et elle a montré une

SSP élevée dans cette indication

*Grade le plus élevé atteint par les patients parmi toutes les

toxicités rapportées

Kunz PL, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 4004

Témozolomide + capécitabine Témozolomide seul

TRO, % 33,3 27,8

p 0,47

TCM, % 81,9 68,1

Durée de réponse médiane, mois 12,1 9,7

% Témozolomide +

capécitabine Témozolomide p

Degré le plus élevé* pour tous EILTS grade 3–4 44 22 0,007

CANCERS DU COLON,

RECTUM ET ANUS

3001: Anticorps agoniste anti-CD27 varlilumab avec nivolumab dans le

cancer colorectal (CCR) et le cancer de l’ovaire: résultats d’une étude

clinique de phase 1/2 – Sanborn RE, et al

Objectif

• Evaluer l’efficacité et la tolérance de la combinaison varlilumab (Ac anti-CD27) +

nivolumab chez des patients avec CCR ou cancer de l’ovaire

*0,1 mg/kg (n=6), 1 mg/kg (n=15), 10 mg/kg (n=15); †CCR: 3 mg/kg /2S (n=18), ovaire (n=54): 3 mg/kg /2S (n=18),

3 mg/kg /12S (n=18), 0,3 mg/kg /4S (n=18) Sanborn RE, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 3001

CRITÈRE PRINCIPAL

• TRO

CRITÈRES SECONDAIRES

• SSP, SG, immunogénicité, tolérance

Nivolumab

3 mg/kg /2S +

varlilumab escalade

de doses* /2S

Cancer ovaire: n=8

CCR: n=21

(n=29)

Critères d'inclusion

• Cancer colorectal ou ovarien

progressif, en rechute ou

réfractaire

• Pas d’anti-PD-L1 préalable

• ≥3 mois de washout pour Ac

anti cellules T

• ≤5 lignes pour maladie

avancée

Nivolumab

240 mg /2S +

varlilumab†

Cancer ovaire: n=58

CCR: n=21

(n=79)

Phase 1 Phase 2

3001: Anticorps agoniste anti-CD27 varlilumab avec nivolumab dans le

cancer colorectal (CCR) et le cancer de l’ovaire: résultats d’une étude

clinique de phase 1/2 – Sanborn RE, et al

Résultats

Sanborn RE, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 3001

*Patient avec CCR considéré

initialement proficient MMR

• Réponse presque complète

(95% réduction tumorale),

continue à 35 mois

• L’analyse moléculaire suggère

qu’une charge mutationnelle

élevée a probablement

contribué à la réponse

CCR réponse tumorale

RP RP un seul point MS Progression NE

Meilleure réponse: Nivolumab +

varlilumab /2S 0,1–10 mg/kg 3 mg/kg

TRO, n/N (%):

TCM, n/N (%):

Phase 1

1/21 (5)

4/21 (19)

Phase 2

1/20 (5)

4/20 (20)

Réd

uctio

n m

axim

ale

, %

100

75

50

25

0

–25

–50

–75

–100

3

*Proficient MMR

1 mg/kg

MSI high

2

70

3001: Anticorps agoniste anti-CD27 varlilumab avec nivolumab dans le

cancer colorectal (CCR) et le cancer de l’ovaire: résultats d’une étude

clinique de phase 1/2 – Sanborn RE, et al

Résultats

• Pas de signes de toxicité additionnelle pour la combinaison

• Profil de toxicité similaire dans tous les groupes de doses du varlilumab

Conclusions

• La plupart des tumeurs étaient PD-L1 négatif ou faible et avec peu de LIT*

– Donc, faible taux de réponse attendu pour inhibiteur de checkpoint en

monothérapie

• Le varlilumab 3 mg/kg a eu une meilleure activité clinique que les autres doses**

• Des réponses cliniques durables ont été vues chez un patient avec tumeur MSI-high et

chez un autre avec forte charge mutationnelle

• L’association varlilumab + nivolumab a été bien tolérée en général, à toutes les doses

de varlilumab *LIT: lymphocytes infiltrant la tumeur; **Données non présentées Sanborn RE, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 3001

EILTs dans le CCR (n=42), n (%) Grade 3–4 Grade 5

Rash maculo-papulaire 1 (2) 0

Lymphopénie 5 (12) 0

Augmentation ALT 1 (2) 0

Augmentation lipase 1 (2) 0

Pneumopathie 0 1 (2)

3500: Radiochimiothérapie préopératoire et chimiothérapie postopératoire

avec capécitabine +/- oxaliplatine dans le cancer du rectum localement

avancé: résultats définitifs de PETACC-6 – Schmoll HJ, et al

Objectif

• Evaluer l’efficacité et la tolérance de l’oxaliplatine combiné à une RCT à base de

capécitabine en préopératoire et capécitabine postopératoire chez des patients avec

cancer du rectum localement avancé

Schmoll H-J, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 3500

R

Stratification

• Stade clinique T

• Statut ganglionnaire

• Distance entre tumeur et

marge anale

• Méthode de staging locorégional

CAPOX

+ RT

(n=547)

Critères d'inclusion

• Cancer du rectum

localement avancé,

résécable

• <12 cm de la marge anale

• T3/4 et/ou N+

• WHO/ECOG PS ≤2

(n=1090)

CRITÈRE PRINCIPAL

• SSM à 3 ans*

CRITÈRES SECONDAIRES

• SSM à long terme, SG, SSR, échec

locorégional et à distance

Capécitabine

+ RT

(n=547)

CAPOX adjuvant

6 cycles

Capécitabine

adjuvante

6 cycles

Chiru

rgie

*Rapportée à l’ASCO 2014

Résultats

3500: Radiochimiothérapie préopératoire et chimiothérapie postopératoire

avec capécitabine +/- oxaliplatine dans le cancer du rectum localement

avancé: résultats définitifs de PETACC-6 – Schmoll HJ, et al

Schmoll H-J, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 3500

SSM

N

547

547

472

452

404

388

379

367

347

324

291

267

115

111

O

157

156

N

0 1 2 3 4 5 6 7

Années

% CAPOX Capécitabine

SSM à 5 ans 70,5 71,3

SSM à 6 ans 69,6 69,6

SSM à 7 ans 65,5 66,1 CAPOX

Capécitabine

HR 1,02; p=0,84

IC95% (0,82 - 1,28)

Modèle de Cox ajusté sur les facteurs

de stratification (sauf le centre)

100

80

60

40

20

0

%

3500: Radiochimiothérapie préopératoire et chimiothérapie postopératoire

avec capécitabine +/- oxaliplatine dans le cancer du rectum localement

avancé: résultats définitifs de PETACC-6 – Schmoll HJ, et al

Résultats

Schmoll H-J, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 3500

CAPOX Capécitabine p

Rechute locorégionale, % 6,0 8,7 0,238

Rechute à distance, % 19,2 21,4 0,261

SSM, HR (IC95%)

Stade II (21% des patients)

Stade III (72% des patients)

0,95 (0,59 - 1,51)

1,04 (0,79 - 1,36)

0,82

0,78

SG à 5 ans, % 80,1 83,1 -

SG à 6 ans, % 77,7 81,2 -

SG à 7 ans, % 73,7 73,5 -

SGm, HR (IC95%) 1,17 (0,89 - 1,54) 0,252

SG, HR (IC95%)

Stade II

Stade III

0,95 (0,55 - 1,63)

1,21 (0,86 - 1,69)

0,84

0,27

SSR à 5 ans, % 78,1 77,3 0,94

3500: Radiochimiothérapie préopératoire et chimiothérapie postopératoire

avec capécitabine +/- oxaliplatine dans le cancer du rectum localement

avancé: résultats définitifs de PETACC-6 – Schmoll HJ, et al

Résultats

Conclusions

• Aucun bénéfice n’a été montré pour l’addition d’oxaliplatine à la RCT et à la CT

adjuvante chez ces patients avec cancer du rectum localement avancé

• La SG à 7 ans avec RCT néoadjuvante à base de capécitabine, chirurgie et

capécitabine adjuvante était favorable par rapport aux précédentes études

• Cependant, il y avait une différence étonnante et encore inexpliquée de SSM et SG*

pour l’Allemagne vs. autres pays

– Cette différence selon les pays nécessite des investigations complémentaires

*Données de SG par pays non présentées

Schmoll H-J, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 3500

SSM à 5 ans par pays CAPOX, % Capécitabine, % HR p-value

Allemagne 67,8 73,4 1,27 0,091

Hors Allemagne 75,7 67 0,65 0,033

3501: Résultats à long terme de l’étude ADORE: oxaliplatine, leucovorine et

5-FU (FOLFOX) versus 5-FU et leucovorine (FL) après radiochimiothérapie

préopératoire et chirurgie pour cancer du rectum localement avancé

– Hong YS, et al

Objectif

• Evaluer l’efficacité à long terme en adjuvant de FOLFOX vs. 5FU + leucovorine chez des

patients avec cancer du rectum réséqué dans l’étude ADORE

*SSM à 3 ans, EIs et QoL rapportés à l’ASCO 2014

Hong YS, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 3501

R

1:1

Prog/

toxicité

Stratification

• Stade yp (II vs. III)

• Centre

FOLFOX

adjuvant /2S, 8 cycles

(n=160)

Critères d'inclusion

• Cancer du rectum avec résection

curative

• Excision mésorectale totale

• Stade yp II/III après RCT

préopératoire par fluoropyrimidine

seule

(n=321)

CRITÈRE PRINCIPAL

• SSM*

CRITÈRES SECONDAIRES

• SG, tolérance*, types d’échec, QoL*

5FU + leucovorine

/4S, 4 cycles

(n=161)

Prog/

toxicité

Résultats

3501: Résultats à long terme de l’étude ADORE: oxaliplatine, leucovorine et

5-FU (FOLFOX) versus 5-FU et leucovorine (FL) après radiochimiothérapie

préopératoire et chirurgie pour cancer du rectum localement avancé

– Hong YS, et al

Hong YS, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 3501

SSM à 6 ans, % FOLFOX 5FU + leucovorine Différence HR* (IC95%); p

Stade yp III 63,2 48,3 14,9 0,59 (0,38 - 0,92); 0,019

Stade yp II 77,8 69,5 8,3 0,64 (0,30 - 1,36); 0,245

*Stratifié sur le stade yp et le centre

SSM

FOLFOX

5FU + leucovorine 80

60

20

0

N

0 12 24 36 48 60 72 120

Mois

SS

M, %

108 96 84

161

160

114

131

99

108

91

103

82

97

72

81

51

61

0

0

2

1

12

15

29

37

40

100

FOLFOX (n=160) 5FU + leucovorine (n=161)

SSM à 6 ans, % 68,2 56,8

HR stratifié* (IC95%)

p

0,63 (0,43 - 0,92)

0,018

Résultats

3501: Résultats à long terme de l’étude ADORE: oxaliplatine, leucovorine et

5-FU (FOLFOX) versus 5-FU et leucovorine (FL) après radiochimiothérapie

préopératoire et chirurgie pour cancer du rectum localement avancé

– Hong YS, et al

*Stratifié sur le stade yp et le centre

Hong YS, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 3501

100

80

60

40

20

0

0 12 24 36 48 72 96 120

Mois

SG

N

60 84 108

161

160

144

146

137

139

126

134

120

123

79

79

22

23

0

0

104

105

50

48

2

1

Su

rvie

, %

FOLFOX (n=160) 5FU + leucovorine (n=161)

SG à 6 ans, % 78,1 76,4

HR stratifié* (IC95%)

p

0,73 (0,45 - 1,19)

0,210

FOLFOX

5FU + leucovorine

3501: Résultats à long terme de l’étude ADORE: oxaliplatine, leucovorine et

5-FU (FOLFOX) versus 5-FU et leucovorine (FL) après radiochimiothérapie

préopératoire et chirurgie pour cancer du rectum localement avancé

– Hong YS, et al

Résultats

Conclusions

• Chez ces patients avec cancer du rectum stade yp II-III réséqué, le traitement

adjuvant par FOLFOX a amélioré la SSM vs. 5FU + leucovorine après RCT

préopératoire par fluoropyrimidines

• Le choix de la CT adjuvante devrait être basé sur le stade pathologique

postopératoire après RCT préopératoire et chirurgie

• Les analyses de sous-groupes pourraient montrer quels sont les candidats

potentiels pour la CT adjuvante à base d’oxaliplatine chez ces patients

Hong YS, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 3501

EIs hématologiques,

grade 3–4, n (%)

FOLFOX

(n=146)

5FU + leucovorine

(n=149) p

Leucopénie 12 (8,2) 8 (5,4) 0,363

Neutropénie 52 (35,6) 38 (25,5) 0,076

Neutropénie fébrile 1 (0,7) 4 (2,7) 0,371

Thrombocytopénie 1 (0,7) 0 0,495

Anémie 0 1 (0,7) 1,000

3502: FOLFOX6 modifié avec ou sans irradiation en traitement néoadjuvant

du cancer du rectum localement avancé: résultats définitifs de l’étude

multicentrique randomisée chinoise FOWARC – Deng Y, et al

Objectif

• Evaluer l’efficacité de mFOLFOX6 ± RT vs. 5FU RCT en traitement néoadjuvant du cancer

du rectum localement avancé dans l’étude FOWARC

*Population ITT; †population per protocol avec suivi; ‡RT autorisée selon décision de l’investigateur

Deng Y, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 3502

R

1:1:1

5FU + leucovorin

+ RT

(n=165*)

mFOLFOX6 + RT

(n=165*)

Critères d'inclusion

• Cancer du rectum

résécable

• <12 cm de la marge

anale

• Stade II/III

• ECOG PS 0–1

(n=495)

CRITÈRE PRINCIPAL

• SSM à 3 ans

CRITÈRES SECONDAIRES

• Taux de réponse, rechutes, SSM, SG

mFOLFOX6‡

(n=165*)

Excis

ion

so

recta

le c

om

plè

te

5FU + leucovorin

+ RT

(n=130†)

mFOLFOX6 +

RT(n=141†)

mFOLFOX6‡

(n=145†)

3502: FOLFOX6 modifié avec ou sans irradiation en traitement néoadjuvant

du cancer du rectum localement avancé: résultats définitifs de l’étude

multicentrique randomisée chinoise FOWARC – Deng Y, et al

Résultats

Deng Y, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 3502

Rechute locale

Rechute locale à

3 ans, % HR (IC95%)

mFOLFOX6-RT 8,0 0,825 (0,377 - 1,809)

mFOLFOX6 8,7 0,800 (0,365 - 1,753)

5FU-RT 10,3 Ref

0,20

0,15

0,10

0,05

0,00

0 500 1000 1500 2000 2500

Jours après randomisation

mFOLFOX6-RT

mFOLFOX6

5FU-RT

Pro

babili

té d

’évè

ne

me

nt

Log-rank p=0,832

3502: FOLFOX6 modifié avec ou sans irradiation en traitement néoadjuvant

du cancer du rectum localement avancé: résultats définitifs de l’étude

multicentrique randomisée chinoise FOWARC – Deng Y, et al

Résultats

Deng Y, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 3502

SSM

SSM à 3 ans, % HR (IC95%)

mFOLFOX6-RT 77,1 0,994 (0,594 - 1,499)

mFOLFOX6 74,9 0,968 (0,615 - 1,524)

5FU-RT 75,7 Ref

1,0

0,8

0,6

0,4

0,0

0 500 1000 1500 2000 2500

Jours après randomisation

mFOLFOX6-RT

mFOLFOX6

5FU-RT

Pro

babili

té d

’évènem

ent

Log-rank p=0,970

0,2

1,0

0,8

0,6

0,4

0,0

0 500 1000 1500 2000 2500

Jours après randomisation

mFOLFOX6-RT

mFOLFOX6

5FU-RT

Pro

babili

té d

’évènem

ent

0,2

3502: FOLFOX6 modifié avec ou sans irradiation en traitement néoadjuvant

du cancer du rectum localement avancé: résultats définitifs de l’étude

multicentrique randomisée chinoise FOWARC – Deng Y, et al

Résultats

Deng Y, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 3502

SG

SG à 3 ans, % HR (IC95%)

mFOLFOX6-RT 91,3 0,876 (0,438 - 1,753)

mFOLFOX6 92,2 0,902 (0,456 - 1,787)

5FU-RT 92,1 Ref

Log-rank p=0,926

3502: FOLFOX6 modifié avec ou sans irradiation en traitement néoadjuvant

du cancer du rectum localement avancé: résultats définitifs de l’étude

multicentrique randomisée chinoise FOWARC – Deng Y, et al

Résultats

Conclusions

• Chez ces patients avec cancer du rectum avancé, mFOLFOX6 ± RT n’a pas amélioré

la SSM vs. 5FU RCT en traitement néoadjuvant

• Par rapport aux 2 autres bras de traitement, mFOLFOX + RT:

– A amélioré le taux de pCR, permettant potentiellement à plus de patients de

bénéficier d’une stratégie ‘watch and wait’

– A diminué les métastases hépatiques*

• Le traitement par mFOLFOX seul n’a pas compromis la SSM à 3 ans ou le contrôle

local vs. autres traitements

• Un suivi à plus long terme est nécessaire pour la SG

*Données non présentées; †grade de la régression tumorale

Deng Y, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 3502

n, % FOLFOX-RT (n=141) FOLFOX (n=145) 5FU-RT (n=130)

pCR 41 (29,1) 10 (6,9) 17 (13,1)

ypT0–2N0 80 (56,8) 53 (36,6) 47 (36,2)

GRT† 0–1 97 (68,8) 48 (33,1) 63 (48,4)

LBA3503: Etude UNICANCER de phase III de chimiothérapie hyperthermique

intrapéritonéale (CHIP) pour la carcinomatose péritonéale du cancer

colorectal : PRODIGE 7 – Quenet F, et al

Objectif

• Evaluer l’efficacité et la tolérance de la chimiothérapie hyperthermique intrapéritonéale

(CHIP) après chirurgie cytoréductive pour le traitement de la carcinomatose péritonéale

liée au cancer colorectal

*Oxaliplatine 460 mg/m2 ip (360 mg/m2 en procédure fermée),

puis leucovorine 20 mg/m2 + 5FU 400 mg/m2 ip pendant la

CHIP;† CT préopératoire ou postopératoire ou les deux pendant

6 mois; PCI: peritoneal cancer index Quenet F, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr LBA3503

CRITÈRE PRINCIPAL

• SG

CRITÈRES SECONDAIRES

• SSR, facteurs pronostiques de survie,

tolérance, morbidité

R

1:1

Prog

Stratification

• Centre

• Tumeur résiduelle (R0/R1 vs. R2 ≤1 mm)

• Lignes de CT systémique antérieures

• CT néoadjuvante

CHIP* + CT†

(n=133)

Critères d'inclusion

• CCR avec métastases

péritonéales; absence de

métastases extra-péritonéales

• Score PCI ≤25

• Chirurgie: R0/R1 ou R2 ≤1 mm

• Pas de CHIP préalable

(n=265) Prog

CT† seule, sans CHIP

(n=132)

LBA3503: Etude UNICANCER de phase III de chimiothérapie hyperthermique

intrapéritonéale (CHIP) pour la carcinomatose péritonéale du cancer

colorectal : PRODIGE 7 – Quenet F, et al

Résultats

Quenet F, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr LBA3503

SG

N

0 6 12 24 36 48 60 66

Mois

CHIP Pas de CHIP

SGm, mois 41,7 41,7

SG à 1 an, % 86,9 88,3

SG à 5 ans, % 39,4 36,7

CHIP

Pas de CHIP

HR 1,00 (IC95% 0,73 - 1,37)

p=0,995

1,00

0,75

0,50

0,25

0,00

18 30 42 54

SG

%

132

133

124

123

113

111

94

98

72

74

45

49

27

30

22

22

109

106

83

87

56

58

36

37

Résultats

LBA3503: Etude UNICANCER de phase III de chimiothérapie hyperthermique

intrapéritonéale (CHIP) pour la carcinomatose péritonéale du cancer

colorectal : PRODIGE 7 – Quenet F, et al

Quenet F, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr LBA3503

SSR

N

0 6 12 24 36 48 60 66

Mois

CHIP Pas de CHIP

SSRm, mois 13,1 11,1

SSR à 1 an, % 59,0 46,1

SSR à 5 ans, % 14,8 13,1

CHIP

Pas de CHIP

HR 0,908 (IC95% 0,69 - 1,19)

p=0,486

1,00

0,75

0,50

0,25

0,00

18 30 42 54

SS

R, %

132

133

99

107

59

75

30

27

19

20

13

15

7

7

6

5

37

41

25

23

17

18

12

10

LBA3503: Etude UNICANCER de phase III de chimiothérapie hyperthermique

intrapéritonéale (CHIP) pour la carcinomatose péritonéale du cancer

colorectal : PRODIGE 7 – Quenet F, et al

Résultats

Quenet F, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr LBA3503

Morbidité à 30 jours, n (%) CHIP Pas de CHIP p

Toutes complications

Tous grades

Grades 3–5

87 (65,4)

54 (40,6)

73 (55,3)

41 (31,1)

0,092

0,105

Complications intra-abdominales

Tous grades

Grades 3–5

46 (35,0)

35 (26,3)

39 (29,6)

23 (17,4)

0,379

0,080

Complications extra abdominales

Tous grades

Grades 3–5

69 (51,9)

35 (26,3)

54 (40,9)

28 (21,2)

0,073

0,329

Morbidité à 60 jours, n (%) CHIP Pas de CHIP p

Toutes complications, grades 3–5 32 (24,1) 18 (13,6) 0,030

Complications intra-abdominales, grades 3–4 8 (6) 4 (3) 0,377

Complications extra abdominales, grades 3–5 27 (20,3) 16 (12,1) 0,071

LBA3503: Etude UNICANCER de phase III de chimiothérapie hyperthermique

intrapéritonéale (CHIP) pour la carcinomatose péritonéale du cancer

colorectal : PRODIGE 7 – Quenet F, et al

Résultats

Conclusions

• La CHIP, après chirurgie cytoréductive pour le traitement de la carcinomatose

péritonéale du cancer colorectal n’a pas amélioré la SG ni la SSR vs. chirurgie

cytoréductive seule

• Il y a eu plus de complications postopératoires tardives avec la CHIP

• Le traitement curatif de la carcinomatose péritonéale du cancer colorectal par

chirurgie seule a montré des résultats de survie plus satisfaisants que ce qui était

attendu

Quenet F, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr LBA3503

CHIP Pas de CHIP p

Durée d’hospitalisation, jours

(range) 18,0 (8–140) 13,0 (1–62) <0,0001

3504: Etude randomisée irinotécan et cetuximab versus irinotécan,

cetuximab et ramucirumab en traitement de 2e ligne du cancer colorectal

avancé après oxaliplatine et bevacizumab : résultats de E7208

– Hochster HS, et al

*irinotécan 150 mg/m2 iv + cetuximab 400 mg/m2 iv +

ramucirumab 6 mg/kg iv /2S; †180 mg/m2 iv; ‡ 500 mg/m2 IV /2S Hochster HS, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 3504

Objectif

• Evaluer l’efficacité et la tolérance du ramucirumab en association avec irinotécan et

cetuximab en traitement de 2e ligne chez des patients avec CCR KRAS sauvage, comparé

à irinotécan et cetuximab seuls

R

1:1

Prog/

toxicité

Stratification

• PS (0 vs. 1–2)

• Arrêt de l’oxaliplatine en 1e ligne avant progression

(oui vs. non)

• Délai depuis le dernier traitement par bevacizumab

(<6 vs. ≥6 mois)

Ramucirumab +

irinotécan + cetuximab*

(n=50) Critères d'inclusion

• CCR métastatique ou avancé

(KRAS sauvage)

• 1e ligne par oxaliplatine +

bevacizumab

• Progression

(n=97)

CRITÈRE PRINCIPAL

• SSP

CRITÈRES SECONDAIRES

• Taux de réponse; tolérance

Irinotécan† + cetuximab‡

(n=47)

Prog/

toxicité

3504: Etude randomisée irinotécan et cetuximab versus irinotécan,

cetuximab et ramucirumab en traitement de 2e ligne du cancer colorectal

avancé après oxaliplatine et bevacizumab : résultats de E7208

– Hochster HS, et al

Hochster HS, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 3504

Résultats

SSP par bras 1,0

0,8

0,6

0,4

0,2

0,0

0 2 4 6 8 12 16 20

Mois

Bras

10 14 18

Ramucirumab + IC

IC

Pro

ba

bili

Ramucirumab + IC

IC

HR 0,65

p=0,069 (unilatéral)

Total

42

40

Echec

27

33

Censurés

15

7

Médiane

5,8

5,7

3504: Etude randomisée irinotécan et cetuximab versus irinotécan,

cetuximab et ramucirumab en traitement de 2e ligne du cancer colorectal

avancé après oxaliplatine et bevacizumab : résultats de E7208

– Hochster HS, et al

Hochster HS, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 3504

Résultats

• EIs survenant chez >5% des patients

– Bras ramucirumab + irinotécan + cetuximab: anémie (6%), leucopénie (10%),

neutropénie (8%), mucite (6%) et diarrhée (13%)

– Bras irinotécan + cetuximab: neutropénie (6%), rash acnéiforme (10%) et diarrhée (10%)

Conclusions

• Chez ces patients avec CCR KRAS sauvage, le ramucirumab ajouté à irinotécan et

cetuximab a amélioré la SSP en 2e ligne

• Il y a eu cependant des taux plus élevés de toxicité (mucite, diarrhée et neutropénie)

avec la combinaison ainsi que plus de réductions de dose

• Combiner un anti-VEGF avec un anti-EGFR devrait être étudié dans de futurs essais

dans des populations appropriées, telles que les tumeurs RAS sauvage et les

tumeurs gauches

3505: Traitement de 1e ligne par FOLFOX plus panitumumab (Pan) suivi de

5FU/leucovorine plus Pan ou Pan monothérapie en maintenance chez les

patients avec CCR métastatique RAS sauvage: l’étude VALENTINO

– Pietrantonio F, et al

Pietrantonio F, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 3505

Objectif

• Etudier si la maintenance par panitumumab en monothérapie est non inférieure à

5FU/leucovorine + panitumumab après 4 mois d’induction par FOLFOX-4 + panitumumab

R

1:1

Prog/

toxicité

Stratification

• Centre

• Adjuvant préalable (oui vs. non)

• Nombre de sites métastatiques (1 vs. >1)

FOLFOX-4* jusqu’à 8

cycles en induction +

5FU/leucovorine† +

panitumumab‡ (n=117)

Critères d'inclusion

• Age ≥18 ans

• Adénocarcinome colorectal

métastatique confirmé

histologiquement RAS WT

• Métastases RECIST v1,1

• ECOG PS 0–1

(n=229)

CRITÈRE PRINCIPAL

• SSP à 10 mois

CRITÈRES SECONDAIRES

• Tolérance, taux de réponse, SG

Panitumumab‡

(n=112)

Prog/

toxicité

*Oxaliplatine 85 mg/m2 J1 /2S; leucovorine 200 mg/m2, J1,2 /2S;

5FU bolus 400 mg/m2 J1,2 /2S; 5FU pi 600 mg/m2 J1,2 /2S; †leucovorine 200 mg/m2 J1,2 /2S; 5FU bolus 400 mg/m2 J1,2 /2S;

5FU pvi 600 mg/m2 J1,2 /2S; ‡6 mg/kg J1 /2S

3505: Traitement de 1e ligne par FOLFOX plus panitumumab (Pan) suivi de

5FU/leucovorine plus Pan ou Pan monothérapie en maintenance chez les

patients avec CCR métastatique RAS sauvage: l’étude VALENTINO

– Pietrantonio F, et al

Résultats

• La marge de non infériorité était de 1,515 (limite supérieure de l’intervalle de confiance

unilatéral à 90%: 1,946) en faveur de 5FU/leucovorine + panitumumab

• HR 1,55 (IC95% 1,09 - 2,20); p=0,011

• Le rash cutané tous grades était l’EI le plus fréquent (54% et 46% des patients dans les

bras 5FU/leucovorine + panitumumab vs. panitumumab seul, respectivement)

Pietrantonio F, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 3505

5FU/leucovorine +

panitumumab (n=117)

Panitumumab seul

(n=112)

SSP médiane, mois (IC95%) 13,0 (10,5 - 16,0) 10,2 (8,9 - 12,2)

TRO, % 65,8 67,0

TCM, % 82,9 83,9

3505: Traitement de 1e ligne par FOLFOX plus panitumumab (Pan) suivi de

5FU/leucovorine plus Pan ou Pan monothérapie en maintenance chez les

patients avec CCR métastatique RAS sauvage: l’étude VALENTINO

– Pietrantonio F, et al

Conclusions

• Chez ces patients avec CCRm RAS sauvage ayant une maladie contrôlée après

4 mois d’induction par FOLFOX + panitumumab, la maintenance par panitumumab

est apparue inférieure à la maintenance par 5FU/leucovorine + panitumumab

• Dans les 2 bras, la toxicité a été gérable

• 5FU/leucovorine + panitumumab pourrait être une option pour les patients qui

arrêtent l’oxaliplatine

• Des recherches translationnelles sont en cours pour déterminer les stratégies

optimales de maintenance au niveau individuel

Pietrantonio F, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 3505

3506: Utilisation du nombre de copies plasmatiques de HER2 (ERBB2) pour

prédire la réponse aux traitements ciblés anti-HER2 dans le cancer

colorectal métastatique – Bardelli A, et al

Objectif

• Evaluer le nombre de copies dans le plasma comme prédicteur de la réponse, explorer

l’impact de l’hétérogénéité de la tumeur et déterminer le seuil de variation du nombre de

copies de ERBB2, ainsi que la sensibilité et la valeur prédictive positive de la détection

d’amplification dans le plasma de patients avec CCRm

Méthodes

• Des patients (n=33) avec CCRm ERBB2 + réfractaire traités dans l’étude de phase 2

ouverte HERACLES de lapatinib + trastuzumab ont été analysés rétrospectivement

• Le panel Guardant360® a été utilisé dans une cohorte rétrospective de 2460 échantillons

de plasma avec amplification de ERBB2 dans tous types de tumeurs pour définir le seuil

d’amplification de ERBB2

• Des échantillons de plasma (n=48) ont été obtenus chez 29 patients

– Les échantillons ont été obtenus avant traitement (n=29) et à progression (n=19)

– L’ADNtc a été identifié dans 97,9% des cas

– L’amplification de ERBB2 a été identifiée dans 97,8% des cas

Bardelli A, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 3506

Résultats

• Le panel Guardant360® a défini précisément le nombre de copies ERBB2 dans >97% des

échantillons

• 100% des échantillons pré-traitement HERACLES avaient un nombre absolu de copies

plasmatiques (pCN) ≥2,4

3506: Utilisation du nombre de copies plasmatiques de HER2 (ERBB2) pour

prédire la réponse aux traitements ciblés anti-HER2 dans le cancer

colorectal métastatique – Bardelli A, et al

Bardelli A, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 3506

Ra

tio

mo

ye

n E

RB

B2

IS

H

15

10

5

0

0 20 40 60 80 100 120

ERBB2 pCN

Faible corrélation entre pCN

absolu et ISH

No

mb

re d

e c

op

ies tis

su

lair

es

qR

T-P

CR

800

600

400

0

0 20 40 60 80 100 120

ERBB2 pCN

Corrélation modérée entre pCN

absolu et nombre de copies

tissulaires qRT-PCR

No

mb

re d

e c

op

ies tis

su

lair

es

qR

T-P

CR

800

600

400

0

0 100 200 300 400 500

NopCN

Forte corrélation entre nombre de

copies plasmatiques normalisé

(NopCN) et nombre de copies

tissulaires qRT-PCR

200 200

R Pearson=0,36 R Pearson=0,67 R Pearson=0,55

3506: Utilisation du nombre de copies plasmatiques de HER2 (ERBB2) pour

prédire la réponse aux traitements ciblés anti-HER2 dans le cancer

colorectal métastatique – Bardelli A, et al

Conclusions

• Dans la cohorte HERACLES, Guardant360® a permis de détecter >97% des cas de

CCRm avec amplification de ERBB2

• Un seuil du nombre absolu de copies plasmatiques de ERBB2 de 2,4 a identifié

100% de la population ITT

• Le nombre ajusté de copies plasmatiques était fortement corrélé au nombre de

copies tissulaires (qRT-PCR)

• Ces résultats nécessitent des validations supplémentaires dans des cohortes plus

larges

Bardelli A, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 3506

3507: Etude des fusions ciblables dans le cancer colorectal par une étude

de l’ADNtc acellulaire – Clifton K, et al

Clifton K, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 3507

Objectif

• Etudier les fusions ciblables dans le cancer colorectal par une étude de l’ADNtc acellulaire

Méthodes

• Des patients (n=4290) avec CCR ont eu un profilage moléculaire à 4582 temps uniques

entre février 2015 et décembre 2017 en utilisant un outil de séquençage de l’ADNtc

(Guardant360®) avec panel de 68, 70 ou 73 gènes

• La variation de fréquence allélique (VFA) a été calculée comme le nombre de calls de

variants par rapport au nombre total de calls dans un locus donné

• La VFA maximale était définie comme le niveau le plus élevé de VFA pour n’importe quelle

aberration dans l’échantillon

– La clonalité d’une aberration donnée était classée comme clonale (VFA >50% de la

VFA maximale) ou subclonale (VFA <50% de la VFA maximale)

3507: Etude des fusions ciblables dans le cancer colorectal par une étude

de l’ADNtc acellulaire – Clifton K, et al

Résultats

• Des fusions ont été détectées chez 45 patients

• Une prévalence significativement plus élevée a été observée lors de l’utilisation du test de

l’ADNtc pour RET et FGFR3 (p=0,04 vs. p=0,009, respectivement)

Clifton K, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 3507

Fusions détectées, %

RET 36

FGFR3 29

ALK 22

NTRK1 7

ROS1 4

FGFR2 2

3507: Etude des fusions ciblables dans le cancer colorectal par une étude

de l’ADNtc acellulaire – Clifton K, et al

Conclusions

• Chez ces patients avec CCR (n=4290), des fusions ont été détectées chez 1,1% par

étude de l’ADNtc, ce qui est cohérent avec de précédentes études sur les tissus

• L’une des fusions les plus fréquentes était celle de FGFR3, qui n’a pas été examinée

en détail chez les patients avec CCR

• L’étude de l’ADNtc pourrait représenter une méthode dans de nouveaux essais

thérapeutiques du CCR en raison du ciblage possible des fusions dans d’autres

tumeurs solides

Clifton K, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 3507

12007: Utilisation des biopsies liquides pour prédire le bénéfice d’un rechallenge par

cetuximab (cet) + irinotécan (iri) dans le cancer colorectal métastatique RAS/BRAF

sauvage avec résistance acquise à cet+iri en 1e ligne: résultats définitifs et analyses

translationelles de l’étude CRICKET du GONO – Rossini D, et al

Objectif

• Evaluer le rôle des biopsies liquides pour prédire le bénéfice d’un rechallenge en 2e ligne

par cetuximab + irinotécan chez des patients avec CCRm présentant une résistance

acquise à cetuximab + irinotécan en 1e ligne

*Au moins une RP RECIST 1.1 en 1e ligne ≥6 mois, progression

dans les 4 semaines après la dernière administration de

cetuximab en 1e ligne; †180 mg/m2 iv; ‡500 mg/m2 iv

Rossini D, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 12007

CRITÈRE PRINCIPAL

• Taux de réponse (RECIST 1,1)

CRITÈRES SECONDAIRES

• SSP, SG, tolérance

• Analyses translationnelles des mutations

RAS/BRAF dans l’ADNtc des biopsies liquides

à l’inclusion

*FOLFIRI/

FOLFOXIRI

+ cetuximab‡

Critères d'inclusion

• CCRm

• RAS/BRAF sauvage

(n=28)

FOLFOX/

FOLFOXIRI/

CAPOX +

bevacizumab

Irinotécan† +

cetuximab‡

≥6 mois ≥4 mois

Prog Prog

12007: Utilisation des biopsies liquides pour prédire le bénéfice d’un rechallenge par

cetuximab (cet) + irinotécan (iri) dans le cancer colorectal métastatique RAS/BRAF

sauvage avec résistance acquise à cet+iri en 1e ligne: résultats définitifs et analyses

translationelles de l’étude CRICKET du GONO – Rossini D, et al

Résultats

Rossini D, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 12007

n=28

RP, n (%) 6 (21,5)

MS, n (%) 9 (32,1)

Progression, n (%) 13 (46,4)

TRO, n (%) [IC95%] 6 (21,5) [10 - 40]

TCM, n (%) [IC95%] 15 (53,6) [36 - 70]

n=28

SSPm, mois (IC95%) 3,4 (1,9 - 3,8)

SGm, mois (IC95%) 9,8 (5,2 - 13,1)

Va

riatio

n m

axim

ale

de

la

cib

le p

ar

rapp

ort

à l’in

clu

sio

n,

%

Patients évaluables=25

Traitement en cours

Progression

MS

RP

120

105

90

75

60

45

30

15

0

-15

-30

-45

-60

-75

No, 06 13 02 17 12 18 27 23 04 21 25 07 15 28 11 26 22 16 05 03 19 09 10 24 01

Meilleure réponse

12007: Utilisation des biopsies liquides pour prédire le bénéfice d’un rechallenge par

cetuximab (cet) + irinotécan (iri) dans le cancer colorectal métastatique RAS/BRAF

sauvage avec résistance acquise à cet+iri en 1e ligne: résultats définitifs et analyses

translationelles de l’étude CRICKET du GONO – Rossini D, et al

Résultats

• Rôle prédictif de l’ADNtc

– Mutations RAS détectées chez 12/25 (48%); pas de mutations BRAF/PI3KCA détectées

– Aucune mutation RAS détectée chez les patients avec RP confirmée

Conclusions

• Il s’agit de la 1e étude prospective démontrant l’activité d’un rechallenge par cetuximab

+ irinotécan chez des patients avec des tumeurs RAS/BRAF WT ayant montré une

réponse initiale suivie d’une progression sous une 1e ligne cetuximab + irinotécan

• Les mutations RAS dans l’ADNtc ont prédit l’absence de bénéfice clinique du

rechallenge anti-EGFR

• Des analyses complémentaires sont prévues pour explorer d’autres évènements

moléculaires survenant sous rechallenge anti-EGFR

Rossini D, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 12007

ADNtc RAS WT ADNtc RAS muté HR (IC95%); p

SSP, mois 4,0 1,9 0,44 (0,18 - 0,98); 0,026

SG, mois 12,5 5,2 0,58 (0,22 - 1,52); 0,24

Mon avis: Timing des traitements ciblant EGFR

Discutant – Sobrero AF

Objectif (FIRE-3: Abstract 3508 – Stintzing S, et al)

• Comparer l’efficacité et la tolérance de cetuximab + FOLFIRI vs. bevacizumab +

FOLFIRI en traitement de 1e ligne chez des patients avec CCRm RAS sauvage

Méthodologie

• Les patients (n=352) avec CCRm RAS WT ont été randomisés (1:1) entre cetuximab* +

FOLFIRI (n=169) et bevacizumab† + FOLFIRI (n=183)

• Analyse per protocol

Résultats

• TRO: 130 (76,9%) avec cetuximab + FOLFIRI vs. 118 (64,5%) avec bevacizumab +

FOLFIRI; OR 1,84; p=0,014

*400 mg/m2 iv 120 min, puis 250 mg/m2 iv 60 min /1S; †5 mg/kg iv 30–90 min /2S

Stintzing S, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 3508

Geissler M, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 3509

Tsuji Y, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 3510

Parseghian CM, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 3511

Cetuximab + FOLFIRI

(n=169)

Bevacizumab + FOLFIRI

(n=183) HR; p

SSPm, mois (IC95%) 10,3 (9,5 - 11,8) 10,7 (9,9 - 11,8) 1,00; 0,99

SGm, mois (IC95%) 32,5 (25,9 - 38,3) 26,1 (23,7 - 29,0) 0,75; 0,011

Mon avis: Timing des traitements ciblant EGFR

Discutant – Sobrero AF

Objectif (VOLFI: Abstract 3509 – Geissler M, et al)

• Evaluer l’efficacité et la tolérance de panitumumab + mFOLFOXIRI vs. FOLFOXIRI seul

en traitement de 1e ligne de patients avec CCRm RAS sauvage

Méthodologie

• Des patients avec CCRm RAS WT (n=96) ont été randomisés (2:1) entre panitumumab +

mFOLFOXIRI (n=63) et FOLFOXIRI seul (n=33)

– Cohorte 1: non résécable; Cohorte 2: résécable (chirurgie puis traitement pour ≤12

cycles)

Résultats

• TRO: 87,3% (IC95% 76,5 - 94,4) avec panitumumab + mFOLFOXIRI vs. 60,6% (IC95% 42,1

- 77,1) avec FOLFOXIRI seul; OR 4,5; p=0,004

Stintzing S, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 3508

Geissler M, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 3509

Tsuji Y, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 3510

Parseghian CM, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 3511

Panitumumab +

FOLFOXIRI (n=63)

FOLFOXIRI seul

(n=33)

HR (IC95%);

p

SSPm, mois (IC95%) 9,7 (9,0 - 11,7) 10,1 (7,8 - 12,1) 0,920 (0,584 - 1,451);

0,72

Mon avis: Timing des traitements ciblant EGFR

Discutant – Sobrero AF

Objectif (REVERCE: Abstract 3510 – Tsuji Y, et al)

• Evaluer l’efficacité et la tolérance du regorafenib suivi de cetuximab vs. séquence

inverse chez des patients avec CCRm

Méthodologie

• Des patients prétraités* avec CCRm et tumeurs KRAS exon 2 sauvage (n=180) ont été

randomisés (1:1) entre regorafenib† 160 mg jusqu’à progression/toxicité suivi de

cetuximab ou cetuximab jusqu’à progression/toxicité suivi de regorafenib† 160 mg

Résultats

*Echec du traitement après fluoropyrimidines + irinotécan +

oxaliplatine, anti-EGFR négatif †3 semaines on, 1 semaine

off; ‡n=101/180; #n=87/180

Stintzing S, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 3508

Geissler M, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 3509

Tsuji Y, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 3510

Parseghian CM, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 3511

Regorafenib puis

cetuximab

Cetuximab puis

regorafenib

HR (IC95%);

p

SG‡, mois (IC95%) 17,4 (10,5 - 20,7) 11,6 (8,4 - 12,9) 0,61 (0,39 - 0,96); 0,029

SSP, mois

SSP1‡ (SSP du traitement 1) 2,4 4,2 0,97 (0,62 - 1,54); 0,91

SSP2# (SSP du traitement 2) 5,2 1,8 0,29 (0,17 - 0,50); <0,0001

Mon avis: Timing des traitements ciblant EGFR

Discutant – Sobrero AF

Objectif (Abstract 3511 – Parseghian CM, et al)

• Etudier l’impact du temps sur la disparition des mutants alléliques RAS et EGFR chez des patients avec CCRm après arrêt du traitement anti-EGFR

Méthodologie

• Les données ont été analysées à partir d’une cohorte (n=135) de patients avec CCRm et tumeurs RAS/BRAF/EGFR sauvages traités par anti-EGFR – La fréquence relative des mutations alléliques a été déterminée par séquençage de

l’ADNtc • Les données ont été validées dans une cohorte extérieure (n=267) • Le taux de disparition et la demi vie étaient déterminés par échantillons sériés

Résultats

• Les mutants alléliques RAS et EGFR disparaissent de façon exponentielle au cours du temps avec une demi vie de 4–5 mois

• A progression, seulement 30% des cellules exprimaient une mutation de RAS/EGFR/BRAF/MAPK2K1

• Cette étude fournit un rationnel pour le rechallenge après une période sans anti-EGFR et pourrait aider à guider le moment du rechallenge en utilisant la surveillance de l’ADNtc

Stintzing S, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 3508

Geissler M, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 3509

Tsuji Y, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 3510

Parseghian CM, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 3511

Mon avis: Timing des traitements ciblant EGFR

Discutant – Sobrero AF

Résumé

• Les traitements anti-EGFR augmentent le TRO de 10–30%

• Le rationnel pour un rechallenge par anti-EGFR est cohérent avec les premières

expériences cliniques

Messages clés du présentateur

• Donner un anti EGFR en 1e ligne plus souvent

• Donner un anti EGFR pour de plus courtes périodes et pratiquer des rechallenges

• Ne pas donner d’anti EGFR en maintenance (pression de sélection)

• Considérer le rechallenge par anti EGFR avant toute autre chose

• Il serait intéressant de connaître la proportion de patients avec véritable rechallenge

dans les études FIRE-3 et CALGB

• La continuité de la prise en charge devient plus complexe que l’induction

Stintzing S, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 3508

Geissler M, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 3509

Tsuji Y, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 3510

Parseghian CM, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 3511

Sous-groupes moléculaires: pronostic et prédiction

Discutant – Corcoran RB

Objectif (Abstract 3513 – Wang Y, et al)

• Evaluer la valeur pronostique des mutations KRAS, NRAS et BRAF chez les patients

avec CCRm

Méthodologie

• Des patients avec CCRm et mutations RAS/RAF ont été inclus

• Les caractéristiques cliniques et les résultats de survie ont été comparés chez les patients

présentant différentes mutations

Résultats

• Prévalence des mutations:

– WT: 41,3%; KRAS: 45,6%; NRAS: 3,8%; BRAF V600: 8,0%; BRAF non-V600: 1,3%

• SSPm: BRAF V600: 11,4 mois; BRAF WT: 43,0 mois; BRAF non-V600: 60,7 mois

*Régression multivariée de Cox, ajustement sur âge, sexe,

latéralisation tumeur

Wang Y, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 3513

WT (n=951) KRAS (n=1080) NRAS (n=91) BRAF V600 (n=160)

SGm, mois 49,2 36,2 30,1 22,5

SG* NRAS vs. WT NRAS vs. KRAS NRAS vs. BRAF V600

HR (IC95%) 1,830 (1,401 - 2,391) 1,372 (1,059 - 1,776) 0,808 (0,574 - 1,136)

p <0,001 0,016 0,220

Sous-groupes moléculaires: pronostic et prédiction

Discutant – Corcoran RB

Messages clés du présentateur

• Chez les patients porteurs d’un CCRm avec mutations KRAS, NRAS et BRAF, ces

mutations ont des impacts différents sur la survie

– L’étude a été bien conduite et les résultats étaient cohérents avec ceux de

précédentes études

– Une limité importante cependant était que les patients n’étaient recrutés que

dans 2 centres

• Les mutations NRAS ont un plus mauvais pronostic que les mutations KRAS

– Mais en raison de la petite taille de l’échantillon, l’impact sur la survie des

mutations KRAS vs. NRAS est encore à étudier

• Le statut mutationnel des CCRm a une valeur pronostique et prédictive

• Cette étude souligne le rôle de l’analyse génomique dans le CCRm

Wang Y, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 3513

Immunothérapie: pourquoi n’avons nous pas la clé de la VICTOIRE?

Discutant – Segal NH

Objectif (KEYNOTE-164: Abstract 3514 – Le DT, et al)

• Evaluer l’efficacité et la tolérance du pembrolizumab chez des patients avec CCRm

MSI-high

Méthodologie

• Des patients avec CCRm MSI-high traités par ≥1 ligne antérieure (ECOG PS 0–1) ont reçu

le pembrolizumab 200 mg /3S pendant ~2 ans jusqu’à progression/toxicité (n=63)

Résultats

• SSP à 6 mois: 49%; SSP à 12 mois SSP: 41% (IC95% 2,1 - NA)

• SG à 6 mois: 84%; SG à 12 mois: 76% (IC95% NA - NA)

Le DT, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 3514

Glaire M, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 3515

n % (IC95%)

TRO

RC

RP

20

2

18

32 (21, 45)

3 (0,11)

29 (18, 41)

MS 16 25 (15, 38)

Progression 25 40 (28, 53)

TCM 36 57 (44, 70)

Immunothérapie: pourquoi n’avons nous pas la clé de la VICTOIRE?

Discutant – Segal NH

Objectif (Abstract 3515 – Glaire M, et al)

• Evaluer la valeur pronostique des lymphocytes CD8+ infiltrant la tumeur chez les

patients avec CCR

Méthodologie

• Des microarrays tissulaires ont été réalisés sur les échantillons de 1804 patients des

études QUASAR2 et VICTOR

• La proportion des cellules CD8+ et CD3+ a été déterminée

• Les données ont été analysées par analyse univariée et régression multivariée de Cox

avec ajustement sur les facteurs confondants (stade, statut MMR)

Résultats

Le DT, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 3514

Glaire M, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 3515

Groupe de

risque Stade n (%) HR: CD8 élevé vs. bas (IC95%) p

Faible T3N0 453 (25) 1,03 (0,54 - 1,72) 0,91

Intermédiaire T4N0; T1–3, N1/2 1035 (58) 0,69 (0,51 - 0,93) 0,014

Elevé T4, N1/2 303 (17) 0,59 (0,39 - 0,89) 0,011

Immunothérapie: pourquoi n’avons nous pas la clé de la VICTOIRE?

Discutant – Segal NH

Messages clés du présentateur

• Chez les patients avec CCRm MSI-high ayant reçu ≥1 ligne de traitement, le

pembrolizumab apporte un bénéfice significatif: pas de changement de la pratique

clinique

• Les données des études en 1e ligne et en adjuvant sont attendues avec impatience

• National Comprehensive Cancer Network: étude systématique de MMR ou MSI pour

tous les patients ayant un cancer du colon ou du rectum

• La densité des cellules CD8+ apparaît pronostique mais cela ne guide pas la

pratique clinique

• Prochaines étapes:

– Déterminer les méthodes optimales pour quantifier l’infiltration immunitaire

– Séparer les analyses pour les MSS et MSI-high

– Utilisation pour déterminer le traitement adjuvant (ou non) dans le CCR stade II

ou III?

Le DT, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 3514

Glaire M, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 3515

Biomarqueurs et nouvelles approches dans le cancer anorectal

Discutant – Deming DA

Objectif (Abstract 3516 – Tie J, et al)

• Evaluer la valeur de l’ADNtc pour prédire la rechute et le bénéfice de la CT chez les

patients avec cancer du colon de stade III

Méthodologie

• 95 patients avec cancer du colon ayant reçu une CT adjuvante ont été inclus

• Des échantillons sanguins ont été collectés pour analyse de l’ADNtc après chirurgie et

pendant/après la CT

• Le tissu tumoral a été analysé pour l’étude de 15 gènes communément modifiés dans le CCR

Résultats

• ADNct positif (n=19):

– ADNtc positif après chirurgie: 43% de SSR à 2 ans; la CT peut éliminer l’ADNtc chez

~50% des patients

– ADNtc positif puis positif : 33% de SSR à 2 ans; positif puis négatif: 59% de SSR à 2 ans

• ADNtc négatif (n=76):

– ADNtc négatif après chirurgie: 84% de SSR à 2 ans; l’ADNtc peut devenir positif dans

certains cas

– ADNtc négatif puis négatif: 86% de SSR à 2 ans; négatif puis positif: 25% de SSR à 2 ans

– Il est probable que 25% des patients avec ADNtc négatif restent négatifs grâce à la CT

Tie J, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 3516

You YN, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 3517

Fernandez-Martos C, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 3518

Biomarqueurs et nouvelles approches dans le cancer anorectal

Discutant – Deming DA

Objectif (Abstract 3517 – You YN, et al)

• Valider le score « neoadjuvant rectal cancer » (NAR) comme critère intermédiaire

pour la SG

Méthodologie

• La base de données nationale des cancers (National Cancer Database) a été utilisée pour

identifier les patients avec CCR non métastatique qui ont reçu un traitement néoadjuvant

par RCT (45–54 Gy) et proctectomie (n=19,831)

Résultats

• Après CT néoadjuvante, 12,6% des patients ont eu une pCR et le stade a diminué dans

28,9% des cas

Tie J, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 3516

You YN, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 3517

Fernandez-Martos C, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 3518

Score NAR SG à 5 ans, %

≤8,4 88

8,5–15 81

15–26,6 75,2

>26,6 61,7

*Capécitabine avec 50,4 Gy en 28 fractions; †Hypertension, mucite, asthénie, perforation

Tie J, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 3516

You YN, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 3517

Fernandez-Martos C, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 3518

Biomarqueurs et nouvelles approches dans le cancer anorectal

Discutant – Deming DA

Objectif (GEMCAD 14-02: Abstract 3518 – Fernandez-Martos C, et al)

• Etudier l’impact de l’addition d’aflibercept au traitement d’induction par mFOLFOX6

suivi de RCT et excision mésorectale totale chez les patients avec cancer du rectum

à haut risque

Méthodologie

• Des patients avec cancer du rectum à haut risque (mrT3/T4/N2) ont été randomisés (2:1)

entre aflibercept + mFOLFOX6 vs. mFOLFOX6 seul, avant RCT* et EMT

– Stratification sur invasion veineuse extra-murale et mrT4

Résultats

% Aflibercept + mFOLFOX6 mFOLFOX6 seul p

Taux de pCR 21,7 13,8 0,1938

EIs grade 3–4 préopératoires† 50 23 -

Réalisation complète de la RCT 90 96 -

Réalisation complète de la chirurgie 90 95 -

Complications postopératoires 14,7 12,3 -

Biomarqueurs et nouvelles approches dans le cancer anorectal

Discutant – Deming DA

Messages clés du présentateur

• L’ADNtc est un marqueur pronostique prometteur de maladie résiduelle

• Le score NAR fournit un résultat à court terme pour les essais cliniques dans le

cancer du rectum localement avancé

• Les anti-angiogéniques pourraient améliorer le traitement néoadjuvant pour le

cancer du rectum localement avancé

Tie J, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 3516

You YN, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 3517

Fernandez-Martos C, et al, J Clin Oncol 2018;36(suppl):abstr 3518