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Diapositive 1 - Ville de Nouméa · 2011), 1 jeudi du centre ville est dédié par an à l’environnement, accueil d’expositions - ex. : les espèces envahissantes, à la maison

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3. La Nouvelle-Calédonie est le 2ième point chaud de la biodiversité mondiale (source : http://www.biodiversite.nc) : Un point chaud ou hot spot de biodiversité est une zone géographique contenant au moins 1500 espèces endémiques mais qui a déjà perdu au moins 70 % des espèces présentes dans leur état originel. Ce patrimoine est menacé par le feu, l’urbanisation, l’industrialisation, l’introduction d’espèces exogènes envahissantes ou leur prolifération (ex : cerfs) et le réchauffement climatique (blanchiment des coraux, épisodes climatiques plus violents et plus destructeurs annoncés, perturbation de la production de certaines espèces à vocation alimentaire (fruitiers), augmentation des risques d’incendie et de désertification). 99% de la forêt sèche calédonienne ont été détruits au cours des 3000 dernières années, 4500 ha de forêt détruits dans l’agglomération nouméenne en 2005 par le feu

5. Une personne sur 5 n’a pas accès à l’eau potable dans le monde : Pourtant, les prélèvements d’eau ont été multipliés par 7 en 100 ans, un rythme de croissance 2 fois plus élevé que celui de la population. Economiser et protéger l’eau aujourd’hui, c’est assurer les ressources de demain

6. Un français produit chaque jour plus de 1kilo de déchets ménagers : En 1960, cette production était de 500 grammes. Parallèlement, la dépense publique liée à l’environnement en matière de traitement des déchets augmente de 5 %/ an en moyenne. Elle est supportée par chacun d’entre nous. Et malgré les progrès du recyclage, plus d’un quart des déchets produits aujourd’hui restent finalement enfouis en décharge, ou brûlés sans récupération de l’énergie libérée. Recycler plus et gaspiller moins, c’est préserver nos ressources communes (source : Ademe)

7. Le lien entre environnement et santé, une préoccupation croissante : La responsabilité avérée ou suspectée des facteurs environnementaux dans un certain nombre de maladies représente une préoccupation croissante pour les autorités publiques et pour les français. Les crises écologiques et sanitaires se multiplient : vache folle, amiante, pesticides ; et de nouveaux risques inquiètent : les OGM, les ondes, etc. Au quotidien, la qualité de l’air extérieur et intérieur, la limitation des nuisances sonores et de la pollution lumineuse participent à la qualité de notre environnement quotidien et à notre bonne santé. Protéger notre environnement, c’est aussi protéger notre santé.

Note : La compétence en matière de réglementation environnementale est dévolue aux provinces qui ont chacune adopté en 2009 un code de l’environnement (Provinces Sud et Nord)

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1. Un patrimoine « naturel » couvrant un 1/3 de la superficie de la commune d’une exceptionnelle biodiversité : La ville s’est construite progressivement au détriment des espaces naturels mais comporte encore de nombreux espaces verts et naturels et jardins privés sur 1500 ha (source : PADD); La forêt sèche est devenue un milieu très rare, son enjeu de conservation à Nouméa est donc d’autant plus fort.

2. Un patrimoine naturel protégé de l’urbanisation future mais insuffisamment protégé des dégradations occasionnées par l’homme et les espèces envahissantes: Le PADD affiche l’objectif de « sanctuariser ses sites de mangrove et de forêt sèche » et le zonage du PUD classe effectivement l’ensemble des zones de forêt sèche et de mangrove à fort enjeu en termes de biodiversité en zones naturelles, donc non constructibles. Mais il n’existe pas de mesure de protection forte (type réserve naturelle) en dehors des 2 parcs provinciaux situés à Nouméa (Ouen-Toro et Parc forestier) et des îlots (réserves naturelles marines et aires marines de gestion durable, l’ensemble du grand récif Abore et du lagon et ilots situés au droit de Nouméa notamment sont reconnus comme aires de conservation prioritaire de valeur régionale soit la 2ème classe derrière la reconnaissance internationale dont bénéficie le Grand Lagon Sud ; Les espaces naturels subissent par ailleurs l’assaut de plantes envahissantes, qui sont encore souvent plantées à tort.

3. Un patrimoine naturel éclaté au sein de la ville, sans interconnexions, insuffisamment mis en valeur et dont le partage de la connaissance est à améliorer : Le patrimoine naturel sur la ville est discontinu, ce qui peut altérer ses fonctionnalités écologiques (besoin pour les espèces de pouvoir se déplacer via des trames, vertes ou bleues – cours d’eau, arroyos…). Une trame verte et bleue est affichée dans le SCAN à l’échelle de l’agglomération, un début de charte paysagère, contenant un plan vert et bleu, a été réalisé lors de l’élaboration du PUD, mais n’a pas trouvé de traduction concrète hormis un engagement dans le PADD. Par ailleurs, mis à part l’inventaire floristique réalisé par le programme forêt sèche à Nouméa, la ville n’a pas connaissance de la biodiversité des autres milieux remarquables (mangroves, récifs) ou ordinaires (espaces verts) ; d’autres acteurs ont toutefois mené des études ponctuelles (sur certaines espèces ou espaces)

6. Peu de mise en relation du patrimoine naturel et du patrimoine historique : Le patrimoine historique gagnerait peut-être à être plus mis en valeur, accessible par des liaisons douces, etc.

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1. Préservation et plantations croissantes d’espèces endémiques : Les plantes endémiques sont présentes aujourd’hui à hauteur de 20% dans les opérations d’aménagements de la ville (objectif de 40% à moyen / long terme). Une petite partie est fournie par la pépinière municipale

3. Des aménagements qualitatifs programmés sur 3 parcs : Un aménagement de promenade au parc de Rivière salée, un jardin botanique au parc du Receiving et la plantation d’espèces au Ouen Toro pour répondre aux dispositions réglementaires provinciales dans le cadre de la mise en place d’un plan de préservation de la biodiversité (il sera complété par des actions de sensibilisation du public via des visites guidées)

5. Des actions menées pour l’éradication d’espèces envahissantes au Ouen Toro et à Fort Tereka, par la ville et/ou des associations (WWF). Par ailleurs, la ville participe au Groupe Espèces Envahissantes (GEE) qui comprend l’Etat, les provinces Iles, Nord et Sud, la Nouvelle-Calédonie, des associations de protection de l’environnement et des instituts techniques et scientifiques. Il a organisé une exposition itinérante en juin 2010 sur le sujet, baptisée « Arrêtons l’invasion ». A noter que le code provincial définit une liste d’espèces envahissantes

6. Sensibilisation des scolaires et du grand public au patrimoine naturel : Expositions et accueil d’enfants et d’habitants du quartier de Tindu à la maison de la nature, accueil des scolaires à la pépinière et sensibilisation à l’endémisme, suppléments ponctuels du journal « le Nouméa » («Place aux fleurs-flore de la Place des Cocotiers» en 2010, «Nouméa, jardin tropical» en 2011), Fête de la Nature (organisée à l’initiative de l’association Mocamana en 2011), 1 jeudi du centre ville est dédié par an à l’environnement, accueil d’expositions - ex. : les espèces envahissantes, à la maison de la nature, des chantiers citoyens menés en partenariat avec des associations (restauration à Ouen Toro par ex.)…

7. Diverses orientations du PADD tendent vers la protection… : La protection du patrimoine est une compétence provinciale. Certains bâtiments historiques sont ainsi classés sur Nouméa. La ville, en complément, a identifié des zones ou ambiances urbaines à préserver (à titre d’exemple, la première vallée du tir), pour lesquelles le règlement du PUD, s’il ne peut protéger les bâtiments en tant que tels, incite à ne pas démolir. Parmi les zones de crêtes, certaines ne sont pas protégées de l’urbanisation.

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1. Une production de déchets ménagers et assimilés significative en très légère baisse : Les déchets ménagers et assimilés sont composés des ordures ménagères et assimilées (28 600 t), des déchets verts et objets encombrants (11 400 t) (source: Note DGST - DEPEV - gestion des déchets proposition d'une démarche) et des déchets de voirie (4350t d’après le document Étude d’un nouveau marché de propreté urbaine – phase 1), soit un total d’un peu plus de 450 kg/hab./an à comparer avec 481 kg en Ile-de-France, 588 en métropole, 528 dans les « DOM-TOM » (source : base de données ADEME SINOE)

2. Des déchets ménagers et d’entreprises qui sont majoritairement enfouis : pas de stratégie de réduction à la source ou de réutilisation mais une mise en place amorcée de la collecte sélective : Si certains déchets font déjà l’objet d’une collecte sélective suite à la mise en place de filières de traitements par la Province Sud (huiles lubrifiantes usagées, véhicules hors d’usage, piles et accumulateurs, batteries, pneus et prochainement les D3E), la majorité des déchets partent aujourd’hui au centre d’enfouissement de Gadji. Depuis 2005, aménagement du centre d’enfouissement technique (CET) de Ducos en centre de tri, de transit et de valorisation. Mais projet de mise en place du tri sélectif sur l’ensemble de Nouméa en 2012, néanmoins conditionné par l’ouverture d’un centre de tri

3. Un cout de la collecte et du traitement qui devrait aller croissant avec l’amélioration des filières de tri/traitement des déchets. En 2009, un coût total de collecte et traitement de 12.500F/an/habitant financé à 90% par la redevance. Un équipement en poubelle et une redevance que tous les Nouméens ne peuvent supporter avec pour conséquence des rejets sauvages

4. Des « dépôts sauvages » importants et qui sont insuffisamment sanctionnés : Plus de 600 tonnes/mois de déchets en « dépôts sauvages » collectés par la ville, qui proviendraient largement des entreprises, pour éviter les coûts de mise en décharges pour les « petites » quantités (coût jugé élevé notamment en raison d’un tarif forfaitaire par tranche : de 1 à 1000 tonnes, le tarif est le même)

Notes : La collecte des déchets ménagers et assimilés relève de la compétence de la Ville, le traitement du Syndicat Intercommunal du Grand Nouméa. La province est compétente dans l’organisation des filières de traitement et dans la gestion des déchets non ménagers (Déchets Industriels Banals, agricoles, inertes, …)

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8. Début de mise en place de chantiers verts : la charte chantiers verts, à l’initiative de l’Ademe, définit le respect d’objectifs communs tels que la réglementation en vigueur, la gestion des déchets, la limitation des pollutions, des niveaux sonores et des impacts sur la biodiversité… Dans les faits, le maître d’œuvre, volontairement engagé dans la démarche, fera signer la charte à toutes les entreprises intervenant sur le site à moins qu’il n’ait choisi de l’intégrer dans les pièces contractuelles du marché de travaux - 1 chantier vert à ce jour pour la ville de Nouméa

10. Opérations régulières de nettoyage des quartiers : initiatives citoyennes accompagnées par la ville (mise à disposition de bennes par exemple)

12. Sensibilisation et mise en pratique de la collecte sélective via l’opération écoles vertes, jeux et ateliers à la maison de la nature : Toutes les écoles maternelles et élémentaires sont équipées de poubelles de tri et d’un composteur, plus ou moins utilisés selon les établissements : En 2010, 4 500 kg de papier (contre 5 500 en 2009), 13 400 cannettes (contre 5 360 en 2009), 3 000 kg de bouteilles en plastique (contre 1 500 en 2009), 250 kg de piles (même chiffre en 2009) et 200 kg de cartouches (contre 340 en 2009) ont été collectés

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1. Une ressource en eau abondante et de qualité mais dont la vulnérabilité pourrait s’accroitre : La ressource en eau est située en dehors de la ville (barrage de Dumbéa, rivière La Tontouta et forages -Trou des Nurses et Val Fleuri) ; L’eau brute est abondante et de bonne qualité, mais la qualité de l’eau au niveau du barrage se dégrade (érosion de terres ferriques suite à des feux qui dégradent le couvert végétal, qui se retrouvent dans l’eau acheminée à l’usine de potabilisation, non équipée pour ce type de pollution) ; par ailleurs, risque potentiel au niveau des forages, qui vont donc bientôt bénéficier d’un Plan de Sécurité Sanitaire des Eaux

Une bonne qualité de l’eau distribuée : taux de conformité bactériologique de 98,5% en 2008, taux de conformité physico-chimique de 96,2% (source: Rapport 2008 sur la qualité et les services publics de l’eau).

2. Un niveau de consommation élevé, un prix peu élevé mais qui devrait augmenter (pour financer la gestion des eaux usées) : une consommation en baisse (comme en France) : -1,5% entre 2004 et 2008 (source: Rapport 2008 sur la qualité et les services publics de l’eau); une consommation/habitant un peu plus élevée que la Corse (107 m3/hab. en 2008 contre 94 m3/hab./an en Corse), deux fois supérieure à la moyenne française de 55 m3/hab./an.

A échéance 2030, le prix de l’eau serait d’environ 340 FCFP/m3 (environ 212 F/m3 en 2011) comparable au prix moyen en métropole (360 F/m3), mais la qualité des réseaux et des eaux rejetées dans le lagon aura ainsi été considérablement améliorée. Les coûts d’entretien (obligatoires) qui vont augmenter sur le barrage de Dumbéa vont également se répercuter sur le prix de l’eau

3. Un réseau d’adduction dont la qualité reste à améliorer : Un rendement du réseau de 78% (le rendement d’un réseau urbain métropolitain performant dépasse les 90%) : Près de 3,5 millions de m3 « perdus » en 2008 par fuites mais un chiffre en baisse grâce aux travaux menés ; 1/3 des 18 000 branchements sont encore au plomb, ils sont progressivement remplacés et auront disparus d’ici 20 ans

4. Un assainissement insuffisant : un réseau d’assainissement créé en 1987 mais une croissance de 40.000 habitants depuis. Aujourd’hui, une capacité d’épuration de 47 200 équivalent-habitants pour des besoins de 127 000 éq-hab., un réseau peu performant (problème d’eaux claires parasites, problèmes de déversements par temps de pluie, 60% de type unitaire, des STEP surchargées…- source : SDA). Par ailleurs, un manque de contrôle (des raccordement, des fosses sceptiques, des mini STEP privées…)

6. Un raccordement des particuliers à ce nouveau réseau qu’il faudra suivre et contrôler : stratégie à mettre en œuvre pour obliger au raccordement (volet juridique, aide financière sous condition de ressources, volet technique pour supprimer petit à petit les fosses sceptiques)

8. Une filière de valorisation des boues de stations à pérenniser : Suite à un changement de réglementation provinciale, exigeant un taux de matière sèche des boues de STEP d’au moins 30%, les boues produites par les STEP communales ne peuvent plus être stockées à l’installation de stockage des déchets de Gadji et sont entreposées à la carrière de Mont Té. La ville a lancé un marché pour traiter ces boues et ramener leur siccité à un niveau réglementaire ; la construction des nouvelles STEP prévoit le respect de cette norme de 30%

Note : La ville, compétente, a délégué pour 20 ans la production, la distribution d’eau potable et l’assainissement à la société Calédonienne Des Eaux ainsi qu’une partie des travaux.

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1. Une concentration d’entreprises potentiellement polluantes insuffisamment contrôlées : Des entreprises présentent les caractéristiques d’ICPE mais ne sont pas encore classées comme telles, par ailleurs la DIMENC ne dispose pas de moyens suffisants pour toutes les contrôler (enjeu à prioriser les entreprises à contrôler en fonction des enjeux humains et écologiques à proximité)

2. Une qualité de l’air globalement satisfaisante (source : SCALAIR): Si l’indice de qualité de l’air ATMO, qui permet de caractériser de manière simple la qualité de l’air d’une agglomération pour 4 polluants (SO2, NO2, PM, O3) est bon ou très bon plus de 99% du temps (2010), on constate des dépassements des seuils d’information, de recommandation et d’alerte pour le dioxyde de soufre et les particules, de sources industrielles, ce qui classe Nouméa au 2ème rang des villes françaises en termes de nombres d’heures de dépassement. Néanmoins, le nombre et l’intensité des pics de pollution au SO2 diminuent, sans doute favorisés par l’arrêté provincial (2009) qui prévoit, en cas de conditions de vent très défavorables, l’alimentation de la centrale de Doniambo avec du fioul à très basse teneur en soufre, de même en cas de constat de pic. Par ailleurs des retombées de « grosses » poussières, visibles mais dont l’impact sanitaire est faible, en deçà des « normes » mais néanmoins non négligeables

3. Un réseau de surveillance qui s’améliore…: Le réseau actuel est conséquent pour une ville de cette taille et donne une bonne image de la situation globale. Il n’est toutefois pas représentatif des maxima de pointes de pollution au SO2 liés à la SLN. Des mesures réalisées à l’aide d’une station mobile complète depuis 2010 la vision dans les quartiers les plus impactés par ces émissions industrielles (source : SCALAIR). Par ailleurs, faiblesse voire absence de mesure de certains polluants qui sont pourtant présents (composés organiques volatils issus de dérivés pétroliers, HAP, amiante) et pas de suivi particulier de la qualité de l’air intérieur

4. Des nuisances sonores fortement ressenties : L’absence de cartographie du bruit ne permet pas d’identifier les niveaux d’intensité et les points noirs sur lesquels agir en priorité, absence de politique de prévention et de réduction, hormis quelques arrêtés municipaux (PUD non restrictif pour limiter les constructions à proximité des grands axes routiers par ex.), probablement en l’absence d’un partage de compétences et d’une législation clairement établis.

6. Quelques nuisances olfactives (réseau d’assainissement à ciel ouvert, Sainte Marie, rond point de l’eau vive, usine…), lumineuses (perturbation des oiseaux marins dont le pétrel de Tahiti, espèce endémique en quasi extinction) et visuelles (panneaux publicitaires)

Notes : La législation européenne en matière de qualité de l’air ne s’applique pas en NC mais les seuils qu’elle définit servent de référence pour apprécier la qualité de l’air à Nouméa. Une réglementation est en cours d’élaboration au niveau du gouvernement, qui a compétence en la matière ainsi qu’en matière de santé publique. La province Sud intervient dans cette thématique de par sa compétence en environnement, notamment sur la surveillance des ICPE, et de façon plus large sur les éventuels impacts environnementaux liés à une mauvaise qualité de l'air.

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Le réchauffement climatique est sans équivoque : sur la période 1850-2006, 11 des 12 dernières années comptent parmi les années les plus chaudes jamais enregistrées

La cause de ce réchauffement est l’émission massive de gaz à effet de serre dans l’atmosphère par les activités humaines (transports, activités industrielles, agricoles et domestiques, feux de forêt…). Le dioxyde de carbone (CO2) est le principal gaz à effet de serre, issu de la combustion des énergies fossiles : charbon, pétrole, gaz.

En France métropolitaine, près de la moitié des émissions de gaz à effet de serre découle de décisions prises dans la sphère familiale: Essentiellement à travers le chauffage, les choix alimentaires et le transport individuel.

La raréfaction programmée des énergies fossiles : Environ 40 ans, c’est le temps que l’on mettrait à épuiser les réserves mondiales de pétrole prouvées, au rythme de consommation actuel. Ce chiffre serait d’environ 60 ans pour le gaz naturel, et 200 ans pour le charbon. En quantité limitée sur la Terre, les énergies fossiles sont appelées à devenir plus rares et donc plus chères, diminuant d’autant le pouvoir d’achat des ménages les plus modestes, qui en sont les plus dépendants.

Ces énergies sont directement responsables de nos émissions de gaz à effet de serre : Ces énergies, qui sont en plus directement responsables de nos émissions de gaz à effet de serre et de la dégradation de la qualité de l’air, représentent 96,5% de la consommation d’énergie primaire en Nouvelle-Calédonie. Il est donc urgent de réduire nos consommations d’énergie, et de recourir davantage aux énergies renouvelables : le solaire, l’éolien, la géothermie, la biomasse, qui mobilisent les ressources énergétiques de la nature sans les épuiser.

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Développer les énergies renouvelables : Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a présenté, lundi 9 mai 2011 à Abou Dabi, un rapport qui "conclut que près de 80% de l’approvisionnement mondial en énergie pourrait être assuré par des sources d’énergies renouvelables d’ici au milieu de ce siècle si l’effort est soutenu par des politiques publiques adéquates" ; à comparer aux 13 % actuels d’approvisionnement total en énergie primaire relevé en 2008 (http://www.cdurable.info/Dernier-rapport-du-GIEC-confirmation-du-potentiel-energies-renouvelables,3448.html)

Captage du CO2 par les espaces naturels : 100 t/ha de carbone fixé pour les forêts denses humides tropicales, 65 t/ha pour les formations à niaoulis, les mangroves et les forêts sèches. Au total, en 2010, les forêts de Nouvelle-Calédonie fixeraient 124,82 millions de tonnes métriques de Carbone (estimation), selon la FAO, Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, Evaluation des ressources mondiales forestières, in FRA 2010/147, Rapport national, Nouvelle-Calédonie

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1. Une consommation d’énergie importante et qui augmente : La consommation électrique de Nouméa a augmenté de 7% entre 2009 et 2010 (source : ISEE) ; La consommation de gazole dans le secteur des transports a augmenté de 19% entre les 4ème trimestres de années 2009 et 2010 selon l’observatoire de l’énergie (DIMENC). Le grand Nouméa consomme 90% de l’énergie totale distribuée en NC (source: in diagnostic du SCAN)

ENERCAL produit 98% de l’électricité néo-calédonienne via des centrales thermiques (dont Doniambo) et hydro-électriques (dont Yaté), Enercal la transporte et EEC la distribue sur Nouméa.

2. Une production de gaz à effet de serre par habitant doublement élevée : En 2004, les émissions de CO2 étaient estimées à 11,2 tonnes/hab./an soit 1,8 fois plus qu’en métropole (in Nouvelle-Calédonie 2025). Selon l’Ademe, les émissions locales sont aujourd’hui estimées à 18t/hab./an, auxquelles il faut ajouter 20t/hab./an générées par les importations/exportations de marchandises. Elles vont continuer d’augmenter avec notamment la mise en service de la nouvelle usine de nickel, pour aboutir à un ratio/habitant supérieur à celui de USA (in Nouvelle-Calédonie 2025, p.112)

Pour mémoire, le protocole de Kyoto ne s’applique pas en Nouvelle-Calédonie

3. Un cout de production de l’électricité en augmentation, non répercuté sur les consommateurs : Le coût réel du kWh n’est répercuté qu’ à 80% sur le consommateur et doit être équilibré régulièrement par le gouvernement. L’équilibre nécessiterait d’augmenter de 18% le prix du kWh, selon EEC.

5. Un manque de dispositif incitant à diminuer la consommation électrique et de carburants (tarification, fiscalité, …) et un prix peut être encore insuffisamment dissuasif : Il n’y a par exemple pas d’exonération de TGI selon la puissance des matériels électriques, pas de tarif nuit pour l’électricité, pas de taxe ajustée selon les efforts des promoteurs pour construire dans un soucis d’une consommation d’énergie moindre, etc.

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1. Des initiatives récentes de bâtiments « HQE » : dans ses nouveaux bâtiments (école Tuband par ex.). La mairie travaille par ailleurs par des actions ponctuelles, à la réduction des consommations dans ses bâtiments.

2. Projet de sensibilisation à la réduction de la consommation d’énergie …: une sensibilisation des publics en difficulté par le CCAS et le partenariat Ville/WWF dans le cadre d’Earth Hour, des actions de sensibilisation ponctuelles menées par le CCAS (résidence les orchidées).

3. Cahier de prescriptions environnementales annexé au PUD : Pas de diffusion particulière par la ville du cahier de recommandations écocal, mais existence d’un cahier de recommandations architecturales et environnementales annexé au PUD.

Notes • Le cahier ECOCAL, financé par le Comité Territorial pour la Maîtrise de l’Energie

(gouvernement et ADEME), rassemble les prescriptions techniques à respecter pour satisfaire des critères de performance en matière de qualité thermique et énergétique dans les logements neufs construits en Nouvelle-Calédonie.

• Le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie alloue des crédits au Comité Territorial pour la Maîtrise de l’Energie (CTME) pour détecter des gisements d’économies d’énergie et préparer un label “haute qualité environnementale” dans les constructions.

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1. Une faible part d’énergies renouvelables dans la consommation d’énergie primaire mais signifiante dans la production électrique : Les énergies renouvelables représentent 4.1% de la consommation d’énergie primaire en 2009 (Dimenc) contre 7.4% en métropole en 2008 (INSEE). Cette part est de 15 à 20% de la production d’électricité (2010: 12.5% pour l’hydraulique, 2.5% pour l’éolien et 0.17% pour le photovoltaïque; 2009: 23%) contre 15% en métropole en 2010 (source : Etat des lieux et perspectives de développement des énergie renouvelables – syndicats des énergies renouvelables 2011)

L’essentiel de la capacité de production a été installé il y a 50 ans avec le barrage hydraulique de Yaté (68 MW) complétés depuis des barrages de Néaoua et de la Tu, de microcentrales hydroélectriques, d’installations photovoltaïques ou bien encore d’éoliennes (158 éoliennes représentant 38.2MW http://www.suivi-eolien.com/) ; 20% des foyers nouméens équipés en chauffe-eau solaires en 2009 (RP 2009 INSEE-ISEE)

3. Les gisements exploitables en énergie renouvelable ont été estimés à 300 MW pour le solaire électrique, 100 MW pour l’éolien, et 70 MW pour l’hydraulique (source in Diagnostic et enjeux Nouvelle-Calédonie 2025).

5. Des freins encore importants au développement de ces énergies renouvelables:

• Un faible prix de rachat (11,2F/kWh pour l’éolien, soit le prix d’achat de l’électricité à Enercal) voire aucun pour le photovoltaïque (sauf opération de la ferme de Tontouta à 18F le kWh) mais qui pourrait évoluer avec le nouveau Schéma Energie Climat

• L’arrêt de la défiscalisation locale pour les ENR en 2010 et de la défiscalisation nationale en septembre 2010 pour le photovoltaïque

• Des coûts de production élevés par rapport à d’autres modes : Charbon: 12F/kWh, fuel: 17F, 1F pour le barrage de Yaté aujourd’hui (source LNC 12/05/2011)

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1. Développement (à la marge) des énergies renouvelables : Une opération pilote réalisée (école Gustave Mouchet à Montravel) avec 230m2 de panneaux photovoltaïques et une production correspondant à 75% de la consommation de l’école. Pas de méthanisation des déchets d’espaces verts alors que les gisements sont probablement suffisants au niveau de l’agglomération

2. De multiples autres opérateurs développent le photovoltaïque : ex. : Géant casino a installé du photovoltaïque pour l’éclairage de son parking.

3. Le gouvernement mène en partenariat avec l’ADEME (via le CTME et le FCME) une politique volontariste pour le développement du solaire thermique … : Le Comité Territorial pour la Maîtrise de l’Energie (Gouvernement, Ademe) gère le Fonds de Concours pour la Maîtrise de l’Energie (FCME), qui finance une partie des opérations de promotion des énergies renouvelables et d’utilisation rationnelle de l’énergie. Ce fonds est alimenté par la taxe pour les énergies renouvelables (taxe parafiscale pour les énergies renouvelables dont le taux est fixé à 0,6 F / litre uniquement pour l’essence (0,4%) et par une participation financière de l’ADEME.

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1. Des déplacements dominés par la voiture : 71% des Nouméens utilisent la voiture pour se rendre à leur travail (15% les transports en commun, 12% la marche ou le vélo), le taux de motorisation du Grand Nouméa est légèrement supérieur à celui de villes comparables de métropole (1,2 contre 1 selon le diagnostic préalable au PDAN), le parc de véhicules augmente. 1/3 des véhicules neufs immatriculés sont des pick-up, camionnettes ou camions, chiffre en augmentation, de par une accélération de la croissance du revenu par habitant et les mesures mises en place par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre l’insécurité routière et qui ont certainement motivé l’achat de gros véhicules. Contrairement à ce que l’on constate en métropole, où la consommation totale de carburants par les voitures diminue depuis quelques années du fait de l’amélioration de l’efficacité énergétique des véhicules et de la stagnation du parc, en NC elle augmente de par la croissance du parc et de la puissance de ces véhicules, mais aussi d’un usage probablement plus intensif et d’une généralisation de la climatisation. (in La maîtrise de l’énergie dans les domaines des transports en Nouvelle-Calédonie, IRD, 2009)

2. Des temps de trajet en constante augmentation, une qualité de l’air affectée, une forte insécurité routière…: pollution, bruit et taux d’accidentologie élevé et surtout stable depuis 20 ans alors qu’il a été divisé par 3 sur cette même période en métropole (source : Contrat local de sécurité)

3. Un réel enjeu d’intégration associé au problème de mobilité : 18% de foyers non motorisé (jusqu’à 50% dans certains quartiers, source : RP 2009 INSEE-ISEE), ratio équivalent en métropole, mais à Nouméa, absence d’une offre alternative attractive et efficace

4. Des politiques d’investissement et d’aménagement qui ont privilégié la voiture au détriment des transports en commun : Une politique d’investissements qui s’est d’abord occupée d’améliorer les infrastructures routières avant de s’attaquer au développement des transports en commun, des projets d’aménagement qui laissent encore une part prépondérante à la voiture (cf. PADD sur le centre ville notamment).

5. Des transports en commun peu performants et peu attractifs… : des tarifs élevés (6.800F/personne/mois pour une carte mensuelle), des horaires de circulation peu étendus, de longs temps de trajet.

6. Quelques liaisons piétonnes et vélos mais un relief et des aménagements (trottoirs) peu favorables aux modes doux : Des projets de pistes cyclables sont étudiés à chaque réfection de voirie mais ne font pas l’objet d’un plan de maillage global hormis celui des baies (cf. plan de maillage doux du PUD). Le manque de foncier ne permet plus de prévoir systématiquement des pistes cyclables (manque de place).

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1. Un plan de déplacements à l’échelle du grand Nouméa (PDAN) adopté en 2011 : Le PDAN n’est pas un document obligatoire en NC, il ne s’impose pas au PUD. Le projet de transport en commun en site propre (TCSP) a été lauréat de l’appel à projet métropolitain sur les TCSP (aide financière à la clé)

2. Réflexion sur la création d’une taxe permettant de financer le transport en commun en site propre : réflexions sur une taxe à l’échelle du Grand Nouméa, qui pourrait être prélevée sur la masse salariale des entreprises, sur l’essence, les immatriculations, sur le stationnement, sur les contraventions (cf. copil relatif au SCAN/PDAN avril 2010)

3. Des mesures pour inciter à l’usage des transports collectifs :

• Karuïa Bus a entièrement renouvelé sa flotte pour disposer de 93 bus moins polluants et de plus grande capacité ; ils ne sont pas accessibles aux personnes à mobilité réduite

• Une réduction de 50% est offerte aux scolaires (écoliers, collégiens, lycéens et étudiants), personnes handicapées ou âgées de plus de 65 ans (source : Le Nouméa fév. 2011).

4. Une réflexion amorcée d’un plan vert et bleu qui pourrait notamment aborder les liaisons douces:

• Des réflexions ont été menées pour établir un plan de maillage des pistes cyclables, doublé d’un programme de chemins de promenades dans les parcs naturels de Nouméa, mais n’ont pas encore abouti (PDAN, plan vert et bleu)

• Une tentative de Pédibus lancée par la ville en partenariat avec l’ADEME et la fédération des assureurs en 2007 mais qui n’a pas prospéré: Le manque de sensibilisation auprès des parents et de coordination n’a pas permis à l’opération d’être renouvelée.

5. Un site web pour développer le covoiturage en Nouvelle-Calédonie : http://www.nc-covoiturage.nc/ (Gouvernement, Ademe)

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4. Le PUD affiche une volonté de « maîtriser la croissance de la ville » en travaillant notamment sur les densités et la mixité fonctionnelle : Le PUD prévoit la possible densification du nouveau centre-ville, des centres de quartier, des grands axes comme l’extrémité de la route de l’anse Vata et autorise la construction de tours dans une zone touristique ainsi que dans 3 zones dédiées dans les quartiers ; ailleurs, les hauteurs de construction resteront limitées (source : Le Nouméa sept. 2010) ; une étude (cabinet TNS) a montré qu’avec de telles règles, la capacité de construction était de 67 000 logements (pour des besoins actuels de l’ordre de 750 logements à construire par an)

Les projets cœur de quartier permettent aux habitants de trouver services et équipements à proximité (et ainsi diminuer l’usage de l’automobile)

5. De futurs projets d’aménagement intègrent de plus en plus le développement durable : Le PADD indique que « les terrains communaux constituent des leviers pour les appels à projet dans lesquels sont inscrits les prescriptions voulues par la ville » ; A savoir, le foncier disponible serait exclusivement publique (ville, province…)

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1. Pas de risques naturels majeurs…: Sur les 15 dernières années, 12 cyclones d’importance ont entraîné des dégâts importants sur le territoire et des morts. Des phénomènes d’inondation localisés essentiellement dans les quartiers les plus anciens dont les réseaux sont certainement sous dimensionnés, anciens, et qui présentent des contraintes topographiques particulières (faibles pentes), dans les squats (boues), certains espaces avec des réseaux insuffisants (ex. : vallée des colons) (Source: Ville de Nouméa)… Des effondrements de terrains occasionnels. Les autres risques naturels présents sur le territoire ne concernent pas directement la capitale (Source: Service Géologie de la Dimenc). Les feux de forêt concernent plus le Grand Nouméa que la ville en elle-même.

2. 8 ICPE jugées « prioritaires » sur Nouméa au regard des risques technologiques, dont 2 apparentées « Seveso seuil haut»: La DIMENC a communiqué à la ville en 2010 la liste établie par l’inspection des installations classées recensant les 8 établissements jugés prioritaires au regard des risques technologiques (source : rapport de présentation du PUD). Si la directive européenne « Seveso » s’appliquait en Nouvelle-Calédonie, 2 de ces établissements seraient classés « seuil haut » (le plus dangereux) sur Nouméa : le dépôts d’hydrocarbure Mobil total et le dépôt de gaz liquéfié Sogadoc.

Elles ont toutes fait l’objet d’études de dangers : Chaque établissement doit établir une étude de danger, validée par la DIMENC, qui en retour délivre une autorisation d’activité contenant d’éventuelles prescriptions visant à réduire les risques résiduels « acceptables ». 2 types de périmètres sont établis suite à ces études, un périmètre de protection rapprochée dans le lequel le risque est létal, où toute habitation est interdite, et un périmètre de protection éloignée, dans lequel il ne doit y avoir aucun établissement recevant du public. En attente du PUD validé pour plus d’information.

3. En l’absence d’une réglementation type « Seveso » … : Ces périmètres de protection sont aujourd’hui affichés dans les servitudes du PUD, mais celui-ci n’est pas encore validé. Toutes ces ICPE sont situées dans des zones non constructibles (Zones urbaines industrielles et économiques, Grand équipement portuaire ou zone naturelle)

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3. Les nouveaux arrivants ne font l’objet d’aucune politique d’accueil et d’intégration : Dans le contexte actuel où on cherche à favoriser l’emploi local, la ville peut difficilement mettre en place une politique d’accueil des nouveaux arrivants en provenance de l’extérieure de la Nouvelle-Calédonie, mais cette absence d’accueil vaut également pour les jeunes issus des tribus qui sont pourtant en pertes de repères en venant s’installer en ville. Pour mémoire cependant, la croissance de population est d’avantage liée à la croissance naturelle que migratoire (De 1996 à 2004 le flux migratoire total a représenté 40% de la croissance démographique de la Province Sud et Grand Nouméa – source : in diagnostic du SCAN, mai 2008)

4. Une mixité sociale et culturelle à l’échelle de la ville et dans le monde du travail mais une réalité plus complexe à l’échelle des quartiers : certaines zones ou quartiers sont aujourd’hui identifiés en référence à la communauté qui y réside en majorité, les 22% de logements sociaux sont principalement concentrés sur quelques quartiers,

5. Un territoire très découpé : la géographie de Nouméa est très morcelée (presqu’île « tentaculaire » et lignes de pente) et isole certains quartiers (Ducos, Tina, Montravel, Nouville), enfin chaque vallée, chaque baie ayant son histoire, 37 quartiers ont émergé

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2. Des aménagements de « cœurs de quartiers » fédérateurs…: 8 cœurs de quartiers identifiés dans le cadre du PUD, où les activités (commerciales, etc.) actuelles génèrent déjà des polarités. Des sites seront traités en priorité (Nouville, Magenta, Montravel et Kaméré) avec la construction, entre autres, d’équipements multi-activités sports, culture, loisirs, un travail sur la sécurité sera également mené.

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4. Des maisons de quartier : conçues pour rayonner au-delà de leur quartier éponyme, elles sont perçues comme « la » maison du quartier et de fait n’attirent pas au-delà, voire même subissent des dégradations provoquées par des habitants des autres quartiers. Conçues par ailleurs pour tous les publics, possible facteur de cohésion sociale, elles attirent aujourd’hui majoritairement des publics en difficulté et ne remplissent donc pas leur rôle initial. C’est pourquoi la ville a engagé une étude sur leur réaménagement et leur requalification, avec l’objectif d’ouvrir, de fédérer et de mutualiser les moyens. Ces maisons accueillent aujourd’hui des activités culturelles mais également écrivains publics, aide juridique, conseillers MIJ, psychologues et assistantes sociales

5. Un travail de sensibilisation au droit de vote : travail de mise à jour des listes électorales (campagne d’information pour inciter à signaler les changements d’adresse), cérémonie citoyenne pour les nouveaux majeurs avec mise en place d’un système de bus pour permettre à un maximum des quelques 1000 nouveaux majeurs/an d’y assister, travail avec le service scolaire…

6. Des actions fédératrices : les jeudis de centre-ville, l’opération annuelle « cœur de ville » (gratuité de tous les équipements), les grands rendez-vous festifs comme le carnaval, rendez-vous du kiosque à musique…

7. L’implantation dans la ville du symbole de la construction de la citoyenneté calédonienne, le Mwa Kaa : sculpté par les 8 tribus coutumières, porté dans la ville par toutes les cultures, il matérialise le préambule au « destin commun »

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1. Avec plus de 35 000 logements, Nouméa compte 70% du parc de logements du grand Nouméa, mais l’augmentation des loyers et des prix de vente empêche une partie de la population d’y accéder : Nouméa comptait en 2009 35 700 logements (Source ISEE) dont 55% en location, le reste en propriété. La moitié du parc locatif a plus de 20 ans. La densification des logements à Nouméa est notable (2,8 logements par construction en 2000; 6,6 en 2005) et la raréfaction du foncier entraine un report sur les communes voisines de tous les programmes d’envergure.

Le prix des loyers sur le grand Nouméa a augmenté de 45% de 2001 à 2006 (Source: IEOM : Le marché de l’immobilier dans le Grand Nouméa) ; Un F4 de 100m2 situé dans un quartier nord de la ville ne serait ainsi accessible qu’à un foyer ayant un revenu correspondant à 4 fois le SMG (in Diagnostic et enjeux Nouvelle-Calédonie 2025) ; A l’accession, le constat reste le même avec des investissements accessibles qu’aux foyers à revenus moyens ou élevés

2. Un parc de logement social développé mais insuffisant (Source: IEOM : Le marché de l’immobilier dans le Grand Nouméa)

• Le parc social de Nouméa représente 80% du parc de logement social du grand Nouméa

• 80 % des logements sociaux en Province Sud sont du locatif. L’accession à la propriété touche 19 % des logements. Les terrains sont plus accessibles à l’extérieur de Nouméa pour les classes moyennes (en raison du prix du foncier). (source in Diagnostic et enjeux Nouvelle-Calédonie 2025)

• 4000 demandes en attente sur le grand Nouméa pour 100 à 600 constructions/an (source : CCAS)

• Prix du logement social: Les loyers des logements aidés et très aidés proposés par les bailleurs sociaux sont plus de deux fois inférieurs aux prix moyens du marché libre (Source: Rapport TNS 2008 sur les squats)

3. Conséquences, une partie de la population ne peut s’installer ou rester sur Nouméa et part habiter dans les autres villes, voire en squat. On constate également une sur-occupation des logements : En 2002, 7300 logements sont touchés par le phénomène de sur-occupation soit 50 % d’augmentation depuis 1996. Dans son parc immobilier, la SIC estime à 15 % la sur-occupation de ces logements.

5. Une prise en compte insuffisante des modes de vie océaniens dans la conception des logements (un endroit pour dormir, un lieu de vie intérieur et un lieu de vie à l’extérieur) qui peut être à l’origine d’une perte de repère pour les populations qui ne sont pas habituées à la ville.

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1. Des politiques de renouvellement urbain qui visent notamment à l’amélioration de l’habitat ; dans ce cadre, des aides financières pour la réhabilitation du logement privé:

• Dans le cadre du contrat de développement, possibilité pour les familles propriétaires de leur logement (à vocation principale et sous condition de ressources) de bénéficier via l’OPAL (Office Pour l’Amélioration du Logement) d’une aide financière à la rénovation (quel que soit le quartier). (source : Ville de Nouméa - DAEDU)

• Un autre dispositif d’aide financière permet aux propriétaires de réaliser des travaux de rénovation en échange d’une mise en location avec plafonnement des loyers

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1. Des écarts de revenus monétaires très importants : Si le niveau de vie médian des calédoniens est aussi élevé que celui de la métropole, l’écart de revenus entre « riches » et « pauvres » y est deux fois plus important (10% des ménages les plus aisés touchent 8 fois plus que les 10% de ménages les moins aisés à Nouméa, contre 3,6 fois plus en métropole) ; Presque 20% des ménages nouméens sont sous le seuil de pauvreté relative (72.000 F en 2010) soit 2,5 fois plus qu’en France, on note par ailleurs un fort taux d’endettement (sources : Observatoire des inégalités en France et Analyse des besoins sociaux, CCAS, 2011).

Ces écarts sont caractéristiques des villes en forte croissance : Nouméa, comme toutes les villes centres, concentre en Nouvelle-Calédonie la plus grande disparité de revenus, en accueillant immigrants aisés de métropole et immigrants peu fortunés des provinces nord et iles et pays en développement. Le contexte de « vie chère » accentue encore les écarts.

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3. Une situation de plein emploi qui masque des taux de chômage plus importants dans quelques quartiers : Selon le document « Analyse des besoins sociaux » réalisé par le CCAS en 2011, l’indice de chômage est situé entre 5 et 8% selon la méthode de calcul retenue : « L’indice de chômage est de 5% sur la commune de Nouméa, mais ces demandeurs d’emploi correspondent à ceux déclarés auprès des services de placement. Il existe un grand nombre de personnes qui se déclarent au chômage mais ne sont pas répertoriées par les services de placement. Si, par exemple, nous prenons le nombre de chômeurs recensés par l’Isee en 2009, l’indice de chômage atteint alors 8% sur Nouméa. »

Selon l’ISEE et l’INSEE, le taux de chômage dans certains quartiers tels que Tindu ou Montravel atteignait 23% (en 2009)

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1. Des mesures d’accompagnement et d’aide sociale : bourses scolaires, aide au logement, allocations familiales diverses, régime d’assurance maladie…

2. Des politiques d’insertion et d’aide au retour à l’emploi : La Mission d’Insertion des Jeunes –MIJ- de la Province Sud accompagne des jeunes dans leur insertion sociale et(ou) professionnelle, l’association ACTIVE conduit des chantiers d’insertion et accompagne des demandeurs d’emplois dans leur démarche d’insertion, le projet « école de la deuxième chance » est un dispositif d’insertion professionnelle de la province Sud à destination de jeunes de 18-26 ans sortis du système scolaire et en grande difficulté… …et de création de micro-entreprises : Les Ateliers d’initiatives de Nouméa (Atinea), action municipale, permettent à des adultes en difficulté d’insertion d’obtenir un accompagnement au montage de leur projet professionnel autour de l’auto-emploi, créateurs de micro-entreprises, de GIE ou d’association.

3. Une politique de prévention et d’insertion menée par le CCAS : Gestion du budget familial, accompagnement à l’obtention du permis de conduire, location de jardins familiaux, soutien financier aux associations, résorption de l’habitat insalubre (RHI). En 2010, près de 1 000 ménages ont bénéficié d’au moins une aide du CCAS, soit près de 3% des ménages recensés par l’Isee en 2009 (source : in Analyse des besoins sociaux, CCAS 2011)

4. Une politique de la ville menée depuis les années 90, des opérations de « renouvellement urbain » (Vallée du Tir, centre-ville, Saint-Quentin) poursuivies aujourd’hui dans le cadre du contrat d’agglomération : Elles permettent de lutter contre les exclusions dans les domaines sociaux, éducatifs, culturels et d’accès à l’emploi et contre l’exclusion urbaine : construction et réhabilitation de logements sociaux, réforme des transports urbains, assainissement, résorption de l’habitat insalubre, aménagements urbains…L’Etat a défini comme priorités au contrat d’agglomération 2011-2015 : l’accès au logement, la continuité territoriale et le désenclavement des populations, la poursuite de l’équipement en infrastructures de base, l’accès aux soins, l’accompagnement au transfert de compétences, la lutte contre l’exclusion et la prévention de la délinquance, et le soutien à une stratégie globale de DD (qui doit être transversale à tous les projets financés dans le cadre du contrat) � Sur Nouméa, il finance en partie les actions du service vie des quartiers, les projets cœur de quartier, la médiathèque ou le projet de pôle service publique, etc.

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1. Un niveau scolaire inférieur à celui de la métropole (53,21% des nouméens de 20-24 ans sont titulaires du BAC ou d’un diplôme plus élevé contre 66% en France), un fort taux d’illettrisme : près de 15% des jeunes de 17-18 ans étaient repérés en situation d’illettrisme lors des Journées d’Appel et de Préparation à la Défense en 2008 pour 5 % au niveau national (source : in actes du colloque sur l’illettrisme en NC, 2009)

2. Des problèmes de déscolarisation 3. Des inégalité d’accès à l’éducation et aux études supérieures : Selon les évaluations

menées à l’entrée en 6ème, plus on s’éloigne du centre de Nouméa, où les établissements obtiennent des scores proches des moyennes métropolitaines, plus les compétences acquises par les élèves décroissent. L’école remplit donc avec une efficience très inégale ses fonctions intégratrices : les écarts entre groupes sociaux par rapport à la réussite scolaire ont tendance à se reproduire de génération en génération (source : in Diagnostic et enjeux Nouvelle-Calédonie 2025). Dans le même ordre d’idée, selon des données INSEE, 1 jeune européen sur 2 est diplômé de l’enseignement supérieur contre 1/20 dans les communautés kanak ou wallisienne : "une politique éducative, qui doit tenir compte des pratiques coutumières et des modes de vie spécifiques de certaines populations, constitue donc un élément clé de la réduction des inégalités et de la pauvreté en Nouvelle-Calédonie » (source : analyse des besoins sociaux, CCAS 2011).

4. Les internats d'excellence : lancés par la province Sud à la rentrée 2011 (un à Nouméa), le dispositif vise à promouvoir l'égalité des chances pour les élèves et les étudiants d'origine modeste, et à favoriser la mixité sociale, en offrant un cadre propice aux études, des sorties culturelles l’après-midi…

5. Beaucoup d’actions autour de la lecture : au-delà des équipements (médiathèque, coins lecture dans les maisons de quartier, maison Célières du livre, bibliobus de la bibliothèque Bernheim mais qui ne circule qu’en dehors de Nouméa), des animations lectures par des animateurs (PMI Montravel, …)

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1. Une délinquance en forte augmentation notamment chez les mineurs et jeunes majeurs (30% du total): peu de grande criminalité mais un taux de délinquance (93‰) qui a fortement augmenté (délinquance générale multipliée par 2,3 à Nouméa de 1996 à 2005), désormais comparable aux communes métropolitaines ; La part de la délinquance juvénile est devenue très supérieure au taux national (29,36% des mis en cause en Nouvelle-Calédonie contre moins de 20% au niveau national) alors que jusqu’il y a 4 ou 5 ans, les autorités coutumières de par leur magistère moral semblaient contenir cette évolution (source : Contrat Local de Sécurité). Un taux d’emprisonnement (150 détenus/100 000 habitants) 60% plus élevé qu’en métropole (source : in Diagnostic et enjeux Nouvelle-Calédonie 2025) Les changements culturels qui s’opèrent au sein de la société calédonienne mettent à mal la parentalité : les jeunes se retrouvent confrontés à plusieurs cultures et à des valeurs éducatives différentes.

2. Une délinquance de voie publique préoccupante (50%) qui s’accompagne de dégradations ou destructions gratuites : il s’en suit un important budget consacré par la ville aux réparations et remplacements

5. Un défaut de mesures de répression et de structures d’incarcération et de longs délais de procédures judiciaires qui sont de véritables freins à une politique de sécurité efficace (fort taux de récidive) : manque de structures de prise en charge pour mineurs (maison de délinquance juvénile), des infrastructures sous dimensionnées (centre pénitentiaire et chambres de dégrisement), de longs délais de procédures judiciaires, notamment pour les mineurs, entre le délit et la signification de la peine…

6. Une police municipale qui est l’une des plus importantes de France rapportée à sa population : En terme d’effectifs, la police municipale de Nouméa est la 7ème de France (source : Police municipale). Pour mémoire, les 157 agents de la police municipale assurent l’exécution du pouvoir de police du maire. Elle fonde son action essentiellement sur les arrêtés du maire dans les domaines de la tranquillité, salubrité, stationnement…Son action est complémentaire de celle de la Police Nationale. Les 55 auxiliaires de proximité assurent des missions de surveillance, contact, médiation, résolution des « petits conflits ». Ils sont un relais entre la population et les différentes services publics

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1. Le Contrat Local de Sécurité (CLS) 2006-2010 (en cours de réécriture) est un outil de mise en commun des informations et des actions menées en matière de sécurité urbaine : il s'articule autour de cinq axes prioritaires définis à partir d'un diagnostic local de sécurité : • prévenir la délinquance des mineurs et des jeunes majeurs, • renforcer la lutte contre la délinquance de voie publique, • renforcer la lutte contre l'alcoolisme et la toxicomanie, • développer l'aide aux victimes, • développer la lutte contre l'insécurité routière

Mais les conclusions du CLS ne sont pas parfaitement appropriées par l’ensemble des services, seules certaines actions ont fait l’objet de réunions transverses, le diagnostic porte sur la sécurité plus que la prévention, l’observatoire de la sécurité n’a pas été mis en œuvre…Des marges d’amélioration subsistent.

Travail sur parentalité : Stages de rappel à la parentalité = la mairie participe depuis 2010 à la mise en place de stages de rappel à la responsabilité parentale, sous la tutelle du tribunal, proposés comme une alternative aux poursuites ; Tchap tchap TV = initiation de jeunes aux techniques d’écriture et de théâtre, a donné lieu à la création d’une pièce, projet reconduit en 2011 ; Parents et vous parentez-vous = rencontres mensuelles dans les maisons de quartier entre parents et professionnels de l’action socio-éducative susceptibles de les aider ; création d’un pôle parentalité et vie familiale qui aura la responsabilité de réaliser un diagnostic et un état des lieux afin de proposer un projet sur l’ensemble de la ville

5. Une structure de médiation sociale à Rivière-Salée : ouverte en juin 2011, elle a pour objectif d’améliorer les relations entre les habitants et de régler, par le dialogue et l’écoute, les conflits naissants, en proposant à des habitants de devenir médiateurs. « Tous les habitants doivent être impliqués dans la prévention et la résolution des incivilités et conflits » (source : Le Nouméa, sept. 2010)

6. Embellissement des quartiers par les jeunes (fresques murales – SIC) : Dans le cadre de ses actions de résidentialisation, la SIC a développé en 2006 une nouvelle activité, l’embellissement des quartiers par les résidents, notamment par la réalisation de fresques murales par les jeunes du quartier. Ces opérations visent à favoriser l’appropriation de leur cadre de vie par les habitants et tout particulièrement les jeunes résidents. Elles contribuent au maintien de la qualité et du cadre de vie des habitants, tout en diffusant un message de prévention

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Une personne meurt de faim dans le monde toutes les quatre secondes, elle reste la première cause de mortalité (source : association terre sacrée - http://terresacree.org/faim.htm)

Près de 15% de jeunes calédoniens en illettrisme : 13,16 % des jeunes de 17-18 ans sont repérés en situation d’illettrisme lors des Journées d’Appel et de Préparation à la Défense (JAPD), soit 200 jeunes par an en 2008. Au niveau national, le taux détecté était de 4,9 %. Extrait des actes du colloque sur l’illettrisme en Nouvelle-Calédonie (2009)

Taux de suicide : 12% des jeunes de 16-25 ans ont déjà fait une tentative de suicide (INSERM 2008) contre 6% en métropole ou 3,2% en Nouvelle-Zélande (in diagnostic et enjeux Nouvelle-Calédonie 2025)

Une montée de la violence physique et verbale : 1 femme sur 4 battue, un taux d’emprisonnement 60% plus élevé qu’en métropole (150 détenus pour 100 000 habitants) (in diagnostic et enjeux Nouvelle-Calédonie 2025)

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1. Une croissance de la population : +1,3% par an de 2004 à 2009 selon l’ISEE, mais un doublement de la population dans certains quartiers, suite à des opérations de construction de logements : Kaméré (+95%), N’Géa (+100%), Porte de fer (+45%) ; Solde naturel (+1100 habitants/an) et migratoire (+100 hab/an) : moyenne annuelle sur la période 2004-2009 selon l’ISEE (in Analyse des besoins sociaux, CCAS, 2011)

2. Une population jeune mais un vieillissement amorcé : Entre 2004 et 2009, Nouméa a vu sa population de moins de 20 ans diminuer de 0,2% et sa population de 70 ans et plus augmenter de 36% (pour une population totale qui a augmenté de 6,8% sur cette période) ; Indice de jeunesse de 2,42. Source : ISEE, RP in analyse des besoins sociaux de Nouméa, CCAS, 2011

Dans la commune de Nouméa, le nombre de personnes âgées de plus de 60 ans devrait plus que doubler d’ici à 2030 ans pour atteindre 22 551 personnes (source : Etude des besoins pour la création d’un EHPAD sur Nouméa, mars 2010)

De nombreuses carences (en places d’accueil, en offre de services et de soins à domicile) : (source : Etude des besoins pour la création d’une EHPAD sur Nouméa, mars 2010) Nouméa concentre 60% des personnes âgées de la Province mais seulement 41% de l’offre d’hébergement (environ 360 places), uniquement pour l’accueil de personnes autonomes, en l’absence d’EHPAD (établissement d’hébergement pour personne âgée dépendante) ; elle manque également de lieux d’accueil pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou pathologies apparentées. Cette offre est constituée d’accueil chez l’habitant et de 6 structures (résidences, foyers-logements et maison de retraite)

Une précarité croissante : un phénomène prégnant en Nouvelle-Calédonie, les inégalités de ressources perdurent. Le niveau moyen des pensions se révèle particulièrement bas, masquant en réalité de fortes disparités entre les pensionnés CAFAT (salariés du secteur privé et non titulaires de la fonction publique) et ceux de la fonction publique (retraites jusqu’à 4 fois supérieures, en moyenne). Cette précarité des personnes âgées est accentuée par une solidarité familiale décroissante liée à l’occidentalisation de la société néo-calédonienne et la décohabitation des familles, à la fois pour des raisons financières et sociétales. (source : Etude des besoins pour la création d’une EHPAD sur Nouméa, mars 2010) Le potentiel de personnes aidantes va diminuer : L’aide professionnelle devra donc se substituer de plus en plus à l’aide familiale (in analyse des besoins sociaux CCAS, 2011).

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1. Une politique axée sur le maintien à domicile, via l’aide financière à l’association ASAMAD

2. Un accompagnement social individualisé, un soutien financier aux associations : l’accompagnement individualisé vise à favoriser le maintien à domicile et conforter l’autonomie, il peut être complété d’une aide financière ; le soutien financier concerne les associations qui contribuent au maintien à domicile et à la lutte contre l’isolement

3. Le CCAS travaille à la lutte contre le vieillissement (subvention association lutte contre maladie Alzheimer) et l’isolement et au développement de l’intergénérationnel (quelques sorties organisées) : Il existe aujourd’hui peu de sortie destinées à renforcer le lien intergénérationnel, mais c’est un des axes fort du service vie des quartiers qui organise (et/ou aide des associations à organiser) des sorties familiales ouvertes aux familles venant à 2 ou 3 personnes représentant plusieurs générations (une dizaine de sorties organisées par an)

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1. Un revenu moyen comparable à la métropole : Le revenu moyen en Nouvelle Calédonie était en 2008 de 181.900F / mois (Source: ISEE) contre 180.360 F/mois en métropole en 2004 (source: INSEE)

2. Un coût de la vie plus élevé qu’en métropole: • Selon l’UFC que choisir de Nouvelle Calédonie, l’écart de prix moyen avec la métropole, pour une

trentaine de produits alimentaires, serait passé de 72% en 2007 à 146% en 2010. • Selon une étude de l’Insee (Comparaison des prix entre les DOM et la métropole en 2010), les

écarts de prix entre les DOM et la métropole iraient de +6 à +13% (tous produits confondus) et de +34% à +49% pour l’alimentaire.

• A noter quelques dépenses moins élevées ou absentes localement : chauffage, péages, impôts, taxe foncière

3. Trois principaux postes de dépenses • Au total, sur ses 343 000 F.CFP de dépense par mois, un ménage calédonien consacre plus de 70%

à satisfaire ses besoins en habitat (31%), alimentation (21%) et transport (19%) (63% en métropole en 2006). Sources: ISEE « Enquête Budget consommation des ménages » (2008) et INSEE

• Le prix moyen des loyers au m2 (2000 F/m2) classe Nouméa juste après Paris (3180F) et juste avant Nice (1764F) en tant que ville la plus chère avec des écarts de +30% avec les prix dans le grand Nouméa

• Les disparité des loyers/m2 sur Nouméa: Le prix des loyers à Nouméa est supérieur de 30% à celui du Grand Nouméa et présente de forte disparité à l’intérieur de la ville (écarts de 45% selon les quartiers)

4. Des familles qui renoncent à des besoins pourtant essentiels : Elles priorisent les besoins primaires au détriment d’autres besoins (la culture): Les familles doivent d’abord se loger, manger, assurer les frais scolaires des enfants (cantine), et renoncent de fait à d’autres besoins

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1. Versement d’aides alimentaires : En complément des aides légales pour réduire la cherté de la vie, la ville octroie des aides alimentaires sous forme de bons d’achats ou de portage de repas à domicile gratuits. Ces aides alimentaires ont représenté 67MF en 2009 pour 867 foyers et les aides non alimentaires 23MF en 2009 pour 867 foyers. Les conditions d’octroi à ces aides ont été réévaluées en 2009 (minimum vital revalorisé de 30.000F à 44.000F). Source: bilan CCAS 2009

2. _

3. _ 4. Des tarifs différenciés…mais pas de politique globale de tarification selon critère de

ressources : Pas de véritable politique tarifaire selon des critères de ressource familiale. Les centres de vacances ont un tarif qui dépend du quotient familial, le sport action est gratuit pour tous, mais la cantine par exemple ne prévoit pas de tarif différencié selon les ressources (A noter que la province paye la cantine aux élèves boursiers). L’accès aux clubs sportifs ne prévoit pas de tarif privilégié pour les familles modestes mais des animateurs sont mis à disposition pour certaines activités (sport action) pour identifier les jeunes motivés et les affilier ensuite dans des clubs

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1. Un manque ressenti de places pour la petite enfance en accueil collectif : Une trentaine de crèches (1161 berceaux – source: analyse des besoins sociaux, CCAS 2011) soit un ratio de presque 27 places pour 100 enfants alors qu’il n’est que de 12,2/100 en France (source : l'offre d'accueil des enfants de moins de 3 ans en 2009, Drees), mais une seule crèche publique ; Un réseau d’une dizaine d’assistantes maternelles agréées mis en place dès 2003 par la ville : beaucoup d’assistantes maternelles ont choisi de ne pas en faire parti, pour ne pas en « subir » les contraintes

La majorité de l’offre d’accueil se situe donc chez des assistantes maternelles non agrées et des membres de la famille ; 39% des places chez les assistantes maternelles recensées par la commune se situent sur le quartier Aérodrome.

Notes : désormais provinciale, la compétence « petite enfance » va bientôt bénéficier d’une réglementation, avec l’officialisation de l’agrément (la ville avait initié son propre agrément en 2003) : la ville doit donc clarifier son positionnement et réfléchir au devenir de son propre réseau d’assistantes maternelles

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5. Des intervenants artistiques sur les temps scolaires, un art bus qui se déplace dans les écoles pour sensibiliser à l’art, quelques sorties : Des ateliers artistiques sont régulièrement menés dans les écoles par des intervenants municipaux (en lien parfois avec l’environnement : projets sur les animaux du lagon, sur le bestiaire mélanésien) ; depuis 1997, l’art-bus se déplace dans les écoles primaires (privés et publiques), il propose des expositions et des ateliers, à raison de 3 jours d’ateliers par an par école, des malles pédagogiques (livres, jeux, posters…) à disposition des écoles Quelques sorties sur les temps scolaires : Une journée annuelle au centre Tjibaou pour la découverte des cultures de Nouvelle-Calédonie (primaires), sorties au musée de la ville, au Rex…

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1. Une offre municipale de garderie et de ramassage scolaire complète une offre privée : il existe une offre privée de garderie et d’aide aux devoirs souvent couplée à un service de transport scolaire, qui n’est pas accessible à tous financièrement. A noter que la Fédération pour l’Accompagnement et le Soutien de l’Enfance (FASE, réseau de 17 associations subventionnées par la mairie) propose des cours gratuits de soutien scolaire (cours de rattrapage à la rentrée, aide quotidienne aux devoirs, possibilité d’un tutorat pour la préparation au bac et au brevet des collèges) Un ramassage scolaire pour les enfants des CLIS ou habitant loin de l’école (Logicoop, Tindu, Ducos, Petite Normandie) ; un guide de bonne conduite remis aux enfants lors d’une opération de sensibilisation avec jeux, exercice en situation menée en collaboration avec le transporteur, l’accompagnateur scolaire et la police municipale

3. Des intervenants sur le temps du midi qui commencent à prendre en charge des activités : Après le temps de cantine, à Gustave Mouchet et Isidore Noell, dans le cadre d’une charte de co-éducation à Montravel, les enfants ont rendez-vous à la maison de quartier pour découvrir des livres ; Le personnel qui garde les enfants lors des 10 matinées pédagogiques (professeurs alors absents) a également été formé et propose des activités sportives, manuelles, artistiques et ludiques

4. Des centres de loisir (de 4-12 ans) dans les 9 maisons de quartier… : ateliers, stages, animation socio-culturelles y sont proposés Offre complétée par des maisons de musique et des cyber bases : les maisons de quartier attirent plutôt les populations les plus en difficulté, à l’inverse les maisons de musique n’accueillent pas toujours des jeunes du quartier (alors qu’elles avaient un rôle initial de lutte conter la délinquance en devenant un outil d’animation au sein du quartier, elles ne sont pas utilisées par le public cible du service vie des quartiers) ; les cybers-bases sont libres d’accès et gratuites sur certaines tranches horaires sinon payantes (1000 F/an). A noter que la cyber base de la vallée du Tir est gérée par l’association Saint-Vincent de Paul et organise des ateliers pour les personnes âgées Projet d’une maison de la jeunesse sur Nouméa pour les 12-18 ans : il cible les 12-18 ans mais sera ouvert aux 7-26 ans

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3. Un travail engagé sur l’amélioration de la qualité du service rendu aux usagers : • Projet RESPIRE, qui vise à améliorer les conditions de travail des agents et d’accueil

des administrés, en travaillant à la fois sur l’immobilier et le redéploiement des effectifs sur les différents sites de la ville.

• Projet d’un service téléphonique « allo mairie » au niveau des services techniques, • Travail en cours (DASP) d’amélioration de la gestion du courrier (objectifs : réduire

délais de traitement, mieux suivre…), • Réflexion pour adapter les horaires d’accueils aux pratiques du public, • Travail sur l’accessibilité des bâtiments La cohérence de l’ensemble de ces projets manque cependant de lisibilité en interne Par ailleurs, le passage à 100.000 habitants va nécessiter de créer une marie annexe, potentiellement à Rivière Salée.

4. Plusieurs études lancées et/ou abouties sur les attentes et besoins des usagers • Attentes et besoins des usagers en matière de pratiques artistiques, socio-éducatives et

sportives, avec pour cible privilégiée les moins de 35 ans (en cours); • Etude de l'occupation des équipements scolaires de la Commune de Nouméa et

prospective (en cours) • Attentes et besoins des usagers au niveau du service accueil du public et état civil

(enquêté menée en 2008) � a débouché par ex. sur la mise en place d’une distribution de tickets numérotés avec affichage écran

• Analyse des besoins sociaux (CCAS, 2011) • Etude lancée sur reconversion et aménagement des maisons de quartier, avec l’objectif

de les moderniser, de les faire évoluer vers de véritables structures polyvalentes. 2 opérations déjà en cours relatives aux maisons de Magenta (qui déménage à l’emplacement du futur Pôle socio-culturel) : concentrera une médiathèque, une salle de répétition pour la danse ou le théâtre, une maison de musique, une maison de quartier, une cyber-base et un petit module associatif - source Les Nouvelles Calédoniennes, avril 2011) et Kaméré

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2. Une offre d’équipements sportifs abondante et de qualité mais inégalement répartie selon les quartiers: Une soixantaine d’installations sportives dont 20 confiées en gestion à des associations

5. 3 projets d’équipements polyvalents : 3 projets d’équipements polyvalents « cœur de quartier » à Magenta, Montravel et Kaméré

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2. La politique culturelle menée par la ville rejoint l’un des enjeux retenus au titre du schéma d’aménagement et de développement de la Nouvelle-Calédonie « La reconnaissance des différentes composantes de la société calédonienne, de leurs cultures et identités propres et de leur identité commune », qui passe par « la préservation, la transmission et la valorisation du patrimoine culturel, les manifestations culturelles, le partage d’une histoire plurielle et commune et l’intégration dans les programmes scolaires d’éléments sur les spécificités culturelles et historiques de la Nouvelle-Calédonie »

3. Une large offre d’équipements : la ville bénéficie à la fois de ses propres équipements et en tant que « capitale », des grands équipements de l’île, mais les horaires sont parfois inadaptés (plutôt calés pour l’offre touristique pour les grands équipements ; des maisons de quartier fermés le soir et le week-end) - pas de conservatoire de danse (pas d’offre structurée), pas d’école d’art (dessin)

4. Programmation culturelle dans les équipements et «hors les murs» : Les actions hors les murs, gratuites permettent de décentraliser l’offre et venir au plus près des publics, notamment les jeunes qui en sont le plus éloignés : activités culturelles dans les maisons de quartier, scènes de diffusion, escales du «chapitô de Nouvelle-Calédonie» et son offre de spectacles dans les quartiers, art-bus dans les écoles…couplée à un accès facilité : médiathèque gratuite, prise en charge possible du transport et du billet d’entrée, sous conditions de ressources ; chèques culture (sans condition de ressource) ; opération annuelle «cœur de ville» (gratuité de tous les équipements)

5. Soutien à la vie culturelle et artistique : subventions et aide logistique aux structures et associations dont les missions s’insèrent dans la politique culturelle municipale

6. La possibilité de pratiquer : dans les maisons de quartier (ateliers), maisons de musique, conservatoire ; des associations qui dispensent des cours

7. Sensibilisation à l’histoire et au patrimoine notamment au travers une politique récente mais en développement de protection et valorisation du patrimoine : Le musée de l’histoire de la ville (et de la Nouvelle-Calédonie) ou bien encore les archives municipales concourent à cette sensibilisation ; Une volonté politique affichée dans le PADD, qui instaure des zones de surveillance et de meilleures protections du patrimoine bâti, qualifie la 1ère vallée du tir de quartier patrimonial de style colonial art déco…Quelques bâtiments emblématiques restaurés, comme la Maison Célières, mais peu de lisibilité d’une partie de l’histoire (bagne, bâtiments demi lunes)

Note 1 : citation de M. Lèques et Mme Ternier, extraite du guide culture et fêtes à Nouméa (2011)

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1. Un contexte réglementaire qui se met progressivement en place : Une loi locale sur l’accessibilité des personnes en situation de handicap, mais aucune échéance à respecter ni décret d’application; également deux lois de pays promulguées en janvier 2009 : elles concernent respectivement l’emploi des personnes en situation de handicap (obligation d’embauche à hauteur de 2,5% de l’effectif par les entreprises de plus de 20 salariés) et l’aide en faveur des personnes handicapées ou en perte d’autonomie

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1. Une offre de soins concentrée sur Nouméa mais qui va être en partie délocalisée à Koutio : La densité médicale moyenne en métropole est de 335 médecins pour 100 000 habitants, de 262 en Province Sud, et 276 à Nouméa (Situation sanitaire en Nouvelle-Calédonie - DASS-2009)

4. Un accès aux soins plus difficile pour les personnes en situation de précarité : Le régime unifié d’assurance maladie maternité (RUAMM) couvre tous les calédoniens à l’exception des personnes qui bénéficient d’un régime d’aide médicale. Les personnes sans ressources bénéficient de l’aide médicale gratuite. Mais selon le diagnostic relatif au schéma Nouvelle-Calédonie 2025, « une prise en charge parfois insuffisante par le système de protection sociale : les populations les plus fragiles sont aussi les moins informées et les moins bien couvertes » ; à noter que l’un des secteurs prioritaires définis par l’Etat dans le cadre du contrat d’agglomération 2011-2015 est « l’accès aux soins »

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1. La province sud accueille près de 75% de la population totale (ISEE: RP 2009), collecte l’essentiel des revenus (85% en 1991-ISEE) mais ne perçoit que 50% du montant total de la dotation de fonctionnement versée par la Nouvelle Calédonie aux provinces.

2. Un budget sain de 24 milliards de FCFP en 2010. Les différents indicateurs caractérisant le budget montrent une situation saine : un profil de dette prudent (taux d’endettement faible d’environ 5% alors qu’une situation « saine » se caractérise par un taux inférieur à 20% des coûts de fonctionnement selon l’AFD; des emprunts exclusivement à taux fixe) qui montre un soucis de responsabilité envers les générations futures ; une solvabilité de 2 ans (l’AFD préconise moins de 7 ans), des dépenses liées au personnel raisonnables (38% des coûts de fonctionnement, l’AFD préconise un ratio inférieur à 44%), mais un taux d’épargne (13%) inférieur aux préconisations de l’AFD (plus de 15%). Par ailleurs, des charges qui montent (+9% en 2009) corrélées à des recettes en baisse (-8%) entrainent une baisse des capacités d’autofinancement de la ville, d’où la volonté de maîtriser les dépenses réelles de fonctionnement. Un contexte moins favorable : Une baisse de près de 8% des produits de fonctionnement (-360 millions de ressources fiscales, -1 milliard notamment dû à la baisse du fond intercommunal de péréquation)

3. 80% des recettes dépendent de l’Etat, la Nouvelle-Calédonie et la Province : via la dotation globale de fonctionnement, la dotation initiale du fonds intercommunal de péréquation, diverses participations de l’Etat et de la Province…Les ressources propres de la ville correspondent à la facturation de ses services, d’où des réflexions pour dégager de nouvelles recettes : par exemple une taxe transport pour financer le transport en commun en site propre

4. Un niveau d’investissement stable depuis 2008 (4 milliards) financé majoritairement par des ressource externes (1,6 milliards) et par l’autofinancement (1,1 milliard), aucun nouvel emprunt souscrit en 2009 (source : débat sur les orientations budgétaires 2011) Des dépenses réelles de fonctionnement croissantes : Les charges de personnel (43% des dépenses) ont évolué de +6,6% sur 2008-2009, les dépenses de gestion (fonctionnement des services, entretien du patrimoine et propreté urbaine – 40% des dépenses) de +8% en 2009, les subventions à la caisse des écoles et CCAS de respectivement +8% et +4%...

5. Le budget fait l’objet d’une transparence réglementaire mais ne va pas au-delà : Le budget de Nouméa est présenté en Conseil municipal, il fait l’objet d’un article dans le journal municipal et d’une présentation sur le site Internet de la ville.

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1. Un travail sur l’efficacité de l’administration

2. La ville a lancé de nombreux audits internes et enquêtes de satisfaction : ils permettent de se doter d’indicateurs à temps 0 et de les suivre dans le temps (bilan social, etc.) ; demande forte des élus et directeurs à ce sujet

3. Elle met en place une planification stratégique

4. Elle cherche à systématiser le suivi du bilan d’activité par direction

5. Un manque de partage de l’information ressenti par certains, malgré de nombreux outils de communication en interne : un site Internet et Intranet en cours de refonte, un journal interne (tous les 2 mois), un flash actu par mail ; mais les services ne pensent pas toujours à transmettre les informations au service communication, et problèmes parfois de coordination de la communication entre les différentes supports : l’Intranet pourrait être une aide

6. Un manque ressenti de transversalité, une concertation plus ou moins mise en œuvre selon les services : ressenti d’un manque d’approche projets alors même que plusieurs sont abordés de la sorte (contrat local de sécurité, projets cœur de quartier, A21…) ; un Codir qui se réunit irrégulièrement, des réunions de service hebdomadaire ou inter-services mais pas dans tous les services …

Néanmoins, le relationnel, les réseaux informels fonctionnent bien (y compris pour le partage d’infos)

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1. Un élu référent est désigné pour chaque quartier et des maisons de quartiers accueillent depuis 10 ans des réunions de proximité… : Ces réunions de proximité permettent de présenter les politiques et projets de la ville, à l’échelle des quartiers. Les demandes des habitants et les réponses apportées font l’objet d’un suivi de la part du Cabinet du maire. Elles se transforment progressivement en véritables conseils de quartier, regroupant élus, représentants d’associations ou habitants impliqués dans la vie du quartier, avec pour objectifs de faire remonter les demandes de leurs concitoyens, d’informer des actions dans leur quartier et de faire valoir leurs idées auprès de la municipalité. Deux ont déjà été mis en place (Rivière Salée et Vallée des Colons), à terme une dizaine seront créés (source Le Nouméa, fév. 2011) ; Chaque quartier est doté d’un élu référent, relais ente la ville et les habitants ; il jouera un rôle majeur dans les futurs conseils de quartier

4. De nombreux projets déjà construits de façon concertée : ex. : Le PUD, les projets de réaménagement urbain, les nouveaux équipements sportifs (associations sportives concertées), etc. ; le projet bisannuel « cœur de ville » permet aux administrés de (re)découvrir leur ville et les activités municipales et de communiquer avec les élus via un forum Internet

5. De nombreux supports (journal et site Internet de la ville…) : Mais seule une moitié de nouméens disposent d’une connexion à Internet et près de 70% possède un ordinateur (source : ISEE RP2009) : le site internet mairie n’est peut-être pas le media le plus accessible, néanmoins avec l’équipement de la ville en cyber bases, cette carence est partiellement comblée ; un journal des quartier devrait voir le jour, réalisé par de jeunes nouméens : il informera les habitants sur leur quartier et mettra en avant des personnes qui s’investissent dans la collectivité (source : Le Nouméa Fév. 2011)

7. Quelques « lieux » de concertation avec le monde économique : associations de commerçants ; des élus participent aux conseils d’administration d’entreprises

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1. Un guide de l’éco-agent élaboré en 2010 :

• première étape de sensibilisation à développer : action unique, certes forte et symbolique (le lancement avait été accompagné d’actions périphériques : présentation des vélos électriques, du compacteur de cannettes), elle ne peut suffire en elle-même et nécessite d’être accompagnée de piqûres de rappel

• Un guide pas toujours adapté au cas par cas. Ex. : pour certains systèmes de climatisation, il est préférable de les laisser fonctionner toute la journée : le fait de les éteindre puis de les rallumer serait plus énergivore. D’autres systèmes présentent la situation inverse : il est donc nécessaire de communiquer au cas par cas

2. Un suivi des flux d’énergie et d’eau encore peu partagé mais la mise en place de 3 économes de flux devrait y contribuer : Les économes de flux ont pour missions de mettre en place un tableau de suivi des consommations (eau et électricité), de repérer les consommations anormales et de sensibiliser les écoles

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2. Elle a mis en place des économes de flux : formés en partenariat avec l’Ademe, ils ont pour objectifs de mettre en place un tableau de suivi des consommations (eau et électricité), de repérer les consommations anormales et de sensibiliser les écoles

3. Elle travaille à la réduction de la consommation énergétique de l’éclairage public : Réduction progressive de la puissance de l’éclairage, installation d’ampoules basses consommations ou de diodes électroluminescentes sur certains lieux publics, programme de remplacement en cours des feux de signalisation par des diodes electroluminescentes (moins énergivores)…

4. Elle initie un travail d’intégration des cibles de la « HQE » dans ses constructions et travaille par des actions ponctuelles à la réduction des consommations dans ses bâtiments : la construction de la nouvelle école Tuban s’est inspirée du référentiel « Haute Qualité Environnementale » - HQE, la ventilation naturelle commence à être privilégiée (ex. : Salle de sport de Vallée du tir)…

Remplacement systématique des climatiseurs en fin de vie par des systèmes moins polluant et moins énergivore (système inverter qui permet 40% de consommation en moins ), dans certains services, régulation des clim à 23°C, pose de films anti UV sur certains vitrage, pour les écoles détecteur de présence pour l’éclairage…

5. La ville développe (à la marge) les énergies renouvelables :

Photovoltaïque sur tous les horodateurs, test sur une école, étude en cours sur un site pilote pour de l’éclairage public, projets sur la mairie et son annexe quai Jules Ferry

Eolien : une étude réalisée par la ville pour équiper les écoles, mais solution non retenue

Méthanisation, solaire thermique : aucune étude ou réalisation

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1. La mairie travaille à une meilleure gestion de son parc automobile en mettant progressivement en place un fonctionnement par pool : les services se partagent un pool de véhicules géré par l’atelier municipal (en plus des véhicules de fonction), le CCAS dispose de son propre parc (5 véhicules pour sa quarantaine d’agents) ; a priori peu de marges de progrès pour réduire les déplacements automobiles des agents.

2. Elle verdit progressivement son parc : Quelques véhicules électriques (2 boosters électriques, acquisition en cours de véhicules électriques pour le cimetière et la morgue, 1 ou 2 goupils acquis par Star pour la propreté urbaine), projet de créer un groupement pour l’achat de véhicules hybrides (avec EEC), test de véhicules légers hybrides,…Mais pas de réflexion systématique aujourd’hui, lors des achats, à l’adéquation des gabarits aux réels besoins

3. Elle a initié l’achat et l’utilisation de vélos : 4 vélos électriques achetés pour test récemment, seuls 3 sont utilisés régulièrement ; plus anciens, les vélos de la police municipale ne sont plus utilisés : ils pourraient être proposés à d’autres services (certains services seraient par ailleurs demandeurs : Pompiers, DEPEV... ); Les stewards urbains (Nouméa centre ville) sont également équipés de VTT

4. Pas de plan de déplacement de l’administration à la Ville : quelques personnes pratiquent le covoiturage ; dès que l’activité amène à sortir du centre-ville, la voiture est préférée

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1. Peu d’actions de réduction à la source… : Tout le matériel informatique et le mobilier est référencé par la Direction des finances : lorsqu’un service n’en a plus l’usage, il peut être proposé à d’autres, donné à des associations, être vendu aux enchères ; Lorsqu’il est hors d’usage, le matériel informatique est collecté par EMC ; Mais pas de clauses dans les marchés publics pour éviter les déchets A savoir, il existe un chantier d’insertion (Province sud et association ACTIVE) qui collecte, trie, reconditionne et redistribue à diverses associations à caractère social des micro-ordinateurs réformés de la Province Sud gratuitement L’association Saint Vincent de Paul remet en état du mobilier

2. Des actions de tri a) La collecte des bouchons est assurée par l’Association pour la Sauvegarde de la Nature

Néo-Calédonienne (ASNNC) qui assure le relai de l’opération métropolitaine « Bouchons d’amour ». Un partenariat existe entre l’ASNNC et la CMA CGM qui assure gratuitement le transport par bateau jusqu’en métropole. Les bouchons réduits en paillettes de plastiques entrent dans le circuit de fabrication de palettes en plastiques qui seront revendues par la suite à des entreprises. L’argent ainsi récolté est renvoyé en Calédonie et sert à financer l’achat de matériels pour les handicapés.

b) Récupération gratuite de l’ensemble des cartouches d’encre et toners d’imprimante par une entreprise (Imprim’éco) ; La société Socadis récupère les cartouches/toners pour traitement en Nouvelle-Zélande ; la société Toner.nc tente le recyclage des cartouches (c’est-à-dire les remplir d’encre pour un nouvel usage) en effectuant également le changement de la puce pour répondre aux problèmes d’encrassement des imprimantes utilisant des cartouches recyclées

c) Collecte séparative et traitement approprié des déchets dangereux, à quelques exceptions : collecte/traitement des déchets du laboratoire municipal, des produits usagés relatifs à la lutte contre la dengue (via entreprise Socadis), mais apparemment pas des déchets toxiques utilisés à la pépinière

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1. La consommation moyenne par agent et par an est inférieure d’un tiers à celle constatée en métropole (Source : étude interne pour la mise en place d’une collecte des déchets en interne à la ville)

2. Sur 17 tonnes de papier achetées en interne en 2010, 2% était partiellement recyclé ou labellisé (Source : idem)

3. Mise en place progressive de la dématérialisation, des copies recto-verso, de moindres impressions… : dématérialisation au niveau du courrier, des marchés publics, de la comptabilité, etc. Une pratique du recto-verso qui reste à généraliser (Les imprimantes réseau sont programmées par défaut en recto / verso et en noir et blanc, mais les imprimantes individuelles qui subsistent ne permette que rarement le recto / verso) Au niveau des brochures et plaquettes de la ville, suivi des consommations et des rebus pour ajuster les volumes à imprimer les années suivantes Réduction des formats d’impression (ex. : pour les notes aux riverains A4�A5)

4. Généralisation de la récupération et réutilisation du papier : Les ¾ des agents récupèrent et réutilisent le papier pour faire des cahiers de brouillon. Certains services ont lancé des campagnes de communication auprès de leurs agents pour qu’ils limitent les gaspillages.

5. Objectif de généraliser l’achat de papier recyclé : cet objectif devra d’abord passer par une centralisation des achats de papier par le Pôle Administratif et Budgétaire, puis par des tests sur les différentes qualités de papier Le journal interne est imprimé sur papier labellisé FSC (provenant de forêts gérées de façon « durable »)

6. Objectif de mettre en place la collecte sélective du papier pour 6 bâtiments municipaux d’ici 2012 : Plusieurs entreprises (Nouméa Archives, Mont Dore Environnement, Ecotrans, Shred-X) facturent la collecte du papier et le recyclent via des partenaires australiens ou néo-zélandais. Nouméa Archives valorise le papier après l’avoir trié (papier dépourvu de plastique et de métal) et broyé en le revendant à KNS qui l’associe à des engrais et des semences pour la revégétalisation de sites miniers. (Source : étude interne pour la mise en place d’une collecte des déchets en interne à la ville)

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1. De nombreuses fuites notamment dues à des réseaux vétustes : dues à des tuyaux en glaise (que l’acidité de l’eau « attaque »), qui ont parfois plus de 60 ans, et qui sont enterrés (donc fuites non visibles)

2. La ville a mis en place des économes de flux : formés en partenariat avec l’Ademe, ils ont pour objectifs de mettre en place un tableau de suivi des consommations (eau et électricité), de repérer les consommations anormales et de sensibiliser les écoles ; Le constat de consommations anormales au niveau des équipements sportifs a proximité des squats a par exemple conduit à couper l’eau la nuit ; Aujourd’hui, le fournisseur d’eau de la ville signale déjà les anomalies de consommation

4. Le guide de l’éco-agent affiche un objectif de réduction de 20% des consommations dans les écoles entre 2011 et 2012 , en sensibilisant notamment le personnel pour réduire le lavage à grande eau des cours

5. Mise en place progressive de robinetterie économe : robinets avec bouton « presto » pour douches et lavabos (100% des écoles et équipements sportifs équipés), double chasse d’eau (écoles équipées), installation de robinets à poire sur le marché au poisson…

6. Quelques initiatives pour recourir à des produits moins toxiques mais pas de démarche généralisée : utilisation de peintures à l’eau ; les ateliers municipaux achète l’ensemble des produits de nettoyage et privilégie les produits « écologiques » (dans la mesure du possible) ; Projet d’inclure une clause pour le marché de nettoiement des locaux pour utiliser des produits biodégradables

Note : pour mémoire, le service des sports est en charge d’arroser « ses » terrains, mais le service espace vert délègue la gestion de « ses » espaces à des prestataires (via arrosage automatique)

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1. La mairie est l’un des 5 plus gros employeurs de Nouméa : Un doublement des effectifs en 20 ans, lié à la décentralisation, au transfert de compétences et à l’accroissement de la population du grand Nouméa, qui utilise également les services et équipements (source : bilan social de la ville 2011) Le nombre d’agents (1200) par rapport à la population (près de 100 000 habitants) peut sembler faible comparativement aux situations métropolitaines (à titre d’exemple, la ville de Montreuil – 100 000 habitants- emploie 2200 agents), mais la ville a délégué plusieurs de ses compétences à l’échelle de l’agglomération et sous-traite certains secteurs (comme la gestion des espaces verts) qui d’ordinaire mobilisent de nombreux agents. La comparaison n’est donc guère possible.

2. Une multiplicité de statuts : Près de la moitié des agents relèvent de la convention collective des services publics (de Nouvelle-Calédonie) : adoptée en 1956, elle facilite l’embauche de personnes non diplômées, souvent en difficulté ; on dénombre par ailleurs une multitude de statuts particuliers (policiers, pompiers, etc.) ; Par alleurs, le taux de non-titulaire est plutôt faible à la ville de Nouméa (12,5% selon le bilan social, contre 20% en moyenne selon le rapport d’activité 2010 sur l'état de la fonction publique en métropole). Parmi eux, un taux plutôt élevé de CDD (62% selon le bilan social contre moins de 40% en moyenne en métropole), mais comme appliqué à un ratio moins élevé, au final, une situation dans la moyenne

3. Une difficulté à recruter et à retenir les agents: Le turn-over peut être accentué par des grilles de salaires des agents de la fonction publique territoriale plus avantageuses que les grilles de la fonction publique communale. Le nombre important de CDD dans les effectifs de la ville vient également impacter ces données, sachant que la durée d’embauche maximale est de 3 ans. Un fort taux d’absentéisme pour maladie : Le taux a cru avec les effectifs de la ville (5,4 jours en moyenne par agent et par an en 2010 selon le bilan social de la ville) ; il reste stable, mais élevé (25 jours/agent/an) ; les arrêts maladies concernent de plus en plus d’agents (Environ 50% des effectifs en 2000, 70 en 2010) : vieillissement du personnel, pression croissante du fait d’un niveau de service qui augmente (de plus en plus d’équipements et de services à gérer pour répondre à l’augmentation de population) sont certainement quelques une des raisons de ces ratios élevés

6. Une moyenne d’âge de 42 ans : ¼ des agents ont plus de 50 ans (source : bilan social de la ville 2011) 8. Peu d’évènements fédérateurs : hormis les vœux du maire, pas d’occasion pour les agents de se

rencontrer. Initiative en 2010 d’un séminaire de cohésion auprès des chefs de service qui a bien marché (97% de satisfaction) ; mais pas d’organisation / culture de séminaire ou de cohésion à la ville; Pas de journée d’accueil des nouveaux agents, mais existence d’un guide

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1. Une gestion plus prospective des ressources humaines : Une étude est prévue pour créer le référentiel des compétences de la ville, cartographier les compétences existantes au sein des services et donc identifier les compétences manquantes : Le programme de formation sera adapté en conséquence ; Par ailleurs, une politique forte de formation qui n’intègre pas encore le DD : en 2010, la moitié des agents a été formée ; la ville a mis en place un budget pour favoriser les validation des acquis et de l’expérience (qui permettent d’obtenir un équivalent de diplôme mais requièrent souvent un déplacement en métropole). Par contre, ce programme de formation (dont des cursus métiers) n’intègre pas aujourd’hui les principes du DD

4. De nombreuses instances et actions relatives au bien-être et à la santé au travail : Un pôle prévention sécurité installé (un conseiller en prévention (ergonomie notamment), un médecin et un psychologue) qui réalisera à terme l’équivalent du document unique ; Il a déjà mis en place un accompagnement pour les agents souffrant d’alcoolisme qui le désirent, ainsi qu’une campagne de sensibilisation au cannabis ; Un conseil hygiène et sécurité , sous-commission du comité technique paritaire ; Un plan prévention, avec mise en place d’une démarche d’écoute : il a permis de travailler sur le stress en 2010. Volonté de mettre en place un baromètre social en 2012, dont les indicateurs seraient mis à jour tous les 2 ans ; Il y a eu mise en place de boites à idée temporaire sur le bien être et le respect au travail ; Pas d’assistance sociale du personnel mais le CCAS peut jouer ce rôle

5. Une amicale du personnel : facteur de convivialité, elle organise des sorties, activités et permet aux agents de bénéficier de tarifs intéressants sur certaines activités ou commerces. Réunissant un peu plus de 200 cotisants, elle est financée par la mairie

8. Participation à l’insertion : outre le statut de convention collective qui permet d’embaucher des personnes peu qualifiées, la ville a conclu un marché avec l’Association ACTIVE pour l’emploi des personnes en insertion pour la régulation scolaire (Source: Cellule du conseil municipal) La loi sur le handicap, adoptée en janvier 2009, oblige désormais les employeurs (publics et privés) à recruter des travailleurs handicapés, à hauteur de 2,5 % de leur effectif. À défaut, ils peuvent soit travailler avec les ateliers protégés et les CAT, soit s’acquitter d’une contribution A noter par ailleurs que la marie accueille régulièrement des personnes dans le cadre de leurs travaux d’intérêt général (TIG)

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Elles impactent l’environnement : Le secteur économique est responsable de 50% des émissions de gaz à effet de serre en France, des 3/4 des consommations d’eau, d’une grande part de la consommation de toutes les autres ressources et matières premières, de plus de 90% des 900 millions de tonnes de déchets produits chaque année en France.

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1. Une croissance soutenue mais principalement basée sur deux piliers dont la pérennité n’est pas assurée : La Nouvelle-Calédonie se place en termes de PIB/hab dans les 20/25 premiers pays les plus riches de la planète devant la Nouvelle Zélande et l’Australie (Source: Rapport de présentation du PUD 2011). Entre 1998 et 2006, le PIB a presque doublé en valeur brute, soit une croissance annuelle moyenne de 7,4% (in Diagnostic et enjeux Nouvelle Calédonie 2025) La participation de l’Etat et de la province Sud dans le dernier contrat d’agglomération 2011-2015 a baissé de 17% entre 2007 et 2009. Source: Note préparatoire au débat d’orientation budgétaire 2011

2. Une activité économique dominée par les services (77% des actifs) et les entreprises sans salariés (76% des entreprises) : in rapport de présentation du PUD

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1. Une intégration amorcée mais lente du développement durable au sein des entreprises : Quelques entreprises engagées dans la Responsabilité Sociale et Environnementale (ex. : SIC), dans des démarches de type ISO 9000 ou ISO 14000 (ex. : Holcim, Endel, Bluescope steel, CDE,…); Quelques labels qui voient le jour : Clé verte pour les hôtels (Le lagon et TERA royal), imprim’vert (4 à 5 imprimeurs), Qualibat pour la construction…; 1.2.3 Environnement est une opération facilitant la mise en œuvre de démarches de management environnemental selon le référentiel ISO 14001 et/ou EMAS dans les entreprises et en particulier auprès des PME/PMI (6-7 entreprises nouméennes) (www.123environnement.fr)

2. Une concentration de l’activité sur Nouméa générant des problèmes : Nouméa, de par son port, son usine de nickel et son statut de centre administratif a progressivement concentré l’activité économique du pays, notamment sur la presqu’île de Ducos et le centre ville (plus gros bassin d’emploi de la Nouvelle-Calédonie avec 18 000 emplois, Source PADD, Nouméa 2025) ; Avec 25.444 entreprises, la ville concentre la moitié des entreprises calédoniennes et les 2/3 des entreprises de la province sud (Source: Isee 2011). L’attractivité de la ville, de part l’offre de service qu’elle propose, renforce encore la concentration des services qui ont structurellement tendance à se regrouper autour des pôles de croissance et de développement démographique

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1. Une situation apparente de quasi plein emploi qui doit toutefois être nuancée : Le taux de chômage (tel que calculé par l’IDCNC et qui comptabilise le nombre de demandeurs d’emploi inscrits auprès des services de placement par rapport à la population active) était de 6.7% en Nouvelle-Calédonie en 2009 et de 5.5% pour Nouméa. Il n’est pas possible de calculer en Nouvelle-Calédonie un taux de chômage comparable à celui d’autres pays tel que définit par le Bureau International du Travail. Deux indicateurs sont donc calculés; le taux de chômage « ressenti » basé sur du déclaratif lors des recensements de la population (8% sur Nouméa en 2009 selon l’Isee) et le taux de chômage issu des demandeurs inscrits auprès des services de placement (5.5% en 2009 selon IDCNC et ISEE). La réalité se situe donc probablement entre ces deux indicateurs.

2. Une certaine inadéquation des compétences et des formations aux besoins des entreprises : Cette problématique est en cours d’analyse par l’IDCNC qui a lancé cette année une étude prospective emploi/formation pour mieux cerner l’adéquation des compétences et formations aux besoins des employeurs et dont les résultats seront disponibles fin du premier trimestre 2012.

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1. La Nouvelle-Calédonie est largement dépendante de l'importation : Les importations représentaient en 2007 244,096 milliards de FCFP, près de 50% des importations en valeur proviennent de l’union européenne (Source: ISEE 2005)

2. Peu de marchés de proximité : Centre-ville, Ducos, Rivière Salée, Saso (tous les mois), un marché bio au parc forestier de temps en temps, vente de produits du terroir lors de certains jeudis du centre-ville ; Les vides greniers se développent

3. Une autoconsommation non négligeable : Les ressources non monétaires (autoconsommation, avantages en nature et cadeaux) représentent 6% des ressources totales des ménages de la province sud soit 31.000F/mois par ménage, l’autoconsommation représente le tiers des ressources non monétaires et 20% des revenus des chômeurs et inactifs ; Pour des familles nombreuses (6 pers et +) l’autoproduction atteint 20.000F / mois (source ISEE, Budget et Consommation des Ménages 2008)

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