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NDLR. Avec l'aimable autorisation de son Directeur, nous reproduisons le texte de l'article paru dans le n° 261 4 bis d'octobre 1997 de l'Usine Nouvelle Diesel : les technologies qui vont s'imposer Daniel COUÉ, avec Grégoire BISEAU .- - -., -- -la--I 1992 1996 2001 (prévisions) sources : ACEA ET ALLIED SIGNAL Les progrès techniques s'accélèrent dans le diesel Part du diesel dans les immatriculations (marché européen) Intrinsèquement, la forme du cycle thermody- namique (diagramme pression-volume) caracté- ristique du diesel est plus proche de l'idéal, com- parée à celle du moteur à essence. D'oG l in ren- dement supérieur et des consommations poten- tiellement moindres. Cela alors même que les catalyseurs à trois voies utilisés pour dépolluer les moteurs à essence ont entraîné une surcon- sommation de 10 à 20 %. « De plus, les progrès techniques ne sont quasi jamais linéaires. Actuel- lement , ceu x qui son t envisag és dans les moteurs à essence se ralentissent. Alors qu'ils s'accélèrent dans le diesel ", relate Patrick Blain, le directeur adjoint des affaires scientifi ques de PSA. La généralisation du turbocompresseur et L'avenir, c'est le diesel ! Face aux doutes des Verts et aux hésitations des gouvernants, les constructeurs d'automobiles ont tranché. Le die- sel est devenu leur terrain privilégié d'investisse- ment... et de concurrence. La guerre du diesel est loin d 'être seulement po litique . Elle est d'abord industrielle et commercia le. La bataille du diesel a débuté . Depuis l'été dernie r, partisans et adversaires d'un relèvement des taxes sur le gazole ne cessent de croiser le fer, au sein du gouvernement , avec, en toile de fond, la préparation du budget de l'Etat pour 1998 . Lionel Josp in, le Premier Ministre , devra, une fois de plus, jouer les arbitres. Exercice diffi- cile. Car le débat met en balance de nombreux i ntérêts , au premier rang desquels ceux des industriels du raffinage et de l'automobi le. Con- currence oblige, les constructeurs doivent privilé- gier, en « coeur de gamme " , des véhicules com- binant toutes les qualités pour coller aux ten- dances parfois contradictoires du marché. Or le diesel est la technique de propulsion la mieux à même d'offrir des performances élevées à des coûts modérés. Le meilleur compromis, en quel- que sorte, entre les disponibilités techniques du moment et les contraintes de l'économie. « Il y a un énorme décalage entre la réalité et ce que perçoivent les milieux politiques et l'opi- nion publique sur le diesel. Les reproches qui sont faits à ce type de moteur sont pour la plupart des problèmes techniquement rés olus , ou proches de l'être ", cons idère André Douaud, directeur de recherche « moteurs énerg ie " à l'Institut français du pétrole (IFP). De fait , les moteurs diesel de 1997 n'ont plus grand chose de commun avec ceux d'il y a quelques années. Plus nerveux, moins bruyants et plus économes, ils sont aussi devenus plus propres. L'améliora- tion conjointe du rendement de la combustion et de la qualité des carburants a permis, par exem- ple, de diviser par quinze, depuis les années 70, les émissions de particules. Et l'adjonction, à par- tir du d ébut de l'année, de pots catalytiques d'oxydation réduit encore de 30 à 40 % le volume des particules rejetées et élimine presque totale- ment les monoxydes de carbone et les hydrocar- bures imbrûlés des gaz d'échappement. OCTOBRE-DÉCEMBRE 199 7 -69- POLLUTION ATMOSPH ÉRIQUE

Diesel : les technologies qui vont s'imposerlodel.irevues.inist.fr/pollution-atmospherique/docannexe/... · 2014. 3. 21. · TOUT LE MONDE INVESTIT Parts du moteur diesel dans les

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NDLR. Avec l'aimable autorisation de son Directeur, nous reproduisons le texte del'article paru dans le n° 2614 bis d'octobre 1997 de l'Usine Nouvelle

Diesel : les technologies qui vont s'imposer

Daniel COUÉ, avec Grégoire BISEAU

. - - -.,- - -la--I1992 1996 2001

(prévisions)sources : ACEA ET ALLIED SIGNAL

Les progrès techniques s'accélèrentdans lediesel

Part du diesel dans lesimmatriculations (marché européen)

Intrinsèquement, la forme du cycle thermody­namique (diagramme pression-volume ) caracté ­ristique du diesel est plus proche de l'idéal, com­parée à celle du moteur à essence. D'oG l in ren­dement supérieur et des consommations poten­tiel lement moindres. Cela alors même que lescatalyseurs à trois voies utilisés pour dépolluerles moteurs à essence ont entraîné une surcon­sommation de 10 à 20 %. « De plus, les progrèstechniques ne sont quasi jamais linéaires. Actuel­lement , ceu x qui son t envisag és dans lesmoteurs à essence se ralentissent. Alors qu'ilss'accélèrent dans le diesel ", relate Patrick Blain,le directeur adjoint des affaires scientifi ques dePSA. La généralisation du turbocompresseu r et

L'avenir, c'est le diesel ! Face aux doutes desVert s et aux hésitations des gouve rnants, lesconstructeurs d'automobiles ont tranché. Le die­sel est devenu leur terrain privilégié d'investisse­ment.. . et de concurrence. La guerre du diese lest lo in d'être seulement po litique . Ell e estd'abord industrielle et commercia le.

La bataille du diesel a débuté . Depuis l'étédernie r, partisans et adversaires d'un relèvementdes taxes sur le gazole ne cessent de croiser lefer, au sein du gouvernement , avec, en toile defond , la préparation du budget de l'Etat pour1998. Lionel Josp in, le Premier Ministre , devra,une fois de plus, jouer les arbitres. Exercice diffi­cile.

Car le débat met en balance de nombreuxintérêts , au premier rang desquels ceux desindustriels du raffinage et de l'automobi le. Con­currence oblige, les constructeurs doivent privilé­gier, en « cœur de gamme " , des véhicules com­binan t toutes les qualités pour coller aux ten­dances parfois contradictoires du marché. Or lediesel est la technique de propulsion la mieux àmême d'offr ir des performances élevées à descoûts modérés. Le meilleur compromis, en quel­que sorte, entre les disponibi lités techniques dumoment et les contraintes de l'économie.

« Il y a un énorme décalage entre la réalité etce que perço ivent les milieux politiques et l'opi­nion publique sur le diesel. Les reproches quisont faits à ce type de moteur sont pour la plupartdes problèmes techniquement rés olus , ouproches de l'être ", cons idè re André Douaud,directeur de recherche « moteurs énerg ie " àl'Institu t frança is du pétrole (IFP). De fait , lesmoteurs diese l de 1997 n'ont plus grand chosede commun avec ceux d'il y a quelques années.Plus nerveux, moins bruyants et plus économes,ils sont aussi devenus plus propres. L'améliora­tion conjointe du rendement de la combustion etde la qualité des carburants a permis, par exem­ple, de diviser par quinze, depuis les années 70,les émissions de particules. Et l'adjonction, à par­t ir du début de l'ann ée, de pots cata lyt iquesd'oxydation réduit encore de 30 à 40 % le volumedes particules rejetées et élimine presque totale­ment les monoxydes de carbone et les hydrocar­bures imbrûlés des gaz d'échappement.

OCTOBRE-DÉCEMBRE 1997 -69- POLLUTION ATMOSPHÉRIQUE

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TOUT LE MONDE INVESTIT

Parts du moteur diesel dans les vente des constructeurs en 1996 et leurs stratégies

PSA 41 %En optant pourlanouvelle technique du « common rail ", PSA aprisdu retard dans ledéveloppement del'injectiondirecte. Lesinvestissements réalisés dans l'usinedeTrémery, enLorraine (environ 1,6milliard defrancs), vontpermettre decontre-attaquer en lançant unenouvelle gamme demoteurs diesel de1,9litredecylindrée.

C'està Kaiserslautern, enAllemagne, quele groupe Opel a misenproduction l'année dernière sespremiersOpel 38,1 % moteurs diesel turbocompressés à injection directe, dotés dequatre soupapes parcylindre. Pour cefaire,

il a investi 1,7milliard defrancs. Autotal, l'usine produira 270 000 moteurs parande2et 2,2 litresdecylindrée.

Laproduction demoteurs diesel du constructeur est concentrée sur leseulsitedeDagenham, enGrande-Ford 18,5 % Bretagne. Lagamme, richeenturbodiesels, comporte unmoteur à injection directe de2,5 litresdecylindrée

monté sur l'utilitaire Transit.

Pionnier del'injection directe grâce auxmotoristesd'Audi, le groupe Volkswagen compte déjà dans sagammeVolkswagen 29,8 % quatremoteurs. Surlemarché européen des moteurs diesel pourvoitures particulières strictosensu, Volkswagen

devance désormais PSA avec 643 000 véhicules vendus en1996, contre 626 000 pourle constructeur français.

Porté parle marché français, Renault s'est peu à peu affirmé comme l'un desmeilleurs diésélistes européens. Il34,9 % occupe la deuxième place du marché français avec 23,6%des ventes devoitures diesel, derrière PSA (33,2%).

Renault vientenoutre desortirsonpremier moteur diesel turbocompressé à injection directe, le F9QT.

Mercedes présentera auSalon deFrancfort l'undes premiersmoteurs diesel à injection directe du type« commonMercedes 23,4 % rail ". Il s'agitd'un grosV8. Mais la marque à l'étoileprépare depluspetitsmoteurs diesel à injection directe,

enparticulier celui de1,7litredecylindrée qui équipera la Classe A dès1998.

Fiat 11,5 % Legroupe italien sera lepremier, avec Mercedes, àprésenter auSalon deFrancfort des moteurs diesel turbocom-pressés à injection directe équipésdusystème « common rail»développé avec Bosch. Lesdeux nouveaux moteursFiat JTD (Unijet) affichent des cylindrées de1,9et2,4litres. Ilséquiperont, dans unpremier temps, lafuture Alfa 156.

Source : " L'Usine Nouvelle "

le développement de l'injection directe , toutcomme des systèmes de recyclage des gazd'échappement (EGR) ou des culasses multisou­papes, sont porteurs d'économies de gazole de20 à 25 %. Au final, ces moteurs devraient doncconsommer près de 40 % de carburant de moinsque ceux à essence.

Raison pour laquelle les constructeurs d'auto­mobiles consacrent une part significative de leursinvestissements à cette technique. Volkswagen,par exemp le, y engage 40 % de ses frais derec herche-développement dans les moteurs ,alors que le diesel n'équipe encore que 30 % àpeine de ses automobiles. Le groupe qui a large­ment profité des études réalisées par sa filialeAudi au cours des années ao, fait figure de pion­nier dans l'injection directe.

Le constructeur produit à Salzgitter (Allema­gne) trois types de moteurs diesel à 4 cylindreset injectio n directe destinés à son propre cata­logue , et un 5 cyl ind res qu'il fournit à Vo lvo .Depuis peu, il a mis en fabrication un V6, dansson usin e de Gïor , en Hongrie . Au total ,Volkswagen aura vendu quelque 643 000 véhi-

cule s à moteur diesel en 1996, doublant ainsiPSA (626 000) sur le marché européen des voi­tures parti culières (hors versi ons profession­nelles et utilitaires légers). La contre-attaque dugroupe français , numéro 1 mondial des moteursdiesel pour automobiles, n'interviendra pas avantun an. PSA vi ent d' engag er 3,2 milliards defrancs (dont une bonne moitié imputable au die­sel) dans son site de Trémery, en Lorraine, oùseront notamment produi ts les nouveau x DW.Ces moteurs sont dotés du dernier cri de la tech­nique d'injection directe : le « common rail " .

Quand le DW sortira, cette innovation ne seraplus tout à fait une inconnue sur les routes. Fiatvient en effet de lancer en production, à PlatoLassera (Italie), ses deux premiers JTD (1,9 et2,4 litres de cylindrée) à « common rail ".

Et Mercedes construit déjà à Untertürkeim ,près de Stuttgart, un va équipé du même systè­me. C'est auss i dans cette us ine que serontassemblés, à partir de l'an prochain , les moteursdiesel à injection directe destinés à la Classe A.Quant à ceux de la Smart, la petite voiture urbai-

POLLUTION ATMOSPHÉRIQUE -70 - OCTOBRE-DÉCEMBRE 1997

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Part du diesel dans les immatriculations (par pays)

LES FRANÇAIS ET LES ESPAGNOLS LES PLUS DIÉSÉLISTES

Des atouts concurrentiels décisifs

POLLUTION ATMOS PHÉRIQUE

diesel (supprimée en 1995), la « super bolo », adurab lement li mité le marché. En Gran de­Bretagne, l'alignement du prix du gazole sur celuide l'essence est responsable de l'érosion desventes de véhicules à moteur diesel. ..

En Fran ce , marché le plus « diésél is é »

d'Europe (plus de 40 % des immatriculations),des mesures du même ordre ne seraient pas nonplus sans conséquences . Tous les industriels del'automobile souha itent donc le maintien d'unetaxation favorable au gazo le, système d'ail leursen vigueur dans tous les pays européens, sauf laGrande-Bretagne.

Désireux de ne pas compromettre d'autresnégociations en cours (notamment celle concer­nant les aides de l'Etat au rajeunissement deseffectifs), les dirigeants de Renault ne sont pasmontés au créneau . « Ce qui est insupportable,ce sont ces à-coups imprévisibles de la fiscalité.Je demande avant tout de la visibili té à moyenterme » , a simplement déclaré Louis Schweitzer,le PDG de la firme au losange. Moins circons­pect , Jacques CALVET, qui vit ses dern ièressemaines à la tête de PSA, a mis carrément lespieds dans le plat: « En Fran ce, on a unefâcheuse manie de vouloi r détruire ce qui faitnotre supériorité » , proteste-t-il. Son successeur,Jean-Martin FOLTZ, est, une fois de plus, restédiscret. Mais pas inactif pour autant.

Car un relèvement de la taxe sur le gazo letendrait à pénaliser les deux constructeurs natio­naux. Le diesel représente en effet près de 35 %des ventes tot ales de Renault en Europe, et41 % de ce lles de PSA . Le march é fran çaisco ns t itua nt nature lle me nt leu r débo uc héprincipal: PSA y est numéro 1 (avec 33,2 % desimmatricu lat ions en 1996) , devant Renau lt(23 ,6 %), Volkswagen (12 %) et Ford (7,8 %).Une situation qui a poussé Christian Pierret, lesecrétaire d'Etat à l'Industrie, à prendre positioncontre une augmentation du gazole.

-71-

9,8 %

33 %

6,4 %

7,3 %

14,7 %

1990

Allemagne

Esp agne

France

Grande-Bret agne

Italie

Les avantages du « common rail " (réductiondu bruit , légère économie supplémentaire de car­burant) seront-ils des atouts concurrentiels déci­sifs ? Notamment pour PSA dans sa stratégie dereco nquêtes des parts de marché perdues ?Rien n'est moi ns sûr. Les constructeurs qui ,co mme Volk swagen et, plus récem men t ,Renau lt, avaient opté pour des systèmes plusconventionnels, défendront chèrement leurs posi­tions. Et toute possibilité d'évolution technique neleur est pas fermée , loin de là : élévat ion despressions d 'injection , turbo- compresseur àgéométrie va riable .. . Chez Opel, on a placéquatre soupapes par cylindre pour « faire la diffé­rence » . L'usine de Kaiserslauten a bénéficié de1,7 milliard de francs d'investissement. De nou­vea ux ate liers ultramodernes prod uisent tro isnouveaux moteurs diesel à injection directe de 2à 2,2 litres de cylindrée . Modèles de productivité,ils devraient atte indre leur régime de croisièrevers la fin de cette année : 270 000 moteurs paran avec 450 employés.

Mais l'élévation des performances va souventde pair avec un accroissement des sollicitationsmécaniques. Conséquence : la légendaire robus­tesse du diesel s'est quelque peu érodée avecl'augmentation de la nervosité et de la vitesse depointe. Dan s le même temp s, la fia bili té desmoteurs à essence s'est accrue. Chez tous lesconstructeurs, la prééminence accordée au die­se l s'e st donc progressiv ement accompagnéed'une redéfinition des positionnemen ts marke ­ting. Le client recherche davantage une réductiondes co ûts d'utilisation. D'où sa sensibili té aumoindre signe de renchérissement. En Italie, parexemple, l'instauration d'une vignette spécia le

Source : PSA-ACEA.

ne conçue par Merced es et Swatch SMH, ilsseront produits à Berlin, à partir de 1999...

OCTOBRE-DÉCEMBRE 1997

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Deuxfois moins de monoxyde de carbone

Pourtant , dans de nombreux pays , à com ­mencer par les Etats-Unis et le Japon, les cons­tructeurs développent le diesel, en accord avecles Pouvoirs publics, pour « passer " plus facile­ment les normes antipollution. Car les nouveauxmoteu rs diesel rejetten t deux fois moins demonoxyde de carbone et trois fois moins d'hydro­carbures im br ûlé s qu 'un mo te ur à essencedûment « catalysé ". Ils émettent éga lementbeaucoup moins de dioxyde de carbone. Mais ilsont le tort de laisser encore échapper deux foisplus d'oxydes d'azote... et de particules . Ce quileur attire les soupçons des écologistes. Un rap­por t dévo ilé , à point nommé , par DominiqueVoynet, ministre de l'Aménagement du Territoireet de l'Environnement, attribue aux particu les

« une part de responsab ilité dans la survenued'une vaste gamme d'effets sanitaires " . D'autresétudes, comme celles de Gambie et Lewis ou duCasac (Clear Air Scientif ic Advisory Committee),aux Etats-Unis, concluent au contraire à uneabsence de preuves . Qu i croire? A noter ,d'ailleurs , que 40 % seulement des particu lesprésentes dans l'air des vi lles sont issues desmoteurs. Et que pas plus d'un tiers de celles-ciproviennent des automobiles. Le reste a pour ori­gine les poids lourds et... les transports en com­mun!

C'est dire que la question est « sensible " . Etqu'elle risque de rester posée quelques annéesencore. Le temps qu'il faudra pour que les cataly­seurs DeNox et les filtres à particules soient aupoint. Et pour que la technique, cette fois, ait ledernier mot.

LA REVUE POLLUTION ATMOSPHÉRIQUECette publication. expression de l'Association pour la Prévention de la Pollution Atmosphérique (A PP~, reconnue d'utilité publique, et agréée

par le Ministère de l'Environnement), éditée avec le concours du Centre Interprofessionnel Technique d'Etudes de la Pollution Atmosphérique(CITEPA) est la seule revue française scientifique et technique traitant exclusivement de la pollution de J'air.

Elle est diffusée par ailleurs dans une quarantaine de pays.Les documents qu'elle publie dans ses différentes rubriques émanent de personnalités scientifiques éminentes. Ils font le point sur les sujets

d'actualité et sur l'état des recherches dans le domaine de la pollution atmosphérique.Pour élargir son audience sur le plan international. la revue édite les litres. les résumés et les légendes des figures et tableaux de ses articles en

anglais ; de même, les articles qui lui seront adressés seront publiés en anglais et feront l'objet d'une publication en anglais et en français après avis duComité de rédaction (la traduction étant prise en charge par la revue).

A J'heure où les problèmes d'environnement se posent à tous les niveaux et dans tous les pays, les bases scientifiques que la revue apporte sontles meilleurs arguments dont peuvent disposer les responsables.

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