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IMAGERIE EN COUPES DES TUMEURS STROMALES GASTRO-INTESTINALES (GIST) L JARBOUI, E DAOUD, Y OULED HMEIDI, M AMOURI, S MAKNI, F FRIKHA, S MEZGHANI, MI BEYROUTI, J MNIF SFAX - TUNISIE Objectifs : Décrire les aspects en imagerie en coupes des GIST, tumeurs mésenchymateuses les plus fréquentes du tractus digestif. Matériels et méthodes : Etude rétrospective de 22 cas (estomac : 13 cas, grêle : 7 cas, duodénum : 2 cas). Circonstances de découverte : douleurs abdominales (20 cas), masse abdominale (17 cas), syndrome occlusif (1 cas), hémorragie digestive (3 cas), hémopéritoine (1 cas), métastases hépatiques (1 cas). Une endoscopie a été réalisée (7 cas), une échoendoscopie (5 cas), une opacification barytée (8 cas), une échographie abdominale (22 cas) et un scanner abdominopelvien (16 cas). Résultats : L'échographie et le scanner ont permis d'orienter vers la nature mésenchymateuse d'une tumeur du tractus digestif supérieur : volumineuse masse tumorale avec importante composante extralumi- nale (taille variable de 5 à 30 cm) (22 cas), nécrose centrale (18 cas), absence d'adénopathies associées. Elle a permis de préciser le bilan d'extension locorégionale et à distance : carcinomatose péritonéale (5 cas), métastases hépatiques (2 cas). Le diagnostic a été confirmé par l'examen anatomopathologique dans tous les cas. Conclusion : L'imagerie en coupes, notamment le scanner, est l'exa- men de choix pour le diagnostic et le bilan d'extension des GIST. L'examen anatomopathologique avec étude immuno-histochimique est indispensable pour la confirmation diagnostique. - Mots clés : Tube digestif, tumeur GIST OPEREES APRES TRAITEMENT PAR GLIVEC : CORRELATIONS RADIO-ANATOMIQUES E DELABROUSE, F RIGENBACH, PO DENUE, F FEIN, G VIENNET, B KAS~LER BESANÇON - FRANCE Objectifs : Estimer le degré de corrélation existant entre l'aspect TDM pré-opératoire des GIST traitées par GLIVEC et les résultats d'analyse anatomo-pathologiques après chirurgie d'exérèse. Matériels et méthodes : Parmi les 12 cas de GIST traités par GLI- VEC dans notre établissement, 3 cas de tumeur primitive isolée ont bénéficié d'une chirurgie après un traitement premier par GLIVEC. Leurs aspects TDM juste avant la chinugie différaient de façon importante. Cette différence était parfaitement retrouvée à l'étude his- tologique. La confrontation des données TDM à celles de l'examen anatomo-pathologique a été réalisée pour chacun des 3 cas. Résultats : Dans les 3 cas étudiés, l'examen histologique révélait des modifications notables mais différentes de la structure habituelle des tumeurs stromales. Le premier cas correspondait à une modification complète de la lésion avec une transformation myxoïde, le deuxième à une transformation incomplète de la tumeur et le troisième à une véritable reprise tumorale au sein des zones de transformation myxoi- des. Dans tous les cas, les aspects TDM étaient extrêmement bien corrélés aux données anatomo-pathologiques. Conclusion : Du fait de la bonne corrélation radio-anatomique démontrée ici, la TDM s'affirme comme un examen d'analyse pré- chirurgicale extrêmement fiable dans le cadre des tumeurs stromales traitées par GLIVEC. Mots clés : Tube digestif, tumeur IMAGERIE DES TUMEURS DE L'INTESTIN GRELE EN ENTEROSCANNER E KERMARREC, V LAURENT, C BARBARY, S CORBY, S BÉoT, D RÉGEN~ VANDCEUVRE-LÈs-NANCY - FRANCE Objectifs : Exposer et illustrer la séméiologie des tumeurs de l'intes- tin grêle en entéroscanner à l'eau. Matériels et méthodes : A partir d'une large cohorte de patients ayant bénéficié d'un entéroscanner à l'eau, seuls les patients présen- tant une tumeur de l'intestin grêle confirmée par entéroscopie (vidé- ocapsule etlou entéroscopie à double ballonnet) et par chirurgie (macroscopie et microscopie) ont été retenus. Résultats : Notre expérience confirme que l'entéroscanner à l'eau est une technique très performante pour détecter et caractériser les tumeurs de l'intestin grêle à condition d'obtenir une distension endo- luminale optimale et de prendre le temps suffisant pour l'interpréta- tion des images. Les tumeurs bénignes les plus fréquentes étaient des lipomes ou des polyposes adénomateuses. Les tumeurs malignes les pius fréquentes étaient des adénocarcinomes ou des tumeurs stroma- les. Plusieurs cas de tumeurs carcinoïdes, de lymphomes et de métas- tases ont également été observés, ainsi qu'un cas de pancréas ectopique jéjunal. Conclusion : La connaissance des tumeurs de l'intestin grêle et des données de l'entéroscanner et de l'entéroscopie sont indispensables lors de l'exploration des patients présentant un saignement digestif. Mots clés : Grêle, technique d'exploration - Grêle, tumeur LA NORMALISATION DE L'IRM DOIT-ELLE ETRE L'OBJECTIF DU TRAITEMENT COMBINE DES FISTULES AU COURS DE LA MALADIE DE CROHN ANO-PERINEALE D TOUGERON, C SAVOYE-COLLET, G SAVOYE, E KONING, E LEREBOURS. JN DACHER ROUEN - FRANCE Objectifs : La maladie de Crohn anopérinéale (MCP) est de traite- ment difficile. L'efficacité de l'infliximab +/-drainages et immuno- suppression est mal connue à moyen terme. La fermeture de l'orifice fistuleux externe peut contraster avec la persistance du trajet en IRM. Notre but est d'étudier les anomalies IRM susceptibles d'être asso- ciées avec une réponse au traitement. Matériels et méthodes : Vingt-quatre malades avec MCP sous trai- tement combiné ont été suivis en moyenne 4,6 ans avec IRM péri- néale (T2, Tl gadolinium +/-FatSat) afin de définir un score d'activité : caractéristiques du trajet fistuleux, orifices multiples, ramifications, rectum inflammatoire, abcès. La réponse était évaluée cliniquement à la fin du traitement d'attaque et du suivi. Résultats : Une amélioration clinique significative était observée avec une diminution du nombre de trajets (p = 0,Ol) et du score d'acti- vité IRM (p = 0,038). Dix patients avaient une réponse clinique com- plète. L'IRM initiale ne permettait pas de la prédire. Les seuls facteurs associés étaient un antécédent de trajet trans-sphinctérien (70 % vs 14 %, p = 0,Ol) et l'absence d'atteinte rectale (p = 0,03). En revanche en fin de suivi, chez les patients répondeurs toujours en rémission clinique, l'IRA4 était normale (VPN = 100 %), tandis que des fistules persistantes étaient constatées chez les non répondeurs et les patients en rechute (VPP = 66,7 %). Conclusion : La réponse initiale au traitement combiné semble liée aux trajets trans-sphinctériens et à l'absence d'atteinte rectale asso- ciée. La réponse à moyen terme semble liée à une guérison radiolo- gique. ' " Mots clés : Tube digestif, inflammation - Tube digestif, fistule

DIG40 Imagerie en coupes des tumeurs stromales gastro-intestinales (GIST)

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Page 1: DIG40 Imagerie en coupes des tumeurs stromales gastro-intestinales (GIST)

IMAGERIE EN COUPES DES TUMEURS STROMALES GASTRO-INTESTINALES (GIST) L JARBOUI, E DAOUD, Y OULED HMEIDI, M AMOURI, S MAKNI, F FRIKHA, S MEZGHANI, MI BEYROUTI, J MNIF SFAX - TUNISIE

Objectifs : Décrire les aspects en imagerie en coupes des GIST, tumeurs mésenchymateuses les plus fréquentes du tractus digestif. Matériels et méthodes : Etude rétrospective de 22 cas (estomac : 13 cas, grêle : 7 cas, duodénum : 2 cas). Circonstances de découverte : douleurs abdominales (20 cas), masse abdominale (17 cas), syndrome occlusif (1 cas), hémorragie digestive (3 cas), hémopéritoine (1 cas), métastases hépatiques (1 cas). Une endoscopie a été réalisée (7 cas), une échoendoscopie (5 cas), une opacification barytée (8 cas), une échographie abdominale (22 cas) et un scanner abdominopelvien (16 cas). Résultats : L'échographie et le scanner ont permis d'orienter vers la nature mésenchymateuse d'une tumeur du tractus digestif supérieur : volumineuse masse tumorale avec importante composante extralumi- nale (taille variable de 5 à 30 cm) (22 cas), nécrose centrale (18 cas), absence d'adénopathies associées. Elle a permis de préciser le bilan d'extension locorégionale et à distance : carcinomatose péritonéale (5 cas), métastases hépatiques (2 cas). Le diagnostic a été confirmé par l'examen anatomopathologique dans tous les cas. Conclusion : L'imagerie en coupes, notamment le scanner, est l'exa- men de choix pour le diagnostic et le bilan d'extension des GIST. L'examen anatomopathologique avec étude immuno-histochimique est indispensable pour la confirmation diagnostique. - Mots clés : Tube digestif, tumeur

GIST OPEREES APRES TRAITEMENT PAR GLIVEC : CORRELATIONS RADIO-ANATOMIQUES E DELABROUSE, F RIGENBACH, PO DENUE, F FEIN, G VIENNET, B KAS~LER BESANÇON - FRANCE

Objectifs : Estimer le degré de corrélation existant entre l'aspect TDM pré-opératoire des GIST traitées par GLIVEC et les résultats d'analyse anatomo-pathologiques après chirurgie d'exérèse. Matériels et méthodes : Parmi les 12 cas de GIST traités par GLI- VEC dans notre établissement, 3 cas de tumeur primitive isolée ont bénéficié d'une chirurgie après un traitement premier par GLIVEC. Leurs aspects TDM juste avant la chinugie différaient de façon importante. Cette différence était parfaitement retrouvée à l'étude his- tologique. La confrontation des données TDM à celles de l'examen anatomo-pathologique a été réalisée pour chacun des 3 cas. Résultats : Dans les 3 cas étudiés, l'examen histologique révélait des modifications notables mais différentes de la structure habituelle des tumeurs stromales. Le premier cas correspondait à une modification complète de la lésion avec une transformation myxoïde, le deuxième à une transformation incomplète de la tumeur et le troisième à une véritable reprise tumorale au sein des zones de transformation myxoi- des. Dans tous les cas, les aspects TDM étaient extrêmement bien corrélés aux données anatomo-pathologiques. Conclusion : Du fait de la bonne corrélation radio-anatomique démontrée ici, la TDM s'affirme comme un examen d'analyse pré- chirurgicale extrêmement fiable dans le cadre des tumeurs stromales traitées par GLIVEC.

Mots clés : Tube digestif, tumeur

IMAGERIE DES TUMEURS DE L'INTESTIN GRELE EN ENTEROSCANNER E KERMARREC, V LAURENT, C BARBARY, S CORBY, S BÉoT, D RÉGEN~ VANDCEUVRE-LÈs-NANCY - FRANCE

Objectifs : Exposer et illustrer la séméiologie des tumeurs de l'intes- tin grêle en entéroscanner à l'eau. Matériels et méthodes : A partir d'une large cohorte de patients ayant bénéficié d'un entéroscanner à l'eau, seuls les patients présen- tant une tumeur de l'intestin grêle confirmée par entéroscopie (vidé- ocapsule etlou entéroscopie à double ballonnet) et par chirurgie (macroscopie et microscopie) ont été retenus. Résultats : Notre expérience confirme que l'entéroscanner à l'eau est une technique très performante pour détecter et caractériser les tumeurs de l'intestin grêle à condition d'obtenir une distension endo- luminale optimale et de prendre le temps suffisant pour l'interpréta- tion des images. Les tumeurs bénignes les plus fréquentes étaient des lipomes ou des polyposes adénomateuses. Les tumeurs malignes les pius fréquentes étaient des adénocarcinomes ou des tumeurs stroma- les. Plusieurs cas de tumeurs carcinoïdes, de lymphomes et de métas- tases ont également été observés, ainsi qu'un cas de pancréas ectopique jéjunal. Conclusion : La connaissance des tumeurs de l'intestin grêle et des données de l'entéroscanner et de l'entéroscopie sont indispensables lors de l'exploration des patients présentant un saignement digestif.

Mots clés : Grêle, technique d'exploration - Grêle, tumeur

LA NORMALISATION DE L'IRM DOIT-ELLE ETRE L'OBJECTIF DU TRAITEMENT COMBINE DES FISTULES AU COURS DE LA MALADIE DE CROHN ANO-PERINEALE D TOUGERON, C SAVOYE-COLLET, G SAVOYE, E KONING, E LEREBOURS. JN DACHER ROUEN - FRANCE

Objectifs : La maladie de Crohn anopérinéale (MCP) est de traite- ment difficile. L'efficacité de l'infliximab +/-drainages et immuno- suppression est mal connue à moyen terme. La fermeture de l'orifice fistuleux externe peut contraster avec la persistance du trajet en IRM. Notre but est d'étudier les anomalies IRM susceptibles d'être asso- ciées avec une réponse au traitement. Matériels et méthodes : Vingt-quatre malades avec MCP sous trai- tement combiné ont été suivis en moyenne 4,6 ans avec IRM péri- néale (T2, Tl gadolinium +/-FatSat) afin de définir un score d'activité : caractéristiques du trajet fistuleux, orifices multiples, ramifications, rectum inflammatoire, abcès. La réponse était évaluée cliniquement à la fin du traitement d'attaque et du suivi. Résultats : Une amélioration clinique significative était observée avec une diminution du nombre de trajets (p = 0,Ol) et du score d'acti- vité IRM (p = 0,038). Dix patients avaient une réponse clinique com- plète. L'IRM initiale ne permettait pas de la prédire. Les seuls facteurs associés étaient un antécédent de trajet trans-sphinctérien (70 % vs 14 %, p = 0,Ol) et l'absence d'atteinte rectale (p = 0,03). En revanche en fin de suivi, chez les patients répondeurs toujours en rémission clinique, l'IRA4 était normale (VPN = 100 %), tandis que des fistules persistantes étaient constatées chez les non répondeurs et les patients en rechute (VPP = 66,7 %). Conclusion : La réponse initiale au traitement combiné semble liée aux trajets trans-sphinctériens et à l'absence d'atteinte rectale asso- ciée. La réponse à moyen terme semble liée à une guérison radiolo- gique. ' " Mots clés : Tube digestif, inflammation - Tube digestif, fistule