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LE MAGAZINE DE LA VILLE DE DIJON MARS 2011 N° 233 www.dijon.fr le Sup l’agenda culturel du mois + En cahier central DOSSIER BOCAGE CENTRAL P. 20

Dijon Mag n°233

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Le magazine de l'actualité municipale de la ville de Dijon

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LE MAGAZINE DE LA VILLE DE DIJONMARS 2011 N° 233

www.dijon.fr

le Supl’agenda culturel du mois

+ En cahier central

DOSSIERBOCAGE CENTRAL P. 20

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| ça s’est passé |

DEPUIS LE 5 FÉVRIER, LES VISITEURSDU MUSÉE DES BEAUX-ARTS PEUVENTPROFITER D’UNE NOUVELLEPRÉSENTATION DES COLLECTIONSMOYEN ÂGE ET RENAISSANCE.L’OCCASION ÉGALEMENT D’ADMIRERLES PLEURANTS DU TOMBEAU DEPHILIPPE LE HARDI (RESTÉS À DIJON)DANS UNE SCÉNOGRAPHIE ORIGINALE,IDENTIQUE À CELLE PRÉSENTÉEAUX ÉTATS-UNIS DEPUIS PLUS D’UN AN MAINTENANT.

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1 Pas moins de 124  athlètes ont été honorés lors de la Nuit du

sport  2011, le 8  février dernier au palais des sports Jean-Michel-

Geoffroy, par l’Office municipal des sports et la ville de Dijon, au cours

d’une soirée ponctuée de démonstrations sportives. 2 Les élus de la

ville participaient, le 10 février, à l’inauguration des nouveaux locaux du

Centre régional information-jeunesse (Crij) de Bourgogne à la Maison

des associations, suivie par la visite de l’exposition du Crij de Bourgogne

« Le volontariat en Europe », qui tournera prochainement dans toute

l’Europe. 3 Avant-première du court-métrage Mariage blues, le

29 janvier dernier au cinéma Olympia. Une comédie douce-amère, un

pied de nez au mariage « arrangé », écrit et réalisé par Touria Benzari,

soutenu par les villes de Dijon et Marsannay-la-Côte, avec la

participation du comédien Charles Berling. 4 Nombre de jeunes

enfants accompagnés de leurs parents franchissaient les portes du

foyer-bar du Grand Théâtre, le 12 février, pour participer au Goûter de

l’Opéra organisé chaque samedi à 16 h. Une rencontre culturelle suivie d’un goûter pour le plaisir de tous. 5 Jusqu’au

2 avril, la bibliothèque Mansart avec la Ludothèque La Récré organisent une animation « autour des jeux ». Le temps

d’un après-midi, la ludothèque prête ses jeux du monde afin de faire découvrir aux visiteurs de la bibliothèque Mansart

d’autres cultures par un biais ludique. 6 Le 11 février dernier, François Rebsamen répondait à l’invitation de Jean

Battault, président de Dijon Congrexpo, pour inaugurer la 26e édition du Salon de l’habitat, où plus de 200 professionnels

présentaient un choix étendu de produits, techniques, conseils et services, avec une offre renforcée en matière

d’éco-habitat.

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P. 6 | c’est d’actu |10e VILLAGE GOÛT-NUTRITION-SANTÉ : LE GOÛT DE LA FORME À TOUT ÂGE

P. 13 | tout le monde en parle |MUSÉE DES BEAUX-ARTS : LES PLEURANTS SORTENT EN PROCESSION

P. 16 | référence écologique |DE L’EAU SI PRÉCIEUSE

P. 18 | ça nous concerne |ATELIERS DANS LES MUSÉES : DES ENFANTS CHOYÉS ET ÉVEILLÉS

P. 28 | bénévole à l’honneur |L’EXPÉRIENCE ASSOCIATIVE ENFIN RECONNUE

P. 34 | à votre service |NUMÉROS UTILES, URGENCES, GRAND DIJON, ETC.

Sommaire

DIJON MAG N° 233 MARS 2011. Directeur de publication : François Rebsamen – Directeur de la rédaction : Thierry Coursin – Directeur adjoint :Fabian Forni – Ont collaboré : Nicolas Boisnard, Catherine Jonon, Jérémy Martin, Nadine Paulin, Éric Perruchot, Linda Simon – Photos :Philippe Bornier, Ludovic Charron, Hajar Zenasni – Secrétariat de rédaction : Antoine-Joseph Martin – Conception et réalisation : tempsRéel– Impression : BLG – Distribution : La Poste – N° d’impression : 70779 – Dépôt légal : 1er trimestre 2011

BOCAGE CENTRAL

HÔPITAL DE POINTE

Pour raconter votre ville par le texteou par l’image, la rédaction de Dijon Mag vous invite à contribuerau magazine. Proposez vos sujets,vos articles, vos photos… et devenez acteur de votre revue !Vos propositions seront présentéesau comité de rédaction de Dijon Mag.

À vos plumes !Contact : [email protected]

Participez à Dijon Mag !

MARS 2011

CONCERT | THÉÂTRE | DANSE | JEUNE PUBLIC | EXPO | MUSÉE | CINÉ | ET AUSSI

le Supdijon culture

Serge Teyssot-Gay

(ici avec Interzone)

sera en concert le

29 mars avec Zone

Libre (voir p.7)

©Tcho-Antidote

au centre du magazine

le Sup dijon cultureTOUTES VOS SORTIES DU MOIS DE MARS

DOSSIER P. 20

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Lors des onze réunions publiques que vous avez animées dans les quartiers, vous avez présentéle budget 2011 aux Dijonnais. Quel était le message que vous souhaitiez délivrer ?Il me semblait important de corriger certaines fausses affirmations et de rappeler quelle était la situationfinancière de la ville en 2001 : une dette élevée de 220 millions d’euros début 2001 (contre 123 millionsd’euros en 1990), un effort d’investissement faible, avec un retard marqué dans de nombreux secteurset des ratios financiers dégradés. Dans ce contexte, la municipalité a agi pour concilier amélioration dela situation financière de la ville et amélioration des services aux Dijonnais. La capacité d’autofinancementa progressé, grâce à une gestion rigoureuse des dépenses, tout en développant de nouveaux services(doublement du nombre de places en crèche, développement des accueils péri et extrascolaires, gratuitédes musées, mise en œuvre d’une tarification adaptée aux revenus…) et en réduisant l’emploi précaireparmi les agents municipaux. Le rattrapage du retard d’investissement a été concilié avec la maîtrisede la dette. De 2001 à 2010, ce sont près de 380 millions d’euros d’investissement qui ont été réalisés,notamment avec la rénovation des groupes scolaires, le renouvellement urbain ou la création deséquipements culturels et sportifs qui manquaient à Dijon. La dette est passée de 220 à 229,9 millionsd’euros, avec une baisse continue engagée depuis 2008 et une gestion maîtrisée.

Dans quelle mesure le budget 2011 traduit-il ces orientations ?Près de 258 millions d’euros seront investis avec le Grand Dijon cette année, avec un fort soutien à l’activitédes entreprises locales. Dans un contexte de désengagement de l’État et de croissance des besoins sociaux,la ville de Dijon est confrontée aux mêmes difficultés que l’ensemble des grandes villes. Ainsi, le magazineChallenges classe Dijon 21e des villes de plus de 100 000 habitants, pour ses résultats financiers, devantLyon, Rennes, Nantes ou Grenoble. Concernant la fiscalité, l’engagement pris par la municipalité a étérigoureusement tenu, et le sera à nouveau en 2011 : l’évolution des taux d’imposition de la ville a étéde + 1,35 % par an de 2001 à 2010, contre + 1,71 % par an pour l’inflation. En outre, un effort financierimportant (15 millions d’euros par an) est réalisé par la ville afin de maintenir de larges mesuresd’exonération : réduction de la taxe d’habitation de 252 euros pour chaque contribuable et applicationd’abattements pour charges de famille, les plus favorables autorisés par la loi. Enfin, une forte coopérationavec les services fiscaux est mise en œuvre pour une mise à jour plus exacte des bases d’imposition et unemeilleure équité fiscale. Ainsi, Dijon a été classée 3e ville la moins chère de France pour la taxe d’habitationen 2010. La municipalité emploie donc tous les leviers pour gérer de manière maîtrisée et équitablela fiscalité. Mais elle se heurte à la politique gouvernementale, qui favorise les contribuables les plus aiséset organise, avec la suppression de la taxe professionnelle, un vaste transfert de la pression fiscale desentreprises vers les ménages.

| dites-nous… françois rebsamen |

Un budget maîtriséet rigoureux

PROCHAIN CONSEIL MUNICIPAL LUNDI 18 AVRIL SALLE DE FLORE À 18 H30ET EN DIRECT SUR DIJON.FR

2 QUESTIONS À FRANÇOIS REBSAMENSÉNATEUR-MAIRE DE DIJON

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10e VILLAGE GOÛT-NUTRITION-SANTÉ

LE GOÛT DE LA FORME À TOUT ÂGEDes animations et des informations autour du goût, de la nutrition et de la santé invitent les Dijonnais à réfléchir sur leur régime alimentaire quotidien.

| c’est d’actu |

Ce sont les futurs ingénieurs agronomes d’AgroSup Dijon et lesétudiants en sciences et techniques des activités physiques etsportives (Staps) qui, durant deux jours, cour d’Honneur de la

mairie, accueilleront le public sur les stands dédiés au goût desaliments, à la nutrition et à la santé. En leur compagnie, un bilan nutri-tionnel personnalisé sera tout d’abord proposé. De quoi s’informer,mais aussi de quoi fournir des indications pour nous aider à corriger,par exemple, nos dosages en sel, en sucre ou en matières grassesdans la confection de nos repas. Un atelier sensoriel où des alimentssucrés et salés seront comparés à l’aveugle donnera même une toucherécréative à ces journées de sensibilisation à la santé nutritionnelle.Quelques tests fonctionnels adaptés à toutes les générations surl’équilibre, la souplesse et la respiration viendront parfaire cetteapproche, axée aussi sur les bienfaits d’un petit déjeuner équilibré, àpartager en matinée sur l’un des stands. Une information spécifique

sur la prévention des maux de dos, notamment chez les enfants, seradu ressort des élèves infirmiers, présents eux aussi lors de cesjournées. D’autres exercices faciles à reproduire chez soi éveillerontl’envie de se maintenir en bonne forme. Quant aux idées culinaires, quiremportent toujours un franc succès, elles seront proposées par lesapprentis des centres de formation et les lycéens de la filière hôtelière,qui animeront également ce circuit. À l’exemple de ce smoothie depommes, de kiwis ou d’oranges et sa petite touche d’amandes effilées :très peu calorique, il se prépare en à peine 10 minutes…

ÉDUCATION AUPRÈS DES ENFANTS. La première journée estréservée aux enfants des écoles dijonnaises. Le lendemain, les grandssont conviés à suivre le même parcours, largement ouvert aux aînés etaux personnes handicapées, avec notamment un atelier de gymnas-tique adaptée. Une visite à thème du musée des Beaux-Arts, autour de

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JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA FEMME

ÉGALITÉ HOMMES-FEMMES :UN COMBAT QUI SE POURSUIT

C’est une manifestation qui puise ses origines dans lesluttes féministes du début du XXe siècle. Officialisée en1977 par les Nations unies, la Journée internationale des

droits de la femme (le 8 mars) reste, depuis, une date impor-tante pour l’égalité de tous, et l’occasion de multiples débats etactions. À Dijon, l’association Féminin technique (Fete), quiœuvre toute l’année pour la mixité et l’égalité professionnellesdes femmes, vous donne rendez-vous le 13 mars à la MJC Mala-dière pour une après-midi d’échanges et de témoignages sur lethème « Femmes des immigrations et monde du travail », encollaboration avec la Maison de la Méditerranée et Orfee(Origines, femmes et emploi). L’Antenne municipale et associa-tive de lutte contre les discriminations (Amacod) sera égale-ment présente pour accompagner et sensibiliser le public. À noter, une autre journée importante : la Journée mondiale delutte contre les discriminations, le 21 mars.Dimanche 13 mars dès 15h – MJC MaladièreRens. : 03 80 43 28 34 – Amacod : 0 800 21 3000

la représentation de la nourriture à travers les collections, sol-licitera encore nos sens.Tout éphémère qu’il soit, ce village, qui en est déjà à sa10e édition, est en lien direct avec le réseau des Villes-santé del’Organisation mondiale de la santé (OMS), dont Dijon est adhé-rente. Un engagement qui se poursuit toute l’année par l’édu-cation nutritionnelle dispensée dans les écoles, les centressociaux, les structures de la petite enfance, dont celles des Gré-silles et de la Fontaine-d’Ouche. Près de 2 000 visiteurs sontattendus cette année encore. Ils seront accueillis par une cin-quantaine de bénévoles, épaulés du savoir-faire d’une vingtainede partenaires.Jeudi 31 mars et vendredi 1er avril Cour d’Honneur de la mairieRens. : Dijon Ville-santé – Tél. : 03 80 44 81 11 – www.dijon.fr

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| c’est d’actu |

LE SON EN SCÈNE

À L’ÉCOUTE DU CONTEMPORAIN

Depuis quinze ans qu’elle se consacreà la musique contemporaine, l’asso-ciation Why Note poursuit un objectif

à la fois artistique et pédagogique. Sanscéder jamais à la facilité, mais en étantattentif à ne pas réserver ses propositions à

une supposée élite savante. Le festival Le Son en scène en offre unenouvelle illustration, du 29 mars au 3 avril.Mêlant avec subtilité musiques tradition-nelles et contemporaines, comme pourL’Après de l’avant (par le trio La Soustraction

des fleurs, violons, zarb, voix), mais aussi lecontemporain « classique » (avec le PESM)et le jazz (difficile de classer la toujours éton-nante contrebassiste Joëlle Léandre, quipratique l’expérimentation comme d’autresrespirent), Le Son en scène rebondit versl’installation plastique et le happening (Enaparté, un spectacle à voir, à entendre, à res-sentir surtout), pour flirter avec la littéra-ture. Outre les textes de Marie Darrieussecq(Précision sur les vagues II, création sonorede Sébastien Roux), le festival convoque avecbonheur le grand poète Henri Michaux (unecréation de Jean et Robert Cohen-Solal) etJack Kerouac, apôtre de la Beat Generation,avec un Battling (((les Républiques))) #4 JackKerouac des plus prometteur (GuillaumeMalvoisin, écriture et graphisme ; SébastienBacquias, contrebasse  ; Aymeric Deschar-rières, saxophones ; Daniel Scalliet et LydieChamprenault, lecture). Un festival et desmusiques décidément libres.Du mardi 29 mars au dimanche 3 avrilRens. : 03 80 73 31 59 http://lesonenscene.whynote.comwww.whynote.comCourriel : [email protected]

JOURNÉES DES MÉTIERS D’ART

DES SAVOIR-FAIRE DE PRESTIGE

Doreur sur bois, verrier, tailleur de pierre, autant de métiersque vous pensiez quasi disparus, et pourtant… Avec près d’unequarantaine de professionnels attendus, c’est une exposition

de prestige qui sera proposée au grand public les 1er, 2 et 3 avril pro-chains, salle des États, à l’occasion des Journées des métiers d’art.Une occasion unique de découvrir ou redécouvrir la richesse et ladiversité des métiers et des savoir-faire d’exception qui perdurent.

Des portes ouvertes seront également organisées en parallèle dansde nombreux établissements de la ville, ainsi que dans des ateliers etentreprises locales. Une initiative nationale, pilotée à Dijon par lachambre de métiers et de l’artisanat de Côte-d’Or (CMA21).Vendredi 1er, samedi 2 et dimanche 3 avril de 10 h à 19 h Salle des États de la mairieRens. : www.journeesdesmetiersdart.com

En aparté.

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Difficile de ne pas se laisser gagner par l’enthousiasme deVincenzo Cirillo, le directeur de l’Italiart Festival. Politique,musique, arts plastiques, culture classique ou contemporaine,

tous les domaines le passionnent. En particulier le théâtre, qu’ilpratique avec sa compagnie Ombra di Peter.Quand on lui demande pourquoi cette 5e édition est placée sous lesigne des cent cinquante ans d’unité de l’Italie, la réponse fuse : Lesdébats actuels, surtout avec Berlusconi, tournent autour de ladivision : Nord-Sud, autochtones contre étrangers… Notre ambitionest inverse : non pas nous resserrer sur l’Italie, mais partir de l’Italiepour rassembler et nous ouvrir à l’Europe et au monde. Pour preuve,les deux auteurs auquel le festival rend plus particulièrementhommage : le dramaturge et metteur en scène Dario Fo (prix Nobelde littérature) et Antonin Artaud, le poète dont la légende a parfoisobscurci l’œuvre. Idem du côté des artistes, qui brassent les nationa-lités autant que les modes d’expression. À l’image de Frédérick Gagné,Québécois installé à Dijon, peintre et désormais comédien, quiprésente sa vision d’Opole (Pologne) en tableaux travaillés à partird’un reportage photo. Même les lieux accueillant le festival sont lesplus divers : salles de spectacles, galeries, ainsi que restaurants, bars,voire les halles centrales…Avec Italiart, le théâtre est donc à l’honneur. Dario Fo, en particulier(Histoire du tigre, Médée, La femme sans l’homme est comme unpoisson sans bicyclette). Artaud sera évoqué non pas seulement dansson texte, mais également dans son corps, à travers Dix-huit secondes(Artaud, la «  salope vivante  »). Une large place est laissée à lamusique : Eli Natali, One Man 100 % Bluez, Officina Finistère, Cine-mavolta, Mappe Nootiche, TaranToday… Et si cela ne suffisait pas, res-terait encore des expos, du cinéma… Pour ne rien gâcher, beaucoupde ces propositions sont en accès libre et gratuit.Durant tout le mois de marsRens. : www.malastranafestival.it – Tél. : 06 07 087 089

ÉLECTIONS CANTONALES

LES 20 ET 27 MARS,ÉLISEZ VOSREPRÉSENTANTSAU DÉPARTEMENT

Les prochaines élections cantonales, qui permet-tent d’élire les conseillers généraux (représen-tants à l’assemblée du département), se déroule-

ront ce mois-ci. Les conseillers généraux étantrenouvelables par moitié, tous les bureaux de vote de laville ne sont pas concernés  : seuls les bureaux descantons de Dijon 4, 5 et 6 seront ouverts de 8 h à 19 h,soit 39 bureaux sur les 94 existants. Pour accomplir votre devoir électoral, vous pouvez vousasurer que votre bureau de vote fait partie des cantonsrenouvelables en appelant le service des élections au03 80 74 52 60. Les nouveaux inscrits, les personnesayant changé d’adresse à Dijon et les jeunes âgés de18 ans recevront quant à eux une carte d’électeur audébut du mois. Pour ceux qui ne pourront pas sedéplacer pour voter, il est encore temps d’établir uneprocuration de vote à la gendarmerie ou au commissa-riat de police. Et pensez, le jour du scrutin, à vous munirde votre carte d’identité ou de votre passeport  : cedocument est obligatoire et indispensable !Rens. : 03 80 74 52 60

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ITALIART FESTIVAL

LE SPECTACLE DU MONDE

VILLES ET VILLAGES FLEURIS

RECONDUCTIONDU LABEL«QUATRE FLEURS»

Une politique environnementale remarquable, lavalorisation des espaces publics, la gestion rai-sonnée des parcs et la protection de la faune

locale ont permis à Dijon de se voir confirmer en find’année 2010, et ce pour les trois prochaines années, lelabel « Quatre Fleurs ». Malgré les travaux du tramway,dont l’impact est temporaire. Une reconnaissance natio-nale qui prouve que les aménagements, quels qu’ilssoient, ne sont pas une barrière au maintien de l’attrac-tivité de la ville, au contraire.

Frédérick Gagné.

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> SALON IMMO D’ORLe salon de l’immobilier de Côte-d’Or rassembletous les acteurs du marché, dans le neufou l’ancien (promoteurs, agents immobiliers,constructeurs), ainsi que les établissementsfinanciers, banques et conseils eninvestissement. L’occasion de faire le point surles tendances, les opportunités d’investissement,la fiscalité ou les professions de l’immobilier.Vendredi 25 mars de 14 h à 20 h, samedi 26 marsde 10 h à 19 h, dimanche 27 mars de 10 h à 18 h,au Parc des expositions. Rens. : 03 85 21 97 00.

> SALON ANIMALIAExposition et vente de chiots, chats ou furets…Tous les animaux sont présentés directementpar leurs éleveurs (ni revendeur, ni importateur).Mais Animalia, c’est aussi des présentationsde reptiles, d’araignées, de bernard-l’hermiteterrestres, divers stands d’accessoires,de gadgets et d’aliments (avec conseilsnutritionnels), des animations pour les enfants,la présence de comportementalistes animaliers.Samedi 5 et dimanche 6 mars, au Parcdes expositions. Rens. : 03 84 25 00 36.

> SALON ESTHÉTIKTrois jours pour découvrir le premier salon grandpublic dédié à la beauté sous toutes ses formesà travers quatre univers : beauté et médecineesthétique, nutrition, fitness et sport,épanouissement personnel. Des conférencesseront animées par des experts, médecins,chirurgiens, professeurs, nutritionnistes etcoaches minceur. Avec de nombreux jeux, quizzet lots à gagner. Du vendredi 18 au dimanche20 mars, au Parc des expositions. Rens. :www.salon-esthetik.com.Rens. : 03 80 55 05 68.

en bref

| c’est d’actu |

SOS AMITIÉ

UNE FOIREAUX LIVRESFRATERNELLE

En panne de lecture ? N’hésitezpas : durant trois jours, 25 000à 30  000  ouvrages seront

proposés à des prix très attractifs.Romans, philosophie, poésie, livrespour enfants, sur le sport ou sur lanature, chacun trouvera là de quoisatisfaire sa soif de mots. Les béné-fices contribueront au fonctionne-ment de SOS Amitié, qui offre à tousceux qui le souhaitent, de manièreconfidentielle, un espace de parole etd’écoute téléphonique 24 h/24.Vendredi 11 mars de 17 h à 22 h,samedi 12 de 9 h 30 à 20 h, et dimanche 13 mars de 9 h 30 à 18 hSalle DevosgeRens. : 03 80 67 15 15

Depuis 1999, l’association Iti-néraires singuliers s’est fixécomme but de favoriser l’ex-

pression et la création pour luttercontre l’exclusion (sociale, mentale,etc.). Le festival qu’elle organise tousles deux ans est au cœur même deson projet, avec une circulation detoutes les «  expressions  », qu’elleveut rythmée par des rencontres,des débats, des échanges artis-tiques, des créations, afin que s’arti-culent, dans une lutte contre les iné-galités d’accès à la culture, maladiementale, handicap, art, société,citoyenneté.Parmi les très nombreuses ma ni -festations programmées, du 17 marsau 10  avril, tous les modesd’expression seront propices à laréflexion, à la réaction. Le théâtre,par exemple, avec no tamment unepièce de la dramaturge Sarah Kane, dont on connaît la force, voire la violence. Mais ausside la musique, avec Bastien Lallemant, le trio Sébastien Bacquias/Daniel Scalliet/MickaëlSevrain, ou encore le formidable accordéoniste Marc Perrone, dont la sensibilité n’a d’égaleque la modestie. À retenir également, le travail de l’écrivain Arnaud Cathrine et de lamusicienne Julie Rey avec des patients de La Chartreuse (Il n’y a pas de cœur étanche).Ainsi que des expositions d’arts plastiques (une activité féconde dans l’accompagnementdu handicap), des lectures, des journées d’étude, des ateliers…Une sorte de tour de la question mais sans réponse. En tout cas sans réponse imposée oudéfinitive. Dont la richesse est faite des questions mêmes. Et des rencontres entreimaginaires.Du jeudi 17 mars au dimanche 10 avril sur l’ensemble de la région BourgogneRens. : http://itinerairesing.canalblog.com Courriel : [email protected]

ITINÉRAIRES SINGULIERS

UN FESTIVAL SANS EXCLUSIVE

Arnaud Cathrine et Julie Rey, Il n’y a pas de cœur étanche.

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Afin de répondre aux souhaits de nombreuses familles, lacuisine centrale ouvrira ses portes exceptionnellement, lesamedi 2 avril, aux parents d’élèves fréquentant les restau-

rants scolaires. Cette journée fait suite à l’opération « Dijon réveillevotre santé  », organisée par Dijon Ville-santé. Les parentsconcernés, récemment contactés par courrier, visiteront les locauxde production des quelque 7 000 repas servis quotidiennement, avantde déguster, à leur tour, quelques plats parmi ceux qui auront étéproposés à leurs enfants durant la semaine.Un événement qui permettra ainsi à 400 personnes de découvrir nonseulement les moyens techniques mis à disposition pour leursenfants, mais également d’échanger avec les professionnels

présents sur la sécurité sanitaire, l’équilibre nutritionnel, le dévelop-pement des produits issus de l’agriculture biologique et des circuitscourts, ou encore le déroulement des repas. Une initiative qui per-mettra d’informer les parents, et surtout de confirmer l’attentionparticulière qui est portée à la qualité des repas servis aux enfantsdijonnais.

> HISTOIRE DU JAZZ EN FRANCEOuvert aux chercheurs de toute discipline,ce colloque international est organisé par troisenseignants : Philippe Gumplowicz (universitéde Bourgogne, auteur d’un Roman du jazz entrois volumes), Laurent Cugny (Paris IV-Sorbonne,par ailleurs célèbre pianiste et chef d’orchestre)et Vincent Cotro (université François-Rabelais,Tours). En question : jazz et institutions, médias,transferts culturels… Mercredi 23, jeudi 24et vendredi 25 mars. Amphithéâtre Drouot 36, rue Chabot-Charny. Rens. : [email protected]él. : 03 80 39 53 52

> CHOCO’ CROCSalon de la gourmandise, Choco’ Croc réunitchocolatiers, biscuitiers, confiseurs, pâtissiers…Des animations sont prévues, avec notammentChoco’ Môme (ateliers enfants pour façonnerses propres créations et tout savoir surla transformation de la fève de cacao),Choco’ Démo (ateliers culinaires), Choco’ Conf’ou encore Choco’ Concours. Samedi 12 de 11 hà 19 h, et dimanche 13 mars de 10 h à 19 h,au Parc des expositions. Rens. : http://dijon.chococroc.com. Tél. : 03 88 19 42 42.

> BOURSE AUX VÉLOSOrganisée par La Bécane à Jules le longde l’Ouche, devant le local de l’association.Pour vendre : déposer son vélo à l’associationla veille de la bourse (le 1er avril de 15 h à 19 het le 2 avril de 10 h à 18 h) et estimer son prix.Pour acheter : venir lors du week-end de labourse aux vélos ! Samedi 2 avril de 10 h à 18 het dimanche 3 avril de 10 h à 16 h. Rens. : La Bécane à Jules, 17, rue de l’Île. Tél. : 03 80 49 18 06.

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C’est l’occasion idéale pour dénicherquelques vêtements à moindre prix  :ouverte à tous, la bourse aux vêtements

organisée par l’Association des familles dijon-naise. La dépose des vêtements par lesmembres de l’association s’effectuera lesmardi 29 et mercredi 30 mars (de 9 h à 17 h 30).La vente aura lieu les vendredi 1er , samedi 2 etlundi 4 avril de 9 h à 17 h. Retrait des invendus :jeudi 7 (de 14 h à 18 h) et vendredi 8 avril (de 9 hà 14 h).Salle Camille-Claudel Rens. : www.unaf.fr

PARKING DIJON

SE GARER VIA SON IPHONE

Développée par l’agence i-com avec le soutien de la ville, l’application« Parking Dijon » (labellisée Proxima Mobile) permet de géoloca-liser les parkings publics de la ville de Dijon et de connaître en

temps réel le nombre de places disponibles pour chacun d’entre eux. Cedispositif affiche également l’itinéraire pour se rendre au parking choisi.D’autres informations utiles sont par ailleurs disponibles  : capacité duparking, gabarit maximum autorisé, ou accès à des places pour les per-sonnes à mobilité réduite. Les détenteurs d’iPhone peuvent téléchargercette nouvelle application gratuitement sur le site d’Apple. À terme,d’autres versions de cette application seront développées afin d’être com-patibles avec tous les téléphones mobiles.

CUISINE CENTRALE

OUVERTURE EXCEPTIONNELLE AUX PARENTS D’ÉLÈVES

ASSOCIATION DES FAMILLES DIJONNAISES

DE PIED EN CAP

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| c’est d’actu |

PROPRETÉ

LE COÛT DE L’INCIVILITÉ

Un budget de 3  millions d’euros, 80  personnes disponibles365 jours par an, 21 engins : l’armada de la cellule propretéqui s’occupe des 350 km de voirie et des 1 200 000 m2 de trot-

toirs est impressionnante. La cible ? Tout ce qui ne doit pas se trouversur le domaine public, dixit Christophe Paulin, responsable duservice, c’est-à-dire les crottes de chien – une préoccupation priori-taire  –, les mégots –  en recrudescence depuis l’interdiction defumer –, les chewing-gums, cannettes de boisson, papiers et autresdétritus…C’est au centre-ville que le niveau de service est le plus intense. Lesmachines balayeuses et les cantonniers s’activent tous les jours,doublés par les laveuses qui s’affairent deux fois par semaine. Lesfréquences de passage sont moindres pour les autres quartiers, avecune attention particulière toutefois portée à la Fontaine-d’Ouche etaux Grésilles.Le ramassage des 1 800 corbeilles de la commune fait égalementpartie de leurs attributions. À ne pas confondre avec les poubelles– les ordures ménagères, bacs à couvercle gris ou jaune et verre –,dont la collecte dépend d’une autre entité. Les tags relèvent duservice architecture-bâtiments-ateliers, dont l’objectif est de fairedisparaître les inscriptions en 48 heures – 12 heures pour les injureset propos racistes – à partir du moment où elles leur sont signalées.

La conclusion revient à Élisabeth Biot, adjointe à la propreté, trèsremontée contre les incivilités que représentent les déjectionscanines et les décharges sauvages. Avec un rappel qui devrait êtreune évidence : La propreté est notre affaire. Le domaine public estl’espace de tous.Rens. : Allô Mairie : 0 800 21 3000 – www.dijon.fr

Du 1er au 7  avril se tient la Semaine du développement durable. Cettemanifestation, organisée au niveau national et déclinée localement, apour thème cette année « Changeons nos comportements ».

Le mercredi 6 avril, des ateliers parents-enfants se tiendront au Pavillon duRaines à 14 h et 15 h 30 (durée 1 h 30, inscription obligatoire, enfants à partir de5 ans). Le sujet en est « La nature recyclée », avec pour objectif de comprendrele cycle de la matière organique dans une ambiance ludique et artistique.Mais bien d’autres animations accueilleront les visiteurs soucieux de l’écologieau Jardin des sciences. Du 24 mars au 14 mai, la Grande Orangerie accueilleral’exposition « Vélo-sciences, le tour de la question », destinée aux jeunes à partirde 9 ans, dont le but est de susciter l’envie de découvrir l’univers du deux-rouesà travers un certain nombre de concepts physiques, physiologiques et psycho-logiques. Et du 7 avril au 31 décembre, le Pavillon du Raines présentera « Pachy-derme… que ça ! », qui vise à mieux connaître le plus gros mammifère terrestre.Ces événements sont doublés par une exposition incluse dans le cadre de laSemaine européenne de l’énergie durable, un des engagements des villessignataires de la Convention des maires. Elle a lieu à Latitude 21 et se nommetout simplement… «  Énergie  », afin de construire un regard informé sur laquestion énergétique.Rens. : www.dijon.fr – www.latitude21.fr

DÉVELOPPEMENT DURABLE

UNE SEMAINE POUR COMPRENDRE

Page 13: Dijon Mag n°233

Depuis le 5 février et durant les trois années de travaux du muséedes Beaux-Arts de Dijon, les Pleurants qui entourent le tombeaude Philippe le Hardi s’exposent comme jamais vous ne les avez vus.

| tout le monde en parle | | 13 |

Si vous n’y êtes pas encore allés, foncezau musée des Beaux-Arts de Dijon  !Les Pleurants, ces petits personnages

en albâtre qui entourent le tombeau dePhilippe le Hardi, sortent de leurs arcaturespour défiler en procession au grand jour. Lestravaux du site obligent en effet à fermer lasalle des Tombeaux, celle qui lui donne accès,ainsi que l’escalier du Prince. Mais pareilstrésors historiques ne pouvaient se priver dupublic. Nous avons eu l’idée de les montrer enprocession, comme ceux du tombeau de Jeansans Peur qui tournent actuellement danssept musées américains, explique SophieJugie, la conservatrice (voir encadré).Depuis le 5 février et durant trois ans, deuxpodiums en «  L  » les accueillent. Uneoccasion unique d’admirer le travail dessculpteurs Claus Sluter et son neveu Claus deWerve, qui, entre 1389 et 1410, ont réalisé ces39  chefs-d’œuvre de l’art bourguignon. Lesquatre originaux qui manquent à l’appel (trois

étant la propriété du musée de Cleveland etun d’une collection privée) ont été remplacéspar des moulages en plâtre dans lesannées  1930 et 1950. Ne manque que lecouple d’enfants de chœur, disparu depuis laRévolution française. De nombreuses indica-tions –  borne interactive, panneaux d’infor-mation, photos 3D…  – permettent de com-prendre qui ils sont et le rôle inappréciablequ’ils jouent auprès du premier duc de Bour-gogne en assurant son deuil perpétuel.

D’AUTRES ŒUVRES MAJEURES. Un plaisirn’arrivant jamais seul, le musée des Beaux-Arts expose aussi, dans cinq salles voisines,d’autres œuvres majeures, dont des tableauxpeints sur bois des XVe et XVIe siècles quireviennent des ateliers de restauration deVersailles. Le plus connu est la Nativité duMaître de Flemalle. Le jeu des sept erreursqui lui est consacré devrait amuser les grandscomme les petits. Pour saisir toute la minutie

engagée par les restaurateurs pour restituerles couleurs éclatantes, des visuels montrentpar ailleurs l’avant et l’après, comme pour letableau du Couronnement de la Vierge. L’aideà la visite prend aussi la forme d’un retablefactice fournissant toutes les explicationspour bien comprendre le sens liturgique de cetype de construction verticale qui porte desdécors sculptés ou peints et placé d’ordinaireen arrière d’une table d’autel. De quoi s’ins-truire en s’amusant !

LES AMÉRICAINS AIMENT NOS PLEURANTS

Les Pleurants du tombeau de Jeansans Peur bénéficientoutre-Atlantique d’une très bellefréquentation. Entre les trois muséesde New York, Saint-Louis et Dallas,pas moins de 216 000 visiteurs ontdéjà pu les admirer. Et ce n’est qu’undébut, puisque la collection,actuellement à Minneapolis,est encore appelée à séjourner dansles musées de Los Angeles, SanFrancisco et Richmond.

MUSÉE RÊVÉMUSÉE EN CHANTIER

Dans le cadre de la rénovationdu musée des Beaux-Arts,des palissades et échafaudages vontêtre installés jusqu’au 28 mars.Pendant toute la période des travaux,le musée reste ouvert au public.

MUSÉE DES BEAUX-ARTS

LES PLEURANTS SORTENT EN PROCESSION

Nouvelle scénographie des Pleurants au musée des Beaux-Arts

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| à suivre |

DIVIAVÉLO : LOUEZ LA LIBERTÉ !Le réseau Divia lance DiviaVélo, un nouveau service de location de vélo longue durée. Un moyen idéal pour tester le deux-roues dans vos déplacements quotidiens.

En cette période de travaux, ne serait-ce pas le moment de tester unnouveau moyen de déplacement  ?

Passe-partout, écologique, bon pour lasanté, le vélo est le plus rapide en ville. Saufque… vous n’en possédez pas ? Qu’à cela netienne, louez-en un! Depuis toujours les bus,aujourd’hui le vélo, demain le tram, quoi deplus naturel ? relève Gilles Fargier, directeurde Divia, acteur de la mobilité dans l’agglo-mération. Le Grand Dijon a développé unepolitique vélo ambitieuse  : vélos en libre-service (Velodi), extension du réseaucyclable, multiplication des arceaux de sta-tionnement… Il ne manquait plus qu’unservice de location de vélo de longue durée,dernière étape avant l’achat de son proprevélo. D’où le lancement, le 17 février dernier,de DiviaVélo, en partenariat avec denombreux acteurs locaux.

UN VÉLO TOUJOURS EN BON ÉTAT. Spécia-lement conçu pour les déplacements en villepar Lapierre, une marque dijonnaise bienconnue, le DiviaVélo s’emporte chez soi,comme son propre deux-roues. Il se loue au

minimum un mois, jusqu’à un an renouve-lable. L’avantage, c’est que vous êtes sûrd’en avoir un toujours en bon état, remarqueJean-Christophe Barre, responsable de l’as-sociation La Bécane à Jules, qui s’occupe deleur entretien. Tous les six mois, nous procé-dons à une révision gratuite et obligatoire.Certes, les réparations sont à la charge del’usager, qui est responsable de son vélo,mais nous prenons en charge l’usurenormale  : pneus, freins, câbles, ampoulesgrillées… Autre avantage, les spécialistes deLa Bécane à Jules vous apprennent lesgestes élémentaires d’entretien. Et ils pro-posent régulièrement des opérations desensibilisation à la pratique de la bicycletteen ville. C’est tout l’intérêt, inédit en France,de travailler avec une telle association, sefélicite Gilles Fargier.Tous les publics sont concernés, à com-mencer par les étudiants mais aussi lessalariés. La loi de 2008 «  relative au rem-boursement des frais de transport dessalariés » prévoit explicitement que 50 % dela location du vélo soit à la charge de l’em-ployeur. Pourquoi se priver ?

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OÙ ? COMMENT ? COMBIEN ?TROIS POINTS DE RETRAIT• Sur le campus universitaire(résidence Mansart)• À la gare SNCF (vélostation sur leparvis)• Directement à La Bécane à Jules,17, rue de l’Île

Deux points de location• Agence Divia, place Grangier• Espace vente TER/Transco/Divia,en gare SNCF

Les tarifs• De 15 € pour 1 mois à 80 € pour12 mois (de 11,25 € à 60 € pour lesmoins de 26 ans, 50 % de réductionpour les abonnés Divia et CMU)• 350 € de dépôt de garantie• Révision gratuite tous les six mois

En savoir plusRens. : www.divia.fr Tél. : 0 800 10 2004 (appel gratuit depuis un fixe)

Page 15: Dijon Mag n°233

PENDANT LES TRAVAUX,LE COMMERCE CONTINUEDe larges moyens sont déployés pour limiterles nuisances que les travaux du tramoccasionnent aux commerçants riverains.

| 15 |

Attractivité, dyna-misme commercial,cadre de vie apaisé…

Dès sa mise en service, letramway va contribuer à

la vitalité économique de lamétropole dijonnaise, ouvrant

de nouvelles perspectives pourses commerçants. Mais si le

regard s’oriente vers l’avenir, toutel’attention des équipes travaillant

sur le projet du tram se concentre à présent sur le vécu quotidien duchantier. Avec notamment un mot d’ordre qui chapeaute toutes lesactions d’accompagnement des riverains professionnels situés lelong des deux futures lignes  : pendant les travaux, le commerce

continue ! Pour permettre auxcommerçants de tra-verser cette période–  ramassée dans letemps, mais intense –dans les meilleuresconditions possibles,tous les moyens sontdéployés  : réunionspubliques, guides etplaquettes d’infor-mation, médiationdirecte et quotidiennegrâce aux quatremédiateurs com-merces, signalisation

sur le terrain… Et sur le volet de l’animation commerciale, le Fondsd’intervention pour les services, l’artisanat et le commerce (Fisac)tramway, tout récemment accordé par l’État, permet aujourd’hui delancer une opération d’envergure : le grand jeu Amstramgrat’.

50000 CADEAUX CHEZ VOS COMMERÇANTS. Suite au succès du dis-positif « J’ai le ticket avec mon commerçant », adopté par plus de260 enseignes, cette nouvelle action profitera encore aux commer-çants… tout comme à vous, leurs clients  ! Du 1er au 16 avril, vouspourrez en effet retirer des cartes de jeu à gratter Amstramgrat’(jeu gratuit) chez l’ensemble des commerces participants. Pourjouer, c’est simple : répondez aux trois questions posées sur la carteet découvrez si vous avez gagné au grattage. Plus de 50 000 cadeauxau total seront directement remis par les commerçants  ! Puisil faudra bien conserver les cartes accumulées durant la quinzainecar, que vous ayez gagné ou perdu au grattage, une deuxième chancevous sera offerte dans le cadre d’un tirage au sort début mai. À la clé,une voiture, des voyages, un écran plasma, des appareils photonumériques, un vélo électrique, un passe Zénith Gold, un an decinéma gratuit pour deux personnes…

COMMERCES ET TRAMWAY :LA MÉDIATION AU QUOTIDIEN

> 4 médiateurs commerces surle terrain

> 568 commerçants suivis surle corridor des deux futureslignes du tram

> 10 671 rendez-vous particuliersavec les commerçants en dix mois

> 700 guides du riverainprofessionnel distribuésen mains propres

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| référence écologique |

PRÉSERVATION

DE L’EAU SI PRÉCIEUSELa ville de Dijon et la communauté d’agglomérationdu Grand Dijon conduisent une politique trèsnovatrice en faveur de l’eau, même usée…

La Journée mondiale de l’eau,organisée ce 22  mars, nousrappelle fort opportunément

qu’il convient de la préserver, unebonne partie de la planète enmanquant cruellement. Et comme lasécheresse n’épargne pas toujours larégion dijonnaise, les élus condui-sent une politique soutenue de pro-tection et de valorisation de cette res-source vitale. Pas moins de75  millions d’euros auront été ainsidépensés ces dernières années pourmettre aux normes et augmenter lescapacités de traitement des deux stations d’épuration de l’agglomé-ration.La protection des puits de captage fait aussi partie des grandes prio-rités. Nous procédons à des acquisitions foncières et délimitons despérimètres de protection où toute activité humaine est interdite,comme au champ Gorgets, face au siège du Bien public, afin de pré-server les nappes phréatiques de l’Ouche, du sud de Dijon, de laSaône et du Suzon, explique Colette Popard, vice-présidente chargéede l’eau et de l’assainissement au Grand Dijon.

EAUX USÉES POUR LE CHAUFFAGE. La lutte contre les fuites desréseaux d’adduction bénéficie de son côté d’un système d’écouteperformant : les « oreilles ». De petits capteurs placés le long desconduites décèlent très rapidement la moindre fuite, permettantd’envoyer dans la foulée une équipe de réparation. En outre, l’eau depluie, gratuite et parfois abondante, part de moins en moins à l’égout.La piscine olympique récupère ainsi les eaux pluviales afin d’arroserses espaces verts. Et une sensibilisation des particuliers comme desprofessionnels se fait de plus en plus convaincante pour les inciter àprendre des initiatives en ce sens. Nous allons drainer le surplus d’eau qui sort du parking de la Tré-mouille, soit 84 000 m3 par an, qui serviront à l’arrosage des espacesenherbés du tramway et alentour, indique Colette Popard. Autreinnovation, la chaleur des eaux usées (entre 12 et 17 °C) peut servirau chauffage de certains bâtiments. Ce sera le cas pour la grandemajorité des ateliers du centre de maintenance du tramway et desbus, avec un système qui prend la forme d’échangeurs placés dansune canalisation et couplés à une pompe à chaleur. Et puis, il nousfaut convaincre chacun que l’eau de Dijon est vraiment bonne à boire !rappelle la vice-présidente du Grand Dijon.

EN CHIFFRES

14 millions de m3

d’eau potable sont distribuésannuellement

sur l’agglomérationdijonnaise.

La consommation baisse de 3 %

en moyenne par andepuis des années.

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ASSURÉMENT, DIJON ESTUNE VILLE SPORTIVE, AVECDES ATHLÈTES DE NIVEAUINTERNATIONAL QUI PORTENTHAUT LES COULEURSDE L’AGGLOMÉRATION. À L’IMAGEDE JULIE LAZARD, DE LA LIGUEDE BOURGOGNE DE SAVATE-BOXEFRANÇAISE, CHAMPIONNEDE FRANCE ET CHAMPIONNEDU MONDE UNIVERSITAIREET FÉDÉRALE 2010 DANSLA CATÉGORIE DES MOINSDE 65 KILOS. UN SACRÉ « COUPDE PATTE », POUR CETTE JEUNEFEMME DE 22 ANS QUI COMPTEPARMI LES MEILLEURS ETQUI A RÉCEMMENT REÇU LE PRIXNATIONAL FEMMES ET SPORTS.

Page 18: Dijon Mag n°233

Comment occuper nos enfants quandils ne sont pas à l’école  ? Trois desmusées dijonnais ont chacun leur

réponse. Ils leur proposent des activités dontle point commun est la découverte des lieuxpuis la réalisation d’un travail, toujours enrelation avec les collections permanentes outemporaires (voir aussi notre cahier «  LeSup », page 14).Le musée de la Vie bourguignonne et d’Artsacré propose ainsi les «  Ateliers dumercredi », pour les 4-6 ans le matin et pourles 7-13  ans l’après-midi. L’inscription(gratuite) est valable pour toute l’année. Desmédiatrices culturelles accompagnent lesenfants et les aident à fabriquer des œuvresavec les matériaux adaptés  : les boutiquesminiatures, la vannerie, etc. Confortable-ment installés dans les combles du bâtiment,les créateurs en herbe ont également accèsà un coin lecture.Le Musée archéologique, de son côté,présente également ses propres «  Ateliersdu mercredi », l’après-midi, selon le mêmeconcept  : des visites encadrées, suivies de

l’élaboration d’objets d’après les techniquesles plus proches de celles utilisées à l’ori-gine. Exemples de sujets abordés  : lamonnaie gauloise, ou les pavements auMoyen Âge. Le tout est gratuit et est ouvertaux 8-12 ans.

AIDER À DÉFINIR L’ÉMOTION RESSENTIE.Le musée des Beaux-Arts a la particularitéde s’adresser aux enfants mais aussi auxfamilles. L’offre est articulée suivant deuxaxes. Pour les seuls bambins, de 4 à 13 ans,des ateliers d’arts plastiques, sous la formede séries de trois séances le mercredi, sontdoublés par des événements ponctuels ledimanche. Pour les familles, des visitesludiques sont proposées le dimanche. Dansles deux cas, elles peuvent être gratuites oupayantes. L’objectif affiché est d’apprendre àregarder une œuvre d’art, de donner des clésde compréhension, d’aider à définir l’émotionressentie, et de rendre familiers l’univers etla fréquentation des endroits de culture. Parailleurs, la rénovation en cours de l’impo-sante bâtisse qui accueille le musée a été

l’occasion d’une réflexion sur une présenta-tion plus axée vers le jeune public. Et cettesaison, le peintre dijonnais Jean Bertholle(1909-1996) sera mis à l’honneur sur lethème « La matière et l’esprit ». Il servira desource d’inspiration à tous et toutes.Durant l’été, le public visé ne se cantonne pasaux Dijonnais mais cible également les tou-ristes de passage dans notre commune. Enoutre, tous les deux ans, les réalisations sontexposées au sein même des établissements.Pour 2011, elles seront visibles fin juin pourdes durées qui s’étalent de quinze jours à toutl’été. Enfin, dans le cadre de « Vacances pourceux qui restent  », des animations variéessont prévues dans les trois musées. N’hé-sitez pas à vous renseigner (voir encadré). L’objectif des personnels, motivés par uneforte volonté de partage, semble en tout casatteint. Pour preuve, ces quelques réflexionsglanées au hasard  : Les animatrices, ellessont sympas !, ou Ici on ne s’ennuie pas, voireC’est mieux que la télé… Tout est dit !

EN PRATIQUE

MUSÉE DE LA VIEBOURGUIGNONNE/MUSÉE D’ART SACRÉMonastère des Bernardines17, rue Sainte-Anne03 80 48 80 90Service des publics : 03 80 48 80 97

MUSÉE ARCHÉOLOGIQUE5, rue Docteur-Maret03 80 48 83 70

MUSÉE DES BEAUX-ARTSPalais des Ducs et des Étatsde Bourgogne03 80 74 52 09http://mba.dijon.fr

| ça nous concerne |

ATELIERS DANS LES MUSÉES

DES ENFANTS CHOYÉS ET ÉVEILLÉSPour que leur temps libre soit aussi un temps riche, les musées dijonnaisproposent aux enfants nombre d’ateliers. Dessin, modelage, sciences, culture,il y en a pour tous les goûts.

Un atelier au musée des Beaux-Arts.

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| 19 |

Dans les villes de plus de 10 000 habitants comme Dijon, le recensementde la population a lieu tous les ans, en début d’année. Pour 2011, il s’estdéroulé entre le 20 janvier et le 26 février derniers, période pendant

laquelle 8 % des foyers dijonnais ont été recensés.Un rappel cependant : la participation au recensement de la population faitpartie des devoirs des citoyens ; celui-ci étant obligatoire (article 7 de la loin°  51-711), nul ne peut s’y soustraire sous peine de sanctions financièresconformément à l’article 131-13 du code pénal.Ce rappel n’est pas fortuit. En effet, cette année, trop d’agents recenseurs ontexercé leur mission dans des conditions inacceptables  : insultes, proposracistes, agressivité, comportements violents… Au-delà de la collecte et de son caractère obligatoire, l’enjeu du recensementest d’une importance capitale pour les Dijonnais. De son résultat découlent lesdécisions des pouvoirs publics pour mieux répondre aux besoins de la popu-lation dans les années à venir.

CONCERT SOLIDAIRE

MILLE CHŒURSPOUR UN REGARD

Les chorales dijonnaises Reflets du canalet les Après-midi chantants, de l’Officedes personnes âgées de Dijon (Opad),

organisent un concert au profit de la recherchemédicale en ophtalmologie et de l’aide aux per-sonnes déficientes visuelles, les deux missionsessentielles de l’association Rétina France.Dimanche 3 avril à 16 h Église Sainte-Chantal, avenue EiffelRens. : 03 80 70 02 03

VOUS AVEZ PLUS DE 60 ANS…C’EST POUR VOUSEN MARS! MERCREDI 9 MARS À 14 H 30surprise-partie, salle Camille-Claudel(4, rue Camille-Claudel)

MERCREDI 16 MARS À 14 H 30spectacle de cirque, salle Camille-Claudel (4, rue Camille-Claudel)

JEUDI 31 MARS À 14 H 30Les Causeries du jeudi : « Trois botanistes bourguignonnes »,hôtel de Vogüé (8, rue de la Chouette)

JEUDI 7 AVRIL À 14 H 30thé dansant, salle Devosge (7, rue Devosge)

RECENSEMENT DE LA POPULATION

UNE OBLIGATION !

Destiné aux Dijonnais de plusde 60 ans qui éprouvent desdifficultés à préparer leurs

repas, de façon temporaire ou àplus long terme, le service desrepas à domicile s’organise autourd’une livraison 5  jours sur 7 derepas individuels en liaison froide,permettant de proposer des repas7 jours sur 7. La mise en place decette prestation s’effectue sursimple appel téléphonique et sansfrais de dossier.La municipalité a depuis peu changé de prestataire pour renforcer son exigence de qualitédes repas. Depuis le 1er janvier, c’est donc la société Desie (groupe Id’ees) qui assure laproduction des repas livrés, à la satisfaction des quelque 550 bénéficiaires des repas àdomicile.Ce changement n’entraîne aucune modification de tarif pour les usagers (les tarifs sontfixés en fonction des revenus, avec une possibilité de prise en charge partielle du repaspar l’aide sociale légale ou l’allocation personnalisée à l’autonomie) et permet l’utilisationde sacs biodégradables.Si ce service est aujourd’hui indispensable à nombre de seniors, il permet en outre derassurer les familles. En effet, les visites régulières des livreurs peuvent être l’occasiond’un échange convivial, et ces agents expérimentés donnent l’alerte en cas de situationanormale : chute, malaise, non-réponse de la personne. Ils peuvent aussi veiller à la bonneconservation des repas en proposant leur mise au réfrigérateur et vérifier les dates limitesde consommation.Rens. : Direction des retraités et des personnes âgées Service de livraison des repas à domicile – Tél. : 03 80 48 83 90

REPAS À DOMICILE

UN NOUVEAU PRESTATAIRE

Page 20: Dijon Mag n°233

BOCAGE CENTRAL

HÔPITAL DE POINTERecréé autour d’un

performant plateau

technique, partageant

moyens matériels

et humains, le Bocage

central concrétise de

nouvelles compétences

dans la prise en charge

des patients, tous soins

confondus. Sa nouvelle

organisation en fait

un établissement

de pointe d’envergure

régionale.

| dossier |

LES FAITS Fini la répartition par services. Place désormaisà une logique polaire, autour d’un seul et puissant plateautechnique mettant en commun toutes les spécialités médicales etchirurgicales. Par sa conception architecturale, le Bocage centrala fait de la lumière naturelle un des éléments de l’organisationinterne. Ses activités de courts séjours sont renforcées de25  salles d’opération, de 40  lits de surveillance post-inter ventionnelle, d’un plateau d’imagerie de haut niveau, ainsique des services d’urgence et de réanimation. Démarrés il y a cinqans, les travaux s’achèveront fin 2012.

LES ENJEUX La réunion et le partage des moyenstechniques et humains fait du Bocage central un véritable pôlesanté à rayonnement régional. En plus de ses évolutionsfonctionnelles et technologiques, la nouvelle organisation innovepar la qualité des prestations offertes, avec en particulier un moded’hospitalisation de courts séjours et de semaine en chambresergonomiques d’un ou deux lits. Et un guichet d’accueil etd’orientation propre à chaque étage qui privilégie aussi la prise encharge des patients.

Page 21: Dijon Mag n°233

LE JEU DES SEPT COULEURS. Inspirée du jeu du tangram– sorte de puzzle chinois –, une signalétique coloréepermet le repérage aisé des différents services.Du mauve à l’orange, sept couleurs claires et apaisantes

sont déclinées en fonction des étages pour identifierchaque spécialisation. Le bleu, par exemple, repèreau premier niveau la chirurgie cardio-vasculaire.

le saviez-vous?

| 21 |

Commencé le 29 novembre2010, le transfert de l’Hô-pital général a pris fin le

8  février dernier, au rythme de300 m3 par jour. L’équivalent d’undéménagement de 110 pavillonsindividuels chaque jour,remarque Martine Maigrot, res-ponsable du projet Bocagecentral. Parallèlement, lesderniers services du bâtimentd’hospitalisation et de consulta-tion, construit au Bocage en 1962,ont été déplacés dans le nouvelensemble. Une cure de jouvenceaffectera cette unité et consti-tuera une nouvelle aile dédiée àla chirurgie ambulatoire. Quelques anciens bâtimentsseront également démolis ourestructurés, et une galerie deliaison sera édifiée avant que lesderniers soins encore dispensésà l’Hôpital général (ORL, ophtal-mologie, odontologie, neurologie,rhumatologie, psychiatrie…) nesoient rapatriés à leur tour. Ilscompléteront la refonte totale duBocage en un pôle hospitalo-uni-versitaire de première envergure,misant aussi sur l’impact dutramway pour son accessibilité.

Moins spectaculaire que lespremiers travaux, la secondephase de transformationaboutira fin 2012.

LA LOGIQUEDES PÔLES

À cet horizon, l’établissementaura consolidé son statutrégional autour de son plateautechnique fonctionnant selon unelogique de quatre pôles médicauxet chirurgicaux. Telle est l’innova-tion majeure, sans que soit accrule potentiel d’accueil, estimé à1 700 lits et places pour le centrehospitalier universitaire (CHU).Notre regroupement sur un siteunique vise à apporter une fonc-tionnalité médicale et soignantenouvelle, améliorant les condi-tions de prise en charge despatients, ce que ne pouvaientplus permettre des serviceséclatés sur plusieurs quartiers,explique Pierre-Charles Pons,directeur général du CHU deDijon. Seul le secteur gériatriquede Champmaillot sera maintenusur son site actuel, rue deMirande. À terme, une unité de

courts séjours est cependantenvisagée au Bocage central.La chirurgie ambulatoire, où lepatient est admis le matin etressort le soir, a été privilégiée.Et de nouvelles modalités ontprésidé à l’organisation deslieux : espaces lumineux ouvertssur l’extérieur, agrémentés d’uncode couleur selon les niveaux ; àl’intérieur, guichet administratifet de secrétariat médical àchaque étage, ce qui rend plussouples les formalités en partieréalisées avant toute admission.Sur les mêmes bases, le servicerégional d’accueil des urgences(SRAU), doté d’une hélistation etd’une capacité de 48  lits,regroupe les urgences préhospi-talières (Samu et Smur) encorestationnées à l’Hôpital général.En termes logistiques, le CHU estd’ores et déjà à la pointe desorganisations actuelles, et conçupour s’adapter aux évolutionsfutures, certifie le professeurGirard, président de la commis-sion médicale d’établissementqui a contribué à la constructiondu nouvel hôpital.Rens. : www.chu-dijon.fr

LE REGROUPEMENT HOSPITALIER SUR UN SEUL SITE PASSE PAR LA RECOMPOSITION DE TOUT LE FONCTIONNEMENT DE L’HÔPITAL ET PAR UNE CONCEPTION NOUVELLE DES SERVICES EN QUATRE PÔLES, AVEC UNE MEILLEURE PRISE EN CHARGE DES PATIENTS.

RÉUNIT ET PARTAGE SES MOYENSBOCAGE CENTRAL

LE CHU EN CHIFFRES(données 2009)

1 599 personnels médicaux,dont 1 116 praticiens, interneset étudiants4 900 personnels non médicaux,dont 3 186  soignants et éducatifs(de l’infirmier au psychologue)1 719 lits et places médicalisées,dont ceux de la maternité et deChampmaillot368 726 journées d’hospitalisation996 332 actes exécutés27 437 hospitalisations de jour2 964 journées en chirurgieambulatoire23 817 examens de scanner

Page 22: Dijon Mag n°233

La transformation de l’hô-pital a aussi permis dereconfigurer les voies

d’accès et de circulation autouret à l’intérieur du site. L’ancienneentrée nord (à l’angle des boule-vards Jeanne-d’Arc et Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny) est défi-nitivement fermée, hormis pourles urgences, qui disposent lelong du boulevard d’une entréeréservée. Désormais, l’accèss’effectue par le sud du complexehospitalier.Le fascicule remis au public peutservir de vade-mecum pour lanouvelle offre en stationnement.Quatre aires gratuites ont étéfléchées, mais les perturbationsdues aux travaux du tramway nefavorisent pas encore l’assimila-tion des nouveaux repères. C’estle cas, par exemple, du parkingde la Patinoire, d’une centainede places, situé boulevardTrimolet et accessible en sensunique depuis la place Général-Ruffey.

QUATRE NAVETTESGRATUITES

Le principal parking estaménagé sur le site même del’hôpital, auquel on accèdedepuis le rond-point Mazen (àl’angle des rues Paul-Gaffarel etProfesseur-Marion). En commu-nication directe avec l’entrée sudde l’hôpital, les 616  placescréées ne souffrent d’aucune dif-ficulté. L’astuce serait de privilé-gier le service des quatrenavettes gratuites affrétées parle centre hospitalier. Ellesassurent toutes les cinq minutesla desserte entre deux parkings-relais, Mazen-Sully et Portes deMirande, à proximité de l’échan-geur de la rocade est. Soit unecapacité supplémentaire de plusde 600 places. Plus au nord-estdu site, un parking d’environ200  places, rue Docteur-Schmitt, est aussi desservi parune navette.Autres solutions : utiliser Velodi,qui dispose d’un dépôt boulevard

Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny,ou les transports urbains. Troislignes Divia desservent lesecteur via les arrêts «  Hôpitald’enfants  », «  Maternité  » et« CHU » : le bus 17 (direction Gré-silles-Quetigny), la liane inter-quartiers Corol, qui marque unarrêt à l’hôpital d’enfants, et lebus  16 (direction Neuilly-lès-Dijon) via le centre-ville. Toute-

fois, pour cette dernière ligne, unchangement de correspondanceest à prévoir en centre-ville,place du Théâtre. L’arrivée prochaine du tramwayannulera cependant tous cesaléas. Le cœur du Bocage serarelié depuis la gare en15 minutes.Rens. : www.chu-dijon.fr,rubrique « Accès »

| dossier |

ET 1500 PLACES DE PARKINGUNE SEULE ENTRÉE

EN ATTENDANT L’ACCÈS DIRECT DU NOUVEL HÔPITAL EN TRAMWAY, NOUS VOUS PROPOSONS QUELQUES REPÈRES, EN BUS, EN VOITURE ET EN NAVETTE DEPUIS LES PARKINGS-RELAIS.

LES GRANDES ÉTAPES Mars 2005 : obtention du permis de construireSeptembre 2006 : début du chantier27 novembre 2007 : pose officielle de la première pierreSeptembre 2010 : fin de la première phase des travaux, conduitstout en maintenant les activités de l’hôpital16 et 17 octobre 2010 : journées portes ouvertes au public

Du 29 novembre 2010 au 8 février 2011 : transfert de l’Hôpitalgénéral14 février 2011 : démarrage de la seconde phase des travaux :rénovation du bâtiment d’hospitalisation et de consultation (dit bâtiment 62) et destruction de bâtiments annexesFin 2012 : affectation au Bocage des dernières activités encorepratiquées à l’Hôpital général

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Dijon Mag : Quels sont les grandschangements apportés par letransfert des urgences auBocage ?Didier Honnart  : La superficie aété multipliée par quatre. Ce quipermet de bien distinguer les dif-férents circuits, avec un accueiloù les patients sont « triés » (enterminologie médicale), une salled’accueil des urgences vitales(Sauv) et une salle de décho-quage pour les urgences lourdes,en prise directe avec le scanner.

Un accidenté, par exemple, peutêtre acheminé directement del’hélistation par un ascenseurprévu à cet effet. Toute l’organi-sation médicale a été optimisée.Un circuit long (pour une entorse,par exemple) et un circuit court,en fonction de la pathologie, dotéd’une zone de surveillance detrès courte durée. Une perma-nence d’accès aux soins de santé(Pass) a rejoint le plateau. Ce quin’a pas changé, en revanche,c’est notre capacité en lits. Quant

au Samu et au Smur, encorebasés à l’ancien hôpital, ilsrejoindront prochainement leBocage, complétant le plateautechnique des urgences.

DM  : Quels changements pourles patients ?DH  : Les malades ne sont plustransportés d’un hôpital à unautre. Toutes les unités d’ur-gence – médicales, chirurgicales,psychiatriques…  – sont sur unmême niveau. Le but que nous

nous sommes fixé est d’atteindreune envergure régionale où lesurgences fonctionnent enréseau. Par ailleurs, s’il n’y a pasde lit immédiatement disponible,nous pouvons temporiserquelques heures avant qu’unpatient ne soit admis. Autre cas,si un accident vasculaire cérébral(AVC) survient lors d’une consul-tation, la proximité des autresservices permet que le cardio-logue intervienne directementaux urgences.

Dijon Mag : Quel est le rôle de lacommission médicale d’établis-sement, ou CME ?Claude Girard : La CME est uneassemblée de médecins élus parleurs pairs. Elle se réunit une foispar mois et participe directementà la vie de l’établissement àtravers diverses commissions,veillant autant à la qualité dessoins qu’à la gestion de l’hôpitalavec la direction et les chefs depôle. Elle définit entre autres lesbesoins futurs en recrutementsmédicaux, ainsi que le projetmédical, très axé sur l’innovationdans notre CHU. Un de ses rôles

a été de contribuer à la construc-tion et de valider l’organisationmédicale du nouvel hôpital. Lavalidation du plan d’achat dumatériel médical est aussi duressort de la CME.

DM : Quelles sont les points fortsà retenir ?CG  : Nous avons essayé d’êtretrès imaginatifs, en liant l’archi-tecture à l’organisation des soins,avec une conception d’étagesregroupant toutes les spécialitésd’un pôle – sur un même étage,un malade peut trouver tous lesspécialistes qui le concernent  –

et la prise en charge optimiséedes patients, en organisant descircuits et durées de prise encharge les plus courts possibles,c’est-à-dire en réduisant aumaximum les déplacements despatients d’un service à l’autre.

DM : Par exemple ?CG  : Aux urgences, un patientgrave pris en charge en salle dedéchoquage passe un scannerdans la salle située immédiate-ment à coté. Si besoin est, il estfacilement transférable en sallede réanimation, qui est attenante,ou aux blocs opératoires, situés

directement en dessous, via unascenseur spécialement dédié.Par ailleurs, en ce qui concernel’organisation administrative, àchaque étage un guichet unique,administratif et de secrétariatmédical permet également plusd’efficacité dans l’accueil.

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SUR UN MÊME NIVEAUTOUTES LES URGENCES

DES PATIENTSRÉDUIRE LES DÉPLACEMENTS

ENTRETIEN AVEC LE DOCTEUR DIDIER HONNART, MÉDECIN-CHEF DU SERVICE DES URGENCES ADULTES

ENTRETIEN AVEC LE PROFESSEUR CLAUDE GIRARD, PRÉSIDENT DE LA COMMISSION MÉDICALE D’ÉTABLISSEMENT.

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| dossier |

Ce qui surprend le visiteur,c’est la générosité de lalumière à l’intérieur du

bâtiment à la silhouette élancée.Même les blocs opératoires,situés au rez-de-jardin, bénéfi-cient d’ouvertures vitrées  : unconfort de travail pour lesmédecins, et un côté pratiquepour l’entretien des locaux. Despatios entre chaque élément duplateau technique, bâti endessous du niveau du terrain,perpendiculairement au bâti -ment principal, apportent unéclairement naturel et unetouche de verdure. Déployée surune grande longueur, la formecourbe du bâtiment principal

favorise aussi la diffusion de lalumière du jour. L’accueil général des patients etdes visiteurs est égalementgénéreusement vitré, ainsi queles coursives des quatre étagesd’hébergement des malades,organisés par spécialité (neu-rosciences, cardiologie et pneu-mologie, pathologies diges-tives…). La lumière naturellebaigne largement les chambres,avec des fenêtres implantées detelle façon que le patient puissebénéficier d’une vue sur l’exté-rieur depuis son lit. Leschambres situées au sud profi-tent en outre des espacesarborés du site. La façade de

verre du bâtiment, ponctuée dezinc et d’inox, contribue à ceteffet de transparence.

ÉCONOMEEN ÉNERGIE

Les services techniques, dirigéspar Martine Maigrot, ont tra-vaillé étroitement avec les archi-tectes pour trouver des sourcesd’économies d’énergie. L’élec-tricité est en effet l’un des plusgros postes de dépense dans unhôpital, en raison des équipe-ments médicaux et des disposi-tifs d’hygiène imposés par laréglementation sanitaire. Parti-culièrement énergivore, le trai-

tement de l’air est cependantindispensable dans un établis-sement de soins. Aussi lebâtiment est-il conçu de façon àéviter les déperditions dechaleur en hiver et à emmaga-siner le moins de caloriespossible en période estivale. Saforme compacte le favorise. Construit en béton, le bâtimentporte une double isolation, parl’intérieur et par l’extérieur. Leverre, omniprésent, n’a qu’unrôle esthétique. La façade sud,dont l’ensoleillement est béné-fique en hiver, est dotée debrise-soleil pour éviter une sur-chauffe l’été. Le groupe froid,indispensable aux laboratoires,ainsi qu’au rafraîchissementet à l’assainissement de l’airambiant, récupère les caloriespour les réinjecter dans le circuitinterne. En revanche, il n’a pasété possible de récupérer l’eaupluviale des toitures pour uneutilisation dans les sanitaires : laréglementation hospitalière nel’autorise pas.

SPÉCIALISTES DES HÔPITAUX, LES ARCHITECTES DE GROUPE-6 (GRENOBLE) ONT FAIT DE LA LUMIÈRE NATURELLE ET DES ÉCONOMIES D’ÉNERGIE LE FIL CONDUCTEUR DE LEUR PROJET.

FONCTIONNELLE ET ÉCONOMEUNE ARCHITECTURE

Page 25: Dijon Mag n°233

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Bâtis à partir du XVe sièclejusque dans le milieu desannées  1970, les nom-

breux bâtiments de l’Hôpitalgénéral ont révélé lors du démé-nagement un aspect inattendu :ils renferment pas moins de2  300  objets inscrits à l’inven-taire des Monuments histo-riques. Les plus précieux, aunombre de 575 –  pots à phar-macie, instruments, mais aussiobjets religieux –, vont intégrerles vitrines des musées de la Viebourguignonne et d’Art sacré,après une indispensable opéra-tion de dépoussiérage et de res-tauration. Témoins de cinq siè-cles de pratique hospitalière, leCHU exposera régulièrementces objets dans des espaces

dédiés, au rez-de-chaussée deBocage central. Les objets duXXe siècle, pour l’instant dénuésde valeur patrimoniale, méritentaussi toute leur place. Car il fautpenser à les transmettre auxgénérations futures, préciseAdeline Rivière, historienne del’art au CHU. À la fin de l’année,une sélection de mobilier etd’instruments contemporainssera par ailleurs mise auxenchères publiques.Encore occupé au tiers de sasurface jusqu’en 2013, le site del’Hôpital général est voué à êtrevendu. Le produit de la vente évi-tera au CHU d’emprunter pouracquérir de nouveaux équipe-ments ; il servira aussi à la créa-tion de réserves adaptées pour

les objets, indique BarthélemyMayol, directeur général adjoint,qui tient à rassurer les Dijon-nais. Nous ne céderons pas leslieux dans n’importe quellecondition, prévient-il. L’acqué-reur aura l’obligation d’entre-tenir le patrimoine protégé, et le

projet d’aménagement devraêtre conforme aux objectifs de laville de Dijon. En plus de la chapelle Sainte-Croix-de-Jéru-salem – le plus ancien édifice –l’endroit abrite l’apothicairerie,une copie du Puits de Moïse et lagrande chapelle.

DE L’HÔPITAL GÉNÉRALLES TRÉSORS INATTENDUS

DU BOCAGE CENTRAL ?QUELLES IMPRESSIONS AVEZ-VOUS

Odile ProustHABITANTE D’AVALLON

Je n’ai pas repéré le nouveau bâtiment où jedois continuer mes soins. Mais je fais une totaleconfiance au personnel soignant, qui m’aprévenue de mon déménagement imminent. Jesuis allée me promener jusqu’au hall d’entrée.J’ai trouvé cela impressionnant, avec tous cesgrands couloirs !

Chantal ChauvelotHABITANTE DE SAINT-APOLLINAIRE

Avant d’accompagner ma maman en consulta-tion, je suis venue la veille avec mon mari, enéclaireurs… J’ai bien fait ! Les lieux sontimmenses. Nous n’avons pas l’impressiond’être dans un hôpital. La cour intérieure me faitmême penser à l’entrée du Parlement de Stras-bourg. Les indications aux ascenseurs sont trèsprécises et la circulation est fluide. Je regrettecependant que le parking soit trop petit.

Jacques BennerHABITANT DE CHENÔVE

Je ne connais pas encore le nouveau service decardiologie, où je vais poursuivre mon suivi dèsmon retour de maison de repos. Je sais déjàque le site est superbe et ultramoderne, avecune communication accrue entre les différentsservices. Je mets toute ma confiance danscette nouvelle unité et aussi dans l’équipemédicale, très aimable et très présente.

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| vie de quartier |

CALENDRIER DESCOMMISSIONS DE QUARTIERPour le 1er trimestre 2011, les neuf commissionsde quartier se réuniront en mars et avril, à 19 h.

QUARTIER NORDVarennes - Toison-d’Or - Joffre : vendredi 18 mars, 7-9, rue du Plein-de-Pouilly (salle de réunion, RDC)Maladière-Drapeau-Clemenceau : mardi 22 mars, grand salon de l’Auditorium (entrée des artistes)Grésilles : mercredi 30 mars, Centre de rencontres internationales (CRI), 1, avenue Champollion (salle Western Cape)

QUARTIER SUD-ESTChevreul-Parc : mercredi 16 mars, gymnase de l’école de la ColombièreCentre-ville : mercredi 30 mars à 19h15, bibliothèque centre-ville La Nef Université : jeudi 14 avril, Latitude 21, 33, rue de Montmuzard

QUARTIER SUD-OUESTFontaine-d’Ouche - Faubourg-Raines - Larrey : mercredi 6 avril, centre social de la Fontaine-d’OucheMontchapet : lundi 11 avril, salle polyvalente de l’école élémentaireMontchapetBourroches - Port-du-Canal - Valendons : jeudi 14 avril, gymnase de l’école des ValendonsRens. : 03 80 74 70 94

FONTAINE-D’OUCHE

LOTO ANNUEL

L’association France Alzheimer Côte-d’Ororganise son loto annuel le 12 mars, à lamaison de quartier de la Fontaine-

d’Ouche. Une initiative originale pour soutenirles actions de l’association, avec de nombreuxlots à gagner, dont une télévision et un lecteurDVD. Les bénéfices recueillis permettront dediversifier l’aide aux malades et à leurs proches,avec notamment la mise en place d’un «  café Alzheimer  » et d’une halte-garderie. Uneréunion d’information suivra, « La maladie d’Alz-heimer, si nous en parlions ? », le 16 mars de 14 hà 17  h, toujours à la maison de quartier de laFontaine-d’Ouche.À noter également sur son agenda, les quatreprochaines dates de permanence de l’associa-tion, à la Maison des associations, 2, rue des Cor-royeurs : les jeudi 10 et 24 mars et les jeudi 7 et21 avril, de 14 h 30 à 16 h 30.Loto – Samedi 12 mars à 14 h 30 Maison de quartier de la Fontaine-d’OucheRens. : 03 80 45 39 44

MANSART

CLOWNERIE ET FIL DE FER

Vieille fille aux allures paysannes, Mirabelle rêveencore de devenir danseuse étoile. Pour échapper àla solitude, elle aime partager ses aventures et trans-

mettre sa joie de vivre un peu déjantée. Interprétée parJennifer Hugon, créatrice de la Cie La Conserverie, c’est unspectacle détonnant, La Tête en confiote, que vous pourrezdécouvrir au Théâtre Mansart le 18 mars prochain, mêlantclowneries et numéros de fil. Un événement coorganisé parle Théâtre Mansart et l’association Cirq’ônflex. En deuxièmepartie de soirée, l’équipe de Cirq’ônflex profitera de l’occa-sion pour présenter en avant-première la programmationdu festival urbain Prise de cirq’, qui se déroulera du 12 au17 avril 2011. Vendredi 18 mars à 20 h 30 – Théâtre Mansart Rens. et réservations : 09 81 98 30 54 Courriel : [email protected]

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Amplis, haut-parleurs, platines, tables de mixage, casques sur les oreilles poursavourer des samplers* d’où émergent scratches* et riffs*… Tel est l’environ-nement favori d’Anthony Pruvost, 25 ans, fervent des DJs et des dancefloors

dijonnais où la musique électronique bat son plein. Je ne suis pas un guest [un invité],comme Luis Cunha, rencontré lors de différents concerts, prévient-il, tout aussi à l’aiseà parler de sa passion qu’à manier les crossfaders*. Avec des idées bien arrêtées surles marques fétiches dont il devrait s’entourer, il sait que cet investissement n’est pasencore à sa portée. Et d’énumérer un équipement encore dans les limbes : platines àentraînement direct, tête de lecture lisant dans les deux sens…

ENVIE DE TRANSMETTRE. Alors, c’est en mordu des nuits dijonnaises qu’il se livre,absorbé pour l’instant par son examen d’auto-école et un projet professionnel assezéloigné de la musique… Dijon n’est plus la place qu’elle était. Il faut passer à autrechose, convient celui qui – malgré son jeune âge – a fréquenté L’An-fer, scène mythiquede la technomania. Marqué par la génération numérique, c’est dans un bar de nuit,à deux pas de chez lui, qu’il ancre ses soirées. L’établissement y reçoit une filiation deDJs à la pointe des nouvelles technologies, comme Label NFR dans une variantetechno-rap. J’apprends beaucoup auprès d’eux car, chez les DJs, il y a une envie detransmettre. C’est là, par exemple, qu’il a sympathisé avec Colin Dale, dont la techno house chauffaL’An-fer à blanc. Plus loin, s’escriment d’autres pointures, plus hard techno selonAnthony. Le DJ Cellophan est l’un de ceux qui l’abondent en conseils. Pour un set, il fautécouter 30 fois ses samplers pour trouver ses scratches, assure-t-il. Quelques mentorsfont des apparitions qu’à aucun prix Anthony ne veut manquer. Comme le compositeurJoachim Garraud, de passage au Zénith en janvier dernier, lors de la soirée « Live fromStaps », conçue par les étudiants. Près de 6 000 accros 100 % dance jusqu’à l’aube !L’association Octarine, la péniche Cancale et La Vapeur, aux programmes éclectiques,annoncent régulièrement des DJ sets* sous labels indépendants. Le label dijonnaisMonsieur Charles ou Kaesis sont même de la partie pour les envolées pyrotechniquesdu 14 Juillet. Aux derniers concerts de rentrée, Vitalic et Laurent Garnier embrasèrentaussi la place de la Libération. De quoi fournir encore de belles soirées à AnthonyPruvost. * Voir encadré.

ANTHONYGÉNÉRATION DANCEFLOOR

| 27 || dijon vu par… |

LA SCÈNE TECHNO DIJONNAISE CONNAÎT DE BEAUX JOURS EN « LIVE » OU EN « MIX», ET ATTIRE UNE LARGE JEUNESSE BRANCHÉE ÉLECTRO. REGARD D’UN DIJONNAIS FÉRU DE « BEATS».

PETIT LEXIQUE

0CROSSFADER0

potentiomètre contrôlant le niveau sonore.

0DANCEFLOOR0

piste de danse.

0DJ0

abréviation de disc jockey.

0RIFF0

combinaison rythmique répétitive.

0SAMPLER0

échantillon de sons réunis en vuede les transformer.

0SCRATCH0

technique consistant à modifier la vitessed’un disque.

0SET (OU MIX)0

enchaînement fluide de plusieurscompositions.

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| bénévole à l’honneur |

Lancée en février dernier, l’Année euro-péenne du bénévolat et du volontariatmet en avant les multiples facettes des

actions rendues par les bénévoles au sein deleurs associations. À l’instar de l’initiativeeuropéenne du Printemps de l’Europe, aumois de mai, la ville de Dijon soutient cesdeux formes de sollicitude citoyenne. EnFrance, le « volontariat », tel que le servicecivique, se distingue du «  bénévolat  », ausens où le bénévole choisit de consacrer auxautres une partie de son temps libre sansêtre rémunéré, rappelle Annie Jacob,déléguée départementale de l’associationFrance Bénévolat.

PASSERELLE ENTRE EXPÉRIENCE ASSO-CIATIVE ET VIE ACTIVE. Une série d’initia-tives seront relayées cette année, comme ladiffusion d’un passeport à l’intention desbénévoles. Ce livret, conçu par l’associationFrance Bénévolat comme une véritable pas-

serelle entre l’expérience bénévole et la vieprofessionnelle, certifie les missions accom-plies ou les formations obtenues. Il permetaussi de compléter une «  validation desacquis de l’expérience » (VAE) équivalant à undiplôme, d’enrichir un CV, et constitue unatout lors d’un entretien d’embauche.Reconnu par le ministère de l’Éducationnationale et le ministère de la Jeunesse etdes Solidarités actives, le document béné-ficie aussi de l’appui de Pôle emploi, de l’As-sociation pour la formation professionnelledes adultes (Afpa) et de la Fonda, avec le par-tenariat de la ville de Dijon.Le 10 février dernier, dix passeports ont étéremis par les élus de la ville aux premiersbénéficiaires de la bourse aux permis deconduire, ces bénéficiaires ayant par ailleursaccompli, comme leur engagement le stipu-lait, 70 heures d’activité au sein d’une asso-ciation en lien avec leur projet professionnel.D’autres manifestations sont prévues, avec,

en particulier, une Fête des bénévoles orga-nisée le 13  avril prochain au Théâtre de laFontaine-d’Ouche. Art, spectacles, musiqueet poésie autour d’actions citoyennes etintergénérationnelles constitueront le filconducteur de nombreuses associations. Etle thème sera répercuté tout au long del’année, notamment lors du Printemps del’Europe, du Grand Déj’ des associations enseptembre, de la Semaine de la solidarité ennovembre et de la Journée mondiale dubénévolat, le 5 décembre. Prochainement, le site Internet www.dijon.frmettra en ligne une bourse au bénévolat oùseront transmis des offres d’activité.Rens. : France Bénévolat Côte-d’Or Maison des associations 2, rue des Corroyeurs Tél. : 03 80 74 38 11 www.passeport-benevole.org www.francebenevolat.org

PASSEPORTS BÉNÉVOLES

L’EXPÉRIENCE ASSOCIATIVE ENFIN RECONNUEL’Année européenne du bénévolat et du volontariat s’ouvre sous le signede la reconnaissance du savoir-faire des bénévoles.

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| en chiffres |

2000Tous les 1er jeudi de chaque mois,les Dijonnais de plus de 60 ans seréunissent pour une après-midi thédansant. Chaque année, près de2  000 seniors viennent ainsis’essayer au tango et autres valses.

255,3 Les dépenses réellesde la ville s’élèvent à 255,3 millions d’euros en 2011.Sur 100 euros de dépenses, 3 euros sont consacrés àl’économie, 23 à la culture, 10 aux sports, 8 à lajeunesse, 17 à l’éducation, 15 à la voirie et à lapropreté, 16 à la solidarité et à la petite enfance, et8 euros à l’urbanisme et aux espaces verts.

2011Progressivement, d’ici le mois d’avril 2011, c’estl’ensemble du tracé qui sera concerné par lestravaux de voirie et de plate-forme du tramway,puis par la pose de la voie ferrée proprement dite,enfin par les aménagements nécessaires auxstations – quais, équipements… – et l’installationdes lignes aériennes de contact et d’alimentation.

51La ville compte 51 restaurants scolaires.Ils accueillent les 8 400 enfants inscrits,soit 84  % des élèves. Au total, quelque909 000 repas y sont servis chaque année.

11210000La ville soutient activement le tissu associatif : 600 associations sur les 1 200 qui sollicitentune subvention obtiennent ainsi une aide. Une augmentation de 26 % par rapport à 2001, pourun montant total de 11 210 000 euros (+ 41 % par rapport à 2001).

140km Depuis l’adoption du schéma directeurvélo en 2004, les aménagements cyclables ont fortementaugmenté. Plus de 140  km de linéaires et 36  000  m2 desurfaces sont disponibles pour les usagers du vélo. Des projetsvont encore venir compléter ce réseau, avec notamment 18 kmle long de l’axe du tramway.

440 Le logement et le renouvellement urbain sont l’une des priorités de lamunicipalité. D’ici à 2014, 680 logements à loyer modéré vont être créés surl’agglomération, dont 440 à Dijon. Au final, pas moins de 1 700 logementsseront créés sur l’agglomération chaque année, dont 1 000 à Dijon.

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| 31 || rencontre |

Que Christophe Querry, Dijonnaisd’adoption, ait choisi de se montrerchantant sous la douche au film parti-

cipatif Life in a Day (Un jour dans la vie), ensalles courant 2011, est un bon raccourci deson étonnant parcours. Le sujet de la vidéo dequelques minutes, sélectionnée parmi cellesde dizaines de milliers d’internautes qui ontrépondu à l’appel de Ridley Scott et Kevin Mac-donald pour ce film, évoque à la fois sonpremier métier, plombier industriel, et celuiqu’il exerce depuis une dizaine d’années  :comédien et chanteur lyrique.J’ai plusieurs expériences de vidéos à monactif, suite à des stages aux ateliers de l’Écoledes beaux-arts de Dijon, et j’avoue que si cetteparticipation pouvait m’ouvrir des portes versla réalisation, je ne serais pas mécontent,note Christophe Querry, qui dévore les expé-

riences avec un enthousiasme débordant.Après un projet de théâtre lyrique avec deslycéens de la région de Saint-Étienne, il réali-sera dans quelque temps un documentaireavec des élèves de 3e du collège Clos-de-Pouilly à Dijon. Ensuite ? Il cherchera un pro-ducteur pour un long documentaire qu’il veutréaliser sur l’autisme, avec l’association dijon-naise L’Œil des licornes.

FAIRE VIVRE UN PERSONNAGE PAR LECHANT. Le chant, la comédie, ces deuxpassions sont venues au fil du temps. Lepartage des bancs de l’Université pour tous deDijon, à l’occasion de son service civil, luidonne une soudaine envie d’apprendre. Etmême de dévorer, car il enchaîne dans lafoulée un baccalauréat technologique, uncursus de cinq années en fac de droit et,

simultanément, le conservatoire de Dijon encours du soir et des stages de théâtre. La folleenvie de devenir artiste ne l’empêche pourtantpas de garder les pieds sur terre. J’ai fait unDEA de droit sans réelle idée de carrière, touten me disant que ce diplôme serait bien utilesi je ne parvenais pas à percer dans le milieuartistique, indique-t-il, prévoyant.C’est chose faite. À force de travail obstiné,d’un facteur chance et d’opportunités saisiesau bon moment. Peu connu du grand public, lechanteur lyrique fait vivre un personnage parle chant. Les Dijonnais pourront d’ailleursl’écouter au Bistrot de la scène du 16 au18 mars, durant le festival Italiart (voir aussipage 9) et en avril à l’église Notre-Dame, dansune composition de chant baroque avec KarenOdgen, trompettiste, étudiante au conserva-toire de Dijon.

REPÈRES

022 JUILLET 19670

Naissance à Nancy.

0ANNÉES 19900

DEA de droit et de sciences politiques.Suit parallèlement des cours du soir de chantau conservatoire de Dijon.

0MARS 20100

Décroche son diplôme d’État de professeurde théâtre.

024 JUILLET 20100

Participe au concours internationaldes internautes et au film Life in a Day.

CHRISTOPHE QUERRY TROUVE SA VOIX

PLOMBIER DE MÉTIER, CHRISTOPHE QUERRYS’EST VITE DÉCOUVERT UNE PASSION POUR LES ÉTUDES ET LA LITTÉRATURE, JUSQU’À DEVENIR CHANTEUR LYRIQUE ET, POURQUOI PAS, DEMAIN, CINÉASTE.

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C’est en 1973 que le short track (patinage de vitesse sur piste courte),sous l’impulsion de Christian Liabot, a fait son apparition à Dijon. Etl’aventure de la vitesse démarre sur les chapeaux de roue, puisque, à

peine deux ans après sa création, le club dijonnais remportera ses premierstitres au niveau national.Par la suite, plusieurs patineurs s’imposent en sélection nationale et rempor-tent de nombreux records et titres. Le club changera de nom à plusieursreprises, et sera baptisé le Speedy on Ice Dijon-Bourgogne (SIDB) en 1991. Uneannée de prestige pour le club qui, au cours de la saison 1990-1991, remportera145 médailles nationales, 42 titres français, 24 records de France et 4 recordsinternationaux. En 1995, le club a reçu l’agrément du ministère de la Jeunesseet des Sports en qualité de centre de haut niveau, ainsi que la labellisation« Pôle espoirs ».En ce début d’année 2011, 70 licenciés patinent au SIDB. Certains jeunes sonttrès prometteurs et ont déjà les qualités techniques qu’avaient à leur âge deschampions tels que Thibault Fauconnet ou Maxime Châtaignier. Bien que leclub ne soit plus un pôle d’excellence (la patinoire municipale n’étant plus auxnormes recommandées), tous, entraîneurs et patineurs, se réjouissent de laqualité de la glace et du travail fourni par les services de la ville pour faire lenécessaire afin que cette discipline sportive continue son chemin à Dijon.

SHORT TRACK

LE CLUB DIJONNAIS GLISSEDE SUCCÈS EN SUCCÈS

Né en 1985 à Dijon, Thibaut Fauconnet est formé au Speedy on IceDijon-Bourgogne (SIDB), où il intègre le Pôle espoirs et remportede nombreux titres dans la catégorie junior (3 coupes de France

en 1999, 2000 et 2001 ; champion de France en 2000 ; plusieurs recordsde France…). C’est en 2008 que le Dijonnais intègre le Pôle espoirs d’Al-bertville, puis le Creps renommé de Font-Romeu en 2010. Étudiant à l’université de Perpignan, quintuple médaillé d’or aux cham-pionnats d’Europe de short track à Heerenveen, aux Pays-Bas, ThibautFauconnet est par ailleurs désigné par la Fédération française du sportuniversitaire (FFSU) porte-drapeau de la délégation française lors des25es Universiades d’hiver en Turquie. J’ai été très honoré du choix de laFFSU, et très fier ! confie le Dijonnais, qui décidément cumule les titres :champion d’Europe et leader de la coupe du monde sur 1 000 m, 2e sur le500 m, il a remporté jusqu’à présent 7 médailles d’or, 4 d’argent et 2 debronze en championnat d’Europe depuis 2006.Autre jeune Dijonnais à faire parler de lui actuellement, Maxime Chatai-gnier, 22 ans. Issu, comme Fauconnet, du SIDB, ayant comme lui rejointFont-Romeu, il participe aux Jeux olympiques de Turin en 2006 et de Van-couver en 2010 au sein de l’équipe de France. Il est notamment sacrédouble champion du monde junior en 2006 sur 1 000 m et en relais, etchampion d’Europe senior sur 1 000 m en 2009. Et c’est tout simplementl’actuel leader du championnat du monde sur 1 500 m.Rens. : http://speedyonice.free.fr

THIBAUT FAUCONNET ET MAXIME CHATAIGNIERDEUX ATHLÈTES EN OR

| sports |

RÉUSSITE ÉDUCATIVEAIDE AU PAIEMENT DESCOTISATIONS SPORTIVES

Conformément aux engagements prispar la municipalité, la ville de Dijon

s’emploie à aider les familles modestesdans le règlement des cotisations sportivesde leurs enfants. Une prise en charge quivarie de 25 % à 100 % du montant de la coti-sation et qui est attribuée en fonction desrevenus du ménage, afin que chaque écolierdijonnais scolarisé en primaire puisse s’ins-crire au sport de son choix.Le coût de ce dispositif est estimé entre80 000 et 100 000 euros pour la saison 2010-2011. Cette opération sera bien sûr recon-duite pour la saison 2011-2012 : l’ouverturedes inscriptions sera prochainement dispo-nible sur le site Internet de la ville.Rens. : pôle accueil Berlier Tél. : 03 80 74 71 35 – www.dijon.fr

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DIJON FOOTBALL CÔTE-D’ORSEBASTIAN RIBAS, JOUEURDE L’ANNÉE EN LIGUE 2

Le magazine France Football a récem-ment élu l’attaquant uruguayen du

DFCO, Sebastian Ribas, meilleur joueur duchampionnat de Ligue 2. Auteur de solidesperformances et de 16  réalisations lasaison dernière, Ribas continue l’aventureen terres dijonnaises. Hélas, peut-êtrepour la dernière année, de nombreux clubsde l’élite (en Ligue 1 et à l’étranger) suivantavec intérêt les performances du Dijon-nais. Rens. : www.dfco.fr

PÉTANQUETOURNOI NATIONAL DE DIJON 

Ce mois-ci verra la 21e édition duNational de pétanque de Dijon, avec

différents tournois proposés aux bou-listes  : National triplettes seniors,concours « Tête à tête », Grand Prix de laville de Dijon Triplettes seniors, etc.Vendredi 11, samedi 12 et dimanche 13 mars Boulodrome et Parc des expositions Rens. : Mme Lega – Tél. : 03 80 41 89 68 www.petanquecd21.com

PARCOURS DU CŒUR POUR UNE MEILLEURE SANTÉCARDIAQUE

Cette année encore, la Fédération fran-çaise de cardiologie et le club Cœur et

santé dijonnais proposent leur traditionnelParcours du cœur, avec de nombreuxstands d’information et de dépistage, desdémonstrations de gestes qui sauvent, etune course qui concentre quatre activités :marche, course à pied, roller et cyclisme.Lundi 3 avril à partir de 9 h – Berges du lac KirRens. : 03 80 30 80 61www.fedecardio.com/parcoursducoeur

CANOË-KAYAKCHAMPIONNAT DE BOURGOGNESLALOM

Compétition ouverte à tous les compéti-teurs licenciés FFCK et titulaires au

minimum du niveau «  Pagaie verte eauvive ». Les catégories concernées : minimes,cadets, juniors, seniors et vétérans.Dimanche 3 avril Bassin de la Coulée-VerteRens. : 03 80 45 32 83 www.canoekayak-bourgogne.fr

BADMINTON LE MOIS DES VOLANTS

Le badminton est à l’honneur, en ce moisde mars, avec d’abord la 13e édition de

l’Accrobad, proposé par le club de l’Unionsportive des cheminots dijonnais (USCD). Untournoi qui se déroule uniquement endoubles (double hommes, double dames etdouble mixte), ouvert à toutes les catégorieset réservé aux licenciés. Et fin mars, il faudraaller du côté du Badminton Club de Dijon(BCD), qui reçoit, pour le compte du cham-pionnat de National  2, l’équipe de Witten-heim.Accrobad : samedi 12 et dimanche13 mars – Gymnase des BourrochesMatch BC de Dijon-BC Wittenheim :samedi 26 mars dès 13 h 30 – GymnaseJean-Marc-BoivinRens. : http://uscd-badminton.comhttp://bcdijon.com

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Badminton Club de Dijon

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| à votre service |

NUMÉROS UTILESAllô Mairie 0 800 21 3000Resto’ Mairie 0 800 21 0519État civil et formalités administratives 03 80 74 53 60Élections 03 80 74 59 03/04/05Ramassage encombrants 0 800 12 12 11Objets trouvés 03 80 74 52 22Police municipale 03 80 74 51 53Police sanitaire 03 80 48 80 60CCAS (centre communald’action sociale) 03 80 74 51 51Opad (Office des personnes âgées de Dijon) 03 80 70 02 03

LES MAIRIES ANNEXESBourroches32, boulevard Eugène-Fyot 03 80 74 52 02Fontaine d’Ouche15, place de la Fontaine d’Ouche 03 80 74 52 00Grésilles6, avenue des Grésilles 03 80 74 52 03Mansart2, boulevard Mansart 03 80 74 52 04Toison d’Or10 bis, place Granville 03 80 48 83 83

TRANSPORTSVelodi 0 800 200 305Divia 0 800 10 2004SNCF 36 35Association artisanale des taxis de Dijon 03 80 41 41 12

URGENCESPolice secours 17Samu 15Pompiers 18Urgences depuis un mobile 112Pharmacie de garde 39 15Urgences gaz 0 810 433 021Urgences EDF 0 810 333 021Urgences techniques Lyonnaise des eaux 0 810 874 874Centre antipoison 03 80 29 37 97Médecin de garde 03 80 40 28 28SOS Médecins 03 80 59 80 80SOS Médecins consultations 36 24SOS 21 (visites, urgences médicales) 03 80 78 68 68Urgences dentaires dimanche et jours fériés 03 80 48 26 59Accueil sans-abri 115SOS Amitié 03 80 67 15 15

SOS Kiné 03 80 53 70 00SOS Mains 03 80 44 48 46SOS Vétérinaire 0 811 88 99 88Centre de soins infirmiers 03 80 41 66 66Drogue, alcool, tabac info service 0 800 23 13 13Sida info service 0 800 840 000Alcooliques anonymes 24h/24 03 80 30 27 00Allô Enfance maltraitée 119Violences faites aux femmes 3919Solidarité Femmes 21 03 80 67 17 89

MÉDIATION FAMILIALEDepuis les réformes sur l’autorité parentale (loi du 4 mars 2002) et ledivorce (loi du 26  mai 2004), le juge aux affaires familiales peut désormais, après avoir recueilli l’accord des personnes, recourir à lamédiation familiale afin que, dans l’intérêt de l’enfant, elles trouventpar elles-mêmes une issue à leur conflit. Proposée initialement auxparents séparés, la médiation familiale s’adresse aujourd’hui à lafamille dans sa diversité : parents, jeunes majeurs, grands-parents,fratrie, familles recomposées, et concerne la séparation aussi bienque la succession, la prise en charge d’une personne âgée, etc.Le médiateur familial, professionnel qualifié, indépendant, sanspouvoir de décision, assure aux personnes un cadre confidentiel favo-risant la communication. Il permet entre autres aux parents,lorsqu’ils ne sont plus en mesure, à un moment de leur vie, de dialo-guer pour résoudre leurs difficultés, de s’exprimer et de mettre enplace les conditions indispensables de l’autorité parentale conjointe.Des permanences d’information sont organisées par les services demédiation familiale de Côte-d’Or les lundis, mardis, mercredis etjeudis de 9 h 30 à 12 h à la Cité judiciaire (entresol escalier 1), boule-vard Georges-Clemenceau.Rens. : Centre de médiation Côte-d’Or – Cité judiciaire 13, boulevard Georges-Clemenceau – Tél. : 03 80 70 45 70Espace médiation familiale – Caisse d’allocations familiales 31, rue Félix-Vionnois – Tél. : 03 80 67 12 64 – www.caf.frFamille et médiation – 10, boulevard Rembrandt Tél. : 03 80 72 08 83 – www.mediation-familiale.orgwww.apmf.eu

SOLIDARITÉ FEMMES 21Contre toutes les violences faites aux femmes, pour l’égalité et lerespect entre les femmes et les hommes, Solidarité Femmes  21accueille et écoute les femmes. L’association les accompagne dansles démarches sociales, juridiques, d’hébergement, mais proposeégalement des groupes de parole, des ateliers pour les enfants ou desateliers d’art-thérapie. Depuis 2005, Solidarité Femmes est aussi unorganisme de formation et propose à ce titre plusieurs types d’inter-ventions : des formations de sensibilisation ou d’approfondissementsur les questions liées aux violences conjugales ; des modules dansdes formations construites par d’autres (exemples : centre de forma-tion de la police, Creai, Irtess).Solidarité Femmes 21 – 4, rue Chancelier-de-l’HospitalTél. : 03 80 67 17 89 – Courriel : [email protected] à la Maison de la solidarité (centre commercialde la Fontaine-d’Ouche, niveau haut) le vendredi matin. Rens. : 03 80 45 99 80

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LOGEMENTS À LOYER MODÉRÉICF SUD-EST - MÉDITERRANÉEImmeuble Mazarin10, avenue Foch – 21000 DijonTél. : 03 80 45 90 40www.sud-est-mediterranee.fr

OFFICE PUBLIC DE L’HABITAT OPAC DE DIJON2 bis, rue Maréchal-LeclercBP 87027 – 21070 Dijon cedexTél. : 03 80 71 84 00Courriel : [email protected] : www.opacdijon.frAgence de location 3, rue Chaudronnerie Tél. : 03 80 71 73 80

ORVITIS (OFFICE PUBLIC DÉPARTEMENTAL)Siège : 17, boulevard Voltaire BP 90104 – 21001 Dijon Cedex Tél. : 0 810 021 000 (prix d’un appel local) Web : www.orvitis.frAgence Espace habitat : place des Cordeliers – Tél. : 0 810 021 000

SCIC HABITAT BOURGOGNELe KatamaranParc Valmy – 41, avenue Françoise-Giroud BP 30428 – 21004 Dijon Cedex Tél. : 03 80 50 56 50 – Courriel :[email protected] : www.bourgogne.scichabitat.fr

SOCIÉTÉ NATIONALE IMMOBILIÈRE (SNI)5, rue des Perrières Tél. : 03 80 76 84 44 www.sni.fr

VILLÉO (ANCIENNEMENT LE FOYER DIJONNAISET NÉOLIA BOURGOGNE)28, boulevard Clemenceau – BP 3031221003 Dijon Cedex – Tél. : 03 80 68 28 00Courriel : [email protected] : www.foyerdijonnais.fr

avEEc LELEJ’aGIs

c’est pour la vie !

GRAND DIJON40, avenue du Drapeau – BP 17510 – 21075 Dijon cedex

DÉCHETTERIESLes déchetteries sont fermées les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre.

QUETIGNY – Bd de la Croix-Saint-Martin – Tél. : 03 80 71 03 13

DIJON – Rue Alexander-Fleming – Tél. : 03 80 23 94 94

CHENÔVE – Rue de Longvic – Tél. : 03 80 58 87 32

MARSANNAY-LA-CÔTE – Chemin rural n° 15, dit « chemin des Vaches »

LONGVIC – Rue Jules-Guesde. Seule déchetterie habilitée à recevoirl’amiante-ciment (tuyaux, plaques planes et ondulées…) – Tél. : 03 80 68 03 91

HORAIRES D’HIVER (jusqu’au 30 avril)

du lundi au vendredi 9h-12h et 14h-18h le samedi 9h-13h et 14h-18h le dimanche 9h-12h

sauf Marsannaydu lundi au vendredi 9h-12h et 14h-17hle samedi 9h-13h et 14h-17h le dimanche 9h-12h

NUMÉROS UTILESAccueil Grand Dijon 03 80 50 35 35Allô Tram 0 800 13 2013Usine d'incinération 03 80 76 40 76Centre de tri 03 80 76 49 90Bac mal dimensionné 03 80 76 39 78 Composteur 03 80 76 56 26Emmaüs 03 80 23 80 11Encombrants sur rendez-vous 0 800 12 12 11Déchets verts sur abonnement 0 800 12 12 11Numéro vert : 0 800 12 12 11www.grand-dijon.frCourriel : [email protected]

L’ASTUCE DE MARSLes clés du triÀ la maison, utilisez des boîtes hermétiques pour la conservation des restes,plutôt que le papier d’aluminium ou les films alimentaires, qui ne sont pasrecyclables.

Deux bonnes raisons de boire l’eau du robinetL’eau de la ville est écologique : disponible chez vous 24 h/24, sans emballageet sans déchet, l’empreinte écologique de votre eau du robinet est très faible.Et elle est saine : votre eau est rigoureusement analysée, traitée et contrôléepour vous garantir une qualité irréprochable.

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“| vous nous dites |

Vos encouragements sont appréciés et nous vousen remercions. Les services techniques de la villes’attachent véritablement à répondre au mieuxaux désagréments rencontrés par les Dijonnais.Les gestes d’incivilité dont vous faites part sont,hélas, encore légion. Reste que le service « Allô Mairie » est effectivement plébiscité pourla qualité de l’accueil avec lequel le public estreçu par les agents de ce service de « guichetunique » pour l’ensemble des problèmesrencontrés par les Dijonnais. Les interventions,rapides, sont toujours louées et votre témoignagele souligne à nouveau. Concernant le Plan neige, là aussi, les agentsmettent tout en œuvre pour agir au plus vite, touten respectant les zones prioritaires définies paravant, afin de sécuriser au maximum les voies.

CIRCULATION

VOS COUPS DE CŒUR,VOS RÉACTIONS...CETTE PAGE EST FAITEPOUR VOUS.

ÉCRIVEZ-NOUS : Dijon MagBP 1510 21033 Dijon cedex

[email protected]

““

EFFICACITÉ

Le feu tricolore de laplace Saint-Bernard/boulevard de laTrémouille a été modifiéet, depuis, ce ne sontque des embouteillagesen permanence ! On met20 minutes à passerce feu, cela devientdingue ! Il n’y a aucuneraison pour avoireffectué ce changement.Pouvez-vous voir avecles services de la voiriece qu’il en est, afin que l’on revienneà la normale?G.C.J. – Dijon

Je tiens à vous exprimer ma vive gratitude pourl’efficacité et la grande disponibilité des servicestechniques de la ville de Dijon. Le 12 janvierdernier, j’ai téléphoné pour signaler qu’un pneuavait été abandonné devant le portail d’unemaison rue Marceau, ce qui n’aurait pas manquéde générer une décharge sauvage devantcet immeuble de caractère. Dès le lendemain,il avait été procédé à son enlèvement, et le chefdu service concerné a même pris le soin de m’eninformer par téléphone chez moi, le soir.De même, lors des importantes chutes de neige,la chaussée a toujours été rapidement salée etcela même le 25 décembre. Il est important desouligner toutes les initiatives qui contribuent aubien-vivre dans « la cité radieuse ». Aussi, vousserais-je reconnaissante de bien vouloir êtremon interprète auprès de vos collaborateurspour les féliciter de leur réactivité et lesremercier.M.G. – Rue Marceau

Les travaux du tram entraînent quotidiennement des adaptations des feuxtricolores (près de 300 en 2010). Pour chaque intervention, les contraintesde chantier sont souvent fortes, et des choix sont nécessaires pour éviternotamment de trop perturber le réseau de transports en commun. Il s’agitlà d’actions concertées et réfléchies. Concernant le feu tricolore de la place Saint-Bernard, les travaux defouilles archéologiques qui se sont déroulés pendant trois semaines ontconduit à déplacer la traversée piétonne de la place Saint-Bernard en avalde la rue des Godrans. Le fonctionnement des feux a donc été modifié pourdistribuer temporairement quatre mouvements distincts au lieu de trois.Ce sont donc environ 25 secondes qui ont été perdues sur le cycle total desfeux de 95 secondes à l’heure de pointe. La diminution de ce temps de feuvert a été encore plus grande sur la rue de Montigny, qui n’accueille pasde transport en commun. Dans le même temps, la circulation boulevardde Brosses a été restreinte de trois à deux files. Une diminution tropimportante du temps de vert aurait été préjudiciable pour les bus, dontle couloir dédié avait été supprimé pour la circonstance.Des services d’information sont mis en place pour permettre à chacunde suivre en temps réel les difficultés de circulation dans l’agglomération.La ville ne peut que vous recommander d’écouter, dans la mesure de vospossibilités, les communiqués diffusés le matin à 7 h 58 et 8 h 28 surFrance Bleu Bourgogne, de consulter le site www.letram-dijon.fr, ou de téléphoner au 0 800 13 2010 (Info Tram).

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POUR LE GROUPE SOCIALISTE, RADICAL DE GAUCHE, CITOYEN ET APPARENTÉS

Douce France… En honorant Charles Trenet, disparu en 2001,l’univers acoustique de ce mois de février 2011 s’enivre de seschansons avec une nostalgie de la douceur de vivre…En mars  2008, les Dijonnaises et les Dijonnais ont –  dès lepremier tour – porté la majorité de leurs suffrages sur la listeconduite par notre maire François Rebsamen. Trois ans – déjà –que la majorité municipale applique les grands axes duprogramme proposé, adopté. Une des ambitions reposait sur lavolonté de rendre notre ville encore plus douce à vivre, en sedotant d’équipements complémentaires afin de parvenir à cetteville durable où la qualité de vie, de vivre ensemble de manièresolidaire, constitue le cœur. En refondant totalement le plan local d’urbanisme (voté enjuin 2010 sous le label Éco-PLU) pour intégrer le développementdurable, nous avons changé de méthode. Ainsi fut adopté unurbanisme de projet, un urbanisme négocié en lieu et place d’unurbanisme de normes. En choisissant la ville des courtesdistances, ce nouvel urbanisme créera les conditions de vied’une ville apaisée. Mixité sociale, mixité fonctionnelle, modesde déplacement doux favorisés, comme la marche à pied et levélo, sans oublier le tramway avec ses 20  km de lignes,redessineront notre cité.Accompagnés d’espaces publics de qualité, telles les futuresplaces Darcy et République, de logements à très basseconsommation énergétique produits en nombre et en qualité – à titre d’exemple, pas moins de 721 logements à loyer modéré

et à l’architecture innovante en 2010 –, un programme local del’habitat (PLH) ambitieux favorisant aussi l’accession abordable,des opérations de réhabilitation –  comme le 65, avenueVictor-Hugo  – qui valorisent notre patrimoine, des éco-aménagements – comme le quai des Carrières-Blanches à laFontaine-d’Ouche –, 14 écoquartiers en prévision autour de cetramway déclineront cette volonté politique d’une ville plusdouce à vivre pour nos concitoyens. En ces temps de crise économique où la peur de l’autre, le replisur soi crispent, grippent le fonctionnement de notre société,plus que jamais les politiques locales, de proximité, doivents’ériger comme un rempart protecteur pour permettre à nossociétés d’éviter de sombrer dans une organisationd’individualités où la solidarité risque de ne devenir plus qu’unlointain souvenir. Désormais ville référence en matièred’écologie, « Dijon la douce » offrira alors à tous ses habitantsune douceur de vivre, un sentiment de quiétude retrouvée.

Pierre PribetichGroupe socialiste, radical de gauche, citoyen et apparentés 8, rue de la Chouette, 21000 Dijon Tél. : 03 80 36 41 77Courriel : [email protected]

POUR LE GROUPE DIJON MODEM

« L’Homme », au Centre de nos préoccupations. Le Centre restera autonome s’il est capable de parler à gaucheet à droite. Si nous sommes d’accord avec cette idée, alors toutest possible. Cela nécessite des objectifs, des relations claires,une façon de manager avec l’esprit d’entreprise, en bannissantla culture de la division, dans l’intérêt du plus grand nombre.Nous avons la ferme conviction : que l’on peut gouverner enprenant en compte les intérêts de tous les Français ; que l’onpeut réformer en étant juste  ; que l’on peut demander desefforts en les répartissant équitablement ; qu’il y a des raisonsd’espérer, avec une autre vision. Il existe un autre projet, unautre idéal, une autre pratique de la politique.Notre projet humaniste intègre des valeurs de solidarité, derespect, de citoyenneté, de consensus national qui rend possiblele vivre-ensemble pour nous et les générations futures. Nousne voulons pas d’une société d’injustice et de rapports de forces.Le monde a changé, la politique doit changer.Face au choc de la mondialisation et de la récessionéconomique, nous proposons des réponses concrètes dans un

climat d’unité, car nous sommes convaincus que ce n’est pasen opposant les uns aux autres que nous ferons avancer notrepays. Bien au contraire, c’est en opposant les citoyens entre euxque les extrêmes se développent…Des efforts sont indispensables pour espérer. Il nous fautrassembler pour que chacun sache qu’il ne sera pas oublié surla route, loin des pratiques politiques désastreuses duclientélisme.C’est avec ces valeurs que le groupe Dijon MoDem inscrit sonaction au cœur de la majorité municipale, avec le souci del’utilisation à bon escient des deniers publics tout en préservantnotre engagement envers ceux qui en ont le plus besoin.

Danielle Juban,conseillère municipale déléguéeGroupe Dijon MoDem7B, rue Devosge, 21000 DijonTél. : 03 80 23 38 14Courriel : [email protected]

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POUR LE GROUPE INITIATIVES DIJON

Au-delà de la communication officielle de la municipalité, il esttoujours intéressant de s’interroger sur la réalité de la situationéconomique de notre ville. Pour se forger une opinion objective,la démographie est un élément important puisqu’elle est latraduction du dynamisme et de l’attractivité d’une ville.Selon l’Insee, la population municipale de Dijon est légalement,au 1er janvier 2010, de 151 576 habitants, soit 33 habitants deplus qu’en 2009 et 72 de plus qu’en 2008. Elle stagne donc… Le solde naturel est nul. Autrement dit, le nombre de décès estéquivalent au nombre de naissances. Le solde migratoire,c’est-à-dire le nombre de personnes qui s’installent par rapportau nombre de personnes qui quittent la ville, est à peine positif. Explication, et ce n’est malheureusement pas nouveau : Dijon,pourtant pôle universitaire reconnu, ne retient que tropfaiblement les étudiants qu’elle forme. Toutes les études ledémontrent : les jeunes diplômés préfèrent la quitter pour desvilles plus attractives par les débouchés professionnels et laqualité de vie qu’elles offrent. Sur le plan strictement économique, la situation n’est guèreplus brillante. La dynamique de l’emploi est molle dans notreagglomération. Le nombre de chômeurs continue de croître. Lamairie annonce régulièrement l’arrivée de nombreusesentreprises et de centaines d’emplois… que les Dijonnaisattendent toujours. Souvenez-vous de l’annonce en grandepompe de la construction d’une fabrique de meubles Ikeaà Magny-sur-Tille : 2 000 emplois promis…Parallèlement, les grandes entreprises ne laissent à Dijon quedes unités de production, pour rapatrier leur siège à Paris.Quand elles ne le font pas, elles peinent à pourvoir leurs postesde cadres, parce que Dijon est loin d’être leur premier choix,notamment pour les jeunes ménages.

Une autre illustration de ces difficultés économiques est lasituation du commerce, en particulier au centre-ville, avec lesbaisses de chiffre d’affaires, les fermetures, les pas-de-portequi ne trouvent pas de repreneur, etc.Force est donc de constater que Dijon ne tire pas tout le partipossible de ses formidables atouts. Notre situationexceptionnelle, au cœur de l’Europe et des réseaux decommunication, nos savoir-faire industriels, nos richesseshumaines sont autant de points forts. Malheureusement, lamairie n’en profite pas. Un tramway ne suffit pas à rendre uneville plus attractive.Les élus du groupe Initiatives Dijon ont la conviction qu’uneautre politique est possible  : elle doit donner la priorité audéveloppement économique et à la création d’emplois.Modérer la fiscalité, favoriser les dépenses d’investissementsur celles de fonctionnement, améliorer l’accessibilité de laville, déployer une stratégie innovante de prospectionéconomique pour attirer de nouvelles entreprises à Dijon sontautant d’actions qu’il est urgent de mettre en œuvre.

François-Xavier Dugourd,président du groupe Initiatives Dijon,Franck Ayache, Laurent Bourguignat,Jean-Michel Brocherieux, Malika Gauthié, François Hélie,Marie-Claude Mille, Jean-Charles Ouazana,Catherine Vandriesse43, rue Parmentier, 21000 DijonTél. : 03 80 72 46 65Courriel : [email protected] : www.initiativesdijon.com

POUR LE GROUPE DES ÉLUS VERTS ET OUVERTS DE LA MUNICIPALITÉ DE DIJON

La guerre des âges aura-t-elle lieu  ? Depuis le printempsdernier, crise économique et mesures gouvernementalesaccroissent les tensions entre les générations. La baisse duniveau des retraites, le déremboursement des frais de santé,l’augmentation des tarifs des mutuelles, la diminution des aidesliées à l’emploi, l’augmentation des loyers, l’augmentation desfactures d’énergie mettent littéralement jeunes et aînés enconcurrence. Dans le même temps, le gouvernement entretientla peur en agitant le spectre de l’isolement, de l’insécurité et dela dépendance. Il est temps de changer de regard ! La population mondialevieillit. L’expérience acquise durant la vie, la coexistence deplusieurs générations au sein des familles constituent desrichesses humaines, sociales et sociétales qui doivent êtrel’ossature de toute politique de solidarité. Gisement d’emploisde qualité et source de liens sociaux, cette politique est àl’opposé des pratiques habituelles de gestion comptable des

bâtiments, du personnel et des services. Elle favorise aucontraire la proximité des liens.On ne peut avoir comme projet de société le sacrifice de deuxgénérations : les vieux et les jeunes. Entre le « jeunisme » et le« vieillisme », quelle place pour chacun et chacune dans sonparcours de vie  ? Dès maintenant, les collectivités localesdoivent intensifier leurs efforts pour créer les conditions d’uneharmonie retrouvée entre les générations. Cela doit être portépar une ambition nationale. Les écologistes y contribuerontactivement.

Catherine HervieuGroupe des élus verts et ouverts de la municipalité de Dijon14, avenue Jean-Jaurès, 21000 DijonTél. : 09 61 68 76 95Courriel : [email protected]

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