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L e Manipulateur d’imagerie médicale et de radiothérapie mensuel n°195 - février 2011 Revue de l’Association française du personnel paramédical d’électroradiologie À découvrir : le laboratoire d’anthroporadiamétrie mobile de l’IRSN Programme de la demi-journée d’étude et de réflexion Commission Relations internationales Commission Réglementation et Imagerie médico-légale 52 e Journées scientifiques de Nantes

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LeManipulateurd’imagerie médicale et de radiothérapie

mensuel n°195 - février 2011

Revue de l’Association française du personnel paramédical d’électroradiologie

À découvrir : le laboratoired’anthroporadiamétrie mobilede l’IRSN

Programme de la demi-journéed’étude et de réflexion

Commission RelationsinternationalesCommission Réglementation

et Imagerie médico-légale

52e Journées scientifiques de Nantes

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FUJIFILM MEDICAL SYSTEMS FRANCEImmeuble Objectif II - 2, rue Louis Armand - 92600 AsnièresTél . : 01 47 15 55 15 - Fax : 01 47 31 62 00

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édito

3Le Manipulateur n°195

De nouveaux défisà relever, collectivement

L’AFPPE montre à chaque occasion ses capacités à s’adapter aux évolutions du mondede la santé. L’ensemble des travaux relatés par son président Roger Husson, sur le dernieréditorial de l’année 2010, témoigne d’une dynamique solide et efficace dans l’action.“L’homme est ce qu’il fait”, disait André Malraux.

L’AFPPE est aussi observatrice ou parfois inspiratrice des travaux réalisés par d’autres as-sociations paramédicales. Au sein de l’UIPARM, l’Union interprofessionnelle des associa-tions de rééducation et médicotechnique, Amélia Bonato, Yann Le Faou et moi-même avonsle plaisir de représenter les manipulateurs. La présidence tournante de l’UIPARM revientcette fois à l’AFPPE et c’est Amélia Bonato qui a été désignée pour cette mission.

Pour les sept professions de l’UIPARM, un regard global et interprofessionnel est posésur les dossiers. Il enrichit la réflexion sur les référentiels de compétences L’approche com-mune est une véritable valeur ajoutée pour la prise en charge des patients. Il y avait urgenceà proposer des contenus de formation rénovés pour répondre aux exigences de santé et auxréalités du terrain.En 2010, les ergothérapeutes ont été la seconde profession après les infirmières (en 2009)à faire approuver, par le Haut Conseil des professions paramédicales, leur nouveau référentielde formation conduisant au grade de licence.Les manipulateurs, les pédicures-podologues, les kinésithérapeutes, les psychomotri-ciens, les diététiciens suivront pour intégrer le système LMD en 2011. Les techniciensd’analyses médicales sont à l’œuvre. Les préparateurs en pharmacie hospitalière qui, surle terrain, se rapprochent de plus en plus du patient et des équipes de soins pour la dispen-sation des médicaments et des dispositifs médicaux, n’ont pour l’instant pas d’accès ouvertvers l’universitarisation de leur formation. Cependant ils travaillent avec détermination surleur référentiel de compétences, avec le soutien de leur association européenne.

L’étape suivante devrait être la réécriture des décrets d’actes et d’exercice. En effet, cesdécrets restent “supérieurs” aux arrêtés de formation : encore un chantier de taille auquel par-ticiperont les associations professionnelles.Suite au rapport de la mission “Cadre hospitalier” présidée par Mme De Singly en 2009,l’IGAS (Inspection générale des affaires sociales) a été chargée de mener une réflexion surla formation des cadres de santé. Le double contexte des réformes hospitalières (HPST)et du nouveau dispositif LMD induit une exigence de niveau de formation : 1re année de mas-ter pour les cadres et master complet pour les cadres supérieurs. Cette formation s’appuierasur un référentiel de compétences qui reste à construire. L’inter-professionnalité prend làencore tout son sens.

L’offre de compétences que représentent les membres bénévoles de nos associations pourfaire évoluer la prise en charge des malades est unique. Souhaitons longue vie à l’inter-pro-fessionnalité qui est un atout essentiel pour donner le meilleur au patient.

Monique Huard, vice-présidente de l’AFPPE

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Réponse de la commission Réglementation et Imageriemédico-légale - Marc Chaput

Cette situation résulte de dispositions réglementaires préci-sément explicitées à travers la genèse des évolutions régle-mentaires à lire page20. Sous l’impulsion de l’AFPPE (repré-sentant la “base des manipulateurs” auprès des pouvoirspublics), la profession de manipulateur est réglementée de-puis le décret 84/710 du 17 juillet 1984 fixant les catégories depersonnes habilitées à effectuer certains actes d’électrora-diologie médicale.Ce décret pose les bases réglementant l’exercice de toute pro-fession organisée et structurée, à savoir la reconnaissanced’une qualification reconnue par l’État à travers la délivrancede diplômes suite à une formation. Ces diplômes constituentégalement un gage de qualité et de sécurité des soins dont lesusagers du système de santé sont les bénéficiaires.

Pour répondre plus précisément aux questions posées :

1- Le grade d’aide technique (et non le statut) bien que mis encadre d’extinction est toujours en vigueur.

2- Le fait de détenir l’attestation de vérification des connais-sances n’octroie pas le droit d’exercer pleinement la pro-fession de manipulateur ni d’en porter le titre.

3- La détention de la dite attestation ne vous permet pas d’in-tégrer le corps des manipulateurs, ni de prétendre à lagrille indiciaire afférente. Il est cependant possible de vousprésenter au concours d’entrée en IFCS (Institut de forma-tion de cadres de santé) et d’obtenir le diplôme de cadre desanté, conformément aux dispositions de l’article 1er du dé-cret n°95-926 du 18 août 1995 portant création d’un di-

plôme de cadre de santé. Pour autant, l’obtention du di-plôme de cadre de santé n’autorise pas à intégrer le corpsdes cadres de santé de la Fonction publique hospitalière(FPH) car les conditions pour se présenter au concours surtitre (article 2 du décret n°2001-1375 du 31 décembre 2001portant statut particulier du corps des cadres de santé dela FPH) ne sont pas remplies. Exercer des fonctions d’en-cadrement est donc uniquement possible dans un établis-sement autre que la FPH.

4- La grille évoquée, eu égard à la qualification acquise, estcelle des aides techniques.

5- Concernant la date d’enregistrement tardif au fichier ADELI,elle correspond vraisemblablement à la date d’inscription.Sans cette inscription obligatoire, l’exercice de la profes-sion est illégal, donc passible de sanctions pénales.

L’AFPPE s’est toujours évertuée à défendre et promouvoir laprofession de manipulateur et a contribué largement à la re-connaissance des qualifications et compétences à travers laformation initiale et continue, ainsi que des diplômes. Elle està l’origine de la création du diplôme d’État et du BTS et dupassage des études en trois ans, ce qui va permettre pro-chainement l’accès au grade de licence et son corollaire, l’in-tégration en catégorie A de la fonction publique hospitalière.

La revue Le Manipulateur d’imagerie médicale et de radio-thérapie a tenu régulièrement informé ses adhérents desévolutions professionnelles, techniques et réglementairesnotamment en ce qui concerne la situation des personnes ti-tulaires de l’attestation de vérification des connaissances.

Suite page20…

les “bonus”

< Thème de la question - réponse : Situation des personnes titulaires de l’attestationde vérification des connaissances dans la fonction publique hospitalière

< Question-réponse

Vous êtes nombreux à vous poser des questions sur divers sujets professionnels.Parmi vous, certains ont sollicité les membres des commissions de l’AFPPE.Ils ont trouvé, grâce aux précisions de ces “experts” en la matière, des réponses fiables etétayées sur les différents sujets qui les préoccupent. Peut-être y trouverez-vous, vousaussi, des réponses à vos propres problématiques, grâce à la publication de ces questions-réponses.

Question posée par courriel du 30 avril 2010 : Une adhérente demande que son statut lui soit clairement expliqué…Elle travaille dans un centre hospitalier depuis une trentaine d’années. Elle a obtenu l’attestation de vérification desconnaissances en mars 1988 et depuis, elle accomplit tous les actes qu’un manipulateur diplômé est habilité à réaliser.Elle regrette de ne jamais avoir pu bénéficier de la grille de salaire de ses collègues titulaires du DE ou DTS.Elle n’est inscrite au fichier ADELI que depuis octobre 2010 et s’étonne donc que son exercice professionnel réel necoïncide pas avec son statut. Aujourd’hui, elle craint de travailler dans l’illégalité…

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5Le Manipulateur n°195

sommaire

DEPuIS 1966,REvuE DE l’ASSoCIATIoN FRANçAISE

Du PERSoNNEl PARAméDICAlD’élECTRoRADIologIE

Siège social : 47 avenue Verdier - 92120 MontrougeTéléphone : 0149121320 - Fax : 0149121325Internet : www.afppe.comAssociation nationale déclarée conformémentà la loi 1901 sous le n°ASS 29.731

Courriel : [email protected]

Directeur de la publication : Roger HussonRédactrices en chef : Roxane Sacuto - Cathy Thibaut

Comité de rédaction- Actions - Infos de l’AFPPE:Josette Dubois - Brigitte Jean-Pierre- Technique et profession : Véronique Bazile -Sylvie Duret - Valérie Foloppe - Antoine Jardel -Béatrice Lemaire - Olivier Marie-Anne -Sophie Oliveres - Marcellin Raffy - Véronique Sans -Corinne Varin- Régions et commissions : Christian Depenweiller- Les “bonus” : Claire Costes - Marc Chaput -Christian Depenweiller - Dominique Ducout -Christophe Pizelle - Laurent Van Offel

Publication mensuelleTirage : 3500 exemplairesÉditeur délégué : Eding57 avenue du Plessis - 92350 Le Plessis RobinsonTél. : 0607676269Secrétaire de rédaction : Émilie CharlannesImprimerie : Dridé49 rue des Frères Lumières - 93334 Neuilly-sur-MarneTél. : 0143098888Dépôt légal : 3e trimestre 2008n°ISSN: 1763-8674Commission paritaire : n°0315 G 87333

L’AFPPE rappelle que les opinions exprimées dans lesarticles publiés dans la revue Le Manipulateurn’engagent que leurs auteurs et n’assume aucuneresponsabilité quant aux erreurs ou omissions quipourraient se produire.La reproduction totale ou partielle des articles et desinformations publiés dans la revue Le Manipulateur eststrictement interdite, sauf autorisation préalable et écritedu président national de l’AFPPE ou, par délégation, durédacteur en chef.

LeManipulateurd’imagerie médicale et de radiothérapie

Nantes : La demi-journée d’étude et de réflexion . . . . . . . . . . . . . p 6Nantes : Le labo d’anthroporadiamétrie mobile de l’IRSN . . . . . p 7IRSN: Transmission des données NRD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 7Manipulateur en échographie : Rencontre avec la HAS . . . . . . . . p 8Réforme LMD: Les dernières infos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 8Réingénierie de la formation des manipulateurs :Déclaration de Jean-Maurice Pugin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 9JFR’2011: Appel à soumissions - Communications . . . . . . . . . . . p 9DIU d’imagerie médicale : Un premier bilan . . . . . . . . . . . . . . . . . p 10SFNR 2011: Communications libres manipulateurs AFPPE . . . . p 10Agenda 2010-2012 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 34Bulletin d’adhésion et d’abonnement à l’AFPPE . . . . . . . . . . . . . p 34

technique et profession

les “bonus”

Question - Réponse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 4Annonces . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 31Solution “Entraînez-vous n°11” . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 32Congrès SFR-SFC: des inscriptions à gagner . . . . . . . . . . . . . . . . p 33

actions - infos de l’AFPPE

L’édito3

Bilan d’admission 2010dans les centres de formation12

Fiche technique: Angleterre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 11Fiche n°13 MN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 17Et si on parlait des réseaux de radioprotection… . . . . . . . . . . . . p 18… Suite de la question-réponse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 20Brèves du mois… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 16- 21-33

“Entraînez-vous n°11”Cas clinique (par le Dr Chelle)30

commission Relations internationales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 22commission Réglementation et Imagerie médico-légale . . . . . . p 24commission Cadre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 29

Ce mois-ci : les commissions

régions et commissions

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Liste des annonceursFujifilm II couverture - Medical Professionals III couvertureGuerbet IV couverture - Stephanix / Hologic pages 17-19

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actions - infos de l’AFPPE

< 52e Journées scientifiques des manipulateurs de l’AFPPE - Nantes - Cité des congrèsProgramme du vendredi 18 mars de 8 h 30 à 12 h 30 - grand Amphithéâtre

< 8h30 - 9h00 Ouverture officielle du congrès< 9h00 - 10h30 La réingénierie de la formation: quels enjeux pour les professionnels?

< 10h30 - 11h00 Pause et visite de l’exposition scientifique< 11h00 - 12h30 La coopération entre médecins radiologues et manipulateurs: de la radio au lit à l’échographie

52e Journées scientifiques de Nantes

Demi-journéed’étude et de réflexionProgramme du vendredi 18 mars 2011

< Problématique: À la rentrée 2011 s’appliquera la réingénierie de la formation. Quelles seront les conséquences de cetteréforme pour l’exercice, le statut, les perspectives d’évolution des manipulateurs? En quoi les manipulateurs “de terrains”seront-ils associés? Quels changements cette réforme va-t-elle impliquer dans l’approche de la formation tant en écolequ’en service? Quels seront les impacts de cette réingénierie basée sur le concept de compétences sur la reconnaissancede la spécificité de la fonction. Quels sont les facteurs conditionnant le succès de cette réingénierie?- présentation synthétique des principaux aspects de la formation (structuration, évaluation)- avis d’un étudiant- avis d’un manipulateur en imagerie du secteur privé- avis d’un manipulateur en radiothérapie- avis d’un cadre formateur ou d’un professeur coordonnateur- avis d’un cadre gestionnaire accueillant des étudiants en stage- avis d’un directeur des soins, directeur d’institut- avis de la DGOS sur les évolutions statutaires et salariales dans le secteur public- avis de la FNMR sur les évolutions statutaires et salariales dans le secteur privé- réponses aux questions de la salle

< Problématique: L’article 51 de la loi HPST prévoit la possibilité de coopérations entre professionnels de santé permettant“de sortir” des actuels décrets d’actes et d’exercice. Qu’est-ce qu’un protocole de coopération? Quels en sont les principauxaspects? Dans quels domaines et dans quelles conditions ces coopérations existent-elles ou pourraient être envisagées?Quelles sont les conséquences juridiques des coopérations? Quel est l’état d’avancement du dossier échographie?Le développement de coopération avec les médecins est-il un moteur ou un frein à l’actualisation du cadre légal de l’exercicepour tous les manipulateurs?- aspects généraux d’un protocole de coopération- avis de l’AFPPE et le point sur le dossier échographie- lecture des protocoles de coopération par la HAS- vision des coopérations par la DGOS- avis d’un manipulateur en échographie- avis d’un manipulateur en dosimétrie- avis d’un manipulateur en médecine nucléaire- avis de la Société française de radiologie- avis de la Société française de radiothérapie oncologique- avis de la Société française de médecine nucléaire et d’imagerie moléculaire- aspects juridiques de la coopération- réponses aux questions de la salle

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actions - infos de l’AFPPE

7Le Manipulateur n°195

Lors des Journées scientifiques deNantes, l’AFPPE vous invite à venir dé-couvrir le laboratoire d’anthroporadia-métrie mobile de l’IRSN.

Dans les services de médecine nu-cléaire, la surveillance des travailleursexposés à un risque de contaminationinterne, par des radionucléides émet-teurs de rayonnements gamma et X, né-cessite souvent un déplacement du pa-tient et la réalisation de mesures qui nesont pas toujours les mieux adaptées à

la situation d’exposition par des élé-ments à vie courte.

Pour améliorer cette surveillance, l’IRSNa mis au point un outil unique en Europequi permet d’assurer dans les meilleuresconditions les mesures en anthropora-diamétrie sur site. Ce moyen mobiled’expertise est un véhicule équipé pourréaliser des mesures corps entier, pul-monaires et thyroïdiennes.

Un service rapide et de proximité.

le laboratoire d’anthroporadiamétriemobile de l’IRSNÀ découvrir sur les Journées scientifiques de Nantes

< Niveaux de référence diagnostiques (NRD)À partir du 1er mars 2011, le mode de transmission des données NRDà l’IRSN change

L’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire met en service une applicationinformatique accessible via internet afin de transmettre vos données et de les comparer entemps réel avec les références nationales : https ://basenrd.irsn.fr

Pour plus d’informations, vous pouvez contacter l’IRSN.Tél. : 0158359286 - Mail : [email protected]

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actions - infos de l’AFPPE

Le Manipulateur n°195

Cet entretien faisait suite àl’élaboration d’un dossier ré-digé par Jean-Maurice Pugin,avec le concours de RogerHusson et de Béatrice Ja-mault, qui formalisait les ac-cords de principe intervenusentre les représentants de laprofession et ceux du G4.

Ce dossier, dont la qualité aété soulignée par les mem-bres de l’HAS, aborde les ac-

tivités, les compétences etles modalités de formationdes manipulateurs en écho-graphie. Cette démarche viseà établir un cadrage national,en matière de coopérationentre médecins radiologueset manipulateurs, dans le do-maine de l’échographie. Cesprotocoles de coopération seréfèrent à l’article 51 de la loiHôpital-Patients-Santé-Terri-toires. Ils sont instruits régio-

nalement par les agences ré-gionales de santé, avantd’être soumis pour validationà la Haute autorité de santé.Cette nouvelle disposition lé-gislative permet, dans cer-taines conditions précises,notamment de formation,“d’élargir” les décrets d’acteset d’exercice.Ce thème fera l’objet d’unetable ronde, lors des pro-chaines Journées scienti-

fiques de Nantes en marsprochain. Dans ce dossier,comme dans d’autres,l’AFPPE recherche le partena-riat constructif avec lemonde médical, dans l’inté-rêt du fonctionnement dusystème de santé. En tantque seule association repré-sentative de la profession,elle veille, en particulier, à lareconnaissance de qualifica-tions de cette dernière.

manipulateur en échographieUne rencontre déterminante avec la HAS

Le mardi 18 janvier 2011, Roger Husson pour l’AFPPE, Jean-Maurice Pugin pour le Comité d’harmonisation,les professeurs Claudon et Méder et le docteur Verzaux, pour le collège professionnel des radiologues, ont été reçusà leur demande par Raymond Le Moign, directeur de la Direction de l’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins,Sophie de Chambine, chef du service des maladies chroniques et des dispositifs d’accompagnement des malades en chargedu dossier coopération, Rose Derenne, chef de projet, en charge du dossier coopération et par Jean-Michel Chabot,conseiller technique auprès du directeur de la Haute autorité de santé (HAS).

Problématique DE/DTS: Suite à la réunion de début janvierentre la Direction générale de l’offre de soins (DGOS), l’édu-cation nationale et l’enseignement supérieur il semble y avoirun consensus sur la nécessité d’aboutir à un référentiel de for-mation partagé avec les deux hypothèses: un seul diplôme oudeux diplômes reconnus au niveau grade licence.

Organisation des stages : Notre proposition d’organisationdes stages a été validée par le groupe de production. Une pré-cision a été apportée concernant l’identification des profes-sionnels de proximité : “Il s’agit de l’ensemble des profes-sionnels avec lesquels l’étudiant peut être amené à travailleren situation professionnelle.” Concernant le formateur réfé-rent de stage, il a été précisé qu’il s’agissait obligatoirementd’un “professionnel de santé” (pour les sections DTS).

Maquette de formation: Sur la base de notre proposition, lamaquette de formation a été provisoirement validée par legroupe de production.

Portfolio : Un premier travail a été réalisé sur la structure gé-nérale du portfolio.

Calendrier prévisionnel de travail :• 7 et 8 février : Réunions du groupe de production ministériel• 28 février : Réunion du groupe de production ministériel• 14 mars : Groupe de supervision• Fin mars : Rédaction définitive des projets de textes• Avril : Passage en Haut Conseil des professionsparamédicales• Juin : Publication des textes au Journal officiel

Réforme lmD : les dernières infosRapport suite aux deux jours de travail au ministère…

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actions - infos de l’AFPPE

9Le Manipulateur n°195

Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs,

D’après le Code de la santé, l’exercice de la profession de manipulateur requiert la possession soit d’un diplômed’État émanant du ministère de la Santé, soit d’un diplôme de technicien supérieur délivré par le ministère del’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur.Pour vaincre cette bifidité handicapante, il a été créé en 1989, un Comité d’harmonisation qui regroupe en son seinles représentants de la quasi-totalité des centres de formation, quel que soit leur ministère d’appartenance. Cettevolonté de cohérence, malgré une double tutelle, se concrétise également par l’existence d’une seule associationprofessionnelle représentative.

Conformément à une volonté politique réaffirmée au plus haut niveau, une nouvelle formation conduisant audiplôme d’État devrait être mise en place à la rentrée 2011. Alors que les travaux de la Commission officielle deréingénierie entament, grâce notamment aux propositions d’un groupe mixte AFPPE / Comité d’harmonisation, leurphase terminale, aucune garantie n’est actuellement établie d’une application simultanée et dans les mêmesconditions de la réforme pour la filière DTS.Au-delà des déclarations de bonnes intentions, aucune avancée concrète n’a été portée à la connaissance desprofessionnels qui sont particulièrement inquiets. Il serait en effet inimaginable qu’une partie seulement des futursmanipulateurs bénéficie d’une réingénierie de leur formation, destinée à répondre aux nouveaux besoins de santé,alors qu’une autre, d’importance équivalente et devant exercer dans les mêmes conditions, ne soit pas concernéepar cette démarche permettant également l’intégration dans le système LMD.

Une discrimination dans ce domaine serait totalement injustifiée et créerait des tensions considérables au seind’une profession qui a toujours veillé, malgré les difficultés, à sa cohésion et à la qualité homogène de sesprestations offertes aux patients.

Je vous remercie.

< Réingénierie de la formation des manipulateurs

Déclaration de Jean-maurice Pugin, au nom du Comité d’harmonisation et de l’AFPPElors de la séance du mercredi 26 janvier 2011 du Haut Conseil des professions paramédicales

< JFR’2011 : Appel à soumissions - CommunicationsPalais des congrès de la Porte maillot, Parisdu 21 au 25 octobre 2011

Journées dédiées aux manipulateurs : vendredi 21, dimanche 23, lundi 24 et mardi 25 octobreParcours manipulateur : samedi 22 octobre

Soumettez votre résumé en ligne pour les JFR’2011 en proposant :- une communication orale pour les séances dédiées aux manipulateurs- un poster électronique pour l’exposition scientifique

Déposez votre résumé du 8 février au 15 mars 2011 à l’adresse suivante :http://soucoes.jfr2011.com/

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actions - infos de l’AFPPE

Le Manipulateur n°195

Le premier séminaire du Diplôme inter-universitaire (DIU)d’imagerie médicale destiné aux manipulateurs s’est déroulédu 24 au 27 février à Paris, au lycée Pierre Gilles de Gennes.Vingt-et-un manipulatrices et manipulateurs, provenant de di-verses régions de France, et l’un de Madagascar, ayant desexercices différents, ont participé à cet enseignement.

Très motivés, toutes et tous souhaitent évoluer dans leur car-rière. C’est d’ailleurs l’objectif principal du DIU dont lesthèmes principaux sont, rappelons-le, le management d’unestructure d’imagerie, l’acquisition de nouveaux outils, l’ap-prentissage de la recherche et une formation à la pédagogie.

La semaine écoulée a permis d’aborder des sujets divers :< Évolution du métier de manipulateur et développementprofessionnel continu(R. Husson, B. Jamault, A. Dardel, JF Meder)

< Téléradiologie (V. Hazebroucq)

< Pathologie vasculaire, reconstructions multiplanaires etécho-Doppler(JP Tasu, C. Marcus, O. Naggara, C. Gauthier)

< Vigilance et déclaration d’événements indésirables(T. Lemoine, V. Monnot)

< Le manipulateur au bloc de neurochirurgie(F. Chasoux, B. Devaux, C. Mellerio)

< Informations aux patients (L. Ollivier, F. Egret, C. David)

Les échanges entre les participants ont été très riches.

Les prochaines sessions auront lieu du 14 au 17 mars et du16 au 19 mai au centre hospitalier Sainte Anne. Seront abor-dés, entre autres, les thèmes suivants : financement des struc-tures de soins, recherche en imagerie, radiologie interven-tionnelle, pédagogie et formations des stagiaires.

Roger Husson et Jean-François Meder

DIu d’imagerie médicaledestiné aux manipulateurs : un premier bilan

< SFNR 2011 : 28, 29 et 30 mars - Communications libres manipulateurs AFPPE, le 30 mars

< Techniques IRM

9h00: La véritable recette pour réussir unespectro-IRM Nathalie Mabic9h25: Le traitement des données en IRM fonction-nelle : jusqu’où peut s’impliquer le manipulateur?Pascal Gaudelet9h50: Comment j’explore une orbite en IRM?Fabien Guillaumet10h15: Pause

< Prise en charge en imagerie

10h45: Place de l’imagerie dans la prise en charge del’accident vasculaire cérébral ischémiqueBertrand Dubois11h05: La radio-chirurgie stéréotaxique demalformation artério-veineuse sans cadreGuillaume Thebault11h25: Dacryoscanner : ne pleurez pas, c’est toutsimple… Fabien Guillaumet

11h45: Processus de prise en charge dans un secteurd’imagerie en coupes de l’AVC thrombolysableCorinne Thuaudet

< Qualité - Gestion des risques - Radioprotection

12h05: Méthodologie de la mise en place d’unchemin clinique Béatrice Renou12h25: Impact de l’évolution technologique sur ladosimétrie du patient. Neuroradiologieinterventionnelle au CHU de Nantes Solène Lecoq

< Après-midi

13h30: Remise des prix SFNR et AFPPE14h00: Conditions d’exercice rare en neuroradiologiecourante : IRM vétérinaire Marlène Houdus14h30: Échographie ophtalmique Sylvie Ayas15h00: IRM fœtale15h30: IRM chez les handicapés16h15: Questions - Débat

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technique et profession

La Grande-Bretagne n’est qu’à une trentaine de kilomètres de nos côtes, mais, déjà, ce bras de mer prend des alluresd’Atlantique. Le Français qui débarque pour la première fois “de l’autre côté” est immanquablement dépaysé. Toute une palettede verts qui tranche avec le rouge du mobilier urbain, des pelouses et trottoirs nets, les maisons bichonnées… il n’y a que le cielque les Britanniques ont oublié de repeindre! Chacun a de l’espace pour vivre, même si la population britannique, aussinombreuse que la population française, dispose de moitié moins de surface totale. Laissez-vous charmer par un tout autre artde vivre… Voici plus de trente ans, la jeunesse britannique a fait craquer l’austérité victorienne et la respectabilitéqui l’enserraient depuis plus d’un siècle. En faisant cohabiter la minijupe et le chapeau melon, l’Angleterre a bien évolué.

Angleterre Fiche technique

< Nom de la profession : Radiographer /Diagnostic radiographer / Therapeutic radiographer

< Formation : La formation en trois ans est sanctionnée par unBSc.Hons (licence en science). La profession est protégée parla loi : il faut être inscrit au Health Professions Council (HPC)pour être autorisé à pratiquer.

< Compétences professionnelles : Il existe deux types deradiographers, le Diagnostic radiographer et le Therapeuticradiographer. De façon générale, radiographers anglais etmanipulateurs français travaillent de façon identique.Cependant, une hiérarchie stricte et un grade attitré en fonctionde leurs compétences offrent à nos collègues la possibilité deréaliser des examens sans médecin. Il leur est égalementpossible de “marquer” des clichés avec des gommettes rougespour signaler une anomalie qu’ils auraient décelée (ex :fracture). Aujourd’hui, la qualification de Consultantradiographer permet de poser un diagnostic sur certainsexamens. En contrepartie, des actes tels que la radiographie

pulmonaire au lit, sont effectués par un personnel moinsqualifié.

< Salaires : Débutant : 1800 euros par moisConsultant radiographer : 3000 euros par mois

< Démarches : Il est nécessaire à tout étranger de s’inscrire auConseil des professions de la santé (Health ProfessionsCouncil) qui juge de l’aptitude à pouvoir travailler dans le paysen évaluant le contenu de la formation, l’expérienceprofessionnelle et la maîtrise de l’anglais. L’inscription au HPCest payante. Pour toute information complémentaire :http://www.hpc-uk.org/apply/international/

< Équivalent britannique de l’AFPPE: The Society ofRadiographers représente plus de 90 % des manipulateurs“diagnostiques” et “thérapeutiques” au Royaume-Uni. Elledéfend la formation des professionnels, leur exercice. Fondée en1920, elle est très organisée car l’une des plus anciennesassociations représentant les manipulateurs dans le monde.http://www.sor.org

Relations internationales Auteurs : François Alricet Dominique Zerroug

< Le saviez-vous?Elle est née à Londres en 1898, seulementtrois ans après la découverte des rayons X…

Elle obtient le premier diplôme de Radiogra-pher mis en place par la toute jeune Societyof Radiographers créée en 1920…

Elle devient enseignante et fonde en 1928 lapremière école qui sera un modèle pour ledéveloppement des autres écoles de mani-

pulateurs dans le monde…

Elle occupe la présidence de la Society ofRadiographers de 1935 à 1937…Elle pratique la première radiophotographiede masse des poumons sur les appelés sol-dats norvégiens pendant la guerre de 1939-

1945 et reçoit la Norvegian Liberty Cross du

gouvernement norvégien…

Elle fait partie du noyau qui propose en 1959,à l’occasion du congrès international de ra-

diologie de Munich, l’idée d’une société in-ternationale qui prendrait part à l’éducationdes manipulateurs et au maintien du déve-loppement de la technique radiologique à

travers le monde… c’est ainsi que naît, en

1962, l’ISRRT. Elle y constitue une commis-sion de travail qui deviendra plus tard le co-mité d’enseignement : le premier séminaire

des enseignants a lieu en 1966.

Cette manipulatrice de renommée interna-

tionale est l’auteur d’un livre de référencepublié en 1939. Elle y décrit toutes les inci-

dences radiographiques avec les rappels

anatomiques, les résultats radiologiques et

leurs variantes : une référence pour les étu-

diants, les manipulateurs, les radiologues…

aujourd’hui encore! D’ailleurs, soixante-dix

ans plus tard, vous trouverez la 12e édition

(août 2005) de Clark’s Positioning in Radio-

graphy aux éditions Hodder Arnold. L’édi-tion d’origine comprend plus de 650 pages et

2500 radiographies et planches photogra-

phiques… un travail colossal enrichi au-

jourd’hui d’informations sur l’acquisition des

images numériques et le PACS: un excellent

outil de travail diffusé dans le monde!

Une vie extraordinaire que celle de KathleenClara Clark dont l’œuvre a été source d’ins-piration pour Francis Bacon, peintre britan-nique. Au travers de ses peintures comme àla lecture des clichés radiologiques l’être hu-

main montre aussi sa personnalité, ses émo-

tions, ses douleurs, ses angoisses… c’est

une autre histoire qui vous sera contée. Quel

bel hommage à Miss K. C. Clark, pionnière de

la radiologie, qui a fait progresser notre mé-

tier et démontré que la radiologie peut être

aussi source de passion.

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12

technique et profession

Le Manipulateur n°195

Bilan d’admission 2010dans les centres de formation

< méthodologie

Ce bilan s’appuie sur les données transmises par dix-huitinstituts préparant au DE(1) et vingt-quatre sections DTS(2) survingt-huit. Certains items intègrent les effectifs se rapportantaux quatre sections DTS résiduelles(3) dont les renseigne-ments fournis sont partiels.

< Rappel des modalités d’admission

L’admission dans les instituts DE repose sur un concours(inscription payante) comportant deux épreuves de physiquechimie et de biologie humaine s’appuyant sur les pro-grammes de 1re S et terminale S, auxquelles peut être jointsoit un entretien, soit des tests psychotechniques, soit unecontraction de texte. Les instituts de Bordeaux, Marseille, etGrenoble, recrutent toute ou partie de leurs candidats auterme d’une première année universitaire (généralement enfaculté de médecine, actuellement PAES(4)).L’admission dans les sections DTS résulte d’une évaluation dudossier scolaire, en précisant que les procédures d’inscrip-tions (gratuites) bénéficient d’un portail unique sur internet.

< Caractéristiques des candidatures

Hormis le nombre de candidats, il est apparu intéressant decaractériser les candidatures à l’admission dans les deux fi-lières de formation. Certains établissements, ne recueillantpas l’ensemble de ce type de données, n’ont pas pu contri-buer aux différentes parties de cette analyse. Aussi, dans unsouci de rigueur méthodologique, il sera mentionné, pourchaque item, le nombre de centres concernés afin de relati-viser la portée des résultats obtenus.

Flux des candidats

< Nombre de candidats ayant participé au concoursdans les instituts DE

En excluant l’institut de Marseille dont l’admission s’opère ex-clusivement à travers une première année universitaire, 3857candidats ont participé aux épreuves du concours soit une di-minution de 3,83 % par rapport à l’an dernier, inversant l’évo-lution croissante constatée depuis 2003 (figure 1).

< Nombre de dossiers d’admission traités dans lessections DTS

Pour les vingt-quatre sections considérées, 13887 dossiersont été examinés par les jurys d’admission. La progression at-teint 5,50 %, si on compare des chiffres de 2010 à ceux de2009, pour dix-neuf sections identiques.

Analyse des candidatures

L’exploitation des données fournies par quinze instituts DE etdix-sept sections DTS permet d’une part, de distinguer les dif-

Jean-Maurice PuginSecrétaire général du Comité d’harmonisation des centres de formation de manipulateurs

Comme chaque année, grâce à l’implication des responsables des instituts préparant au Diplôme d’État (DE) de manipulateurd’électroradiologie médicale et des sections conduisant au Diplôme de technicien supérieur (DTS) en imagerie médicale etradiologie thérapeutique, le Comité d’harmonisation vient de dresser le bilan d’admission 2010 dans les centres de formation.Cet article se propose d’en présenter les principaux résultats.

37954011

3857

1900

2400

2900

3400

3900

4400

4900

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010

Figure 1 : Évolution du nombre de candidats présentsau concours d’admission depuis 2000.

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technique et profession

13Le Manipulateur n°195

férentes catégories de candidats suivant leur situation en re-gard du baccalauréat au moment de la procédure de sélectionet d’autre part, de préciser, pour ces mêmes centres, la re-présentativité de ces différentes cohortes parmi la promotion2010-2013.

< Répartition des candidats au moment du concoursd’admission dans les instituts DE

Pour les mêmes instituts, la représentativité respective desdifférentes populations (figure 2) parmi les étudiants de lapromotion 2010-2013 est la suivante :- étudiants en possession d’un baccalauréat obtenu avant2010: 89,33 %- élèves de terminale au cours de l’année scolaire 2009-2010:10,49 %- salariés non-bacheliers : 0,18 %

< Répartition des candidats lors du dépôt de dossier decandidature dans les sections DTS

Pour les mêmes sections, la représentativité respective desdifférentes populations (figure 3) parmi les étudiants de lapromotion 2010-2013 est la suivante :- en possession d’un baccalauréat obtenu avant 2010: 37,90 %- élèves de terminale au cours de l’année scolaire 2009-2010:62,10 %

< Caractéristiques de la promotion 2010-2013

Effectifs

< Nombre d’étudiants admis en première annéePour l’ensemble des centres de formation (dix-huit DE etvingt-huit DTS) ayant admis des étudiants à la rentrée 2010,les effectifs, par filière, sont indiqués sur l’histogramme sui-vant. Les chiffres indiqués sur la figure 4 ne concernent queles nouveaux étudiants (primants) admis dans les différentscentres.

< Évolution des effectifs de primants pour l’ensembledes centres depuis 2004

Entre 2004 et 2010, les effectifs de primants (figure 5) ont pro-gressé de 16,89 % dans la filière DE et de 19,87 % dans labranche DTS.Alors que le nombre (dix-huit) d’instituts DE est resté stabledurant cette période, celui des sections DTS qui s’établissaità vingt-et-un en 2004, atteint vingt-huit en 2010.

< Taux de remplissage des centres de formationCe taux, s’appuyant sur la comparaison entre le nombre deprimants et le nombre de places ouvertes au concours, atteintou dépasse 100 % pour dix instituts DE sur dix-huit, avec des

salariés non bacheliers

0,44%

élèves de terminale

21,65%

en possession

d'un bac77,91%

Figure 2 : Répartition descandidats pour quinzeinstituts (3 603 candidats).

élèves de terminale

59,89%

en possession

d'un bac40,11%

Figure 3 : Répartition descandidats pour dix-septsections (10 586 dossiers).

1463685

778

0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600

total

instituts DE

sections DTS

Figure 4 : Effectifs des primants à la rentrée 2010.

688660660586 629 687 685

755746649 720 726 778791

1406 1443

12351380 1355 1463

1478

500

700

900

1100

1300

1500

2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010

D.E. D.T.S. global

Figure 5 : Évolution des effectifs de primants depuis 2004.

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technique et profession

Le Manipulateur n°195

valeurs globale et minimale respectivement égales à 97,45 %et à 88 %.Sur vingt structures DTS, ce taux, qui prend comme référencel’effectif théorique de la section, atteint ou dépasse 100 %pour huit centres et se situe à 95,58 % pour l’ensemble de lafilière, avec un seuil à 82,86 %.

Cursus des primants

< Répartition suivant la nature du baccalauréatÀ l’exception des candidats justifiant de cinq années d’exer-cice salarié (dispensés de l’obligation d’être bacheliers pourse présenter au concours), l’admission dans les instituts DEest subordonnée à la possession d’un baccalauréat, complé-tant le classement au concours sur épreuves. La figure 6 il-lustre la répartition des primants dans les deux voies de for-mation, en fonction de la nature de ce baccalauréat.

< Année d’obtention du baccalauréat

Si la totalité des étudiants DE actuellement en première an-née est prise en considération, sans différentiation des modesde sélection (concours classique ou recrutement universi-

taire), on constate que le taux de 2010, inférieur à celui de2009, confirme que les “bacheliers de l’année” représentent,depuis trois ans, environ 10 % des primants, après avoir at-teint plus du tiers des effectifs jusqu’en 2005 :- 2008 : 9,49 %- 2009 : 11,24 %- 2010 : 9,65 %

En limitant l’analyse aux seuls instituts dont l’admission nes’opère que par concours “post-baccalauréat immédiat”,c’est-à-dire en excluant les instituts de Bordeaux, Grenoble etMarseille, le constat précédent se confirme:- 2008 : 11,17 %- 2009 : 13,82 %- 2010 : 11,15 %Ce taux possède comme valeurs extrêmes: 0 % et 36 % avecune médiane à 6,59 %.

En ce qui concerne les étudiants des sections DTS, le taux des“bacheliers de l’année” demeure élevé, à l’opposé de celui dela filière DE:- 2008 : 62,32 %- 2009 : 66,62 %- 2010 : 62,29 %

Bac S91,96%

Bac ST2S2,19%

autres3,95% Bac STL

1,90%

D.E.

Bac S60,61%

Bac ST2S

27,65%

autres1,82%

Bac STL9,92%

D.T.S.

Figure 6 : Représentativité des différentesséries de baccalauréat parmi les primants :comparaison DE et DTS.

cursus universitaire

17,03%

prépa concours61,83%

autres études sup2,33%salariés

4,84%

chômage1,43%

autres situations1,25%

terminale11,11%

sal non bac0,18%

Figure 7 : Situation desprimants DE durant l’annéescolaire 2009-2010.

cursus universitaire22,10%

prépa concours7,31%

autres études sup4,77%

salariés2,54%

terminale62,16%

autres situations1,11%

Figure 8 : Situation desprimants DTS durantl’année scolaire 2009-2010.

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technique et profession

15Le Manipulateur n°195

Suivant les sections, ce pourcentage s’étend de 35,30 % et90 % avec une médiane à 64,90 %. L’écart constaté entre lesdeux voies trouve son explication principale dans la diffé-rence des modalités de sélection envisagées antérieurement.

< Analyse de la situation des étudiants au coursde l’année scolaire 2009-2010

Si l’on compare (figures 7 et 8) les populations de primantsen excluant les instituts DE de Grenoble, Marseille et Bor-deaux qui recrutent tout ou partie de leurs étudiants par lavoie universitaire, on constate une proportion plus granded’étudiants issus d’une faculté dans la filière DTS (DTS :22,10 %, DE: 17,10 %). À l’inverse, la part de primants ayantsuivi une préparation au concours apparaît très majoritairedans les instituts DE (DE: 61,83 %, DTS: 7,31 %).

Sex-ratio

< Répartition filles-garçons : parmi les primants à larentrée 2010

La représentativité féminine se situe à 66,57 % parmi les pri-mants DE et à 75,70 % au sein de leurs collègues DTS.Pour l’ensemble des dix-huit instituts DE et des vingt-quatresections DTS participant à l’étude, la population féminine at-teint 71,23 % des effectifs des nouveaux étudiants.

< Évolution du pourcentage de filles, depuis 2000,dans les centres ayant transmis chaque annéedes données

Les deux courbes de la figure 9 visualisent l’évolution dusex-ratio depuis 2000, en précisant que les valeurs ne se ré-fèrent qu’aux centres ayant contribué, pour l’année considé-rée, à l’élaboration du bilan d’admission.Depuis 2007, la tendance au rapprochement des valeurs dusex-ratio est manifeste entre les deux filières.

< Démographie régionale de formation

Méthodologie

La détermination d’un ratio correspondant au nombre d’étu-diants admis pour cent manipulateurs permet de comparerles flux régionaux de formation en regard de la population demanipulateurs, au 1er janvier (fichier ADELI - Automatisationdes listes), quelle que soit la valeur absolue de celle-ci.Ce ratio apporte donc une indication chiffrée sur les fluxd’admission pour chaque région. Pour son analyse et son ex-ploitation, il convient de le confronter d’une part, avec letaux d’embauches régionales des jeunes diplômés et d’autrepart avec les besoins de santé déclinés en nombre de mani-pulateurs nécessaires au fonctionnement des structures sa-nitaires de la région.

Résultats

< Valeur du ratio par région pour 2010Le calcul du ratio intègre le flux d’étudiants admis, par région,dans la totalité des centres de formation. La figure 10 classi-fie les régions suivant la valeur de ce taux.Hormis les départements d’outre-mer, la Corse apparaît, de-puis 2008, la seule région ne disposant pas de centre de for-mation. En excluant celle-ci, le nombre d’étudiants admis enpremière année pour cent manipulateurs varie de 3,26 (Al-sace) à 6,80 (Languedoc-Roussillon) avec une valeur médiane(pour toutes les régions métropolitaines) de 5,14. La Marti-nique et La Réunion sont caractérisées par des ratios élevés(8,82 et 7,01), très supérieurs chaque année à ceux enregistrésen métropole.

< Évolution des ratios métropolitains entre 2002 et 2010Le coefficient envisagé prend en considération la populationde manipulateurs en exercice au 1er janvier et celle, la mêmeannée, des primants dans les centres de formation. Le tableau

60,3566,57

75,775,93

40

50

60

70

80

90

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010

%

filles D.E.filles D.T.S.

Figure 9 : Évolution de la représentativitéféminine dans les deux filières depuis 2000.

Valeurs du ratioNombre d’étudiants admis

en 1ère année/100 manipulateurs

entre 6,07 et 6,80

entre 5,15 et 5,72

entre 4,25 et 5,13

entre 3,26 et 4,06

0

Figure 10 : Répartition des régionsen fonction du ratio d’admission.

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16

technique et profession

Le Manipulateur n°195

ci-dessus relève l’évolution de ces deux facteurs de 2002 à2010, avec leur traduction sur la valeur du ratio.Si on compare la situation de 2010 à celle de 2002, le nombrede manipulateurs a progressé de 25,22 % et celui des étu-diants admis en 1re année de 54,08 %. Il faut remarquer quel’augmentation de cette dernière population a été constantejusqu’en 2009, avant de connaître, en 2010, un léger fléchis-sement qui, conjugué à une poursuite concomitante de l’évo-lution de l’effectif des manipulateurs en exercice, expliquecette année une valeur du ratio la plus faible depuis 2004.

< Commentaires

Ce bilan d’admission, réalisé grâce à la participation active dela quasi-totalité des centres de formation, quel que soit leurministère de tutelle, montre, une fois de plus, la cohésion dela profession, malgré le handicap de la bifidité des voiesconduisant à l’exercice. Il permet de dresser un état des lieuxprécis et complet sur les caractéristiques actuelles de la po-pulation d’étudiants manipulateurs entamant leur cursusd’études. Ces renseignements intéresseront sans doute leministère de l’enseignement supérieur et le monde universi-taire dont dépend l’intégration de la future formation dans ledispositif LMD.

L’évolution des ratios régionaux d’admission mérite la plusgrande attention. Manifestement, la capacité de formationmétropolitaine a considérablement progressé en moins d’unedécennie, avec une homogénéisation territoriale améliorée. Ilconvient à présent, comme le montreront les résultats du bi-lan de la situation de l’emploi qui paraîtront prochainement,de reconsidérer régionalement les flux de formation afin demaintenir l’adéquation entre l’offre et la demande, sans ris-quer de former des chômeurs potentiels.

< Notes

(1) Amiens, Caen, Clermont-Ferrand, Corbeil, Grenoble,Lyon, Marseille, Montpellier, Nancy, Nantes, AP-HP,Bordeaux, Poitiers, Reims, Rennes, Poissy-Saint-Germain, Toulouse, Tours.

(2) Algrange, Angers, Arras, Besançon, Brest, Créteil,Dijon, Fontenay-le-Comte, Franconville, Lille, Le Havre,Lyon, Marseille, Nice, Orléans, Paris, Périgueux, Rodez,Rouen, Saint-Étienne, Strasbourg, Valence,Valenciennes.

(3) PAES: Première année des études de santé.(4) Flers, Fort-de-France, Limoges, Saint-Denis de laRéunion.

2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010

Nombre demanipulateursau 1er janvier

22450 23113 23928 24510 25091 25861 26589 27489 28112

Nombre d’étudiantsadmis enpremière année

930 1011 1237 1350 1325 1360 1413 1448 1433

Ratiométropolitain 4,14 4,37 5,16 5,50 5,28 5,25 5,41 5,26 5,09

< Brève pour se tenir informés de l’actualité radiologique

Quand le iPhone se transforme en dossier médical…En Grande-Bretagne, le National Health Service a lancé une application iPhone qui permet aux patientsd’enregistrer leur histoire médicale (allergies, examens et résultats, traitements…). L’application dispose d’unebase de données de médicaments et permet de rappeler les horaires de prise de ces derniers.Avant de demander au patient d’éteindre son téléphone en service d’imagerie, n’oubliez pas d’y consulter sondossier médical !

Brève recueillie par Olivier Marie-Anne

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technique et profession

Après la revue de Morbidité-Mortalité, nous allons aborder le Comité de retour d’expérience (CREx).

Dans un contexte de renforcement de la qualité et de la sécurité autour des secteurs d’activité àrisques majeurs (dont l’activité de la médecine nucléaire) au travers des événements indésirablesgraves médiatisés, du contexte réglementaire et des exigences de la HAS (critère 26b), le développementd’un programme spécifique alliant qualité et gestions des risques est devenu incontournable.

La mise en place d’outils permettant l’analyse des causes des événements indésirables, sur le modèledes CREx de radiothérapie s’avère être un excellent choix.C’est l’objet de ce qui va suivre…

Médecine nucléaire

< Fiche n°13 : Politique et organisation de l’évaluationdes pratiques professionnelles

par Francis Rousselière

Pour lire la fiche n°13 : www.afppe.com

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technique et profession

Le Manipulateur n°195

Et si on parlait des réseauxde radioprotection…

Depuis le début des années 2000, un besoinde regroupement des radio-protectionnistess’est fait ressentir.De nombreuses associations se sont crééesautour d’un même objectif : le partage d’ex-périence en radioprotection. La plupart deces réseaux sont multisectoriels : médical,industrie nucléaire, vétérinaire, travaux pu-blics, industrie, recherche… et sont consti-tués de nombreuses professions : médecin,manipulateur, physicien, ingénieur, cher-cheur, technicien, vétérinaire, médecin du tra-vail… ce qui accentue le partage d’expé-

riences très diverses, autour de la radiopro-tection et de l’amélioration des pratiques.Lors des dernières journées PCR, organiséespar la SFRP en décembre 2010, a eu lieu lapremière réunion des animateurs de ces ré-seaux. L’association RPCirkus (www.rpcir-kus.org, présentée dans la revue n°194) aproposé de fournir le support informatique, àtravers des outils de partage, et de son forumtechnique.Les réseaux évoluent, bougent, certains secréent… avec le soutien constant des autori-tés, comme l’ASN, et des sociétés savantesdu secteur de la radioprotection. Tous ont lemême objectif : le partage d’expérience entreacteurs de la radioprotection.Voir l’encadré “Présentation des réseaux œu-vrant dans le milieu médical”.

Par l’intermédiaire du site de l’associationRPCirkus et de son forum technique :www.forum-rpcirkus.com, les réseaux pos-sèdent maintenant un espace d’échange etde partage.

Lors des Journées scientifiques qui se dé-rouleront à Nantes du 17 au 19 mars 2011,vous pourrez venir rencontrer ces anima-teurs, et peut-être trouver “votre réseau deradio-protectionnistes”.La commission Radioprotection est aussi uninterlocuteur de choix pour toutes vos ques-tions concernant la problématique de la ra-dioprotection au sein de la profession de ma-nipulateur.

Yann Le Faou

Carte de France des différentsréseaux PCR.

Radioprotection

Réseau uniquement médical.

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< Présentation des réseaux œuvrant dans le milieu médical

- APCRAP (Association des personnes compétentes de l’Assistance publique - Hôpitaux de Paris)Site internet : http://www.sfrp.asso.fr/IMG/pdf/10-BARRET-BOIRIE.pdfMail de contact : [email protected] RaMIP (Réseau radioprotection Midi-Pyrénées)Mail de contact : [email protected] RADIRS (Réseau associatif des intervenants en radioprotection Sud)Mail de contact : [email protected] Grand Ouest (Réseau PCR et acteur de la radioprotection)Site internet : www.unicaen.fr/services/imogere/reseau5.phpMail de contact : [email protected] ou [email protected] AIRCAP (Association interrégionale de radioprotection Champagne-Ardenne-Picardie)Mail de contact : [email protected] Rhône AlpesMail de contact : [email protected] RéSO (Réseau Sud-Ouest)Site internet : www.pcr-sudouest.frMail de contact : [email protected] ou [email protected] CentreMail de contact : [email protected]

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technique et profession

Le Manipulateur n°195

genèse des évolutions réglementaires

L’article 2 du décret n°2001-1375 du 31 décembre 2001 men-tionne les diplômes exigibles pour exercer la profession à sa-voir le diplôme d’État de manipulateur d’électroradiologiemédicale instauré par le décret n°67-540 du 6 juin 1967 déli-vré par le ministère de la Santé ou le brevet de technicien su-périeur (devenu DTS) d’électroradiologie médicale instaurépar l’arrêté du 22 juillet 1975 délivré par le ministère de l’Édu-cation nationale. Ces deux diplômes, obtenus après deux an-nées de formation après le baccalauréat, permettaient l’exer-cice dans les différentes disciplines du métier : radiologie,électrologie, radiothérapie et médecine nucléaire. Ce décretfondateur a constitué une avancée significative en matière dereconnaissance de la profession dont ont bénéficié de touteévidence les usagers du système de santé.

Toutefois, de façon à prendre en compte la situation des per-sonnes en exercice et celle des employeurs publics ou privésavant la promulgation de ce décret, les articles 3 et 4 du dé-cret ont prévu une période dérogatoire et transitoire pour lespersonnes embauchées, sans formation diplômante recon-nue, en qualité de manipulateur antérieurement à la parutionau Journal officiel du 26 juillet 1984.Ainsi, pour les personnes ne possédant ni la formation pluri-disciplinaire, ni les diplômes requis par la nouvelle régle-mentation, l’article 3 introduit la possibilité et l’obligationpour les personnes en exercice six mois avant le 1er juillet1984 en qualité de manipulateur et qui auront satisfait au plustard au 30 juin 1988 à des épreuves de vérification desconnaissances (organisées par les directions des affaires sa-nitaires et sociales) de continuer à exercer la profession entoute légalité. Ces dispositions dérogatoires ont été, sous lapression des employeurs privés en particulier, à maintes re-prises reconduites et prorogées jusqu’en 1998.

Contrairement aux idées reçues, véhiculées par certains em-ployeurs peu au fait de la réglementation, l’attestation obte-nue par les candidats n’a jamais constitué une quelconqueéquivalence aux diplômes requis mais une simple autorisa-tion d’exercice. Celle-ci prenant en compte les acquis et l’ex-périence professionnels qui différaient de façon considérabled’un candidat à un autre en fonction du site d’apprentissage,des conditions d’exercice, de la coaptation des employeurs et

de l’indulgence vraisemblable de certains jurys, ce qui n’estpas le cas, a priori, des personnes diplômées qui ont bénéfi-cié d’une formation fondée sur un programme officiel assortid’épreuves garantissant la qualité des acquis et la neutralitédes jurys.

Au regard de la réglementation, les titulaires de l’attestationde vérification des connaissances peuvent accomplir tousles actes définis dans le décret et porter (par dérogation) le ti-tre de manipulateur, tant dans le secteur public que privé (ar-ticle L.4351-6 alinéa 2). Cependant ces personnes ne peu-vent intégrer la fonction publique hospitalière et accéder ni augrade ni au corps des manipulateurs par ailleurs très régle-menté antérieurement au décret 84/710.

La loi n°95-116 du 4 février 1995 franchit un pas supplémen-taire en inscrivant enfin la profession de manipulateur auCode de la santé publique en confortant les exigences légi-times en matière de qualification, titres et diplômes. Cette loioblige notamment les personnes exerçant la profession às’inscrire auprès des préfectures du lieu d’exercice au fichierADELI et à présenter leurs titres, diplômes ou autorisationsd’exercice requis par la loi (article L.4351-10). Cette inscriptionest à l’initiative du professionnel manipulateur et non à cellede l’employeur, celui-ci devant cependant s’assurer que l’em-ployé est dûment inscrit. Cette inscription est une conditionsine qua non quant à l’exercice de la profession, les contre-venants s’exposant à des sanctions pénales. Contrairementau décret 84/710, la loi de du 4 février 1995 introduit dessanctions pénales vis-à-vis des contrevenants employés ouemployeurs. La profession de manipulateur, aux termes de laloi, constitue un exercice réglementé et protégé. L’usurpationdu titre de manipulateur constitue un délit passible de sanc-tions pénales (article L.4353-1 et 2).Le décret 97/1057 du 19 novembre 1997 a renforcé les dispo-sitions du décret 84/710, il constitue un véritable décretd’actes et d’exercice professionnel (et non de compétences)élargissant les responsabilités et le champ d’exercice du ma-nipulateur en qualité de professionnel de santé.Les décrets 84/710 et 97/1057 ont été abrogés depuis, une par-tie de leur contenu a été intégrée dans le Code de la santé pu-blique soit dans la partie législative (chapitre 1er : Règles liées

… Suite de la question-réponse

< Situation des personnes titulaires de l’attestation de vérificationdes connaissances dans la fonction publique hospitalière…

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technique et profession

21Le Manipulateur n°195

à l’exercice et Chapitre III : Dispositions pénales) soit dans lapartie réglementaire de celui-ci (section 1: Actes profession-nels). Concernant la fonction publique hospitalière, les condi-tions de recrutement et d’exercice des manipulateurs, desaides et aides techniques d’électroradiologie sont réglemen-tées et clairement définies de longue date (notamment ledécret n°68-97 du 10 janvier 1968), le dernier en date servantde référence est le décret n°89-613 du 1er septembre 1989.

La fonction publique hospitalière reconnaît :< Les fonctions d’aides d’électroradiologie. Selon le fichierpermanent des corps et grades des établissements publicssanitaires et sociaux, les aides d’électroradiologie sont no-tamment chargés de la préparation du matériel et de l’en-tretien des appareils nécessitant des précautions spécialesou une connaissance suffisante (obtenue réglementaire-ment après 16 heures de formation) de leur utilisation.

< Les grades d’aides d’électroradiologie (classes normale etsupérieure) sans pour autant les autoriser à accomplir desactes relevant de la qualification des manipulateurs. Cer-tains établissements ont pris la liberté de transgresser la ré-glementation, soit pour palier à la pénurie de manipulateursdiplômés, soit par méconnaissance de la réglementation(avec la bienveillance des chefs de service médicaux et labénédiction de l’encadrement) en incitant les aides d’élec-troradiologie à réaliser des actes d’imagerie médicale, sansformation structurée au préalable. Le décret 84/710 a pris encompte cette situation en exigeant que ces personnes sa-tisfassent, à minima, aux épreuves de vérification desconnaissances pour pouvoir continuer à réaliser les actesdévolus à la profession de manipulateur. Les personnes dela fonction publique hospitalière ayant satisfait à cesépreuves se voyaient offrir la possibilité d’une promotionde grade en accédant au grade d’aide technique d’électro-radiologie et par conséquent à une échelle de rémunérationplus avantageuse.

Toutefois, si le fait d’avoir satisfait aux épreuves de vérifica-tions des connaissances permet de réaliser l’ensemble lesactes définis par les décrets 84/710 puis 97/1057 et de porterle titre de manipulateur, il n’offre pas pour autant la possibi-lité d’intégrer le corps de manipulateurs réservé aux seuls ti-tulaires des diplômes requis.Les grades d’aide et d’aide technique d’électroradiologie sont(en référence à l’article 35 du décret n°68-97 du 10 janvier1968 et l’article 60 du décret n°89-613 du 1er septembre 1989)constitués en cadre d’extinction ce qui ne signifie par pour au-tant que les dits grades n’existent plus mais qu’il n’est pluspossible aux établissements publics hospitaliers de recruteret de nommer des personnels sur ces grades.L’attribution d’une équivalence aux personnes titulaires de laseule attestation de vérification des connaissances était inen-visageable et aurait constitué en quelque sorte un manque

d’équité forcément mal vécue par les personnes diplômées.À titre d’information la réglementation hospitalière a offert lapossibilité, aux personnels recrutés avant le 29 mai 1996 parune collectivité publique, ou un établissement public de santéà caractère social, d’accéder au corps des manipulateurs parexamen professionnel (articles L.4351-3, 5 et 6 du Code de lasanté publique). Ces dispositions réglementaires permet-taient, entre autres, aux aides d’électroradiologie, justifiant dehuit ans d’ancienneté dans le grade, de se présenter à ces exa-mens professionnels ouverts dans les dits établissementssous l’égide et le contrôle des DASS. L’examen professionnelde manipulateur était censé être du même niveau que celuides épreuves du diplôme d’État. En cas de réussite aux dif-férentes épreuves théoriques et pratiques (définies par ar-rêté), le candidat admis intégrait le corps des manipulateurssans discrimination d’aucune sorte avec le bénéfice du main-tien de l’ancienneté acquise dans l’échelon transposé dans lenouveau grade!

D’autres possibilités de promotion ont été offertes, pour lespersonnes titulaires de l’attestation de vérification desconnaissances, qui souhaitaient intégrer le corps des mani-pulateurs, par le biais de la promotion professionnelle.De nombreux établissements hospitaliers ont organisé descours de mise à niveau pour que les personnes intéresséespuissent, par le biais de la promotion professionnelle (enconservant tout ou partie du salaire), se présenter avecquelques chances de succès aux épreuves d’admission dansles instituts de formation préparant à l’obtention du diplômed’État de manipulateur ou présenter un dossier par l’inter-médiaire du GRETA pour intégrer un lycée préparant à l’ob-tention du diplôme de technicien supérieur en imagerie mé-dicale et radiologie thérapeutique.Une autre possibilité est également envisageable : se pré-senter aux épreuves en candidat libre.

< Brève pour se tenir informésde l’actualité radiologique

La sécurité des données des patients : uneréalité à ne pas négligerUn centre de radiologie du New Hampshire(USA) a été victime de hackers qui ont piraté leserveur du centre dans le but d’y héberger desparties du jeu “Call of Duty Black Ops”. Cetincident rappelle la vigilance à adopter face àl’utilisation de l’outil informatique.

Brève recueillie par Olivier Marie-Anne

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régions et commissions

Le Manipulateur n°195

6e Congrès d’Afrique francophonedu personnel paramédical en radiologieet imagerie médicale

Nos collègues de l’Attrim avaient choisi un thème porteurd’espoir “L’Afrique face à la modernisation de l’imagerie mé-dicale”. Cent soixante manipulateurs ont participé à ces jour-nées avec beaucoup d’assiduité et d’intérêt.Le congrès a été ouvert avec les allocutions du représentantdu ministre de la Santé, de Midodji Awabanou, président del’Attrim, et de Philippe Gerson, vice-président Europe/Afriquede l’ISRRT et vice-président de l’AFPPE.Organisateurs et participants ont beaucoup apprécié la pré-sence de Bob Link, directeur marketing Europe/Afrique Ca-non, de Valérie Marcade, directrice export Stéphanix et de Phi-lippe Juthier, directeur commercial IRM/CT Hitachi.

Malgré le peu d’implantation de TDM et d’IRM en Afrique del’Ouest et Centrale, et donc peu de pratique des manipula-teurs africains sur ces machines, nous avons assisté au coursde ces trois jours à des communications de qualité.Les ateliers pratiques, toujours très prisés, ont permis d’abor-der les thèmes:< Hygiène (atelier dirigé par Jocelyne Legoazigo et Domi-nique Zerroug)

< Anatomie thoraco-abdominale en coupes (dirigé par Joce-lyne Legoazigo et Dominique Zerroug)

< Technologie du scanner (dirigé par Philippe Gerson)Ces ateliers devront prendre une place grandissante dansles prochains séminaires, avec le développement des thèmestels que la technologie pratique en TDM/IRM et l’anatomieTDM/IRM.

Nous avons attribué des prix aux meilleures communica-tions, mais aussi à de jeunes manipulateurs afin de les en-courager à progresser dans leurs futures présentations. Grâceaux dons de livres du WRETF (World Radiography Educatio-nal Trust Fund) et du Dr Chelle, un prix par session a pu êtreattribué. Les lauréats sont :< Boniface Yaou (Côte d’Ivoire)Intérêt de la numérisation en radiologie

< Saliou Zourmba (Cameroun)Historique et évolution du scanner

< Sena Kassegne (Togo)Mise en place de la télémédecine au CHU-Campus deLomé

commission Relations internationales

C’est sous l’égide de l’Attrim (Association togolaise des techniciens de radiologie et imagerie médicale), l’AFPPE et l’ISRRT(International society of radiographers & radiological technologists), que s’est tenu à Lomé (Togo) le sixième congrèsd’Afrique francophone, du 10 au 12 novembre 2010, avec la participation de onze pays d’Afrique - Bénin, Burkina Faso,Cameroun, Côte d’Ivoire, Congo Brazzaville, Gabon, Mali, Sénégal, Niger, Tchad, Togo - et de représentants de la France.

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régions et commissions

23Le Manipulateur n°195

< Irène Uwamariya (Cameroun)IRM du genou

< Konan Kouassi (Côte d’Ivoire)Mise en œuvre d’un scanner seize barrettes au CHUde Cotonou

< Sana Lao Akpoboua (Togo)La radioprotection en radiodiagnostic

< Fride Ninon Dzogang (Cameroun)Assurance qualité : principes et qualité de soins enradiologie

Le Togo souhaite être à la pointe de la technologie en parti-cipant au Pan-African e-network. Ce projet, conçu par le DrAPJ Abdul Kalam, ancien président de l’Inde, a été approuvéle 5 juillet 2007 par l’Union africaine (UA) : il s’agit de connec-ter les cinquante-trois pays africains par satellite et par réseaude fibres optiques.L’objectif est d’assister la formation de 10000 étudiants surcinq ans et d’assurer des consultations médicales en ligne.Télé-enseignement, télé-médecine et vidéo-conférence se-ront assurés par des universités et institutions de l’Inde, pardes médecins et spécialistes dans divers domaines, choisispar l’UA pour ses États membres.Sena Kassegne, du CHU-Campus de Lomé au Togo, participeà la mise en route de la télémédecine avec l’Inde : cette aideau diagnostic permettra d’améliorer l’efficacité globale du

système hospitalier et la qualité des prestations sanitaires àla population. La formation des personnels de santé viendradans un deuxième temps.Cependant, dans son intervention sur La problématique de lamodernisation de l’Imagerie médicale en Afrique, Issa Abou(Togo) pose la question suivante: “Toutes les populations bé-néficieront-elles de ces soins de qualité?” Après l’étude etl’analyse de différents rapports, il conclut en ces termes :“Des progrès dans le domaine de la santé sont certes réali-sés grâce aux aides extérieures, mais les dépenses publiquesallouées au secteur de la santé sont dans la plupart des paysafricains insuffisantes par rapport aux normes établies. Onpeut voir également que de nombreux ménages africainssont pauvres et leur accès aux soins de qualité est encore li-mité.”

Boniface Yaou, enseignant en Côte d’Ivoire, a également ma-nagé le premier atelier de pédagogie au profit des formateursdes écoles de radiologie de tous les pays présents. Nousl’encourageons à renouveler son initiative qui fut très appré-ciée des participants.

Lors du séminaire, nous avons félicité la démarche de nos col-lègues africains. Le Réseau inter-africain des associations depersonnel technique d’imagerie médicale et de radiothérapie(RIAPTIMER) a été créé afin de renforcer la collaboration,l’échange entre leurs différentes associations et de faire lapromotion de la profession en Afrique.

En conclusion, nous tenons à remercier tous nos collègues del’Attrim qui ont fait un travail formidable pour que ce sémi-naire puisse avoir lieu. Un grand merci à René Alonou, RobertAziagba, Paul Dadji, qui ont travaillé avec efficacité à l’orga-nisation et à la mise en place du programme scientifique.Nous remercions tous les sponsors locaux, notamment les cli-niques, les sociétés de radiologie et l’association des mani-pulateurs hollandais NVMBR (Nederlandse Vereniging Medi-sche Beeldvorming en Radiotherapie), qui nous ont apportéleur soutien financier. Nous apprécions également l’aide gé-néreuse apportée par les manipulateurs togolais travaillant enFrance - Daniel Badagbon et Dieudonné Agounyoh - ainsi quele soutien des étudiants de Lomé qui ont œuvré au bon dé-roulement des sessions.Nous avons passé un séjour très agréable et surtout riched’enseignements pour nos futurs séminaires. Un grand mercià tous les manipulateurs qui sont venus suivre cet enseigne-ment, de très loin et au péril de leur vie. En effet, notre pen-sée va aujourd’hui à Florent Ovono à qui nous souhaitons unbon rétablissement après son accident de car lors de son re-tour de Lomé et Bamako (Mali).

Dominique Zerroug, vice-présidente de la région Paris Île-de-France

Philippe Gerson et Jocelyne Legoazigo

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régions et commissions

Le Manipulateur n°195

vos pratiques en imagerie autopsiquenous intéressent… (2e partie)Bilan de l’enquête réalisée au printemps 2010

< les patients : quel profil ?

Plus de 65 % des patients sont décédés depuis moins de24 heures et leur corps est peu abîmé: seule la pâleur de lapeau traduit l’état morbide. Si l’apparence n’est pas problé-matique, la rigidité cadavérique complique cependant la réa-lisation de clichés standard. La caractéristique majeure de cephénomène est la perte d’élasticité des tissus et plus préci-sément des muscles. En effet, la raideur s’installe dans un lapsde temps allant de une à sept heures après la mort, en parti-culier au niveau des membres, et persiste jusqu’au début duprocessus de décomposition du corps. La mobilisation estainsi compliquée, d’autant plus si le manipulateur est seul. Ilest donc relativement facile de fracturer un membre post-mor-tem… Dans un tiers des cas, la prise en charge au-delà de24 heures après le décès est difficile pour des personnes nonhabituées :< dans 50 % des cas le processus de putréfaction est avancé;< pour 32 %, le corps se présente sous forme de “piècesanatomiques” ;

< 20% sont des exhumations.Aux difficultés de mobilisation, s’ajoutent les problèmes ol-factifs et d’hygiène… et bien évidemment l’apparence ducorps, “mutilé” voire infesté d’insectes, larves ou champi-gnons. Figure 1

< Imagerie médicale et justice : quels buts ?

La démarche judiciaire a les mêmes objectifs que tout exa-men d’imagerie :< identification des patients et parfois de l’arme du crime…c’est la preuve;

< diagnostic des causes de la mort ;< application d’un traitement judiciaire à l’affaire lorsque ledécès n’est pas naturel.

L’identification est le plus fréquemment demandée lorsqueles défunts n’ont simplement pas de papier d’identité, mais cepeut être également pour des corps trop dégradés et ainsi per-mettre une reconnaissance formelle par la famille (noyés,calcinés, putréfiés…), ou encore, plus rarement, lors d’ “ac-cidents de masse” (crash d’avion, catastrophe naturelle…).L’imagerie peut permettre de déceler une particularité ana-tomique, une séquelle d’intervention chirurgicale ou d’acci-dent, voire même de comparer des clichés caractéristiquesante-mortem (panoramique dentaire, matériel orthopé-dique…). Figure 2Lorsqu’il s’agit d’une mort suspecte, le manipulateur est nonseulement soumis au secret médical mais également au se-cret de l’instruction. Afin de préserver l’enquête, l’anonymatest de rigueur. 90 % des patients sont anonymisés avant la

commission Réglementation et Imagerie médico-légale

“Tout commence comme souvent par des radiographies. C’est le minimum compte tenu des recommandations qui guidentmon métier. Lorsque c’est possible, nous préférons un scanner, plus riche d’enseignements. Radios ou scanner, dans tousles cas, l’avantage des rayons X, c’est qu’ils pénètrent la housse et permettent d’étudier le contenu sans même l’ouvrir ou lemanipuler. Très vite j’ai une idée assez précise des causes de la mort : l’image d’un projectile s’affiche dans l’orbite droite.Un projectile de plomb non chemisé, déformé, qui a laissé dans le tissu cérébral de petites particules métalliques.”Extrait de Chroniques d’un médecin légiste de Michel Sapanet (Jean-Claude Gawsewitch Éditeur, 2009)

En décembre 2010, vous avez pu lire la 1re partie des résultats de l’enquête sur les pratiques et les difficultés des manipulateursdans une discipline récente en plein développement, l’imagerie autopsique :L’imagerie thanatologique : une histoire de manip?Quelle technique, où et pour qui?

Dans cette seconde partie, nous entrons dans le vif du sujet…

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régions et commissions

25Le Manipulateur n°195

prise en charge radiologique. Si ce n’est le cas, un sur deuxest anonymisé par le manipulateur.

< Qui dit examen, dit prescription

Seules 75 % des demandes d’examen sont accompagnéesd’un “bon d’examen” et 50 % sont incomplètes.Les prescriptions ne sont pas uniquement faites par un mé-decin (16 %). Dans le cadre de procédure judiciaire, il s’agit :< d’ “ordonnance” de la gendarmerie ;< de réquisition du procureur de la République (27 %) ou dujuge d’instruction.

Le “requis” est alors principalement le radiologue, mais cepeut être nominativement le chef de service comme le ra-diologue de garde! Le manipulateur est très rarement requis :cependant si le radiologue est l’expert qui interprète lesimages, le manipulateur peut être désigné “sapiteur”, c’est-à-dire “technicien”, expert dans la technique de réalisationdes images. Dans un cadre scientifique comme judiciaire, laprescription précise très peu d’éléments et 25 % sont faites

oralement. Cependant dans certains établissements, le ser-vice d’imagerie travaille en collaboration avec le service demédecine légale ou le Centre de référence de la mort inat-tendue du nourrisson: des documents spécifiques sont ainsiélaborés(1).

< les protocoles

Moins de 35 % des examens sont réalisés selon des proto-coles spécifiques à l’imagerie autopsique tels que:

Examen standard< holosquelette face + profil (bilan radiologique complet dusquelette) ;

< holosquelette de “face” dans la position “tel que présenté”;< incidences spécifiques (¾ sur le tronc des fœtus…).

TDM< “corps entier” (body scan) ;< protocole pièce anatomique;< protocole enfant.

Figure 1.

Figure 2.

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régions et commissions

Le Manipulateur n°195

Les supports d’imagerie sont utilisés dans 80 % des cas (ra-tio de dix films pour un support papier) et seulement 37 % desexamens sont archivés (50 % sur le réseau usuel et 50 % surCD-Rom).

< Et l’hygiène dans tout cela ?

Seulement 1 % des réponses mentionne un protocole d’hy-giène spécifique.

< La moitié des patients sont pris en charge sans “prépara-tion”: dans leur lit ou couffin, enveloppé d’un champ opé-ratoire, habillé au sortir de la chambre froide…

< L’autre moitié est “préparée” de façon hétéroclite : nettoyé,congelé… Lorsqu’il s’agit d’un corps en décomposition, ilest souvent enveloppé dans une housse mortuaire, voiredeux avec des sels désodorisants entre : les écoulementssont contenus et les odeurs neutralisées. Dans ce cas, lesprotocoles classiques pour patients infectés sont utilisés. Ilest recommandé de se rapprocher du CLIN(2) - le Comité delutte contre les infections nosocomiales.

< une image de la mort à “tous prix”

Moins de la moitié des actes sont cotés : on note d’ailleursbeaucoup de fantaisie au sujet de l’évaluation du coût : de gra-tuit à 197,63 euros, avec une moyenne de 96,80 euros!Ce qui devrait être fait :La Tarification à l’activité (T2A), la Classification commune desactes médicaux (CCAM), l’expression en Z… quelque soit lacotation adoptée, elle est erronée. En effet, seule la cotationd’un corps entier chez un nouveau-né décédé existe avec uncode CCAM [PAQK004] et des honoraires égaux à 0,00 euro.La codification de ces actes ne rapporte rien financièrementmais est nécessaire pour mesurer la charge de travail mobi-lisé et assurer la traçabilité des actes.L’imagerie autopsique scientifique réalisée dans le cadred’une hospitalisation entre dans le forfait journalier.L’imagerie réalisée dans le cadre de la mort inattendue dunourrisson peut être prise en charge par le Centre de réfé-rence régional qui dispose d’un budget spécifique.

Selon l’enquête, la facture de l’imagerie autopsique judiciaireest adressée dans 50 % des cas aux ministères de la Justiceou de l’Intérieur en fonction de la réquisition.Ce qui devrait être fait :La facturation des actes d’imagerie est réalisée sur la base dutarif CCAM: elle est adressée par le médecin qui a été requisou le centre hospitalier au ministère de la justice.Le magistrat peut requérir un “médecin-expert” qui est “com-pétent dans la connaissance d’un art ou d’une chose par la

pratique”. Ce peut donc être directement le radiologue, maisl’expert désigné le plus souvent est le médecin légiste. Celui-ci a cependant la possibilité de s’adjoindre un sapiteur (motd’origine latine : “sachant”, personne qui sait), c’est-à-dire un“technicien ou un expert” d’une spécialité différente de lasienne, pour avoir un avis “très pointu”. Il doit alors repro-duire intégralement le rapport du sapiteur, le discuter et l’in-tégrer dans son propre rapport.

Le médecin requis, directement ou indirectement, qui procèdeà l’interprétation de l’examen et qui rédige un rapport, factureen frais de justice des honoraires (personnels) selon l’articleR.120 du Code de procédure pénale (version en vigueur de-puis le 25 mars 1979) :“Il est alloué à chaque médecin expert ou radiologiste qua-lifié, régulièrement requis ou commis :1° Lorsqu’il s’agit d’examen radiographique ou radiosco-

pique d’une personne vivante, des honoraires calculés enfonction des cotations fixées dans la troisième partie de lanomenclature générale des actes professionnels des mé-decins… Z.

2° Lorsqu’il s’agit de la localisation de corps étrangers dansun cadavre, des honoraires calculés en fonction de la co-tation… Z 20.

3° Lorsqu’il s’agit de la localisation de corps étrangers dansun cadre putréfié, des honoraires calculés en fonction dela cotation… Z 35.”

Seul le requis peut être rémunéré : il s’agit donc le plus sou-vent du radiologue alors que 15 % des manipulateurs décla-rent être rétribués. En secteur public, les honoraires sont laplupart du temps réglés au service, parfois versés au radio-logue, mais jamais au manipulateur en raison de son statutde fonctionnaire et de la nature de ces examens qui entrentdans l’activité pour laquelle il est rétribué.Dans le secteur privé et en dehors des horaires normaux detravail, la liberté est plus grande.Il convient bien sûr de rédiger une convention entre tous lesintervenants (ministères de la Justice et de l’Intérieur, méde-cine légale et service d’imagerie) et de se rapprocher de la Di-rection des affaires financières de son établissement…

< la mort peut attendre…

Bien que l’on puisse naïvement le penser cela n’est pas tou-jours vrai. En effet, le temps et les manipulations peuvent ef-facer des indices que le légiste doit recueillir au plus vite.

Certaines affaires doivent être traitées rapidement pour desraisons de sécurité, lorsque l’ordre public est menacé (décèspouvant entraîner des représailles, décès en milieu carcé-ral…). Un tiers des demandes précise la notion d’urgence: les

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régions et commissions

27Le Manipulateur n°195

délais sont cependant raisonnables puisqu’ils peuvent êtrerespectés en 24 heures. Près de la moitié des examens sontréalisés sur les créneaux horaires de jour, l’autre plus discrè-tement en dehors de ces horaires.Certains services d’imagerie s’organisent : des vacations sontdédiées, sur des créneaux horaires de faible activité.

Le manipulateur réalise 60 % des examens sans aucune aide.Cependant, la personne qui accompagne le corps peut parfoisaider à la manipulation. De façon très éclectique, il peut s’agird’un aide-soignant, d’un brancardier, d’une sage-femme oud’une puéricultrice, d’un médecin (radiologue ou légiste),d’un agent des pompes funèbres, d’un policier ou d’un gen-darme… la moitié est du personnel du service d’imagerie.

< les difficultés…

Des centres hospitaliers ont organisé cette activité : les CHUde Bordeaux, Rouen, l’Hôpital des Armées Desgenettes deLyon… Cependant 40 % des personnes qui ont participé àl’enquête notent le manque de formation, et autant l’absencede prise en charge psychologique (figure 3). Ces manipula-teurs, confrontés à cette pratique, ont donc souhaité se pré-parer à la réalisation de ces examens. Ils ont participé à desformations continues organisées à Paris(3), Tours(4), Poitiers(5)…Les programmes des manifestations organisées, toute oupartie, par l’AFPPE abordent régulièrement ce thème: lesmanipulateurs choisissent ainsi de suivre les sessions desJFR, des Journées scientifiques des manipulateurs, des jour-nées régionales… Certains IFMEM ont déjà intégré une ap-proche de cette discipline à leur enseignement : Nancy, Pes-sac, Rennes…

< Conclusion

Les lois dites de bioéthique, adoptées en juillet 1994 et com-plétant le Code civil et le Code de la santé publique, ont af-firmé la primauté de la personne et interdisent toute atteinteà la dignité de celle-ci. Le respect du corps humain énoncé parla loi régit toute intervention du manipulateur : la mise enplace de procédures techniques, de protocoles de prise encharge et d’hygiène, permet aux manipulateurs de réaliser cesexamens dans de bonnes conditions matérielles. Cependantles manipulateurs sont encore réticents, parfois angoissés,même s’ils ne l’expriment pas clairement. Seule la compré-hension de la finalité médicale de chaque acte facilitera la réa-lisation des examens.Alors que les soins palliatifs se développent, qu’une loi régitla “fin de vie”, qu’un projet de réforme se penche sur la re-structuration de la médecine légale(6), qu’en est-il de la for-mation des manipulateurs sur cet aspect de la profession?La réingénierie de la formation est enfin l’occasion d’aborderles points particuliers de la discipline : organisation de la mé-decine légale, procédures judiciaires, abord éthique et psy-chologique… espérons qu’ils ne seront pas oubliés une foisencore!

(1) “Imagerie autopsique en TDM - approche soignante ettechnique - rôle du manipulateur”, revue LeManipulateur d’imagerie médicale et de radiothérapien°170 de décembre 2008.

(2) CLIN - Le Comité de lutte contre les infectionsnosocomiales est une instance officielle (décretn°991034 du 6 décembre 1999, circulaire n°645 du 29décembre 2000). Ses missions sont définies par la loi :prévention et surveillance des infections nosocomiales,

Figure 3.

< Contact AFPPE sur le thème de l’imagerie médico-légale : [email protected]

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28

régions et commissions

Le Manipulateur n°195

information et formation du personnel, évaluation desactions de lutte contre l’infection nosocomiale.

(3) Le diplôme universitaire d’imagerie médico-légale del’université René Descartes Paris V a été créé par leDocteur Vincent Hazebroucq en 1990. D’abord ouvertaux médecins et juristes, il s’est élargi auxmanipulateurs à partir de 2000. Cependant l’universitéRené Descartes Paris V n’a pas jugé opportun demodifier dès cette première année l’arrêté de créationde ce DU: les manipulateurs bénéficiaient donc dumême enseignement que médecins et juristes mais nepouvaient prétendre qu’à un certificat et non à undiplôme universitaire. Un nouvel arrêté modifie lesstatuts depuis le 3 juillet 2003 et permet ainsi auxmanipulateurs d’obtenir le diplôme universitaire.Cependant 2003-2004 et 2004-2005 ont été une périodede transition : les manipulateurs de ces promotions ont

seulement obtenu le Certificat d’imagerie médico-légale. Aujourd’hui, c’est un diplôme unique pour unmême enseignement : http://www.hazebroucq.net/

(4) Session de formation continue : “La radiologie post-mortem” - IFMEM - Site IFPS - CHRU de Tours -37044 Tours Cedex 9 - [email protected]

(5) Session de formation continue : “L’imagerie au servicede la médecine légale” - IFMEM - Centre hospitalieruniversitaire de Poitiers - 2 rue de la Miletrie -BP 577 - 86021 Poitiers [email protected]

(6) “Trouble des nouveaux pôles de médecine légale”,revue Le Manipulateur d’imagerie médicale et deradiothérapie n°191 d’octobre 2010.

Commission Réglementation et Imagerie médico-légale

Hugues Pennec - Cédric Tavernier - Cathy Thibaut

Les principaux congrès d’imagerie abordent de plus en plus souvent le thème de l’imagerie autopsique:- À Paris à l’occasion des JFR’2010 (22 au 26 octobre) : Une équipe de Lausanne, en Suisse, a présenté deux sujets.Christel Elandoy, manipulatrice, a traité Le manipulateur forensique - Une nouvelle spécialisation? Le Dr Silke Grabherra développé l’Angio-scanner post-mortem: mise en place d’un protocole standard optimisé.- À Chicago lors du congrès de la RSNA (28 novembre au 3 décembre 2010) : Après un bilan fort intéressant présenté par lePr Brogdon, Forensic Radiology and Radiography: Historical Perspective, Current Status, and Future Challenges(Radiologie et imagerie médico-légale: historique, état actuel et défis futurs), radiologues et légistes ont échangé pourexpliquer leur complémentarité : Radiology Conversations between the Radiologist and Forensic Pathologist (Dialoguessur l’imagerie, entre le radiologue et le médecin légiste) par les Dr Levy, Harcke, Mazuchowski, Daly et Fowler.

Ces radiologues sont également auteurs d’ouvrages de référence que nous vous conseillons.Nous remercions cordialement leurs éditeurs qui nous ont permis de découvrir ces livres:- Brodgon’s Forensic Radiology BG Brodgon, M. Thali, MD Viner (2nd revised edition - CRCPress - novembre 2010)- Essentials of Forensic Imaging: A Text-atlas Angela D. Levy, H.Theodore Harcke Jr., Craig T. Mallak(CRCPress - janvier 2011)- The Virtopsy approach - 3D Optical and Radiological Scanning and Reconstruction in Forensic MedecineMichael J. Thali, Richard Dirnhofer, Peter Vock (CRCPress - septembre 2008)- Combat Radiology - Diagnostic Imaging of Blast and Ballistic Injuries Les R. Folio (Éditions Springer - juillet 2010)

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régions et commissions

29Le Manipulateur n°195

“Les apparences sont trompeuses: l’acte [NDR: l’autopsie] est indispensable.De quoi s’agit-il? Avant tout d’une fouille minutieuse, au plus profond descorps, de leur intimité, les “mains dedans”. Le prix à payer est fort : il fautéviter les affects, faire abstraction du caractère répugnant du geste. C’estpourquoi le métier est difficile. Il devient également ingrat lorsque le corpsne parle pas, malgré les moyens utilisés. Durant cette fouille, il s’agit deretrouver les indices apportés par le corps, les pièces du puzzle, commeautant de fragments de vérité. C’est à partir des indices que le légiste vaéclairer les causes de la mort, mais surtout les circonstances. C’est unehistoire qu’il va raconter, l’histoire des derniers instants d’une vie. Sansquitter totalement le domaine technique, le métier entre alors dans uneautre dimension: il faut sauver ce qui reste d’humain dans l’indicible.

D’une certaine façon, même si la victime est morte, raconter sa fin, c’est luirendre une parcelle de vie. Personne ne le contestera : ma spécialité est laseule à pouvoir redonner la vie après la mort… mais hélas seulement uncourt instant, celui de la narration. Cependant, cet acte redonne sonhumanité au corps: il marque le retour du mort parmi les vivants, non pluscomme un mort, mais comme une personne. Éclairer ces instants obscursest indispensable à tous. Pour juger le coupable bien sûr, mais égalementpour que la famille sache et comprenne, pour qu’elle puisse, un jour peut-être, trouver un apaisement.Une pratique bizarre, peut-être, mais d’une grande humanité.”

Une suite au rapport de la mission“Cadres hospitaliers”Le 21 janvier 2011, pour faire suite à la mission sur les cadreshospitaliers présidée en 2009 par Chantal De Singly, et à la de-mande du ministère de la Santé, un rapport intitulé Quellesformations pour les cadres hospitaliers?, rédigé par MichelYahiel, inspecteur général des affaires sociales, et CélineMounier, conseillère générale des établissements de santé, aété publié et est désormais consultable.

Il est possible d’avoir accès à ce document grâce au lien in-ternet suivant :http://lesrapports.ladocumentationfrancaise.fr/BRP/114000037/0000.pdf

Ce rapport dresse un état des lieux du système de formationdes cadres. Dans la continuité des conclusions de la missionDe Singly, après avoir fait le constat de la complexité des mis-sions des cadres et surtout de la grande diversité des situa-tions, il formule des propositions pour l’évolution de la for-mation des cadres hospitaliers des différents corpsprofessionnels.

L’AFPPE vous proposera prochainement une analyse appro-fondie de ce document effectuée conjointement par les com-missions concernées : commission Cadre, commission Ré-glementation et commission Formation.

commission Cadre

< Extrait de Chroniques d’un médecin légiste de michel Sapanet(Jean-Claude gawsewitch éditeur, 2009)

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les “bonus”

Le Manipulateur n°195

Une patiente de 65 ans décrit depuis plusieurs semaines une pesanteur pelvienne associée à des métrorragies.Elle consulte le médecin traitant et une échographie est demandée.Le radiologue trouve un aspect hétérogène de l’utérus et demande un complément IRM.Vous recevez cette patiente le matin en début de vacation. Le radiologue est en retard.En l’attendant, vous pouvez néanmoins “lancer” quelques séquences.

“Entraînez-vous n°11”Cas clinique (par le Dr Chelle)

Dans le cadre de notre profession de manipulateur, nous devons nous aussi nous intéresser à la pathologie du patientpour optimiser l’examen radiologique. Dans ce numéro, nous vous proposons “une nouvelle génération”de cas cliniques ayant pour but de se rapprocher du terrain. Il sera associé de façon systématique à des questionsmulti-niveaux qui concerneront le jeune technicien en formation ou le plus expérimenté d’entre vous.Vous trouverez les réponses à la fin de ce cas en page32 de ce numéro.

Question 1: Quelles séquences seraient demandées par le radiologue?

Question 2: Le radiologue est arrivé et découvre avec vous les clichés. Figures 1, 2, 3 et 4.Qu’en pensez-vous?

Question 3: L’élève en poste avec vous aimerait réviser l’anatomie du pelvis de la femme.Vous retrouvez une séquence T2 normale dans le plan sagittal. Figure 5.

Question 4: Dans la même matinée, vous recevez une patiente britannique ne s’exprimant pas enfrançais. Aussi elle vous dit :“I have no history of surgery. My doctor requested this examination because of a chronic pelvic pain.I am 45 years old and I have no allergia. Here, my blood test and I am afraid of this examination.Could you explain me how it works? Is it a X-ray examination? I am not pregnant.”

Questions

Figure 1. Figure 2.

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les “bonus”

31Le Manipulateur n°195

Figure 3.

Figure 4.

Figure 5.

Offres d’emploi

CH Oloron-Sainte-Marie (64)Recrute manipulateur enélectroradiologie (CDI)Pour service d’imagerie médicaleLe CH d’Oloron est un établissementdisposant de 290 lits.Le service d’imagerie médicaledispose de deux salles - un scanner -échographie.

Renseignements : La Direction dessoins infirmiers ou la Direction desressources humainesTél. : 0559883030

Adresser un CV et une lettre demotivation à : Madame VivonaDirection des Soins - CH OloronBP 160 - 64400 Oloron-Sainte-MarieMail : [email protected]

Poste de manipulateur en imagerie médicaleSecteur conventionnel et interventionnelÀ pourvoir à Hyères (83)CDD de 6 mois avec évolution en CDISalaire suivant anciennetéPoste disponible le 31 janvier 2011

Contact : Madame Mireille Borge-PerinTél. : 0494389809Mail : [email protected]

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les “bonus”

Le Manipulateur n°195

< Réponse à la question n°1

Il existe des variantes d’un centre à l’autre.On peut démarrer avec:- Une séquence T2 dans le plan sagittal (très utile dans l’ex-ploration de l’utérus)- Une séquence T2 dans le plan axial- Une séquence T2 coronale dans le plan de l’utérus- Étude après injection de gadolinium dans les trois plans avecsaturation de la graisseNB:Une séquence diffusion peut également être associée à ceprotocole. En pathologie gynécologique, il est important éga-lement d’avoir les trois plans d’exploration.

< Réponse à la question n°2

L’IRM retrouve en séquence T2, une masse hétérogène del’utérus dont les contours sont déformés. On constate mêmeune extension tumorale locorégionale en dehors de l’utérus,notamment à droite. En séquence T1, la tumeur est en isosignalet un rehaussement est visible sur la coupe axiale T1 FATSATaprès injection. Le centre de la tumeur est nécrotique. L’hypo-thèse d’une tumeur maligne utérine est à évoquer.Dans ce cas, il s’agissait d’un sarcome utérin.

Pour en savoir plus…En séquence pondérée T2, le cancer de l’endomètre apparaît enhypersignal, pouvant être parfois non individualisable par rap-port au contenu en hypersignal dans la cavité utérine.Au stade débutant, le signal apparaît également hétérogène.L’infiltration myométriale est liée à une disparition de l’hypo-signal, visible classiquement à la zone jonctionnelle entre l’en-domètre et le myomètre. L’infiltration du myomètre, l’extensionau canal cervical sont également évaluables en IRM.La séquence T2 permet d’évaluer au mieux l’infiltration tumo-rale du myomètre. Après injection, la masse tumorale se re-hausse.

< Réponse à la question n°3

1 Muscle droit de l’abdomen (muscle grand droit)2 Anse grêle3 Annulus du disque intervertébral4 Nucleus du disque intervertébral5 Corps vertébral de la 5e vertèbre lombaire6 Vaisseaux iliaques communs (vaisseaux iliaques primitifs)7 Canal rachidien

8 Sacrum9 Coccyx10 Sphincter de l’urètre11 Muscle élévateur de l’anus12 Vessie13 Pubis14 Vagin15 Cul-de-sac de Douglas16 Rectum17 Col utérin18 Cavité utérine19 Zone transitionnelle de l’utérus20 Myomètre21 Paroi antérieure du vagin

< Réponse à la question n°4

L’anglais fera partie de votre quotidien!Voici donc une traduction:I have no history of surgery. My doctor requested this exami-nation because of a chronic pelvic pain. I am 45 years old andI have no allergia. Here, my blood test and I am afraid of thisexamination. Could you explain me how it works? Is it a X-rayexamination? I am not pregnant.Je n’ai pas d’antécédent chirurgical. Mon médecin a demandécet examen en raison d’une douleur pelvienne chronique. J’ai45 ans et je n’ai pas d’allergie. Voici ma prise de sang et j’ai

Solution “Entraînez-vous n°11”

< Tip of the day* pour l’étudiant

La pathologie gynécologique est un motif deconsultation fréquent en IRM.L’IRM est l’examen le plus utile dans le biland’extension des cancers pelviens de la femme.Au cours de votre carrière, l’endométriose seraégalement un motif fréquent d’examen dans lecadre de l’exploration d’une stérilité ou de douleurspelviennes chroniques. Là encore, une bonneconnaissance de l’anatomie IRM est utile.Un gel intra-vaginal peut être demandé par leradiologue avant la réalisation de l’examen. Celapermet un “repérage” anatomique et facilitel’interprétation de l’examen.

* Conseil du jour

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les “bonus”

33Le Manipulateur n°195

peur de cet examen. Pourriez-vous m’expliquer l’examen? Y a-t-il des rayons X? Je ne suis pas enceinte.

Vous pourriez lui répondre…Thank you for these informations. Regarding this examination,you do not have to worry about. We do not use X-ray. Thereis a big coil inside the system and you just have to remove allyour metallic items. Perhaps, we will have to make an injectiona contrast-media. It will be noisy due to the different sequences

during 20 to 30 mn. If you have any problem, do not hesitateto push the buzzer in your hand.Merci pour ces informations. Concernant l’examen, vousn’avez pas à vous inquiéter. Nous n’utilisons pas de rayons X.Il y a un gros aimant dans la machine et vous devez retirer tousvos objets métalliques. Une injection sera peut-être réalisée. Cesera bruyant pendant la durée des séquences (20 à 30 mi-nutes). Si vous avez un problème, n’hésitez pas à appuyer surla sonnette dans votre main.

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< Brèves pour se tenir informésde l’actualité radiologique

L’année 2011, année des contrôles qualitéen mammographie numériquePubliée au Journal officiel, la décision de l’Agencefrançaise de sécurité sanitaire des produits desanté (Afssaps) renforce les modalités du contrôlequalité des mammographes numériques.Consultez ces nouvelles modalités entrées envigueur depuis le 28 janvier 2011 surwww.legifrance.gouv.fr.Le lien suivant donne accès au texte officiel :http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000023305680&fastPos=1&fastReqId=1994767687&categorieLien=id&oldAction=rechTexte

Après la période de difficulté d’approvisionnementen technétium, ce sont les générateurs endécroissance qui disparaissent…L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a émis enligne un avis relatant la perte d’un générateur detechnétium (99mTc) dans un service de médecinenucléaire de la Marne… Ce dernier était supposéêtre en décroissance dans le local à déchets duservice pour une période de trois semaines avantretour au fournisseur.

Nouvelle baisse des tarifs en radiologieLe journal Le Parisien a publié en janvier 2011 uneinterview de Frédérix Van Roekeghem, directeurgénéral de la Caisse nationale d’assurance-maladiedes travailleurs salariés (CNAMTS), annonçant unenouvelle baisse des tarifs en imagerie afin deréduire la “facture” de ce secteur de 100 millionsd’euros. Pour mémoire, le tarif d’un cliché de lamain ou du doigt était déjà passé de 27,40 euros à24,30 euros depuis le 26 décembre dernier.

Brèves recueillies par Olivier Marie-Anne

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actions - infos de l’AFPPE

� M. � Mme � Mlle Nom .................................................................................. Prénom ...........................................................................Adresse personnelle .................................................................................................................................................................................................................Code postal ................................................................. Commune ...........................................................................................................................................

Acceptez-vous que vos nom et adresse soient communiqués à des sociétés en rapport direct avec la radiologie? � oui � non

* Avec le “contrat protection juridique professionnelle” au tarif préférentiel, le souscripteur est informé et assuré lors de litiges de la vie professionnelle, en secteurs privéet public : droit hospitalier, droit du travail, litiges de sécurité sociale. Il trouve une aide pour faire face aux conflits de la vie professionnelle (en dehors de la responsabilitéprofessionnelle) : il est informé sur ses droits, les solutions les plus adaptées seront mises en place dans le cadre amiable et/ou judiciaire, les frais de procédure seront pris encharge suivant les plafonds et limites de garanties… L’AFPPE participe à la protection de ses adhérents et prend en charge 1/3 de la cotisation MACSF, partenaire de cette offre.

Conformément à la loi informatique et libertés du 6 janvier 1978, article 27, vous disposez d’un droit d’accès et de rectification des données vous concernant auprès du Siège social de l’AFPPE (47 avenue Verdier - 92120 Montrouge).

"

Agenda AFPPE 2011-2012

Mai 2012

24-25-26 53e Journées scientifiques desmanipulateurs d’électroradiologie médicaleLieu : Lyon Organisé par : Région Rhône-Loire

et Bureau national AFPPERenseignements : Georges Dandis

Mai 2011

14-15 25e Journées francophones d’IRMLieu: Palais des Congrès Pierre Baudis

ToulouseRenseignements : http://www.irm2011.com

� 17 eurosAdhésion sans abonnement à la revue� 44 eurosAdhésion avec abonnement à la revue� 20 euros Adhésion avec contrat protection juridique professionnelle*

et sans abonnement à la revue� 47 euros Adhésion avec contrat protection juridique professionnelle*

et abonnement à la revue� 17 euros Étudiant (adhésion avec abonnement à la revue) Joindre un

justificatif de votre situation pour bénéficier du tarif réduit.

� 23 euros Retraité (adhésion avec abonnement à la revue)� 52 euros Abonnement à la revue, tarif individuel hors adhésion� 80 eurosAbonnement tarif individuel étranger� 100 euros Abonnement de soutien au nom d’un service, d’un centre de

documentation, d’un hôpital, d’une société…

� Caducée adhérent AFPPE: 7 euros� Caducée non-adhérent AFPPE: 16 euros

Adhésion AFPPE - Abonnement Le Manipulateur - Vente de caducéesà adresser à AFPPE - 47 avenue Verdier - 92120 Montrouge ou inscription en ligne par l’intermédiaire du site www.afppe.com

Mars 2011

17-18-19 52e Journées scientifiques desmanipulateurs d’électroradiologie médicaleLieu : Nantes Organisé par : Région Bretagne

et Bureau national AFPPERenseignements : Sandrine Pehririn

[email protected]

28-29-30 38e Congrès annuel SFNR13e Journées de neuroradiologie de languefrançaiseLieu: Salons de l’Aveyron - Paris Journée Manipulateurs : 30 marsRenseignements : www.afppe.com

Avril 2011

9 Formation régionale Bracco - AFPPEau FuturoscopeLieu: PoitiersOrganisé par : Région Poitou-Charentes - VendéeRenseignements : Fabien Voix

[email protected]

< Recueil des formations AFPPE organisées dans les régions et par les commissions

Octobre 2011

21 au 25 Journées Manipulateurs des JFR’2011Lieu: Palais des Congrès - Porte Maillot - ParisOrganisé par : SFRRenseignements : : www.afppe.com

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