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Dimanche 20 novembre 2016 · 2017. 6. 5. · national des statistiques, en avril 2016, fait ressortir une amélioration des principaux indicateurs de l'emploi et du chômage, indique

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Revue de presse

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Lotissement Sylvain Fouratier

N°08 El Mouradia, Alger

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Dimanche 20 novembre 2016

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SOMMAIRE Synthèse ................................................................................................................................................................. 4 A la une .................................................................................................................................................................. 5

avant-projet de la loi de finances pour 2017 : Mettre en œuvre le nouveau modèle

économique (El Moudjahid) ....................................................................................... 5 Essence, gasoil, boissons alcoolisées, tabacs, TVA : La moisson du gouvernement

(L’Expression) .......................................................................................................... 11 Pour pénétrer les marchés internationaux : Une «stratégie nationale» de

l’exportation (El Moudjahid) .................................................................................... 12 Taux de chômage : Baisse de 1.3% (El Moudjahid) ................................................. 13 Marché de change : Le dinar au plus bas face au dollar (El Watan)......................... 16

Optimisme à l’OPEP et dans d’autres pays producteurs : Concrétisation de l’Accord

d’Alger (El Moudjahid) ............................................................................................ 18

Boutarfa à propos de la concrétisation de l’accord d’Alger : Optimisme à l’Opep et

chez d’autres pays producteurs (Horizons) ............................................................... 19 La Tunisie veut davantage de gaz algérien (L’Econews) ......................................... 19 Tarif de l'électricité dans le sud : Le gouvernement prendra en charge 65% de la

facture (L’Expression) .............................................................................................. 20 Emploi : Plus de 30.000 placements réalisés par l’ANEM en 2016 à Alger (APS) . 21

Salaire net moyen mensuel : Estimé à 39.200 DA en 2015 (APS) ........................... 22 Mounia Meslem : «L’année 2017 dédiée à l’entrepreneuriat féminin» (Horizons) . 23 Médias, entrepreneurs et étudiants sont concernés : Comment booster

l'entrepreneuriat sur les réseaux sociaux (L’Expression) .......................................... 24 Promotion immobilière : Les anciennes concessions des terrains domaniaux

convertibles en cession (APS) .................................................................................. 25 Terres et concessions agricoles non exploitées : Chelghoum instruit les walis de

sévir (Liberté) ............................................................................................................ 27 Crédit à la consommation-Cima Motors : Le CPA financera à 90% les véhicules

assemblés par TMC (El Moudjahid) ......................................................................... 28

Industrie automobile national : Sortie du premier camion ''made in Algeria'' (Le

Maghreb) ................................................................................................................... 29

Lafarge Algérie : La cimenterie de Biskra inaugurée en janvier (Liberté) ............... 31 Développement de l’Internet : Un facteur de gouvernance multilatéral et transparent

(APS) ......................................................................................................................... 32 Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 33

Marché des assurances : La crise ralentit la croissance (Horizons) .......................... 33 Face au fléchissement du marché de l’automobile : La SAA compte se redéployer

(Horizons) ................................................................................................................. 34 L’Algérie n’a pas sollicité la BEI pour un emprunt (L’Econews) ............................ 35

Coopération ......................................................................................................................................................... 36 Artisanat : Consolidation de la coopération algéro-mauritanienne (El Moudjahid) . 37 Une mission d’affaires roumaine attendue à Alger : Approfondir les liens de

coopération (El Moudjahid) ...................................................................................... 38 Veille ..................................................................................................................................................................... 39

Economie algérienne: "Nous sommes en train de prendre le chemin de l'Égypte"

(Opinion) (Maghreb Emergent) ................................................................................ 39 Climat : La COP22 adopte un programme pour appliquer l'accord de Paris (Le

Maghreb) ................................................................................................................... 42

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La BAD lance une nouvelle stratégie pour transformer l’agriculture en Afrique

(Maghreb Emergent) ................................................................................................. 44

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Synthèse

La dernière enquête sur l'emploi et le chômage, réalisée par l'Office

national des statistiques, en avril 2016, fait ressortir une amélioration des principaux indicateurs de l'emploi et du chômage, indique la presse. Un

accroissement de 2% de la population occupée durant la période de septembre 2015 à avril 2016 a été enregistré, a-t-on précisé. Quant au

nombre de chômeurs, il est de 139 000, entrainant une réduction du taux

de chômage global qui passe de 11,2% en septembre 2015 à 9,9% en avril 2016, soit un recul de 1,3%. Concernant le projet de loi modifiant et

complétant certaines dispositions de la loi n° 83-12 du 2 juillet 1983 relative à la retraite, soumis à l'APN, et qui propose l'abrogation des

dispositions de retraite sans condition d'âge, des quotidiens avancent que ces dispositions seront maintenues et sont irrévocables. La presse a, par

ailleurs, évoqué la mise en place d’une stratégie nationale de développement de l’exportation, qui est la clef de réussite de toute

démarche visant à pénétrer les marchés internationaux. De l’avis des experts, le développement de l’exportation ne peut se réaliser dans la

précipitation ou l’improvisation, mais pensé en termes de vision stratégique globale. Dans le secteur agricole, le ministère de l’Agriculture

et du Développement rural a adressé une nouvelle instruction aux walis et aux directeurs des services agricoles à travers laquelle il informe que les

agriculteurs, n’ayant pas exploité les parcelles de terre qui leur ont été

concédées, sont menacés de poursuites judiciaires en plus de l’annulation de leurs titres de concession ou de leurs titres de propriété. Cette décision

concerne aussi bien les terres du domaine privé de l’État que celles appartenant à des propriétaires privées, précise-t-on de même source.

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A la une

Avant-projet de la loi de finances pour 2017 : Mettre en œuvre le nouveau modèle économique (El Moudjahid)

L’Assemblée populaire nationale a repris ses travaux, jeudi, en séance

plénière. Une séance présidée par Larbi Ould Khelifa, et consacrée aux questions orales, en présence de la ministre, chargée des Relations avec

le Parlement, et des ministres des secteurs concernés. Les préoccupations des députés ont été adressées au Premier ministre, ainsi qu’aux ministres

chargés des secteurs de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, de la Solidarité nationale, et des

Affaires religieuses et des Wakfs. Le premier ministre

Des mesures pour assurer la sécurité routière La première question adressée au Premier ministre, M. Abdelmalek Sellal,

concernait les barrages installés au niveau des routes 14 et 19 dans la wilaya de Tissemsilt.

À cet effet, le Premier ministre, dans sa réponse lue par Mme Ghania Eddalia, ministre des Relations avec le Parlement, a affirmé que

«l'installation de barrages sécuritaires s'inscrit dans le cadre des missions

ordinaires assignées aux services de sûreté, afin d'assurer la protection des personnes et des biens, et de garantir la sécurité et l'ordre public en

prenant en compte les indices et données objectifs y afférents». Il a précisé que l'intensification de la circulation des personnes et des

marchandises sur ces deux routes principales, et les accidents de la route mortels qu'elle a causés, a amené les services de sûreté à ériger des

barrages pour assurer la «sécurité routière» des usagers. M. Sellal a appelé les usagers de ces routes à «comprendre la situation», soulignant

que le nombre de barrages sécuritaires «programmés mensuellement» par les services de sûreté au niveau de ces deux routes «ne dépasse pas

la moyenne prévue».

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Il a ajouté, enfin, que les autorités publiques prenaient en charge le

phénomène des accidents de la circulation sans cesse croissants, à travers, notamment, une série de mesures pratiques, outre la révision de

la loi 01-14 relative à l'organisation, à la sécurité et à la police de la

circulation routière.

ÉDUCATION L’adoption du livre unique a contribué à l’allègement du cartable

«L'adoption, à partir de la présente année scolaire, du livre unique, pour

la première et la deuxième année primaires, a contribué à réduire, de moitié, le poids du cartable scolaire par rapport aux précédentes années»,

a estimé la ministre de l’Éducation nationale, Mme Nouria Benghebrit, qui répondait à une question orale d’un député de l'Assemblée populaire

nationale concernant l'impact du poids du cartable sur la santé de l'élève. Mme Benghebrit a fait savoir que le ministère a entrepris, suite à une

étude de terrain, une série de mesures, dont l'allègement du poids du papier intervenant dans la conception du livre et le recours graduel aux

technologies de l'information et de la communication dans le domaine

pédagogique (écran interactif, disc compact, tableaux digitaux et cours en projection vidéo). Les salles de cours ont été équipées de tiroirs

individuels où les élèves conservent les affaires scolaires non utilisées en classe, a-t-elle encore expliqué, rappelant que le ministère a recouru au

concours des collectivités locales et d'associations, pour le financement de cette opération. Il a été demandé aux directions de l'éducation de

procéder à une évaluation quantitative et financière des tiroirs pour les inscrire, dans la mesure du possible, au budget d'équipement, a ajouté

Mme Benghebrit. Les mesures à entreprendre par les enseignants portent, selon la ministre, en la réduction du nombre et du volume des cahiers

demandés et autres fournitures exigées pour la réalisation d'activités pédagogiques. Mme Benghebrit a appelé les enseignants à dispenser des

conseils aux élèves pour s'organiser en fonction du programme journalier d'activités et sur la manière saine de porter leur cartable. La possibilité

d'alterner entre deux élèves pour apporter les livres a été retenue, a-t-elle

fait savoir, invitant les parents d'élèves à observer certaines recommandations à même de contribuer à l'allègement du poids du

cartable, notamment à travers le bon choix de cet accessoire important. «Certains cartables sont lourds à porter, même vides», a soutenu Mme

Benghebrit. La situation professionnelle de certaines catégories du secteur de

l'Éducation sera régularisée À une question d'un député sur la situation professionnelle des conseillers

de l'orientation scolaire et professionnelle, Mme Benghebrit a confirmé «l'existence de certains dysfonctionnements dans le statut particulier des

travailleurs de l'Éducation nationale», ajoutant que «les négociations menées, ces dernières années, au niveau de la commission mixte avec le

partenaire social, ont démontré que ledit statut accordait une importance particulière à une catégorie au détriment d'une autre». À cet effet, la

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ministre a insisté sur le rôle important des conseillers de l'orientation

scolaire et professionnelle dans le suivi des élèves souffrant de troubles psychologiques et pédagogiques, pour leur permettre de poursuivre leur

études, notamment en vertu de la loi d'orientation relative au secteur qui

avait consacré «tout un chapitre» aux missions du conseiller de l'orientation scolaire et professionnelle, conformément à la planification

éducative. Les statuts des travailleurs de l'éducation définissent les missions de 8 corps de l'éducation et 46 grades. Il s'agit du corps de

l'enseignement et du personnel de l'éducation, outre les fonctionnaires de l'orientation et de la guidance éducative et professionnelle, les laborantins,

le personnel des cantines scolaires, les intendants, le personnel administratif des établissements éducatifs et les inspecteurs. La loi a

limité également le parcours professionnel de chaque catégorie pour la promotion à un grade supérieur, a fait savoir la ministre, qui a ajouté que

la «promotion est volontaire et non obligatoire», car se faisant sur demande de l'intéressé accompagnée d'un dossier complet qui sera

soumis au service compétent. Mme Benghebrit a fait savoir que la promotion «est liée au nombre de postes ouverts à la promotion». Les

conseillers d'orientation et de guidance scolaire et professionnelle (COGS)

peuvent, à l'instar des autres fonctionnaires, être promus au grade de conseiller principal d'orientation et de guidance scolaire et professionnelle,

inspecteur d'orientation et de guidance scolaire et professionnelle, puis inspecteur d'éducation nationale d'orientation et de guidance scolaire et

professionnelle. Elle a rappelé, dans ce contexte, l'ouverture de 10.000 postes budgétaires dans différents grades ayant trait à cette catégorie

entre 2014 et 2016, outre un concours et des examens professionnels de recrutement et de promotion professionnelle au profit de 1.415

fonctionnaires, tous grades confondus, qui concernent cette catégorie. La promotion a concerné, durant cette même période, «55 inspecteurs

d'éducation nationale d'orientation et de guidance scolaire et professionnelle, 26 inspecteurs d'orientation et de guidance scolaire et

professionnelle, 98 conseillers principaux d'orientation et de guidance scolaire et professionnelle, et 236 conseillers d'orientation scolaire et

professionnelle», a ajouté Mme Benghebrit. La ministre a estimé que les

«chances de promotion de cette catégorie à des grades supérieurs dans l'Éducation nationale sont plus nombreuses par rapport à d'autres

secteurs. Le promotion d'un conseiller d'orientation dans le secteur de l'Éducation peut aller jusqu'à la catégorie 17, conformément aux

conditions en vigueur, contre 14 dans les autres secteurs».

ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

Un projet de réforme de l’UFC en cours d’élaboration

«Le ministère de l'Enseignement supérieur s'attelle à préparer un projet de réforme de l'UFC, qui a été créée en vue d'assurer la formation

continue et la formation à la demande, au profit des fonctionnaires de l'administration publique et des secteurs socio-économiques, tout en

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offrant l'opportunité aux personnes ayant un niveau de troisième année

secondaire d'y accéder», a indiqué le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Tahar Hadjar. Le ministre, qui

répondait à une question posée par la députée Sabra Fatmi, lors de la

séance plénière de l'Assemblée populaire nationale, sur le diplôme d'études universitaires appliquées de l'UFC, a précisé qu’en vertu de ce

projet, l'UFC aura le statut d'université comme les autres universités nationales, mais la présence des étudiants ne sera pas obligatoire, et

l'enseignement sera prodigué à distance via des moyens technologiques modernes, en vue de permettre aux personnes qui «ne peuvent assister

de façon assidue aux cours de poursuivre leurs études universitaires et d'alléger, ainsi, la pression sur les universités». Le ministère de

l'Enseignement supérieur a procédé, lors de l'année universitaire en cours, «à la généralisation» de ce type d'enseignement pour «les étudiants en

master», puis il sera généralisée prochainement aux doctorants des différentes spécialités, ce qui permettra «une prise en charge des

étudiants en constante augmentation à chaque rentrée universitaire», a estimé M. Hadjar, rassurant que l'UFC «continuera» à assurer la formation

continue aux fonctionnaires des différents secteurs, par le biais de «la

contractualisation» ou «à titre individuel». Le ministre a affirmé, au sujet de «la non-reconnaissance du diplôme d'études universitaires appliquées,

que «tous les diplômes universitaires remis par le ministère, à travers les différentes universités, dont l'UFC, sont des diplômes nationaux reconnus,

et leurs titulaires sont facilement recrutés par la Fonction publique». Le diplôme d'études universitaires appliquées décerné par l'UFC «s'inscrit

parmi les diplômes agréés par la Direction générale de la Fonction publique, pour accéder aux fonctions publiques conformes aux niveaux de

qualification prévus par le décret présidentiel n° 07-309 qui définit la grille référentielle des salaires des fonctionnaires».

Solidarité nationale

Plus de 400 millions de DA pour la prise en charge des travailleurs de l’EPIH

«L'impact financier de la prise en charge des travailleurs de l'Entreprise publique d'insertion sociale des handicapés (EPIH-fabrication de balais)

dissoute a dépassé 400 millions de dinars, a annoncé jeudi dernier la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la

femme, Mounia Meslem. A une question d'un député lors sur la situation des travailleurs de l'EPIH

dissoute, la ministre a indiqué que "l'impact financier de la prise en charge de ce dossier dépasse 431 millions de dinars, cotisations de la sécurité

sociale comprises". 1.299 travailleurs ont été licenciés suite à la dissolution de cette entreprise, a précisé la ministre, indiquant que le volet

social de cette catégorie avait été régularisé, notamment en ce qui concerne les salaires impayés à l'exception de 25 cas de travailleurs

décédés dont les mesures de transfert de leur dus aux ayants droit est en cours. 954 travailleurs licenciés ont bénéficié du droit à la retraite et 12

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travailleurs âgés de 60 ans et plus n'ayant pas rempli la condition des

années de service ont été autorisés à verser des cotisations sociales, a indiqué la ministre, précisant que le Fonds spécial de solidarité nationale a

versé plus de 9 millions de DA à la Caisse nationale de retraite (CNR) le 3

juillet 2014. 340 autres travailleurs ont été pris en charge dans le cadre des dispositifs d'insertion sociale régissant le secteur à l'effet d'améliorer

leurs conditions sociales, a-t-elle fait savoir. L'éventualité de l'exploitation des sièges de l'EPIH dissoute pour la création de centres d'aide à

l'insertion sociale pour la catégorie des handicapés a été avancée, a ajouté la ministre. L'EPIH est une entreprise à caractère industriel et commercial

(EPIC) qui a été dissoute en vertu d'un décret exécutif.

Affaires religieuses La construction de mosquées soumise à un cahier des charges

La construction de mosquées en Algérie est soumise à un cahier des

charges fixé par un décret exécutif promulgué en 2013, a affirmé le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa. Le ministre

qui répondait à une question orale d'un député sur l'architecture des

mosquées en Algérie, a indiqué que depuis la promulgation de ce décret exécutif en novembre 2013 portant statuts des mosquées, avait instauré

le schéma des mosquées en Algérie et fixé le cahier des charges concernant la construction des mosquées. Dans ce contexte, le premier

responsable du secteur a ajouté que "le nouveau décret a organisé le réseau national des mosquées" ajoutant que parmi "les dispositions

contenues dans le nouveau décret figure la structure, le classement et l'adoption des mosquées sous forme pyramidale. Ainsi, la grande mosquée

d'Alger en cours de réalisation à El-Mohammadia vient en première position, suivie des mosquées pôles puis des mosquées nationales qui

supervisent les mosquées de quartier". Le décret prévoit un nouveau cahier des charges concernant la construction et l'ouverture de mosquées,

a ajouté le ministre qui a souligné que l'octroi des autorisations prendrait en considération les spécificités culturelles de la société en général et les

spécificités culturelles de chaque région en particulier ainsi que la densité

démographique. Dans ce cadre, le ministre a rappelé que "la construction des mosquées s'effectue actuellement sur une base fonctionnelle et obéit

aux normes des plans architecturaux et du style architecturel mauresque". En réponse à une question orale d'un député de l'APN sur la date de mise

en exploitation du centre culturel de la wilaya de Tiaret, dont les travaux ont été achevés depuis deux années, le ministre a révélé qu'il serait

ouvert à l'occasion de sa prochaine visite dans la région.

M. Ould Khelifa : «Mettre en œuvre le nouveau modèle économique»

Le président de l’Assemblée populaire nationale, Mohamed Larbi Ould

Khelifa, a affirmé que l’Algérie était capable de «mettre en œuvre son nouveau modèle économique» qui lui permettrait de se classer parmi les

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pays émergents économiquement, et ce en dépit des complications de

cette «étape cruciale» qui a induit un recul des prix du pétrole. «Quelles que soient les complications de cette étape cruciale (...), induite

par la chute des prix du pétrole, l’Algérie sera capable de mettre en œuvre

son nouveau modèle économique qui vise à construire un avenir prospère pour les générations montantes et à faire de l’Algérie un pays émergent

sur le plan économique et pionnier sur la scène internationale, et ce grâce à la sagesse du Président de la République qui a classé notre pays parmi

ceux qui ont le moins de dettes extérieures et le plus de réserves de changes, assorties d’une volonté de diversifier les sources de richesse et

de rationaliser les dépenses», a souligné M. Ould Khelifa, dans une allocution, à la clôture des travaux consacrés à l’examen du projet de loi

de finances pour 2017 à l’Assemblée populaire nationale (APN). Évoquant l’examen du projet de loi de finances pour 2017, le président de l’APN a

remercié les intervenants, rappelant qu’un grand nombre de députés «ont accueilli favorablement ce projet, et ont mis en exergue ses points positifs

dans cette étape cruciale que traverse l’Algérie». Toutefois, des appréhensions ont été soulevées quant aux répercussions du texte en

question sur le pouvoir d’achat des citoyens, a-t-il relevé. 190

interventions, dont 170 orales et 20 écrits, ont été enregistrées durant l’examen du projet de loi de finances pour 2017, selon M. Ould Khelifa.

PLF-2017

Examen des amendements proposés

La commission des finances et du budget de l'Assemblée populaire nationale (APN) s'est réunie sous la présidence de Mahjoub Beda, pour

l'examen des 66 amendements proposés au projet de loi de finances pour 2017. Un communiqué de l'APN a indiqué que la réunion s'est tenue en

présence des ministres des Finances, Hadji Baba Ami, des Relations avec le Parlement, Ghania Eddalia, et du ministre délégué, chargé de

l'Économie numérique et de la Modernisation des systèmes financiers, Mouatassim Boudiaf. La commission a procédé à l'examen des

amendements proposés, en présence des représentants de leurs auteurs.

Le bureau de l'APN, réuni mercredi, a soumis les amendements remplissant les conditions à ladite commission, rappelle la même source.

Reprise demain des travaux en plénière

Les travaux de l'Assemblée populaire nationale reprendront demain en plénière consacrée à la présentation et au débat de deux projets de lois

et au vote du projet de loi de Finances 2017, selon le calendrier de cette institution. La séance sera marquée par la présentation et le débat du

projet de loi fixant la liste des hautes responsabilités de l'Etat et les fonctions politiques qui exigent pour les occuper, la nationalité

algérienne. Le projet de loi amendant et complétant l'ordonnance n° 70-20 en date du 19 février 1970, et relatif à l'état civil, sera présenté et

débattu lundi prochain. La séance de mardi prochain sera, elle, consacrée au vote du projet de loi de Finances 2017.

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Essence, gasoil, boissons alcoolisées, tabacs, TVA : La moisson du gouvernement (L’Expression)

La hausse de la TVA apportera aux caisses de l'Exécutif quelque 100 milliards de dinars comme contribution directe des citoyens-

consommateurs au budget de l'Etat. Même si les députés de l'opposition ont tendance à torpiller toute

proposition du gouvernement, hors caméra, ils reconnaissent que la loi de

finances 2017 ne relève pas du scénario du pire. Les hausses des prix de certains produits et taxes proposées par l'Exécutif ne sont pas aussi

prohibitives qu'on veuille bien le montrer à l'opinion nationale. De fait, le gouvernement a présenté à l'APN un texte qui allie le souci de ne pas

fracturer le délicat équilibre social et l'impératif de maintenir un minimum de cohésion dans les dépenses de l'Etat. Les arbitrages effectués par le

département de Hadji Baba Ammi semblent avoir réussi à faire quelque peu consensus au sein de l'Assemble populaire nationale, dont les

membres sont partagés par l'élan électoraliste et la «hantise» d'une prime de fin de mandat dans un contexte économique difficile. Cela a-t-il eu son

effet lors des débats en plénière et au sein de la commission finances? Aucun élu n'osera disserter sur le sujet et personne n'a vraisemblablement

l'intention de renouveler le scénario de la protesta lors de l'adoption de la lois de finances 2016. Cela étant, l'équipe Sellal devra gérer un budget

prévisionnel sur «le fil du rasoir», au sens où le gouvernement a pris un

risque considérable en misant sur un baril de pétrole à 50 dollars. Les financiers comprennent la démarche au sens où il serait inconcevable de

faire des prévisions de 15 ou 20% de déficit. La barre des 50 dollars le baril qui permet d'espérer un niveau de déficit à 8% peut être considérée

comme un risque calculé. Mais cela oblige néanmoins l'Exécutif à garder un oeil inquiet sur les bourses de Londres et de New York, en raison des

prévisions modestes de rentrées fiscales ordinaires espérées. En effet, la hausse de deux points seulement de la TVA apportera quelque 100

milliards de dinars, comme contribution directe des citoyens-consommateurs au budget de l'Etat. Ces mêmes citoyens vont alléger la

pression sur les subventions en payant l'essence quelques dinars plus cher. Les cigarettes et les boissons alcoolisées, dont les prix connaîtront

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une double hausse, du fait du relèvement de la TVA, mais également

d'autres taxes spécifiques, contribueront à cet effort. Les attentes du gouvernement sur ces produits sont également importantes au vu de la

forte consommation dont ils font l'objet dans le pays. Mais cela demeure

très insuffisant au regard des 1600 milliards de DA de dépenses en matière de transferts sociaux. Il reste cependant, que ces hausses qui

affecteront certainement le pouvoir d'achat du citoyen, mais sans le grever sérieusement, sont les bienvenues et confortent la démarche

fiscale de l'Etat qui a opté pour des augmentations à doses homéopathiques, sans toucher aux fondamentaux de la solidarité sociale.

Cette option repose encore essentiellement sur les prochaines années au moins sur un comportement «acceptable» du marché pétrolier. Mais pas

seulement, semble dire le ministre des Finances, qui mise très sérieusement sur un élargissement de l'assiette fiscale ordinaire. Le

maintien d'un taux de croissance de plus de 3% est automatiquement générateur de nouvelles richesses imposables. L'objectif de création de

plusieurs centaines de milliers de PME est un motif de progression de cette assiette fiscale, dans les trois ans au moins, avec d'entrée, le

recouvrement de certaines taxes, à l'image de l'impôt sur le revenu global

(IRG). En effet, une hausse du salariat équivaut à une augmentation de cet impôt direct qui a de tout temps constitué une manne très appréciable

dans l'architecture fiscale de l'Etat. Les prévisions du gouvernement, qualifiées de trop optimistes par certains observateurs, reposent

néanmoins sur des données objectives, susceptibles de virer au vert, si par bonheur, toutes les prévisions économiques du gouvernement se

concrétisent. La toute nouvelle loi sur les MPE et le Code des investissements sont, à ce propos, les principaux outils d'une dynamique

qui pourrait être bien plus forte que prévu. Les investissements dans la mécanique, le médicament, l'agriculture devraient donner leurs premiers

«bourgeons», dans le courant de l'année 2017. Cette dynamique sera forcément accompagnée par un rendement fiscal plus important que

prévu. Le gouvernement Sellal aura réussi la première étape de son plan triennal visant à donner de la visibilité à son nouveau modèle économique.

Pour pénétrer les marchés internationaux : Une «stratégie nationale» de l’exportation (El Moudjahid)

La mise en place d’une stratégie nationale de développement de l’exportation est la clef de réussite de toute démarche visant à pénétrer

les marchés internationaux et assurer un débouché au produit national, a

estimé hier à Médéa l’expert économique, Smail Lalmas. Le développement de l’exportation « ne peut se réaliser dans la précipitation

ou l’improvisation, mais doit être pensé en termes de vision stratégique globale », a indiqué l’expert, lors d’une session de formation aux métiers

de l’export, organisée à l’INSFP de Beziouche (Médéa), au profit

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d’opérateurs économiques de la région sur initiative conjointe de la

Chambre nationale de commerce, l’Ecole algérienne des affaires et la Chambre de commerce et d’industrie du Titteri. L’implication de

l’ensemble des démembrements de l’Etat (ministères-institutions

financières-douanes et organismes patronales) dans l’élaboration de cette stratégie et son application sur le terrain est un « impératif incontournable

», car tout dépendra du degré de cohésion et de complémentarité des actions menées en direction du développement de l’exportation, a-t-il

expliqué. Selon Smail Lalmas, la stratégie nationale de développement des exportations doit être en mesure d’identifier et de recenser le

potentiel national existant (agricole-industriel-touristique-artisanal), de tracer les moyens et les outils susceptibles de l’aider à pénétrer les

marchés extérieurs, à travers une présence au sein des regroupements régionaux, de mettre en place des plates-formes logistiques et de

transport capables de faciliter le traitement et l’acheminement des marchandises. Elle doit aussi avoir la garantie d’un accompagnement

permanent et régulier des exportateurs afin de renforcer leur capacité concurrentielle, a-t-il fait observer. Pour passer du cap des « intentions »

à la pratique, Lalmas préconise plus de souplesse dans le système de

prise de décision, notamment en matière de procédures bureaucratiques et de libre initiative, d’accorder davantage d’intérêt aux compétences et

d’ancrer de nouvelles mentalités et traditions, en particulier au sein de certaines administrations et organismes liées directement à l’exportation.

Un «bon usage» de la dévaluation de la monnaie nationale peut être bénéfique à l’activité d’exportation, d’après cet expert, d’autant qu’il

permet, au vu de sa valeur actuelle, de vendre plus et de profiter de cette baisse de valeur pour concurrencer d’autres produits dont le coût de

revient dans les pays d’origines est supérieur à celui proposé par nos exportateurs, notamment pour certains produits agricoles, a-t-il soutenu.

Le reconversation d’une partie des 40.000 importateurs recensés en Algérie dans l’activité d’exportation est l’autre « atout » dont dispose le

pays mais, qui faute de « vision claire », prive le secteur, selon cet expert, d’une expérience sur les marchés internationaux et de larges réseaux

commerciaux, assurant qu’une telle reconversation, si elle venait à être

concrétisée, ouvrirait de larges perspectives aux opérateurs économiques nationaux.

Taux de chômage : Baisse de 1.3% (El Moudjahid)

«Les données récentes issues de l'enquête sur l'emploi et le chômage,

réalisée par l'Office national des statistiques, en avril 2016, font ressortir une amélioration des principaux indicateurs de l'emploi et du chômage», a

relevé, avec satisfaction, le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale. Dans son allocation, à l’issue de la rencontre annuelle

des directeurs de l'emploi de wilaya, M. Mohamed El-Ghazi a indiqué que cette enquête fait état d'une création nette d'emplois appréciable entre

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septembre 2015 et avril 2016, puisque l'évolution de la population

occupée dégage un solde positif de 301.000 emplois, correspondant à un accroissement de 2% de la population occupée durant la période de

septembre 2015 à avril 2016. Ceci s'est traduit également, selon le

ministre, par une réduction du nombre de chômeurs de l'ordre de 139.000 chômeurs par rapport à septembre 2015, et une réduction du taux de

chômage global qui passe de 11,2% en septembre 2015 à 9,9% en avril 2016, soit une baisse de 1,3%.

«Cette baisse de 1,3% du taux de chômage constitue une performance remarquable dans le contexte économique mondial actuel, d'une part, et

de la conjoncture économique que traverse le pays suite à la réduction de ses ressources financières, d'autre part», a-t-il affirmé.

Près de 400.000 placements réalisés durant les dix premiers mois de 2016

Le premier responsable du secteur a rappelé que malgré le contexte difficile, l'économie nationale a pu créer un nombre d'emplois suffisant qui

a permis d'absorber la demande additionnelle d'emploi et de puiser dans le stock des chômeurs existants.

Aussi, selon lui, près de 400.000 placements ont été réalisés durant les

dix premiers mois de l’année 2016, à travers les dispositifs publics d'appui à la promotion de l'emploi salarié. «Au total, 398.438 placements

ont été réalisés durant les dix premiers mois de l’année en cours, à travers les dispositifs publics d'appui à la promotion de l'emploi salarié,

dont 14% dans le cadre du dispositif d'aide à l'insertion professionnelle (DAIP), et 2% de placements effectués par les agences privées», a précisé

le ministre. «L'évolution de la structure de l'emploi reflète parfaitement cette

dynamique de création d'emplois, dans la mesure où l'emploi salarié (permanent et temporaire) a connu une progression de près de 18%

durant la période 2010- 2016, et sa part dans l'emploi global est passée de 66% en septembre 2010 à 70%, en avril 2016», a-t-il détaillé. Le

ministre du Travail a tenu à mettre en exergue le fait que son secteur a apporté sa contribution à la création d'emploi et à la réduction du

chômage, à travers les dispositifs publics d'appui à la promotion de

l'emploi salarié et de soutien à la création d'activités par les jeunes promoteurs et les chômeurs promoteurs. Ce qu'il faut retenir également,

d’après le responsable, c'est l'importante baisse du taux de chômage des jeunes qui est passé de 29,9%, en septembre 2015, à 24,7%, en avril

2016, soit une baisse de 5,5%. «Ceci constitue une illustration de l'impact des dispositifs en direction des jeunes, notamment les dispositifs ANSEJ –

CNAC», a-t-il dit. Dans ce cadre, il est important de souligner que 94% des placements dans le cadre du Dispositif d’aide à l’insertion

professionnelle ont été réalisés dans le secteur économique. Pour ce qui est de la création d'activités, 17.655 micro-entreprises, représentant un

potentiel de près de 39.000 postes de travail, ont été financées durant les dix premiers mois de 2016, dans le cadre des dispositifs gérés par l'ANSEJ

et la CNAC. Les défis demeurent encore nombreux

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Mohamed El-Ghazi a par ailleurs rappelé qu’en dépit des progrès

importants accomplis dans le cadre de la promotion de l'emploi et de la lutte contre le chômage, les défis demeurent encore nombreux,

notamment pour assurer des emplois de qualité conformes aux attentes

des demandeurs d'emploi. «C'est à ce titre que la question de l'emploi et de la lutte contre le

chômage est placée au cœur de notre politique de développement, et constitue une des priorités du programme du gouvernement qui a

maintenu et renforcé les dispositifs publics de promotion de l'emploi, d'une part, et continue d'encourager davantage l'investissement productif

générateur d'emploi, d'autre part, à travers, notamment l'élaboration d'un nouveau code des investissements plus attractif, dans le cadre d'une

approche visant à promouvoir la diversification de l'économie nationale», a-t-il dit.

M. mohamed El-Ghazi :

«La loi sur la retraite maintenue» «Le projet de loi modifiant et complétant certaines dispositions de la loi n°

83-12 du 2 juillet 1983 relative à la retraite, soumis à l'APN, et qui

propose l'abrogation des dispositions de retraite sans condition d'âge, sera maintenue et est irrévocable.» C’est ce qu’a réaffirmé, le ministre du

Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale.M. Mohamed El-Ghazi, qui s’est exprimé hier à Alger, en marge de la rencontre nationale des

directeurs de l’emploi de wilaya, a fait savoir qu’en cas d’adoption de la loi relative à la retraite, un débat aura lieu dans chaque secteur entre le

ministère et les syndicats sur les modalités de son application. «Les syndicalistes disent qu'ils n'ont pas été associés au dialogue autour du

projet de loi sur la retraite. À ma connaissance, aucun article de la Constitution, ancienne ou nouvelle, n'exige du gouvernement de

soumettre un projet de loi aux syndicalistes. L'Exécutif n'est comptable que devant les élus du peuple», a-t-il rappelé. «Ce n’est donc qu’après

adoption que les syndicats autonomes seront associés au débat qui aura lieu dans chaque secteur sur les modalités de son application», a-t-il

affirmé.

En effet, comme il l’explique, en cas d'adoption du projet de loi relative à la retraite, il y aura un débat dans chaque secteur entre le ministère et les

syndicats sur les modalités de son application, d'autant qu'il existe des métiers pénibles où l’on ne peut pas demander au travailleur d'aller

jusqu'à 60 ans. Il y a lieu de rappeler que les syndicats autonomes on décidé de continuer leur mouvement de protestation, entamé le 17

octobre dernier, en signe de mécontentement contre le projet de loi relative à la suppression de la retraite sans condition d'âge, mais aussi

pour réclamer l’association des syndicats autonomes dans l'élaboration du nouveau code du travail. Ainsi, ils ont annoncé un premier débrayage de 3

jours du 21 au 23 novembre. Le deuxième aura lieu une semaine plus tard, c’est-à-dire à partir du 27 jusqu’au 29 novembre. L’intersyndicale

compte également organiser des sit-in dans toutes les wilayas, le 21 novembre, avant de tenir des rassemblements régionaux le 23 du même

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mois, et enfin un rassemblement national devant l’APN, le 27 novembre.

L’intersyndicale, composée de 13 syndicats issus de différents secteurs de la Fonction publique, dont l'éducation nationale, la santé, la formation

professionnelle et l'enseignement professionnels, et les collectivités

locales, va se réunir, aujourd’hui, pour trancher les formes de protestation à adopter. Concernant le projet de loi sur la retraite, celui-ci vient en

application des recommandations de la 19e réunion tripartite, relatives au système national de retraite et à la sauvegarde des équilibres financiers

de la Caisse nationale des retraites (CNR). Le projet de loi propose l'abrogation des dispositions de la retraite sans condition d'âge instituées

par l'article 2 de l'ordonnance no 97-13 du 31 mai 1997 modifiant et complétant la loi no 83-12 du 2 juillet 1983 relative à la retraite. Les

dispositifs de retraite sans condition d'âge et de retraite proportionnelle ont été mis en place dans le cadre du programme d'ajustement structurel

à l'effet de prendre en charge les compressions d'effectifs qui ont suivi la fermeture de bon nombre d'entreprises nationales. En dépit du

dépassement de cette période, le système national de retraite continue d'enregistrer un nombre important de départs volontaires à la retraite

avant l'âge de 60 ans sur la base des dispositifs de 1997, ce qui a entraîné

un sérieux préjudice aux équilibres financiers de la CNR. Aussi, le projet de loi propose-t-il la suppression de ces dispositifs exceptionnels conçus

pour une période transitoire et le retour à la règle de l'âge minimum de la retraite à 60 ans, en vigueur depuis 1983.

Ces mesures permettent de sauvegarder le système national de retraite basé sur le principe de solidarité intergénérationnelle. Par ailleurs, le

projet de texte consacre le droit des travailleurs à poursuivre volontairement leur activité au-delà de l'âge minimum de 60 ans dans la

limite de 5 années. Cette disposition permettra aux travailleurs concernés de valider des années de travail supplémentaire au titre de leur retraite.

Le présent projet de loi prévoit le principe de sources additionnelles de financement des dépenses de retraite qui pourraient apporter un appoint à

la source naturelle de financement de ces dépenses constituées des cotisations sociales.

Marché de change : Le dinar au plus bas face au dollar (El Watan)

Plus rien ne semble arrêter cette dépréciation de la monnaie nationale face au dollar.

Les tableaux du marché interbancaire des changes donnent le billet vert en pleine forme, s’échangeant désormais à 111,0843 DA pour un dollar à

l’achat et 111,0993 DA pour un dollar à la vente. Face à l’euro, le dinar a limité la casse après plusieurs semaines de pertes, s’échangeant

désormais à 118,9713 DA pour un euro à l’achat et à 119,0318 DA pour

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un euro à la vente. Face au dollar surtout, le dinar n’a pas atteint un tel

plus bas depuis l’amorce de sa dégringolade en juin 2014. Cette nouvelle dépréciation s’explique par la bonne santé de la monnaie

américaine depuis l’élection de Donald Trump. Si cette euphorie se

confirme dans les prochaines semaines, dans la foulée de cette confiance quant à la prévision de hausse des taux d’intérêt par la Réserve fédérale

américaine (Fed) ainsi qu’à la mise en œuvre des plans de relance, il n’est pas exclu que le dinar accuse davantage le coup. Et là, il va falloir que la

Banque d’Algérie intervienne afin de prévenir toute appréciation du taux de change effectif réel dommageable pour la stabilité macroéconomique à

moyen terme. Depuis le début de la crise, la banque centrale joue sur la corde de la

flexibilité du cours du dinar qui, selon cette institution, permet au pays d’absorber, en partie, l’effet de la chute des prix du pétrole. En termes

plus simples, la Banque d’Algérie tente de contrôler le cours du dinar, intervenant régulièrement sur le marché de change sans pour autant

chercher à renverser la tendance étant donné qu’elle serait favorable à l’économie et aux recettes libellées en dinar. A plusieurs reprises, la

Banque centrale se défendait en expliquant que ses interventions sur le

marché des changes s’inscrivent dans l’objectif de résorber une partie de l’effet du choc externe sur l’économie. L’érosion de la monnaie nationale

est pour le moins spectaculaire, chutant de 78,87 DA pour un dollar en juin 2014 à 111 DA pour un dollar la semaine dernière.

Risque d’un retour de manivelle

Le dinar perd ainsi plus de 30% de sa valeur face au billet vert depuis juin 2014, date de l’amorce d’une chute vertigineuse des cours du brut sur les

marchés mondiaux. Un mouvement qui répond donc à une situation de baisse des fondamentaux de l’économie nationale depuis juin 2014. S’il

est vrai que la monnaie nationale pâtit de cet impératif d’ajustement de sa valeur à la situation des fondamentaux, tant il s’agit d’éviter une

surévaluation du dinar qui serait nuisible à l’économie, il y a néanmoins à craindre un effet retour de manivelle si les tensions inflationnistes qui en

résultent échappent au contrôle de la Banque d’Algérie.

La dernière livraison statistique en la matière lève le voile sur une inflation à 5,7(%) à septembre dernier, en glissement annuel, et un indice des prix

à la consommation supérieur à 7,4%. Avec un décrochage aussi brutal du dinar, combiné à un relèvement de deux points de la taxe sur la valeur

ajoutée (TVA) en 2017 qui entraînerait une hausse quasi généralisée des prix, l’addition risque d’être salée pour les ménages, dont le pouvoir

d’achat ne cesse de s’éroder. En cas d’une nouvelle tension inflationniste, la Banque d’Algérie ne serait plus dans une situation confortable afin de

mener ses actions de désinflation, comme ce fut le cas en 2013, au lendemain d’une année où l’inflation avait dangereusement flirté avec les

deux chiffres. Dans ce contexte de crise, où les recettes en dinar et en devise sont en

nette baisse, une action de désinflation suppose que l’on surévalue le dinar, ce qui serait préjudiciable à l’économie, tant cette surévaluation

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soutiendrait davantage les importations et ferait fondre les recettes en

dinar de la fiscalité pétrolière. Même si le dinar est une monnaie étroitement administrée, dont la parité face aux devises est fixée en

fonction de variables conjoncturelles, la marge de manœuvre de la

Banque centrale risque d’être étroite et les outils monétaires insuffisants pour adapter la valeur du dinar aux politiques du gouvernement.

Optimisme à l’OPEP et dans d’autres pays producteurs :

Concrétisation de l’Accord d’Alger (El Moudjahid)

Le ministre de l’Énergie, Noureddine Boutarfa, s’est dit satisfait des résultats ayant couronné la réunion consultative qui a regroupé, vendredi

dernier à Doha, des pays membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, et des pays non membres.

Il a déclaré qu’il était, à l’instar de tous les pays participants, optimiste quant à la concrétisation de l’Accord d’Alger sur le gel de la production lors

de la réunion de l’Organisation prévue à Vienne le 30 novembre prochain. Dans une déclaration à la presse, en marge de la réunion, le ministre de

l’Energie a indiqué que les «11 pays membres de l’OPEP sont convenus vendredi de soutenir et de mettre en œuvre l’Accord d’Alger qui prévoit de

réduire la production à 32,5 millions de barils par jour », précisant que la rencontre de Doha visait à préparer la prochaine réunion de Vienne. «

Nous avons discuté des modalités d’une collaboration en vue d’assurer le

succès de la réunion de Vienne le 30 novembre prochain. Pour ce faire, nous nous sommes réunis à huis clos afin de préparer cette réunion ainsi

que la rencontre des experts qui la précèdera et nous avons convenu de la possibilité de geler la production à 32,5 barils/jour », a expliqué M.

Bouterfa. Selon le ministre, la rencontre a permis aux membres de l’OPEP de convenir avec la Russie, pays non membre de l’Organisation, de «

travailler en coordination jusqu’à la fin novembre afin de maîtriser les chiffres et les informations à même de parvenir à une bonne décision à

Vienne». L’accord historique d’Alger qui a couronné la réunion extraordinaire de

l’Opep le 28 septembre dernier prévoit de réduire la production de l’OPEP à un niveau oscillant entre 32,5 et 33 millions de barils par jour afin

d’assurer la stabilité du marché pétrolier. Une réunion préparatoire à la réunion du 30 novembre se tiendra lundi prochain dans la capitale

autrichienne au niveau des experts. L’Algérie préside la commission

technique créée lors de la réunion d’Alger et chargée de définir les mécanismes de réduction de la production de chaque pays de l’OPEP et de

travailler en coordination avec les pays hors OPEP pour consacrer les clauses de l’accord d’Alger.

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Boutarfa à propos de la concrétisation de l’accord d’Alger :

Optimisme à l’Opep et chez d’autres pays producteurs (Horizons)

Le ministre de l’Energie, Noureddine Boutarfa, s’est dit satisfait des

résultats ayant sanctionné la réunion consultative qui a regroupé, vendredi dernier à Doha, des pays membres de l’Organisation des pays

exportateurs de pétrole (Opep) et des pays non membres. Il a déclaré qu’il était, à l’instar de tous les pays participants, optimiste quant à la

concrétisation de l’accord d’Alger sur le gel de la production lors de la réunion de l’Organisation prévue à Vienne le 30 novembre prochain. Dans

une déclaration à la presse, en marge de la réunion, le ministre de

l’Energie a indiqué que les « 11 pays membres de l’Opep ont convenu vendredi de soutenir et de mettre en œuvre l’accord d’Alger qui prévoit de

réduire une production de 32,5 millions de barils par jour », précisant que la rencontre de Doha visait à préparer la prochaine réunion de Vienne.

« Nous avons discuté des modalités d’une collaboration en vue d’assurer le succès de la réunion de Vienne le 30 novembre prochain. Pour ce faire,

nous nous sommes réunis à huis clos afin de préparer cette réunion ainsi que la rencontre des experts qui la précèdera et nous avons convenu de la

possibilité de geler la production à 32,5 barils/jour », a expliqué Boutarfa. Selon le ministre, la rencontre a permis aux membres de l’Opep de

convenir avec la Russie, pays non membre de l’Organisation, de « travailler en coordination jusqu’à la fin novembre afin de maîtriser les

chiffres et les informations à même de parvenir à une bonne décision à Vienne ». L’accord historique d’Alger, qui a couronné la réunion

extraordinaire de l’Opep le 28 septembre dernier, prévoit de réduire la

production de l’Opep à un niveau oscillant entre 32,5 et 33 millions de barils par jour afin d’assurer la stabilité du marché pétrolier. Une réunion

préparatoire à la réunion du 30 novembre se tiendra demain dans la capitale autrichienne au niveau des experts. L’Algérie préside la

commission technique créée lors de la réunion d’Alger et chargée de définir les mécanismes de réduction de la production de chaque pays de

l’Opep et de travailler en coordination avec les pays hors Opep pour consacrer les clauses de l’accord d’Alger.

La Tunisie veut davantage de gaz algérien (L’Econews)

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La Tunisie est sur le point de renégocier les termes de ses contrats de gaz

naturel avec l’Algérie. Suite à la baisse de sa production et la hausse de la consommation nationale, la Tunisie pense à renouveler son accord avec

l’Algérie. Cette annonce a été faite par Hela Cheikhrouhou, ministre tunisienne de

l’énergie et des Mines, devant la commission des finances de l’assemblée nationale, rapportent certains médias tunisiens. Selon Cheikhrouhou, le

renouvellement de l’accord se fera à travers la renégociation de certains termes du contrat conformément au volume de la demande et aux réalités

actuelles du marché gazier. Cette décision s’explique par la demande en gaz naturel qui accroit sans

cesse. En revanche, la Tunisie affiche depuis environ un an une baisse drastique de sa production en raison des mouvements sociaux qui ont

duré plus de huit mois et qui ont conduit à l’interruption jusqu’en octobre de la production sur le champ Kerkennah, sachant que le pays importe

déjà près de 50% de sa consommation.

Le mois dernier, la responsable avait également fait observer que la production de pétrole, qui était de 80 000 b/j en 2010, est descendue à

40 000 b/j en 2016 à cause de l’ambigüité juridique autour de l’encadrement du secteur des hydrocarbures.

« La constitution tunisienne n’explique pas clairement les spécificités sur la base desquelles ces permis sont octroyés », avait-elle expliqué. Autant

de paramètres qui devraient entrer en ligne de compte lors des prochaines négociations.

Tarif de l'électricité dans le sud : Le gouvernement prendra en

charge 65% de la facture (L’Expression)

Notre source précise que cette réduction qui englobe même la TVA concerne les factures dont la consommation ne dépasse pas les 12.000

kW. Bonne nouvelle pour la population du Sud. Le gouvernement a décidé de

prendre en charge 65% de la facture d'électricité y compris la TVA. «Le ministre des Finances Hadji Baba Ammi nous a assuré jeudi dernier que le

gouvernement va prendre en charge 65% de la facture d'électricité dans le Sud», nous a confié un membre de la commission parlementaire des

finances sous couvert de l'anonymat. Notre source précise que cette réduction qui englobe même la TVA concerne les factures dont la

consommation ne dépasse pas les 12.000kW. Notre source a fait savoir que plusieurs amendements portant sur la

réduction de l'électricité ont été introduits par les députés pour soulager le calvaire des gens du Sud qui se retrouvent parfois avec des factures qui

dépassent les trois millions de centimes.

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Le ministre des Finances a expliqué, selon notre source, que c'est la

conclusion à laquelle est parvenue la commission restreinte qui vient d'achever ses travaux et que le gouvernement est d'accord sur ce plan.

Malgré la baisse des ressources financières et le recul des prix du pétrole,

le gouvernement n'a pas d'autre choix que celui de faire appel au Trésor public pour répondre à une préoccupation urgente des gens du Sud. Ainsi,

l'équipe Sellal va s'épargner un casse-tête chinois, à savoir d'éventuelles contestations dans la région. Cette décision sera donc introduite comme

amendement dans le projet de loi de finances 2017. Il y a lieu de rappeler que le gouvernement a été interpellé à plusieurs reprises sur cette

question par les députés et les sénateurs de la région. Sur instruction du Premier ministre, une commission restreinte a été mise en place pour

étudier la réduction des tarifs d'électricité pour les populations du Sud. Certes, le gouvernement a réitéré la détermination de l'Etat à prendre en

charge les préoccupations du citoyen du Sud, mais cela n'a pas mis fin aux inquiétudes. S'exprimant sur cette question, lors d'une séance

plénière il y a 15 jours au Sénat, le ministre de l'Energie, Nourredine Bouterfa, a réitéré la détermination de l'Etat à prendre en charge les

préoccupations du citoyen du Sud, notamment dans le domaine

énergétique. «La commission restreinte chargée d'examiner les préoccupations des populations du Sud en matière d'alimentation en

électricité élabore actuellement des propositions pour alléger la facture d'électricité dans la région», avait-il assuré.

L'hôte des sénateurs a expliqué que la commission, installée sur instruction du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, se penchait sur

l'examen du pouvoir d'achat des populations du Sud, le taux de consommation électrique et les factures. Selon lui, les résultats des études

seront soumis au Premier ministère et au ministère de l'Energie, les deux parties habilitées à prendre les mesures qui s'imposent en vue d'alléger la

facture d'électricité dans les wilayas du Sud, notamment en été. M.Bouterfa avait rappelé à propos, les mesures prises par l'Etat depuis

2010 aux fins de réduire la facture d'électricité au profit des populations du Grand Sud dont une réduction de 50% conformément à l'article 49 de

la loi de finances complémentaire de 2011 et une autre de 10% en

direction des clients du secteur économique hors agriculture conformément à l'article 69 de la loi de finances complémentaire de 2010.

Avec cette énième réduction, le gouvernement vient de démontrer son attachement à la politique des subventions.

Ainsi, le projet de loi de finances 2017 qui a été vivement dénoncé vu les augmentations apportées dans la TVA et les carburants, va enfin contenir

une disposition qui soulage sans doute des milliers de foyers dans le Grand Sud.

Emploi : Plus de 30.000 placements réalisés par l’ANEM en 2016 à

Alger (APS)

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L’Agence nationale de l’emploi (ANEM) a réalisé plus de 30.000

placements à Alger lors des dix premiers de l’année 2016 dont 27.729 dans le cadre de son activité classique, «ce qui a contribué à la résorption

du chômage», a indiqué, jeudi, le directeur de l’agence d’Alger, Smaïl

Djadi. «Au total 27.729 insertions ont été réalisées en 2016 dans le cadre du placement classique et 298 autres dans le cadre du dispositif d’aide à

l’insertion professionnelle (DAIP), ainsi que 2.395 placement dans le cadre du contrat de travail aidé (CTA)», a précisé le directeur lors d’une journée

d’information dédiée à la vulgarisation de ce dernier dispositif, ainsi qu’au contrat formation-emploi. Le CTA est un contrat de travail en bonne et

due forme, ce qui le distingue des autres formules d’aide à l’emploi. De nombreux employeurs faisant appel à ces dispositifs, ainsi que des

étudiants de l’université Houari-Boumediène de Bab Eazzouar, ont pu suivre les explications des responsables de l’Agence nationale de l’emploi.

Mme Farda Lakehal, chef d’agence d’El-Harrach, a souligné qu’une nomenclature algérienne des métiers et emplois (NAME) est disponible et

permet à ces mêmes entrepreneurs d’identifier les profils des demandeurs d’emploi et des recruteurs, 422 fiches emplois fichiers sont disponibles

actuellement et cette nomenclature est actualisée régulièrement. Les

responsables de l’agence de la CNAS d’Alger ont indiqué que cette institution accorde des mesures incitatives en matière des abattements

des cotisations. Ils ont lancé un appel à tous les employeurs à l’effet de régulariser leur situation en matière de majoration des pénalités dans le

cadre de la loi de finances de 2015 avant décembre 2016. 9 milliards DA de pénalités de retard ont été annulés à fin septembre à Alger, précise-t-

on. Les employeurs ont souligné que leurs entreprises doivent être à jour des cotisations sociales, étant donné que les dispositifs d’aide à l’emploi

sont subordonnés à la régularisation de la situation vis-à-vis de la CNAS. L’employeur bénéficie d’abattement en cas de recrutements pour une

durée au moins de 12 mois, de 20% de sa quote-part pour les demandeurs d’emploi, de 28% pour les primo demandeurs et de 36%

pour les recrutements effectués dans les régions des Hauts Plateaux et du Sud.

Salaire net moyen mensuel : Estimé à 39.200 DA en 2015 (APS)

Le salaire net moyen mensuel a été globalement de 39.200 DA en 2015 à raison de 54.700 DA dans le secteur public contre 32.100 DA dans le

privé, a appris l’APS auprès de l’Office national des statistiques (ONS). En

2015, le salaire net moyen mensuel a ainsi évolué de 3,8% par rapport à l’année 2014 durant laquelle il était de 37.800 DA, sachant que le salaire

net moyen est composé du salaire brut diminué des différentes retenues (IRG, sécurité sociale et retraite). Ces chiffres sont issus d’une enquête

annuelle sur les salaires menée par l’ONS auprès de 581 entreprises publiques et de 252 entreprises privées de 20 salariés et plus (hors

administration et agriculture). Au niveau national, le salaire de base

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représente en moyenne 60% et les primes et indemnités 40% de la

rémunération brute totale, indique l’Office. Dans le secteur public, la part des primes et indemnités dépasse légèrement la part du salaire de base

(50,8%), et ce, en raison de l’influence des secteurs des transports et du

commerce où la part des primes est nettement plus importante que celle du salaire de base (plus de 54%), indique l’ONS. Mais dans le secteur

privé, le salaire de base représente 66% du salaire brut : la part du salaire de base est plus importante dans les activités hôtels et restaurants

(91%) et celles des finances (78%).

Mounia Meslem : «L’année 2017 dédiée à l’entrepreneuriat féminin» (Horizons)

«La présence de la femme dans l’espace économique aujourd’hui ne

reflète la volonté politique ni du volume des investissements réalisés, ni même des aspirations légitimes de la femme pour être partie prenante

dans la dynamique des réalisations nationales ». L’entrepreneuriat doit impérativement se conjuguer au féminin. C’est l’appel lancé, hier, par la

ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Mounia Meslem Si Amer, aux jeunes diplômées lors de l’ouverture

de la rencontre organisée par Women Entrepreneurship Day (WED) au Centre international des conférences d’Alger. Elle a fait savoir que la

femme doit renforcer sa présence mais aussi et surtout sa contribution dans la croissance économique. La situation économique actuelle, qu’elle

juge délicate, interpelle tout un chacun pour apporter un plus à même de booster le développement. «La présence de la femme dans l’espace

économique aujourd’hui ne reflète la volonté politique ni du volume des

investissements réalisés, ni même des aspirations légitimes de la femme pour être partie prenante dans la dynamique des réalisations nationales »,

a-t-elle déclaré. Elle ajoutera que la présence de la femme dans le monde du travail ne dépasse pas les 19,3%. Selon Leïla Akli, l’ambassadrice du

programme WED en Algérie et directrice de Pi-Relation, les femmes sont loin d’être nombreuses à se lancer dans l’entrepreneuriat. Elle a même

avancé que sur les 75% des jeunes filles diplômées de l’Université, seulement 6% investissent ce créneau alors que la moyenne

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internationale est de 14%. Pour changer cette donne, la ministre a

annoncé que l’année 2017 sera dédiée à l’entrepreneuriat féminin. Elle précisera que des experts seront mobilisés autour d’un programme

national en vue de former des formateurs, lesquels accompagneront des

femmes porteuses de projets. Et de participer ainsi à la création de la richesse. La femme rurale va avoir une place prépondérante dans ce

programme, a mentionné la ministre indiquant qu’il faudrait cibler les secteurs dans lesquels cette catégorie de la population peut apporter un

plus, citant à titre d’exemple les services, le tourisme, l’artisanat, l’agriculture et l’industrie. « Nous devons nous inspirer de l’exemple

vietnamien qui a réussi à sortir de la crise grâce au travail. Nous devons aujourd’hui mobiliser toutes les forces et nous intégrer dans cette

dynamique de relance et de diversification économique », a-t-elle dit. Elle estime que l’entrepreneuriat féminin est devenu « une préoccupation » de

son département « eu égard aux nombreuses opportunités pouvant soutenir les femmes dans le marché du travail ». La ministre a déploré

qu’aucune algérienne chef d’entreprise n’ait participé au concours organisé par Forbes Meddele-East pour le classement des 100 top chefs

d’entreprise dans les pays arabes. «Nous sommes malheureusement

absentes dans les événements internationaux », a-t-elle regretté tout en espérant que les femmes seront nombreuses à participer au concours

national dont les inscriptions ont commencé le 1er octobre dernier et devront être clôturées aujourd’hui. Des femmes entrepreneurs, il en existe

en Algérie. Plusieurs expériences ont été, d’ailleurs, présentées hier à cette occasion, célébrée, selon Mme Akli, dans 144 pays dans le monde

depuis la création de WED en 2014. Mme Yamina Benguigui, une Franco-Algérienne, a eu également à relater son propre parcours.

Médias, entrepreneurs et étudiants sont concernés : Comment booster l'entrepreneuriat sur les réseaux sociaux (L’Expression)

Une rencontre sera organisée lundi par GEN Algérie (Global

Entrepreneurship Network) pour promouvoir l'entrepreneuriat dans le pays.

Dans le cadre du Média Entrepreneurship Day organisé durant la célébration de la Semaine mondiale de l'entrepreneuriat, une rencontre-

débat aura lieu lundi pour étudier le rôle des médias dans le développement de l'entrepreneuriat.

Placé sous le haut patronage du ministère de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Algerie Week Entrepreneurship est

un évènement qui sensibilise sur l'impact des médias dans la prise de décision en matière de création d'entreprises.

Que ce soit en matière de reportages, documentaires, émissions de conseil, séries ou réseaux sociaux, les organisateurs considèrent que le

thème de l'entrepreneuriat est trop peu abordé dans les médias. Pourtant, beaucoup d'études se penchent sur l'influence que peuvent avoir les

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médias dans nos perceptions et habitudes, notamment dans le

développement de l'entrepreneuriat. Les organisateurs s'interrogent si on peut aujourd'hui quantifier le nombre

de programmes qui sensibilisent à l'entrepreneuriat et si on peut mesurer

leur impact sur la prise de décision en matière de création d'entreprises. Il s'agit alors de susciter de l'intérêt de la part des médias pour influencer

positivement l'image de l'entrepreneuriat en Algérie. Selon les organisateurs, les plus grandes start-up dans le monde sont des

compagnies de média comme Facebook,Twitter, Instagram qui en sont les exemples les plus connus. Les nouveaux créneaux de l'entrepreneuriat

sont donc liés au digital, au Web et aux applications mobiles, etc. Mais où en est l'Algérie par rapport à ces avènements et à quand un

Facebook algérien? s'interroge GEN Algérie. Ce dernier veut ainsi encourager la création de start-up performantes dans le domaine des

médias et toutes ces questions seront abordées en compagnie d'acteurs des médias, d'entrepreneurs et d'étudiants. Mais est-ce que l'Algérie est le

meilleur pays pour faire des affaires grâce à l'innovation dans le numérique?

En juin dernier, dix start-up de l'industrie numérique ont représenté

l'Algérie, pour la première fois, lors de l'évènement mondial annuel dédié à l'innovation et à la technologie Vivatechnology à Paris.

Ces jeunes pousses ont été sélectionnées par un comité de parrainage composé de représentants du ministère de l'Industrie et des Mines, du

cluster numérique ADC, du cabinet de consulting EY (ex. Ernst and Young) et de chefs d'entreprise.

Lors de cette manifestation technologique mondiale, ces jeunes promoteurs algériens ont présenté des services et solutions innovés dans

divers domaines tels que l'utilisation des objets connectés dans le secteur de l'environnement, la télégestion des services publics, les solutions de

paiement électronique de factures par le biais d'objets connectés (smartphones, TV...), la mise en place de plates-formes de statistiques

économiques et des systèmes intelligents antivol de véhicules.

Promotion immobilière : Les anciennes concessions des terrains domaniaux convertibles en cession (APS)

Les anciennes concessions des terrains relevant du domaine privé de

l'Etat destinés à la réalisation de projets de promotion immobilière à caractère commercial, sont désormais convertibles en cession, indique un

arrêté interministériel publié dans le Journal officiel (JO) n° 62. En fait, ce texte élargit cette mesure aux projets consentis avant la

promulgation du décret exécutif 15-281 du 26 octobre 2015 relatif à cette conversion et lequel n'est applicable que pour les projets consentis depuis

sa publication dans le JO en 2015.

La concession non convertible en cession des terrains domaniaux concernés, consacrée par acte administratif publié, dont les travaux de

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réalisation ont été achevés et le certificat de conformité a été obtenu, fait

l'objet de conversion de la concession en cession suivant un acte administratif établi par le directeur des domaines territorialement

compétent sans modification préalable de l'arrêté du wali et de l'acte de

concession initial. Dans ce cas, le promoteur bénéficiera ystématiquement des avantages financiers prévus par le décret 15-281 qui prévoit de

réaliser la conversion sur la base de la valeur vénale fixée par les services des domaines avec défalcation des redevances versées au titre de la

concession. Si la propriété des constructions et le droit réel immobilier résultant de la concession y afférent ont été cédés par les promoteurs

immobiliers au profit des bénéficiaires, la conversion de la concession en cession se fait directement au profit des bénéficiaires, au prorata de la

superficie des constructions dont ils sont propriétaires sur la base de la valeur vénale du terrain telle que déterminée par les services des

domaines au moment de l'octroi de la concession avec défalcation des redevances versées par le promoteur. Concernant les promoteurs

immobiliers ayant bénéficié d'une concession non convertible en cession pour la réalisation d'une promotion immobilière à caractère commercial,

dont les délais de réalisation n'ont pas expiré ou ont été dépassés, ils

obtiennent, sur la base d'un acte modificatif de concession convertible en cession, un délai de grâce supplémentaire de deux années pour

parachever leurs projets. Les délais de grâce commencent à courir à partir de la date d'établissement de l'acte modificatif de concession convertible

en cession pour les projets dont les délais de réalisation ont été dépassés et à compter de la date d'expiration du délai fixé initialement dans le

cahier des charges pour les projets dont les délais n'ont pas expiré. Dans les limites de ces délais de grâce, si le projet a été effectivement

réalisé et le certificat de conformité a été obtenu, le promoteur bénéficie des avantages financiers prévus le décret exécutif 15-281. A l'expiration

de ces délais, si le projet n'a pas été effectivement réalisé, la concession est convertible en cession sur la base de la valeur vénale du terrain telle

que déterminée par les services des domaines au moment de la conversion mais sans défalcation aucune des redevances versées au titre

de la concession. Les terrains domaniaux octroyés sur la base d'un arrêté

du wali et objet d'actes administratifs non encore publiés, font l'objet d'actes modificatifs de concession convertible en cession établis par les

services des domaines sans recourir à la modification de l'arrêté initial du wali. Dans le cas d'une concession non convertible en cession octroyée

par arrêté du wali et n'ayant pas encore fait l'objet d'acte, les services des domaines procèdent, sans recourir à la modification de l'arrêté du

wali, à l'établissement et la délivrance de l'acte administratif de concession convertible en cession dans un délai de trente (30) jours à

partir de la publication de cet arrêté dans le JO. La concession non convertible en cession des terrains domaniaux octroyés

pour la réalisation de projets de promotion immobilière commerciale, consacrée par acte administratif publié et dont les travaux n'ont pas été

entamés, est exclue du bénéfice de la conversion en cession. Le promoteur est tenu de respecter l'ensemble de ses engagements, et il

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ne peut exclure des souscripteurs que dans les cas prévus par la

législation et la réglementation en vigueur, souligne cet arrêté conjoint des ministres de l'Habitat et des Finances.

Le promoteur ne peut, sous peine de déchéance, modifier l'objet de la

concession tel que prévu dans le cahier des charges, est-il noté dans le même texte.

Terres et concessions agricoles non exploitées : Chelghoum

instruit les walis de sévir (Liberté)

Dans une instruction aux walis et aux directeurs des services agricoles,

datée du 24 septembre 2016, le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdeslam Chelghoum, a menacé les

agriculteurs qui n’exploitent pas les parcelles de terre qui leur ont été concédées, de poursuites judiciaires en plus de l’annulation de leurs titres

de concession ou de leurs titres de propriété. Cette décision concerne aussi bien les terres du domaine privé de l’État que celles appartenant à

des propriétaires privées. Selon cette instruction qui intervient trois ans

après une directive similaire signée par son prédécesseur, Abdelwahab Nouri, le ministre qui se réfère à la loi d’orientation foncière considère que

“la non-exploitation effective des terres agricoles constitue, en raison de leur importance économique et de leur fonction, un abus de droit”. Selon

M. Chelghoum, de vastes superficies sont soit annuellement mises en jachère, soit en état d’abandon, malgré les conditions pédoclimatiques

favorables à leur exploitation. “L’obligation d’exploiter des terres agricoles consacrée par les textes en

vigueur a été à chaque fois rappelée à l’occasion des visites d’inspection et de travail effectuées par M. le Premier ministre au niveau des différentes

visites des wilayas du pays”, souligne l’instruction du ministre qui se réfère à de nombreuses lois, décrets et autres instructions rarement

appliquées sur terrain. “L’exploitation optimale de l’ensemble des terres est une condition essentielle pour l’augmentation des productions

agricoles pour sécuriser les approvisionnements en produits alimentaires

par la production nationale, et ce faisant, de renforcer la sécurité

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alimentaire du pays en réduisant autant que faire se peut le recours aux

importations”, souligne le document. Sur les terres attribuées dans le cadre de l’Accession à la propriété

foncière agricole (APFA), le ministre demande aux walis de mettre en

demeure les exploitants n’ayant pas encore exploité les terres attribuées à l’effet de se conformer aux dispositions législatives en vigueur, faute de

quoi, il sera procédé au retrait des attributions des terres dont ils ont bénéficié. La même menace pèse sur les exploitants agricoles détenteurs

d’actes de concession. “Tout manquement de leur part au sens de la réglementation en vigueur entraîne des mises en demeure par le directeur

de wilaya de l’Office national des terres agricoles (Onta). Au-delà du délai fixé à une année, ces derniers saisissent l’Administration des domaines

pour procéder, par voie administrative, à la résiliation de l’acte de concession”, précise l’instruction.

Concernant les terres de propriété privée qui représentent plus de 5,7 millions d’hectares, soit 67% de la superficie agricole utile, un nouveau

délai d’une année leur a été accordé. “Passé ce délai, l’Onta procédera à la mise en exploitation pour compte et aux frais du propriétaire ou du

possesseur apparent, lorsque le propriétaire n’est pas reconnu, à une mise

à bail ou à la mise en vente, si la terre est à potentialité élevée ou bonne”, ajoute le ministre, précisant que 48% des terres agricoles le sont.

L’Algérie perd, selon des spécialistes, plus de 300 000 hectares par an de terres fertiles qui auraient pu servir à booster la production agricole et

l’économie du pays.

Crédit à la consommation-Cima Motors : Le CPA financera à 90%

les véhicules assemblés par TMC (El Moudjahid)

Après avoir procédé à la signature d’une convention de partenariat portant

financement bancaire accordé aux particuliers désirant acquérir un véhicule Hyundai avec la Banque nationale d’Algérie (BNA), Tahkout

Manufacturing Company (TMC), filiale du Groupe Tahkout, récidive en paraphant, jeudi, une deuxième convention de financement, cette fois-ci

avec le Crédit populaire d'Algérie (CPA), au siège de l’établissement bancaire à Alger, pour l'acquisition des véhicules de marque Hyundai

fabriqués localement par TMC. Ce partenariat signé par Mahieddine Tahkout, PDG de TMC, et Omar

Boudieb, PDG du CPA, s’inscrit dans le cadre des mesures prises par les pouvoirs publics pour développer une industrie automobile locale aux

standards internationaux, avec des objectifs d’intégrations progressive. Pour ce qui est des conditions d’accès au crédit, le PDG du CPA explique

que le client doit «justifier d’un revenu stable et d’un apport minimum de 10% de la valeur globale du véhicule ciblé». Et d’ajouter que «le montant

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du crédit peut aller jusqu’à 90% du prix d’acquisition du véhicule dans la

limite de 3 millions de dinars». Selon le patron du CPA, un taux d'intérêt de 8% (hors taxe) sera appliqué

sur le montant du crédit, alors que la durée du remboursement peut

varier entre 12 et 60 mois (5 ans), dans la limite d’âge de 70 ans et en rapport avec la capacité de remboursement de l’emprunteur. Le crédit va

financer les 8 modèles de véhicules de Hyundai assemblés par TMC en Algérie et commercialisés par le réseau du concessionnaire CIMA Motors

(filiale du groupe Tahkout). Il s'agit des modèles I10, I20, I30, I40, Accent RB, Tucson, Creta et Santa-Fe, qui seront commercialisés d'ici à 15

jours, selon le patron de TMC. Lors de la cérémonie de signature, Mahieddine Tahkout révélera que son

groupe lancera une autre usine d’assemblage d’automobile pour une autre marque. «Nous allons lancer la production d’automobiles d’une autre

marque, dont le prix ne dépassera pas le 1 million de dinars. Ce projet sera destinée aux particuliers qui ne peuvent pas se permettre d’acheter

un véhicule de plus de 1 million DA», a souligné le patron du groupe Tahkout. Pour le premier responsable du CPA, à travers la relance du

crédit aux particuliers pour l’achat de véhicules de tourisme neufs, «le CPA

vise la diversification de son offre de produits de financements». Soulignant que le CPA avait déjà introduit le crédit à la consommation

pour aider les ménages à équiper leurs domiciles (mobilier, électroménagers... ), M. Boudieb a aussi rappelé que ce type de crédit

entrait dans le cadre de la promotion de la production nationale visée par les pouvoirs publics. Les personnes intéressées par un crédit pourront

contacter, dès dimanche prochain, les établissements concernés par la convention. Contacté par El Moudjahid, le vice-président du groupe

Tahkout, Billel Tahkout, nous apprend que «TMC procédera, dans les prochains jours, à la signature de conventions de financement bancaire

avec d’autres établissements financiers privés et publics afin de permettre aux particuliers de choisir librement leur banque». L'usine d'assemblage et

de montage de véhicules de marque Hyundai à Tiaret avait été inaugurée en octobre dernier, avec une capacité de production de 60.000 unités,

pour la première année d'activité. Cette capacité devrait passer à 100.000

unités, à partir de la deuxième année. Il faut savoir que le crédit à la consommation avait été réintroduit l'an dernier pour les produits fabriqués

en Algérie uniquement, et ce quel que soit leur taux d'intégration. Les entreprises dont les produits sont éligibles à ce crédit sont celles qui

exercent une activité de production ou de service sur le territoire national, et qui produisent ou assemblent des biens destinés à la vente aux

particuliers, selon le décret exécutif relatif au crédit à la consommation.

Industrie automobile national : Sortie du premier camion ''made

in Algeria'' (Le Maghreb)

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L'un des acteurs majeurs du marché automobile algérien, Diamal, filiale

du groupe CFAO, vient de dévoiler son nouveau projet industriel de montage automobile, conformément à la réglementation algérienne et au

projet de loi régissant l'activité de la distribution automobile. Après près de deux ans d'absence, Diamal est désormais prêt avec son

usine d'assemblage en CKD de camions légers et moyens tonnage de la marque japonaise Mitsubishi FUSO, filiale du groupe allemand Daimler-AG.

DIAMAL a débuté le processus de maturation de son projet industriel pour l'assemblage et le montage de véhicules industriels. Dès cette période,

"DIAMAL, ainsi que les constructeurs Mitsubishi FUSO Truck and Bus Corporation (MFTBC) et DAF ont commencé à travailler sur le

développement de ce projet et d'une gamme de véhicules compatibles avec les nouvelles normes algériennes", a annoncé, à la presse nationale,

Christophe Salomon, directeur général Diamal. Les travaux de construction de l'usine ont démarré, avec un taux de réalisation de plus de

80%. Situé à Sidi-Moussa, sur un terrain de plus de 70.000 m², où

DIAMAL est déjà implanté avec un parc de stockage, un centre de livraison et prochainement une zone sous douane, l'investissement total

de l'usine dépasse un milliard et demi de dinars. La prévision est de lancer la production des unités-pilotes et la formation du personnel dès le mois

de novembre 2016, et de façon concomitante, avec l'homologation de l'usine, ainsi que les premiers camions produits, par le ministère de

l'Industrie et des Mines. En parallèle, MFTBC Mitsubishi FUSO Truck and Bus Corporation a lancé la production des premiers kits CKD destinés au

marché algérien. Les kits d'assemblage sont en cours de transport et devraient arriver en Algérie fin novembre. Au démarrage du projet, l'unité

en question assemblera deux modèles FUSO Canter type FE (gamme légère) et FUSO FJ (gamme moyenne).

Le premier camion FUSO "made in bladi" verra le jour en décembre 2016. La production devrait commencer par une centaine de camions par mois

en 2017. La capacité globale de production de l'usine est de plus de 5.000

unités/an. Pour la première année, il sera question de l'assemblage de 1.700 unités, avant d'arriver à 5.100 unités à la troisième année, afin de

satisfaire, ainsi, les besoins du marché local. S'agissant du taux d'intégration de cette usine de 5.000 m², dotée de deux lignes de

production de 125 m de long chacune, l'usine affichera un taux de 23% en 2017, et devrait atteindre les 50% à l'horizon 2020, avec l'intégration

d'autres composants comme la boîte de vitesses par exemple, puisque des négociations sont en cours avec la Société nationale des véhicules

industriels (SNVI) pour les boîtes ZF. Après le lancement des premiers

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véhicules avec MFTBC Mitsubishi FUSO Truck and Bus Corporation, l'unité

de production de Diamal étendra la gamme des camions et tracteurs routiers de gros tonnage de la marque DAF, dont l'entrée en production

est prévue pour le second semestre 2017. Diamal prévoit également

d'assembler dans son site industriel des machines agricoles de la marque New Hollande, au courant de la même année. Au programme de

l'investisseur, en sus de satisfaire le marché local, il ambitionne également d'exporter les modèles FUSO assemblés en Algérie vers quatre pays

africains dans un avenir proche, dans lesquels CFAO distribue la marque japonaise. Entreprise responsable, Diamal s'engage à contribuer ainsi à

développer l'économie nationale, avec la création de plus de 700 emplois supplémentaires directs et indirects, et le développement de l'intégration

locale, dès le lancement des opérations de production. Par ailleurs, Diamal a procédé au lancement de sa nouvelle marque FUSO sur le marché, avec

les modèles FJ disponible en 2 versions PTAC 16T 230 ch et PTAC 18T 280 ch.

Lafarge Algérie : La cimenterie de Biskra inaugurée en janvier

(Liberté)

La cimenterie Lafarge-Souakri (Cilas), l’unité de production la plus

moderne du groupe Lafarge-Holcim, est entrée en activité à Biskra, mais

elle ne sera officiellement inaugurée qu’en janvier 2017, en présence d’officiels algériens et de représentants du monde industriel.

C’est ce qu’a annoncé, jeudi, le directeur de la communication du groupe, Serge Dubois, en marge d’une rencontre organisée à Alger ayant pour

thème le «Transfert du savoir-faire». Fruit d’un partenariat entre Lafarge Algérie et le groupe algérien privé Souakri Frères, selon la règle en

vigueur pour l’investissement étranger en Algérie (51/49), cette cimenterie est équipée de l’un des plus importants broyeurs verticaux au

monde et dispose des technologies les plus avancées en la matière. Le projet, d’une valeur de 35 milliards de dinars, assure une capacité de

production de 2,7 millions t/an et devra contribuer à l’approvisionnement d’une partie significative du Sud algérien d’ici 2017, grâce à des lignes

ferroviaires passant par les wilayas limitrophes, et descendant vers Tamanrasset. Pour le nouveau directeur général de Lafarge Algérie, Jean-

Jacques Gauthier, l’Algérie, qui figure dans le top 5 des pays les plus

importants, «compte beaucoup pour le groupe», d’autant qu’un investissement des plus lourds, d’une valeur de 170 millions d’euros, a été

consenti jusqu’ici pour différents projets réalisés dans le pays. «Le potentiel de Lafarge en Algérie est énorme et le groupe se doit de

répondre aux défis d’investissement que le pays veut relever», a déclaré encore le directeur général de Lafarge.

Le groupe cimentier détient actuellement 40% des parts de marché, ce qui représente pour lui un exploit commercial assez important. Il affirme,

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cependant, porter un intérêt particulier à la question du transfert

technique et managérial aux équipes locales. Preuve en est le nombre des expatriés réduit à 37 personnes, alors qu’il était au démarrage des

activités du groupe à 75 personnes. Une stratégie a été ainsi mise en

place, avec pour objectif de «domestiquer les ressources humaines» et tout un programme de formation, bénéficiant annuellement de 3,5% de la

masse salariale, a été lancé au profit des employés du groupe. Mieux encore, Lafarge Algérie se dit engagé auprès de la communauté

universitaire à laquelle un réseau académique a été consacré. Des conventions avec des universités, à l’exemple de l’USTO et prochainement

l’université de M’sila, ont été établies pour participer à des formations couronnées par un mastère professionnel au bénéfice d’ingénieurs

spécialisés en BTP. Notons enfin que Lafarge Algérie et l’Ecole polytechnique d’architecture et

d’urbanisme (EPAU) organisent la 2e édition du grand prix d’architecture étudiant Lafarge-Holcim 2017. Pour cette édition, les étudiants de l’EPAU

concourront sur un programme architectural s’intitulant «Centre d’affaires performant et durable au cœur de la ville».

Développement de l’Internet : Un facteur de gouvernance

multilatéral et transparent (APS)

La ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la

communication, Houda-Imane Faraoun, a appelé, à Wuhzen (Chine), à un développement de l'Internet basé sur un mode de gouvernance

«multilatéral et transparent», indique le ministère dans un communiqué. Dans une allocution prononcée, à l'occasion de la 3e conférence mondiale

de l'Internet sur le thème «L'innovation comme locomotive du développement de l'Internet pour le bien-être de tous», la ministre a

souligné l'importance de favoriser l'avènement d'un mode de gouvernance du cyberespace impliquant toutes les parties prenantes dans le but de

garantir et de promouvoir une connectivité fiable et profitable à tous au

niveau mondial. Elle a ajouté que «la gouvernance de l'Internet doit être fondée sur le principe de garantir de l'accès au réseau pour tous». Or, ce

principe, a-t-elle, relevé, «ne peut servir les droits de l'homme et la justice sociale que s'il consacre la souveraineté des peuples et des États

dans ce domaine, conformément aux principe adoptés par les Nations unies et pour lesquelles militent tous les pays». Par ailleurs, dans un

discours télédiffusé, le président de la République de Chine, Xi Jinping, a, de son côté, appelé à renforcer la coopération internationale en termes de

gouvernance du cyberespace. Tout en affirmant que le développement de l'Internet ne connaît pas de frontières, il a souligné que «la Chine est

disposée à travailler avec la communauté internationale pour le bien-être commun de tous les peuples et à œuvrer pour un système de

gouvernance mondiale du cyberspace plus équitable et plus rationnel». À

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noter que des dirigeants d'organisations internationales, des personnalités

importantes des industries de l'Internet, des célébrités du web et des universitaires présents à cette 3e conférence mondiale de l'Internet,

débattent, entre autres, des sujets liés aux différents aspects de

l'Internet, tels que la gouvernance du cyberespace, la coopération internationale en la matière, le développement des services et applications

en ligne et l'innovation dans les TIC. En marge de cette conférence, une exposition regroupant environs 300 entreprises leaders dans le secteur de

l'Internet est organisée pour permettre aux participants et aux visiteurs de découvrir un grand nombre de réalisations technologiques. Les

nouveautés couvrent les technologies de pointe et les produits du cyberespace, visant à montrer la manière avec laquelle l'Internet se

développera et quelles innovation vont conquérir le monde de demain, précise le communiqué du ministère. Il est à noter que Mme Faraoun a

rencontré, à cette occasion, des ministres et des hauts responsables du domaine des technologies de l'information et de la communication, parmi

eux son homologue chinois avec lequel elle s'est entretenue sur les perspectives de coopération et de partenariat, conclut le communiqué.

Banque/bourse/Assurance

Marché des assurances : La crise ralentit la croissance (Horizons)

Ça stagne pour le marché national des assurances. Le président-directeur général de la Compagnie algérienne des assurances (CAAT), Youcef

Benmicia, dira qu’il y a un ralentissement de la croissance des assurances qui s’explique par la conjoncture économique que connaît le pays. Le

chiffre arrêté au 30 juin 2016 confirme le ralentissement du chiffre d’affaires des assurances. Nous sommes à zéro pour cent de croissance.

Habituellement, le marché connaît une croissance assez importante. Cette année, « elle est nulle », a indiqué le responsable de la CAAT en marge du

Salon international des produits et services pétroliers et gaziers qui se tient à Hassi-Messaoud, dans la wilaya d’Ouargla. A titre de comparaison,

il dira que le marché des assurances a réalisé un chiffre d’affaires de

l’ordre de 128 milliards de dinars en 2015, contre 125 en 2014, avec une

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modeste croissance qui ne dépasse pas les 2%. Durant les années

précédentes, la croissance dans le secteur était beaucoup plus importante atteignant même les deux chiffres, fera-t-il savoir. Cependant, les

indemnisations des sociétés d’assurances sont en hausse. Le taux des

indemnisations par l’ensemble des sociétés d’assurances s’élève à 71 milliards de dinars en 2015, contre 61 milliards en 2014, soit une hausse

de 15%. Il a ajouté que sur les 71 milliards, 47 milliards sont les indemnisations des accidents de la circulation, soit un taux de 60%. Qu’en

est-il de la CAAT ? Il semble que cette compagnie fait l’exception. Son Pdg a indiqué que le chiffre d’affaires de l’entreprise a augmenté de 5%. En

2015, le chiffre d’affaires était de 21 milliards, contre 20 milliards en 2014. Cette situation s’explique par le fait que la CAAT, contrairement aux

autres sociétés d’assurances, place au centre de ses prestations de service, l’assurance des risques industriels. « C’est ce qui fait que la

compagnie a réalisé un chiffre d’affaires mieux que celui du marché », a-t-il dit. En chiffres, le taux de croissance de la CAAT arrêté au 30 septembre

2016 a augmenté de 10% par rapport à la même période de 2015. Le Pdg de la CAAT dira que l’activité des assurances est intimement liée à

l’activité économique. « S’il y a un dynamisme économique et des projets,

le secteur des assurances se porte bien. Mais quand ça stagne, le secteur est touché de plein fouet », a-t-il souligné. C’est pourquoi, les

perspectives de croissance des assurances pour cette année seront les mêmes que celles de 2015, soit une stagnation ou bien une très légère

croissance, a-t-il souligné. Pour l’année 2017, Benmicia prédit que ce sera la même tendance si ce n’est une «régression, si les difficultés

économiques persistent».

Face au fléchissement du marché de l’automobile : La SAA compte se redéployer (Horizons)

Nacer Saïs, président-directeur général de la Société algérienne

d’assurance (SAA), a indiqué, mercredi dernier, que le fléchissement du marché national des assurances n’a pas empêché la SAA de maintenir son

équilibre financier. Elle domine le marché national avec un taux de 23% dans toutes les branches d’assurances. Lors d’un séminaire organisé par la

SAA à Blida sur « le management et l’assurance des risques au sein de l’entreprise », le premier responsable de la compagnie a affirmé que

« cette baisse a impacté directement le potentiel assurable, en réduisant les sources de primes sur le marché de prédilection de la SAA, l’assurance

automobile ». « Les marchés sur lesquels l’entreprise a misé pour garantir sa croissance, à l’instar du segment de l’assurance des risques industriels

et de transports, connaissent le même reflux », a-t-il ajouté. Tout en n’annonçant pas le bilan des trois premiers trimestres de l’année en cours,

le PDG de la SAA a indiqué que le marché de l’assurance en Algérie a réalisé près de 131 milliards de dinars de chiffre d’affaires en 2015. La

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SAA a, quant à elle, réalisé 27,4 milliards de dinars. « Nous maintenons

notre position de leader sur le marché national et une croissance de 3,52%, légèrement supérieure à celle du marché », s’est-il réjoui.

Face à la vulnérabilité que connaît le marché de l’automobile suite à la

baisse des importations, la SAA compte orienter son plan d’action vers l’assurance des risques dans les entreprises, l’assurance agricole et celle

du transport de marchandises terrestre, maritime et aérien. « Les discussions viennent de commencer avec le gouvernement et nous avons

émis le vœu de diversifier notre action », a-t-il expliqué. Selon lui, la SAA contribue au développement de l’économie nationale avec le placement de

50% de son chiffre d’affaires au Trésor public. Elle possède aussi des actions dans plusieurs structures comme l’hôtel Sheraton d’Oran.

Evoquant les indemnisations, Saïs a révélé qu’elles sont passées de 15,8 milliards de dinars en 2014 à 16,6 en 2015. 90% de ce montant concerne

l’automobile. Parlant des lourdeurs dans l’indemnisation des clients de la SAA, il affirme que cette question constitue l’un des points essentiels des

discussions entamées avec le gouvernement. D’ailleurs, tous les dossiers, objets de contentieux entre les sociétés d’assurances, ont été épurés

jusqu’à 2013.

L’Algérie n’a pas sollicité la BEI pour un emprunt (L’Econews)

Le recours à un prêt auprès de la Banque européenne de l’investissement (BEI) pour financer des projets en Algérie est fortement possible, mais il

semble que jusqu'à présent aucun accord n’a été conclu entre les deux parties. Selon le vice-président de la BEI, M. Román Escolano, la BEI est

disponible à étudier toute requête de prêt venant de l’Algérie.

L’ECONEWS : La banque européenne de l’investissement finance actuellement plusieurs projets en Afrique. Peut-on avoir la cartographie

des projets de la BEI dans cette région ? Román Escolano : Je dois rappeler que la BEI a pris, lors de la Cop 21 à

Paris, un engagement pour consacré 35% des financements accordés hors Unions européenne pour des projets qui ont un lien avec le climat pour

tous les pays qui le souhaitent et non pas uniquement pour le Maroc ou le

continent africain. Dans la région méditerranéenne nous avons un projet en Jordanie. En Afrique nous avons un projet au Kenya, un autre en

Afrique de Sud et en Ethiopie. Les projets portent sur l’énergie éolienne et solaire. Par ailleurs, je n’ai pas le chiffre concernant tous les pays, car je

suis chargé uniquement de l’Afrique du Nord. D’autre part, pour projet de Noor, la BEI a financé à hauteur de 217

millions d’euros. Nous avons participé dans toutes les étapes de construction depuis la station Noor I et les autres stations. La participation

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européenne est de 60% dans le projet, dont la BEI et d’autres organismes

de France, d’Allemagne… A Noor I nous sommes à 40% des financements. Pour Noor II et Noor III,

cela varie entre 20 à 25% des financements. Vous savez que la banque

doit être rentable, mais comme les investissements sont des projets à long termes, nous avons accordé les crédits à des taux réduits et

compétitifs qui avoisinent 1%. Et nous avons un but lucratif dans ce projet car la banque doit être rentable. D’ailleurs, c’’est ce qui a fait la

compétitivité de notre banque contrairement à d’autres établissements privés.

Y a-t-il d’autres mécanismes de financement innovants pour l’Afrique ? Dans le contexte du nouveau plan d’investissement européen pour

l’Afrique, nous sommes en train de développer des mécanismes qui vont au-delà des mécanismes traditionnels. Essentiellement nous finançons des

projets à long terme, mais le nouveau mécanisme se base sur le partage plus important des risques et c’est ce qu’on appelle des mécanismes

innovants. Cela veut dire utiliser des budgets comme garantie dans les projets afin que la banque puisse assumer plus de risques.

Pour le Maghreb le problème de la désertification se pose avec acuité,

avez-vous des financements de projets pour lutter contre ce phénomène ? La gestion de l’eau et l’énergie sont des domaines très importants

notamment au Maroc, la gestion de l’eau et l’assainissement des réseaux a toujours été un domaine dans lequel nous sommes sollicités dans le

cadre de l’office national de l’eau (ONL) qui est notre client. Nous avons des projets de traitement d’eau en Tunisie il a y a deux semaines nous

avons lancé le projet de dessalement de l’eau à Ghaza. Êtes-vous sollicité pour des projets concernant l’environnement en Algérie

? Dans le cas de l’Algérie, la banque à historiquement beaucoup travaillé

dans le domaine de l’énergie. Et nous sommes prêts au cas où les autorités algériennes veulent nous présenter des requêtes de

financements. Pour l’instant nous n’avons rien reçu comme demande de l’Algérie, mais nous sommes prêts à étudier toute requête des autorités

algériennes qui connaissent très bien notre dispositif juridique et

opérationnel. Avez-vous reçu des demandes d’investissements de la part de l’Algérie ?

Pour l’instant nous n’avons rien reçu, mais ce que je peux vous dire, c’est que si les projets sont fiables, nous sommes prêts pour tout financement,

l’essentiel étant que 35% sera destiné à des projets sur le climat. L’Algérie est un pays que nous connaissons très bien. Nous travaillons dans les

secteurs publics, énergique, mais aussi pour le secteur privé, urbain et transport.

Coopération

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Artisanat : Consolidation de la coopération algéro-mauritanienne

(El Moudjahid)

La Commission technique sectorielle algéro-mauritanienne de l'artisanat a appelé, jeudi à Nouakchott, à consolider la coopération entre les deux

pays dans ce domaine, en prévision de la tenue de la 18e session de la Grande commission mixte algéro-mauritanienne prévue fin 2016 à Alger.

Au terme de sa réunion co-présidée par M. Choukri Ben Zaârour, directeur au ministère de l'Aménagement du territoire, du Tourisme et de

l'Artisanat, du côté algérien, et M. Had Maaloum Ould Baba, directeur des

études, de la programmation et de la coopération au Ministère mauritanien de la Culture et de l'Artisanat, la commission sectorielle a

recommandé la consolidation de la coopération dans le domaine de la formation et l'échange des expertises.

À ce propos, la partie algérienne s'est dit prête à dépêcher un expert en Mauritanie pour superviser une session de formation au profit de cadres

du secteur de l'artisanat axée autour du rôle des Chambres d'artisanat algériennes dans l'encadrement de l'artisanat et à accueillir cinq cadres

mauritaniens en Algérie pour s'enquérir de l'expertise algérienne dans ce domaine. Concernant le domaine de la formation des artisans

mauritaniens, la partie algérienne a fait part de sa disponibilité à dépêcher un maître artisan en Mauritanie pour superviser une session de

formation au profit d'artisans mauritaniens dans le secteur de la poterie et de la céramique, à raison d'une session de formation par an pour les trois

prochaines années.

Au volet promotion et commercialisation, les parties ont exprimé leur disposition d'affecter un stand à chacun des deux pays lors du Salon

international de l'artisanat d'Alger et le Festival des Anciennes Villes pour les années (2017, 2018 et 2019).

Les deux parties ont également recommandé d'échanger les informations concernant les matières premières dont disposent chacun des deux pays

dans le but de réaliser un partenariat dans ce domaine, avec également la possibilité de mettre en place des unités de production de cuir dans les

zones frontalières, soulevant, par la même occasion, l'importance de procéder à un jumelage entre les deux chambres nationales de l'artisanat

et des métiers en Mauritanie et en Algérie, dans les plus proches délais. Pour rappel, la délégation algérienne a rencontré, durant son séjour en

Mauritanie, des responsables du secteur. Elle a été également reçue par M. Mohamed El-Amine Ould Cheikh, ministre mauritanien de la Culture et

de l'Artisanat, lequel s'est félicité du niveau des relations mauritano-

algériennes, tout en mettant en exergue l'importance de l'artisanat au sein de la société mauritanienne, et la possibilité pour le secteur de

l'artisanat en Algérie d'en tirer profit. La réunion de la commission sectorielle de l'artisanat à Nouakchott intervient après la tenue de deux

réunions similaires en octobre des commissions techniques algéro-

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mauritaniennes des secteurs de la santé et de la pêche. Ces réunions

interviennent dans le cadre de la préparation des travaux de la 18e session de la Grande commission mixte algéro-mauritanienne prévue fin

2016 à Alger.

Une mission d’affaires roumaine attendue à Alger : Approfondir les liens de coopération (El Moudjahid)

Une délégation composée d’industriels et d’hommes d’affaires roumains, conduite par le président de l’Association nationale des minotiers et

boulangers de la Roumanie (ANAMOB), effectuera une visite, dans notre pays, du 22 au 25 novembre courant. En marge de cette mission, la

chambre algérienne de commerce et d’industrie, en collaboration avec l’ambassade de Roumanie, organise une rencontre de mise en relation

d’affaires entre les entreprises algériennes et roumaines ce mercredi 23 novembre, au siège de la CACI. Cette mission de la Roumanie qui

entretient des relations politiques de longue date avec notre pays, exprime la volonté de ce pays d’approfondir les relations économiques

avec l’Algérie. Une volonté qui traduit une ouverture à toutes les

perspectives de partenariat dans des domaines diversifiés, et une détermination à relancer les liens de coopération, entre les deux pays.

Aussi, les Roumains dont l’essentiel des échanges, soit 60% s’effectue avec la zone de l’UE, s’intéresse, en particulier, aux secteurs qui

répondent aux potentialités de leur pays, à savoir, les domaines de la pétrochimie, du photovoltaïque, des énergies renouvelables, les systèmes

intégrés solaires pour irrigation, l’industrie, les technologies de l’information et des technologies, de l’agriculture et du bâtiment, ainsi que

des travaux publics et de l’hydraulique. L’Algérie dont la dynamique économique est désormais basée sur la diversification de la production, et

l’encouragement des investissements directs productifs, œuvre, par conséquent, à l’élargissement et à l’approfondissement de ses liens de

coopération avec les pays intéressés par le transfert, en Algérie, de technologies, d’expertise, et de savoir-faire. Aussi, l’adoption, par les

pouvoirs publics, d’un nouveau modèle de croissance, en substitution à

l’importation, offre cette opportunité, pour les deux parties, de construire une nouvelle dynamique en matière de coopération algéro-roumaine

basée une diversification des échanges et un ciblage des objectifs. Pour rappel, un mémorandum de coopération a été signé, en octobre dernier, à

Alger entre les Cours des comptes algérienne et roumaine en matière de renforcement des méthodes de contrôle des dépenses publiques.

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Veille

Economie algérienne: "Nous sommes en train de prendre le

chemin de l'Égypte" (Opinion) (Maghreb Emergent)

Dans cet article qui est une reprise de son intervention à l'assemblée

populaire nationale lors des débats sur la loi de finances 2017, Arezki

Derguini, député du FFS lance un avertissement: nous sommes entrain de prendre le chemin de l'Egypte et probablement du Venezuela. L'enjeu

politique, selon lui, "n'est pas de savoir s'il faut une vérité des prix, mettre fin à des subventions injustes et inefficaces, mais comment y aller?".

Nous sommes en train de prendre le chemin de l'Égypte parce que nous n'avons pas le courage d'affronter la réalité. Nous refusons de nous

demander comment est-il possible de vivre réellement comme le reste du monde sans trahir nos martyrs et la confiance de la population.

Nous sommes en train de prendre le chemin de l'Égypte et probablement du Venezuela parce qu'une partie d'entre nous ne croit pas en notre

société et ne pense qu'à exploiter la situation en sa faveur. Avec l'indépendance, nous avons continué de falsifier nos comptes, nous avons

laissé notre état d'esprit poursuivre son chemin de croix ; nous voilà en peine aujourd'hui de retrouver quelque sérénité.

Le problème aujourd'hui n'est pas de savoir s'il faut une vérité des prix,

mettre fin à des subventions injustes et inefficaces, mais comment y aller ? Car il nous faudra y aller, bon gré en traçant notre chemin, mal gré en

obéissant au diktat de nos créanciers. Que faire donc pour ne pas renoncer à l'État social, pour établir un nouveau système des prix

favorable à la production et un nouveau système de subventions plus efficace et plus équitable qui défende le pouvoir d'achat de la population

sans décourager l'épargne et l'investissement. Les exemples de l'Égypte , de la Grèce et du Venezuela sont devant nous.

Devons-nous attendre la faillite de l'Etat pour entreprendre les réformes qui préservent l'Etat social? Un Etat failli ne peut venir en aide à des

citoyens démunis dont le nombre s'accroit. Devons-nous attendre la faillite de l'économie centralisée afin que des responsables se déchargent de leur

responsabilité, vaquent à leurs comptes privés et que l'étranger prenne en charge nos comptes publics ?

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Ou bien, plutôt que d'accepter la perspective de livrer nos comptes à

l'étranger, ce à quoi nous nous sommes toujours refusés, pourquoi ne pas mettre nos comptes à jour et passer à un système de prix, de

subventions, de soutien du pouvoir d'achat transparent, plus efficace et

plus équitable? Les pouvoirs publics, dans le cadre de la nouvelle loi de finances,

escamotent ces questions, hésitent sur le cap à suivre. Elles réduisent timidement les subventions, augmentent timidement les prix et les taxes.

Renationaliser l'économie en faisant de l'économie une affaire sociale. Une question de doctrine

Tout d'abord une question de doctrine. Il faut se rendre compte que nous n'avons nulle maîtrise sur les conditions de production de la vie matérielle.

La compétition internationale nous les impose. Il faut renoncer à la croyance selon laquelle nous pouvons décider unilatéralement de ce que

ce que nous voulons échanger, des termes dans lesquels de tels échanges peuvent avoir lieu.

Ce qui est en notre nôtre pouvoir, c'est la qualité de nos rapports, au sein de cette économie, avec cette économie. Il faut renoncer à faire de

l'économie l'affaire exclusive de l'État et des grandes entreprises, ce qui a

remis nos marchés aux mains d'une minorité qui finira par les céder aux grands groupes internationaux. Il faut qu'elle soit une affaire sociale avant

de devenir des affaires publique et privée. Il faut faire en sorte que les volontés séparées des citoyens puissent constituer une volonté commune

qui ne conspire pas contre leurs volontés séparées. Car il n'est plus évident que la défense de l'intérêt particulier à l'ère de la

globalisation puisse réaliser un autre intérêt que celui des multinationales. Une volonté commune qui accorde leur production à leur consommation

présente et future. Il faut renationaliser l'économie, c'est-à-dire redonner une cohérence

sociale à l'économie qu'elle a perdu avec la globalisation des marchés, sur la base d'un état de droit où droits collectifs et droits privés, droit et

normes sociales, ne s'excluent pas mais se complètent. Soumettre le marché au contrôle social

Le gouvernement a commencé à toucher aux prix et taxes sans expliciter

le système de subventions qu'il veut adopter. Et cela pour les trois années à venir. S'il persiste à monopoliser la gestion de l'économie, il risque de

trébucher sur les embûches d'un nouveau système étatique de contrôle du marché qui finiront par l'en détourner.

La poursuite de la dépossession la société, autrement dit de l' « accumulation primitive du capital », de la guerre non déclarée contre elle

et son pouvoir d'achat va prendre la forme d'une spirale inflation-dépréciation de la monnaie.

On le sait, la défense du pouvoir d'achat ne peut plus être celui d'un pouvoir d'achat basé sur les hydrocarbures. Il doit être refondé. Pour y

parvenir, il faut un nouveau système des prix qui encourage la production, qui permette d'aller vers une vérité des prix, un taux de change unique et

une diversification de l'économie. De sorte à éviter la spéculation, à casser la spirale augmentation des prix/dévaluation de la monnaie (spéculation

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sur les prix et la monnaie) qui pénalise les pauvres, les fonctionnaires et

les retraités et fait fuir les capitaux. Une stabilisation du taux de change, une inflation contrôlée sont les

conditions d'une relance de l'investissement et une refondation du pouvoir

d'achat. Il faut donc mettre fin à une guerre globale contre la société : on ne pourra pas protéger les "riches" contre les pauvres, ni les pauvres sans

les "riches". Faire de l'économie une affaire sociale c'est reconnaître que le contrôle du

marché, la gestion de l'économie de marché, ne peut plus être une affaire étatique. La globalisation ne le permet plus, le contrôle du marché doit

devenir une affaire sociale s'il veut échapper au contrôle des grands groupes internationaux. On ne peut plus imposer des frontières à

l'économie de marché, on lui prescrit des normes : normes de production, de circulation et de consommation.

Faire de l'économie une affaire sociale doit nous permettre tout d'abord de soustraire le marché à l'activité des spéculateurs, de soumettre le droit

aux normes et non à la discrétion de l'administration. Qui fabrique de la rareté, détermine les prix, pour pouvoir s'enrichir, accroître ses revenus?

Si l'État veut augmenter les prix de certaines matières qu'il ne peut plus

soutenir, il peut avoir le concours de certains spéculateurs et soutenir ensuite le point de vue selon lequel c'est là la seule façon de lutter contre

la spéculation. Comment éviter que les subventions par les prix et leur contrôle, ne se transforme en guerre contre la société ? Comment éviter

que le chômeur ne passe pas du côté de la spéculation et de la hausse des prix ? Comment éviter que les plus démunis ne participent à l'aggravation

de leur condition ? La société doit refuser que le lait et d'autres matières de large

consommation puissent être vendus ou achetés à un autre prix que celui qu'elle a fixé. Sous le contrôle des marchands, nos marchés ont chassé les

voleurs ; il faut maintenant que les citoyens en chassent les spéculateurs. Ce n'est pas à l'État et à ses gendarmes de contrôler, de gérer la vie des

quartiers, des marchés de proximité. Si la société enraye les processus de spéculation sur les matières de large

consommation, la solidarité avec les plus démunis ne sera pas un vain

mot. Un quartier, un village ou un autre type de regroupement qui se démet de sa responsabilité de solidarité envers ses plus démunis mérite-t-

il la justice ? Pourquoi cette vérité est-elle devenue si étrangère à nos foyers ? Parce que nous avons donné libre cours à certains de nos

penchants sous prétexte d'obéir à la loi. L'Etat ne doit pas faire ce qu'un quartier peut faire sans frais.

Passer d'une économie informelle à une économie formelle et d'une "sectorialisation" à une décentralisation de l'économie

Outre un nouveau système de prix, un nouveau système de subventions, il faut produire un consensus social et politique sans lequel on ne pourra

pas fixer la société dans un état de droit, des droits clairs du travail et de la propriété. La propriété est la base de l'état de droit. Le droit du travail

celui de la démocratie.

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Il faut se décider, et tracer sa voie entre une société salariale que nous

n'avons pas réussi à construire et une société de propriétaires dont nous avons été défaits. Le désordre foncier qu'a entraîné l'héritage colonial est

autrement un obstacle insurmontable pour l'établissement d'une économie

de marché basée sur la circulation des droits de propriété, la multiplication des contrats, base d'une fiscalité ordinaire nécessaire au financement de

l'état de droit. Comment responsabiliser des collectivités locales qui ont été dépossédées

de leurs responsabilités par la sectorialisation de l'économie[2], de leurs ressources par la destruction ou l'expropriation ? Il faut établir les

ressources et les champs d'action des nouvelles collectivités. Il faut mettre les collectivités en mesure de se découvrir de nouvelles ressources, de

valoriser leurs ressources sous employées.

Climat : La COP22 adopte un programme pour appliquer l'accord de Paris (Le Maghreb)

La COP22 s'est achevée vendredi soir à Marrakech en adoptant un

programme de travail jusqu'en 2018 pour parvenir à appliquer l'accord de Paris. Le texte vise à limiter le réchauffement de la planète à deux degrés

Celsius au-dessus de l'ère préindustrielle.

A l'issue de deux semaines de discussions dans la capitale marocaine, le président de la 22e conférence de l'ONU sur le climat, Salaheddine

Mezouar, a acté l'adoption d'un document demandant aux pays de progresser dans la mise en œuvre du pacte scellé l'an dernier.

La "proclamation de Marrakech" avait été adoptée par consensus jeudi. "Nous, chefs d'Etat, de gouvernement, et délégations réunis à Marrakech

(...) appelons à l'engagement politique maximal pour lutter contre le changement climatique", stipule-t-elle.

Ombre de Trump

Mais l'ombre du président américain élu Donald Trump a plané sur les dernières heures de la COP22. Les négociateurs de 190 pays déterminés à

lutter contre le réchauffement en ont appelé à son "pragmatisme", alors que les îles Fidji l'imploraient d'agir pour sauver les plus vulnérables.

"Le message de la COP au nouveau président américain est tout

simplement de dire: 'Nous comptons sur votre pragmatisme et votre esprit d'engagement'", a déclaré Salaheddine Mezouar.

"La communauté internationale est engagée sur un grand combat pour l'avenir de notre planète" et "nous continuons à tracer notre cap", a

poursuivi le ministre marocain des affaires étrangères.

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Nous nous sommes tournés vers l'Amérique dans les jours sombres de la

Seconde guerre mondiale, a déclaré en séance plénière le Premier ministre fidjien, Frank Bainimarama. Avant de lancer à M. Trump: Vous

êtes alors venus nous sauver, il est temps pour vous de contribuer à nous

sauver aujourd'hui. L'an dernier, à Paris, après des années de négociations, les pays se sont fixé comme objectif de contenir la hausse

du thermomètre mondial bien en dessous de 2°C et de revoir à la hausse leurs engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre

(GES), actuellement insuffisants pour respecter cette limite. Le résultat de l'élection américaine, deux jours après le début de cette

COP, avait plongé négociateurs et représentants de la société civile dans la sidération.

Attentisme et volonté sans faille d'aller de l'avant ont ensuite pris le dessus.

L'un après l'autre, les pays, y compris la Chine (premier pollueur mondial avec 25% des émissions mondiales) et l'Arabie saoudite, ont assuré qu'ils

respecteraient l'accord de Paris. La volonté de la Chine de travailler avec les autres pays demeure, a

assuré le négociateur chinois Xie Zhenhua.

Une proclamation de Marrakech, adoptée jeudi par consensus, indique: Nous, chefs d'Etat, de gouvernement, et délégations réunis à Marrakech

(...) appelons à l'engagement politique maximal pour lutter contre le changement climatique.

Les Etats-Unis (2e émetteur de gaz à effet de serre avec 15%), sous l'impulsion du président Barack Obama, ont largement contribué à ce

qu'un accord soit trouvé entre 195 pays.

Un nouveau cycle Vendredi, 48 pays membres du Climate Vulnerable Forum, représentant

plus d'un milliard de personnes parmi les plus exposées au changement climatique, se sont engagés à relever leurs objectifs de réduction des

émissions de GES avant 2020, ce que préconisent les scientifiques pour maximiser les chances de rester sous 2°C. Ils visent également 100%

d'énergies renouvelables aussi tôt que possible.

Pour rester sous 2°C, les émissions de GES doivent être drastiquement réduites d'ici 2050, ce qui implique un abandon progressif des énergies

fossiles. Toutes les parties (pays) doivent entamer leur transition (vers les

énergies renouvelables), sinon nous souffrirons tous, a commenté Edgar Gutierrez, le ministre de l'Environnement et de l'Energie du Costa Rica.

Les travaux de la COP22 se sont achevés en soirée par l'adoption d'un programme de travail pour parvenir à appliquer l'accord de Paris en

préparant le premier bilan en 2018 des actions engagées par les pays et pour déterminer les informations à fournir pour faire preuve de la plus

grande transparence possible. Les discussions sur l'aide financière promise aux plus vulnérables pour

faire face au réchauffement ont de nouveau été difficiles à Marrakech.

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Les débats se focalisent sur le financement des projets d'adaptation

(digues, surélévation des habitations, système d'alerte météo, etc.), qui ne représente qu'environ 16% de l'aide actuelle, selon l'Organisation de

coopération et de développement économiques (OCDE), un niveau jugé

très insuffisant par les pays en développement. Sujet d'autant plus complexe qu'il n'y a pas de méthodologie commune

pour comptabiliser les projets en faveur du climat, explique Armelle Le Comte, de l'ONG Oxfam.

Après Paris, un nouveau cycle a débuté mais ici, il fallait commencer à travailler sur le +comment faire+ (...) sans forcément espérer de grands

résultats concrets, a confié Teresa Ribera, directrice du think tank Iddri.

Les îles Fidji organiseront la COP23 en 2017 Avant la Pologne en 2018, les Fidji organiseront fin 2017 la COP23, mais

elle se tiendra à Bonn (Allemagne) pour des raisons logistiques. Le Fidjien a demandé à Donald Trump de réviser sa position actuelle selon

laquelle le changement climatique (...) serait un +canular+. La COP23 se déroulera en Allemagne pour des raisons logistiques,

l'archipel du Pacifique n'étant pas en mesure d'accueillir 15 à 20 000

personnes sur un seul site et de les loger à proximité. Bonn est le siège de la Convention cadre des Nations unies sur les

changements climatiques (CCNUCC), sous l'égide de laquelle se déroulent les négociations internationales entre plus de 190 pays.

C'est une grande responsabilité pour un petit Etat insulaire, a déclaré à la presse Frank Bainimarama, le Premier ministre fidjien, au dernier jour de

la COP22 à Marrakech. En tant que petit Etat insulaire du Pacifique, nous avons besoin de

montrer au monde les problèmes que nous traversons, a poursuivi le responsable fidjien, en faisant le lien entre changement climatique et

développement. A ses côtés, Salaheddine Mezouar, le président de la COP22, a souligné

que c'était la première fois qu'un petit Etat insulaire, un Etat du Pacifique organise une COP.

Fidji trouvera auprès du Maroc toute l'assistance et le soutien nécessaires

pour faire en sorte que la COP23 soit à la hauteur de toutes les attentes et puisse poursuive la dynamique de Marrakech pour orienter les COP vers

l'action et la mise en œuvre concrète de l'accord de Paris, a-t-il assuré. Les petits Etats insulaires sont particulièrement exposés aux

conséquences du changement climatique comme la hausse du niveau des océans et l'accentuation de certains phénomènes météorologiques

extrêmes.

La BAD lance une nouvelle stratégie pour transformer l’agriculture en Afrique (Maghreb Emergent)

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La Banque Africaine de Développement (BAD) a lancé une nouvelle stratégie pour transformer l’agriculture africaine baptisée "Nourrir l'Afrique

" et fondée sur la valorisation de l'immense potentiel encore non exploité de production agricole du continent. Ce plan d'action, qui s'étalera sur la

période 2016-2025, a été lancé, jeudi, à Tunis, en présence des représentants de l'institution africaine.

Cette stratégie figure parmi les cinq priorités de BAD, dont la valorisation de l'immense potentiel de production agricole du continent, l'adoption

d'approches intégrées axées sur les chaines de valeur, la promotion du

commerce intra-africain et le développement à grande échelle de l’agriculture en tant qu’activité commerciale à forte valeur ajoutée

stimulée par le secteur privé et soutenue par le secteur public, la valorisation de l'immense potentiel de production agricole du continent

non encore exploité, a précisé Chiji Ojukwu, directeur du département de l'agriculture et de l'agro-industrie de la BAD, lors d'un atelier de

lancement organisé à Tunis. Le coût global nécessaire à la concrétisation de ce plan est entre 315 et 400 milliards de dollars pour une période de

10 ans, soit l’équivalent de 32 à 40 milliards de dollars par an. Le responsable de la BAD estime que le secteur de l'agriculture demeure

une source majeure de revenus pour la plupart des gens en Afrique, mais son potentiel inexploité avait conduit à la pauvreté persistante et à la

détérioration de la sécurité alimentaire. C'est pour cela, le plan d'action vise essentiellement à éradiquer la faim et la pauvreté rurale en Afrique

dans les dix ans à venir.

"Pour atteindre ces objectifs, il faut accroitre la productivité, promouvoir la valeur ajoutée et les investissements en infrastructures et mettre en place

un environnement favorable à l’industrie agroalimentaire et aussi catalyser les flux de capitaux et préserver le caractère inclusif et durable

de l’agriculture et sa capacité à fournir une alimentation de qualité, et ce, de manière coordonnée", enchaîne Ojukwu.

Il a ajouté que la BAD investira 24 milliards de dollars et mobilisera des financements supplémentaires au moyen de prises de participation et

d’instruments de crédit et de risque afin de catalyser les investissements à grande échelle en provenance du secteur privé ainsi que les

cofinancements des donateurs traditionnels. De son coté, l’économiste régional de la Banque BAD, Assitan Diarra

Thioune, a indiqué que cette stratégie est le fruit d’une large consultation avec la Commission de l’Union Africaine et la Commission économique des

Nations Unies pour l’Afrique(CEA).

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L’approche proposée dans la stratégie tient compte des engagements

souscrits dans la déclaration de Maputo de 2003 ainsi que des engagements de Malabo de 2014 à travers le programme détaillé de

développement de l’agriculture africaine(PDDAA).

D’après l’économiste, cette stratégie vise à attirer et à mobiliser le secteur privé et les jeunes entrepreneurs dans les activités agro-business; "ce qui

peut contribuer à résorber le chômage et à réduire les disparités régionales qui figurent parmi les grands défis notamment dans les pays de

l’Afrique du Nord". La stratégie permettra; d'après l'économiste, de muter d'une agriculture

commerciale à une source durable de création de richesse et d’emplois décents pour la population africaine.

Abdallah Rabhi, Secrétaire d’Etat tunisien chargé des ressources hydrauliques et de la pêche a souligné que la mise en œuvre de la

stratégie « nourrir l’Afrique » aidera durant les prochaines années à promouvoir le secteur agricole et contribuera à rendre le secteur un

moteur de la croissance économique inclusive. Il a rappelé que le secteur agricole assure la subsistance de 80% de la

population africaine, fournit des emplois à 60% de la population active et

à environ 70% des populations les plus pauvres du continent, génère 63% des revenus des ménages ruraux et représente prés de 25% du PIB.