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Roch-Olivier Maistre, Président du Conseil d’administration Laurent Bayle, Directeur général Dimanche 25 octobre Lieder de Schumann Vous avez la possibilité de consulter les notes de programme en ligne, 2 jours avant chaque concert, à l’adresse suivante : www.citedelamusique.fr Lieder de Schumann | Dimanche 25 octobre

Dimanche 25 octobre Lieder de Schumanncontent.citedelamusique.fr/pdf/note_programme/np_10028.pdfRoch-Olivier Maistre, Président du Conseil d’administration Laurent Bayle, Directeur

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  • Roch-Olivier Maistre,

    Président du Conseil d’administration

    Laurent Bayle,

    Directeur général

    Dimanche 25 octobreLieder de Schumann

    Vous avez la possibilité de consulter les notes de programme en ligne, 2 jours avant chaque concert,

    à l’adresse suivante : www.citedelamusique.fr Lie

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    diManche 25 OctOBRe – 16h30

    Salle des concerts

    Robert Schumann

    Spanisches Liederspiel op. 74 *

    Minnespiel op. 101 **

    entracte

    Spanisches Liebeslieder op. 138

    Dorothea Röschmann, soprano

    Angelika Kirchschlager, mezzo-soprano

    Ian Bostridge, ténor

    Thomas Quasthof, baryton-basse

    Helmut Deutsch, piano *

    Julius Drake, piano **

    Fin du concert vers 18h30.

  • 4

    Aux diicultés psychologiques et compositionnelles dans lesquelles se trouve plongé Schumann à

    l’époque de son déménagement à Dresde en 1845, la in de la décennie apporte un soulagement

    providentiel. Alors même que la ville est ensanglantée au mois de mai par les répercussions du

    Printemps des peuples, alors que Robert et Clara sont eux-mêmes touchés dans leur chair par

    la mort d’un de leurs enfants en avril, l’année 1849 renoue avec l’inspiration, une inspiration si

    jaillissante que Schumann, enthousiaste, parle de son « année la plus féconde ». Près de quarante

    œuvres – dont beaucoup sont des recueils ou des compositions de grandes dimensions – voient

    le jour dans ce court laps de temps, où le mot d’ordre semble bien être la nouveauté. Non

    seulement tous les genres, ou presque, s’y voient abordés (musique de chambre, piano, lied,

    musique chorale, musique orchestrale avec solistes), mais les conigurations instrumentales et/

    ou vocales s’y succèdent avec la plus grande diversité, depuis les quatre cors concertants du

    Konzertstück op. 86 jusqu’aux simples et doubles chœurs, mixtes ou non, a cappella ou non, des

    œuvres chorales, en passant par la voix déclamée et le piano des mélodrames. Le lied n’échappe

    pas à cette entreprise combinatoire et s’en va batifoler dans les chemins moins fréquentés des

    duos et quatuors, comme en témoignent aussi bien les Lieder pour trois voix de femmes op. 114

    et les Vier Duette op. 78 que les recueils à géométrie variable op. 74, 101 et 138. Moins ésotérique,

    plus accessible, ce Schumann joueur et théâtral (comme le conient les titres, spielen signiiant

    jouer) y réunit Kenner [connaisseurs] et Liebhaber [amateurs], les deux types de musiciens de

    l’époque, en gommant la frontière entre le salon et l’estrade, l’intime et le public.

    Robert Schumann (1810-1856)

    Spanisches Liederspiel op. 74

    Erste Begegnung (soprano, mezzo-soprano)

    Intermezzo (ténor, baryton)

    Liebesgram (soprano, mezzo-soprano)

    In der Nacht (soprano, ténor)

    Es ist verraten (soprano, mezzo-soprano, ténor, baryton)

    Melancholie (soprano)

    Geständnis (ténor)

    Botschaft (soprano, mezzo-soprano)

    Ich bin geliebt (soprano, mezzo-soprano, ténor, baryton)

    Textes : Emanuel Geibel.

    Composition : du 24 au 29 mars 1849.

    Création : 29 avril 1849 par des chanteurs du Gesangverein de Dresde accompagnés par Clara Schumann au piano.

    Édition : Leipzig, Kistner, 1849.

    Efectif : soprano, mezzo-soprano, ténor, baryton et piano.

    Durée : environ 32 minutes.

  • 5

    La création du Spanisches Liederspiel par Clara Schumann et des chanteurs professionnels

    témoigne de cette double iliation où se côtoient simplicité et exigence. Le lied s’y fait « opéra de

    poche », quoique pas exactement dans le sens où l’entendait Marcel Beauils : dans l’espace de

    neuf numéros, auxquels vient s’ajouter un étranger Contrebandier, feu d’artiice à l’espagnole, se

    dessine un semblant d’intrigue, depuis la première rencontre des jeunes gens jusqu’aux multiples

    facettes de l’amour, source de peines et de joie. Du Liederspiel théorisé par Johann Friedrich

    Reichardt en 1801, où passages chantés se trouvaient complétés de dialogues parlés, ne reste

    dans l’épure schumannienne que le chant ; la voix des protagonistes y navigue d’une tessiture à

    l’autre, oscillant entre une véritable individualité – comme le montrent les n° 6 et 7 – et un type

    de personnage, interprétable et interprété par plusieurs chanteurs à la fois. Vocalité épanouie,

    héritée en partie des essais dramatiques des années précédentes, gestes uniicateurs (battements

    de cœur d’Erste Begegnung et d’Ich bin geliebt et rythmes de boléro des n° 5 et 8) et unité tonale

    autour de la mineur/majeur font de ce recueil, ou Cyclus, comme le sous-titrait Schumann, un

    ensemble savoureux.

    Minnespiel op. 101

    Lied: „Meine Töne still und heiter“ (ténor)

    Gesang: „Liebster, deine Worte stehlen“ (soprano)

    Duett: „Ich bin dein Baum, o Gärtner“ (mezzo-soprano, baryton)

    Lied: „Mein schöner Stern, ich bitte dich“ (ténor)

    Quartett: „Schön ist das Fest des Lenzes“ (soprano, mezzo-soprano, ténor, baryton)

    Lied: „O Freund, mein Schirm, mein Schutz“ (mezzo-soprano)

    Duett: „Die tausend Grüße, die wir dir senden“ (soprano, ténor)

    Quartett: „So wahr die Sonne scheinet“ (soprano, mezzo-soprano, ténor, baryton)

    Textes : Friedrich Rückert.

    Composition : juin 1849.

    Édition : Leipzig, Whistling, 1852.

    Efectif : soprano, mezzo-soprano, ténor, baryton et piano.

    Durée : environ 22 minutes.

    Rien d’étonnant à ce que le compositeur se décide, sitôt le Spanisches Liederspiel ini, à renouveler

    l’expérience. Il fait appel pour l’occasion à un poète déjà chanté lors de l’« année du lied »

    1840, Rückert. Plus qu’aux Myrthen op. 25 et aux Lieder und Gesänge op. 27 et op. 51, c’est au

    Liebesfrühling op. 37, écrit en 1840 à quatre mains avec Clara, que fait référence le Minnespiel

    op. 101. Il en reprend d’ailleurs deux textes, auparavant traités en duo, et les transforme en

    quatuors. Plus inégal que son frère aîné, le recueil, longtemps mal-aimé, notamment dans les

    pays anglo-saxons (certains commentateurs y voyaient les premiers signes de la démence du

    compositeur que l’année 1853 fera éclater au grand jour), célèbre encore l’amour de cette façon

  • 6

    plus univoque, plus simple, qui caractérise cette « nouvelle manière » schumannienne. Alors que

    les Opus 74 et 138 lorgnaient vers l’Espagne, le Minnespiel, lui, se souvient des Minnesänger du

    Moyen Âge et de leurs chants d’amour courtois, tout en délaissant un peu le dramatique au proit

    du lyrique, parfois avec le plus grand bonheur, comme dans le duo « Ich bin dein Baum, o Gärtner »

    ou dans l’ému « Mein schöner Stern ».

    Spanische Liebeslieder op. posth. 138

    Vorspiel (piano à quatre mains)

    Lied: „Tief im Herzen trag’ ich Pein“ (soprano)

    Lied: „O wie lieblich ist das Mädchen (ténor)

    Duett: „Bedeckt mich mit Blumen“ (soprano, mezzo-soprano)

    Romanze: „Flutenreicher Ebro“ (baryton)

    Intermezzo – Nationaltanz (piano à quatre mains)

    Lied: „Weh, wie zornig ist das Mädchen“ (ténor)

    Lied: „Hoch, hoch sind die Berge“ (mezzo-soprano)

    Duett: „Blaue Augen hat das Mädchen“ (ténor, baryton)

    Quartett: „Dunkler Lichtglanz, blinder Blick“ (soprano, mezzo-soprano, ténor, baryton)

    Textes : Emanuel Geibel.

    Composition : d’avril à novembre 1849.

    Édition : Winterthur, Rieter-Biedermann, 1857.

    Efectif : soprano, mezzo-soprano, ténor, baryton et piano à quatre mains.

    Durée : environ 25 minutes.

    Retour en Espagne avec les Spanische Liebeslieder, qui empruntent comme l’Opus 74 leurs textes

    à un nouveau venu dans l’univers schumannien, Emanuel Geibel – dont les Chansons populaires

    et romances d’Espagne, traductions de poèmes souvent anonymes, feront aussi les délices d’Hugo

    Wolf dans son Spanisches Liederbuch de 1889-1890 (il reprendra d’ailleurs trois des poèmes utilisés

    par Schumann : « Tief im Herzen », « Bedeckt mich mit Blumen » et « Dunkler Lichtglanz »). Un sixième

    larron vient compléter le quintette à l’œuvre dans le Liederspiel et le Minnespiel en prêtant main-

    forte (c’est le cas de le dire) au pianiste, et l’instrument accompagnateur, fort de ses quatre mains,

    y gagne deux solos introductifs (n° 1 et n° 6) qui divisent le recueil en deux parties égales. Quant

    aux voix, chacune se voit attribuer un ou deux solos (contrairement à l’Opus 101, où le baryton

    ne chantait que dans les ensembles) ; deux duos unisexes, l’un mouvant, l’autre éclatant, et un

    doux quatuor inal complètent l’ensemble. Écrites elles aussi pour quatuor vocal et piano à quatre

    mains, les Liebeslieder-Walzer de Brahms rendront, exactement vingt ans plus tard, hommage à ce

    pan de la création schumannienne longtemps négligé.

    Angèle Leroy

  • 7

    dorothea Röschmann

    Dorothea Röschmann est née à

    Flensburg (Allemagne). Elle a fait ses

    débuts en 1995 en interprétant

    Susanna sous la direction de Nikolaus

    Harnoncourt au Festival de Salzbourg

    – où elle a depuis été applaudie dans

    les rôles de la Comtesse Almaviva,

    d’Ilia, de Servilia, de Nanette, de Pamina

    et de Vitellia sous la direction de chefs

    comme Claudio Abbado, Daniel Harding,

    Charles Mackerras et Christoph von

    Dohnányi. Elle a été à l’aiche du

    Metropolitan Opera de New York

    (Susanna, Pamina et Ilia avec James

    Levine), de Covent Garden (Pamina et

    Fiordiligi avec Sir Colin Davis, la Comtesse

    Almaviva avec Antonio Pappano), de

    la Staatsoper de Vienne (Susanna avec

    Seiji Ozawa) et de la Staatsoper de

    Bavière (Zerline, Susanna, Annette,

    Drusilla, Almirena, Marcellina, Anne

    Trulove et Rodelinda). Étroitement

    associée à la Deutsche Staatsoper de

    Berlin, elle s’y est notamment produite

    sous la direction de Zubin Mehta

    (Annette), de Claudio Abbado (Nanette),

    de Daniel Barenboïm (Eva, Elsa,

    Pamina, Fiordiligi, Susanna, Zerlina,

    Micaela, Donna Elvira) et de René

    Jacobs (Elmira dans Croesus de Kaiser

    et le rôle-titre de Griselda de Scarlatti).

    Elle a enin incarné Norina à La Monnaie

    de Bruxelles et Pamina à l’Opéra de

    Paris. Elle fera prochainement son retour

    au Festival de Salzbourg, à l’Opéra de

    Paris et à la Staatsoper de Vienne.

    Les derniers concerts de Dorothea

    Röschmann l’ont amenée à collaborer

    avec l’Orchestre du Concertgebouw

    d’Amsterdam, l’Orchestre

    Philharmonique de Vienne, l’Orchestre

    de la Radio de Munich et le Concentus

    Musicus de Vienne (direction Nikolaus

    Harnoncourt), l’Orchestre de

    l’Académie Sainte-Cécile (direction

    Wolfgang Sawallisch),

    le London Symphony Orchestra

    (direction Antonio Pappano),

    l’Orchestre Philharmonique de Berlin

    (direction Bernard Haitink, Nikolaus

    Harnoncourt et Daniel Barenboïm),

    l’Orchestre Symphonique de Chicago

    (direction Daniel Barenboïm), l’Orchestre

    Philharmonique de Munich (direction

    James Levine) et l’Orchestre de

    Cleveland (direction Franz Welser-

    Möst). Dorothea Röschmann a donné

    des récitals à Anvers, Lisbonne, Madrid,

    Cologne, Bruxelles, New York, Londres

    et Vienne, mais aussi au Concertgebouw

    d’Amsterdam et aux festivals

    d’Édimbourg, de Munich et de

    Schwartzenberg. Elle a enregistré un

    album de lieder de Schumann avec

    Ian Bostridge et Graham Johnson,

    les neuf Airs allemands de Haendel

    avec l’Akademie für Alte Musik de

    Berlin, les rôles de Pamina et de Nanette

    avec Claudio Abbado et celui de la

    Comtesse Almaviva avec Nikolaus

    Harnoncourt, Le Messie de Haendel

    avec Paul McCreesh, Un requiem

    allemand de Brahms avec Simon Rattle

    (récompensé par un Gramophone Award

    et un Grammy Award), Sœur Angelica

    de Puccini avec Antonio Pappano,

    la Symphonie n° 4 de Mahler avec

    Daniel Harding, le Stabat Mater de

    Pergolèse avec David Daniels et

    L’Europe galante avec Fabio Biondi.

    angelika Kirchschlager

    Née à Salzbourg, Angelika Kirchschlager

    a étudié au Mozarteum de sa ville

    natale ainsi qu’à l’Académie de

    Musique de Vienne, notamment

    auprès de Gerhard Kahry et Walter

    Berry. Elle mène une carrière

    internationale, se partageant entre le

    récital et l’opéra, et est reconnue

    comme l’une des meilleures interprètes

    de Richard Strauss et de Mozart. À la

    Staatsoper de Vienne, elle a incarné

    Dorabella (Così fan tutte), Octavian

    (Der Rosenkavalier) et Clairon (Capriccio),

    au Royal Opera House, Mélisande

    (Pelléas et Mélisande), Sophie (Sophie’s

    Choice), Hänsel (Hänsel und Gretel) et

    Octavian. Ses engagements au concert

    incluent cette saison des récitals en

    Europe et en Amérique du Nord avec

    Helmut Deutsch, Graham Johnson et

    Roger Vignoles, des concerts Schumann

    à Paris, Vienne, Londres et Hambourg

    avec Dorothea Röschmann, Ian

    Bostridge et Thomas Quasthof,

    un récital en solo à l’Alice Tully Hall de

    New York, un récital en duo avec

    Felicity Lott et un récital en duo avec

    Simon Keenlyside, tous deux au

    Wigmore Hall. Elle a enregistré une

    large discographie pour Sony

    Masterworks, remportant de nombreux

    prix dont un Grammy. Ses dernières

    parutions comprennent un disque de

    lieder de Hugo Wolf avec Helmut

    Deutsch, un disque d’airs et de duos

    d’opérette, My heart alone, avec

    Simon Keenlyside et des arias de

    Haendel avec l’Orchestre de Chambre

    de Bâle et Laurence Cummings.

    Ses engagements à l’opéra cette

    saison la conduisent entre autres au

    Théâtre des Champs-Élysées (Les Sept

    Péchés capitaux et Mahagonny

    Songspiel de Kurt Weill), au Metropolitan

    Opera (Hansel), à la Staatsoper de

    Munich (le Prince Orlofsky, Octavian

  • 8

    et Clairon) et à la Staatsoper de

    Vienne (Octavian et Clairon). En 2007,

    elle a été nommée « Kammersängerin »

    de la Staatsoper de Vienne par le

    gouvernement autrichien et, en 2009,

    membre d’honneur de la Royal Academy

    of Music de Londres. Elle est professeur

    au Mozarteum de Salzbourg.

    ian Bostridge

    Ian Bostridge a été chercheur post-

    doctoral au Corpus Christi College

    d’Oxford avant de décider de se

    consacrer au chant. Depuis cette

    époque, sa carrière internationale de

    récitaliste l’a conduit dans les plus

    grandes salles de concert au monde

    ainsi que dans des festivals aussi

    prestigieux que le Festival de Salzbourg,

    le Festival d’Édimbourg, le Festival de

    Munich, la Schubertiade, le Festival de

    Vienne ou le Festival d’Aldeburgh.

    En 1999, il a créé un cycle de mélodies

    composé pour lui par Hans Werner

    Henze. Il a été en résidence au

    Konzerthaus de Vienne et à la

    Schubertiade de Schwarzenberg en

    2003/2004, il a partagé une série

    « carte blanche » avec Thomas

    Quasthof au Concertgebouw

    d’Amsterdam en 2004/2005 et il a

    organisé sa propre série « Perspectives »

    au Carnegie Hall en 2005/2006 puis

    au Barbican Centre de Londres en

    2008. Ian Bostridge a fait ses débuts

    de chanteur lyrique en interprétant

    Lysandre dans Le Songe d’une nuit

    d’été de Britten avec Opera Australia

    au Festival d’Édimbourg en 1994.

    En 1996, il a fait ses débuts à l’English

    National Opera avec le rôle de Tamino

    de La Flûte enchantée (il y est retourné

    par la suite pour le rôle de Jupiter

    dans Sémélé) et, l’année suivante, il a

    interprété Quint dans la production

    du Tour d’écrou de Britten mise en

    scène par Deborah Warner pour

    Covent Garden – où on l’a aussi

    entendu dans The Tempest de Thomas

    Adès (Caliban), dans Don Giovanni

    (Don Ottavio) avec Antonio Pappano

    et dans La Fiancée vendue (Vasek) avec

    Bernard Haitink. Il a fait ses débuts au

    Festival de Munich en incarnant

    Néron dans la production du

    Couronnement de Poppée mise en

    scène par David Alden en 1998 (il y a

    été applaudi depuis dans The Rake’s

    Progress et dans Le Viol de Lucrèce) et

    il a chanté Le Journal d’un disparu de

    Janácek dans une nouvelle traduction

    de Seamus Heaney (mise en scène de

    Deborah Warner) à Londres, à Paris,

    à Munich, à Amsterdam et à New York.

    Plus récemment, il a interprété Don

    Ottavio à la Staatsoper de Vienne ainsi

    que son premier Aschenbach dans

    une nouvelle production de Mort à

    Venise à l’English National Opera,

    à La Monnaie de Bruxelles et à

    Luxembourg – il reprendra ce rôle

    pour ses débuts à La Scala de Milan.

    Sa discographie comprend La Belle

    Meunière de Schubert avec Graham

    Johnson (Gramophone Award 1996),

    The Rake’s Progress (rôle de Tom Rakewell)

    avec Sir John Eliot Gardiner (Grammy

    Award, 1999) et L’Enlèvement au sérail

    (Belmonte) avec William Christie. Sous

    contrat d’exclusivité avec EMI Classics,

    il a par ailleurs gravé des lieder de

    Schubert et de Schumann (Gramophone

    Award 1998), des mélodies anglaises

    et des lieder de Henze avec Julius Drake,

    Our Hunting Fathers de Britten avec

    Daniel Harding, Idomenée avec Sir

    Charles Mackerras, des œuvres de

    Janácek avec Thomas Adès, de Noel

    Coward avec Jefrey Tate et de

    Schubert avec Leif Ove Andsnes,

    Mitsuko Uchida et Antonio Pappano,

    des pièces pour orchestre de Britten

    avec les Berliner Philharmoniker et Sir

    Simon Rattle, des œuvres de Wolf

    avec Pappano, des cantates de Bach

    avec Fabio Biondi, des cantiques de

    Britten, Le Tour d’écrou (Gramophone

    Award, 2003) et des arias de Haendel

    avec Harry Bicket. Ses concerts ont

    permis de l’entendre sous la direction

    des plus grands chefs (Sir Simon Rattle,

    Sir Colin Davis, Sir Andrew Davis, Seiji

    Ozawa, Riccardo Muti, Mstislav

    Rostropovitch, Daniel Barenboïm,

    Daniel Harding, Donald Runnicles,

    James Levine, Antonio Pappano) et

    avec des orchestres comme les

    Berliner Philharmoniker, les Wiener

    Philharmoniker, l’Orchestre

    Symphonique de Chicago, l’Orchestre

    Symphonique de Boston, le London

    Symphony Orchestra, le London

    Philharmonic Orchestra, le BBC

    Symphony Orchestra, l’Orchestre

    Philharmonique de Rotterdam,

    l’Orchestre du Concertgebouw

    d’Amsterdam, l’Orchestre

    Philharmonique de New York,

    l’Orchestre Philharmonique de Los

    Angeles et l’Orchestre du Metropolitan

    Opera de New York. Membre

    honoraire du Corpus Christi College

    d’Oxford depuis 2001, Ian Bostridge

    s’est vu remettre un doctorat honoris

    causa de musique par l’Université de

    St Andrew en 2003. L’année suivante,

    il a été fait compagnon de l’Ordre de

    l’Empire britannique.

  • 9

    thomas Quasthof

    Thomas Quasthof est l’un des

    chanteurs les plus en vue de sa

    génération. Régulièrement invité par

    les orchestres philharmoniques de

    Vienne et de Berlin, il a travaillé avec

    les plus grands ensembles et avec des

    chefs de l’envergure de Claudio Abbado,

    Daniel Barenboïm, Bernard Haitink,

    Mariss Jansons, Kurt Masur, Seiji Ozawa,

    Sir Simon Rattle, Helmuth Rilling,

    Christian Thielemann ou Franz Welser-

    Möst. En 1995, les débuts de Thomas

    Quasthof au Festival Bach de l’Oregon

    ont lancé sa brillante carrière aux

    États-Unis. Il y a depuis été applaudi

    avec d’importants orchestres dans des

    festivals prestigieux ou dans des salles

    comme le Carnegie Hall de New York,

    où il se produit régulièrement depuis

    qu’il y a donné son premier récital

    (Le Voyage d’hiver de Schubert) en

    janvier 1999. En mars 2003, il a fait des

    débuts remarqués de chanteur

    lyrique en interprétant Don Fernando

    (Fidelio) avec les Berliner Philharmoniker

    dirigés par Sir Simon Rattle au Festival

    de Pâques de Salzbourg. Ses débuts à

    la Staatsoper de Vienne dans le rôle

    d’Amfortas (Parsifal sous la direction

    de Donald Runnicles) ont suivi au

    printemps 2004 – il a repris le rôle en

    janvier 2005 sous la direction de

    Sir Simon Rattle. Parmi les temps forts

    de la saison 2008/2009, on peut

    mentionner des récitals avec Daniel

    Barenboïm à Berlin et à Milan, mais

    aussi d’autres récitals à Amsterdam,

    Cologne, Londres, Graz, Barcelone et

    Schwarzenberg. Il se produira en

    outre avec Michael Schade à Cologne

    et à Luxembourg, avec Daniel Harding

    (La Création de Haydn), au Musikverein

    de Vienne (Élias de Mendelssohn),

    avec Daniel Barenboïm

    (Kindertotenlieder et Rückert-Lieder de

    Mahler), en concert avec l’Orchestre

    Baroque de Fribourg à Berlin, avec les

    Berliner Philharmoniker et Sir Simon

    Rattle (concerts du nouvel an), avec le

    New York Philharmonic Orchestra

    dirigé par Riccardo Muti et Daniel

    Barenboïm à New York, avec l’Orchestre

    du Concertgebouw d’Amsterdam et

    Mariss Jansons à Amsterdam et à

    Vienne, avec Sir Simon Rattle à

    Philadelphie et avec l’Orchestre du

    Gewandhaus de Leipzig à Leipzig et à

    Londres. En 1999, Thomas Quasthof a

    signé un contrat d’exclusivité avec

    Deutsche Grammophon. Trois de ses

    disques ont été récompensés par un

    Grammy Award : Des Knaben

    Wunderhorn de Mahler avec Anne

    Soie von Otter et les Berliner

    Philharmoniker dirigés par Claudio

    Abbado, les orchestrations de lieder

    de Schubert avec le Chamber

    Orchestra of Europe (également

    dirigé par Claudio Abbado) et, au

    printemps 2006, des cantates de Bach

    avec les Solistes Baroques de Berlin.

    Ses enregistrements pour Deutsche

    Grammophon comprennent aussi

    des lieder de Brahms et de Liszt avec

    le pianiste Justus Zeyen, Le Chant du

    cygne de Schubert et les Vier ernste

    Gesänge de Brahms, un CD de lieder

    romantiques allemands, un récital

    d’airs d’opéras allemands avec

    Christian Thielemann et les Chants

    d’un compagnon errant de Mahler

    avec le Philharmonique de Vienne

    dirigé par Kurt Masur. En octobre

    2005, il a par ailleurs enregistré

    La Belle Meunière avec Justus Zeyen et

    Le Voyage d’hiver de Schubert avec

    Daniel Barenboïm (DVD). Son récent

    album d’arias sacrées, Betrachte meine

    Seel, a été nommé aux Grammy Awards

    et il a participé à un projet jazz avec

    Till Brönner, lequel projet a donné lieu

    à une tournée (New York, Vienne,

    Cologne, Berlin) et à un enregistrement

    récompensé par le prestigieux prix

    ECHO ainsi que par une nouvelle

    nomination aux Grammy Awards.

    Le CD qu’il a gravé pour les enfants,

    Singen mit Thomas Quasthof, a lui

    aussi été récompensé par le prix

    ECHO, et il a enregistré son dernier

    disque, consacré aux cantates en

    dialogues de Bach, avec Dorothea

    Röschmann et les Solistes Baroques

    de Berlin. Thomas Quasthof a

    commencé à étudier la musique à

    Hanovre avec Charlotte Lehmann

    (chant) et Huber-Contwig (musicologie).

    Il a obtenu de nombreux prix, dont le

    Premier Prix au Concours International

    de Musique de l’ARD de Munich (1988),

    le Prix Chostakovitch (Moscou, 1996)

    et le Prix du Festival Scotsman-Hamada

    Trust (Festival International

    d’Édimbourg, 1996). En 1996, il a été

    nommé professeur au département

    de chant de l’Académie de Musique

    de Detmold. Il y a enseigné jusqu’à

    l’automne 2004, époque à laquelle il a

    rejoint l’Académie de Musique Hanns

    Eisler de Berlin. Depuis 2003, il soutient

    la fondation des « Enfants de Tchernobyl

    de Basse-Saxe ». Thomas Quasthof a

    reçu l’ordre du mérite des mains du

    Président de la République allemande

    en octobre 2005. Un an après, il s’est

    vu remettre le Prix européen de la

    culture pour la musique à la

    Frauenkirche de Dresde. Il vient de

  • 10

    recevoir la Médaille d’or de la Royal

    Philharmonic Society de Londres.

    Thomas Quasthof a fondé le Concours

    International de Chant « Das Lied »,

    dont la première édition s’est déroulée

    à Berlin en février 2009.

    helmut deutsch

    Helmut Deutsch a étudié le piano,

    la composition et la musicologie dans

    sa ville natale de Vienne, où il a

    également obtenu le prix de

    composition. Il s’est ensuite spécialisé

    dans l’accompagnement de lieder et

    dans la musique de chambre, ce qui l’a

    amené à collaborer avec de nombreux

    instrumentistes de renommée

    internationale dans diférents contextes.

    Depuis ses débuts d’accompagnateur

    avec la soprano Irmgard Seefried, il a

    travaillé avec des chanteurs aussi

    renommés que Juliane Banse, Barbara

    Bonney, Grace Bumbry, Ileana Cotrubas,

    Diana Damrau, Brigitte Fassbaender,

    Angelika Kirchschlager, Genia Kühmeier,

    Christiane Oelze, Rita Streich, Ruth

    Ziesak, Olaf Bär, Matthias Goerne,

    Dietrich Henschel, Jonas Kaufmann,

    Thomas Moser, Christoph Prégardien,

    Thomas Quasthof, Andreas Schmidt,

    Bo Skovhus, Michael Volle et Bernd

    Weikl. Pendant 12 ans, il a en outre été

    l’accompagnateur attitré de Hermann

    Prey. Helmut Deutsch a participé à de

    nombreux enregistrements primés et il

    est régulièrement à l’aiche des plus

    grandes salles et des plus grands

    festivals au monde. Actuellement

    professeur à la Hochschule für Musik

    de Munich, il a enseigné le piano à

    l’Université de Musique de Vienne de

    1967 à 1979 et il donne régulièrement

    des masterclasses en Europe et au Japon.

    Julius drake

    Né à Londres, Julius Drake est

    considéré comme un excellent

    musicien de chambre. Il a donné des

    récitals et participé à des

    enregistrements avec les plus grands

    artistes et il est régulièrement à

    l’aiche des lieux les plus prestigieux

    en Europe, au Japon et aux États-Unis.

    Les saisons passées, il a été applaudi

    au Festival d’Aldeburgh, au Festival

    d’Édimbourg, au Festival de Munich,

    au Festival de Salzbourg, à la

    Schubertiade et au Festival de

    Tanglewood, mais aussi au Carnegie

    Hall et au Lincoln Center de New York,

    à la Philharmonie de Cologne, au

    Théâtre du Châtelet et au Musée de

    Louvre à Paris, au Musikverein et au

    Konzerthaus de Vienne, à La Scala de

    Milan, au Concertgebouw d’Amsterdam,

    au Wigmore Hall et aux BBC Proms de

    Londres. Directeur du Festival de

    musique de chambre de Perth

    (Australie) de 2000 à 2003, Julius Drake

    a également été directeur musical de

    la production du Journal d’un disparu

    de Janácek mise en scène par

    Deborah Warner (plusieurs

    représentations à Munich, Londres,

    Dublin, Amsterdam et New York) et

    directeur artistique du Festival de

    lieder de Leeds (édition 2009). Il sera

    par ailleurs directeur musical du

    Festival de Machynlleth (Pays de

    Galles) de 2009 à 2011. Sa passion

    pour la mélodie a conduit Julius Drake

    à concevoir des séries de récitals pour

    le Wigmore Hall de Londres, la BBC et

    le Concertgebouw d’Amsterdam.

    L’une de ces séries, « Julius Drake and

    Friends » (organisée au Middle Temple

    Hall de Londres) a réuni des chanteurs

    aussi renommés que Thomas Allen,

    Olaf Bär, Ian Bostridge, Angelika

    Kirchschlager, Sergei Leiferkus, Felicity

    Lott, Katarina Karneus, Christopher

    Maltman, Mark Padmore, Christoph

    Prégardien, Amanda Roocroft et

    Willard White. Julius Drake est

    fréquemment à l’aiche de festivals

    internationaux de musique de

    chambre – récemment encore, on a

    pu l’entendre à Kuhmo (Finlande), à

    Delft (Pays-Bas), à Oxford (Angleterre)

    et à West Cork (Irlande). Il forme un

    duo avec Nicholas Daniel. Professeur à

    la Royal Academy of Music de Londres

    et professeur invité au Royal Northern

    College of Music, il donne régulièrement

    des masterclasses à Amsterdam, à

    Bruxelles, à Oxford, à Paris, à Vienne et

    à l’Institut Schubert de Baden près de

    Vienne. Julius Drake a enregistré de

    nombreux disques pour Altara, Bis,

    Chandos, Eloquentia, EMI, Etcetera,

    Hyperion, Naxos, Onyx et Virgin.

    Sa discographie comprend notamment

    des mélodies de Sibelius et des

    mélodies de Grieg avec Katarina

    Karneus (Hyperion), des lieder de

    Mahler et des lieder de Tchaïkovski

    avec Christianne Stotijn (Onyx), des

    sonates françaises avec Nicholas

    Daniel (Virgin), des chansons

    espagnoles avec Joyce DiDonato

    (Eloquentia) et des lieder de Schumann

    avec Alice Coote (EMI). Parus sur le

    label Wigmore Live, les enregistrements

    de ses récitals au Wigmore Hall

    comprennent des concerts avec

    Lorraine Hunt Liebersen, Joyce

    DiDonato, Christopher Maltman et

    Gerald Finley. Avec Ian Bostridge, il a

    en outre sorti une série de disques

    primés chez EMI (œuvres de Schumann,

  • 11

    Schubert, Henze et Britten, The English

    Songbook et La Bonne Chanson). Ses

    derniers enregistrements avec Gerald

    Finley pour Hyperion (œuvres de

    Barber, Ives, Schumann, Ravel et

    Britten) ont quant à eux bénéicié

    d’un excellent accueil critique tandis

    que leur version des Songs de Barber

    et les Lieder sur des poèmes de Heine

    de Schumann ont remporté un

    Gramophone Award en 2008 et en

    2009. Parmi les temps forts de la

    saison à venir, on peut mentionner

    l’animation d’un concert d’anniversaire

    au Wigmore Hall de Londres, des

    récitals aux États-Unis, au Canada et

    en Europe avec Gerald Finley, d’autres

    récitals au Festival d’Édimbourg et à

    Barcelone, à Londres et à Bruxelles

    avec Bejun Mehta, le Livre de lieder

    espagnols de Wolf avec Ian Bostridge

    et Angelika Kirchschlager dans le

    cadre d’une tournée européenne qui

    les conduira notamment au Verbier

    Festival et au Festival de Salzbourg,

    le premier volume d’une intégrale des

    lieder de Liszt en sept disques pour

    Hyperion avec le ténor américain

    Matthew Polenzani et des récitals au

    Carnegie Hall, au Concertgebouw

    d’Amsterdam et au Wigmore Hall avec

    Alice Coote.

  • > MÉdiathÈQUe

    En écho à ce concert, nous vous

    proposons…

    Sur le site internet

    http://mediatheque.cite-musique.fr

    … d’écouter un extrait dans les

    « Concerts » :

    Schön Blümelein op. 43 n° 3 et Liebesgram

    op. 74 n° 3 de Robert Schumann par

    Christina Landshamer (soprano),

    Ulrike Andersen (contralto) et Jérôme

    Hantaï (piano) enregistré à la Cité de la

    musique en mai 2007

    (Les concerts sont accessibles dans leur

    intégralité à la Médiathèque de la Cité de

    la musique.)

    … de regarder dans les « Dossiers

    pédagogiques » :

    Le romantisme : Schumann dans les

    « Repères musicologiques »

    À la médiathèque

    … de lire :

    Robert Schumann de Brigitte

    François-Sappey

    Éditeur : Hugues de Saint Simon | Rédacteur en chef : Pascal Huynh | Rédactrice : Gaëlle Plasseraud | Maquette : Bénédicte Sørensen | Stagiaires : Diane Fanjul, Laetitia Marion

    Imp

    rim

    eur

    FOT

    | Im

    pri

    meu

    r FR

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    RO

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    0148

    49, 1

    0132

    48, 1

    0132

    52

    et aussi…

    > cOnceRtS

    DU 7 AU 10 novEmBRE

    Les arts Florissants fêtent

    leurs 30 ans

    Depuis leur fondation en 1979, William

    Christie guide Les Arts Florissants dans

    leur magistrale traversée des baroques

    français, anglais et italien.

    3 concerts, dirigés par Paul Agnew,

    Jonathan Cohen et William Christie.

    JEUDI 12 novEmBRE, 20H

    Hymnes et variations

    Œuvres de Joseph haydn et

    Ludwig van Beethoven

    Trio Almaviva

    Jérôme Hantaï, piano Brodmann 1814

    (collection Musée de la musique)

    Alessandro moccia, violon

    Alix verzier, violoncelle

    Jan Kobow, ténor

    vEnDREDI 13 novEmBRE, 20H

    Karlheinz Stockhausen

    Punkte

    Ludwig van Beethoven

    Symphonie n° 9 « Hymne à la joie »

    Brussels Philharmonic

    Chœur de la Radio Flamande

    Chœur de chambre octopus

    michel Tabachnik, direction

    Solistes de la Chapelle musicale Reine

    Elisabeth – Bruxelles

    mERCREDI 25 novEmBRE, 20H

    Wolfgang amadeus Mozart

    Ouverture du Schauspieldirektor

    Frédéric chopin

    Concerto pour piano n° 2

    Benjamin Britten

    Frank Bridge Variations

    Felix Mendelssohn

    Symphonie n° 4 « Italienne »

    Chamber orchestra of Europe

    James Conlon, direction

    Emanuel Ax, piano

    DU 12 AU 17 JAnvIER

    4e Biennale de Quatuors à cordes

    Pour cette quatrième biennale, la

    Cité de la musique a proposé aux

    formations invitées de se partager

    l’œuvre complète de Schubert pour

    quatuor à cordes. Avec, en guise de

    contrepoint à cette intégrale, une

    belle série de créations, signées

    Georges Aperghis, James Dillon, Marc

    Monnet, Emmanuel Nunes, Olga

    Neuwirth et Brice Pauset.

    > ZOOM SUR Une œUvRe

    MeRcRedi 5 Mai, 18h30

    Franz Schubert

    Die schöne Müllerin

    Hélène Pierrakos, musicologue

    > SaLLe PLeYeL

    mARDI 3 novEmBRE, 20H

    Felix Mendelssohn

    Ouverture « Les Hébrides »

    Robert Schumann

    Concerto pour violoncelle

    Symphonie n° 3

    orchestre des Champs-Élysées

    Philippe Herreweghe, direction

    Jean-Guihen Queyras, piano

    > cOnFÉRence PaRticiPative

    diManche 11 avRiL, 16h

    Divas et autres voix

    Jean-marie Lamour, musicologue