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Dimanche 28 aout 2016

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SOMMAIRE Synthèse .......................................................................................................................... Erreur ! Signet non défini. A la une .................................................................................................................................................................. 3

ONS : Le rythme d'inflation annuel à 5,5% en juillet (APS) ...................................... 3 FERHAT AIT ALI, EXPERT FINANCIER, À L'EXPRESSION : "La dévaluation

du dinar se poursuivra" (L’Expression) ...................................................................... 4

Projet de loi de Finances 2017 : Des taxes, beaucoup de taxes (Le quotidien d’Oran)

..................................................................................................................................... 6 AVANT-PROJET DE LA LOI DE FINANCES 2017 : Le gouvernement envisage

de nouvelles taxes (Liberté) ........................................................................................ 8

TEBBOUNE L'A ANNONCÉ HIER : "Les prix de l'Aadl augmenteront de 19% et

23%" (L’Expression) .................................................................................................. 9 Développement de l'Afrique : Comment passer de la dépendance à l’autonomie ? (El

Moudjahid) ................................................................................................................ 10 Dépôt des comptes sociaux de l’exercice 2015 : Plus que trois jours (El Moudjahid)

................................................................................................................................... 13 Champ de fréquences exigé par le déploiement de la 4G : La Sonelgaz pas encore

prête pour libérer sa bande passante (Le Quotidien d’Oran) .................................... 14 Grande mosquée d’Alger : Les gros œuvres presque achevés (Algérie Eco) ........... 15

Franchise des droits de douanes : 250 opérateurs bénéficient du certificat (APS) ... 16 Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 17

Véhicules : Chute de 68% des importations durant les sept premiers mois 2016 .... 17

EFFERVESCENCE DANS LES MARCHÉS À DEUX SEMAINES DE L'AÏD EL

ADHA : Le mouton pointe ses cornes (L’Expression) ............................................. 19 Coopération ......................................................................................................................................................... 22

Une rencontre prévue à Alger : La coopération économique entre l’Algérie et l’Inde

se renforce (Algérie Eco) .......................................................................................... 22 Les investisseurs nippons séduits par le marché africain (L’Eco News) .................. 23

Veille ..................................................................................................................................................................... 24 65 hectares du Parc des Grands Vents attribués illégalement (Algérie Eco) ............ 24

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A la une

ONS : Le rythme d'inflation annuel à 5,5% en juillet (APS)

Le rythme d'inflation annuel s'est établi à 5,5% en juillet 2016, a appris

l'APS auprès de l'Office national des statistiques (ONS).

Le rythme d'inflation en glissement annuel de juillet 2016 représente l'évolution de l'indice des prix à la consommation sur la période allant de

août 2015 à juillet 2016 par rapport à celle allant entre août 2014 et juillet 2015.

Quant à la variation annuelle des prix à la consommation, c'est-à-dire la croissance des prix en juillet 2016 par rapport à juillet 2015, elle a

enregistré une hausse de 8,1%. S'agissant de l'évolution mensuelle, qui est l'indice brut des prix à la

consommation en juillet 2016 par rapport à juin 2016, elle a été de -0,5%, soit une variation négative proche de celle observée en juillet 2015 par

rapport à juin 2015 (-0,7%). Cette baisse mensuelle, qui intervient après les hausses enregistrées durant

les quatre derniers mois, a résulté essentiellement d'un recul de 1,4% des prix des produits alimentaires, induit par une baisse de 2,9% pour les

produits agricoles frais contre une légère hausse de +0,2% pour les

produits agroalimentaires. Pour la catégorie des produits frais, la plupart a connu une baisse des prix

en juillet dernier par rapport à juin, à l'exception des viandes de poulet (+23,51%), des oeufs (+12,13%) et des légumes frais (+1,45%).

Par contre, le recul a caractérisé les prix des fruits frais (-32,36%), des poissons frais (-7,27%), des viandes ovines (-0,62%) et bovines (-0,49%).

Les prix de la pomme de terre sont cependant restés stables en juillet par rapport à juin.

Par ailleurs, les prix des biens manufacturés ont affiché une légère hausse de 0,46% sur la même période de comparaison (juin et juillet 2016), tandis

que ceux des services sont restés inchangés. Concernant la variation annuelle, il est constaté une hausse générale des

prix entre les sept premiers mois de 2016 et les sept premiers mois de 2015, sauf pour la pomme de terre (-36,34%), et la volaille et oeufs (-

8,04%).

La plus forte hausse enregistrée en variation annuelle a été particulièrement constatée pour les fruits (+36,55%), les poissons frais (+14,46%), les

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boissons non alcoolisées (+8,99%), les pains et céréales (+6,70%) ainsi

que les légumes (5,84%). Pour rappel, le taux d'inflation s'était établi à 4,8% 2015. Pour 2016, la loi

de finances prévoit une inflation de 4%.

FERHAT AIT ALI, EXPERT FINANCIER, À L'EXPRESSION : "La

dévaluation du dinar se poursuivra" (L’Expression)

Dans cette interview, Ferhat Ait Ali analyse les dessous de l'inflation et les

effets directs de la dévaluation du dinar sur le citoyen.

L'Expression : Que pensez-vous du chiffre donné par l'ONS selon lequel l'inflation s'est établie à 5,5%?

Ferhat Aït Ali: Je ne crois pas trop aux taux de l'ONS, pas plus qu'aux méthodes de calcul de ses experts. L'indice des prix à la consommation est

vicié au départ par l'inclusion de produits subventionnés et d'autres biens

dont le coût stagne depuis 1999 pour des motifs évidents de hausse irrationnelle au départ.

Donc l'inflation est en vérité plus importante que ce que l'on prétend selon

vous? J'en suis quasiment certain. On ne peut pas évaluer à 15% en une année,

dans un pays où le gros des produits est importé, et voir le taux d'inflation stagner à 5%. Les indices des prix à la consommation doivent prendre en

considération les montants et volumes dépensés pour pondérer les ratios. On ne peut pas tirer une moyenne avec un produit dont le marché est de

70 millions de dollars et un autre dont la consommation est de 2 milliards de dollars, et on ne peut intégrer les subventions sur des produits de l'ordre

de 6 milliards de dollars, en divisant leur prix par 2 ou trois, et parler d'inflation. Ces prix étant soutenus, ils doivent être pris à leur vraie valeur,

du moment que le montant qui leur est alloué en aides a été soustrait du

financement des salaires ou d'investissements créateurs d'emplois.

La baisse des prix des produits sur le marché international n'a pas d'impact sur la stabilisation de l'inflation ?

Evidemment, mais en dehors des produits alimentaires, qui sont boursiers,

le reste n'obéit à aucune logique ni fiabilité de déclarations. De ce fait, il n'y a pas lieu de répercuter ce phénomène de baisse sur tous les produits, sauf

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par effet de tarissement des ressources des ménages, ce qui obligera les

fournisseurs à revoir leurs marges.

L'inflation, vous la situez où donc?

Elle tourne autour de 5.5% par rapport à 2015, mais c'est celle de 2015 qui a été faussée. Celle-ci devait se situer au moins à 12%, ce qui a permis de

stabiliser ses effets temporairement à 5,5 ou 6%. Mais cela ne saurait tarder à «redécoller» avec une nouvelle dévaluation du dinar.

Selon vous, il y aura donc dévaluation dans les semaines et mois qui

viennent ? C'est une évidence. Comment pense-t-on qu'une masse monétaire en

pleine expansion va équilibrer des détentions en devises en plein recul? Simple opération mathématique : le dinar algérien fonctionne comme un

chèque vierge sur un compte en mouvement. Moins il y a d'argent dans le compte, plus petit sera le montant libellable sur le chèque. Notre monnaie

ne veut rien dire en tant que telle. Elle donne juste accès à une autre monnaie qui, elle, donne accès aux produits nécessaires. Par conséquent,

moins il y a de cette vraie monnaie, et moins la nôtre a des capacité d'accès,

et cela se concrétise par son taux de change.

La solution est donc d'aller vers un dinar convertible ? Au rythme actuel, le dinar ne sera rien du tout dans trois ans. Pour avoir

une monnaie convertible, il faudra que le gros de la consommation locale soit le fruit d'une production locale, sinon, même convertible, elle ne se

convertira à rien, n'ayant aucune source fiable pour avoir accès aux produits d'autrui. Les monnaies valent ce que valent les économies des gens, et

surtout ce que valent ces gens. Et dans les faits, un peuple qui ne produit pas grand-chose, ne vaut pas grand-chose, et ceci est de l'économie

politique. Que ce soit au niveau villageois ou au niveau international, chacun vaut ce que les gens peuvent lui trouver d'utile et rien de plus. Et en ce qui

nous concerne, on n'a valu que par la détention d'une ressource fossile: les hydrocarbures.

Quel sera l'impact de cette situation sur la marche du gouvernement et le quotidien des Algériens ?

La situation sera dure pour les deux, même si le gouvernement ne semble pas avoir mesuré toute l'entendue du désastre. Les premiers échos qui

parviennent sur son projet de LF 2017 semblent confirmer que ce gouvernement a confié la tâche à des bureaucrates qui l'ont mené là ou il

se trouve et certaines «solutions» sont tout simplement catastrophiques, comme le relèvement de la TVA et la réduction drastique des importations.

On se dirige droit vers le mur. Le dernier mur.

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Projet de loi de Finances 2017 : Des taxes, beaucoup de taxes (Le

quotidien d’Oran)

La loi de Finances 2017 sera comme celle de 2016, sinon pire : des taxes nouvelles, des hausses fiscales et un budget d'austérité pour parer à la

baisse des recettes pétrolières.

Un budget de guerre ! C'est ce que prévoit le ministère des Finances pour combler, au mieux la baisse importante, plus de 50%, des recettes

pétrolières, à la fin 2016. Déjà, au cours des 7 premiers mois de l'année, les exportations d'hydrocarbures n'ont pas dépassé les 15,5 milliards de

dollars, ce qui a fait à dire, à nombre d'experts, que l'endettement extérieur est, fatalement, une des solutions immédiates à la crise.

Le 12 juillet dernier devant le Sénat, le ministre des Finances Hadj Baba

Ammi, qui avait indiqué qu'il n'y aura pas, pour 2016, une loi de finances complémentaire, avait annoncé la couleur pour le projet de loi de Finances

2017 : il sera austère avec une meilleure collecte de l'impôt et de nouvelles

taxes. Pour 2017, tout sera revu, en particulier une meilleure assise pour le recouvrement fiscal, qui sera un complément pour les recettes pétrolières,

en net déclin pour au moins deux ou trois années, a-t-il laissé entendre. Selon le ministre des Finances, la prochaine loi de Finances 2017 «introduira

de nouvelles dispositions pour améliorer le niveau de recouvrement fiscal après les facilités accordées en vertu de la loi de finances 2012, ce qui

permettra d'arrêter un nouveau calendrier pour le recouvrement fiscal et l'effacement des pénalités de retard».

En clair, le premier argentier du pays explique que le projet de la loi de

finances 2017 comportera de nouvelles dispositions permettant d'arrêter un nouveau calendrier pour le recouvrement de la fiscalité ordinaire et

l'effacement des pénalités de retard. Ces nouvelles dispositions interviennent après les facilités accordées par la loi de finances 2012 (article

51) et la loi de finances 2013 (article 18) aux contribuables pour le paiement

de leurs dettes fiscales en contrepartie de l'effacement total ou partiel des pénalités de retard. Selon Hadj Baba Ammi, «la loi de finance 2017

apportera une vision sur le moyen terme et marquera le début d'adaptation du niveau des dépenses aux ressources financières du pays».

Cette loi va, également, développer, ajoute-t-il, «une vision sur le moyen

terme et nous y adapterons le niveau des dépenses, en fonction des ressources dont nous disposerons.» Le ministre sait, en fait, que le niveau

global des ressources pétrolières pour 2016, sauf imprévu, ne devrait pas excéder les 35 milliards de dollars, et, en plus, moins d'un milliard de dollars

pour les exportations hors hydrocarbures. Pour 2017, tout sera revu, en particulier une meilleure assise pour le recouvrement fiscal, qui sera un

complément pour les recettes pétrolières, en net déclin pour au moins deux ou trois années, selon le ministère des Finances.

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Dans le ‘ pipe', il y a en préparation plusieurs nouvelles taxes, et des réajustements. On évoque, d'ores et déjà, du côté de Ben Aknoun, que le

ministère va mettre en place de nouvelles taxes sur la consommation du

tabac, de l'électricité, du gaz et les carburants. Avec une nouvelle taxation, les prix du tabac vont augmenter, en 2017, avec également de nouvelles

hausses des taxes sur les produits énergétiques, et en première ligne le gaz et l'électricité, ainsi que l'essence. Il s'agit d'une taxe dite de «l'efficacité et

de l'efficience», dont le taux variera de 30 à 60% pour rationaliser la consommation énergétique. Dans ce registre, il y aura probablement une

taxe sur les climatiseurs à forte consommation d'énergie, qu'ils soient importés ou fabriqués localement.

Par ailleurs, l'avant-projet de loi de Finances, toujours en cours de

«construction» prévoit une hausse du taux de la TVA.

Le ministère des Finances prévoit, aussi, une taxe sur les opérations de vente et d'achat de meubles d'occasion, mais également pour les véhicules

d'occasion, dans le cadre de l'élargissement de l'assiette fiscale et

réglementer ces deux activités, qui seront assujetties à la taxe sur l'activité professionnelle (TAP). Le gouvernement, qui est à la recherche du moindre

«centime» pour équilibrer ses dépenses, va prolonger d'une année le programme de mise en conformité fiscale. Institué par les dispositions de

l'article 43 de la loi de finances complémentaire, pour 2015, le programme de conformité fiscale volontaire s'inscrit dans le cadre de la volonté des

pouvoirs publics tendant à mobiliser les ressources financières afin de financer les investissements productifs et à encourager, davantage, les

opérateurs économiques, ainsi que les citoyens à intégrer, graduellement, la sphère formelle. Cette opération, qui a débuté le 2 août 2015, devait

prendre fin le 31 décembre 2016. Mais le gouvernement veut la prolonger jusqu'à décembre 2017, les résultats n'étant pas au niveau des espérances.

En parallèle à ces nouvelles dispositions fiscales, le gouvernement devrait «pondre» une loi pour s'autoriser à puiser dans le «bas de laine» du pays :

le fonds de régulation des recettes, qui serait à moins de 700 milliards de

dinars. Le FRR a drastiquement baissé depuis l'été 2014, dans le sillage de la chute du prix de pétrole, car il est constitué du différentiel entre le prix

de 37 dollars/baril pris en charge pour la confection de la loi de Finances et le cours de pétrole. Dès lors, il s'agira de savoir comment et dans quelle

proportion sera utilisé le FRR dans la loi de Finances 2017. Et puis, il y a la question de l'endettement extérieur et, surtout, si l'Algérie, pour financer

ses programmes d'investissements publics, aura recours à cette solution, ou puisera sur ses propres ressources, auquel cas, il faudra s'attendre à un

projet de loi de Finances 2017 impopulaire.

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AVANT-PROJET DE LA LOI DE FINANCES 2017 : Le gouvernement

envisage de nouvelles taxes (Liberté)

Le gouvernement compte introduire une taxe sur “l’efficacité énergétique” pour orienter les consommateurs vers des produits moins énergivores.

De nouvelles taxes sont prévues dans l’avant-projet de la loi de finances 2017, examiné lors de la dernière réunion du gouvernement, selon une

source proche de l’Exécutif. L’avant-projet, indique notre source, institue, entre autres, un régime fiscal assis sur la marge pour les opérations de

vente et de livraison de biens meubles d’occasion et assimilés. L’objectif recherché par la mise en place de la taxation de la marge est de

contribuer à l’organisation du marché de l’occasion, notamment celui qui concerne les véhicules automobiles, et permettre également aux

entreprises concernées de développer ce segment d’activité afin de réduire

progressivement le marché particulier des ventes de biens d’occasion et d’assurer à l’État des recettes supplémentaires tout en protégeant le

consommateur. L’avant-projet de la loi de finances 2017 propose également d’étendre le régime de la taxation sur la marge des opérations de vente et

de livraison de biens meubles d’occasion et assimilés à la taxe sur l’activité professionnelle (TAP). “Cette mesure permettra l’harmonisation des règles

de la TAP et de la TVA”, explique-t-on. Le gouvernement compte introduire également une taxe sur “l’efficacité énergétique” pour orienter les

consommateurs vers des produits moins énergivores. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, avait annoncé la couleur lors de sa visite des stands

d’entreprises de produits électroménagers qui ont participé à la 49e édition de la Foire internationale d’Alger qui s’est tenue du 28 mai au 2 juin

derniers. Il avait averti qu’une augmentation des taxes pour les climatiseurs énergivores sera introduite dans la loi de finances 2017. Cette

augmentation des taxes sera appliquée sur les climatiseurs à forte

consommation d’énergie, qu’ils soient importés ou fabriqués localement. L’effondrement des cours du pétrole a mis au jour des vulnérabilités

présentes de longue date dans une économie excessivement tributaire des hydrocarbures. Jusqu’à présent, le choc des cours du pétrole n’a eu qu’un

effet limité sur la croissance économique, mais les soldes budgétaire et extérieur se sont considérablement détériorés. Dans la mesure où le confort

budgétaire en Algérie tient beaucoup à la vigueur des recettes et en particulier celles tirées de la fiscalité des hydrocarbures, on comprend

l’étendue de la menace qui pèse dorénavant sur les comptes budgétaires nationaux. Face à la diminution rapide de l’épargne budgétaire, le

gouvernement est obligé de chercher des ressources, autres que pétrolières, pour financer la croissance. On évoque l’augmentation du taux

de la TVA, de la taxe intérieure de consommation sur les produits tabagiques. Toutes ces taxes, qui certainement vont gonfler les recettes

ordinaires et combler la baisse de la fiscalité pétrolière, seront insuffisantes

pour résorber le déficit budgétaire projeté pour l’année prochaine. Du coup, le gouvernement est obligé de modifier la loi pour puiser dans le Fonds de

régulation des recettes qui est déjà à son minimum légal, soit 700 milliards

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de dinars. Il compte également prolonger d’une année le programme de

mise en conformité fiscale. Institué par les dispositions de l’article 43 de la loi de finances complémentaire pour 2015, le programme de conformité

fiscale volontaire s’inscrit dans le cadre de la volonté des pouvoirs publics

tendant à mobiliser les ressources financières afin de financer les investissements productifs et à encourager davantage les opérateurs

économiques, ainsi que les citoyens à intégrer, graduellement, la sphère formelle. Cette opération, qui a débuté le 2 août 2015, devait prendre fin le

31 décembre 2016. Mais le gouvernement veut la prolonger jusqu’à décembre 2017. C’est la preuve que les acteurs de l’informel ont boudé le

programme.

TEBBOUNE L'A ANNONCÉ HIER : "Les prix de l'Aadl augmenteront de 19% et 23%" (L’Expression)

Il a par ailleurs rassuré que le programme Aadl 2001-2002 sera livré entre fin 2016 et février 2017 dans la plupart des wilayas.

Le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville Abdelmadjid Tebboune a réaffirmé hier, à Alger que le programme Aadl 2001-2002 sera livré entre

fin 2016 et février 2017 dans la plupart des wilayas. «Le dossier concernant

les projets Aadl1 sera bientôt bouclé. D'ici fin décembre, pour certaines wilayas et d'ici février 2017 pour ce qui est d'Alger. Car le taux

d'avancement pour la capitale, atteindra d'ici la fin de l'année les 60% à 65%», a-t-il déclaré en marge d'une visite d'inspection du chantier de la

Grande mosquée d'Alger. Pour ce qui est du programme de location-vente Aadl 2 (2013), le ministre a indiqué qu'il pourrait y avoir une augmentation

du prix des mensualités qui variera entre 19% et 23%, affirmant néanmoins que le prochain versement qui est de 25% du prix du logement sera comme

prévu par la loi. «Dans certaines wilayas, les souscripteurs de 2013 pourront bénéficier de leur logement dès le mois de septembre, à l'instar de la wilaya

de Khenchela et Batna», a encore indiqué Tebboune. Interrogé à propos des souscripteurs qui préfèrent payer leurs logements cash, le ministre a

assuré qu'il y aura des mesures d'encouragement. «Pour les souscripteurs Aadl 1 qui veulent payer sur une période de 5 ans au lieu de 10 ans, ils sont

les bienvenus. Et pour cette catégorie, la période où le logement ne peut

être vendu ni loué pourrait être diminuée», a détaillé le ministre, précisant que cette mesure a été proposée au Premier ministre pour validation.

L'examen du calendrier de distribution des logements pour les souscripteurs 2001-2002 et l'évaluation de l'avancement des travaux des projets Aadl1et

2 a été, par ailleurs, au menu d'une rencontre tenue la semaine dernière entre M.Tebboune et des représentants de l'agence Aadl. Le ministre a

déploré, à cette occasion, le retard enregistré dans le démarrage des projets Aadl2 à Tizi Ouzou, Blida et Bouira en raison de problèmes du foncier. A Tizi

Ouzou, l'opposition de citoyens à l'implantation de ces projets sur plusieurs sites, a particulièrement bloqué le lancement du programme affecté à cette

wilaya. Concernant la wilaya de Blida, où 20.000 souscripteurs Aadl2 sont enregistrés, «les autorités locales n'ont pas encore tranché le choix du

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foncier, ce qui a retardé le lancement des chantiers» ; selon cette source

1200 logements Aadl n'ont toujours pas démarré à Bouira, bien que l'entreprise de construction ait été choisie et toutes les études effectuées

en 2013.

Développement de l'Afrique : Comment passer de la dépendance à

l’autonomie ? (El Moudjahid)

M. Messahel représente le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à Nairobi

D.R Le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la ligue des

Etats arabes, Abdelkader Messahel, a plaidé hier à Nairobi en faveur d'un "transfert réel de technologies" devant permettre à l'Afrique de développer

son potentiel industriel de transformation de ses ressources naturelles. Intervenant devant la 6e conférence internationale de Tokyo sur le

développement de l'Afrique (TICAD), M. Messahel, qui représente le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à ce sommet, a précisé

que le développement du potentiel de transformation des ressources naturelles du continent africain vise à "garantir une forte valeur ajoutée,

créer de l'emploi et générer des richesses". "L’Afrique souhaite qu’il soit tenu compte de son ambition d’être un espace économique dynamique

pouvant participer activement à l’essor de l’économie mondiale et de ne

plus être perçu comme un continent réduit au rôle de simple réservoir de matières premières et de marché commercial et de consommation", a-t-il

affirmé. M. Messahel a souligné que la participation du Japon dans l’effort de développement de l’Afrique "pourrait intervenir, notamment, à travers

le financement et la réalisation de projets d’infrastructures nationaux et régionaux structurants tels que définis comme priorités par les chefs d’Etat

et de gouvernement africains dans la stratégie en matière d’infrastructures". Il a rappelé que des projets d’envergure continentale

sont soit en cours de finalisation, à l’instar de la route transsaharienne Alger-Lagos, soit dans une phase de maturation avancée comme le gazoduc

Nigeria-Algérie et la fibre optique Alger-Abuja, pour lesquels le Japon pourrait apporter sa "précieuse contribution".

Le développement de l'Afrique passe par un "transfert réel de

technologies"

Relevant que l'Afrique, à travers le NEPAD et l’AGENDA 2063, s’est dotée

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d’un mécanisme et d’une feuille de route pour assurer son développement

économique et social et prendre part, en tant qu’acteur, aux grandes mutations que connaît le monde, M. Messahel a estimé qu'à ce tire, "le

Japon, qui est partenaire privilégié de l’Afrique, peut l’accompagner dans

une relation mutuellement bénéfique. "La TICAD représente, à cet égard, l’instrument idoine ayant déjà fait la preuve de son efficacité", a-t-il ajouté.

Le ministre a souligné que l'Algérie souhaite, à cet effet, "la prise en compte d’un certain nombre de principes directeurs pouvant renforcer le processus

de la TICAD, en vue de lui faire franchir une "étape qualitative" et lui conférer, dans le même temps, "toute sa dimension stratégique". Il a cité,

dans ce cadre, "l’implication effective de l’ensemble des coorganisateurs et partenaires de manière égale et inclusive", "la prise en compte de l’Agenda

africain de développement 2063 avec une répartition équilibrée des projets et programmes de développement sur l’ensemble des sous-régions du

continent" et "le renforcement des mécanismes de coordination, de suivi et d’évaluation" mis en place pour adapter cette coopération à la stratégie

définie en matière de développement par l’Union africaine. M. Messahel qui s'est réjoui, par la même occasion, de la qualité et du niveau des relations

de coopération entre l'Algérie et le Japon, un "partenaire de premier plan",

a estimé que la présence d’un grand nombre d’entreprises japonaises dans les domaines aussi variés que les hydrocarbures, l’industrie, les

infrastructures et la téléphonie "témoignent de la densité de ces relations". A travers ces entreprises, le Japon "participe à l’effort de développement de

mon pays dans une relation que nous avons voulu mutuellement avantageuse", a-t-il souligné, tout en exprimant son souhait de voir cette

coopération "se consolider et s’élargir à de nouveaux domaines". M. Messahel a saisi cette opportunité pour transmettre aux participants à ce

sommet les "chaleureuses salutations" du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui, a-t-il dit, "m’a chargé de le représenter à cette

importante conférence pour laquelle il souhaite plein succès". "Permettez-moi également d’exprimer, au nom de la délégation algérienne, notre

sincère gratitude au gouvernement de la République du Kenya pour l’accueil fraternel, ainsi que les marques d’attention qui nous ont été témoignés

depuis notre arrivée à Nairobi", a relevé M. Messahel, tout en exprimant ses

"sincères remerciements" au gouvernement du Japon pour avoir "initié ce processus (TICAD) en 1993, dans un contexte mondial marqué par la

stagnation économique, exacerbée ensuite par une récession économique éprouvant fortement le continent africaine. Pour M. Messahel, la tenue de

la TICAD pour la première fois en terre africaine "témoigne de l’intérêt grandissant de notre continent à s’approprier ce processus de coopération

auquel l'Afrique compte prendre toute sa part.

Le Japon promet 30 milliards de dollars sur trois ans…

La sixième Conférence internationale de Tokyo pour le développement de l'Afrique (Ticad), s'est ouverte hier à Nairobi, avec l'engagement du Japon

à investir 30 milliards de dollars (27 milliards d'euros) en Afrique sur les trois prochaines années. "Je m'attends à ce que la somme s'élève à 30

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milliards de dollars", a déclaré M. Shinzo Abe à l'ouverture de la Ticad,

précisant qu'il s'agit d'investissements publics et privés. Une trentaine de chefs d'Etat doivent participer à la Ticad, dont les principaux axes de travail

sont l'industrialisation de l'Afrique, l'amélioration des soins de santé ainsi

que la stabilité d'un continent miné par de nombreuses crises. Y seront également signés plus de 70 protocoles divers et accords commerciaux

entre le Japon et l'Afrique. "Il s'agit d'un investissement qui a confiance dans le futur de l'Afrique", a affirmé M. Abe, selon lequel un tiers de cette

somme sera consacrée à l'amélioration des infrastructures africaines. Les 30 milliards de dollars promis par le Japon incluent de nouveaux

engagements à hauteur de 21 milliards de dollars ainsi que 9 milliards de dollars provenant de la précédente promesse d'investissements, prononcée

trois ans plus tôt lors de la cinquième édition de la Ticad, a expliqué un porte-parole du gouvernement japonais, Yasuhisa Kawamura. Organisée

conjointement par l'ONU, l'Union africaine, la Banque mondiale et le Japon, la Ticad est une opportunité pour l'Afrique d'attirer des capitaux japonais

pour accélérer son développement. Elle est pour Tokyo le moyen de consolider sa position sur le marché africain, notamment en démarquant

son offre de celle de son encombrant voisin chinois.

... ainsi que la Banque mondiale et le Fonds contre le sida 24 milliards de dollars sur cinq ans

La Banque mondiale et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la

tuberculose et le paludisme ont annoncé des investissements de 24 milliards de dollars (21 milliards d'euros) en Afrique sur les trois à cinq

prochaines années afin d'aider à la réforme des systèmes de soins de santé

du continent. "Afin d'aider les pays à mettre en œuvre leurs réformes de santé, la Banque mondiale et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la

tuberculose et le paludisme s'engagent à investir 24 milliards de dollars en Afrique sur les trois à cinq prochaines années", ont indiqué les deux

organisations dans un communiqué commun vendredi dernier. L'annonce a été réalisée en marge de la Conférence internationale de Tokyo pour le

développement de l'Afrique (Ticad), dont un des principaux axes de travail est l'amélioration des soins de santé en Afrique, en plus de l'industrialisation

et la stabilisation de ce continent. "Les pays africains peuvent devenir plus compétitifs sur le marché mondial en réalisant des investissements

stratégiques, et notamment en investissant dans leur ressource la plus précieuse : sa population", a soutenu le président de la Banque mondiale,

Jim Yong Kim. La Banque mondiale a promis des investissements, à hauteur de 15 milliards de dollars sur les cinq prochaines années, visant à aider la

mise en place d'une couverture santé universelle. De son côté, le Fonds

mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme consacrera 9 milliards de dollars de 2017 à 2019 à des programmes de lutte contre ces

maladies qui touchent des millions d'Africains, ainsi qu'à l'amélioration du fonctionnement des soins de santé, notamment les chaînes

d'approvisionnements des médicaments et la gestion des données. Citée dans le communiqué, la directrice de l'Organisation mondiale de la santé

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(OMS), Margaret Chan, a indiqué qu'en 2014, les pays africains avaient

dépensé 126 milliards de dollars d'argent public pour la santé. Elle estime que les pays pourraient "mobiliser" entre 65 et 115 milliards de dollars

supplémentaires par an sur les dix prochaines années.

Dépôt des comptes sociaux de l’exercice 2015 : Plus que trois jours (El Moudjahid)

D.R

Instituée par la loi 04-08 du 14 août 2004 relative aux conditions d’exercice des activités commerciales et la loi de finances complémentaire 2009, le

dépôt des comptes sociaux est une disposition légale et obligatoire, destinée à faciliter l’évaluation et un suivi régulier de l’activité économique.

Dans ce contexte, le Centre national du Registre du commerce (CNRC) informe l’ensemble des opérateurs économiques et les gérants des sociétés

commerciales que le délai du dépôt des comptes sociaux au titre de l’exercice 2015 est prorogé au mercredi 31août 2016. Les concernés

disposent, ainsi, de trois jours pour s’acquitter de cette obligation. Les sociétés par action (SPA), les entreprises unipersonnelles à

responsabilité limité (EURL), les sociétés à responsabilité limité (SARL), les

sociétés en nom collectif (SNC), les sociétés en commandite simple (SCS) ou par action, les banques ou les établissements financiers, ainsi que les

succursales de banques étrangères inscrites au registre du commerce sont inclus dans ce dispositif. Toutefois, précise le communiqué du CNRC, les

sociétés créées dans le cadre des dispositifs de soutien à l’emploi des jeunes ne sont pas soumises au paiement des droits inhérents aux formalités de

dépôt légal des comptes sociaux, durant les trois années qui suivent leur inscription au registre du commerce.

Une exemption qui entre dans le cadre de la politique d’encouragement de création d’entreprises par les jeunes promoteurs. Conformément à la

législation en vigueur, ne sont pas concernés par le dépôt des comptes sociaux, les établissements publics à caractère industriel et commercial

(EPIC), les succursales des sociétés étrangères implantées en Algérie, les groupements des sociétés, ainsi que, les entreprises publiques communales

et de wilaya, les sociétés nouvellement inscrites au registre du commerce, et ce, pour la première année de leur inscription au registre du commerce.

Aussi, toute transgression de la loi, traduite par le non dépôt des comptes

sociaux au CNRC, entraîne systématiquement des sanctions à l’encontre du contrevenant, tel que prévu par la législation en vigueur, notamment,

l’article 35 de la loi n° 04-08 du 14 août 2004 et l’article 29 de la loi de Finances complémentaire pour 2009.

Le cas échéant, l’auteur de la fraude est passible d’inscription au fichier national des fraudeurs.

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Il est précisé que, «toute société commerciale soumise à la procédure de

dépôt des comptes sociaux et n’ayant pas accompli cette formalité dans les délais requis, peut s’y acquitter sur présentation du reçu de versement de

l’amende transactionnelle ou de l’amende prononcée par le juge,

conformément à l’article 35 ter de la loi 13-06». Il est utile de souligner qu’au titre de la publicité légale, volet central du

dispositif du CNRC, le dépôt des comptes sociaux revêt un caractère obligatoire. Une disposition de première importance de par son rôle dans la

maîtrise de l’information économique.

Champ de fréquences exigé par le déploiement de la 4G : La

Sonelgaz pas encore prête pour libérer sa bande passante (Le Quotidien d’Oran)

L'attribution, même provisoire, de la licence quatrième génération (4G) aux

trois opérateurs de téléphonie mobile, impose des changements importants dans le domaine de la Télécommunication, et l'évolution lente sur la

question des fréquences, pour ne pas dire la stagnation dans ce champ, menace quelque part la réussite du lancement de cette technologie.

Certes, son déploiement prendra du temps, jusqu'à huit ans pour la rendre

disponible dans les 48 wilayas du pays pour chacun des trois opérateurs, selon l'avis des spécialistes, mais les modifications exigées par ce long

processus devraient être pensées, dès aujourd'hui. A commencer par la libération de champs de fréquences occupés par des organismes publics et

des institutions nationales, notamment la Sonelgaz. Cette dernière a été officiellement saisie sur cette question par l'ARPT, pour libérer le champ de

fréquence 2,6 GHz, afin de le donner aux opérateurs de téléphonie mobile, mais les choses ne semblent pas avancer rapidement.

Actuellement, c'est la bande de fréquence des 1800 MHz qui est mise à disposition des opérateurs pour le lancement de la 4G, une fréquence

mitoyenne avec le GSM, mais le mieux serait d'avoir des fréquences supplémentaires. On en parle de ces fréquences supplémentaires dans

l'appel à concurrence de la 4G, mais leur disponibilité pose un sérieux problème, pas dans l'immédiat mais après le déploiement de la 4G et avec

l'évolution importante de la consommation data au fils des ans, où il sera nécessaire de disposer de suffisamment de spectres. En tout cas, la

Sonelgaz ne refuse pas d'une manière catégorique de libérer le bande hertzienne qu'elle occupe au profit des trois opérateurs de téléphonie

mobile, car pour elle, toute la complexité est liée à la pratique. Selon des explications des cadres de la société en question, l'Opérateur Système

Electrique, ou le gestionnaire du système électrique algérien, est placé au coeur du fonctionnement du système électrique, et il doit disposer «en

permanence» des informations indispensables à l'accomplissement de sa

mission de gestion des flux et de responsabilité d'équilibre et de sûreté du système électrique, s'appuyant pour cela, justement, sur un réseau de

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15

communication utilisant la bande 2,6 GHz, lui permettant de disposer

instantanément des informations nécessaires à la conduite du système et d'acheminer instantanément des instructions capitales pour son

fonctionnement, aux cinq centres de conduite régionaux, notamment pour

ce qui a trait à la gestion des pannes électriques. On comprendra qu'il n'est pas possible d'abandonner, même pour un seul instant, cet Opérateur

Système Electrique. Il est, donc, primordial de commencer à mettre parallèlement en place un nouveau système de communication, tout en

continuant à exploiter le système existant, et cette action n'a pas encore été entamée, assurent nos sources. Et cela ne sera pas, de toute évidence,

chose aisée, rappelle-t-on. Car, cela nécessiterait des investissements supplémentaires pour la Sonelgaz, qui se plaint déjà, sans cela, du manque

de moyens financiers pour mener à bien son propre plan d'investissement. Le réseau électrique reste prioritaire, donc, toutes les parties sont d'accord

à ce sujet, et en attendant de changer la bande de fréquences de la Sonelgaz, il faut accorder une compensation à cette société pour

l'investissement qu'elle consentira, chose qui a, également, l'accord de toutes les parties. Reste à passer à l'action.

Ce n'est pas de tout repos, comme on peut le constater, de déployer la 4G et encore plus pour la 4G+, qui requiert la multiplication des fréquences en

4G afin de permettre aux trois opérateurs de téléphonie mobile de proposer plus facilement de la 4G+, dont la technologie associe plusieurs bandes de

fréquences afin d'additionner les débits et le rendre très performant, pouvant atteindre jusqu'à 300 Mb/s (pour comparer, le débit de notre 3G+

est de 21 Mb/s).

Grande mosquée d’Alger : Les gros œuvres presque achevés

(Algérie Eco)

Le taux d’avancement de la grande mosquée d’Alger dont le coût est évalué

à plus d’un milliard d’Euros est satisfaisant, estime Abdelmadjid Tebboune ce samedi. En effet le ministre de l'Habitat, de l'urbanisme et de la ville a

indiqué, à Alger, que les gros œuvres du projet de la Grande mosquée d'Alger seront achevés avant la fin de l'année. Lors d'un point de presse

tenu en marge d'une visite au chantier, M.Tebboun s'est dit satisfait du taux d'avancement des travaux, tout en précisant que les gros œuvres avancent

actuellement à "près de 85%". Lors de cette visite, le ministre s'est particulièrement enquis des travaux de réalisation de la structure du

premier dôme, alors que le second (plus grand) sera posé d'ici la fin

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16

novembre, parallèlement aux travaux de revêtement de la salle de prière.

En termes de gros œuvres, il reste la réalisation d'une passerelle reliant la mosquée à l'autoroute et la bâche à eau dont le socle sera coulé d'ici un

mois, parallèlement au lancement des travaux de décoration. A ce propos,

le ministre de l'Habitat a insisté sur l'utilisation des matériaux produits localement, tout en précisant que le recours à l'importation ne se fera que

pour les produits non fabriqués en Algérie ou fabriqués en quantités insuffisantes. "En plus du choix de matériaux qui contribue à

l'embelissement de l'édifice et son côté esthétique, il est important d'opter pour des matériaux assurant une plus grande longévité" à ce futur lieu de

culte, a insisté le ministre. "Une mosquée pareille est faite pour durer 4 à 5 siècles, pour cela nous devons choisir des matériaux qui dure dans le

temps", conclut-il. S'étendant sur plus de 20 hectares, la Grande mosquée d'Alger compte une salle de prière d'une superficie de 20.000 m², une

esplanade et un grand minaret parmi les plus hauts au monde, outre une bibliothèque, un centre culturel, une maison du coran, des jardins, un

parking, des bâtiments administratifs, de la protection civile et de sécurité ainsi que des espaces réservés à la restauration. Ce projet se veut un pôle

attractif à caractère religieux, culturel et scientifique conjuguant

authenticité et modernité, à travers son style architectural exceptionnel.

Franchise des droits de douanes : 250 opérateurs bénéficient du certificat (APS)

Plus de 250 opérateurs économiques ont bénéficié du certificat de franchise

des droits de douane dans la wilaya d'Alger en juillet 2016, indique un bilan

de la direction du Commerce de la wilaya. 277 opérateurs économiques dont 245 importateurs de la zone UE (Union européenne) et 32 autres de

la zone arabe ont bénéficié du certificat de franchise des droits de douane, précise la direction du Commerce de la wilaya d'Alger dans son site.

Dans le cadre de ces opérations, 1.128 dossiers concernant la zone UE et 45 autres concernant la zone arabe, ont été déposés par les opérateurs,

selon la même source. Par ailleurs, 1328 dossiers de demande de franchise de droits de douane ont été traités et acceptés alors que 146 demandes ont

été refusées, dont 10 demandes concernent la zone arabe. La même source a indiqué également que 23 importateurs de produits de Tunisie avaient

déposé 19 demandes. À cet effet, 64 opérations d'importation ont été validées et 2 refusées.

Le certificat de franchise des droits de douane est un document permettant d'effectuer toute opération d'importation dans le cadre du libre-échange. Il

porte notamment sur les informations et les règles générales régissant cette

opération.

Les prix des céréales se stabilisent Les prix européens des céréales étaient sans direction claire, jeudi, dans un

marché qui surveille à la fois les considérations météo et les perspectives commerciales des pays producteurs. «Les fortes chaleurs actuelles, qui

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sévissent sur l'ensemble du continent européen, suscitent des inquiétudes

tant pour les cultures de maïs que pour les conditions de semis des colzas", note le cabinet Agritel. Dans le Caucase russe en revanche, la récolte de

maïs s'annonce "excellente", rapporte la société Inter-Courtage. Les

perspectives de production aux Etats-Unis, dans l'Illinois et l'Iowa, semblent également prometteuses. Le blé européen bénéfice d'un petit regain de

compétitivité après la baisse des prix du début de semaine, soulignent plusieurs analystes, alors que la concurrence avec les pays de la mer Noire

à l'exportation est particulièrement rude cette année. Sur Euronext, la tonne de blé gagnait 1,25 euro sur l'échéance de septembre à 159,75 euros,

mais perdait 1 euro sur celle de décembre à 165,50 euros. Près de 12.000 lots avaient été échangés. Le maïs gagnait 25 centimes sur les échéances

de novembre et janvier, à 166,25 euros et 167,75 euros respectivement. Environ 250 lots avaient changé de main.

Banque/bourse/Assurance

Commerce

Véhicules : Chute de 68% des importations durant les sept premiers mois 2016

D.R

ALGER- La facture d'importation des véhicules a reculé à 768 millions de dollars (usd) durant les sept premiers mois de 2016 contre 2,4 milliards

(mds) usd durant la même période de 2015, soit une baisse de 1,63 mds usd (-68%), a appris l'APS auprès des Douanes.

Quant aux quantités importées, elles ont chuté de 73,74% avec 53.356 véhicules importés entre début janvier et fin juillet 2016, contre 203.174

unités durant la même période en 2015, soit 149.818 véhicules de moins,

précise le Centre national des statistiques des Douanes (CNIS).

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Concernant les parties et accessoires des véhicules automobiles, la facture

d'importation a été de 229,92 millions usd contre 239,48 millions usd (-4%), précise la même source.

Pour rappel, les licences d'importation des véhicules ont été attribuées, en

mai dernier, à 40 concessionnaires sur 80 postulants. Fixé initialement à 152.000 unités pour l'année 2016, le contingent

quantitatif d'importation des véhicules a été finalement réduit à 83.000 unités.

Le contingent des véhicules concerne ceux destinés au transport de dix personnes ou plus (chauffeur inclus), les véhicules de tourisme et autres

véhicules automobiles principalement conçus pour le transport des personnes (y compris les voitures de type "break" et les voitures de course)

et les véhicules dédiés au transport de marchandises. Les engins tels que les camions et tracteurs que certains professionnels

importent pour le fonctionnement de leur entreprise ne sont pas concernés par le dispositif des licences.

Selon les prévisions du ministère du Commerce, la facture d'importation des véhicules ne dépassera pas un (1) milliard usd en 2016, contre 3,14

milliards usd (265.523 véhicules) en 2015 et 5,7 milliards de dollars en

2014 (417.913 unités). Parallèlement à l'octroi des licences, le gouvernement a exigé des

concessionnaires d'engager des investissements dans le secteur des véhicules et les filières industrielles annexes.

Lors d'une visite en juin dernier à Tiaret, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, avait rappelé l'obligation de tous les concessionnaires automobiles

d'investir localement, sans quoi la licence d'importation leur sera retirée en 2017.

Dans le sillage de la chute des prix de pétrole, le gouvernement a décidé de plafonner certaines importations à travers la mise en œuvre du régime des

licences d'importation. Jusqu'à présent, les produits concernés sont les véhicules, le ciment

portland gris, le rond à béton et certains produits agricoles. Voici l'état des importations par les principaux concessionnaires durant les

sept premiers mois de 2016. Les chiffres entre parenthèses sont ceux des

sept premiers mois de 2015. Source: Centre national de l'informatique et des statistiques des douanes (Cnis).

Concessionnaires Nombre Valeur

(unités) (millions de

dollars) Renault Algérie 19.058 (41.933) 176 (375)

Peugeot Algérie 9.458 (24.134) 94 (284) Sovac Algérie 5.718 (18.017) 80 (260)

Kia Motors Alg 3.329 (11.963) 29 (126) Nissan Motors Alg 2.286 (5.969) 43 (70)

GM Trade 2.053 (23.419) 57 (230) Elsecom 2.032 (6.955) 26 (85)

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19

Toyota Algérie 1.163 (10.263) 24 (195)

Hyundai Motors 1.098 (25.728) 13 (218) Saida 977 (3.368) 13 (41)

Ival 535 (743) 21 (22)

Cima 447 (1.282) 5 (17) Emin Auto 329 (5.721) 6 (74)

GBR Auto 220 (783) 1 (5) GMS 152 (3.274) 7 (65)

FAW Motors 140 (482) 1 (2) Famoval 175 (473) 1 (3)

VEDIS 158 (291) 1 (2) Falcon Motors 94 (1.561) 2 (30)

Midi Negoce 25 (308) 0 (7) Burgan 63 (6.357) 1 (34)

Jamal 22 (1.085) 0,36 (11) Prox4 20 (402) 0,13 (0,41)

Diamal 19 (1.373) 0,43 (17) KIV 20 (1.120) 1 (14)

S/Total 49.593 (199.637) 602 (2.224)

Total général 53.356 (230.174) 768 (2.396)

EFFERVESCENCE DANS LES MARCHÉS À DEUX SEMAINES DE L'AÏD EL ADHA : Le mouton pointe ses cornes (L’Expression)

Les prix sont en train d'atteindre des records

Les préparatifs de l'Aïd El Kebir ont été enclenchés, on n'hésite pas à sacrifier une journée à la mer pour se rendre dans les chaudes villes des

Hauts-Plateaux afin d'acheter son mouton avant la grande flambée... Le parasol commence à être rangé pour laisser place aux...moutons! En

effet, les grandes vacances d'été ne sont pas encore finies, que les Algériens ont l'esprit déjà occupé par autre chose, à savoir l'Aïd El Adha. Il faut dire

que, même si on ne s'en rend pas trop compte, cette fête religieuse est

dans à peine 15 jours. Les préparatifs de l'Aïd El Kebir ont donc été enclenchés et la star du moment est le fameux mouton.

«On essaye d'anticiper les choses en achetant à l'avance notre mouton pour l'avoir à un prix raisonnable», confie Djaâfar, un père de famille, qui avec

des amis, ont «sacrifié» une journée de vacances à la mer pour se rendre à l'intérieur du pays. Ils ont pris plus exactement la direction de la

«Mecque» des moutons, la ville de Djelfa, dans les Haut-Plateaux. Il faut dire qu'au Nord, particulièrement à Alger, chez les rares vendeurs qui ont

exposé leur marchandise, le prix du mouton de l'Aïd grimpe à la même

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vitesse que le mercure de ce caniculaire mois d'août.

Les prix sont en train d'atteindre des records inégalés, saignant un peu plus le portefeuille des foyers déjà affaibli par la rentrée scolaire et les dépenses

y afférentes.

C'est la rareté du produit qui est en train de pousser ses prix vers le haut. Les vendeurs de moutons, qui ne sont dans la majorité des cas que des

intermédiaires et non les éleveurs eux-mêmes, jouent aux spéculateurs. Ils cachent leur marchandise jusqu'à l'approche de l'Aïd pour profiter de la

précipitation et créer une certaine tension. Tout est prêt pour qu'ils dictent les prix qu'ils veulent sans avoir peur de ne pas vendre leur marchandise.

C'est dans ce sens que les marchés anarchiques de bétail auquel on nous a habitués à chaque coin de rue de nos villes ne sont pas encore visibles.

Djelfa, «LA» destination du moment!

Néanmoins, il y a les petits malins comme Djaâfar qui préfèrent faire quelques centaines de km pour gagner quelques milliers de dinars. Car,

jusqu'à maintenant, la bête du sacrifice a des prix «bas» au niveau des marchés hebdomadaires de bétail à Djelfa.

Cette dernière est le théâtre d'une activité commerciale précoce, mais faite

d'une quête effrénée pour l'acquisition de bêtes pour la fête du Sacrifice, aiguisée, il est vrai, par une importante offre de moutons, proposés à des

prix «quasi bas» A titre indicatif, le mouton d'une année, appelé localement «allouche»est

cédé dans une fourchette allant de 15 à 25.000 DA, tandis que le «theni» (ne dépassant pas 2 ans) est proposé entre 25 et 35.000 DA, contre des

prix allant de 35 à 45.000 DA l'année dernière. Quant au prix d'un bélier cornu, il varie, cette année, entre 45 et 55.000 DA, alors qu'il n'était jamais

cédé à moins de 50.000 DA, durant les Aïds précédents, atteignant des pics de 65 à 70.000 DA, certaines saisons. Ces prix en baisse ont dessiné une

joie «incontestable» sur tous les visages des citoyens ayant convergé, ces jours, vers les marchés à bestiaux de Djelfa. Tous sont unanimes à décréter,

que les prix proposés pour les bêtes sont «satisfaisants» et qu'il s'agit d' «une opportunité à ne pas rater, sous aucun prétexte». Nombreux d'entre

eux ont été même jusqu'à affirmer que les «prix sont quasi à la portée de

tous», et que «chaque famille est en mesure de s'offrir, cette année, une bête pour le sacrifice, sans pour autant mettre à mal son budget».

Cette joie des citoyens est aux antipodes du désespoir qui s'est emparé des maquignons, «contraints malgré eux» à vendre leur bétail à bas prix, au vu

de l'offre abondante, se plaignent-ils. Toutefois, cela ne semble être que le calme qui précède la tempête.

Car, les vendeurs saisonniers et autres intermédiaires sont à l'affût. Ils veulent faire main basse sur le marché pour ensuite contrôler la bourse des

prix, et faire monter la marge de leurs gains, à la veille de la fête du Sacrifice. Selon les spécialistes du domaine, les prix enregistrés,

actuellement, au niveau des marchés de Hassi Bahbah, Djelfa, Birine, Had Sahari, Messaâd, Dar Echioukh, Aïn Roumia, ne seront plus les mêmes d'ici

une semaine. Pour eux, la flambée est bel et bien inévitable, au vu de la force et de la malice de ces intermédiaires que les maquignons craignent le

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plus, du fait qu'ils ont le pouvoir de vie ou de mort sur la marchandise de

ces éleveurs. Ils ont le contrôle des marchés et si un éleveur «ose» se révolter, il pourra être sûr qu'il ne réussira pas à vendre sa marchandise

dans les créneaux habituels.

Cette situation a poussé certains à trouver l'ingénieuse idée de vendre ces moutons sur d'autres plateformes. Quoi de mieux que ce qui est devenu le

marché préféré des Algériens, à savoir l'Internet. Les voitures d'occasion et les produits électroménagers sont zappés et le

bélier squatte l'écran, avant qu'il ne passe au couteau! A l'approche de l'Aïd El Kébir, les moutons sont la vedette des sites de vente par Internet. Eh

oui, désormais notre mouton de l'Aïd est au bout du clic! C'est une nouvelle tendance qui s'est installée depuis deux ans en Algérie.

Les «kbechs» de l'Aïd sont ainsi mis en vente sur les sites d'annonces commerciales, telles que «Ouedkniss. com». Ces annonces pullulent ces

derniers temps au point où ces sites sont en passe de devenir les marchés aux moutons des temps modernes. «URGENT =>Moutons à un Prix

imbattable. Etat: Bon état...Je mets en vente des moutons de la catégorie (kherfane)

pour la fête de l'Aïd El Adha à un prix imbattable, rapport qualité/prix dédié

pour un budget familial. On est situé à Belcourt. Vous êtes les bienvenus pour visite/achat. Prix: 31 500 DA. Négociable»,est le genre d'annonces

qu'on trouve. Elle est en plus agrémentée par la photo des moutons dans leurs plus belles «postures».

La «Kebch connexion»...

Mais comme la concurrence est très rude, ces annonces sont plus

innovantes les unes que les autres! Comme pour la vente de voitures, ces annonceurs n'hésitent pas à donner la provenance du mouton comme

référence. Mouton de Naâma, de Tiaret ou encore, ce qui est considéré comme le

«millésime» pour cette espèce animale de Djelfa, sont mis en évidence par ces vendeurs pour distinguer leur marchandise des autres! Mais ce n'est

pas tout! Lisez cette annonce, vous allez comprendre. «Vente de moutons

de l'Aïd très bonne qualité de Djelfa ne mange que du ZRA3E (EL ch3 ire) (orge, Ndlr) prix qui varient entre 27.000 et 47.000 DA, qualité garantie»,

propose «un maquignon de la Toile». Celui-ci met donc en évidence la nourriture avec laquelle a été alimentée le

mouton pour se distinguer de la concurrence. D'autres véritables spécialistes du marketing, vont même jusqu'à proposer

la livraison à domicile! «Vends de beaux moutons 'kabche el Aïd'' à des prix raisonnables.

Livraison à domicile possible», est-il écrit dans une autre annonce. Les moyens pour attirer la clientèle ne manquent pas.

La modernité qui tarde à se développer dans certains secteurs, a donc touché les moutons.

La «Kebch-connexion» est là...

Page 22: Dimanche 28 aout 2016

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Coopération

Une rencontre prévue à Alger : La coopération économique entre l’Algérie et l’Inde se renforce (Algérie Eco)

Les relations économiques entre l’Algérie et l’Inde s’intensifient. D’ailleurs,

les opérateurs économiques algériens auront l'occasion de rencontrer leurs homologues indiens à l’occasion de la visite en Algérie d'une délégation

d'affaires indienne conduite par l'organisation CAPEXIL du 27 au 31 Août 2016. Des rencontres B2B sont programmées pour le 28 Août 2016, selon

la Chambre algérienne du commerce et d’industrie (CACI). Ces rencontres d'affaires concerneront plusieurs filières à savoir la

céramique et faïences, granite, marbre, allumettes, papier et livres, verres et vitres, caoutchouc. En fait, l'Inde souhaite consolider ses relations de

partenariat, déjà au niveau d'excellence, avec l'Algérie et élargir les domaines de coopération bilatérale. S'agissant des secteurs d'activité qui

intéressent les investisseurs indiens en Algérie, on peut citer le domaine de la construction, l'industrie pharmaceutique, la santé et la production des

engrais. Aussi, les Indiens sont disposés à partager leur savoir-faire avec les Algériens, notamment dans le domaine de la construction. Les

spécialistes estiment que la coopération entre l'Algérie est l'Inde revêt une

importance particulière puisqu'elle s'inscrit dans le cadre de la coopération Sud-Sud. Ils regrettent toutefois, qu’en dépit des visites de haut niveau

échangées, les potentiels de coopération entre les deux pays, ne sont pas pleinement exploités. Selon les dernières statistiques, une quinzaine

d'entreprises indiennes exercent sur le marché algérien notamment dans le domaine de la construction, de la sidérurgie et de l'industrie

pharmaceutique. Par ailleurs, les échanges commerciaux entre l’Algérie et l’Inde s’élèvent à

plus de 4 milliards de dollars par an. L’Algérie exporte pour 3 milliards de dollars d’hydrocarbures (gaz et pétrole) et de phosphate. Par ailleurs, l’Inde

exporte des voitures de marque Marutti, Tata et Mahindra ainsi que la pièce détachée et des pipe-lines (gaz et pétrole).

L’Inde est aussi le premier exportateur de viandes pour l’Algérie avec 180 millions de dollars en 2012, de produits pharmaceutiques avec 40 millions

dollars et des pois chiches avec 30 millions de dollars ainsi que plusieurs

équipements et machines.

Page 23: Dimanche 28 aout 2016

23

Au niveau mondial, l’Algérie est le neuvième pays en matière d’échanges

avec l’Inde. Elle est le premier dans le Maghreb et le Nord de l’Afrique et la deuxième en Afrique, après l’Afrique du Sud.

Les investisseurs nippons séduits par le marché africain (L’Eco

News)

ntaireLa 6e Conférence internationale de Tokyo pour le développement de l’Afrique du 27 au 28 août. Le continent africain est devenu un marché attractif et compétitif pour les

investisseurs étrangers, notamment, japonais qui prévoient la signature d’une soixantaine de protocoles divers et accords commerciaux. Son

objectif est de se démarquer et rivaliser avec la Chine qui détient de mégas projets sur ce continent.

Pour mettre en place sa politique le Japon compte profiter de la tenue de la sixième Conférence internationale de Tokyo pour le développement de

l’Afrique du 27 au 28 août prochain à Nairobi, au Kenya, pour discuter de sa stratégie en Afrique et aboutir même à la signature d’une soixantaine de

protocoles divers et d’accords dans divers domaines. Il souhaite à travers cette démarche renforcer sa présence sur le marché africain et appuyé son

précédent programme lancé il y a trois sur le continent, lors de la cinquième édition à Yokohama. Il avait annoncé à l’époque un programme

d’investissements de 24 milliards d’euros pour période de 5 ans. La prochaine conférence nippo-africaine Ticad qui s’ouvrira samedi à

Nairobi, organisée pour la première hors du Japon. Près de 80 patrons nippons et une trentaine de chefs d'État africains prendront part à cette

manifestation. « La force du Japon ce sont ses technologies de haute qualité et la formation du personnel », indique Shinzo Abe, le premier

ministre japonais, lors de son déplacement pour le Kenya, jeudi dernier,

selon l’AFP et plusieurs autres médias. Le choix du Japon d’organiser cette conférence dans un pays africain n’est

pas fortuit. Il vise à se rapprocher davantage des investisseurs africains et s’entretenir directement avec eux et répondre à l’occasion à la demande

des pays africains. Ce déplacement de plus de 80 hommes d’affaires nippones témoigne de la ferme volonté du Japon à investir en Afrique qui

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grève de grandes potentialités. Autant profiter de celles-ci comme le fait

son concurrent direct la Chine. Difficile de se démarquer de Pékin en seulement quelques années.

L’empire du milieu compte plus de 2500 entreprises chinoises actives en

Afrique, en 2016, tandis que le Japon ne détient que 687 entreprises actives. A travers ce nouveau programme, le Japon vise à jouer rôle de

premier plan dans le financement et la construction de nouvelles infrastructures en Afrique. Cependant, actuellement, les capacités

financières du Japon sont affaiblies par la crise économique mondiale, raison pour laquelle, il propose son savoir-faire et la qualité de ses produits aux

pays africains intéressés par l’initiative nipponne. Ses produits commercialisés en Afrique tels que les véhicules Toyota, Nissan et autres

produits comme Panasonic témoignent de la qualité proposée par le Japon. L’intérêt est porté sur tous les pays africains, y compris celui de l’Algérie.

L’ambassadeur japonais à Alger Masaya Fujiwara avait exprimé la volonté de son pays à stimuler les relations économiques entre les deux pays pour

être plus dynamiques.

Veille

65 hectares du Parc des Grands Vents attribués illégalement (Algérie Eco)

«Des lots de terrains ont été distribués dans un irrespect total de la législation en la matière et loin de toute transparence, en vue de

l’implantation de projets imaginaires, représentés pour la plupart d’entre eux, par des fast-food », a dévoilé le ministre de l’Aménagement du

territoire, du Tourisme et de l’Artisanat, Abdelouahab Nouri, hier en marge d’une visite d’inspection à Tipaza. Ne cachant pas son indignation, le

ministre a déclaré qu’il était « abasourdi » quand il a pris connaissance du dossier Dounia Parc, jugeant la situation «très grave».

Il a signifié de façon catégorique que « des mesures urgentes et

rigoureuses » allaient être prises. Il a révélé que « des lots de terrain d’une superficie totale de 65 hectares du Parc des Grands Vents à Alger (Dounia

Parc) ont été accordés illégalement » en précisant qu’il est « impossible d’insuffler le développement du secteur touristique, par l’encouragement de

la culture du fast-food, et du déni de la loi ». Le ministre a en outre, confirmé la résiliation, par ses services, des contrats relatifs à 96 projets,

dont une quarantaine de fast-food, estimant que « la distribution des lots

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en question s’est faite, également, en l’absence de plans d’aménagement

territoriaux, d’où la gravité de la situation ». S’agissant des bénéficiaires des lots lésés par la résiliation de leurs contrats,

il a fait savoir que ces derniers « seront indemnisés et les terrains seront

récupérés ».