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Dimanche des Rameauxéd. 15 iii 2013

Si les circonstances le permettent, la bénédiction et la distribution des palmes et des rameauxont lieu dans les jardins de l’Orangerie, où sont déployés un tapis et des bancs de communion.

Ministres, servants et capes reçoivent leur palme agenouillés à ces bancs de communion, laréception de l’objet bénit méritant le même décorum que la réception d’une bénédiction.

Comme aux autres Offices majeurs de cette semaine, la majorité des servants se placent auxstalles de leur côté, mais ceux qui font partie de la schola siègent au banc derrière le célébrant.

Le thuriféraire fait sa cuisine à la sacristie ; sauf cas particulier, il entre et sort en passantdevant l’autel ; sa place est à sa stalle.

Il serait très souhaitable que quelqu’un soit chargé de surveiller l’église (déjà préparée pour laMesse) pendant que tout le monde est dehors.

De même, que quelqu’un soit chargé de la fermeture de l’Orangerie après la bénédiction. Chacun se rend privatim à l’Orangerie, où sont préparées la chape, la dalmatique et les étoles.

Matériel à préparer préalablement à l’Orangerie :- Un grand tapis ou moquette, et deux bancs de communion.- La croix de procession (voilée) dans son pied, et deux lanternes dans leur support.- La sono noire, avec un micro, un fil de micro et un pied (qui aura servi pendant les Vêpres et

l’adoration), ainsi qu’une rallonge secteur.- L’encensoir et la navette (qui auront servi pendant les Vêpres et l’adoration).- Le bénitier rempli et l’aspersoir.- Une table, recouverte d’une nappe, pour soutenir les palmes.- Les palmes, recouvertes d’une autre nappe.- Le buis, les feuilles de procession pour les fidèles, des paniers, sur une autre table.- Des feuilles de procession pour les aubes et capes, et le livre ad hoc (= ce texte).- De quoi se laver les mains du célébrant (distinct de l’aiguière et du bassin de la Messe).- Les survêtements du célébrant et du diacre – c’est-à-dire 2 étoles, 1 dalmatique et 1 chape –

sont préparées à l’écart, à un endroit tenant lieu d’une sacristie.

Matériel préparé au sanctuaire :- Sur l’autel : les chandeliers, la croix minuscule (voilée) et le livre du célébrant pour le chant

de la Passion.- À l’ambon, le lectionnaire pour la première lecture, les microphones supplémentaires pour le

chant de la Passion.- Sur le banc à côté, le livre du troisième chantre de la Passion, le diapason et le claquoir.- Au siège, la chasuble (et, le cas échéant, son étole).- Sur la crédence, le livre pour l’épître (si elle est chantée), le livre du diacre pour le chant de la

Passion, des feuilles de Messe et de chant, le missel sur sa planche, la clochette, 2 paniers dequête, le carillon.

NB. Les vaisseaux sacrés, les burettes, etc., peuvent être apportés de la sacristie durant le Credo.Tous étant déjà à leur place, la schola commence le chant Hosanna, tandis qu’un servant conduit lecélébrant et le diacre de l’endroit où ils ont revêtu les ornements sacrés jusqu’au milieu du tapis.

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Le chant étant achevé, le célébrant debout, tourné vers l’assemblée, un servant tenant le livre devantlui, dit :

+ Au nom du Père… Le Seigneur soit avec vous (ou bien une autre salutation).

La schola commence le chant dès l’achèvement de cette oraison.Le célébrant asperge d’abord les palmes sur la table (trois fois : au milieu, à sa gauche, à sa droite),puis les rameaux tenus par les fidèles, se déplaçant à son gré avec le diacre et le porte-bénitier.Revenu à sa place, le célébrant procède à la distribution des palmes aux diacre, servants et capes et,le cas échéant, aux enfants ; si les conditions le permettent, on s’agenouille pour recevoir sa palme.• D’abord, le diacre s’agenouille pour recevoir sa palme, qu’il confie aussitôt à un servant.• Puis le diacre passe des palmes au célébrant, qui les donne aux servants et capes agenouillés.• La palme du célébrant est laissée sur la table sans cérémonie.

La distribution achevée, le célébrant se lave les mains. Le chant de la schola se poursuit jusqu’à ceque le lavement des mains soit fait, et la petite table retirée, alors la schola s’arrête.On chante Gloire et louange, etc., pendant que le célébrant impose l’encens et bénit le diacre.

Cela fait, on se place pour se rendre au chant de l’évangile : le thuriféraire avec l’encensoir fumant,les acolytes portant les lanternes, le porte-livre (les mains vides).

Le chant achevé, le diacre chante l’évangile suivant (selon l’année) de la manière habituelle, unservant tenant le livre.

Puis le célébrant prêche. À la fin, on découvre les palmes sur la petite table, les servants au livre etau bénitier se présentent ; le diacre dit : Élevez vos rameaux pour la bénédiction.

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Année C.

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Année A.

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Année B.

Le chant de l’évangile achevé, le diacre présente le livre au baiser du célébrant, tandis que lesacolytes se mettent directement en place pour partir en procession. Le porte-croix rejoint lesacolytes ; le thuriféraire se prépare pour l’imposition d’encens.Dès que le célébrant a baisé l’évangile, le diacre chante :

La schola commence le chant. Les capes se forment et ouvrent la procession très lentement, laissantle temps pour l’imposition d’encens.L’imposition d’encens faite, le célébrant prend sa palme des mains du diacre. Le thuriféraire partdirectement en tête des aubes, suivi par les acolytes avec leurs lanternes de part et d’autre de lacroix de procession, puis tous les autres servants et, enfin, le célébrant suivi par la schola (à moinsqu’elle ne préfère faire autrement) et par les fidèles. Le diacre s’avance à la gauche du célébrant,soulevant le bord antérieur de la chape. On ne fait aucune salutation au départ.

En sortant de la cour de l’Orangerie, la procession tourne à droite et prend la rue du Palais (àcontresens) ; ensuite, tournant à droite de nouveau, elle prend la rue des Beaux Arts et traverse laplace St-Quiriace. Arrivées devant l’entrée de l’église, dont la grille intérieure est fermée, les capesse placent sur deux lignes, largement espacées, tandis que la croix s’arrête devant le pilier central,les acolytes à ses côtés, le thuriféraire à leur droite, les autres servants et le clergé derrière.Les chantres désignés entrent dans l’église par les portes latérales (qui restent ouvertes), se placent àl’intérieur de la grille, tournés vers la procession arrêtée, et entonnent le refrain Gloria, laus, etc.,que ceux qui sont à l’extérieur reprennent aussitôt et répètent après chaque strophe.

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Le chant achevé, les chantres à l’intérieurouvrent les grilles ; alors, servants et clergéentrent, le thuriféraire en tête, les capes àla suite du célébrant.En arrivant devant l’autel, le porte-croixet les acolytes se rendent directement à lasacristie, où ils déposent les lanternes et lacroix. (Si la porte de la sacristie étaitfermée à clé, sans moyen de l’ouvrir, ilsdéposeraient leur matériel derrière le pilieren face). Le thuriféraire monte à lacrédence avec le porte-navette, qui ajoutede l’encens, puis ils attendentl’encensement de l’autel. La plupart desautres clercs, ayant salué l’autel, prennentplace dans les stalles ; toutefois, ceux quifont partie de la schola ont leur place aubanc derrière le célébrant.Un cérémoniaire reçoit les palmes dudiacre et du célébrant avant leur salutationde l’autel, après quoi ils se rendent d’abord au siège, pour que le célébrant revête la chasuble avantle baiser et l’encensement de l’autel : il ne fait pas d’imposition d’encens.Ayant déposé les lanternes, les acolytes se rendent à la crédence, sans tarder, en passant devant.

Pendant l’encensement de l’autel, la schola chante le Kyrie.Le Kyrie achevé, le célébrant au siège chante la collecte de la Messe, qui est suivie comme àl’ordinaire par deux lectures séparées par le psaume responsorial.

Après la seconde lecture, à Christus factus est, tous se lèvent :

- le diacre reçoit son livre et se fait bénir, puis le diacre et le célébrant sont conduits devantl’autel, où le troisième chantre les rejoint ;

- devant l’autel, le diacre se tient à la droite du célébrant et le troisième chantre à la gauche ;- les acolytes, les mains jointes, se rendent devant l’autel en bas des marches ;- le célébrant prend son livre sur l’autel, puis on salue l’autel et on se rend à l’ambon.

Le célébrant se place à l’ambon, le diacre à sa gauche, et le troisième chantre à la gauche du diacre(c’est-à-dire plus près de la sacristie) ; les acolytes se placent face au diacre et au troisième chantre,une marche plus bas, pour leur tenir les livres. Au passage, le troisième chantre prend son livre surle banc à côté de l’ambon, ou bien il le reçoit d’un cérémoniaire.

Les trois chantres de la Passion tiennent les mains jointes ; ils tournent eux-mêmes les feuillets, etalors l’autre main se pose momentanément sur la poitrine. Lorsqu’un cérémoniaire a ajusté lesmicros et que tous sont prêts, le diacre commence directement.Au moment indiqué, un cérémoniaire claque et tous se mettent à genoux sans se retourner. Il ferasigne de nouveau lorsque le célébrant se lèvera.Le chant de la Passion achevé, le diacre et le troisième chantre ferment leurs livres, qu’ils laissententre les mains des acolytes, et tous se rendent directement aux stalles, sauf le célébrant, qui attendbrièvement à l’ambon, puis descend devant l’autel pour prêcher.La messe se poursuit sans autre particularité. En allant à l’Angelus on ne porte ni palmes, nichandeliers, ni croix.

Station devant la porte centrale de l’église (grilles fermées).