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gr^Année—N°38 ABOIEMENTS Trois Mois. . 4 rr. Six Mois. . . . 7 fr. Un An. . • . 12 fr. En dehors du département: 16 fr. ÉTRANGER 25 FRANCS INSERTIONS Annonces, la ligne, 1.80 Réclames 2 fr. Faits locaux 2.50 rr-r^fiTi» Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires âc d'Avis Divers - FONDE EN 1841 - PARAISSANT LE MERCREDI & LE SAMEDI RÉDACTION & ADMINISTRATION ; 4 , PLACE PU MARCHÉ-NOIR Samedi 12 Mai 1928 LE NUMÉRO 1 5 C fflfiS Les Abonnements sont payables d't- vtnce et l'acceptation trois on- méros engage pour une wné«. La quittance est présentée * l'aboBUé sans dérangement pour lui. Locarnisme bismarckien Dans deux récents discours, prononcés l'un à Heidelberg et l'autre à Mayence, M. Stresemann, avec une insistance qui exclue toute idée de lapsus lingvœ, s'est revendiqué formellement de la politique de Bisma'-ck. Je suis, a-t-il dit en bref, un élève de Bismarck , et Bismarck , s'il eût vécu en 1925, eût signé des deux mains les accords de Locarno, car cjes accords sont absolument dans la ligne de la politique sui- vie par le chancelier de fer au lendemain des guerres de 1866 et de 1870. * * * C/C/ Nantes 154-28 Directeur: A . G I R O U A R D (Téléphona 1-95 Voilà vraiment des paroles sensationnelles et qui n'ont dû faire qu'un médiocre plaisir à M. Philippe Berthelot, plus qu^^. jamais maître du Quai d'Orsay depuis la maldie de M. Briand. Car M. Philippe Berthelot, lui, du moins, connaît l'histoire. Il sait que 1866 et 1870, Sadowa et Sedan, sont les deux plus grandes dates de l'histoire prussienne î il sait que, dès le lendemain de Sadowa, Bismarck préparait l'a- gression contre la France ; que, dès le lendemain de Sedan, il songeait au moyen d'achever notre désastre, en déclanchant contre nous une n(«uvelle guerre (que, par la suite noire prompti- tude à payer les cinq milliards exigés de nous au traité de Franc- fort lui faisait fixer entre 1875 et 1880). M. Berthelot connaît aussi IJincident Scbnœbelé, et il sait comment Bismarck crut alors que le moment était arrivé « d'en finir avec les Français ». Libre à M. Stresemann de bap- tiser cette politique bismarc- kienne « une politique d'entente et de réconciliation ». Pour nous, elle reste une politique de provo- cation et de guerre. « La politique actuelle », a insisté M. Strese- mann, poursuit le même chemin. C'est une politique d'intérêt na- tional bien compris ». Autrement dit, Locarno n'est qu'un stade de l'éternelle politique pangerma- ïiique. Mais comment veut-on, après cela, que nous soyons locarniens ? * * * Des esprits naïfs ont établi en dogme que Locarno égale paix. Kt ils en concluent que l'on est un affreux belliciste du moment que l'on n'éprouve pas une admi- ration sans réservepour les traités d'octobre 1925. La réalité est tout de même un peu moins simple ; redisons-le pour la centième fois, puisque d'aucuns n'ont pas com- pris encore : Quand M. Briand a signé les accords de Locarno, il l'a fait dans une intention louable, et nous n'avons jamais eu la moindre difficullé à en convenir ; il a voulu consolider la paix entre la France et l'Allemagne. Mais qu'a voulu de son côté M. Stresemann ? Lui- même aujourd'hui nous le dit : «Gontinuerl œuvredeBismarck». Les deux points de vue étant aussi diamétralement opposés, nous sommes bien obligés de nous de- mander lequel des deux a eu fina- lement gain de cause. Que ce soit celui de M. Stresemann, l'étude des faits postérieurs suffit à le démontrer. * * * Qu'a valu Locarno à l'Allema- gne ? Deux avantages parfaite- ment tangibles et considérables : d'abord l'évacuation anticipée des pays rhénans, commencéeen 1926 et qui, sans doute, se terminera d'ici un an ; puis l'entrée au Conseil de la S D.N. sur pied d'égalité avec, les vainqueurs de 1918. Qu'a valu Locarno à la France? De bel les promesses pour l'avenir , et c'est tout. Si nous voulions risquér un image tri- viale, mais qui, en la circons- tance, ne manquerait pas d'exac- titude, nous dirions que Locarno pour l'Allemagne, c'est une viande creuse échangée contre une nourriture fort substantielle. * * * Mais enfin nous aurons désor- mais cette fiche de consolaltion : M. Stresemann, vis-à-vis de la France, éprouve les mêmes sen- timents que feu Bismarck. Si nous ne sommes pas contents avec cela, c'est que nous sommes des gens bien difficiles. J. DIS VALMON. (Le Maine-et-Loire), NOUVELLES EXPRESS Au Conseil des Ministres, la question du remplacement de M. Fallières,ministre du Travail démissionnaire, n'a pas été tranchée. Elle le sera ultérieurement. M. Fallières assistait d'ailleurs à ce même Conseil, où a été fixée, au 29 juillet et au 5 août, la date des élections des Conseils généraux et d'arrondissement. Le procès des autonomistes alsaciens se poursuit hâtivement. L'mterrogatoire des accusés a continué hier sans incident sérieux. Les aviateurs Costes et Le Brix ont atterri hier à l'aérodrome de Bruxelles. Les deux héros du prodigieux raid aérien autour du monde ont été chaleureuse- ment acclamés par la foule. Le gouvernement nationaliste Chinois fait appel à la Société des Nations. Il dé- nonce la violation de l'intégrité et de l'indépendance de la Chine par les troupes japonaises. immiiniiminnmiiiiiiiiniimiim La Leçon des Urnes 6 Sous ce titre, M. E. Billiet montre dans le Réveil Economique quelle doit Ctre la préoccupation dominante du Gouverne- ment. (( Dans beaucoup de régions, écrit-il, les voix de gauche qui se sont exprimées en faveur des candidats cartellistes, sont celles d'électeurs opposés à un super nationalis- me belliqueux et à un conservatisme par trop absolu. Ces électeurs n'ont pas voté contre M. Poincaré. Ils ont voté contre le « statu quo » social, et contre la guerre. Sans doute, la propagande des Partis de gouvernement peut en convertir quelques- uns à- des idées moins primaires. Mais le meilleur moyen do changer leur opinion consiste ît améliorer les conditions de leur existence. Si nous avons battu les Com- munistes dans la banlieue de Paris, c'est sans doute porce que nous avons obtenu le vote de la loi sur les lotissements. Ce n'est pas avec des dîscours que l'on arrache des adeptes aux Partis de suren- chère et de violence, c'est avec du bien- être. Le programme que le gouvernement pro- posera à la Chambre devra donc compren- dre, outre la mise au point de la loi sur les assuran,ces sociales, présentement ina- plicable, un pmjet pratique de construc- tion d'habitations à bon marché. « Bâtir, lel doit être le but principal de la législature qui va commencer ». Lé logement de la classe populaire fran- çaise est, en général, une honte, surtout dans les grands centres urlwins. L'humanité, l'hygiène publique, la con- servation sociale et la morale exigent un effort massif et rapide de la maison ouvriè- re et paysanne. Notre devoir est devant nous, il est clair. Maintenant que nous avons terminé la reconstitution des régions dévastées par la guerre, donnons à la famille ouvrière une maison saine. Si nous réalisons un programme social précis, nous éviterons bien des surenchères toujours à craindre avec certains élus qui veulent gagner leurs éperons, et s'imagi- nent par ce moyen, classique et coûteux, assurer leur réélection. Eviter la démagogie, repousser l'étatis- me, créer des foyers confortables telle est la tache que nous entrevoyons pour une majorité de concentration républicaine, dé- sireuse d'accomplir sérieusement son man- dat et de répondre à l'appel du pays. L'Ulnion des Intérêts Economiques sans négliger ses buts propres à la défense de ses adhérents, s'emploiera de son mieux à donner son concours à une oeuvre d'amé- lioration du sort des travailleurs des villes et des champs. Ce faisant, elle démontrera une fois de plus que le patronat est capable d'appor- ter sa pierre à l'édifice commun. » A travers les Programmes électoraux (Extrait du « Relèvement Social », organe de la Ligue de la Moralité Publique, du i""' mai 1928-. Les divers partis politiques ont, à la veil- le des élections, publié leur programme. Nous avons eu la curiosité de rechercher ce qui, dans ces diverses proclamjations, pour- rait représenter en quelque sorte une poli- tique de moralité. Voici ce que nous y avons trouvé : Alliance Démocratique : Aide aux famil- les nombreusse et toutes mesures propres à relever notre natalité, à assurer la pro- tection de l'enfance et à combattre la mor- talité infantile, l'avortement, l'alcoolisme, la tuberculose, etc. Parti démocrate populaire : Politique de la population protégeant l'enfance et la maternité... luttant contre l'immoralité et le taudis. Fédération Républicaine : Nous procla- mons les droits de la famille, droit d'exis- ter, de se gouverner, de se perpétuer, et nous voulons jjoser, à ce sujet des princi- pes simples et x>crmanents qui domineront toute notre législation, notamment la ré- pression de loute propagande anti-familia- le. Jeune République : Nous demandons qu'on ait le courage de lutter énergique- ment contre l'alcoolisme, la débauche, le jeu, ces trois fléaux qui tuent, dans l'indi- vidu, avec la conscience morale, toute cons- cience civique. Parti radical et radîcal-sociaslist& : Néant. Pa\nti républicain-socialiste : Néant. Parti socialiste unifié : Néant. Parti comm,uniste : Libre maternité pour la femme sous le contrôle du médecin. IIIIIIIIIIIIMÏÏÏNIIIIIIIIIIIIIIIMNITN LES STATISTIQUES C'est un petit jeu auquel on aime à se livirer après les élections. Mais, ce n'est pas un jeu facile.; et l'on n'y gagne p:is à tout coup. 11 faut avoir de la vertu et du tenTps à perdre pour essayer de démêler un éche- ' veau aussi confus. Los étiquettes attribuées aux élus varient suivant les journaux.Et c'est faute des élus mêmes, ou plutôt des candidats qu'ils étaient avant de wir leurs noms sortir de l'urne sainte. L'arrangement des mots qui constituent le vocabulaire politique donne lieu îi des combinaisons infinies. Les habi- les peuvent accomoder leur réclame sui- vant le goût de l'électeur.. Ils ne s'en pri- vent ipas. Défions-nous des statistiques. Au premier vote de juin, Poincaré verra il en est. Et nous aussi. SocialislB5«Gommunlstes Les frères ennemis des deux journées des aa et 29 avril se réconcilieront tAt ou tard; c'est probable. Mais, pour l'instant, le sou- venir cuisant de certaines défaites et, en particulier, de la sienne, met dans la bou- che de M. Blum des paroles bien suggesti- ves. C'est dans le Populaire de Paris, organe officiel du Parti socialiste, numéro du lun- di 7 mai, que nous releyons cette apprécia- tiorT sur le communisme. « Une seule chose nous frappe, dit M. Blum, l'inhumanité, l'immoralité imiHi- mée au communisme par sa direction in- ternationale. Et cela nous donne la révéla- tion de l'oeuvre de dégradation morale et mentale que le communisme a fait subir à la partie de la classe ouvrière qui lui res- te soumise. » Et Blum rappelle, avec émotion", le mot mélancolique de Guesde : <( A quoi servi- ra-t-il d'avoir édifié la cité future, si nous ne pouvons y apporter que des matériaux gâtés et pourris ! » Le caniarade Blum est ddr, sans ména- gement pour le frère communiste mais il est fort ix)ssible que nous ayons, un jour, à lui rappeler son altitude d'aujourd'hui, que lui dictent, seuls, l'amertume de son échec et le dépit. iiiiiiiiiHHiiiiiiiiimiiiinimnunTïF INFORMATIONS LE BILAN HEBDOMADAIRE DE LA BANQUE DE. FRANCE Proportion. 9,74 -.bénéfices, 4 millions o5o.8io. Augmentation. Or, 55o ; argent, 147 avances sur titres, 76.806.011 ; actif divers, 31.278.77.4. Circulation. 364.229.670. Diminution. Portefeuille, 843 .millions 153.460 ; avances nouvelles à l'Etai, 4oo millions; Trésor, 4.441.127; particuliers, 140.268.627 ; passif droers, 1.181.075.375. Or, argent et devises achetés {chiffre pour Paris et succursales), 2 milliards 448 mil- lions 456.984. LA DETTE TURQUE On sait que les cercles diplomatiques ont prévula date du i" juin pour le paie- ment du premier coupon de la Dette Otto- mane. Cette date parait se confirmer puis- que au cours de la toute récente discussion du budget, à Angora, le ministre des Fi- nanCesafait connaître qu'en ce qui concer- ne le problème de la Dette il ne restait plus que quelques points secondaires à discuter et que l'accord se fera très prpmptement. LA FUSION DES TROUPES PARLEMENTAIRES On affirme, dfins les couloirs de la Chambre, qu'à Im rentrée, plusieurs grou- pes fusionneront. C'est ainsi que celui d-es républicains de gauche d.c l'ancienne légis- lature englobera les anciens groupes de la gauche démocratique et dç la gauche répu- blicaine. LES AUTONOMISTES AUX ASSISES DE COLMAR La déposition du comte de Pange en fa- veur des autonomistes an procès de Colmar entraîne de nouvelles démissions de mem- bres de la société des a Amis de l'Universi- té », d nt M. de Pange était, jusqu'à ce jour, l'un des vice-présidents. C'est ainsi que le D' Batier, médecin et président du groupe régional de VAlHanoe^ \ m ts'i'

Directeur: A. GIROUARD Locarnisme NOUVELLES EXPRESS ...archives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/fonds/echo_saumur...toute idée de lapsus lingvœ, s'est revendiqué formellemen

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g r ^ A n n é e — N ° 3 8

A B O I E M E N T S

Trois Mois. . 4 rr.

Six Mois. . . . 7 f r .

Un A n . . • . 1 2 f r .

En dehors du d é p a r t e m e n t : 16 f r . ÉTRANGER 25 F R A N C S

INSERTIONS

Annonces , la l i g n e , 1 . 8 0 Réclames — 2 f r .

Faits l o c a u x — 2 .50

rr -r^f iTi»

Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires âc d'Avis Divers

- FONDE EN 1841 -PARAISSANT LE MERCREDI & LE SAMEDI

R É D A C T I O N & A D M I N I S T R A T I O N ; 4 , PLACE P U MARCHÉ-NOIR

Samedi 12 Mai 1928

LE NUMÉRO

1 5 C fflfiS

Les Abonnements sont payables d't-vtnce et l'acceptation trois on-méros engage pour une wné«.

La quittance est présentée * l'aboBUé sans dérangement pour lui.

Locarnisme bismarckien

Dans deux récents discours , prononcés l'un à Heidelberg et l'autre à Mayence, M. Stresemann, avec une insistance qui exclue toute idée de lapsus lingvœ, s'est revendiqué formellement de la politique de Bisma'-ck. J e s u i s , a-t-il dit en b r e f , un élève de Bismarck , et Bismarck , s'il eût vécu en 1925, eût signé des deux mains les accords de Locarno, car cjes accords sont absolument dans la ligne de la politique sui-vie par le chancelier de fer au lendemain des guerres de 1866 et de 1870.

* * *

C / C / N a n t e s 1 5 4 - 2 8 D i r e c t e u r : A . G I R O U A R D (Téléphona 1 - 9 5

Voilà vraiment des paroles sensationnelles et qui n'ont dû faire qu'un médiocre plaisir à M. Philippe Berthelot, plus qu . j amais maître du Quai d'Orsay depuis la maldie de M. Briand. Car M. Philippe Berthelot, lu i , du m o i n s , connaît l 'histoire. Il sait que 1866 et 1870, Sadowa et Sedan, sont les deux plus grandes dates de l'histoire prussienne î il sait que, dès le lendemain de Sadowa, Bismarck préparait l'a-gression contre la France ; que, dès le lendemain de Sedan, il songeait au moyen d'achever notre désastre, en déclanchant contre nous une n(«uvelle guerre (que, par la suite noire prompti-tude à payer les cinq milliards exigés de nous au traité de Franc-fort lui faisait fixer entre 1875 et 1880). M. Berthelot connaît aussi IJincident Scbnœbelé , et il sait comment Bismarck crut alors que le moment était arrivé « d'en finir avec les Français ».

Libre à M. Stresemann de bap-tiser cette politique bismarc-kienne « une politique d'entente et de réconciliation ». Pour nous, elle reste une politique de provo-cation et de guerre. « La politique actuelle », a insisté M. Strese-mann, poursuit le même chemin. C'est une politique d'intérêt na-tional bien compris ». Autrement dit, Locarno n'est qu'un stade de l ' é t e r n e l l e politique pangerma-ïiique. Mais comment veut-on,

après ce la , que nous soyons locarniens ?

* * *

Des esprits naïfs ont établi en dogme que Locarno égale paix. Kt ils en concluent que l'on est un affreux belliciste du moment que l'on n'éprouve pas une admi-ration sans réservepour les traités d'octobre 1925. La réalité est tout de même un peu moins simple ; redisons-le pour la centième fois, puisque d'aucuns n'ont pas com-pris encore :

Quand M. Briand a signé les accords de Locarno, il l'a fait dans une intention louable , et nous n'avons jamais eu la moindre difficullé à en convenir ; il a voulu consolider la paix entre la France et l 'Allemagne. Mais qu'a voulu de son côté M. Stresemann ? Lui-même aujourd'hui nous le dit : «Gontinuerl œuvredeBismarck». Les deux points de vue étant aussi diamétralement opposés, nous sommes bien obligés de nous de-mander lequel des deux a eu fina-lement gain de cause. Que ce soit celui de M. Stresemann, l'étude des faits postérieurs suffit à le démontrer.

* * *

Qu'a valu Locarno à l'Allema-gne ? Deux avantages parfaite-ment tangibles et considérables : d'abord l'évacuation anticipée des pays rhénans, commencéeen 1926 et qui, sans doute, se terminera d'ici un an ; puis l'entrée au Conseil de la S D.N. sur pied d'égalité avec, les vainqueurs de 1918. — Qu'a valu Locarno à la France? De bel les promesses pour l'avenir , et c'est tout. Si nous voulions risquér un image tri-viale, mais qui, en la circons-tance, ne manquerait pas d'exac-titude, nous dirions que Locarno pour l 'Al lemagne, c'est une viande creuse échangée contre une nourriture fort substantielle.

* * *

Mais enfin nous aurons désor-mais cette fiche de consolaltion : M. Stresemann, vis-à-vis de la France, éprouve les mêmes sen-timents que feu Bismarck. Si nous ne sommes pas contents avec cela, c'est que nous sommes des gens bien difficiles.

J . DIS VALMON.

(Le Maine-et-Loire),

NOUVELLES EXPRESS

Au Conseil des Ministres, la question du remplacement de M. Fallières,ministre du Travail démissionnaire, n'a pas été tranchée. Elle le sera ultérieurement. M. Fallières assistait d'ailleurs à ce même Conseil, où a été fixée, au 29 juillet et au 5 août, la date des élections des Conseils généraux et d'arrondissement.

Le procès des autonomistes alsaciens se poursuit hâtivement. L'mterrogatoire des accusés a continué hier sans incident sérieux.

Les aviateurs Costes et Le Brix ont atterri hier à l'aérodrome de Bruxelles. Les deux héros du prodigieux raid aérien autour du monde ont été chaleureuse-ment acclamés par la foule.

Le gouvernement nationaliste Chinois fait appel à la Société des Nations. Il dé-nonce la violation de l'intégrité et de l'indépendance de la Chine par les troupes japonaises.

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La Leçon des Urnes

6 Sous ce titre, M. E. Billiet montre dans

le Réveil Economique quelle doit Ctre la préoccupation dominante du Gouverne-ment .

(( Dans beaucoup de régions, écrit-il, les voix de gauche qui se sont exprimées en faveur des candidats cartellistes, sont celles d'électeurs opposés à un super nationalis-me belliqueux et à un conservatisme par trop absolu.

Ces électeurs n 'ont pas voté contre M. Poincaré. Ils ont voté contre le « statu quo » social, et contre la guerre.

Sans doute, la propagande des Partis de gouvernement peut en convertir quelques-u n s à- des idées moins primaires. Mais le meilleur moyen do changer leur opinion consiste ît améliorer les conditions de leur existence. Si nous avons battu les Com-munistes dans la banlieue de Paris, c 'est sans doute porce que nous avons obtenu le vote de la loi sur les lotissements.

Ce n'est pas avec des dîscours que l 'on arrache des adeptes aux Partis de suren-chère et de violence, c'est avec du bien-être.

Le programme que le gouvernement pro-posera à la Chambre devra donc compren-dre, outre la mise au point de la loi sur les assuran,ces sociales, présentement ina-plicable, u n pmjet pratique de construc-tion d'habitations à bon marché.

« Bâtir , lel doit être le but principal de la législature qui va commencer ».

Lé logement de la classe populaire fran-çaise est, en général, une honte, surtout dans les grands centres urlwins.

L 'humanité , l 'hygiène publique, la con-servation sociale et la morale exigent u n effort massif et rapide de la maison ouvriè-re et paysanne.

Notre devoir est devant nous, il est clair. Maintenant que nous avons terminé la

reconstitution des régions dévastées par la guerre, donnons à la famille ouvrière une maison saine.

Si nous réalisons un programme social précis, nous éviterons bien des surenchères

toujours à craindre avec certains élus qui veulent gagner leurs éperons, et s ' imagi-nent par ce moyen, classique et coûteux, assurer leur réélection.

Eviter la démagogie, repousser l 'étatis-me, créer des foyers confortables telle est la tache que nous entrevoyons pour une majorité de concentration républicaine, dé-sireuse d'accomplir sérieusement son man-dat et de répondre à l 'appel du pays.

L'Ulnion des Intérêts Economiques sans négliger ses buts propres à la défense de ses adhérents, s 'emploiera de son mieux à donner son concours à une oeuvre d'amé-lioration du sort des travailleurs des villes et des champs.

Ce faisant, elle démontrera une fois de plus que le patronat est capable d'appor-ter sa pierre à l'édifice commun. »

A travers les Programmes électoraux

(Extrait du « Relèvement Social », organe de la Ligue de la Moralité Publique, du i""' mai 1928-.

Les divers partis politiques ont , à la veil-le des élections, publié leur programme. Nous avons eu la curiosité de rechercher ce qui, dans ces diverses proclamjations, pour-rait représenter en quelque sorte une poli-tique de moralité.

Voici ce que nous y avons trouvé :

Alliance Démocratique : Aide aux famil-les nombreusse et toutes mesures propres à relever notre natalité, à assurer la pro-tection de l 'enfance et à combattre la mor-talité infantile, l 'avortement, l 'alcoolisme, la tuberculose, etc.

Parti démocrate populaire : Politique de la population protégeant l 'enfance et la maternité . . . luttant contre l ' immoral i té et le taudis.

Fédération Républicaine : Nous procla-mons les droits de la famille, droit d'exis-ter, de se gouverner, de se perpétuer, et nous voulons jjoser, à ce sujet des princi-pes simples et x>crmanents qui domineront toute notre législation, notamment la ré-pression de loute propagande anti-familia-le.

Jeune République : Nous demandons qu 'on ait le courage de lut ter énergique-ment contre l 'alcoolisme, la débauche, le jeu, ces trois fléaux qui tuent , dans l ' indi-vidu, avec la conscience morale, toute cons-cience civique.

Parti radical et radîcal-sociaslist& : Néant. Pa\nti républicain-socialiste : Néant. Parti socialiste unifié : Néant. Parti comm,uniste : Libre maternité pour

la femme sous le contrôle du médecin.

IIIIIIIIIIIIMÏÏÏNIIIIIIIIIIIIIIIMNITN

L E S S T A T I S T I Q U E S C'est un petit jeu auquel on aime à se

livirer après les élections. Mais, ce n'est pas un jeu facile.; et l 'on n'y gagne p:is à tout coup.

11 faut avoir de la vertu et du tenTps à perdre pour essayer de démêler un éche- ' veau aussi confus.

Los étiquettes attribuées aux élus varient suivant les journaux.Et c 'est faute des élus mêmes, ou plutôt des candidats qu' i ls étaient avant de w i r leurs noms sortir de l 'urne sainte. L 'arrangement des mots qui constituent le vocabulaire politique donne lieu îi des combinaisons infinies. Les habi-les peuvent accomoder leur réclame sui-vant le goût de l 'électeur.. Ils ne s'en pri-vent ipas.

Défions-nous des statistiques. Au premier vote de j u i n , Poincaré verra

où il en est. Et nous aussi.

SocialislB5«Gommunlstes Les frères ennemis des deux journées des

aa et 29 avril se réconcilieront tAt ou tard; c 'est probable. Mais, pour l ' instant , le sou-venir cuisant de certaines défaites et, e n particulier, de la sienne, met dans la bou-che de M. B l u m des paroles bien suggesti-ves.

C'est dans le Populaire de Paris, organe officiel du Parti socialiste, numéro du lun-di 7 mai, que nous releyons cette apprécia-tiorT sur le communisme.

« Une seule chose nous frappe, dit M. Blum, l ' inhumanité , l ' immoral i té imiHi-mée au communisme par sa direction in-ternationale. E t cela nous donne la révéla-tion de l'oeuvre de dégradation morale et mentale que le communisme a fait subir à la partie de la classe ouvrière qui lui res-te soumise. »

E t B l u m rappelle, avec émotion", le mot mélancolique de Guesde : <( A quoi servi-ra-t-il d'avoir édifié la cité future, si nous ne pouvons y apporter que des matériaux gâtés et pourris ! »

Le caniarade Blum est ddr, sans ména-gement pour le frère communiste mais i l est fort ix)ssible que nous ayons, un jour, à lui rappeler son altitude d 'aujourd'hui , que lui dictent, seuls, l 'amertume de son échec et le dépit.

i i i i i i i i i H H i i i i i i i i i m i i i i n i m n u n T ï F

INFORMATIONS LE BILAN HEBDOMADAIRE

DE LA BANQUE DE. FRANCE

Proportion. — 9,74 -.bénéfices, 4 millions o5o.8io.

Augmentation. — Or, 55o ; argent, 147 avances sur titres, 76.806.011 ; actif divers, 31.278.77.4.

Circulation. — 364.229.670. Diminution. — Portefeuille, 843 .millions

153.460 ; avances nouvelles à l'Etai, 4oo millions; Trésor, 4 .441.127; particuliers, 140.268.627 ; passif droers, 1.181.075.375.

Or, argent et devises achetés {chiffre pour Paris et succursales), 2 milliards 448 mil-lions 456.984.

LA DETTE TURQUE

On sait que les cercles diplomatiques ont prévula date du i" juin pour le paie-ment du premier coupon de la Dette Otto-mane. Cette date parait se confirmer puis-que au cours de la toute récente discussion du budget, à Angora, le ministre des Fi-nanCesafait connaître qu'en ce qui concer-ne le problème de la Dette il ne restait plus que quelques points secondaires à discuter et que l'accord se fera très prpmptement.

LA FUSION DES TROUPES PARLEMENTAIRES

On affirme, dfins les couloirs de la Chambre, qu'à Im rentrée, plusieurs grou-pes fusionneront. C'est ainsi que celui d-es républicains de gauche d.c l'ancienne légis-lature englobera les anciens groupes de la gauche démocratique et dç la gauche répu-blicaine.

LES AUTONOMISTES AUX ASSISES DE COLMAR

La déposition du comte de Pange en fa-veur des autonomistes an procès de Colmar entraîne de nouvelles démissions de mem-bres de la société des a Amis de l'Universi-té », d nt M. de Pange était, jusqu'à ce jour, l'un des vice-présidents.

C'est ainsi que le D' Batier, médecin et président du groupe régional de VAlHanoe^

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dëmocra ique, annonce sa démission. De mCntc, M. Jules Albert Jaggcr, iJirecteur du Journal de l 'Est .a offeH sa démission de membre fondateur de celte assovialicn si M .de Pange ne sé retire pas spontané-ment du comité de direction de celte œu-vre d'intérêt naiionalj

M. de Pange a com-pris et il a démission-né.

! » • •

Pour abréger les débats : A la suite de la conférence, cjui a réuni

le procureur général et les défenseurs, il a été entendu que l'accusation ferait enten-dre sept témoins, dcrnt le général Bour-geois, sénateur, l'agent Riehl, qui dénonça, le complot, et des policie s.

La défense ne citera que dix à douze té-moins. De ce fait, les débats ainsi écourtés poui'raient se terminer dans huit jours et le verdict être connu jeudi prochain.

LA TERRE A ENCORE TRliMBLÊ, EN GRÈCE

Un tremblement de terre a été ressenti, mercredi, à Çorinthe, Calamata), . Sparte^ . Kypairissie, Strouna.

Cinq mille nouveaux arpents de terre, dans le district de Demirissar, ont été inondés.

s § § -• AUTRE DBfMiSSÏON DU MAIRE

DE NANTES Une dépêche de Paris noifs apprend que

M. Paul Bellamy, « ayant résigné ses fonc-tions de maire de Nantes, a remis sa dé-mission au bureau de l'Association nalio-naie des maires de France qu'il présidait depuis igao ».

La dépêche ajoute que les membres du bureau ont décidé de proposer, à la pro-chaine assemblée général", de lui décerner le titré de président d'honneur.

UN MAIRE PRÉVARICATEUR

M. .;Nixtha\lis Dumez .maire d'une commu-ne Nord, Bailleul, dévastée pendant la guerre, avM employé les fonds de recons-titution dont il amit la gestion à des titres divers, à des spéculations qui s'il faut en croire, furent désastreuses. Il s'est consti-tué prisonnier. :Ses détournements s'élè-vent à-3 millions environ, dont la moitié au préjudice de l'œuvre de reconstruction des églises..

(( PIVOLO » A AVrERRI A ALEP

La Direction générale de l'Aêi-onaiilique reçoit du capitaine Pelletier-Doisy le télé-gramme suivant ; ,

(f Parti de Bucarest à 6 heures; atterri Alep i5 heures. Très gêné'par fort vent de-bout et très mauvais temps Turquie d'A-sie. »;

Lyl TOURNEE DES a AS » Castes et Le Brix sont rentrés à Paris par

la voie des airs, venant de Van/ies. Les deux héros du Tour du Monde se rendent ensuite à Bruxelles, où ils recevront une décoration des mains du Roi des Belges et assisteront à une séance organisée en leur honneur au Palais des Académies. ®

«•EllILLETON d e L'Echo SaumuroU N" 44. — 12 Mai

ET HEGIONALË — • i m ••••«••III I — — — . i a . ^ — — ^ M t

La Fête Nationale de Jeanne d'Arc

Dimanche i3 mai 1928

FÉDÉRATION DES MUTILÉS UCFORMÉS

ET VEUVES DE GUERRE

A SAINT-PIERRE

Le Secret de rindien par LKQN BEIITHAUT

(SUITE)

Mais l ' ingénieur était surexcité par l ' in-jure. Très doux d'habitude, il avait, quand la colère le dominait exceptionnellement, de .ces accès qui sont plus redoutables chez le& câlines que chez les autres hommes.

(( Laissez donc, mon cher ami, répondit-il à Martial Lefranc. J e suis d'avis qu'on doit se faire respecter toujours et en tout lieu. »

Le mineur était-il. ivre ? Se trouvait-il excité lui-môme par l 'attitude d'une par-tie de ses compagnons, qui attendaient, goguenard, la suite de l'aventure ?

Il se rapprocha de la table, se camjia bien en face de l ' ingénic j ir , et désignant les deux sœurs Aleth ;

« F a i n é a n t , oui, fa inéant ! . . . J e te le dis en face do ces deux dindes-là 1 «

A peine le mot était-il lâché que Michel Carré, abattant au passage la table char-gée de vaisselle, sautait à la gorge de l 'ip-sultcur, e t do sa poigne de colosse, d'au-|ani plus solide qu 'el le a u ^ i avait manié

Progranmie exécuté par la musique mu-niciiwle et la chorale mixte de Sl-Plerre à la messe de 11 heures i5 , le dimanche i3 mai.

1. Marche Solennelle (Wesly). 2. — Hymne à Ste-Jeanne-d'Arc (Quignard)

par la Chorale. 3. — Adagietto (Bizdt). 4 . - — Chants du soir, (Furgeot). 5. — Sublime Belgic^ue (Ralay).

» • • '

SALUT SOLENNEL ù 5 heures du soir

exécuté par la Chorale Mixte de Si-Pierre

1. — Magnificat, f .-bourd., 4 v. m. . (Perruche t).

2. — L'alleluia de Jeanne, id. (M. Laurent) . 3. — {Panégyrique). 4. — Hymne à sainte Jeanne-d'Arc

(Quignard). SALUR

O Saiutiiris^ v. m. a capella (M. J . Erb) . Maria mater, h yi. m. (Omer Letorey). Tantum ergo, 4 v. a capella (C. Ett . ) .

SORTIE Cantate à l 'Etendard (M. Laurent).

M. l 'abbé Riyier, professeur à l'Université Catholique d'Angers fera une allocution à la messe de 11 heures i5 et prononcera le Panégyrique de sainte Jeanne-d'Arc, le soi' à 5 heures.

A SAINT-NICOLAS

A 10 heures. — Grande Messe solennelle: Kyrie, Gloria, Sanctus et Agnus de la « Missa Breyis » à 4 voix mixtes do Mgr Perruchot.

Sortie. — Cantate à Jeanne d'Arc.

A II heures 3o

La Société Sportive «-La Jeanne d ' A - c j ) de Saumur assistera à cette messe à l'occas-sion de sa fête patronale.

A la grand'messe et à la messe de 11 h. 3o, plusieurs chants seront exécutés par une chanteuse de Paris.

Aux messesde 10 heures et de 11 heures 3o le panégyrique de la sainte sera pro-noncé par le R. P. Larivé, dominicain.

UNION NATIONALE DES COMBATTANTS

Les membres de la Section sont invités à la messe solennelle qui sera célébrée dans l'église Saint-Pierre à 11 heures lô, dimanche prochain à l'occasion de la F^te Nationale de Jeanne d'Arc.

Le Président de la Section U. N. C., J . AMIOT.

les outils de mineur, l 'obligeait à s'age-nouiller et à demander grâce.

Tous les spectateurs étaient debout, les uns approuvant Carré, tandis que deux ou trois faces douteuses révélaient de mauvais desseins.

La lueur d 'un poignard vint à luire. Martial placé derrière l ' ingénieur, avait poussé u n cri de crainte : « Ah 1 » comme si Carré recevait, le coup; mais, plus rapi-de encore que l 'arme du t ramp qui venait ainsi à l 'aide de son compagnon et com-plice peut-être, Maud, quoique blessée el-le-même, s'était jetée au-devant de l 'ingé-nieur.

Ce fut sur elle que s'abattit le coup. Heureusement — cela se passa presque

T>n un clin d'œil — Wilson avait vu le ges-te, et il arrêtait le iwignet i\ deux centi-mètres du visage de la vaillante petite fem-me.

Dégagé, l ' ingénieur ne pensait plus qu'aux deux jeunes filles, et, les ayant re-poussées derrière lui, il leur faisait avec leur frère un double rempwrt, tandis que la bataille recommençait, î» l ' instigation du ï ramp que Carré avait jefé à terre.

Parmi la majorité des honnêtes gens, des voyageurs paisibles, la plupart avaient gagné la porte. Les Dobson, Martial et l ' ingénieur, se demandaient, à cette minu-te critique ,tout en essayant de gli.sser en-tre les mains des inconnus sinistres qui les serraiejit de près, ce qui allait se passer.

Et alors se vit une chose bien faite pour surprendra les Américains et leurs amis, *

Los membres de la Fédération sont invi-tes à la messe solennelle qui sera c(îlébrée dans l'église Saint-Pierre, à 11 li. i5, di-manche prochain, i3 mai, fêle nationale de sainte Jeanne d'Arc.

Des places leur seront réservées. Le Président de la Fédération,

F. LAROCHE. ^ §§§

RÉUNION AMICALE DES OFFICIERS DE RÉSERVE

Une messe solennelle sera célébrée dans l'église de Saint-Pierre, à 11 heures i5, di-manche i3 mai, l'occasion de la fête na-tionale de Jeanne d'Arc.

Dos places seront reservdes ù MM les offi-ciers dp réserve (jui désirent y assister.

Le Président, COLONEL L A N G L O I S .

LA JEANNE D'ARC DE SAUMUR

Les jeunes gens de toutes les sections de la Jeanne d'Arc sont invités à se réunir au P-alronage ' Saint-Nicolas rue Courcouronnu, à II heures i5 , pour la fête religieuse de leur Patronne Sainte Jeanne d'Arc.

— Présence obligatoire — Tenue de ville.

SOCIÉTÉ DE SECOURS AUX BLESSÉS MILITAIRES

{Croix-Rouge Française) Pour répondre à l ' invitation de M. le

curé, archiprètre de Saint-Pierre, à assis-ter à la messe de 11 h. i5 , du dimanche i3 mai, fête nationale de Jeanne d'Arc. Mesdames les Inlirniières et les membres (hommes et dames) des deux Comités, sont priés de bien vouloir venir on nombre à cette cérémonie. .

Des places leur seront réservôes.

SAINT-HILAIRE-SAINT-FLORENT FETE NATIONALE DE JlvANNE D'ARC

Dimanche i3 mai 1938

A cette occasion le Comité dos Fêtes in-vite les habitants à pavoiser et à il lumi-ner.

Le soir, Ji 21 heures, dépari de la Mairie d'une grande retraite aux llamboaux avec lo concours dos sapeurs-pompiers et do la Société do Gymnastique « La Rayard ».

Sur le parcours de la rotraite et rue I-.CO-pold-PalusHo jusqu'à la routo de Verrio, grand concours de façades décorées cl illu-minées ; (importants et nombreux prix. Consulter les affiches).

LE COMITE. «

* •

La grande fêle annuelle-dite de St-Hilai-ra est fixée au dimanche fiC aox'it.

COMICE AGRICOLE Le Comice agricole du canton iVord-Onost

de Saumur tiendra ses assises à St-Clément des-Levées, le dimanche 3 juin.

MUSIQUE MUNICIPALE \ l'occasion de la fêle Nationale de Joaii-

110 d'Arc, la Musique Municipale donnera un concert au kiosque, deniain dinumche i3 mai, ù 21 heures.

PROGRAMME

1. —• Marche Solennelle (Wesly). 2. — Phèdre (iviassenet). 3. — Valse Printanière (Wesly). /i. — Ouverture Rustique (Scassola) 5. — Sublime Belgique (Dalay).

Le chef de musique, M. RIENVENTJ.

§s§ AU CONSEIL MUNICIPAL

SOCIÉTÉ DES LETTRES, SCIENCES ET ARTS DU SAUMUROIS

Réunion du Conseil le Vendredi 18 mai à 20 h. 3o ; compte administratif , budget additioniiol — Rapports dos Commissions, affaires diverses, comité secret.

Réunion de la Commission administrati-ve vendredi i i niai à ifi heures pour l'exa-jnent du budget additionnel.

0

REUNION DES COMMISSIONS Ix-s doux- (.'ommissioiis d'Assistance et

Prévoyance et du Bureau de bienfaisance se réuniront à la Mairio, cabhiot des ad-joints le vendredi 18 mai à iG heures.

y compris et surtout peut-être le colossal ingénieur.

Lin petit homme, en deux minutes, cou-cha sur le sol cinq ou six assaillants, ar-rachant aux uns et aux autres des cris do douleur.

C'était à qui demanderait grâce. Tous se relevaient, tâtant qui u n bras, qui une jambe, qui sa poitrine, qui son cou, boi-tant eu suffoquant, ou ne pouvant plus se seryir des bras et des mains.

« Well, boys, are you satisfied? (Eh bien les enfants, en avez-vous assez ?) » deman-dait ironiquement le personnage vain-queur, lequel n'était autre que le mana-ger ou directeur des jiostes.

Puis, se tournant vers Michel Carré ot s 'exprimant en excellent français :

(( Et comment allez-vous, mon chor, de-puis que j e vous ai extrait celle balle du bras .. Vous vous rappelez.»...

— O h ! docteur!. . . Le docteur C o n i i c , n'est-ce pas

— E h ! oui, mon cher monsieur Carré I — En vérité, je vous croyais mort. — Non, je ne suis pas allé jusqu'à cette

excentricité prématurée; car, dans ma fa-mille, en Bretagne, on vit jusqu'à nouan-te années iiarfois plus. Mai j 'a i été cow-boy et marchand de chevaux; je suis rede-venu médecin, et aujourd'hui je m'amuse à diriger ce service postal, dans ce pays de chien.. . Mais présentez-moi d o n c ! »

Et Martial, une fois de plus étonné, j comme tous ceux qui sont sortis de Fran-ce, de trouver des compatriotes un peu

Prix du Pain A la date do domain dimanche. Voici les

prix applicjués.

Le kilo de pain pesé dans lo pain de 3 l'gs (et dans tout autre pain à défaut de pain de 3 kgs) : n frs 2.").

Pain de i k. 5oo posé : 3 fr /i5. Pain de 3 kgs ordinaire p<'sé : G fr. 73.

Quant au pain « dit de un kilogramme » la tolérance de poids en moins ne pourra pas être Supérieure à lao grammes.

Les prix ci-dessus constituent des maxi-ma qui, on aucun cas, ne sauraient être dépassés.

DANS L'ARMÉE Nous relevons au Tableau d'avancement

pour 192S : ,

Vét cri n a i re Militaire MM. Lo Gai P.-E., du œntre de mobilisa-

lion de cavalerie, numéro 12, inscrit iwur lo grade de vétérinaire capitaine.

ÉCOLE DE CAVALERIE

Cluillenge d'épée, Saumur — Saint-Maixent

L'Ecole de Cayalorie vient de remporter un nouveau succès sportif. Elle a remporté dimanche dernier le Challenge d'épée qui sedispute chaque année entre l 'Ecole Mili-taire d'Infanterie de St-Maixent et l 'Ecole de Cavalerie.

L'équipe de Saumur comprenait les lieu-tenants Robert, Miron, les sous-lioulenant de Neuchèze et les élèves officiers Layrisse, de la Comté, et Mari.

Ce brillant résullat fa't honneur à l'Ecole de Cavalerie, ot particulièrement au commandant Clouet des Perruches, au capitaine de \ illers ot do l 'adjudant Hor-lebise, le réputé Maître d'armes de l 'E-cole de Cavalerie.

partout, de s'écrier encore : <( Et l 'on dit que les Français ne voya-

gent pas ! — Jeune homme, fit l 'original docteur,

on n 'en trouve pas des las, de nos com-patriotes; mais vous pouvez dire que là où il leur plaît d'aller, ils t iennent leur place.

J e viens de m'en apercevoir, docteur. — Ce que je viens de faire ? Ah ! j 'a i

appris ça en allant vendre les chevaux aux Japonais. Leur lutte, comme Sfwrl, c'est brutal, c'est bête même; mais, pour se défendre dans ce pays, au bout du mon-de avec ces gentlemen des mines, ce n'est pas à dédaigner .»

Une balle lui réixnidil et, lui rasant le lobe do l'oreille,, alla s'écraser contre le mur .

Tranquillement il avait sorti un revol-ver de sa poche et, très froid, visait celui qui l'avait raté

«Enlevez-le! . . . dit-il en voyant l 'hom-me tomber. Il en a pour quelques semai-nes de réflexions salutaires.

— Parfait ! s'écria Martial, mais drôle de pays tout de même ! Dites donc. Carré, vous... »

E n sê détournant pour s'adresser plus directement à l ' ingénieur, il le vil qu i fai-sait des grâces devant miss Maad.

Alors, joyeusement et spirituellement, il se lourna vers le frère des Américaines, et, saluant cérémonieusement :

«Monsieur j ' a i l 'honneur de solliciter pour mon ami et lo meilleur des amis, i

ALGER C'est doyont une très dense ol sélecte as-

sistance .que M G. Saint-Yvos fit hier au soir à l 'Artistic-Cinéma sa très instructive conférence filmée sur : « Le Centenaire de la prise d'Alger». Le docte orateur, lauréat de r i i i s t i lu l de France et de la Société de (iéographie de Paris, délégué général du Comité Duploix fut très houreusomenl pré-senté à l 'auditoire par -M. Bauchard, secré-taire général de la Société des Lettres, Sciences ot Arts du Saumurois sous le pa-tronage de laquelle avait liou celte belle manifestation littéraire.

En quelques mots il rappela l'activité de ce groupement de 5oo membres qui, le mois prochain, organise une exposition des artistes saumurois ot >qui est heureux au-jourd'hui d'offrir à ses adhérents une nou-velle preuve do sa vitalité.

M. Saint-Yves dès ses premières paroles" conquiort l 'assistance et pendant plus d'une heure ne cesse do l ' intéresser de la captiver par l'évolution fantastique de cotte immen-se et belle colonie dont Alger deviendra la capitale incontestée. Ses explications très précises, appuyées sur une documentation claire sont un charme pour l 'auditeur qui, sans cesse en haleine, suit lo vaillant pion-nier à travers les saisissantes beautés de co pays do mirage: c'est une pérégiination lellomont attrayante fiuo la salle entière ne veut pas intorcopler le plaisir par des ap-])laùdisscments que d'ailleurs écarte le con-férencier tant il a hâte d'accumuler les épisodes et de laisser ainsi abondamment déborder son imagination féconde, toute imprégnée de ces visions successives.

Mais les films y suppléent et les plus dé-licieux aperçus comblent d'aise et de joie l'assistance ravie et étonnée, stupéfaite ot fière que nos hardis explorateurs et nos vaillants soldats nous aient ainsi procu-ré une plus grande France, magnifique et prospère.

Une ovation spontanée et soutenue cou-vre la péroraison enflammée et patriotique de l 'émérito conférencier que nous ne sau-rions trop féliciter. ,

L'élite saumuroise témoignait ainsi de son désir d'entendre à nouveau M. Sainl-Yvos : n'est-ce pas là un éloquent et re-connaissant plaidoyer.

A.G.

§§§ LIGUE DE LA MORALITÉ PUBLrQUF

Le Relèvement Social

La Liguo do la Moralité Publique de Saumur informe les amis de la Ligue que le numéro de mai de son organe « Lo Re-lèvement Social » vient de paraître.

Lire dans ce numéro : l 'article de M. Pourésy sur les pouvoirs des Maires et les mesures du Préfet de police contre les pu-blications licencieuses; La critique en face d 'un mauvais livre (à propos d 'un article de « La Croix ») ; A travers les pro-grammes électoraux ; <( Le Venin » de Beriistein, etc.

En vente comme d'habitude au prix de vingt centimes.

l ' ingénieur Jean-Michel Carré, Français de naissance et citoyen américain, la main de...

— Pardon,se récria miss Mauâ, en Amé-rique ce sont souvent les demoiselles qui font celte démarche, et . . .

— Et, continua l ' ingénieur, je n'aurai rien à vous refuser, mademoiselle. »

IV Le mirage de l'or

Dès leur arrivée à Dawson, l ' ingénieur Carré et le Yukoner Aleth s'étaient occu-pés du mariage projeté.

« A la rigueur, disait Spencer Aleth. on pourrait se passer d 'une lettre de nos pa-irents et leur télégraphier seulement; mais je suis persuadé, niisier Carré, (jue vous tiendrez à ce qu' i l n 'en soit pas ainsi. La nouvelle sera, du reste, pour mon père une grande joie, car il vous connaît de réputation comme ingénieur et propriétai-re de mines.

Et puis, répondit l ' ingénieur, - cola m a donnera le temps de faire construire ici une demeure à mon goût pour l 'hiver prochain.

— Vous comptez donc rester à Dawson.» Un hiver, du moins. J o veux me ren-

dre compte de ce que l 'on peut gagner ici avec les daims, et, si je vois une grosse fortune à réaliser, je fais venir- quelques contremaîtres de Californie, J ' installe l 'ex-ploitation, je donne à ces garçons une lar-ge part de. bénéfices, et j e rentre à San Francisco. »

(A tutvre^

Page 3: Directeur: A. GIROUARD Locarnisme NOUVELLES EXPRESS ...archives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/fonds/echo_saumur...toute idée de lapsus lingvœ, s'est revendiqué formellemen

J o u r n é e Paroissiale (,, nrofit des Œuvres

' de la Paroisse Saint-Pierre.

Jeudi 17 Mai, fête de l ' A s c e n s i o n à partir de i3 heures

et durant tout le cours de l'après-midi

- K I E ^ ^ Î V ! S S : E : -dans les cours et jardins de l'Inslitution

Saint-André (Entrée : rue Volney) Bazar V i l l a g e o i s — C o m p t o i r

d'Alimentation — P ê c h e a u x Ca-nards — Tir — R o u e de l a F o r t u n e

Buffet — e t c .

""crand Concours d'Evtfants TravesHs

Représentat'ons Cinémalographiques et Théâtrales

O R C H E S T R E Batai l le de C o n f e t t i e t d e F l e u r s

PRIX d'ENTRÉE : 'J Franc.

A'ous rappelons que les Engagements pour le Concours d'Enfants seront reçus au Balzac Daveau,rue du Puits-Neufs.

i r m i i i m n i i i i i i i i i m i i i i m m i m i n ' ï ï ï

Fête c h a m p ê t r e de B a g n e u x

Assemblée commun'' du 13 mai 1928 : A 15 heures 30, réception de r«U'iiori

Athlétique Saumuroise à l'entrée dt Pont-Fouchard. — Place de la Mairie, exercices de gymnastique par l ' U . A . S .

A 14 heures 30, jeux divers. Courses pédestres réservées aux enfants et jeunes gens de la comtnune.

Chevaux de bois, tirs, loteries, etc. Attractions diverses. Salle des Fêtes, bal à grand orchestre.

Jazz. A 21 heures, retraite aux flambeaux,

avec le concours de l 'U .A.S . ' A 22 heures, dislocation et feu d'arti-

fîce, place de l'Avenue.

Lâ. BOULE DE FORT A SAINT-MARTIN

CHALLENGE c< P. GIRARD-BOUVET »

Dimanche i3 mai 1928

Liste des présidents, arbitres du jury : A 7 h . 3o : Prés, rue Brault et Renais-

sance-Brézé ; 8 h. 3o : prés. Nantilly et cercle rép. des Tuffeaux ; 9 li. 3o : prés. Bon Vigneron c l c. rép. St-Martin ; 10 h . 3o : prés. Tilleuls SainlCyr cl Union Saint-Florent ; I I h . 3o : prés. Amis St-Cyr et Amis Bagneux ; i/i h . , prés. Amis Cliacé et Croix des Sables ; i5 h . , prés. Cure St-Florcnt et Soleil-Levant ; LO h. : prés. Union Rosiers et Saint-Nicolas; 17 h . : prés Jardiniers et N.-D. Nantilly ; 19 h . : prés. Petit Caporal et Dupetit-Thouars.

MM. les présidents ou leurs remplaçants sont priés de s 'entendre entre eux afin d'assurer le bon fonct ionnement du con-trôle.

* *

Voici l 'horaire et la composition des par-ties él iminatoires du i3 mai :

A 7 h . 3o : Les Amis de Saint-Cyr-Amis réunis Bagneux.

A 8 h. 3o : L 'Union rue Brault-Renais-sance Brézé.

A 9 h . 3o : Cercle républic. Nantilly-Cer-cle rép. Les Tuffeaux.

A 10 h . 3o : Bon vigneron-Ccrcle répu-blic. Saint-Martin.

A I I h. 3o Les Tilleuls Saint-Cyr-Union Saint-Florent.

A 2 heures : Union des Rosiers-Saint-Ni-colas Saumur.

A 3 heures : Amis réunis Chacé-Croix des Sables.

A i heures : La Cure Saint-Florent-Le Soleil Levant.

A 5 heures : Le Peti t Caporal-La- Dupe-tit-Thouars.

A 6 heures : Notre-Dame de Nanlilly-Les .Tardiniers Saint-Lamljert .

A 7 heures : La Ville-Franche-Société-Poisson.

E c h o s de la Soirée d a n s a n t e du Sport ing

Samedi soir, lout le Saumur sportif et élégant se pressait au Foyer du Théâtre où avait lieu le grand bal organisé par notre vieille Société locale le Sporting Club Sau-murois.

Ce fut u n véritable succès qu'enregistra le Sporting et nous en sommes heureux

- car les organisateurs s 'étaient dépensés sans compter pour que se termine digne-^nent la saison 1927-28 au Foyer du Théâ-

tre et aussi ]7niir ne pas démériter de la belle réputalioM (ju'ils s'étoient acquise l ' an derniiT pour leur i»'' bal.

La salle avait été splendidement décorée et était d'iui aspect féérique des guirlan-des électri(iiies parcouraient le Foyer en toiis sens à-denii cachées dans le lierre : ÎVifet obtoiui était dos plus heureux e* fut goûté connue il convenait, par k s nom-breux partisans de Terpsichore réunis ce soir là.

Eclairé par une rangée de 12 lampes électriques recouvertes de gros ballons rouges sur lesquels on lisait « Sporting C l u b » ; entouré d 'une fa;on élégante de jolies plantes vertes, l 'o-cliestre ressortait magnif iquement, tous les airs en vogue à Paris furent joués au cours de la soirée, et le maestro Reyrolle qui conduisait cet or-chestre mit u n tel entrain qu' i l faisait jour lorsqu'il lança ses dernières notes. La grande farandole qui se déroula dans la salle termina d 'une façon joyeuse la soirée dansante du Sporting. Comme son i)rédé-cesseur de 1927 le bal de samedi soir a été sacré le (( Roi de la Saison ».

Quant l ' i n t e r m è d e , il obt int u n si grand succès lui aussi (n 'en déplaise à cer-ta ins ! ) qu' i l fallut que la danse recommen-ce pour que c ssenl les applaudissements (jui marquèrent la fin de la cinquième f h a n s o n réclamée.

La quÊle faite au profit des pauvres de la Ville rapporta la somme de 120 francs, montre que ceux qui s 'amusèrent au bal du Sporting n'oublfèrent pas les malheu-reux. .

E n résumé : bonne organisation, com-plet succès. Voilà qui fait honneur aux di-rigeants du Sport ing et nous leiu- adres-sons nos plus vives félicitations.

: §§§

AMICALE DES VENDÉENS

C'est cor bé dau plaisir qu' lertous les ventr 'achoux el lus amis allant s 'donnaie à c 'souer samedi à lu bal et dimanche à lu dinaie. J ' c r é bé qu'c ' te grande et joulie sialle de l 'aubarge de Londres soué trou p't ite peure caintenir tortout thius qui vé-drant dansaie. Pis y a biacop dau jeunes gas qu'ont déjà reliraie lus cartes aussi les feuilles ferant-elles bé de s'pressaie el d'fai-re d même car y aura p ' t 'être poët l ' ia pla-ce per lot l 'mainde ce souer-là. Pis j 'a l lant bé s 'amusaie per rapiwrt à c'gas Lemert l 'pormier pibolu d 'Saumur qu's ' ra u n peu là per sure avec ses copains qui f ' rant en-tindre des sons bé armonieux aux oreilles, dans dau espèces d 'machines espéciales. Pis quant l 'aurant trop chaud d'avouer dan-saie y a l 'porpiertaire d' l 'aubarge qu'y au-ra instaliaie ino table avec dau verres et dau bouteilles dessus peure bouère à volon-taic el mangaie dau p't its pains avec queu-que chouse dedans. Pis à mènent thiau gas d l a Vendée qu 'ont t ' jours bé les chouses distribuant dau fleurs à tertoutes les feuil-les. Si ve v'iai avouer dau cartes aut allaie ché les gas vendéens Gouyette, place du Mouton ; Girard, rue Saint-Jean ; Rousse-leau, rue Saint-Jean, Jaunay, café rue Bal-zac ; Gaboriau, café place de la République Picot, rue Saint-Nicolas, e|c I n'voulont poë

ve les vaindre piu chaire qu'six fraines. §§§

ASSEMBLÉE ANNUELLE DE VILLEBERNIER

C'est le jeudi 17 mai, fête de l'Ascen-sion, qu'aura lieu l 'assemblée annuelle.

Comme les années précédentes, attrac-tions diverses, bals.

§§§

r.OMITË PERMANENT DES FÊTES DE SAUMUR

Le B L E U E T I^UMINEUX 45, rue d'0--ieans, à Saumur, soucie-'X de ne présenter à sa clientèle que des appareils de qualité absohur)ienL irréprocha-ble, attire so7i attention sur le fer électrique qu'il met actuelle-mtnt en vente an prix de S5 fr.

Il est le seul qui réunisse toutes h s q^mlités d'un bon fer : poids suffisant, résista/nce chauffante bien étudiée^ isolement soigné, repose-ier, repose-pouce, accu-mulation de chaleur.à la pointe de la semeUe, élégance.

Pendant te mois de mai, pour la dernière fois, wïie prime sera offert,H à tout acheteur de ce fer.

Démonstration gratuite au magasin du Bleuet Lumineux^ ou à domicile, sur demande.

Etâi-Cml de Saumur Du 9 au 12 Mai 1928.

NAISSANCES

Jean-Paul Ruèche, 23, rue Fardeau. Robert Chasles, 15, rue de la Tonnelle.

PUBLICATIONS DE MARIAGE

Olivier Villermoi, chiffonnier, à Epi-niac(Ille-et-Vilaine), etLéontineJouguet, chiffonnière, à Saumur, 6, rue Bonnemère.

Excursion à Solesmes Les personnes qui prennent part à

l'excursion organisée pour le Jeudi de l'Ascension à Solesmes sont instamment priées de se trouver avant 7 heures chez M. Royer.

Départ à 7 heures t r è s pré-cises.

Le Bulletin de la Fédération nationale féminine de gymnastique publie des arti-cles et des clichés sur Saumur à l'occas-sion de la finale de la coui>e d'Education physique.

Le Comité des fêtes s'occupe activement de l 'organisation de cette belle manifesta-tion : le matin finale de la coupe, après-midi fête sportive et le soir grande fêle avec ballets, productions, concerts et illu-minations superbes de la- carrière du car-rousel.

CAISSE D'EPARGNE DE SAUMUB

Séances des 3, 5, 6, Mai 1928

Sous la présidence de MM. Florisson, Mesnet et .IB. Perrein.

Versements de m déposants 16 nou-veaux : 143.904 francs.

Remboursements : 8/1.966 francs.

u i i r i i i i i i i M i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i n » ELECTRIMCATION RURALE

Mercredi a eu lieu la réception et la mi se en service des réseaux de distribution d énergie construits par le Syndicat Inter-communal d.Electridilô tîe Maine-et-Loire dans les communes de Tigné et la Fosse de Tigné. •

Cette réception porte à 21 le nombre des bourgs actuellement élegtrifiés par ledit Syndicat.

i i n i i i i i i n i i n i m m m i i i i m i i i n i î ï ï î ï ï

Conseil b'éfi6ral de Maiiie-&-Loi e

« » »

Avis aux déposants. La Caisse sera fer-; mée demain dimanche (fête de Jeanne I d'Arc), et jeudi 17 mai (fête de l'Ascen-) sion).

La première session ordinaire de 1928, du Conseil général s'est ouverte lundi à i5 heures, sous la présidence de M. de Rongé. Le préfet, M. Henry Mouchet, assiste à la séance. M. Reveillant OCCUJKÎ le siège de se-crétaire. ,

D I S C O U R S D U P R É S I D E N T

<( En im temps où les économies s'impo-sent, toujours désirables et jamais attein-tes, nous ferons, si vous, le youlez bien, celle d 'un discours aussi traditionnel qu' inuti le . Cependant, les devoirs du pré-sident lui imposent l 'obligation de saluer la mémoire d 'un collègue disparu. M. Charrier avait une bonté naturelle qui lui méritait beaucotup de sympathies. Son successeur nous apporte une puissance de travail qui les a conquises d'avance.

» Enf in , je dois saluer la présence de M. Mouchet, préfet de Maine-et-Loire, que vous voyez ici pour la première fois. Il remplira, je le sais, avec autant de distinc-tion que de compétence sa charge difficile. Il nous aidera par la môme à remplir la nôtre au mieux des graves intérêts qui nous sont confiés. » ,

M. Henry Mouchet répond à M. de Rou-gé, et dit en substance :

(( L'accueil si cordial que j 'a i trouvé dès mon arrivée auprès de la Commission Dé-partementale, expression permanente de votre Assemblée, se trouve confirmé par les paroles très aimables que vous avez bien voulu. Monsieur le Président, m'adresser au nom de vos collègues.

» J ' e n suis aussi heureux que touché, et si je réserve la part des traditions de hau-te courtoisie dont vous faites bénéficier les représentants du Gouvernement de la Ré-publii jue qui ont l 'honneur d'administrer ce dépaTtement,je n 'ai pas de peine à per-cevoir que vous avez entendu, et je vous en remercie. »

Puis se félicitant dos excellents rapports entretenus déjà depuis son arrivée à An-gers, et des sympathies rencontrées chez tous les élus comme dans les corps cons-titués, M. le Préfet, termine ainsi :

(( Serviteur dévoué fle mon pays et de la

République, je me présente à vous. Mes sieurs, en toute loyauté, persuadé que la franchise est la meilleure des habiletés, in-dépendant comme vous-mêmes soucieux de ne rien abandonner de la légitime autorité que doit exercer — dans la l imite de ses attributions — le représentant du pouvoir central, mais également résolu à me con-sacrer de tout cœur aux grands intérêts dé-partementaux que les électeurs cantonaux vous ont donné mission de défendre. » •

» «

M. Frénîy, président de la Commission départementale, fait alors le résumé des travaux de cette commission depuis la der-nière session du Conseil général. Toutes ces questions viendront, du reste, devant l 'assemblée au cours de la présente ses-sion. M. Frémy examine, ensuite, à grands traits, le projet de budget additionnel pré senté par le Préfet et donne lecture d 'un vœu qui clôture son exposé et qui sera proposé à l 'approbation du Conseil.

• • •

(EXTRAITS)

Foire-Exposition de VAnjou. — M. Eme-riau propose de voter un crédit de i.ooo francs, pour le concours des meilleurs ou-vriers.

Le Conseil vot« ce crédit, qui sera répar-ti ainsi :

3oo fr. pour le meilleur ouvrier. 3oo fr. pour la meilleure ouvTière. 200 fr. pour le meilleur apprenti. 2D0 fr. i)our la meilleure apprentie.

Communes de Cléré et Souzay. — M. Ré-veillant, rapporteur, présente les réclama-tions des communes de Cléré, qui demande à s'appeler Cléré-sur-I^yon, et celle de Souzay, qui demande d'ajouter à son nom celui de Champigny. ^ ^

Le Conseil, après discussion, donnë~MÎ avis favorable.

Enfants assistés. — Sur rapport de M. Cesbron-Lavau, le Conseil adopte le budget des enfants assistés ; ils se présente ainsi :

Recettes . . 77.105 fr 87.

Dépenses 128.5Ô8 fr gS Soit à la charge du département :

5i .4o3 fr 58. Assiistanee aux familles nombreuses. — M. Landais, rapporteur, présente le

budget afférent h l 'assistance aux familles nombreuses, qui s'élève, en dépenses à 8.5o5. fr 46.

Le Conseil vote cette somme sans obser-vation.

Assistances des femmes en couches. — Sur proposition du même rapporteur, le Con-seil vote en dépenses, la somme de 3.385 fr. 5o, qui est couverte par des subventions de l 'Etat et les contingents des communes et la part du département, s'élevant à 589 fr. 95.

(A suivre)

i i i m m i n i m i i i m m i i i i i i i i i n i i i i i i i i i

L e " R É V E I L " e t les 2 3 Vica i res d 'Angers

LA COUR DE CASS.ATION CASSE L'ARRET D'IRRECEVABILITÉ DE LA COUR D'AP-PEL D'ANGERS. Dans u n article publié en septembre, le

journal <( Le Réveil Démocratique » a pu-blié, sous le titre « Rumeurs et potins », un passage qui est relevé comme diffama-toire par les vingt-trois vicaires de la ville d'Angers.

M. le bâtonnier Perrin plaida, le 4 no-vembre, d 'une façon énergique au nom de la partie civile.

Le Procureur de la République demanda condamnations du « Réveil ».

Le Tribunal, dans son audience du 11 novembre, a rendu son jugement .

Il a déclaré receviable la demande collec-tive des vicaires. Il constata que l 'article incr iminé a été rédigé dans l ' intention de nuire et qu' i l est une atteinte à l 'honneur .

Il a condamné en conséfiuence, le gérant du (( Réveil » a aoo francs d'amende, et faisant droit à la demande des vicaires il leur accorda, à chacun 200 francs de dom-mages-intérêts.

Le tribunal oi'donna, en outre, l ' inser-tion du jugement dans les journaux « L e Mainj^et-Loire », u Le Petit-Courier », (( L'Ouest », et « L'Ouest-Eclair ».

Le « Réveil » devait également le publier dans trois numéros et, en première page, première colonne.

A la Cour d'Appel, très inélégamment et ce aux fins de ne pas publier le jugement qui le condamnait , le « Réveil » demande à la Cour do déclarer « irrecevable » la de-mande des vicaires,parce que ceux-ci n 'ont pas effectué à l'avance le versement d'une provision, et qu' i l n 'en est pas ordonné une par le jugement du tribunal.

La Cour avait ^endu le 29 novembre un

•wa^rt^iMii i ia i i i i i i i i f i i i iM^^ iipmiliiiil

arrêt déclarant l ' irrecevabilité de la plain. te.

La Cour de Cassation vient de easser cet arrêt et donne ainsi raison à la thèse de M. le Bâtonnier Perrin e l aux vicaires d'.'Vngers.

F a i l s d e S a u m u r e l E n v i r o n s

NOYÉE EN LOIRE

Dans la soirée de mardi, vers 18 h . les promeneurs apercevaient en Loire u n cada-vre que le courant entraînait .

Aussitôt alerté le service de police et M. Fardeau, possesseur d ' u n canot automobi-le réussissait à rejoindre le cadavre et à le retirer à la Cale St-Nicolas.

Il fut aussitôt reconnu pour être celui de la femme Goubar du Petit-Puy, dont on avait signalé la disparition le dimanche 29 avril.

Après une constatation de M. le Com-missaire de ix>lice et du D ' Boivdn, l 'ambu-lance automobile de la Maison Royer, trans porta le corps à l 'amphithéâtre de l'hos-pice général.

I l l l l l l l l i l i l l l l l l l l l l l l l l l l l l i l l l l l l l l l l l l l .

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Page 4: Directeur: A. GIROUARD Locarnisme NOUVELLES EXPRESS ...archives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/fonds/echo_saumur...toute idée de lapsus lingvœ, s'est revendiqué formellemen

Tritanai Je ù m m fe Saoïiiuf

Liquidation judiciaire de M. Clément B A R B I E R ,

ancien marchand de charbons, à Baugé.

La réunion der créanciers pour le concordai aura lieu, au Tribunal de Commerce de S a u m u r , le mercredi 2 3 mai 1 9 2 8 , à 9 h. d / 2 .

« a i

A v i s d e C e s s i o n

Suivant acte reçu par maiire Deiaveau, notaire à Fonte-vrauU, le 2o avril 1928, enre-gistré à S a u m u r , le 2 8 avril 1 9 2 8 , lolio 1 2 8 , case 1000 A, Monsieur Charles L E R O Y , maître d'hôtel , et Madame M a x i m e - M a r i e - L o u i s e T H I -B A U L T , son épouse, demeu-rant ensemble à Montscrt^au , ont vendu à Monsieur Louis L E G A L E , maître d'hôtel, de-meurant à Fontevraul t, le fonds de commerce de café-restau-rant, exploité précédemment par eux à FontevrauU,Grande-

, R u e , et actuellement géré par Monsieur Légale.

L'entrée en jouissance a été fixée au 2 5 avril l 9 2 8 .

'Les oppositions, s'il y a lieu, devront k r e faites, dans les dix jours de la présente inser-tion , en l'étude de maître Deiaveau, notaire à Fonte-vrault, où domicile a été élu.

L'insertion au Bulletin offi-ciel des Ventes a paru le samedi 1 2 mai 1 9 2 8 .

Pour seconde insertion. " DELAVEAU.

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8 55 9 00 9 06

Pont de Mont. 9 11 Montsoreau . . 9 15 Fontevrault A. 9 27

103 Toi/s les

107 Tous /es

Jours \ Jours

14 20, 19 15 14 22 19 17 14 30 19 2b

14 38 14 43 14 491 14 55 15 001 15 06 15 111 15 15; 15 27;

19 33 19 38 19 44 19 50 19 55 20 (4 20 06 20 10 20 22

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102 Tous les

Jours

104 Samedi seu/eht

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SAUMUR-VILLE. — CR.-V. — p.-o.ar.

6 30 6 42 6 45 6 50 6 56 7 01 7 06 7 121 7 17

7 29 7 35 7 37

9 501 10 02 10 05 10 10 10 16 10 21 10 26 10 32 10 37

10 49 10 55 10 57

11 30 11 42 11 45 11 50 11 56 12 01 12 06 12 12 12 17

12 29 12 35 12 37

17 30 17 42 17 45 17 50 17 56 18 01 18 06 18 12 18 17

18 29 18 35 18 37

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Bagneu.x. Départ 10 45 12 15 13 06 14 22 15 10 17 23 Pont-Fouchard. Halte. 10 46 12 16 13 07 14 23 15 11 17 24 Place du Théâtre, 10 51 12 21 13 12 14 28 15 16 17 29 Saumur P.-O. Arrivée. 10 57 12 27 13 18 14 34 15 22 17 35

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747

35 09 40 49 01 12 21 31

8 01 8 08

7 40 7 46 8 10 8 15 8 22 8 49 9 15 9 27

10 07 10 43 12 00 14 28 16 50

5 26 7 30

10 06 10 38 11 05 11 13 11 24 11 34 l i 41 11 51 12 10 12 18

11 55 12 03 12 20 12 26 12 34 13 12 13 45 16 17 16 58 17 48 19 51 22 33

3 41

503 713

7 20 9 10

10 42 13 59 14 37 15 16 15 25 15 37 15 49 15 57 16 09 16 5 .6 17 04

17 05 17 11 17 19 17 50 18 22 20 48 21 24 22 04 23 02

1 775 RAP.

9 10 10 31

12 29

13 29 13 31

13 55 14 13 14 25

15 07 16 08 17 23 19 12

Uj ..r ^ î 5 5

18 32 18 38 18 52 18 58 19 06 19 20

511 789

12 44 15 25 17 » 19 43 20 15 20 41 20 3C 21 » 21 10 21 18 21 28 21 36 21 43

21 44 21 50 21 57 22 12 22 40

783 s:xpR.

20 50 22 33 23 29

0 52

1 54 1 57

2 19 2 40

781 EXPR.

21 35 23 11

1 13

2 26 2 31

3 15 3 25

'4 18 5 33 7 39

10 09

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5 18 5 56 6 08 6 15 6 19

21 27 55 06 14 26 36 47

8 16 9 20

11 53 13 44 15. 48

702 720

5 30 6 55 7 29 8 17 8 45 9 28 9 40 9 47 9 51 9 52 9 57

K

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l ! l c S " ^ o ® OJ ^ ^ •ses td E3 3

ccm

728 540

10 » 10 35 10 48 10 54 10 59 11 15 11 20

l i Ô'7 11 14 11 23 i l 34 11 42 11 52 12 04 12 16 12 45 14 10 17 01 18 57 20 35

798 RAP.

8 05 10 06 11 49 12 41

13 19 13 26 13 44

14 03 14 05

15 09

17 19 18 37

788

10 35 14 » 15 34 16 13 16 59 17 28 18 25 18 37 18 45 18 50

18 32 18 57 19 03 19 48 19 58 20 07 20 23 20 35 20 49 21 22 21 50

710

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20 22 20 34 20 40 20 44 20 45 20 50

2772 Sincs

20 55 21 35

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770 E.XPR.

780 EXPR.

23 30 23 50

18 45 21 19 22 48 23 59

0 46 0 56

0 11 0 13

1 23 2 43 3 50 5 20

2 51 4 07 5 10 6 45

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Saumur. .arr. — dép.

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145 UlRt

22 58 5 23 5 50

é 12

é 28 6 33

7 17 9 12

3307 OMN .

23 52 6 32 7 21 7 43 7 53 8 06 8 17 8 29 8 40 8 46 8 53 9 03 9 10 9 38

13 42

3319 O.MN.

13 . 13 40 14 01 14 11 14 21 14 32 14 43 14 64 15 » 15 07 15 17 15 24 15 52

101 EXPR.

8 26 12 37

13 36 13 38

13 57

14 17 15 46

109 EXPR.

12 » 15 34

16 42 16 44

17 20 18 42

3325

16 33 17 15 17 36 17 48 17 es 18 09 18 21 18 32 18 38 18 46 18 56 19 05 19 33

115 E.\PR.

16 40 19 27

20 33 20 36

21 09 22 19

3331 OMN.

14 30 19 55 20 3j 20 56 21 08 21 18 21 29 21 38 21 49 21 55 22 02 22 12 22 19 22 49

S A U M U R — P O R T - B O U L E T -• C H I N O N

STATIONS 1803 1809 1807 STATIONS 1802 4836 1810 SaumurOrl. 6 40 le Jeudi 15 43 7 14 13 09 20 03 Port-Boulet 7 20 9 08 11 25 16 29 Avoine 7 31 13 40 20 18

7 30 9 19 11 35 16 55 Port-Boulet 7 56 14 11 20 41 Chinon... 7 41 9 33 11 49 17 12 SaumurOrl. 8 17 14 32 21 29

/e Jeudi

15 25 15 39 17 48 18 09

S A U M U R — B O U R G U E I L

STATIONS mardi

SaumurOrl. 6 40 15 43 Port-Boulet 8 10 12 41 16 20 Bourgueil.. 8 19 12 5C' 16 29

STATIONS

Bourgueil.. Port-Boulet Saumur Orl.

( A )

6 40 7 56 8 17

10 54 13 21 13 36

(B)

15 H 17 48 18 09

La Direction du Journal déclinc toutes responsabilités pour les erreurs matérielles qui pourraient s'être glissées dans cet horaire.

A moins d'indication contraire, les heures indiauées sont toujours les heures de départ.

135 RAP.

20 12 23 28

0 38 0 41

1 17 2 37

;141 L.O.

21 1 52 2 19

2 41

'2 57 3 01

3 22

3 4Ë 5 20

N A N T E S — A N G E R S — S A U M U R — T O U R S - P A R I S

STATIONS

Nantes., dép, Angers, dép. St-Mathurin , La Méni|ré.., Les Rosiers.. St-Clément .. St- Martin . . . Saumur. arr.

— dép. Varennes . . . . Port-Boulet . La Chapelle.. Langeais Tours . arr. Paris (Orsay).

136 RAP.

0 28 1 47

2 22 2 25

3 37 7 10

^3308 OMN.

5 29 5 56 6 02 6 11 6 18 6 24 6 34 6 40 6 51 7 05 7 13 7 39 8 15

12 25

120 EXPR.

6 » 7 16

7 4î 7 49

8 52 12 25

122(1) EXPR.

8 34 9 45

10 17 10 19

11 24 15 40

3316 î 3320 ! OMN.

10 311 11 06 i 11 14, H 24 11.31; 11 37: 11 481 11 57 12 09 12 25 12 34 13 02! 13 40' 17 40

9 59 14 20 14 47 14 55 15 05 15 16 15 23 15 33 15 43 15 55 16 12 16 21 16.60 17 30 21 50

102 E.XPR.

12 07 13 29

14 04 14 06

15 » 19 19

110 (2) EXPR.

14 45 16 13

3334 116(3)1 o .L. O M N . R A P . 142

16 33

16 51 16 53

17 09

17 30 17 59 22 43

16 53 19 52 20 20 20 27 20 36 20 47 20 53 21 04 21 13 21 25 21 43 21 52 22 21 22 59

18 35 19 46

22 14 23 37

5 20

20 18 20 20

21 27 0 12

0 20 0 23

'6 .40

1 02 1 28 6 50

A N G E R S — D O U É — M O N T R E U I L — P O I T I E R S

STATIONS

Angers St-L. Martigné.. . Doué-la-F'". lesVerchers. leVaudelnay Montreuil a.

Montreuil d. Loudun Moncontour Poitiers

1855 Î5499 1857

1863 EXPR.

1865 STATIONS 1854 M . V .

6 05 10 » 15 57 17 39 Poitiers 7 40 11 53 16 57 19 11 Moncontour 8 » 12 28 1 17 20 19 40 Loudun. 8 07 12 39 19 48 Montreuil a. 8 14 12 49 19 55 8 25 13 04 17 èé 20 07 Montreuil d. 6 15

OMN. leVaudelnay 6 29 8 42 14 04 18 10 20 19 lesVerchers, 6 40 9 35 14 48 19 02 Doué-la-F"=. 6 48

10 03 15 16 19 32 Martigné.. . 7 12 11 32 16 44 21 12 Angers St-L. 8 44

1

1852

6 24 8 04 8 43 9 20

EXPR. 9 30 9 39

•9 52 10 09 11 08

1856

10 27 12 06 12 47 13 21

14 08 14 21 14 30 14 41 15 01 16 33

1868 4850

1874 16 45 18 20 19 12 20 13

20 43 20 56 21 05 21 13 21 37 22 58

(i) Du 12 novembre au 21 décembre et du 6 janvier au jo mars, l'arrivée à Paris-Orsay du train 122 est reportée à 16 h. 19.

(2) Du 12 novembre a.u 14 mai inclus., le tram 110 ne continue de Tours à Paris que le Samedi et le Diman-che ainsi que le Lundi de Pâques.

(3) Lundi, Jeudi, Samedi.

S A U M U R A L A F L È C H E

"Vivy Longué Les Hayej, Brion j'um'es Chartrené . . Baugé Clefs La Flèche. . .

8 55 14 49 21 34 9 07 15 00 21 45 9 21 15 11 21 56 9 29 15 18 22 03 9 35 15 23 22 08

142 15 28 22 13 9 55 15 38 22 24

10 12 15 53 22 39 10 29 16 05 22 51

L A F L È C H E A S A U M U R

La Flèche d Clefs Baugé Chartrené... Brion-Jumi" Les Hayes... Longué" Vivy Saumur arr.

6 28 11 iO 17 26 ] .. . 6 42 11 24 17 41 6 58 11 40 18 02 7 05 11 47 18 09 7 11 11 54 18 20 7 15 11 58 18 24 . . . . 7 23 12 08 18 39 7 34 12 21 1 8 50 7 44

1 12 31 19 01

1

V u p a r a o u s , tMaire d e S a u m u r , p o u r l é g a I i » a t i o n de U l i g n a l u r e d u Gérant^

BLôUJ-ivmU i i Smmui, U n ( J e m j i e p a r r i m p H U n e w r