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L'intégralité du discours du maire de Fos-sur-Mer à l'occasion de ses voeux 2016 aux habitants.
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Vendredi 15 Janvier 2016
Cérémonie des vœux
à la population
Discours de René Raimondi
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Monsieur Jean-Marc Senateur, Sous-préfet d’Istres,
Monsieur Alain Guiot, Trésorier principal,
Madame Nicole Joulia, conseillère Départementale du
canton d’Istres,
Monsieur Daniel Gagnon, Maire de Cornillon-confoux,
Monsieur Martial Alvarez, Maire de Port-Saint-Louis
du Rhône,
Madame Maryse Rode, 1ère adjointe au Maire de
Miramas, excusé ce soir,
Monsieur Grégory Allione, Directeur du Sdis des
Bouches-du-Rhône,
Monsieur Bernard Griseti, Commissaire divisionnaire
de Martigues,
Mesdames et Messieurs les représentants du monde
économique de Fos-sur-mer,
Mesdames et messieurs les présidentes et présidents
d’association,
Mesdames et Messieurs les élus,
Chers collègues,
Fosséennes, Fosséens,
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Annus horribilis !
2015 aura été une année horrible à tous les niveaux.
Une année qui a commencé par des attentats
terroristes dramatiques et qui s’est terminée par
d’autres bien pire encore !
2015 restera l’année de l’entrée en guerre de la
France contre le terrorisme.
Ce terrorisme radical qui est venu frapper au cœur du
pays, en toute lâcheté, engendrant plusieurs
centaines de victimes avec un même mode
opératoire - l’attaque par surprise, là où l’on ne
l’attend pas -.
Et avec pour cible, les symboles de la liberté, que ce
soit la presse qui est le fer de lance de la liberté de
penser, ou tout simplement la jeunesse qui incarne le
mieux la liberté de vivre comme on l’entend.
L’horreur des atrocités atteint le paroxysme
lorsqu’elle se double d’une idéologie destructive de
nos valeurs, de notre modèle de société.
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Annus horribilis !
en 2015, quel accueil avons-nous su réserver aux
nouveaux arrivants qui ont fui la guerre … et le
terrorisme ? Combien de familles entières a-t-il fallu
voir couler au fond de la Méditerranée pour qu’enfin
nous réagissions ? Quelle horreur cette année 2015 !
Année de l’indifférence aux drames humains qui est
parvenue à immobiliser nos élans de générosité, à
enfouir nos réflexes d’humanité, sous des prétextes
nauséabonds d’intégrité territoriale, de sécurité
économique et sociale.
Mais est-ce là, la France de 1789 ?
cette France des libertés conquises une à une depuis
deux siècles ?
cette France plus proche de nous, celle de la
Libération qui était pétrie des idéaux humanistes de
la Résistance ?
Nous nous sommes comportés en 2015 comme des
enfants gâtés, en faisant fi des sacrifices accumulés
par nos parents et toutes les générations précédentes
pour construire notre bonheur.
Et qu’en avons-nous fait de notre bonheur ?
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Un monde égoïste où rien, plus rien d’humain, n’a de
place sauf l’égo, mon petit intérêt personnel, mon
petit confort matériel !
Sommes-nous à ce point englués dans une telle
indifférence face au malheur de l’autre ?
L’autre est forcément mauvais : il nous menace, il
nous prend ce à quoi nous avons droit, il veut notre
place, il veut nous nuire, il … il … il … Et voilà la
machine à fabriquer de la paranoïa se déchaine !
2015 a révélé toute l’horreur d’une opinion française
déboussolée, prête à s’en remettre à celui ou celle qui
crie le plus fort, à ceux qui éructent des contre-
vérités et jettent des anathèmes.
Pour l’expliquer, que n’avons-nous pas entendu sur la
persistance d’une crise économique dont la France ne
sort pas !
Mais elle a bon dos cette crise.
Elle n’explique pas que certains se soient laissés
contaminer, gangréner par un discours fascisant,
nationaliste et identitaire.
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L’idéologie extrémiste a ainsi pénétré l’opinion
publique dans des proportions jusque-là inégalées.
2015 a subi une telle flambée de nationalisme
identitaire qu’elle a failli emporter plusieurs régions
de France, dont notamment la nôtre.
Cette dangereuse flambée n’a pas épargné notre ville
de Fos-sur-Mer, comme malheureusement bien
d’autres communes tranquilles des Bouches-du-
Rhône.
Si les facistes tirent profit des peurs de certains face
à la situation économique, sociale et sécuritaire du
pays, franchement, croyez-vous qu’à Fos-sur-Mer
nous soyons particulièrement concernés, voire
exposés à ces craintes purement fantasmagoriques
même si effectivement notre zone industrielle
pourrait représenter une cible toute tracée pour des
actes malveillants ?
Que je sache, Fos-sur-Mer est loin d’être au hit-
parade de l’insécurité !
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Dites-le-moi si vous croyez qu’il existe en nos murs
des foyers terroristes prêts à venir menacer nos
familles !
Mais est-ce que quelqu’un a vu débarquer à Fos-sur-
Mer des colonnes entières de migrants prêts à
prendre vos emplois et vos maisons ?
Vous le voyez bien : tout cela ne repose que sur la
peur, l’exagération, le fantasme.
Voilà 20 ans que je suis élu de cette ville et presque
12 ans que je suis votre maire. Je pensais pendant
cette période vous avoir convaincus que la fraternité
et la solidarité étaient la meilleure manière de bien
vivre ensemble.
Vous le savez, je suis un homme dont les valeurs sont
résolument ancrées à gauche, particulièrement
soucieux de justice sociale et d’égalité pour tous.
Dans ce domaine, fort malheureusement depuis
quelque temps, force est de constater que notre
gouvernement ne va pas dans le bon sens.
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Non, Monsieur Macron, votre loi ne va pas dans le
sens du progrès social !
Non Madame Vallaud-Belkacem, la réforme des
rythmes scolaires ne poursuit pas les objectifs qu’elle
devrait quand elle fait porter aux collectivités locales
le poids financier de son application ! non il n’est pas
acceptable que des enfants souffrant de handicap se
trouvent privés plusieurs semaines d’auxiliaire de vie
scolaire indispensables à la poursuite de leur
scolarité !
Non Monsieur Sapin, le gel des retraites ne répond
pas à une politique de gauche, de même que la
baisse des dotations de l’Etat ne permettra pas de
redonner de l’espoir au français ni de faciliter la
reprise économique !
Non Monsieur Cazeneuve, nous n’acceptons pas
que notre ville de 17 000 habitants reste sans
commissariat de police !
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Non Madame Lebranchu, Non Monsieur Valls, la
métropole n’était pas la seule solution !
Que dire d’un Premier Ministre et d’une Ministre de la
République qui méprisent ainsi les Maires de ce
département ?
Cette politique-là ne va certainement pas empêcher
ceux qui s’égarent par désespoir, de donner leur voix
aux extrêmes.
Le gouvernement fait fausse route, et j’en suis le
premier navré !
Vous pouvez compter sur moi pour continuer à
m’opposer à tout ce que j’estime en opposition à mes
valeurs, à vos intérêts.
Je ne suis pas entré en politique pour assister à ce
triste fourvoiement de nos dirigeants.
Je ne suis pas entré en politique pour courber l’échine
devant la montée du Front National !
Aussi, je m’engage solennellement, devant vous ce
soir, à rester fidèle à la défense des vraies valeurs de
gauche, que ce soit aussi bien maintenant en 2016
que demain en 2020.
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Oui, dans quatre ans, je serai encore là pour
continuer ce combat que je mène depuis vingt ans en
tant qu’élu, et que je ne compte pas abandonner de
sitôt !
Oui oui, entendez-bien ! Au moment où d’autres
maires annoncent leur départ - je serai candidat à ma
succession en 2020 !
Mais revenons à la métropole, Non la métropole
n’était pas la seule solution pour assurer la
compétitivité de notre département ni le
redressement de la ville de Marseille !
Cette métropole dont nous n’avons jamais voulue,
existe bel et bien désormais en dépit des derniers
désordres navrants. L’accouchement se fait dans la
confusion, mais la douleur va persister.
D’abord parce qu’elle va être dirigée par un élu qui
représente l’hégémonie de la ville centre.
Ensuite, parce qu’il a été élu en dépit de toute règle
démocratique.
Enfin, parce qu’elle est imposée par la force
autocratique de l’Etat.
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Face à cette situation unique sur le territoire français,
nous allons continuer à nous battre pour défendre nos
intérêts, vos intérêts.
Avec la disparition du San Ouest Provence, nous
perdons les bénéfices de plus de quarante ans de
gestion intercommunale.
La manne financière de la zone industrialo-portuaire
était jusque-là répartie équitablement entre les
communes qui en subissaient les
inconvénients majeurs, à savoir : la pollution, les
trafics routiers, les équipements à mettre en œuvre.
Désormais, les revenus fiscaux générés par les
entreprises de notre territoire vont revenir à tous
ceux qui, à l’autre bout du département, n’en
connaissent absolument pas les nuisances.
Encore une fois, la création de la métropole vient
bafouer les valeurs d’égalité territoriale que tout
homme de gauche se doit de défendre.
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Pour se protéger face à l’effet dévastateur de l’arrivée
de la métropole, j’ai travaillé durant des mois pour
mettre à l’abri ce que nous avions mis des années à
réaliser, en transférant tout ce que nous pouvions :
des ressources, des compétences, du personnel.
Désormais, les décisions ne nous appartiennent plus.
Fos n’a plus qu’une seule voix pour se faire entendre,
la mienne, face à la représentation pléthorique de
l’ogre marseillais !
et croyez-moi que cette voix se fera entendre !
En tant que Président du San, j’ai pendant ces 3
dernières années contribué à donner une nouvelle
dynamique au travail collaboratif nécessaire avec
GPMM pour que notre zone industrielle puisse
continuer son essor et accueillir de nouvelles
installations.
Je continuerai ce travail en tant que maire et
conseiller métropolitain.
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Car c’est par une veille constante sur la santé
économique de nos entreprises que nous pouvons
préserver voire développer des emplois sur la zone
industrialo-portuaire.
Ceci étant, il est évident que ce n’est pas à n’importe
quel prix mais en veillant à protéger notre
environnement et conforter notre qualité de vie.
Nous avons besoin d’une zone industrielle en bonne
santé car c’est grâce à elle que nous détenons les
moyens de mener une politique municipale active et
volontariste.
Cela nous a permis ces dernières années de refaire la
grande majorité de la voirie de la ville, en enfouissant
les réseaux et en reprenant tous les éclairages publics
pour les rendre plus économes en énergie.
Cela peut sembler anodin à certains mais, même si
les équipements publics, les installations sportives ou
de loisirs, sont importants et apportent énormément
aux fosséens.
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Une nouvelle voirie, des espaces verts requalifiés et
des mobiliers urbains renouvelés transforment
totalement la physionomie d’une ville, lui apportent
un cachet indéniable et font que l’on soit fiers d’y
vivre !
Rompre avec une annus horribilis, c’est d’abord tracer
un avenir où chacun aura sa place, où tous nous
partagerons le sens commun d’une société
fraternelle, d’un monde plus juste et surtout d’un
espoir retrouvé.
A Fos-sur-Mer, nous œuvrons sans relâche à tracer
un avenir commun qui redonne de l’espoir à chacun.
Alors que, dans un contexte métropolitain
particulièrement défavorable, notre taxe d’habitation
de 2015 a accusé une hausse parfois très importante
pour certains, nous nous devions de trouver un
moyen de compenser cette diminution de votre
pouvoir d’achat, même partiellement.
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Alors qu’ailleurs, certains ont pu baisser d’autant le
taux communal de la taxe d’habitation, cela n’a pas
été possible chez nous puisqu’il est à 0 depuis déjà 11
ans, ne me le reprochez pas !
Certes, une commune n’a forcément ni les moyens, ni
les compétences d’agir directement sur le pouvoir
d’achat de ses concitoyens.
Et pourtant, à Fos-sur-Mer, nous l’avons trouvé.
L’idée n’est pas nouvelle en soi, mais elle est surtout
égalitaire. Tout le monde y a droit, sans exception !
La distribution en fin d’année 2015 d’un chéquier de
bons d’achat de 100 € à tous les ménages fosséens, a
ainsi atteint deux objectifs appréciables :
atténuer l’impact fiscal et favoriser notre tissu
économique local en réservant leur usage auprès des
seuls commerces et artisans de la commune.
Aujourd’hui, je peux vous le dire : cette opération
étant une véritable réussite, elle se poursuivra tous
les ans, dans les mêmes conditions.
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Redonner l’espoir à Fos, c’est aussi rendre encore
plus accessible ce qui ne l’est pas toujours !
Vous le savez, ce qui occupe une grande part du
budget de chacun, c’est le logement.
Avoir un toit est un droit fondamental.
Ici, à Fos, nombreux sont ceux qui viennent me voir
pour demander un logement.
Nombreux sont les jeunes ménages ayant grandi à
Fos qui veulent s’y installer à leur tour.
C’est pour répondre à cet espoir là que, non
seulement nous avons pour exigence d’entretenir
notre cadre de vie, mais aussi de pouvoir offrir de
nouveaux logements et ne me dites pas que c’est
pour les quartiers nord de Marseille.
Certains proviendront déjà de la reconstruction des
logements du Mazet, dont l’opération se termine, et
qui a permis à de nombreux nouveaux Fosséens
d’accéder à la quiétude de notre commune.
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Nous l’avons vu à l’instant, la deuxième tranche des
Portes de la Mer viendra répondre en partie à cette
attente légitime suivie en cela par l’aménagement des
près de l’entrée nord de la ville.
Ces projets pour lesquels nous choisissons toujours
de mêler, pavillonnaire et petit collectif pour garantir
la mixité sociale et la qualité de vie de quartiers à
taille humaine, vous seront bien entendu, présentés
plus en détail lors des réunions publiques organisées
avant de lancer les opérations.
L’espoir de vivre dans un monde meilleur passe aussi
par un accès facilité à la connaissance et la culture.
A Fos, nos enfants ont le droit d’apprendre dans les
meilleures conditions pour réussir leur avenir.
Le développement de l’individu passe par une tête
bien faite. Pour cela, nous faisons confiance à nos
enseignants. En retour, ils peuvent compter sur la
mairie qui met à disposition des équipements
modernes et adaptés.
Vous l’avez vu dans le film, l’école maternelle Marie
Mauron va être entièrement refaite.
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Bien évidemment, la transformation de ce secteur du
village ne s’arrêtera pas à cette reconstruction
puisque la Villa des Pins et son parc connaîtront eux-
aussi une nouvelle jeunesse.
Mais cela ne suffit pas à préparer l’avenir.
Encore faut-il que nos enfants puissent grandir en
développant toutes leurs capacités !
Aujourd’hui, le numérique se retrouve dans tous les
domaines, celui de l’Education en est un
d’importance. Comment permettre à tous les enfants,
quelques soient les moyens financiers de leur famille,
d’acquérir la même aisance de manipulation de ces
outils numériques, si ce n’est en dotant nos écoliers
d’un matériel de pointe ?
La rentrée scolaire 2016 sera une rentrée
numérique !
Avec l’opération Ordina Fos, tous les élèves de CM2
recevront une tablette numérique enrichie de contenu
pédagogique défini en collaboration avec le monde
enseignant pour préparer leur entrée au collège.
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Pour favoriser les conditions d’apprentissage, ils ont
aussi besoin de bouger, de faire du sport ...
Là aussi, vous avez pu découvrir dans le film les
grands projets qui construiront Fos 2020 comme
notamment les bases de kayak et de voile ou la
maison des arts.
Sans attendre la réalisation de ce chantier dont le
projet est en gestation, la musique sera présente dès
cette année dans nos festivités, qui sont, je le
rappelle, gratuites et ouvertes à tous !
Je vous annonce ce soir que nous allons organiser à
nouveau un grand concert dans le stade Parsemain
pour ouvrir la saison estivale donné cette année par
Maître Gims, le célèbre rappeur du non moins célèbre
groupe Sexion d’Assaut.
Une saison qui sera également ponctuée de nouveaux
rendez-vous réguliers : chanteurs et humoristes vont
se succéder sur scène durant tout l’été à Fos-sur-
Mer !
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Qu’il s’agisse du programme de l’été ou des prochains
équipements en chantier, c’est toute l’offre culturelle
qui va entrer dans une nouvelle dimension à Fos. Tout
en restant ouverte à tous les publics, sans exclusion.
Et je pense particulièrement à nos seniors. Après
avoir fait installer un cyber café dans les locaux de la
Farigoule pour qu’ils soient désormais eux aussi
connectés…
c’est un nouveau foyer que nous leur offrirons dans le
futur quartier des Portes de la Mer 2 !
Celui de la place Raimu est aujourd’hui un peu trop
exigu pour recevoir convenablement l’ensemble des
usagers du service.
Et si le nombre de nos séniors croît régulièrement,
celui de nos tous petits suit la même courbe.
Aussi, pour les accueillir, nous disposons déjà de deux
crèches collectives et d’un multi-accueil familial de
plus de 30 nounous.
Il est temps de leur construire une structure dédiée,
une Maison de la Petite Enfance, sur le terrain
jouxtant le multi-accueil collectif « les canaillous ».
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Ainsi, d’ici 2020, nos tous petits, leurs parents et les
assistantes maternelles pourront profiter d’un espace
où se retrouver régulièrement pour des activités, des
réunions à thème et pour y rencontrer les services
gestionnaires de la petite enfance.
Mais l’accessibilité aux équipements comme aux
services publics n’est pas juste un effet de mode,
comme pourraient le croire certains.
C’est d’abord l’application concrète de nos valeurs
républicaines, humanistes et universelles, qui
s’opposent clairement et fondamentalement à celles
de la stigmatisation et du rejet de l’autre.
Dans tous les domaines, nos équipements fosséens
permettent de réactiver le vivre-ensemble en
partageant les passions et les savoirs, en allant
toujours plus loin pour mieux répondre aux attentes
de chacun d’entre vous.
C’est pour cela qu’il y a cinq ans, lors de l’annonce de
la fermeture de l’école nationale de police, j’ai
immédiatement cerné le potentiel de l’espace laissé
vacant.
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Avec l’aide du San Ouest Provence, le site nous a
rapidement été confié par bail à un tarif plus que
compétitif pour la surface qu’il représente.
Quel potentiel pour la ville que de récupérer cet
espace et ses équipements !
Y installer les services techniques municipaux a été
ma première priorité.
Plutôt que d’investir plusieurs dizaines de millions
d’euros pour construire un nouvel équipement, j’ai
préféré investir les bâtiments de l’ancienne école de
police en les adaptant techniquement aux besoins des
services.
Aujourd’hui, ils ont trouvé une aisance de
fonctionnement et des conditions de travail largement
améliorés.
De l’autre côté du site, nous hébergeons désormais
80 étudiants (et pas des Roms) dans des bâtiments
entièrement rénovés, une nouvelle unité est en cours
de travaux pour offrir une capacité d’accueil
supplémentaire.
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Demain, ce site nous permettra d’accueillir encore de
nouveaux services, le déménagement des archives
communales est déjà en cours d’étude, mais aussi de
proposer d’autres prestations à la population,
pourquoi pas une maison de la santé.
L’espoir en un avenir meilleur s’inscrit aussi à long
terme par des choix éco-responsables.
Dans ce domaine, même si le sujet ne fait pas
forcément rêver, la future station d’épuration le
prouve.
La Ville a décidé d’investir pour les trente prochaines
années dans un équipement de nouvelle génération
qui ne pollue pas et participe à la régénération des
marais.
C’est un choix qui ne se voit peut-être pas de prime
abord, mais qui répond aux engagements forts de la
commune en matière de protection de notre cadre de
vie.
C’est ça notre esprit fosséen !
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Aussi, ce soir, je lance un appel pour que tous, ici
présents, vous vous sentiez réunis dans un même
élan de bien vivre ensemble et de partage.
C’est au nom de cette société là que je veux
continuer à me battre.
Pour l’avenir de Fos. Pour l’avenir de chacun de vous.
Je m’engage, comme j’y veille depuis déjà 12 ans à
vous apporter une police municipale plus efficace,
Je m’engage à développer les services publics qui
vous sont nécessaires au quotidien,
Je m’engage à poursuivre l’embellissement de la
ville jusqu’au cœur de tous les quartiers,
Je m’engage à défendre vos intérêts au sein de la
métropole pour préserver la qualité de vie que nous
sommes parvenus à construire,
Je m’engage à poursuivre une présence active
auprès du GPMM pour qu’ensemble nous parvenions à
trouver les moyens de favoriser le développement
économique et l’émergence de nouveaux emplois,
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Je vous demande de vous engager dans une
réflexion qui vous amène à penser que la solution à
toutes les difficultés de la vie ne se trouve pas dans le
repli identitaire mais dans la vraie fraternité et dans
la solidarité.
C’est cet engagement collectif qui fera que 2016 sera,
je le souhaite à toutes et à tous, l’annus mirabilis !
L’année merveilleuse !
Comme hier les résistants, reconstruisons ensemble
toutes les conditions idéales d’une société fraternelle.
On va donc très vite oublier 2015 et faire en sorte
que tous ensembles, nous fassions de 2016 une belle,
une très belle année pleine de fraternité, de solidarité
et d’amour.
Tous mes vœux à vous et à vos familles.