Divus Julius – ratio lectionis Francesco Carotta

  • Upload
    divus

  • View
    85

  • Download
    6

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Jésus, est-il Divus Julius?Jules César, fils de Vénus et fondateur de l’empire romain, a été élevé après sa mort tragique au statut de dieu de l’empire: Divus Iulius. Son culte disparaît quand le christianisme surgit.Jésus Christ, fils de Dieu et auteur du christianisme, paraît subitement au deuxième siècle avec son culte. Aucun historien ne fait état de son existence, qui reste à ce jour douteuse, avant cette période.Une figure historique sans culte, un culte sans figure historique:Une asymmétrie complémentaire frappante.Jésus serait-il la forme sous laquelle l’histoire nous a transmis Divus Iulius?L’évangile se rapporterait-il à la vie de César comme les églises chrétiennes aux anciens temples sur les fondements desquels elles ont été bâties?Les erreurs des copistes et l’évolution de l’iconographie sont détectés et visualisés; l’évangile se révèle être l’histoire de la guerre civile romaine, une mutation des Historiae d’Asinius Pollion.http://www.carotta.de

Citation preview

Trs sommairement: La premire question que lon a pose lauteur, a t trangement celle de savoir si ce livre soit chrtien ou antichrtien. Si ce livre est chrtien, alors en ce sens quil prouve lexistence historique de Jsus mais comme Divus Julius, le Jules Csar difi. Par ailleurs il confirme sa faon ce que la tradition a toujours dit, savoir que lvangile de Marc a t crit en latin Rome, douze ans aprs le dpart du Seigneur mais en identifiant le Protomarc avec les Historiae dAsinius Pollion, le lgat de Csar, qui crivit en premier lhistoire des guerres civiles. Ce livre, qui vient de sortir en novembre 1999 en Allemagne aux ditions Goldmann du groupe Bertelsmann porte le titre War Jesus Caesar? (Jsus tait-il Csar?) et en sous-titre 2000 Jahre Anbetung einer Kopie (2000 ans dadoration dune copie). En fait cest le compte rendu dune recherche, issue de la constatation quil y a des parallles frappants dans liconographie de Csar et de Jsus, commencer par le motif de la piet (p. 18 et 23). Puisque ces parallles se retrouvent aussi dans la liturgie (Ethelbert Stauffer dans Jerusalem und Rom im Zeitalter Jesu Christi, Bern 1957 p. 21, avait constat que la liturgie de Pques ne suivait pas le rcit vanglique mais le rituel des funerailles de Jules Csar) lhypothse de travail qui simposa fut donc que les vanglistes aient ventuellement puis dans la vie de Csar, plus g que Jsus de 100 ans exacts. Cela a t facile vrifier, puisque si nous navons plus la source premire, Asinius Pollion, nous avons tout de mme ceux qui lont utilise, Appien, Plutarque, Suton, Cassius Dion, Velleius Paterculus, etc. outre Csar lui-mme, Cicron etc. Il a t ais de voir que la biographie de Csar du Rubicon sa mort et apothose recouvre exactement le rcit de Marc du Jourdain la mort et rsurrection de Jsus, que les deux rcits mis en parallle se correspondent cette diffrence prs, que les noms ont t adapts et relocaliss (ainsi la Gaule correspond la Galile, Corfinium Capharnaum, Julia, la veuve de Marius, est devenue Marie, Junius (Brutus) Judas, le senat satan, etc.), tandis que les ennemis vaincus se sont mtamorphoss en malades guris (ainsi les obsessi, les assigs, ont t prix pour des possds du dmon, les Caecilii littralement pour des aveugles, les Claudii pour des boteux, les Metelli (comme si mutili) pour des manchots, etc.). Un long travail de reconstruction du puzzle, mais pas si difficile en fait, puisquobjectif et vrifiable. La synoptique Csar/Marc le prouve. La question qui se posa en conclusion, savoir comment ces transpositions se soient-elles faites, fut alors simple rpondre: La biographie du Divus Julius, le texte sacr utilis dans la liturgie du nouveau dieu dans tous les temples de lempire romain, et mme au del de ses frontires chez les rois associs et amis du peuple romain, par exemple chez Herodes, lusage en premier lieu des vtrans dduits dans les innombrables colonies, tait lorigine en latin. Avec le temps, au cours des gnrations, les colons tablis en orient, qui taient dailleurs en majorit gaulois, perdirent progressivement le latin, qui ne survit que comme langue de commandement. Ainsi surgit la ncessit dcrire en marge ou au verso des feuilles de papyrus sur lesquelles les codes taient crits, un deuxime texte, traduit progressivement en grec et enrichi par des commentaires lusage de lhomilie. Ce texte maintes fois recopi a donn lieu des bevues dautant plus importantes quon finit par traduire en grec mme les noms propres (cest ainsi que les Claudii ont t pris pour des boteux, les Caecilii pour des aveugles, etc.) ou les lire comme si stait du grec (Iunius > Iunas > Iudas) ou mme de laramaique (Antonius lu lenvers comme Simona), etc. Avec le retournement qui se produit un sicle plus tard, avec les Flaviens, commencer par Vespasien, la statue du Divus Iulius Rome se retourna toute seule vers lorient (ad orientem sponte conversam): Ce fut le dbut de la conversion du Divus Julius dans le messie attendu par les juifs vaincus et soumis par Vspasien. Josephe, linsurg juif qui se rendit Vespasien et qui prit le nom de celui qui fut ds lors son protecteur, Flavius, fut le matre de cette conversion: Il est le vritable aptre Paul de lhistoire (Flauius > Saulus > Paulus). Probablement sous son gide, certainement dans sa foule, on enrichissa finalement

le texte vanglique des citations de la bible judaque, qui en particulier chez Matthieu vinrent substituer les citations classiques et donner lapparance dune histoire juive. Ainsi fut judase et biblifie une histoire toute romaine. La publication a t appuye par Madame le Professeur Erika Simon de Wrzburg, archologue de rputation internationale, qui a crit la postfation, ainsi que par dautres universitaires trs connus de Tbingen et de Freiburg, qui titres divers tenaient ce que la thse soit publie. Lditeur choisi est celui qui garantissait un prix populaire (20 mark = ca. 10 Euro) et une ample divulgation (paper back distribu dans le canal livre de poche). Entre temps ont paru les premiers articles sur la presse crite et des transmissions de radio et de tlvision. On trouvera des informations actualises sur ce mme site internet (voir plus loin ou sous Auftritte). Le premier article paru dans la presse, sur la Mrkische Allgemeine du 12 octobre 1999 est intressant puisque paralllement il maltraite la nouvelle dition du livre de lditeur du magazine Der Spiegel, Rudolf Augstein (il lui reproche, en suivant en cela notre analyse, da er lediglich eine olle Kamelle der kritischen Exegese hervorgewrgt hat, cest dire davoir rgurgit les vieilleries resuces de lexgse critique, tandis quil titule ce livre de steile These, de thse verticale et de anregendste Jesus-Verffentlichung der Saison, de publication sur Jsus la plus suggestive de la saison).